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CHE-MAIN DE VIE
Che-main de vie est une rubrique qui vise à découvrir, au travers d’un chef d’entreprise, les personnes qui ont influencé ou marqué sa vie professionnelle.
Suivant les traces d’un de ses oncles, Jean-Daniel Isoz a démarré sa carrière par un CFC de mécanicien-électricien avant de parfaire sa formation à l’École d’ingénieurs d’Yverdon. L’ancien premier-lieutenant, expatrié un temps aux États-Unis puis à Hong Kong pour le groupe Bobst, a progressivement gravi les échelons pour se retrouver directeur général de Starrag Vuadens SA. À la tête de près de 200 collaborateurs, il réalise plus que jamais l’importance des valeurs qu’on lui a transmises lorsqu’il était enfant.
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«Un binôme a fait ce que je suis aujourd’hui»
«Mon tout premier mentor est un binôme que je ne peux pas dissocier: deux de mes grands-parents m’ont donné ma première leçon de vie», confie Jean-Daniel Isoz. Sa grand-mère paternelle Rose, de Château-d’Œx, et son grand-père maternel Robert, vigneron à Lutry, lui ont inculqué à la fois l’humilité et l’amour du travail bien fait. «La combinaison des deux a joué un rôle primordial, avoue le directeur de Starrag Vuadens SA. Avec le recul, je pourrais avoir la grosse tête en raison de ma position, je réalise l’importance de savoir rester humble dans les relations humaines, de respecter le travail d’autrui et enfin de savoir dire merci. Que ce soit à titre professionnel ou privé, j’aime aussi soigner les détails quand je fais les choses, parfois même à l’excès. Pour moi, c’est une source de satisfaction.»
Jean-Daniel « Le cursus de mon oncle m’a inspiré » « Je ne suis pas issu d’une famille d’entrepreneurs et encore moins d’industriels, mais j’ai eu la chance de grandir avec des parents qui m’ont toujours laissé évoluer en fonction de mes centres d’intérêt , précise Jean-Daniel Isoz. Après ma scolarité obligatoire, la seule chose que je savais, c’est que je ne voulais pas travailler dans un bureau, même si à l’orientation professionnelle on me voyait banquier, rigole-t-il. Il me fallait une activité manuelle et celui qui m’a inspiré, au tout début de mon parcours professionnel, c’est un des deux frères de mon père, Georges. » Cet oncle avait suivi l’École des métiers, à Lausanne, et c’est dans le même établissement, mais à Yverdon, que son neveu choisira d’aller passer son CFC de mécanicien-électricien (automaticien aujourd’hui). « Le CFC, c’est la base ! Mais à 16 ans, par manque de maturité sans doute, je me suis senti plus prêt à faire un apprentissage au sein d’une école qu’en entreprise. Bien qu’habitant Chailly, j’avais opté pour Yverdon plutôt que Lausanne parce qu’il était possible d’y passer un baccalauréat technique qui donnait ensuite un droit d’entrée à l’École technique supérieure, devenue entretemps la Haute école d’ingénierie et de gestion du canton de Vaud. J’ai donc tenté ma chance et ça m’a réussi. »
«Un coach très rigoureux m’a appris mon métier»
Après les études, un Fribourgeois d’origine, nommé Raphaël Sciboz, a joué un rôle important dans la carrière professionnelle de Jean-Daniel Isoz. «C’est lui qui m’a engagé chez Bobst SA, raconte-t-il. J’avais eu un bon feeling avec lui lors des entretiens d’embauche et il avait donné un préavis favorable à mon engagement, mais j’avais finalement opté pour une autre entreprise, qui me semblait avoir un joli potentiel de développement. Pourtant, après trois semaines, j’ai compris que ça n’allait pas le faire et j’ai donc relancé ce Monsieur Sciboz pour voir si la place que j’avais refusée était toujours libre. Deux heures après, il me rappelait pour me dire que je pouvais commencer le lundi suivant et c’est lui qui m’a véritablement appris mon métier. Il y a eu une belle alchimie entre nous. Il a été un coach très rigoureux, amoureux lui aussi du travail bien fait.» Jean-Daniel Isoz restera quinze ans chez Bobst. À la production d’abord, puis au service clients où il prend progressivement du galon jusqu’à devenir responsable d’un staff de 30 personnes. «Une sorte de chef d’orchestre, comme j’ai dû l’expliquer à ma fille lors d’une journée futur en tout genre où elle m’a posé la question: «Finalement, tu fais quoi au travail?». Cela a été ma première expérience de management dans le privé. Même si cela peut paraître ringard, c’est à l’armée auparavant, comme sous-officier, puis officier dans les chars à Thoune, que j’ai découvert mon envie et ma motivation de mener une équipe.»
«Le statut d’expatrié ouvre l’esprit»
Au bout de dix ans chez Bobst, en Suisse, Jean-Daniel Isoz et son épouse – qui l’a toujours soutenu dans ses choix – ont eu envie de bouger, vivre un truc ailleurs. Ce sera aux États-Unis d’abord, puis à Hong Kong. À Roseland, dans le New Jersey, où il passera les six premiers mois de son expérience à l’étranger, le couple fait la connaissance du responsable du site américain du groupe. «Philippe Michel, un Fribourgeois lui aussi, est quelqu’un qui avait une façon naturelle de s’imposer, avec un franc-parler que j’aime bien. Il nous a appris comment gérer le statut d’expatriés, se créer de nouveaux liens et fonctionner quand on est éloignés de sa famille. Je me suis alors découvert la passion de découvrir d’autres cultures, d’autres modes de vie, d’autres façons de penser. Cela ouvre l’esprit. C’est une grande valeur ajoutée.» Après deux ans passés à Hong Kong, à 40 ans, Jean-Daniel Isoz reste toutefois sur sa faim professionnellement. Une rencontre avec un ancien copain d’armée lui donne alors l’opportunité de revenir en Suisse pour rejoindre la SIP, à Genève, et entrer dans le monde de la machine-outil de haute précision. «Je savais que ce défi était risqué mais, après 15 ans dans un gros bateau, j’avais envie de le relever au sein d’une société vieille de 160 ans comme directeur commercial d’abord, puis industriel. J’aime les PME, parce que leur taille permet d’être plus proche des gens.»
