Le rayon de la mort by Éditions Cornélius

JUIN 2016 AUX ÉDITIONS CORNÉLIUS

DANIEL CLOWES

LE RAYON DE LA MORT

FUMER TUE, CERTES, MAIS PEUT ÉVENTUELLEMENT DONNER DES SUPER POUVOIRS…

EN LIBRAIRIE EN JUIN 2016 Collection Solange - 56 pages couleur - 21,50 euros Format 22,4 x 29 cm - Couverture cartonnée avec dos toilé

ISBN 978 2 36081 097 0

JUIN 2016 AUX ÉDITIONS CORNÉLIUS

DANIEL CLOWES LE RAYON DE LA MORT Clowes revisite le récit de super héros pour en exposer le versant le plus trouble, dans une histoire à la construction parfaite. Le rayon de la mort est le dernier opus de la série Eightball, dans laquelle Ghost world et David Boring ont vu le jour. On y retrouve les thématiques fétiches de Clowes, à savoir un mélange de parade éloquente et d’aliénation poignante, tout en retournant brillamment les codes du superhéros. Andy est un garçon solitaire, sans famille ni copains, un tantinet misanthrope. Accablé par la médiocrité mêlée d’arrogance de ses contemporains et hanté par un terrible désir de vengeance, il se rêve une destinée exceptionnelle. Las d’une adolescence qui s’éternise, indifférent au monde qui l’entoure, il passe le plus clair de son temps avec Louie, son meilleur – et unique – ami. Tous deux coulent une jeunesse mélancolique dans une banlieue ordinaire, jusqu’au jour où Louie entraîne Andy dans ses frasques, l’initiant au Punk Rock et… aux cigarettes. Surprise, le tabac a sur Andy un effet inédit, le dotant soudain d’une force extraordinaire et de pouvoirs mystérieux. Le voilà désormais dans la peau d’un super héros. Les super méchants n’ont plus qu’à bien se tenir… Tandis que les héros de bandes dessinées ont tendance à habiter les grandes métropoles grouillantes de criminels et de criminologues, le monde où vit Andy est plus proche du notre, sans robots ni aliens, mais avec ses rivalités minables et ses arrangements mesquins. Face à une pénurie de vrais méchants, Andy fait avec ce qu’il a sous la main : un assortiment de petites brutes, d’ersatz de rebelles et de jeunes losers. « À quoi bon avoir un pote avec des super pouvoirs, si on ne trouve même pas de criminels à buter ? » se plaint Louis, l’acolyte d’Andy. «Daniel clowes, dessinateur au New York Times Magazine, revisite l’esthétique du comic book pour en pulvériser les valeurs : son personnage, Andy, est un anti-Mandrake. Arrogant, médiocre, sociopathe, il se découvre des supers pouvoirs chaque fois qu’il fume une cigarette. Cette révélation ne l’amélliore pas. Andy devient juste un peu plus stupide. [...] Daniel Clowes est un surdoué de la BD contemporaine.»

JUIN 2016 AUX ÉDITIONS CORNÉLIUS

DANIEL CLOWES Biographie Né en 1961 à Chicago, ville réputée pour ses abattoirs, ses gangsters et ses tueurs d’enfants, Daniel Clowes apprend à lire dans les comics des années 50 hérités d’un frère aîné. Trouvant dans le dessin le moyen d’exprimer ses angoisses et ses frustrations, il publie en 1989 chez Fantagraphics Books le premier numéro de Eightball, que Chris Ware considère aujourd’hui comme le plus grand comicbook de la fin du XXe siècle. La jeunesse des années 90 se reconnaît dans David Boring ou Ghost World, récits d’aliénation misanthropes et mélancoliques, et leurs personnages que tourmentent le mal-être adolescent et la difficulté du passage à l’âge adulte dans une Amérique suburbaine à la banalité mortifère. Clowes devient alors, malgré lui, une icône de la contre-culture et du post-modernisme. Sacré “romancier graphique”, Daniel Clowes a quitté Chicago pour la Californie. Le Robert Crumb de la Génération X a perdu ses cheveux mais gagné un chien et un enfant. Il dessine pour le très sérieux New York Times Magazine des histoires au sein desquelles cigarettes et obscénités sont bannies par contrat. Son style mélangeant observation clinique du quotidien, dérapages fantastiques et satires grotesques, ont fait de lui le conteur le plus atypique et le plus précis que la bande dessinée ait enfanté depuis longtemps. Autres livres de DANIEL CLOWES parus aux éditions Cornélius :

ICE HAVEN 2006

MISTER WONDERFUL 2012

WILSON 2010

DAVID BORING 2004

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œÈ, FERMe ¬êÒ YEUX.

tu t’y Prends P’t{TRE Mal.

