WeeeBZINE n°5 Filiere DEEE

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Février 2012 - N° 5

WeeeBZINE 2011 a tenu ses promesses

Sommaire

La lettre d’information de la communauté DEEE

72.000 tonnes, c’est le volume de D3E collecté en 2011 par Ecologic et c’est 6.000 de plus que l’année précédente. Un motif de satisfaction, donc, qui s’explique en grande partie par les efforts des acteurs de la distribution pour collecter les insaisissables PAM (petits appareils ménagers). Les autres catégories de déchet contribuent également à cette hausse ; les écrans notamment, dont le taux de retour en unités n’est pas loin d’atteindre les 50% en 2011 et qui représentent à présent 30% des volumes collectés par Ecologic. Seul le gros électroménager hors froid a vu ses volumes diminuer l’année dernière, victime du pillage et des circuits parallèles dont l’élimination constituera un des grands chantiers de 2012. 2012 dont l’objectif prioritaire sera évidemment d’augmenter les volumes collectés, en concentrant l’effort sur les déchets les plus difficiles à récupérer - les PAM - dans les zones les plus difficiles d’accès ou les grandes agglomérations. Dans ces milieux dits « denses », la collecte souffre de l’absence de déchèterie, de la difficulté d’usage de la voiture (moyen précieux pour transporter les D3E usagés) et de l’encombrement des centres-villes. A cet égard, Ecologic teste déjà des dispositifs nouveaux comme les points de collecte dans les ensembles d’immeubles, l’installation de bornes dans les rues ou même les déchèteries mobiles. Autant d’idées qui illustrent parfaitement la philosophie qui va continuer à faire la particularité d’Ecologic en 2012 : « solliciter les efforts des usagers oui, mais uniquement si des solutions efficaces et innovantes sont mises à leur disposition par les éco-organismes »

Quoi de neuf ? page 2 Tri et recyclage, à quoi servent nos efforts ? Les bons gestes pour une nouvelle année ! Ecologic, jury pour Solidarités Numériques

Perspectives page 5 L’Europe veut accélérer le développement de la filière D3E Comment lutter contre le pillage des déchèteries ?

De vous à nous page 7 Le défi D3E en Guadeloupe Conibi et Ecologic lancent leur box ! Le weeeForum donne naissance au label européen WeeeLabex

Directeur de la publication : René-Louis Perrier - Rédaction : Marcel Green - Maquette et mise en page : Ecologic Crédit photos : EcoLogic, Captimage - B. Riniotis - Contact : 41 bd. Vauban, 78280 Guyancourt - Téléphone : 33(1) 30 57 79 09 - Email : contact@ecologic-france.com


Quoi de neuf ? Tri et recyclage, à quoi servent nos efforts ? Tablettes, téléphones, ordinateurs, consoles de jeu, lecteurs MP3, électroménager... les produits d’équipements électriques et électroniques sont de plus en plus nombreux, de plus en plus courants, et par voie de conséquence, les déchets qui en résultent aussi.

De 489 millions d’exemplaires de ces produits d’équipements mis sur le marché en 2006, nous sommes passés à 641 millions en 2010, pour un tonnage total de 1,61 millions de tonnes.

Chiffres clés : •

489 millions d’équipements mis sur le marché en 2006,

641 millions d’équipements mis sur le marché en 2010,

1,61 millions de tonnage total.

976 déchèteries Ecologic sur le territoire,

1503 points de collecte Ecologic distributeurs

72 000 tonnes de DEEE en 2011 par Ecologic.

