Le Corb commun Sciaena umbra Brown meagre, corb, ombre (GB)
par Arnaud Abadie (Travail personnel) [CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons Le corb est un très beau poisson reconnaissable à son corps de bronze et ses nageoires dorsales et caudales jaunâtre. Le nom de Corb est à mettre en relation avec ses deux grandes nageoires pelviennes (sous le corps) de couleur noire qui ressemblent aux ailes d'un corbeau et qui sont surdimensionnées chez les juvéniles. C'est un poisson plutôt difficile à rencontrer hors des Aires Marines Protégées car il est sédentaire et se rencontre par petits groupes nonchalants faciles à chasser. Un moratoire en interdit la pêche ou la chasse quels que soient les moyens utilisés. L'animal se rencontre près de la surface en été de 2 m à 30 m de profondeur maximum et migre vers des
Web-environnement.fr
zones plus profondes l'hiver jusqu'à 180 m. On le trouvera près des posidonies, près des grottes et crevasses qu'il affectionne mais aussi au dessus des fonds rocheux. Il est présent dans toute la Méditerranée et au delà en Atlantique de la Manche au Sénégal. Pour son alimentation il remonte vers la surface où il chasse d'autres poissons et se nourrit aussi de crustacés, de mollusques gastéropodes, des vers et occasionnellement d'algues qui complètent un régime presque omnivore. Son activité maximale a lieu la nuit. Il consacre le jour à nager de manière nonchalante face à un léger courant la tête légèrement inclinée vers le bas La reproduction a lieu de Mai à Août et les sexes sont séparés. Comme tous les poissons, le Corb possède des otolithes dans le crâne de l'animal qui lui servent à déterminer sa position et son inclinaison dans l'espace comme l'oreille interne le fait chez l'homme. Otolithe signifie « pierre d'oreille » et chez le corb elles sont surdimensionnées (plus d'un cm de large) et utilisées comme trophée par les pêcheurs ou plongeurs ou comme partie d'organe qui révèle par ses stries de croissance, l'âge du poisson et son état de santé. Les otolithes se retrouvent aussi dans l'estomac de prédateurs dont on connaît ainsi et partiellement le régime alimentaire.
Par Albert kok (Travail personnel) [GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html) ou CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons
Bibliographie : PERRIER Philippe, ANDRÉ Frédéric, PÉAN Michel, in : DORIS, 7/4/2014 : Sciaena umbra Linnaeus, 1758, http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=101 Bergbauer M., Humberg B., 2000, LA VIE SOUS-MARINE EN MEDITERRANEE, Guide Vigot, ed. Vigot, 318p.
Web-environnement.fr