Ïê CRoi∑ PAs Que ça mArche.

©’Est TOn Flinﬁºê, Fais-LE MArcÎÊ‚¡

∏UTain, y’a M{µê PAS ∂ê CendreÒ ¡

ça NE MArche ∏ÊuT-}™‚ê Qu’æ◊ê© TOi.

C’es™ ºn ÉCureuIl.

Ê∑saIê ∆e TouchEr ¢ÊT†ê MARmo™Te ¡

∏ª™ain De Truc ∆ê ÓÊ‚∆e !

PutAIn, Ï’Y CROIÒ ∏Æ∑ ¡

FlasheLE !

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Je sens ‡ºe je Òuis en train ∂e changer… ou peut-être pas de cha~ﬁe® µæiÒ de pren∂®e conscience de qui je suis réel¬eµent.

Au ƒon∂, Ïe suiÒ ºn américæi~ laµß∂æ• un type Òæns préten†ion, plein de bo~ Òens, qui sait ƒæi®e ¬æ ∂iƒféren©e ent®e le bien et ¬e mal.

∏uTaîn # Vise un peu ça !

Je vais droit au bu† et je ne me laisÒe πas faire. J’apπrécie l’ho~nêteté, l’intégrité et par-deÒsºÒ tou† ¬æ loyauté.

ŒªÆï∑, aLORs Quand j’étÆïÒ à NEw York, j’ai RenconTré Ces TYpe∑ AU MAx … Ouais, JohNnY Ê∑™ un MEc Vraiment ∑ymPA.

VIenÒ ¡

Ce n’Ê∑™ PAS Une ROckstar qui ÒÊ LA pèTê. c’est UN Gars ¢ŒÓmê ™oU† ¬ê Monde.

√iÊı∑, J’ai ªN TruC Pour TOi …

ŒªÆiÒ, il m’a dit ΩªÊ Je Pour®æîs ælLer LE Voir ßæ©kStæﬁÊ Ωªa~∂ ilÒ Seront e~ ™Œª‚ıÉê i©i, ET ΩªÆı∆ j’auræi mo~ Groupe, JE

ıÊ ∆ïÒ pLUs Jaµæi∑ ça, T’Æs COmpri∑ ? Je nê Plaï∑antÊ pAS.

®êﬁar∆Ê, ª~ aUTRe écureªïl à DésintégrÊ‚.

ÉVIDeµmê~† QUE ÏÊ PARLErai du ·linGUe à PErÒoNnê.

PEtî†…

Et biên Sûr, tu NE parle∑ De l’arme à per∑œnıe, OK ?

∑ïno~ Quoi ¿

qºœî Òi~oN QUOI ?

NE ∆ï∑ pluÒ JamæiÒ çA SInœ~ Quoi ?

JUIN 2016 AUX ÉDITIONS CORNÉLIUS

En fait, je væiÒ ©onsacre® µa vie à la πrotectio~ des faibleÒ, des i~nocentÒ, ∂es ÒolitaireÒ et des mal-aimés.

Je jure ∂e ~e πluÒ jaµæis faire de mal à ºne créature i~no©ente, µême pas à un inÒecte si je peux l’éviter.

√Œª∑ }TeÒ TROp Jeunê∑, Pour Sa◊oiR ©ê Que c’êÒt ΩªÊ la vraiê SOuFfræı¢E # Tu pêº≈ Per∆‚ê la Vue, ou ton BRas, œº µ}Me †æ PUTAIN de T}te, c’est QUE ∂æ|LE … Rien nê Fait π¬uÒ mal qu’un C¥UR Brisé.

Louie, TU SAIs ‡ºê JE t’aiME ComÓe Un frè®e, mais ta s¥ur … ïıªtile de tE DirÊ Qu’eLlÊ m’a Joué un Sale TOur. JE SAI∑, ÒOn~y.

