CARNET DE DÉTENTE
Ce carnet de vacances est réalisé par les membres du Groupe de Travail “Syndicats et luttes ouvrières” d’écolo j : Adrien T’Kint, Chloé Berthélémy, Florence Hautekeer et Mathilde Soumoy. Les membres remercient Sahra Vanhosmael, détachée pédagogique chez écolo j, pour la coordination du groupe, ses conseils, son soutien et son enthousiasme dans ce projet. Le s m e m b re s re m e rc i e n t P a u l Vanderstraeten pour son travail d’illustration et Magali Lequeux, graphiste chez écolo j, pour la mise en page et la création graphique. Les membres remercient également les Jeunes FGTB pour la relecture de cette publication et leurs commentaires.
Publication | Juillet 2020
écolo j ASBL Rue Van Orley 5, 1000 Bruxelles RPM Bruxelles BE51 0682 4362 8762 info@ecoloj.be | www.ecoloj.be
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Sommaire Édito .......................................................... p04 Relier les points ...................................... p06 Test de personnalité ............................... p08 Mots croisés ............................................. p20 Jeu des 7 différences .............................. p22 Interview ................................................... p24 Labyrinthe ................................................. p30 Mots mélangés ......................................... p32 Coloriage ................................................... p34 Les syndicats en Belgique ...................... p36 Ressources supplémentaires ................ p40 Solutions ................................................... p42
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Édito C’est le temps de faire un break ! Cesse toutes tes activités. Évacue le stress. Souffle un bon coup. Que tu sois un·e militant·e chevronné·e ou juste curieux·se, le carnet que tu tiens dans les mains est plus qu’un carnet de vacances classique. Tu y retrouveras les grands classiques des jeux pour rafraîchir tes neurones: mots croisés, test psycho, jeu des 7 différences etc. Mais c’est aussi un carnet que tu prends avec toi pour te faire voyager… dans le monde du syndicalisme et des luttes ouvrières. En tant que militants·es écologistes, s’attaquer à la question des droits des travailleurs·ses n’a pas toujours été une priorité. Parce que parfois ça clash entre intérêts environnementaux et intérêts ouvriers. Par exemple, comment concilier la lutte écologiste avec la disparition fatale d’emplois dans les industries les plus polluantes de la planète ? Comment s’opposer à la surproduction et à la course à la croissance infinie sans créer plus de chômage et de précarité ? Se rajoute à ces questions l’actualité de la pandémie de COVID-19 qui a mis en lumière les métiers essentiels auxquels la société n’accorde
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que trop peu de reconnaissance. Pendant ce temps, “ l’économie de plateforme ” bat son plein (mais si, tu sais, Uber, Deliveroo & Co) et foule aux pieds les droits des travailleurs·es. C’est pourquoi en 2020 écolo j a créé un groupe de travail sur les syndicats et les luttes ouvrières. Le but ? Explorer ces thématiques et en particulier découvrir les ponts entre syndicalisme et écologie. Avec ce carnet, nous souhaitons tout d’abord soutenir l’action des syndicats en offrant à tous·tes une introduction ludique au syndicalisme. Car pour nous, la révolution écologiste sera anticapitaliste et sociale, ou ne sera pas. Si tu souhaites poursuivre ta formation et en savoir plus sur les enjeux du monde syndical et des luttes ouvrières, nous te recommandons de participer aux ateliers gratuits organisés par les Jeunes FGTB sur l’histoire du syndicalisme. N’hésite pas à jeunes-fgtb.be.
aller visiter
leur
site
web
En attendant, bon voyage dans cet univers et bon congés, payés on l’espère ! Adrien, Chloé, Florence, Mathilde et Sahra pour le GT Syndicats et Luttes Ouvrières
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Relier les points Ci-contre, relie les points dans l’ordre croissant. Arrête-toi à chaque numéro marqué d’un astérisque (*). Trouve le prochain numéro pour commencer la série suivante. Certains points sont marqués par deux numéros (ex: 8;12), il faut y passer deux fois.
Le savais-tu ?
En Belgique, dans chaque entreprise de plus de 50 travailleurs·ses (sauf exception) sont élues des délégations syndicales. Elles représentent les travailleurs·ses lors de discussion avec les employeurs portant par exemple sur la sécurité au travail, le règlement de travail, les modalités en cas de restructurations… Le rôle des syndicats pourrait prendre des formes bien plus favorables aux travailleurs·ses en leur accordant tout ou une partie du contrôle de l’entreprise (redistribution des bénéfices, droit d’empêcher des licenciements et la fermeture d’entreprises...)
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Pour info, ce dessin est une copie légèrement modifiée d’une affiche de l’Atelier populaire de l’ex-école des Beaux-Arts, parue en mai 1968.
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Test de personnalité Le syndicalisme n’est pas un mouvement homogène, au contraire il est pluriel. Comme toute organisation politique, il est traversé par de nombreux courants idéologiques différents qui se complètent, se succèdent ou cohabitent à une même époque et au sein du même groupe syndical. Tous les syndicalistes ne partagent donc pas les mêmes valeurs, objectifs et méthodes. Certains·es veulent renverser le système et faire table rase des vieilles structures pour créer un monde nouveau. D’autres sont plus terre à terre, se soucient des intérêts les plus urgents des salariés·es et se satisfont d’objectifs plus facilement atteignables. Certains·es prônent le changement par l’action autonome quand d’autres préfèrent négocier avec la partie adverse pour avancer. Et toi dans tout ça ? Où te situes-tu ? Réponds aux questions, compte ton score pour chaque symbole et découvre quel·le syndicaliste sommeille en toi *
Questions
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À l’école tu étais l’élève qui …
r Négociait avec le prof pour augmenter sa note afin de réussir son année
N Remettait en question l’utilité des examens en fin d’année n Agitait toute la classe pour aboutir à l’annulation des examens ou la hausse générale des notes g Partageait ses fiches de révision avec tout le monde et se présentait toujours aux élections des délégués·es
d S’indignait toujours des conditions de travail des élèves: pas assez de lumière dans les classes, emploi du temps trop chargé, livres trop etc.
