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MAURITS CORNELIS ESCHER

(1898-1972)

Maître de l’estampe néerlandais, Mauritz Cornelis Escher (1898-1972) est le créateur d’innombrables escaliers paradoxaux, d’architectures intrigantes et de figures impossibles, parmi lesquelles Mains dessinant (1948), Relativité (1953), Belvédère (1958), ou encore Montée et descente (1960) font partie des œuvres les plus connues.

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Formé à l’école d’architecture et des arts décoratifs de Haarlem, Escher y acquiert la maîtrise du dessin et de la gravure, en particulier de la xylographie. A sa sortie, en 1922, il entreprend des voyages en Italie et en Espagne qui exerceront une forte influence sur ses travaux.

Il est ainsi souvent rappelé que les détails décoratifs du château maure de l’Alhambra, à Grenade, ont marqué de manière décisive son goût pour les motifs répétitifs. Les mathématiques ont également exercé chez lui une sorte de fascination esthétique, comme l’ont montré ses effets optiques du triangle de Penrose et du ruban de Mœbius.

Cet art de déjouer les codes de la représentation a été repris dans tous les domaines de l’image fixe et animée. En bande dessinée, Philippe Druillet lui a rendu hommage dans Délirius (Dargaud, 1974), le mangaka Kentarō Miura (1966-2021) dans sa série inachevée Bersek (Glénat). On pense aussi au film Le Nom de la Rose (1980) de Jean-Jacques Annaud : la bibliothèquelabyrinthe de ce polar médiéval été construite en référence à Escher. Même en jeu vidéo, les emprunts sont devenus courants : citons Echochrome (2008), Minecraft (2009), Antichamber (2013), ou encore l’élégant Monument Valley (2014).

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1 - Maurits Cornelis Escher travaillant dans son atelier 2 - Mains dessinant, lithographie 1948 3 - Maison aux escaliers, lithographie 1951

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