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Isoz
« Walter Fust m’a fait confiance » En 2002, la SIP dépose le bilan. « Il y avait plein de commandes, mais plus d’argent. Comme je n’étais pas directeur général, je n’avais pas accès aux comptes et j’ai sans doute été trop naïf, admet Jean-Daniel Isoz. J’ai d’ailleurs profité de cet échec pour suivre un cours de finance et de comptabilité intensif. Sans cela, je ne serais pas là où je suis aujourd’hui. » Entretemps, la société genevoise redémarre sans lui – parti diriger Bula Machines à Henniez – pour faire à nouveau faillite et être reprise, fin 2005, par Starrag. « C’est là qu’on est venu me chercher pour diriger d’abord la SIP, puis six ans plus tard Bumotec à Sâles, deux sociétés qui ont été regroupées en 2016 à Vuadens. Walter Fust, le plus gros actionnaire du groupe, m’a fait confiance. C’est un homme accessible et discret, un visionnaire, un intuitif. Je l’admire pour sa passion de l’industrie des machines-outils. Il est intimement convaincu que malgré sa taille, sa monnaie et ses coûts de production élevés, la Suisse a une carte à jouer dans ce domaine car elle sait innover. » À 62 ans, Jean-Daniel Isoz a un dernier souhait professionnel : « J’aimerais pouvoir donner autant que j’ai reçu. »
Romain Leemann et net+ FR : un duo de choc
Après avoir parcouru le monde pour peaufiner sa technique et sa créativité, l’artisan chocolatier Romain Leemann a choisi de lancer sa propre affaire, pour le plus grand bonheur des bullois. Au moment d’ouvrir son nouveau tea-room, il a naturellement confié la gestion de sa téléphonie à une entreprise locale partageant son goût du travail bien fait: net+ FR.
C’est dans son échoppe flambant neuve, située rue Saint-Denis, que nous faisons la connaissance de Romain Leemann. Large sourire aux lèvres, il nous attend derrière le comptoir du tea-room, garni de la fournée du jour : viennoiseries encore chaudes, pâtisseries bigarrées et création chocolatées alléchantes. Attablés avec un café, quelques fins becs dégustent ses spécialités en famille ou entre amis. C’est avec l’eau à la bouche que nous abordons la collaboration entre l’artisan chocolatier et l’opérateur net+ FR.
LA RECETTE DU SUCCÈS
Au moment d’ouvrir son tea-room, Romain Leemann cherchait un partenaire pour s’occuper de sa téléphonie et de son raccordement à la fibre optique. Séduit par la qualité de son offre autant que par ses tarifs avantageux, il s’est naturellement tourné vers net+ FR. Ayant à cœur de proposer à ses clients des solutions sur mesure, l’opérateur téléphonique 100% fribourgeois a coordonné le déploiement de la fibre et s’est impliqué dès les premières étapes du projet, en collaboration avec l’électricien en charge de l’installation. « Ma relation avec le représentant de net+ FR s’est déroulée de manière agréable et dans le plus grand sérieux », précise le maître.
À CHACUN SA SPÉCIALITÉ
Grâce au pack Soho Premium destiné aux entreprises, Romain Leemann bénéficie d’une solution complète, performante et simple d’utilisation, ainsi que du service de proximité et de la disponibilité de tous les instants qui sont devenus les marques de fabrique de net+ FR. Pour l’artisan, pouvoir compter sur la fiabilité de son installation représente un souci en moins. «Je peux me concentrer à 100% sur mon travail, sans avoir à me préoccuper des aspects techniques liés à la téléphonie », abonde-t-il. Les conditions idéales pour se consacrer à sa passion et offrir des produits irréprochables, pour le plus grand bonheur des nombreux clients et habitués de la boutique.
LE GOÛT DU SERVICE
Au moment de dresser le bilan de sa collaboration avec net+ FR, Romain Leemann est pour le moins élogieux : « Je suis totalement satisfait de ce partenariat et je recommande chaudement net+ à tous les entrepreneurs. La qualité et la fiabilité sont au rendez-vous, et le prix vaut vraiment la
PUBLIREPORTAGE
peine. Ils sont également très rapides et efficaces au niveau du service ». Si l’opérateur fribourgeois met un point d’honneur à offrir le même niveau de qualité à tous ses clients, on soupçonne ses collaborateurs d’apprécier particulièrement leurs visites chez le chocolatier préféré des bullois. « Le directeur de net+ FR est un habitué, il apprécie particulièrement nos Saint-Honorés », nous confie Romain. Gageons que la relation entre l’artisan et l’opérateur devrait rester au beau fixe pour longtemps encore.
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M. Romain Leemann, artisan chocolatier à Bulle
LES AVANTAGES net+ FR BUSINESS
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