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La Simnie blanche ou Ovule Simnia spelta White Simnia (GB)
Par Parent Géry (Travail personnel) [CC0], via Wikimedia Commons On pourra observer la Simnie blanche (blanche en rapport avec sa coquille fuselée de couleur blanche) sur les branches de gorgones blanches, jaune pâle, rouges et pourpres et adopter les mêmes couleurs pour atteindre un mimétisme presque parfait.
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Visitez notre site Web : Web-Environnement.fr Mais, contrairement aux autres champions du mimétisme comme le poulpe ou la seiche, cette coloration n'est pas due à des cellules pigmentaires spécialisées et étant capable de changer de couleur selon l'environnement ou l'humeur. Non, ici le phénomène est plus pragmatique. Ce sont simplement les pigments broutés par la radula (la râpe dans la bouche de l'Ovule) qui s'accumulent sur le manteau recouvrant souvent la totalité de la coquille et qui confèrent à l'animal la même couleur que son hôte. Manteau et pieds adoptent une couleur cryptique pour passer inaperçu. Pas bête n'est-ce pas ? Pour l'alimentation, je ne me nourris que de polypes de gorgones. Ma pression de prédation n'est cependant pas assez forte pour gêner le développement des gorgones voire entraîner leur déclin. Ma pression de broutage sur les polypes est trop faible. Pour ma reproduction, rien de plus classique : les sexes sont séparés ; je suis donc une espèce gonochorique. La fécondation est cependant interne et les pontes déposées sur les gorgones sont mimétiques. Je suis une espèce difficile à rencontrer car j'adopte la couleur de mon substrat et je suis de taille modeste. Pour les biotopes que je fréquente, on peut me trouver à partir de 10 m de profondeur jusqu’à la limite de survie ou de vie des gorgones. Je suis présente surtout en Méditerranée occidentale mais je ne suis pas endémique car on me rencontre aussi en Atlantique et aux îles Canaries
Bibliographie : REGUIEG Aedwina, SITTLER Alain-Pierre, MÜLLER Yves, in : DORIS, 2/3/2014 : Simnia spelta (Linnaeus, 1758), http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=310 Weinberg S., 1996, DECOUVRIR LA MEDITERRANEE, ed. Nathan nature, 352p.
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