976 déchèteries Ecologic maillent le territoire, les consommateurs peuvent rapporter leurs DEEE dans 1503 points de collecte distributeurs : ce réseau de récupération a permis à Ecologic de collecter près de 67 000 tonnes de DEEE en 2010. Le destin de ces déchets sera soit la réutilisation, la dépollution, le recyclage ou la valorisation. Certains d’entre eux contiennent des produits dangereux pour l’environnement, et les confier à un éco-organisme certifié pour leur dépollution, c’est donner un coup de pouce à la nature. Quant aux matières premières contenues dans tous ces appareils, leur

récupération et leur recyclage est devenu quasiment indispensable : d’un côté les ressources naturelles de ces matériaux (comme le cuivre par exemple) tendent à s’épuiser, et de l’autre côté, par effet mécanique, les prix sur le marché augmentent. La réutilisation de ces métaux «précieux» permet de limiter les extractions dans les mines, mais contribuent aussi à maintenir le prix des produits qu’ils composent à des niveaux abordables. Prendre la peine de trier ses déchets électroniques et les confier à Ecologic, c’est aussi assurer du travail à des opérateurs de l’économie sociale et solidaire : en 2010, ceux-ci ont en effet collecté 30% du tonnage dont l’éco-organisme a la charge, et en ont traité eux-mêmes 25%.

Un choix de filière solidaire qui facilite aussi bien l’insertion que la qualification professionnelle dans des structures locales. C’est à tout cela que servent nos efforts, les vôtres... et l’éco-contribution que vous payez à chaque achat d’appareil électrique ou électronique.

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Quoi de neuf ? Les bons gestes pour une nouvelle année !

Ecologic, jury pour Solidarités Numériques

417 000. C’est, en tonnes, la masse de déchets d’équipements électriques et électroniques collectés en 2010 par les éco-organismes agréés par l’Etat, dont 67 000 tonnes pour Ecologic. Si 2011 aura à n’en pas douter, été aussi une belle année de collecte, il ne faut pas pour autant se satisfaire de la situation et relâcher ses efforts aux premières lueurs de 2012. Sur la liste de vos bonnes résolutions, assurez-vous que « trier mes DEEE » figure en bonne position. Parce que si vous faites partie des 650 000 petits veinards qui ont eu un nouveau téléviseur à LED à Noël, alors il va bien falloir vous débarrasser de l’ancien.

Le 17 novembre dernier, Ecologic signait avec la DUI (Délégations aux Usages internet) une convention de coopération dans le cadre du programme national ORDI 2.0 qui vise au reconditionnement de matériel informatique par des acteurs de l’économie sociale et solidaire.

Pour cela, voici un petit rappel des bons gestes à adopter, au nombre de trois :

Si vous croyez dur comme fer au tissu local, au besoin d’activités sociales près de chez vous, alors des associations d’aide à la réinsertion favorisant l’emploi de personnes handicapées ou en difficultés sociales, et habilitées à collecter les DEEE se trouvent peut-être en bas de chez vous. Il y a l’option « Rapporter mon ancien équipement au magasin dans lequel j’achète le nouveau ». Pas de doute possible, les enseignes qui vendent des équipements électriques et électroniques sont obligés de vous les reprendre en échange de l’achat d’un appareil neuf. Enfin, si vous êtes un habitué des déchèteries, des centaines d’entre elles, partout en France, sont à même de recevoir vos DEEE. Là encore, il suffit de vous renseigner en amont pour éviter de devoir repartir avec le lave-linge dans coffre...

Bien sûr, pour vous aider dans toutes vos démarches, nous vous conseillons fortement un détour par le site d’Ecologic où, pour chaque type de déchet, les points de collecte près de chez vous sont indiqués, selon la structure que vous souhaitez favoriser.

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Marqué du label ORDI 2.0, ce matériel est ensuite mis a disposition de personnes dont l’accès aux technologies de l’information est réduit. C’est dans le prolongement de ce partenariat et en accord avec l’agrément d’Ecologic qui l’engage à favoriser l’ESS que l’éco-organisme a accepté de faire partie du jury d’un appel à projets lancé par l’association Solidarité Numérique sur le thème :

Intégration professionnelle et maintien dans l’emploi de personnes en situation de handicap par le numérique. Lancé en collaboration avec ERDF, Mondial assistance et Plan Créatif, l’appel s’est clôt le 22 décembre dernier et a vu la participation de 29 structures de tous types (associations, collectivités locales, auto-entrepreneurs, entreprises, etc.) sur des sujets aussi variés que la sensibilisation, la formation ou la recherche… Chez Ecologic, c’est Romuald Ribault qui participera le 31 janvier à la réunion du comité d’évaluation pour choisir les projets qui bénéficieront d’un appui financier.