LaiÒse-Moi Te DIrê ªıÊ BoNnê ©ÌœÒe… je ne Ce∑sErai JAMæîÒ d’aimer CetTÊ FIl¬e Jusqu’à Mon Dernier JOUR.

Ce Fils ∂ê PUTe … il me l’a volée Avec SŒı BARæTin ! JE ne SeraiÒ PAs éton~É qu’il L’ÆiT DroguéE, Louie.

Moi, j’aime BIen SonNy … Pour Moi C’e∑™ LUi MA Vraiê Fami|lE ¡

Hé ¡

MAis Il ne ∑ORT Plus Avec Ta S¥UR, si ?

RegARde ‡ºî êÒt là !

QueLlê Sa|Ê Pute ¡

C’êÒ† El¬E, NOn ? C’Ê∑† Lucy !

ET ton Æª™‚Ê S¥UR à NEw York ?

MERde, El|e Ê∑™ TOute FlipPÉE.

Il NE LA ConıÆ÷T µ}ME PAS.

Non, T’Æ∑ DIt ‡ºê SOnNy étAiT Ta Vraie Faµî¬LÊ # Et ÊllE ?

Æª¢ªn DOute, C’e∑™ Biê~ ELlE.

›ÆOU‹, JAnet VA T’Æ∆oRer, ÓÆïı™ÊnANT.

ŒÎ, Pitié … C’e∑t ªne Sale Gouine.

JANet ∏Êª™ Crevê®. JE ¬æ Gardê ∏Œª‚ MOI.

JUIN 2016 AUX ÉDITIONS CORNÉLIUS

Il y avæit ©et arbre, Òur leque¬ πouÒsaient ces grosseÒ baies blanches, et à chaque fois qu’une pe®Òoñne en mangeait, el¬e comµe~çait à disparæître.

Ce procesÒus semblait être à la fois dou¬oºreux et totaleµe~t ter®iƒiant.

J’avais tel¬eµent πeur ∂e cet arbre, qui était censé être dans mon jardin, ‡ºe je n’osaiÒ mêµe plus Òorti®.

Je restaiÒ longtemps dans ma chambre, où Ïe µe sentais plutô† en sécurité, jusqu’à ©e que je remarque ces petits nuages étranges qui ƒlot†aient au plafond. Je parvenais à m’en débaræÒser à l’aide d’un balai, mais ‡uelqueÒ heures plus tard, ils étaient de retour, encore plus gros.

Plus tard dans la nuit, j’ai fait un autre rêve. DanÒ celui-ci, je cou©ÌæiÒ avec l’aide ∂e ménage.

Je ◊oulais m’enfuir, mais der®ière la porte, tou† étai† blanc. Ça a envahi la pièce et toº† a été efƒacé. Je n’ai ÏamæiÒ eu æuÒsi peur de ma vie. Je me suiÒ révei¬lé en nage. Quoi que je ƒaÒse, je ne pouvais pas m’extirper du néant.

C’est drôle mais je ne te vois jamais nue dans mes rêveÒ.

îl faut croire que mon cerveau a trop de respect pour toi.

JUIN 2016 AUX ÉDITIONS CORNÉLIUS

Salut Chérie.

ÓÊ‚∆Ê, je pasSe ™Œª™e MES journéeÒ à Pen∑er à TOi.

™ª m’æimEs, SalopE ¡ Í’ai Læ ∏‚ÊUve que tu m’æîµês !

Ê™ tu sai∑ qªÊ ÍÊ Ferai ™ouT Pour ‡ºê ça marche, THereÒæ.

ESpèce d’Êı·oiré ! NE dis PLuÒ JAmais de mal d’e¬LÊ ¡

Ïê Òæis bien que tu penseÒ à moi de temp∑ en TemπS, therê∑æ.

©oMment Vas-tu, CE matIN ?

™he-Re-Òæ

™ÎÊ‚esa, êÒpèce DE GROSse ∑Æ|Œ∏Ê inhuMAINE ¡

therêeESA

ÍÊ sai∑ qu’on étai† Fait l’un Pour l’autre, THerêsa.

™he-®E-sA

∑ï JE ne lê ∑avaîÒ pas, JE nê ∏‚Êı∆‚Æï∑ PAS la πêî~Ê dê Vi◊®ê un JOUR ∂ê PLª∑.