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lourds,
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Au travail, tu surprends ton collègue qui dort allongé dans l’herbe au lieu de travailler, tu …
N Tu lui racontes ton rêve de la nuit dernière à proposle d’une centre des
communauté libre et harmonieuse où le travail n’était préoccupations de personne d Tu as trouvé ton prochain combat syndical: la mise à disposition de chaises longues et de hamacs
g Tu te joins à lui r Alors ça ! Ce sera directement rapporté à votre supérieure n Tu lui partages ton plan d’action pour imposer à la hiérarchie l’introduction d’une période de sieste quotidienne
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Tes vacances préférées, c’est …
g À la mer, comme tout le monde quoi d Un stage dans une ferme où se pratique l’agriculture paysanne n Organiser des actions, préparer des manifs et distribuer des tracts: la
lutte ne se repose jamais !
N En camp autogéré et autosuffisant, coupé·e du monde r Tu préfères faire des petits boulots pendant les vacances pour mettre
de l’argent de côté
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Quand tu cuisines, tu es plutôt du genre à …
d Ne cuisiner qu’avec des aliments bio, locaux, et de saison. Tu connais d’ailleurs les producteurs·rices personnellement r Chercher une recette, la lire attentivement et t’appliquer pour la réussir
N Philosopher sur l’utilité de cuisiner, alors que finalement il suffit peut-
être d’aller voler une pomme dans le verger d’à-côté n Faire des grosses quantités et inviter tout ton immeuble/quartier pour partager le repas g Faire selon ce qu’il y a dans tes placards
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Côté jeux vidéo, tu excelles à :
N SimCity. Construire et faire vivre une collectivité te passionnent g Super Mario Bros. Un brave travailleur qui sauve une princesse, une valeur sûre
r Les Sims. Contrôler la vie (et la mort) de plein d’individus tel un dieu surpuissant, le kiff
d Final Fantasy 7. Combattre une multinationale qui exploite l’énergie de la planète et qui assied sa toute-puissance sur un monde devenu dépendant d’elle, un classique
n Red Faction. Incarner un mineur rebelle combattant pour un groupe armé qui cherche à renverser la Corporation Ultor, of course
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Tout plaquer et partir s’installer ...
d À Växjö, Suède, “la ville la plus verte d’Europe” r Je suis parfaitement bien où je suis n À Varsovie, pour sa longue histoire insurrectionnelle
g Dans la ville d’à côté, pas trop loin quand même
N Au Rojava, territoire autonome au Nord de la Syrie 10
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Au sujet du marché du travail, tu déclares :
n À bat le patronat ! r Que ton patron sait qu’il t’a de son côté… Et avec un peu de chance, sa reconnaissance se verra dans ta prime de fin d’année
N Vive la fin du salariat, vive la libre association des producteurs·rices! d Qu’il faut une transition écologique et sociale avec une sortie immédiate des énergies fossiles et nucléaires et une taxe sur les grosses fortunes
g Qu’à la dernière concertation avec ton patron, tu as évoqué la distribution gratuite de casques pour les travailleurs·ses venant à vélo
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Pour diriger la Belgique, tu voterais plutôt pour :
d Gaston Lagaffe n Les Schtroumpfs g Mickey Mouse
N Adèle Blanc-Sec r Picsou
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Des élèves de ton école organisent une manifestation pour défendre leurs droits. Lesquels ? Tu ne sais pas trop, car tout est assez flou … Que fais-tu ?
g On pourrait peut-être essayer de voir ce que peuvent faire les délégués·es de classe d’abord, non ?
N Tu intègres le mouvement pour orienter leurs demandes vers une refonte complète de l’organisation de l’école
n Tu plaisantes ? Je suis à la tête du mouvement r C’est n’importe quoi. Tu en parles au prof principal d Génial ! Tu fournis de la peinture à l’eau non toxique et du carton recyclé pour les pancartes
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Si tu devais définir ta place au sein de ton groupe d’amis·es. Qui serais-tu ?
N Le·a marginal·e g Le·a diplomate
d Le·a psychologue, genre confident·e r Le·a crevard·e n Le·a fédérateur·rice
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Qu’est-ce que tu t’offres avec ta première paye ?
n De nouvelles baskets. Tu as épuisé les tiennes à force de marcher en manif
d Ton adhésion à une coopérative d’énergie durable g Un weekend dans un chalet à la montagne
N Un road-trip autour du monde pour rencontrer les peuples autonomes
r Une belle montre ou une voiture, j’sais pas
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Pour défendre un idéal auquel tu tiens beaucoup, que seraistu capable de faire ?