Attention : vous n’aurez bientôt plus d’excuses pour ne pas trier vos DEEE…

Il nous confie qu’Ecologic est très fier de prendre part à cet appel à projets et rappelle au passage que 25% des opérations de traitement d’Ecologic sont effectuées par des prestataires issus de l’ESS.

http://www.ecologic-france.com/entreprise-recyclage/ deee-menagers-professionnels/horaires-decheterie-unpoint-de-collecte.html

Un chiffre qui donne tout son sens à ce nouveau partenariat…

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Perspectives L’Europe veut accélérer le développement de la filière D3E Les mentalités sur la collecte et le recyclage des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques semblent évoluer. Mais pour y arriver, il faut bien souvent que le législateur les y incite. C’est exactement ce qu’a fait le parlement Européen en votant une révision de la directive relative aux DEEE, qui présente désormais des objectifs revus à la hausse. Si 18% du tonnage d’équipements ménagers mis sur le marché finissent aujourd’hui dans la filière de collecte, ce volume devra passer à 45% en 2016, puis à 65% en 2019. 3,5 fois plus, rien que ça. Parallèlement, le recyclage et la valorisation qui concernaient de 50 à 80% des équipements récoltés (un distinguo fait selon leur nature), devront augmenter de 5%.

rés à reprendre les D3E des consommateurs, sans que ceux-ci ne soient obligés de leur acheter quoique ce soit. Aujourd’hui, la pratique en cours peut se résumer à « On reprend votre appareil usagé si vous le remplacez chez nous ». Les temps changent... Enfin, le législateur communautaire s’est penché sur la réutilisation des D3E :

Ces mesures ne seront pas très visibles pour le consommateur lambda, mais le Parlement Européen a aussi pensé à lui, en mettant en place le dispositif « Un pour zéro » qui oblige les surfaces de vente d’appareils électriques et électroniques dépassant les 400 mètres car-

Beaucoup trop sans doute. Ainsi, dans un délai de quatre ans, des objectifs de réutilisation seront fixés au niveau européen pour en finir avec ce gaspillage. En attendant, l’accès aux points de collectes devra être facilité pour les acteurs de la réutilisation. Pendant ce temps, dans l’hexagone, on collecte 6,4 kg de déchets électroniques par an et par habitant, et on ambitionne de faire passer ce chiffre à 10 kg d’ici à 2016. L’Union Européenne et la France seraient-elles de discrets moteurs de l’écologie ? Ça en a tout l’air.

Combien de téléphones portables, de télévisions, sont remplacés avant même d’être arrivées en fin de vie ?

Focus

Comment lutter contre le pillage des déchèteries ? Dans le processus de récolte des DEEE, plusieurs paramètres permettent d’expliquer les différences de tonnage observées selon les régions : les habitudes locales, les efforts de communication ciblés, mais aussi… la fréquence des pillages. Car des déchèteries pleines d’objets électroniques et métalliques, forcément, ça attise les convoitises. Le cuivre par exemple, l’un des métaux les plus convoités, se revend sur le marché officiel à 6 € le kilo. Et bien sûr, quand ce prix augmente, la fréquence des vols lui embraye le pas. Selon Thomas Deshoulières, Responsable des Opérations Régionales Sud Est d’Ecologic, il faut distinguer deux types de vol :

Le vol entier : le vol dans une déchèterie de lave-linges à peine jetés en est le meilleur exemple. Ces appareils contiennent beaucoup, beaucoup de métal. Le vandalisme, le pillage : les déviateurs des téléviseurs, par exemple, ces bobines de cuivre des anciens tubes cathodiques, sont récupérées par les malfrats qui ont pris la peine, auparavant, de fracasser l’appareil pour en voler le cuivre.