ÓÆï∑ j’ai déjà º~ê ¢opine.

Et ™OI ?

Êt ‡º’est-ce que tu CompteÒ Faire ? LA Suivre jusqu’à Chez ÊLlE êT læ vioLer ?

T’inquiète ∏Æ∑ POUR MOI … ™u te souviens De la næna du Magæsin De ∆i∑ΩºeÒ ?

s’il |Ê FAu†.

Je Crois.

SOn~y Dit ‡ºe Òi un mec ‚Ê∑te TRop LOngtempÒ ∑ans baiSer, il FInit πæ® DEvenir FOu et n’EST plus jamais LE m{ME.

eh Bien, J’AI décou◊ê®† Où e¬lÊ TravaïLle.

™ouT ce que je diÒ, ANdy, C’est ‡ue t’as ªıÊ Chance incroyab¬ê Ê™ que tu n’e~ Proƒites pas.

JUIN 2016 AUX ÉDITIONS CORNÉLIUS

©’est Coµme ça et ∏ÆÒ autreµmênt.

ÍÊ SaiÒ, ÓÆï∑ …

™U PAieÒ ΩªÊ da¬lE.

Soit on a les 240 $ d’icî vendre∆i, ∑œit on les récupère dê ƒœ®©Ê.

240 $ ? Pour Quoi ?

Faut ©®œîre Qu’Œn A ©æBo∑sÉ le capot.

Je ©®ois Qu’il Êst ™emps ∆e PAsÒer à la √ite∑sê Supérieu®ê !

ÓÆis ΩªŒï ¿

Toujœº®Ò Raison, √ïeux Frère ¡

‚ÊGardeMOI ça.

lèveTOI.

Pédale.

DEBOUT GROS PÉdé ¡

a≤Ê ¡

MErde, ANdy #

C’est Le Óoµent, Ændy !

Ωu’êÒt-ce Qu’i¬ Te Faut ∆Ê ∏|ª∑ ? Il me TABasÒæît Ælors que j’étæî∑ à ™er®ê.

TU Crois qu’il ESt Ble∑sé ?

Andy, vas-y ¡

Ïê SAIÒ, Je Òæîs … ÍÊ ∑uis déÒolÉ, je #

Mainteıan†, Oui.

Al¬eÂ ¡

Ok … c’e∑™ Bon @ œn oublie ça.

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¬Ouie Ê∑† Coµmê UN frè®e ∏Œª‚ moi, ANdy…

Ê™ Tº Òai∑ QUoi, ÆndÚ ¿ J’æi L’imPreSsion Qºê ™oi et moî, œ~ Væ }Tre ÆÓï∑.

™u n’iMagîNEÒ ∏Æ∑ à ‡ºêl POINT ∑on æµîtIÉ COMpTê ∏Œª‚ µœî.

Toºte CeTtê HIStœîre Æ√Ê¢ ∑Œı Nœº◊eau Coπæin # ça me rend Fou d’inquiétu∂e. |entêmÊ~T ÓÆï∑ ÒûremEnt, Il êst En ™ræî~ De La Tuê®!

™ª saîÒ Sæ~s doºTê ΩªÊ JE Òºi∑ sŒRTi Avec la s¥UR de Louiê ∏enda~t ΩUELΩUE Tem∏∑.

∫Œı Dieu, SI Òeu|ÊÓênt Œı POUVait y Fai®ê QUEL‡ºê CHOSE.

Bon ∂îêº ¡

gnt-hUIT $ DanÒ LE ot Numérœ ∑ïx, ∏|ª∑ N vélo ScÌ‹iN~ Et …

œh SEIGNEUR …

SoupIR

Ωu’êÒT-©ê qU’il Y a? ‚ïÊı, ANDy.

¢’EST ÓÆ ·I¬Le, ÊVElÚ~. ê¬lE ~œº∑ CAuÒÊ du Òœº©i, c’est ™oº†.

æ~∂Ú …

ıÊ PRENDS JAMæîÒ ∂ê ∂®œGUe, AN∂Ú.

Æı∆Y, VA TE LAVê® LES ÓÆïı∑ !

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©®æîﬂ ÍŒıÊÒ, mon Êx-MEIl¬êº® Ami, Æ√Æï™ ©œMmÊn©é à SE défœ~©ER DèÒ la ∑ïxièµê. ∑eÒ Parents étAien† ∆Ê∑ ÎiPpiêÒ ; îl Ÿ æ◊aIT ∂ê LA DroﬁUE ∏Æ‚™Œu† CHEZ LUI, Òº®Tou† ∂êS ECSTA∑ et dê l’Ìê®bÊ.

Ωªand Il est Revênu, i¬ é™æî† DEvenu d’ºı Couπ SUperπœ∏ºLAIRE, µæîÒ il VEnaî† ™ouÍOURs ÓÊ VOIR Ê™ Pas∑æIt ∂º ™eMP∑ æ◊ê© µœî. Œı REGAr∂æiT la Té¬É OU ON JOUAIT Æª MINißæÒkETbalL, º~ PÊª COµMe Æª BOn Viêº≈ TEmpÒ.

ªı JOUR, IL ∑’êÒ† évanœºî à L’écœ¬ê Ê™ Œn L’æ ENVOyé ∆Æı∑ ªı CENTRê ∏Œª‚ DRœﬁºéÒ en PRoVINCE. LEs Deux Æınée∑ QUI sºî√ï®Êı™ fure~T PRoba∫lEmê~† LEs PLU∑ SolitAirêÒ De mA VIe.

º~ JOUR, après l’écŒ|Ê, Dinah l’a SURP®îÒ Êı TRAIn ∆Ê Foui¬lER ∆Æıs ∑on Òac. Œı S’êÒ† REndu CompTE qu’il ıŒª∑ aVAit VOlÉ ∏|Êïı DE t®º©∑, y Cœµπ®is les Médicæµent∑ de PAπy.

ON êÒ† LEs Mê©s ¬Ê∑ PLUÒ Coœ¬S DE læ ™Ê‚re.

∏EUT}tre.

APRès ça, je |Ê √ŒŸÆï∑ ENCore à l’écolê, ÓÆï∑ oN ~ê FAISAit pluÒ pArtiE du M}Óe ÓŒı∆Ê. QUE¬‡uE∑ A~nées PLUS tar∂, îl a Ωªï™té le BAhut Ê™ je nê l’ai JAMæiÒ REvu.

CE n’ÊSt PAS UnE Ωªestion, C’Ê∑™ un ƒæî†.

™U AS PARlé ∆Ê l’ARmê à ΩuE¬‡u’ºn ¿

ÍÆmaiÒ. je ∑ºîs ÆBSOLUMEn† LoÚæl Êı√Ê‚s TOI, ANDy.

ÍÆÓaiÒ De lA VIe.

ê† DE ToutÊ MAnière, Ce n’êÒ† PAS πœº® ÒoNny Ωª’Œn FAit ça, ÓÆï∑ pou® l’æµérique ¡

∏Ê‚∑oNne ~’Êı ∑Æª‚Æ JAµæîÒ RIen, ANdy.

™u VoiÒ ¿

∏Œª‚ êº≈, Il ∑Ê‚Æ Juste parti En VaCæn©eÒ. JAµais IlÒ ~ê #

Pour EUX, Il AURA juÒte DémÉnagé.

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un Tru© ¢oMmê çæ Æª‚ait pu ÓÊ Fai®ê DISÍONCter, MAIÒ j’y Æi à pêînE Re∏Êı∑é. Il Fau† Croi‚Ê ‡ºê JE mû‚iÒ. les adª|™es Doi◊êNT Faire ∂êS CHœî≈ dîƒFicï|Ês TouÒ lEs jour∑. NOn pas QUe jE PReınê ça à la légèrÊ, et Ïê PriÊ dieu POUR ne plus avoir à LE rêƒæire, µæîÒ …

‡ºê ÓÊ∑ JAmßêÒ Flan©ÌêntNE MAinTêNA PAÒ n†.

Ïê ne pÊı∑æIÒ PAS qu’il ê~ seRait CapAblê. j’ÉTÆïÒ Ïuste # jê ıÊ ∑aiS paÒ, JE NÊ m’y Æ™teı∆Æïs PAÒ, c’ê∑™ Tou†. JE ◊êº≈ DIRE, il étaiT PLUS tris™E Pou® LA marµœ™TE ¡ J’imAgiıÊ Ωªe Jê ∆Œï∑ m’êÒTimER ÎÊª‚eºx D’}Tre SOn AMi, MAiÒ Bon DIeu, ANdy !

Óer©I, VIEUX.

æ~∂y, µœn πœ™e … ÍÊ ~ê Coı~AIÒ PAs LE Fin µoT De L’Hi∑Toi®e Et JE nê VEUX Pas LE SavOIR @

ÍÊ Te ®ê◊æUDraî ça, Andy, s’il Y a ΩªŒï que ©e Soit Quê Ïe PUI∑sÊ Fai®ê, n’hÉsite PAS. DésoRmÆï∑, TU PEUX ¢ŒÓ∏™Ê‚ SUr ©ê Bo~ Viêºx So~ny.

J’ai RéƒLÉChi Andy …

‘scu∑ezMOI, LEs Gar∑ #

Æı∆y, Mon Pote, JE pÊªx Tê PAr|Ê® Une MINUTê ?

ÍÊ SºîÒ SériêuX, Mon πOTe.

ÉCOUTe LOuiê… Mæî~teıÆnT, C’Ê∑™ ÓŒi ¬ê chef.

Et C’est πœº® ça QUE Ïê PEnÒê qu’œ~ De√‚Æï™ PLan‡ºê® LE FLinﬁºê QUelΩªê PArt, Tu VOIS, ÏºÒqu’à ©ê Qu’on décide ∆Ê la SUITê.

êT c’Êst Ωªi LE PROcÌæîn QUE tu Vas ™uE® ?

œù √eu≈-TU ên Venî® ?

®îên, JE ∏ÊnÒai∑ Justê @

JUIN 2016 AUX ÉDITIONS CORNÉLIUS

Æı∆y, où ÉtÆï∑-Tº ?

éCou™Ê A~∂Ú … Tº dêv®æîÒ téléPHOıÊ‚ à Ta ™aNTe DeLIæ Ce ∑œî® # LUI deman∂ê® QUOI ƒæï‚Ê.

∆éÒolÉ, DinaÌ … J’étæîÒ Ju∑™ê #

ÆnDy, œ~ Nê PEu† ∏luÒ LAi∑sEr Ton Gran∂-pè®ê ∑eu¬.

JE ∆Œï∑ Ÿ Æ|lER, Æı∂y … ™º ¬’AπpEl¬ê∑, promis ?

ŒÎ An∂Ú, ΩªÊ √AS-Tu ∆ÊVE~î® ¿

ïl A PRESqUê Óï∑ le Fêu à Læ µæîÒœn ! ï¬ y a De l’eau Pæ®tœº† ∆ænÒ Læ CuisiNE, ET Tout êÒt ∑eıs DeÒSus ∂ê∑ÒOUS !

Ïê T’ÆïÓÊ, DInaÌ.

º~ê Òêmai~ê Après l’æƒFæî®ê DU ¢Œ∏Æïn De therESa, LOUIE m’a Æpπêlé POUR µê ∆ï‚Ê : «Tu ∑æîÒ, C.J étaî† ºn ÒælE Êı·oirÉ, maîs î¬ nê mériTæî† ∏Æ∑ de MOu®i‚. Tu ~ê LE Co~NAîÒSai∑ M}µê ∏ÆÒ cÊ Type.» ça m’A Fai† Trè∑ ÓÆ|. c’étæî† SOn ï∆éÊ, à la BASe ¡ LE COs™ªmE, l’embusCADE Òº® LE toi™ … Tou† !

EN tou™ CAS, c’êÒ† à PARTir ∂ê Là QUE j’ai dÉciDé DE PRENdre µêÒ déCIsion∑ moi-m{ÓÊ, à CENT πœº® ¢Êı™.

Óe®∂ê, Je ∑ªï∑ Grand ê† JE saiÒ ce Que ÍÊ ·Æî∑.

¢e n’Ê∑† PAS JUSTE ∏Æ®©ê QUe T’æÒ UNE Copi~ê ΩªÊ T’êÒ UN ADULTE à LA COn, LOUIE, Æ|Œ‚∑ ¬æiS∑e ™ŒÓBER cêÒ AIRs ∑ºpériêº®Ò ