Heitor Villa-Lobos, Fresque, Baptiste Hersoc, Paris, 2013 Dessin d’après photo, crayon sur papier
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L’École Sauvage Ses fondateurs Sabine Jamet, artiste indépendante et chorégraphe, diplômée de l’Université Paris-Sorbonne en Études Romanes et Thanatologie, est née et vit à Paris. Elle participe à de nombreux festivals internationaux et organise, depuis 1996, des groupes de recherches en milieu urbain sur les rapports entre corps et image, mouvements et espaces et enseigne les techniques d’improvisations dans les milieux internationaux de la danse contemporaine. En 2004, elle est invitée à travailler dans un Centre de rééducation pour handicapés moteur-cérébraux en Ukraine et organise des groupes mixtes de travail sur le mouvement et le processus de transformation des corps et la musique. Ces dernières années, elle collabore avec des comédiens, des musiciens et des artistes plasticiens à des ateliers de recherches sur les origines du mouvement, de l’écriture, de la matière et de la mémoire. Kamil Tchalaev, compositeur, violoniste et spécialiste de chant sacré, né à Moscou, est formé à l’École Centrale de Musique et au Conservatoire Tchaïkovsky, vit et travaille à Paris depuis 1989. Il étudie la théologie orthodoxe à l’Institut Saint-Serge de Paris, la musique électronique à l’IRCAM, et s’initie aux techniques cinématographiques à l’EPHE avec Annie Comolli et aux côtés de Jean Rouch au Musée de l’Homme. Collaborateur du metteur en scène russe Anatoli Vassiliev depuis 1987, il crée les musiques originales et orchestrations des spectacles « Le Bal Masqué » et « Amphitryon » à la Comédie Française, et « Thérèse Philosophe » au Théâtre de l’Odéon. Il s’engage dans le soutien et la promotion des oeuvres des artistes russes dissidents Sasha Putov, Valentin Til Samarine et Yuri Titov, en collaboration avec la Collection de l’Art Brut de Lausanne. Il dirige des choeurs religieux dans les lieux de cultes judéo-chrétiens parisiens.
Histoire L’École Sauvage a été fondée au sein du Collectif 12, collectif d’artistes implanté dans la Friche A.Malraux à Mantes-la-Jolie depuis 1998 et est à l’origine des pratiques artistiques en milieu urbain. Pendant dix ans, cette école a mené des actions auprès des femmes analphabètes et issues de l’immigration, des enfants en difficulté dans les quartiers de zone d’éducation prioritaire du Val Fourré, en créant de nombreuses oeuvres et événements (tel que l’Opéra Urbain Les Tours Sonnantes, en octobre 2000 autour de la démolition des Tours Millet quartier des peintres) en partenariat avec les acteurs sociaux et le soutien de la ville de Mantes-la-Jolie et du département des Yvelines. L’École Sauvage est une école pratique des arts et une coopérative d’artistes qui mettent en commun leurs compétences en vue d’inventer de nouvelles formes de transmission et de communication.
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La Peau des Mots Etudes organiques de la matière et de l’écriture Bouteille en plastique déterrée dans un potager de Spoletto en Italie, 2011 Dessin, crayon sur papier
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Qu’est-ce que l’Art Sauvage ? Un outil ludique, esthétique et euristique d’accès à la connaissance de l’homme et du monde par l’écoute, l’observation, la pratique et l’acte de création.
Les Techniques Sauvages Techniques classiques et d’improvisations musicales et chorégraphiques
Chant Contact
Méthode vocale des champs vibratoires et résonances pour libérer les tensions accumulées dans le corps.
Personal Body Space
Méthode d’apprentissage physique des champs énergétiques et oniriques qui traversent et relient les êtres vivants entre eux dans l’espace.
Les Recherches Sauvages De l’origine des sons et du mouvement : haptique et eurythmique ? Penser avec le corps : l’intelligence des perceptions Portraits et Biographies (résidence en maison de retraite) Travail de création autour des thèmes du portrait et de l’écriture, de l’image et de la mémoire. La mémoire de la matière De la racine des mots La Peau des Mots : Études organiques de la matière et de l’écriture. Langage non verbal et sciences cognitives Arts de la Scène : Arts Vivants ? Art Bio et Dégradable…
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Danses en milieu urbain, Genève, 2009 ; La Azulita, 2006 ; La Azulita, 2006 ; Odessa, 2005 Dessin d’après photos, carte à gratter
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Extraits du Journal d’une transformation « Comment repousser les limites de la normalité, la frontière entre le bien et le mal, entre le beau et le laid ? Derrière la définition de normalité se cache notre incapacité à comprendre la vie. Pouvons-nous aujourd’hui affirmer que nous saisissons la face visible de l’être ? Touchons-nous aujourd’hui l’expérience et la connaissance de l’invisible ? » S.J., 2007 « De la scolastique à la stochastique… Il y a un parcours d’apprentissage technique de la danse à suivre dans le respect des lois du corps et de sa transformation. J’observe comment en plus de 35 ans de discipline technique et formelle, mon corps s’est ouvert à des formes qui lui étaient inconnues. Inconnues dans le sens où mon corps crée aujourd’hui des mouvements librement qui ne lui ont pas été transmis formellement. Je découvre les infinies capacités qui vivent dans cet instrument que j’ai appris à maîtriser. J’observe que plus la technique de départ et de conditionnement est forte et pousse le corps au delà de ses limites, plus l’ouverture à d’autres formes esthétiques et à d’autres danses est grande. De la danse classique, j’ai appris à maîtriser la forme et à l’appliquer au corps, à observer les capacités à exécuter et à reproduire une image esthétique qui faisait naître en moi une émotion, une relation à l’être et à l’invisible. Parcours : j’ai vingt ans mon jeune corps dansant imprime la forme, mon jeune corps dansant vieillissant apprend à considérer la mécanique de la forme, j’ai trente ans. J’associe à la technique classique, les techniques contemporaines d’improvisations. Je passe du muscle dur et tendu au muscle mou et détendu, je passe de l’image extérieure à l’image intérieure. J’observe le placement de mes os, de mon squelette et de la capacité du corps à passer d’un extrême à un autre. La rencontre du corps formé et conditionné avec le mouvement libre ouvre le champ de l’exploration et de la recherche esthétique vers la création d’un langage propre à l’identité de la matière qui le compose. Je m’approche d’une méthode de décomposition du mouvement et de son origine. Il y a un va et vient constant entre ce que mon corps connaît et reproduit et les informations par lesquelles il est traversé, entre ce qui vit à l’intérieur et à l’extérieur, entre le connu et l’inconnu. Un processus duquel émerge le corps noyau de transmission, d’une écriture, de mémoires et de connaissances. C’est un processus complexe fragile. J’aime parler de la danse comme d’un prétexte ludique pour accéder aux capacités du corps à créer et à transformer, à habiter toutes les danses, tous les arts, de passer de l’un à l’autre dans l’esprit de l’universalité de l’art infini du mouvement. J’aime à penser la danse comme un langage silencieux, et dont j’apprends à lire et transcrire la mémoire. » S.J., 2009
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La Peau des Mots Etudes organiques de la matière et de l’écriture Kimono, papier, cordes, livre décomposé (Taslima Nasreen, Femmes), pierres, écorces, sparadrap, dentelles, bamboo, ruban de chausson de pointes, 2007-2010 Dessin, crayon sur papier
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Que fait l’École Sauvage ? Ouvrir des espaces de respirations et d’expressions sous forme d’installations tactiles, visuelles et sonores à tous ceux qui souhaitent vivre l’art dans un processus et un engagement social durable dans le respect de l’humain et de son environnement. Initier aux techniques de communications non-verbales (ateliers de pratiques musicales, chorégraphiques et plastiques) et créer des départements de recherches et de réflexions autour des pratiques artistiques en milieu urbain. Soutenir la démarche des jeunes artistes et accompagner leur engagement. Créer de nouveaux rituels et organiser des rencontres pluridisciplinaires intercontinentales. Permettre l’intégration et valoriser le rôle des enfants et adultes handicapés, et, des personnes âgées en organisant des résidences dans les centres et les maisons de retraite. Identifier avec les artistes, les acteurs sociaux, de santé, et d’accompagnement les besoins de chaque structure en définissant les caractères inhérents au travail créatif professionnel et leurs correspondances avec les réalités de terrain. Le travail de peinture, de dessin ou d’écriture, par exemple, sont des pratiques silencieuses et intimes dans la lenteur qui naturellement converge vers l’univers des personnes âgées…
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La Peau des Mots Études organiques de la matière et de l’écriture A gauche, livre décomposé cousu (Taslima Nasreen, Femmes), bonzaï, chapelets A droite, boîte de conserve déterrée dans un potager de Spoletto en Italie, 2011 Dessins, crayon sur papier
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Harmonium indien, acquisition Musée Tactile, 1999 Dessin d’après photo, crayon sur papier
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Le Musée Tactile Fond éducatif et pédagogique de 250 instruments du monde Exposition et mise à disposition temporaires Concerts Ateliers ouverts indistinctement aux enfants et adultes, valides et handicapés, aux musiciens et aux luthiers, aux étudiants, éducateurs et enseignants. Découverte de l’origine des sons et des musiques ethniques et savantes. Étude ludique et comparative des pratiques instrumentales et vocales selon les critères de transmission écrite et orale, classique et traditionnelle. Observations des passerelles et similitudes musicales, croisements et polyphonies. La pratique collective du jeu et la mise en fréquence des différents niveaux de compétence donnent la chance unique d’un dialogue sans frontière autour d’une création commune et contemporaine.
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Orchestre Sauvage à la Médiathèque Hélène Berr, Paris, 2013 Dessin d’après photo, craie sur papier
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Manifeste « De l’éducation musicale fondamentale et de la formation intrinsèque... Les lois de la perception musicale, tout autant que l’expression même de la musique, se jouent des règles imposées par le marché et l’économie de l’art qui y sont greffées historiquement. Depuis l’époque de Pythagore et ses découvertes autour du sonomètre-monocorde, la physique fondamentale du son et sa physiologie cognitive n’ont subi aucun changement radical, pas plus que la pesanteur ou l’alternance des saisons. Les objectifs de l’individu dans une collectivité ont évalué depuis, sans doute, aussi bien que le climat sur la planète Terre, mais les motivations humaines demeurent inchangées et les oiseaux continuent à migrer et à chanter, à l’aube et au crépuscule. L’approche organologique des groupes instrumentaux suscite une créativité individuelle, par sa pratique. Elle démythifie partiellement l’exclusivité, attribuée à l’étude de la musique classique instrumentale et à son exercice communautaire. C’est cela que l’on nomme Orchestre Sauvage, la méthode négentropique, qui part d’un certain désordre, le chaos sonore immanent, pour parvenir à une articulation expressive et transcendante. Les possibilités sont pratiquement infinies, la découverte libre de l’objet-instrument, de prime abord non coercitive, de par sa répétition et le retour sur le même instrument ou sa comparaison avec des autres, affine une certaine conscience personnelle du geste musical et de sa portée libératrice. Cette perspective est d’autant plus vraie lorsqu’il s’agit des corps sujets au handicap. La syntaxe musicale évolue autour du processus de la transformation des données itératives. Le raccourcissement de corde vibrante, les variations de la pression d’une colonne d’air, abordés empiriquement, reconstituent le puzzle du tableau de la représentation de l’Univers et retracent les chemins catégoriels à tous les niveaux, des connections neuronales pour les infirmités moteur cérébrales aux organisations complexes des œuvres d’art, répondant ainsi aux critères naturels de la construction temporelle. Cette dernière s’enracine dans le paradoxe de la réversibilité du temps, car la forme musicale, qu’elle soit abordée à travers une démarche savante ou bien spontanée et sauvage, est involutive. C’est dire que les symétries et asymétries formelles des séquences vibratoires logiques retournent à leur début, en déjouant la fatalité du temps linéaire, tels les modes non rétrogradables d’Olivier Messiaen.
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Découverte tactile du clavier, Châtillon, 2013 Dessin d’après photo, craie sur papier
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Tout cela est possible par un usage de l’instrument de musique. Les débuts actifs de l’École Sauvage ont été marqués par l’acquisition des objets sonores primitifs, familiers et détournés, les instruments de musique ad hoc, en provenance de quatre continents, avec un penchant vers la lutherie ethnique. Le développement de ces pratiques et la diversification du public touché ont appelé à la progression vers les instruments de facture savante, violons, altos et violoncelles anciens ou créés par les luthiers professionnels contemporains, tels Dimitri Badiarov à La Haye et Vladimiro Cubanzi à Crémone. La normalisation de l’usage des violons et des archets d’excellence fait épanouir « le calcul occulte de l’âme en joie », expression de Leibnitz, qui caractérisait ainsi la musique. La rencontre factuelle de la « haute mathématique audible », l’usage de l’archet, outil de contrainte d’une corde vibrante, bâtit un pont sur l’universel et l’infini, en dépit de la matérialité et l’intéressement de l’ordre synchronique des motivations humaines et de carrière. L’École Sauvage procède par captation des séquences musicales pratiquées, leur écoute immédiate (feedback), leur archivage et systématisation. Dix ans de pratique dans le Centre de réhabilitations des enfants IMC à Odessa en Ukraine ont démontré le bien-fondé de la présence des créateurs au milieu d’enfants et d’adultes limités physiquement. Cette cohabitation libère l’artiste du conditionnement aux résultats et les enfants de la nécessité insoluble de s’aligner sur un modèle de normalité, imposé par la société moderne et ses règles, qu’ils n’ont pas choisi, en définitive. L’espace non verbale d’échange des gestes qui provoquent des sons, la symphonie des petites natures dans une lenteur tranquille, le dépassement des contraintes musculaires et vestibulaires, instaurent une complicité directe et mettent en exergue l’égalité des chances. Cette méthode appliquée à tout être humain, jeune, vieux, valide ou handicapé, fait renaître dans tous les coeurs ce lien nécessaire pour cultiver l’espoir de guérison dont nous avons tous besoin, la primauté diachronique du bien, de la beauté et de la sagesse. » K.T., 2014
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Pokaz Concerts mensuels de musiques de chambre : une autre lecture du répertoire (Bach, Beethoven, Borodine, Brahms, Chalayev, Chostokovitch, Grieg, Haendel, Janacek, Moussorgsky, Mozart, Prokoviev, Ravel, Varlamov…) et constructions mélodiques libres Eglise orthodoxe de la Présentation de la Vierge au temple, Paris, 2012 Peinture in situ, aquarelle et encre sur carnet
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Sanasel, sistre rituel d’Ethiopie, argent, acquisition Musée Tactile, 1995 Dessin d’après photo, crayon sur papier
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Un chantier esthétique et philosophique Les Rois, poème dramatique de l’écrivain franco-argentin Julio Cortazar écrit en 1947, traduit en 1960 par Laure Bataillon et édité par Hubert Nyssen en 1982 L’École Sauvage propose l’édition d’une nouvelle version française et l’ouverture d’un laboratoire de recherches et de création sur les pratiques des arts scéniques dans l’espace théâtral « Si Les Rois me paraissent encore très proches, c’est parce que, malgré les différences évidentes avec mon écriture et mes préoccupations ultérieures, son sujet essentiel c’est déjà le mobile de presque tout ce que j’ai écrit par la suite : le sentiment de la liberté créatrice, ou si l’on veut, de la liberté tout court. A cette époque-là, je n’ai pas vu ce qu’il y avait au revers de mon texte car l’esthétique me préoccupait alors beaucoup plus que l’éthique ou l’historique ; pour moi, il s’agissait simplement de donner une version différente du mythe du Minotaure (…) Tout comme alors, je continue à croire que le Minotaure - c’est-à-dire le poète, la créature double, capable d’appréhender une réalité différente et plus riche que la réalité habituelle — n’a pas cessé d’être ce « monstre » que les tyrans et leurs partisans de tous temps craignent et détestent et veulent anéantir afin que sa parole n’arrive pas aux oreilles du peuple et ne fasse pas tomber les murailles qui les enferment dans leurs filets de lois et de traditions pétrifiantes. » Julio Cortazar, note de l’auteur, Les Rois, Actes Sud, 1982
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Danses en milieu urbain, 100 façons… (Phone’s Cabines), Istanbul, 2004 Dessin d’après photos, carte à gratter
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Les Oeuvres et Productions Sauvages (1995-2013) Danses en milieu urbain
Solos : Je Danse donc je Suis, École militaire, LaChapelle, DanzaCelular, Profanes et Theotokion Duo : What’s my body needs Groupes : Opération Brut 100 façons… (Phone’s Cabines) Petites Natures La Azulita La Silla Goog Morning Odessa C’est comme ça la vie… (pour par et avec les femmes du Val Fourré) Danse avec les Anges (pour par et avec les enfants et adultes handicapés)
Lutherie Sauvage
La Voiture Cloches Croix-basse, Snag, Faust-fagotte etc. Music den hali, avec les enfants d’Assos
Opéras urbains
Les Tours Sonnantes Enfance de l’Art
CD et enregistrements
Autoportraits N.Paganini, sonates pour mandoline (violon) et guitare Oiseaux Parleurs Trois chants du Starietz / Polychronion Walter & Closette Archives H.Volohonsky, GORI, Hörspiel Chante avec les Anges (pour par et avec les enfants handicapés) N.Zabolotzky, Lou dément, Hörspiel
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Retrouvailles des amis de jeunesse Yuri Fidelgolts et Yuri Titov, Paris, 2012 Croquis, stylo sur carnet en papier craft
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Les Concerts Sauvages
Bombe Recto, Bombe Verso (K.Essl) Musique savante du Daghestan (S.Chalayev) PACTBOP_2 (V.Tarasov) Musique savante des minorités ukrainiennes (100 ans de Yakov Kaploun) & Requiem Aeternam Musique et Calligraphie, Musée Tactile (B.Panahi) Musique et art brut, Hommage à Yuri Titov (S.Allen) Art-vérité, photographie Sanki et musique (H.Y.Chiang) Baroque alternatif, J.S.Bach et A.Vivaldi (choeur et orchestre XOPEX) Mores dans les constructions ouvertes, musique contemporaine (solo) Harshad, trio (V.Tarasov/G.Avetisov)
Les Films et les vidéos
CCCCC 555 Yuri Titov (16 mm) Scarabée difforme (16 mm) La Habana LaChapelle La Chaise Good Morning Odessa Lumières du soir Qui a tué Mister R ? (vidéo/16mm, pour, par et avec les enfants du Val Fourré) La Manche (pour, par et avec les enfants du Val Fourré)
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Harpe antropomorphe du Gabon, 8 cordes, peau, boyau, bois, première acquisition du Musée Tactile, 1994 Dessin d’après photo, crayon sur papier
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Les villes Sauvages Ankara Assos Berlin Caracas Crémone Corato Genève Haifa Izmit Istanbul Jérusalem Kiev Klosterneuburg La Azulita La Habana Lausanne Lyon Mantes-la-Jolie Matanzas, Odessa Paris Roma Spoleto Tel Aviv Trani …
Les lieux et Institutions qui ont accueilli l’Art Sauvage ACER-MJO, Agriturismo Eliantemo, L’Atelier Kouzu, Las Carolinas/Sede Cia Retazos (La Habana), Château du Rivau, Collectif 12, ÇATI Contemporary Dance (Istanbul), L’Écloserie, ENSATT, Essl Museum, Haifa University, INJA (Institut National des Jeunes Aveugles), International Theatre Academy of the Adriatic , Instituto Universitario de Danza (Caracas), Dom Angela/Centre de réhabilitation des enfants IMC (Odessa), Maison des Associations Paris 7e, Maison de la Fontaine-sous-Jouy, Musée littéraire d’Odessa, Parc zoologique de Cheptainville (Île aux oiseaux), Péniche Opéra, Radio France, Salle Cortot (École Normale de Musique), Théâtre de l’Atalante, Teatro Sauto (Matanzas), Yildiz University (Istanbul)…
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Les Artistes qui ont travaillé pour l’Art Sauvage Tatiana Abeilhé, Oslem Alkis, Susan Allen, Dimitri Artemenko, Fabienne Augié, Georgy Avetissov, Karl Baraquin, Yvonne Bello, Céline Bonnarde, Bernard Bontoux, Nabil Boutros, Jean-Christophe Brizard, Jean-François Chiama, Hsiao-Yi Chiang, Jean-Pierre Collot, Frédéric Cornet, Dilek Dervisoglu, Natacha Dijour, Nicolas Dronnikov, Valéry Drougovskoy, Paul-Alexandre Dubois, Oleg Elovoy †, François Essindi, Norbert Estèbe, Yuri Fidelgolts, Laïs Foulc, Delphine Gauthier-Guiche, Jay Gottlieb, Baptiste Hersoc, Eric Himy, Kaoli Isshiki, Genji Ito †, Nadia Ivkoff, Alexeï Khvostenko †, Natacha Kantor, Maria Kondrashkova, Emre Koyuncuoglu, Kouzma Ignatenko, Olivier Lefebvre, Taili Leon, Dominique Levacque, John Linvengood †, Claudine Margely, Claude Massoz, Su Gunes Mihladiz, Çagla Ormanlar, Anton Nikkila, Liliam Padrom, Sophie Nercessian, Bahman Panahi, Madeleine Paul, Carlos Penso, Sophia Rodriguez, Chantal Rousseau, Lydie Pravikoff, Monica Samassa, Nadia Shihab, Yoko Takeuchi, Vladimir Tarasov, Tombo, Marc Trembovelsky, Omer Uysal, Pierre Vaello, Henri Volohonsky, Philippos Vazakas, Valentin Vorobiov, Paul Wehage, Stefan Ludmila Wieszner, Olivier Willemin, Alexis Zoubkov…
Les Amis et Bienfaiteurs Sauvages Katya Adyseva, Dmitri Badiarov, Alain Alexis Barsacq, Daniele et Marie-Claire Bevar, Emmanuelle Biraud et Gilles Blum, Olivier et Doan Biraud, Vincent Biraud, Isabel Bustos, Brigitte et Alain Chantrel, Eugenio Chavez, André Chestopaloff, Milij Chwoles, Nazareno Coscia, Noemi Crosas, Asiye Cengiz, Vladimiro Cubanzi, Jean-Claude Desruelles, Jean-Jacques Eclancher, Claude Friand, Natacha Fried, Florence Gerbal-Mieze, Sylvie Gottraux-Putov, Kalaguseyn Guseynov, Jens Hauser, Natacha Issaieva, Huseyin Katircioglu †, Enver Koltuk, Vladimir Kotliarov « Tolsty » †, Eric et Patricia Laigneau, Hervé Langzam, Oleg Lavroff, François et Marielle Briand de Laubrière, Nathalie Lefevre, Boris Litvak, Eve Livengood, Laurencine Lot, Ollivier Morane, Alexandre Pogoretzky †, Oscar Rabine, Alexandre Rominskyj, Nina Rausch de Traubenberg †, Escarlata Sanchez, Pandit Vishwanath Shastri, Ivan Sollogoub, Christine Tible-Grégoire, Anatoli Vassiliev, Jean Verdun, Vyatcheslav Volovyk, Jean Wartelle, Zina Yourovskaya… L’École Sauvage possède à ce jour une bibliothèque de plus de 300 ouvrages (musiques et danses, arts et beaux arts, philosophie, théologie…), une discothèque de CD et vinyles de musiques classiques, contemporaines et du monde qu’elle souhaite mettre à la disposition de tous, ainsi qu’une collection privée d’oeuvres d’art.
Portrait de ma grand-mère, crayon sur papier, Chézy sur Marne, 2006
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« Le propre de la pensée sauvage est d’être intemporelle; elle veut saisir le monde, à la fois comme totalité synchronique et diachronique, et la connaissance qu’elle en prend ressemble à celle qu’offrent, d’une chambre, des miroirs fixés à des murs opposés et qui se reflètent l’un l’autre (ainsi que les objets placés dans l’espace qui les sépare), mais sans être rigoureusement parallèles. » Claude Lévi-Strauss, La Pensée sauvage, 1962
Illustration, Baptiste Hersoc, carte à gratter, 2014
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Note Le dessin comme outil de communication visuelle a été choisi délibérément pour cette édition. Depuis sa fondation, l’École Sauvage a été contemporaine du processus de l’évolution numérique. Une démultiplication des supports de nos archives audiovisuels, captations magnétiques et argentiques, écrits manuels en plusieurs langues, captures sur bandes, impressions et tirages de diverses qualités… nous a amené à inviter l’artiste Baptiste Hersoc à se prêter au jeu unificateur de la transposition iconographique par le dessin. Loin d’être exhaustif, l’ensemble guidé par une seule et unique main créatrice saura, nous l’espérons, mettre en lumière nos activités passées, présentes et à venir et servira de témoignage de notre désir de partage et de transmission. Chézy sur Marne, le 4 avril 2014 S.J. & K.T.
Imprimerie Launay 45, rue Linné 75005 Paris www.imprimerie-launay.fr/ Fait à Paris En Cinquante Exemplaires Numérotés Lundi 14 Avril 2014 ex.
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