Parmi les conséquences de ces larcins : d’inquiétants manques à gagner pour la filière, des blessures récurrentes pour les agents qui travaillent sur les sites de collecte et qui manipulent le verre brisé, et de sérieux problèmes environnementaux puisque des gaz

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dangereux peuvent être libérés dans l’atmosphère par mégarde. Alors quelles sont les solutions ? M. Deshoulières cite quelques exemples, comme celui de ces déchèteries qui ont opté pour des conteneurs maritimes, dans lesquels sont enfermés les DEEE. Le résultat de cette simple opération est saisissant puisqu’elle permet de faire baisser le taux de vols de quelques 30%. Bien sûr, la traditionnelle vidéo-surveillance aide aussi à sécuriser les lieux. Enfin, le marquage des déchets à la peinture semble également pouvoir produire des résultats. Dans ce cas, les revendeurs de métaux du coin sont informés de la nature des déchets marqués, et si ceux-ci sont retrouvés chez eux lors d’un contrôle, ils peuvent être poursuivis pour recel. Des mesures sophistiqués mais dont la nécessité ne fait aucun doute pour Thomas Deshoulières : « Limiter le pillage, c’est augmenter le taux de recyclage, protéger l’environnement, et améliorer les conditions de travail des employés sur site ». Ca vaut le coup de se battre, non ?

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De vous à nous Brève

Le défi des D3E aux Antilles On fait bien souvent l’erreur, quand on évoque «la France», d’oublier ses départements et territoires d’Outre-Mer. Ils sont pourtant partie intégrante du territoire et sont soumis, eux aussi, à des normes de recyclage des déchets électroniques (les D3E). Ainsi, depuis 2007, c’est la société Ecodec qui est associée à Ecologic pour la collecte de ceux-ci, en Guadeloupe. Avec un investissement sur place de 6 millions d’euros, la construction d’un nouveau bâtiment de 20 000 mètres carrés pour mener à bien ses opérations et une équipe de 30 personnes sur place chargées de la récupération et du traitement des DEEE, la filière du recyclage électronique se porte de mieux en mieux.

traitement des D3E, et ceux-ci finissent soit dans des décharges locales, soit dans des containers acheminés vers la métropole pour être recyclés ou valorisés.

Et heureusement, puisqu’aux Antilles, plus qu’ailleurs en France, ce type de détritus a tendance à s’accumuler rapidement, la faute au climat tropical qui accélère l’usure des appareils. Selon Ludovic Fiers, Directeur Général d’Ecodec, 3300 tonnes de D3E sont ainsi récoltées chaque année en Guadeloupe, un volume appelé à augmenter avec un réseau local de déchèteries qui s’étoffe petit à petit, multipliant ainsi le nombre de points de collecte.

Une problématique économique (ces envois coûtent plus chers qu’un traitement sur place) et écologique (le bilan carbone du transport de ces déchets est peu reluisant) qu’il faudra résoudre tôt ou tard. Ecodec et Ecologic se voient ainsi proposer un beau défi pour l’avenir, celui de récolter les 900 tonnes de déchets électroniques produites annuellement par la Martinique, ainsi que les 300 tonnes produites en Guyane. Un volume largement supportable pour Ecodec, qui est capable de traiter annuellement jusqu’à 10000 tonnes de déchets.

Sur ce point, la Guadeloupe a d’ailleurs une longueur d’avance sur ses camarades antillaises. En effet, la Martinique et la Guyane ne disposent pas d’infrastructures de

Le recyclage des DEEE et la lutte contre la pollution des décharges sauvages sont donc un enjeu pour la France, DOM-TOM inclus.

Brève

Conibi et Ecologic lancent leur box ! Conibi, c’est un acronyme qui désigne le Consortium Industriel Bureautique Informatique, un regroupement des acteurs majeurs du secteur avec lequel Ecologic vient de signer un partenariat et qui favorise auprès des entreprises la récupération des consommables usagés. Parmi ces déchets de bureau, la traditionnelle cartouche d’imprimante figure en bonne position avec 81 millions de pièces utilisées en France chaque année. Mais elle n’est pas seule ! On trouve à ses côtés les documents imprimés, les piles, batteries et autres accumulateurs ainsi que les fameux déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) dont Ecologic s’est fait une spécialité. Pour assurer leur collecte, Ecologic installe des collecteurs au sein des entreprises mais cet équipement n’est viable qu’à partir d’un certain volume de déchets généré. Certaines petites structures n’atteignant pas ce seuil ne pouvaient donc pas, jusqu’à présent, bénéficier de la collecte. C’est là que le partenariat avec Conibi prend tout son sens, puisque l’organisme organise déjà une collecte

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auprès de ces TPE. Les deux spécialistes de la collecte et de la gestion des déchets se sont donc accordés, et proposent désormais l’econibox, petit collecteur de D3E dont les premiers exemplaires ont été installés depuis maintenant trois mois. Conibi se charge d’en récupérer le contenu et de l’acheminer en centre de regroupement où Ecologic prend le relais pour le porter en centre de traitement. Les entreprises partenaires n’ont plus affaire qu’à un seul interlocuteur, qui leur garantit les meilleures conditions de traitement. Pour mémoire, Conibi a réussi en 2010 à produire à partir des consommables usagés récupérés 200 tonnes d’acier, 52 tonnes d’aluminium, et 335 MWh d’électricité. Bref, le partenariat Conibi – Ecologic, tout le monde y gagne.

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De vous à nous Le weeeForum donne naissance au label européen WeeeLabex Le recyclage des déchets électroniques, ce n’est pas qu’une affaire française. L’Europe a elle aussi un rôle à jouer et notre pays peut en être le moteur, car la France est aujourd’hui prise en exemple pour la qualité de sa filière de traitement et pour le contrôle qu’elle y apporte. Mais si nous travaillons bien dans notre coin, comment s’assurer que les autres pays européens traitent tous les D3E de la même manière ? Tout simplement en uniformisant nos modes de fonctionnement.

C’est le rôle de l’association WeeeForum, qui regroupe quelques 39 éco-organismes (dont Ecologic) venus de tous les pays de l’UE, excepté la Bulgarie qui n’a pas encore eu le temps de transposer le droit européen en matière de traitement des D3E dans son droit national. En revanche, des pays comme la Suisse et la Norvège qui se refusent toujours à entrer dans l’union, comptent des membres dans l’association, signe que la prise de conscience des problèmes posés par les déchets électroniques est universelle. D’ailleurs, en fait d’association, il s’agit plutôt d’une table ronde, où les intervenants se rencontrent et échangent leurs bonnes pratiques, avec pour objectif final d’établir un standard européen d’audit des prestataires du traitement des DEEE, qui donnera aux membres du WeeeForum une base de comparaison commune. Promu par l’association et financé pour moitié par l’Union Européenne, ce standard sera entériné à la fin de l’année 2012 et portera le nom de WeeeLabex (pour « WEEE LABel of EXcellence »). Romain Letenneur, chef de projet aux affaires européennes chez Ecologic, détaille l’implication de l’éco-organisme: « Ecologic est activement impliqué dans la définition du standard, dans la formation des d’auditeurs européens, et bien sûr de ses propres auditeurs. Ces équipes fraîchement préparées seront d’ailleurs lancées en France dès 2013. C’est une bonne nouvelle, mais l’excellente nouvelle, c’est que d’autres équipes similaires prendront la route, pour faire respecter des critères de qualité identiques, partout en Europe. »

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