r Soudoyer les puissants g Une pétition
n Un blocus total du pays d Un énorme sit-in (manifestation où tous·tes les participants·es s’assoient pour bloquer l’accès ou le passage)
N La révolte permanente. La révolution quoi
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Le matin …
d Tu prends un bon petit-déjeuner nourrissant et équilibré (et Instagramable si possible)
N Tu te lèves toujours au dernier moment, les horaires c’est pas ton truc r Tu te lève de bonne heure pour avoir le temps de faire ta morning routine (yoga, lecture, suivre tes cours extra-scolaires...)
n Tu fais au plus vite, ce qui compte c’est la praticité g Tu négocies toujours 10 minutes supplémentaires de sommeil avec ta bonne conscience
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Ta plus grande revendication :
N L’abolition de toute institution autoritaire (patronat, police, etc.) d La réduction collective du temps de travail
g L’augmentation générale des salaires
n La collectivisation des moyens de production r Étendre la pause de midi à 1h30 au lieu d’1h
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Ta pote s’est faite larguée :
n Tu organises une grosse soirée pour lui remonter le moral
g Tu lui expliques qu’elle mérite 100 fois mieux et qu’elle retrouvera très bientôt un·e partenaire digne d’elle
N Tu lui vantes les mérites du célibat. Ô douce liberté! r Elle était maquée ?!! d Tu lui organises une soirée netflix-pizza-cookies-massages
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Analyse n
g
N
r
d
tes résultats
Tu as le plus de n : tu es un·e syndicaliste révolutionnaire S’il y une chose à laquelle tu excelles c’est bien de proclamer haut et fort ta volonté de transformer le monde. C’était d’ailleurs l’un des premiers objectifs que visaient les syndicats à la fin du XIXe siècle. La Révolution ? C’est ton carburant. Ton idéal. Tu piétines d’impatience et es à deux doigts de te faire tirer les cartes pour savoir quand adviendra “le Grand Soir” (autrement dit le jour de la révolution sociale). Tu crois en la fin du capitalisme, au démantèlement de l’Etat et à la construction d’une nouvelle société libre. Tu as aussi un tempérament de rassembleur·se. Lorsqu’une dispute éclate entre deux amis·es, tu arrives à la rescousse pour éviter que la situation s’envenime et rétablis le dialogue. Un vrai don de médiation ! En effet, le·a syndicaliste révolutionnaire valorise la solidarité et l’unité entre les travailleurs·ses quelque soit leur religion ou opinion politique afin de mieux défendre leurs intérêts. C’est pourquoi, toute influence des partis politiques sur la lutte syndicale est proscrite. De même, inutile de s’épuiser à tenter de conquérir le pouvoir en prenant part à la bataille électorale : l’émancipation ouvrière viendra des ouvriers·ères elleux-même. Et pour cela, rien ne vaut l’action directe. S’il y en a un·e qui est toujours chaud·e pour organiser une grève sauvage ou une manif, c’est bien toi ! Tu es le roi/la reine du tract, le·a pro des slogans les plus originaux. Et lorsqu’il s’agit de trouver les moyens pour parvenir à tes fins, tu redoubles d’énergie et d’inventivité. Tu as d’ailleurs lancé un boycott à l’école contre les Coca Cola (autrement dit le Mal capitaliste incarné) vendus dans les distributeurs automatiques. Car, pour toi, le syndicalisme c’est aussi améliorer les conditions de vie en luttant quotidiennement.
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Ta citation préférée : “À mauvaise paye, mauvais travail !” Emile Pouget, militant syndicaliste révolutionnaire français, pour justifier le sabotage, 18601931.
Points caractéristiques du syndicalisme révolutionnaire : Action directe, sabotage, grève générale, unité ouvrière, indépendance, non-partisan, athée, transformation sociale.
Qualités/défauts qu’on pourrait lui associer : rassembleur·se, idéaliste, énergique, ingénieux·se, motivé·e, déterminé·e, solidaire, mobilisateur·rice. -----------------------------------------------------------------------
Tu as le plus de
g : tu es un·e syndicaliste réformiste
Tu es ce qu’on appelle un·e diplomate de haute volée. Tu manies l’art du compromis et de la négociation comme personne. Tes qualités sont l’écoute, la patience et le dialogue. Cela sert ta vision du syndicalisme qui tente de négocier des avancées pour les salariés·es par le jeu du dialogue social (avec les employeurs et le gouvernement). Tu es partisan·e du progrès lent: tu avances vers ton objectif à petits pas (quitte à ne pas te rendre compte que tu recules). L’important pour toi c’est de parvenir à tes fins en évitant le plus possible les conflits violents et le recours à des méthodes excessives. Tu n’exclus pas complètement la grève de ton répertoire d’actions mais tu penses plutôt que la simple menace de faire grève peut établir le rapport de force en ta faveur. Ah la magie du bluff... Toutefois, la concertation systématique et le compromis peuvent parfois te faire perdre le nord. Tes objectifs deviennent plus modestes: “Oui, bon la Révolution n’est pas prête d’arriver demain, alors en attendant on pourrait peut-être obtenir que la cantine soit meilleure“. Pour toi, il faut viser d’abord l’amélioration de la législation sur le travail. Historiquement, ce choix de la réforme plutôt que de la révolution est survenu lorsque l’idée de transformation sociale portée par les mouvements syndicaux révolutionnaires ne trouvait plus vraiment d’écho dans la population ouvrière. C‘est alors que certains syndicats se sont rapprochés du pouvoir politique et se sont institutionnalisés. Un peu comme à la fin de
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ta crise d’ado quoi, quand tu deviens un·e “adulte” sage. Chez les réformistes, on n’hésite donc pas à mettre de l’eau dans son vin. Ta promiscuité avec le patronat font dire à tes camarades révolutionnaires et anarchistes que tu n’es qu’un “syndicaliste de salon”. Et ce n’est parfois pas tout à fait faux...
Ta citation préférée : “Il s’agit de savoir s’il est possible d’assurer un passage, un aménagement paisible, amiable, entre cette société et la société dont la réalisation définitive est et reste notre but.”, Léon Blum, politicien socialiste réformiste français, 1872-1950.
Points caractéristiques du syndicalisme réformiste : avancées législatives, transformation sociétale graduelle, négociations, conciliation, pragmatisme, institutionnalisation.
Qualités/défauts qu’on pourrait lui associer : diplomate, négociateur·rice, “beau parleur”, raisonnable, patient·e, conciliant·e, mesuré·e. -----------------------------------------------------------------------
Tu as le plus de
N
:
tu es un·e anarcho-syndicaliste
Tu es un·e grand rêveur·se ! Pour toi, le syndicalisme ne se pense pas sans une remise en question globale de tout pouvoir, que ce soit celui de l’État ou celui du capitalisme. Le but ultime ? La création d’une société libertaire où chacun·e pourrait s’émanciper, produire et s’associer librement comme iel le souhaite. Pour toi c’est sûr, la production et la société devraient se baser sur l’autogestion, la rotation des rôles et le partage des tâches (10 ans boulanger·ère, 7 ans instituteur·rice, etc.). C’est pourquoi tu es toujours un peu le·a marginal·e et le·a rebel·le du groupe. Tu apprécies te couper du monde régulièrement pour te retrouver dans tes pensées. Tu contestes aussi toute forme d’autorité: les profs, les parents, la police, les politiques… Avec toi, tout le monde en prend pour son grade ! A la différence des syndicalistes révolutionnaires, toi tu as une image très claire de ce que tu souhaites pour le monde après la révolution. Tu ne t’entends d’ailleurs pas avec les syndicalistes marxistes, qui voient dans ton rejet de la bureaucratie et ton hostilité envers l’Etat, un délire total, peu susceptible de produire des résultats positifs sur le long terme… Mais alors comment faire de ce rêve une réalité ? Gagner les élections et 16
prendre le pouvoir ? Jamais de la vie! Pour toi, les parlements ne sont que de vulgaires institutions bourgeoises. Le syndicat ouvrier, c’est l’avenir ! C’est la case départ du chemin vers l’utopie. Le modèle pour construire la société de demain. Grand·e camarade des syndicalistes révolutionnaires, vous partagez les mêmes tactiques pour lancer la révolution sociale: mener des actions de grève explosives, saboter la production, etc. Et oui, quand il s’agit d’agiter la foule, tu n’es soudainement plus du tout introverti·e et le·a premier·ère à construire une barricade.
Ta citation préférée : “Ce n’est pas une miette de pain, c’est la moisson du monde entier qu’il faut à la race humaine, sans exploiteur et sans exploité”, Louise Michel, institutrice, militante anarchiste et féministe, 1830-1905.
Points caractéristiques de l’anarcho-syndicalisme : anti-autoritariste, anti-étatique, opposé aux marxistes, révolution globale, société libertaire, sabotage, grève générale, action directe.
Qualités/défauts qu’on pourrait lui associer : utopiste, agitateur·rice, rebel·le, marginal·e, rêveur·se, impulsif·ve, impatient·e, soif de liberté. -----------------------------------------------------------------------
tu es un·e “syndicaliste” jaune … donc le contraire d’un·e syndicaliste ! Tu as le plus de
r
:
Le syndicalisme contestataire ce n’est pas vraiment ta tasse de thé. Tu as des relations plutôt cordiales avec tes patrons et tu as l’impression que les grèves des ouvriers sont inutiles voir néfastes pour l’économie. En effet, si les travailleurs·ses ne travaillent pas il y a une baisse de productivité, moins de moyens et moins d’emploi par la suite non ? En tout cas, c’est ce que tu penses et tu ne crois pas à tout ce concept de lutte des classes, inventé par ces fainéants de rouges. A chaque mouvement de grève, toi, tu as continué tranquillement à travailler et on peut le dire, tu ne t’es pas fait d’ami.e.s, tu as parfois dû forcer les barrages et tu t’es régulièrement pris des insultes voir des oeufs en pleine face. Ce n’est pas grave, pendant qu’ils se tournaient les
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pouces, tu travaillais ne leur déplaise. Une chose est sûre: si ton patron te le demande, tu n’hésiteras pas aller semer la zizanie dans un mouvement de grève pour tuer la révolte dans l’oeuf. Jusqu’au jour où…
Ta citation préférée : “La vie fleurit par le travail”, Arthur Rimbaud, poète français, 1854-1891.
Points caractéristiques du “syndicalisme” jaune : anti-grève, propatronat, capitaliste, réactionnaire, conservateur, collaboration des classes sociales.
Qualités/défauts qu’on pourrait lui associer : traîtrise, productiviste, casseur·se de grève, travailleur·se, perfectionniste, élève modèle. -----------------------------------------------------------------------
Tu as le plus de
d
:
tu es un·e éco-syndicaliste
Ton analyse, la voici : la majorité de la population est contrainte de s’épuiser et d’épuiser l’environnement dans un travail aliéné, inutile et destructeur. Mais attention ! Tu n’es pas là pour sauver les bébés phoques, ni pour chantonner avec les oiseaux. C’est pourquoi ta lutte a trois objectifs: produire moins (pour arrêter le désastre écologique en cours), partager plus (pour en finir avec les inégalités qui fondent le capitalisme) et décider vraiment (pour assurer l’autonomie de tous·tes). Tu es le·a premier·ère à prêcher pour le principe du « juste ce qu’il faut ». Ton syndicalisme est donc antiproductiviste. Tu plaides pour un travail qui a du sens dans un monde aux ressources finies. De fait, tu détestes le marketing qui crée des désirs superficiels. Tu tagues les pubs des abribus, tu lèves les yeux au ciel quand Apple annonce son 36ème nouvel iPhone et soupire de découragement devant les 4x4 en ville. En somme, tu es quelqu’un·e d’économe et préfères les choses simples comme les tartines, boire des coups entre amis·es et les couchers de soleil. Pour toi, il faut se réapproprier les ressources et les communs (l’eau, la terre, les savoirs…). Certaines choses devraient être gérées collectivement par ses usagers·ères. Dans ta ville, tu es connu·e pour lancer des pétitions pour la 18
gratuité des transports publics et pour harceler les échevins·es afin de sauver le dernier parc public de la privatisation. Décider collectivement passe par une libération de temps. Tu as à coeur ta santé et ton bien-être et ceux de tes proches, tu ne te vois pas travailler 5 jours semaine et passes ton temps libre au potager collectif du quartier. Tes mesures phares ? Une réduction radicale du temps de travail, sans perte de salaire et des conditions de travail sûres. Tu es résolument convaincu·e que c’est en liant la lutte pour la justice sociale et la justice environnementale que le syndicalisme relèvera le défi de l’urgence climatique.
Ta citation préférée : “Le capital épuise les deux seules sources de toute richesse : la Terre et le travailleur”, Karl Marx, théoricien du socialisme et révolutionnaire allemand, 1818-1883.
Points caractéristiques de l’éco-syndicalisme : anti-productivisme, décroissance, contre le capitalisme vert, relocalisation, réduction collective du temps de travail, collectivisation des biens communs.
Qualités/défauts : serviable, altruiste, empathique, humble, sobre, économe, sociable.
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e Ce test ne représent * Petit point méthodologiqu dicalistes (par exemple, on
syn pas l’ensemble des courants chrétien ou corporatiste). Il est n’y parle pas de syndicalisme les frontières entre certains aussi important de noter que r leur définition peuvent différe syndicalismes sont floues et les on sel les pays mais aussi grandement selon l’époque et elleux-mêmes. Pour les tes théoriciens·nes et syndicalis puisé dans les stéréotypes et besoins de ce test, nous avons er de syndicalisme pour y associ clichés de chacun de ces types s che pro s résultats sont le plu des traits de personnalité. Les Si . eux e utifs de chacun d’entr possible des éléments constit antage, nous t’invitons à te dav tu souhaites creuser le sujet de carnet. reporter aux ressources à la fin 19
Mots croisés Trouve tous les mots de la grille grâce aux définitions données ci-dessous :
Horizontal 3. Personne qui défend les intérêts collectifs et individuels des travailleurs·ses. 10. Procédure à laquelle font appel les parties à un conflit social si elles ne peuvent le résoudre elles-mêmes. 11. Moyen syndical lors d’une grève pour stopper la production en bloquant l’accès des travailleurs·ses et de la direction au lieu de travail ainsi que la circulation des marchandises (à l’exception des travailleurs·ses indispensables pour que l’outil ne s’abîme pas) 12. Rupture du contrat de travail à l’initiative de l’employeur. 13. Se dit des activités proposées par les syndicats et qui touchent à différentes professions et secteurs d’activité professionnelles. 14. Personne embauchée pour remplacer un gréviste pendant un conflit de travail.
Vertical 1. Ville de Belgique ayant connu une grève massive menée par des ouvrières de la fabrication d’armes en 1966. 2. Fermeture provisoire d’une entreprise décidée par l’employeur pour répondre à un conflit collectif. 3. Transfert par une entreprise d’activités, de capitaux et d’emplois dans des régions du monde offrant avec des coûts de mains d’oeuvre inférieurs permettant une augmentation des bénéfices au seul profit des actionnaires pour elle un avantage compétitif. 4. Premier des termes désignant l’accord conclu entre un·e employeur·se et des représentants·es de travailleurs·ses d’autre part. 5. Mise en concurrence par les employeurs·ses de travailleurs·ses des pays développés avec la main-d’œuvre moins chère des pays en développement. 6. Adjectif définissant les commissions sectorielles de négociation. 7. Nom de la grève contre Renault en 1997 à l’échelle européenne. 8. Démarche militante qui veut regrouper dans un mouvement social commun des luttes différentes. 9. Action de faire passer certaines activités réalisées par le secteur public au secteur privé. 10. Prélèvements sur les salaires pour contribuer à la sécurité sociale. 20
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Jeu des 7 différences
Le savais-tu ?
Sauras-tu trouver les 7 différences entre ces deux photos des premiers congés payés en Belgique ?
Les congés payés c’est le droit de se reposer en fonction du travail presté tout en continuant à percevoir une rémunération pour tous·tes les salariés·es.
Les Belges l’ont obtenu en 1936 après des décennies de luttes ouvrières. Encore aujourd’hui, le nombre de jours de congés varie beaucoup d’un pays à l’autre. Par exemple, l’Autriche comptabilise 25 jours de congés payés contre 20 en Belgique (ce qui est le minimum obligatoire européen) et 10 seulement au Canada.
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L’interview Jeune FGTB Les jeunes, particulièrement celleux des classes défavorisées, sont particulièrement touchés·es par le précariat et le chômage. C’est pourquoi de nombreux syndicats ont en leur sein une section spéciale pour les jeunes travailleurs·ses et étudiants·es. Ca ressemble à quoi la vie d’un·e jeune syndicaliste aujourd’hui ? Comment les jeunes luttent-iels pour leurs intérêts dans le monde du travail ? Nous avons demandé à Félix Boudru, un Boitsfortois de 21 ans, de partager son expérience de syndicaliste ainsi que ses secrets pour lutter efficacement pour ses droits ! Félix est un étudiant actif dans l’Union syndicale étudiante (USE), un syndicat qui lutte pour un enseignement public, gratuit, critique et populaire. L’USE est une section membre de la Centrale étudiante des Jeunes FGTB.
Comment en es-tu arrivé·e à te syndiquer ? Quel est ton parcours syndical ? Bien que peu politisé, je n’avais pas d’aprioris négatifs à propos du syndicalisme. Justement, étant de gauche, j’étais assez convaincu de l’utilité du syndicalisme. Un jour, en octobre 2017, on avait prévu de rejoindre une manif lors d’une grève générale avec ma régionale écolo j ULB (j’y étais actif depuis peu). On s’était donné rendez-vous à l’ULB. C’est là que j’ai eu mes premiers contacts avec des militant.e.s de l’USE. On a beaucoup discuté tout au long de la journée et j’ai compris que l’écologie, même écolo j, n’était pas incompatible avec le syndicalisme et plus particulièrement l’USE. Depuis, je milite activement dans ce syndicat étudiant qui s’organise en autogestion afin de se défendre en cas d’injustices, être conseillé en cas de problème et conquérir de nouveaux droits.
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Pourquoi les jeunes doivent-iels se syndiquer selon toi ? Souvent, en tant que jeune, on est perdu. Que ce soit dans les études, dans un job étudiant ou un premier travail, s’y retrouver peut s’avérer assez flou. Le syndicalisme, selon moi, c’est justement s’unir, s’organiser pour lutter contre ce genre de choses, éviter les abus et travailler, étudier dans des conditions dignes. En tant que jeune, on ne connaît pas suffisamment nos droits, alors que l’organisation collective et le syndicalisme ont déjà prouvé à maintes reprises à quel point ils sont indispensables.
Que conseilles-tu aux jeunes expérimenter l’action syndicale ?
qui
voudraient
On a souvent des mauvaises images du syndicalisme étudiant ou lié au monde du travail, pourtant une fois qu’on est dedans, on comprend pourquoi le taux de syndicalisation est toujours élevé en Belgique. Il ne faut pas hésiter à s’engager, aller voir. Ca ne coute rien. Forcément, s’engager avec un.e ami.e c’est plus simple, surtout si on est un peu timide.
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Qu’est-ce que tu manges pour être en forme en manif ? Le cliché m’impose de dire des merguez sur un bon brasero lors d’une grève.
Quelle action ou manif a été la plus mémorable pour toi ? L’action qui m’a le plus marquée est ma première action avec l’USE, organisée avec d’autres collectifs, organisation[s]. En Septembre 2017, on a occupé et déployé des banderoles à la FEB (Fédération des entreprises Belges) afin de dénoncer la politique du Gouvernement Michel qui a appliqué, sans surprise, une politique en faveur des patrons et au détriment des travailleurs·ses, des petits indépendants, pensionné.e.s, … Il s’agissait plus d’une action symbolique, mais pour un novice comme moi, c’était très intéressant de découvrir l’action collective.
Pour toi, quel est le meilleur moyen de créer un rapport de force ? Sans aucun doute, l’organisation collective. Je pense sincèrement qu’ensemble on est plus fort. La grève est un résultat de l’organisation collective qui est très efficace. On sous-estime l’efficacité de ce mode d’action. Lorsque les travailleurs·ses s’arrêtent, l’économie s’arrête. La plupart de nos droits sociaux ont été acquis grâce à la grève. Cependant, ce n’est pas toujours facile. Il faut mobiliser beaucoup de monde et dans une société qui s’individualise de plus en plus, il est très compliqué de mobiliser pour le collectif.
Y a-t-il un risque pour les jeunes d’impacter leur carrière à cause de l’étiquette “syndicaliste” ? Il est clair que je ne mets pas en avant sur mon CV que je suis syndicaliste. Ca n’empêche que c’est dommage d’en arriver là. Mais il ne faut pas éviter le syndicalisme pour ça. Je crois qu’on gagnerait plus à être dans le collectif, se
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battre pour de nouveaux droits et contre les injustices plutôt que de penser uniquement à la carrière. Pour moi, ça ne doit pas être un obstacle mais il faut savoir en jouer pour éviter que ça ait un impact en notre défaveur.
Crois-tu en la convergence des luttes ? L’écologie a-t-elle sa place dans la stratégie syndicale ? et si oui, de quelle manière ? Oui, à 100%. Le syndicalisme pour moi ce n’est pas « défendre le travail » mais défendre un travail juste et dans de bonnes conditions. Selon moi, un mauvais syndicaliste défendrait l’idée d’avoir du travail pour éviter le chômage mais en omettant la qualité du travail. En bref la quantité avant la qualité. L’écologie politique, avec sa valeur anti-productiviste, revendique la réduction collective du temps de travail et cela se marie excellemment bien avec la volonté de meilleures conditions de travail. Je suis convaincu que le but d’une vie n’est pas de travailler 5 jours semaine, sous forme de contrainte puisque la plupart le font pour payer les factures, etc. En partageant le temps de travail, on réduit également le taux de chômage, donc plus de monde participent au financement de nos services publics, allocations, … L’écologie politique a une position qui me plait bien concernant les enjeux futurs du travail.
Quelle est le rôle du syndicalisme dans la société de demain ? Les syndicats sont les grands absents de l’économie de plateforme, de l’ubérisation. Dans cette évolution du système économique, le statut de fauxindépendant rend très compliqué la lutte et l’organisation collective. Cette façon d’organiser le travail me dégoute mais ça n’empêche que les syndicats ne peuvent se permettre de laisser ces travailleurs·ses dans des conditions si scandaleuses. Je ne jette pas la pierre aux syndicats. Le patronat a fait un coup de maître en individualisant de manière extrême le travail et en déplaçant le lien de subordination (qui est partagé entre le client qui note le service et l’entreprise qui fixe les règles). Aux syndicats maintenant de réagir, de stimuler l’organisation collective sans forcément être institutionnalisée.
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Pourrais-tu t’impliquer en politique à court ou long terme ? Imaginons que tu devien.ne.s premier.ère ministre, quelle serait ta première décision ? Je suis déjà impliqué en politique étant conseiller communal Ecolo. Je ne suis pas sûr par contre de faire toute ma vie dans un parti. Devenir Premier Ministre, ni même Ministre n’est pas une ambition du tout. Ceci dit, ma première décision serait sûrement de réduire collectivement le temps de travail afin d’avoir plus de temps pour soi et pouvoir éventuellement participer plus facilement à la chose politique, et si possible de manière la plus locale possible, moi qui défend le municipalisme (libertaire).
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Labyrinthe
1
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Aide les militants·es à obtenir une augmentation salariale en trouvant la sortie du labyrinthe. Attention ! Tu dois éviter les patrons1, et ne pas te faire arrêter par la police2. Tu ne peux que les éviter en les assommant avec une pancarte3.
Le savais-tu ?
C’est parti !
Selon la Confédération Syndicale Internationale, en 2019 dans le monde, 85 % des pays ont enfreint le droit de grève et l’enregistrement de syndicats a été entravé dans 59 % des pays. En Europe, la moitié des pays ont violé les droits de négociation collective.1
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Confédération Syndicale Internationale, Indice CSI des droits dans le monde 2019. Les pires pays au monde pour les travailleurs et les travailleuses https://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/2019-06-ituc-global-rights-index-2019-report-fr-2.pdf
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AUGMENTATION DES SALAIRES 31
Mots mélangés
Le savais-tu ?
Arriveras-tu à retrouver l’ensemble des mots de la liste dans la grille ? Les mots peuvent être inscrits de manière horizontale, verticale ou en diagonale.
En 2018, les travailleurs·ses de LIDL, ont exigé une concertation avec la hiérarchie afin d’obtenir de meilleures conditions de travail. Face aux refus de leurs patrons d’engager des négociations et malgré une situation déjà précaire couplée à une perte de salaire, ces travailleuses ont entamé une grève entraînant la fermeture de 147 magasins pendant 7 jours, et provoquant 21 millions d’euros de manque à gagner pour la chaîne. Ceci illustre l’importance de l’action collective des travailleurs·ses pour renverser le rapport de force face à ce géant de l’agroalimentaire.
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Source : Le Solidaire, 30 avril 2018
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Coloriage À tes crayons l’artiste !
Le savais-tu ?
Ça t’entraîne pour tes futurs banderoles, pancartes et autres calicots...
À partir de 15 ans tu peux te syndiquer. Tu es étudiant·e, en stage d’insertion ou à la recherche d’un emploi et tu as envie de te syndiquer ? N’hésite pas, choisis la jeunesse syndicale qui te correspond le plus et deviens membre. Tu trouveras une présentation de ceux-ci à la page XX de ce carnet avec plus d’informations...
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Les jeunesses syndicales francophones belges En Belgique, les trois principaux syndicats sont : (par ordre du nombre d’affilié.e.s)
la Confédération des syndicats chrétiens de Belgique (CSC) - 1,571 million d’affilié·e·s en 2016 -
la Fédération Générale du Travail en Belgique (FGTB) - 1,535 million d’affilié·e·s en 2016 -
la Centrale générale des syndicats libéraux de Belgique (CGSLB). Pour mieux répondre aux spécificités des jeunes travailleurs·ses, des jeunesses syndicales ont vu le jour au sein de la CSC et de la FGTB. Ces jeunesses syndicales méritent un peu de notre attention, alors en voici une petite présentation !
LE
LES JEUNES CSC
S JEUNES FGTB Type de syndicalisme
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Syndicalisme de lutte
Syndicalisme de lutte
Valeurs
• • • • •
Progressiste Autonome Antiautoritaires Anticapitaliste Anti-libéralisme
• La solidarité • La justice sociale et écologique • L’égalité • La démocratie syndicale
Missions
• Représentation et défense • Luttes contre les discriminations • Échanges et activités culturelles • Débat et actions • Formations et animations
• Promouvoir une sociéte juste et égalitaire • Défendre les droits des jeunes • Informer et conseiller • Organiser et former • Mobiliser et agir
Au niveau des étudiant·e·s au sens large et au niveau des jeunes travailleurs (et demandeurs d’emploi en stage d’insertion)
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Section(s)
L’Union Syndicale Etudiante (USE) Iels défendent et représentent les étudiant·e·s directement sur leur lieu d’étude.
Jeunes CSC ENTER pour les élèves et étudiant.e.s, les jeunes en stage d’insertion et les apprenti.e.s.
Quand tu t’affilies au Jeunes FGTB, tu t’affilies à l’Organisation de jeunesse mais tu ouvres également les portes de ton syndicat, la FGTB.
Affiliation ENTER (gratuite) : pour les élèves, étudiant.e.s, apprenti.e.s et jeunes en stage d’insertion de – 25 ans.
Jeunes CSC GO Leurs actions se concentrent pour les jeunes sur l’amélioration de travailleur.se.s. la condition étudiante en luttant pour un enseignement qui permette l’accès et la réussite pour tous : un enseignement démocratisé. Adhésion
(http://www.jeunes-csc.be/saffiliercsc-enter)
L’affiliation aux jeunes FGTB est gratuite https://jeunes-fgtb.be/fr/mesyndiquer/#6-raison
Affiliation GO (réduite) : pour les jeunes travailleur.se.s de – 25 ans la première année de leur affiliation chez nous. (http://www.jeunes-csc.be/saffiliercsc-go)
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Est-ce que tu peux être syndiqué et étudiants ? Comment ?
Bien sûr !
Oui pour les élèves, étudiant.e.s, apprenti.e.s et Dès 15 ans (dés que tu es jeunes en stage d’insertion jobiste), simplement en nous de moins de 25 ans. en faisant la demande par mail, sur notre site internet ou via un bulletin d’affiliation que nous utilisons dans nos actions sur le terrain.
Est-ce que les personnes en recherche de leur premier emploi peuvent être syndiquées ? Comment ? Également oui et de la même façon que les étudiant.e.s.
Les moins de 25 ans et jeunes travailleurs·ses peuvent s’affilier.
Les jeunes en recherche d’emploi s’affilient chez nous et dès qu’ils/elles ont trouvé un emploi, nous les redirigeons vers leur centrale professionnelle.
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Ressources supplémentaires Lectures •
Harald, « Un cœur en commun », Editions Delcourt
•
Guillaume Goutte, « Pour l’anarchosyndicalisme, contre toutes les dominations », Nada
•
Silvia Federici, « Le capitalisme patriarcal », La Fabrique éditions
•
Thomas Ibanez, « Anarchisme en mouvement », Nada
•
Daniel Guérin, « Ni Dieu, ni Maître », La découverte
•
Voltairine de Cleyre, « Anarchisme et traditions américaines », éditions du Sextant
•
Rutger Bregman, « Utopies réalistes », Seuil
•
Philippe Godard, « L’anarchie ou le chaos », calicot
•
Normand Baillargeon, « L’ordre moins le pouvoir », Agone
•
Saul Alinski, « Etre radical », Aden
•
Rudolf Rocker, « Théorie et pratique de l’anarchosyndicalisme », Aden
•
Claude Guillon, « Comment peut-on être anarchiste ? », Libertalia
•
Victorine Brocher, « Souvenirs d’une morte vivante », Libertalia
En ligne •
Confédération Syndicale Internationale, Indice CSI des droits dans le monde 2019. Les pires pays au monde pour les travailleurs et les travailleuses, 2019 : https://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/2019-06-itucglobal-rights-index-2019-report-fr-2.pdf
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•
Pieter Ballon, Le mouvement syndicaliste révolutionnaire à Liège dans l’entre-deux-guerres, 1998 : https://www.journalbelgianhistory.be/fr/ system/files/article_pdf/BTNG-RBHC%2C%2028%2C%201998%2C%20 3-4%2C%20pp%20339-362.pdf
•
Victor
Griffuelhes,
nouveau.net
:
Le
Syndicalisme
Révolutionnaire,
Monde-
http://monde-nouveau.net/IMG/pdf/griffuelhes_-_le_
syndicalisme_revolutionnaire.pdf •
Émile Pouget, L’action directe et le sabotage, Le Flibustier, 2009 : https://cras31.info/IMG/pdf/pouget_action_directe.pdf
Vidéos •
Arte, Le temps des ouvriers, 2020 : https://boutique.arte.tv/detail/le_ temps_des_ouvriers (payant)
•
Minutes Rouges, Le syndicalisme révolutionnaire (et l’anarchosyndicalisme),
Ep.
16,
2019
:
https://www.youtube.com/
watch?v=M2xYyQXdRS8 •
Minutes Rouges, La Charte d’Amiens, Ep. 06, 2018 : https://www. youtube.com/watch?v=DmL2CQUNx1U
Podcasts •
Amandine Mathivet, Au Turbin ! https://blogs.mediapart.fr/au-turbin
•
écolo j, Jeunes, travail et climat, quels liens avec les syndicats ?, 2020 : http://www.ecoloj.be/podcast-jeunes-travail-et-climat-quels-liensavec-les-syndicats
•
Laura Raim, Le minimum syndical. Je suis de gauche et je ne me syndique pas, 2018 : https://www.arteradio.com/son/61659927/le_ minimum_syndical
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Solutions
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Horizontal
Vertical
3. Délégué 10. Conciliation 11. Piquet 12. Licenciement 13. Interprofessionnels 14. Briseur
1. Herstal 2. lockout 3. Délocalisation 4. Convention 5. Dumping 6. Paritaires 7. Eurogrève 8. Convergence 9. Privatisation 10. Cotisations
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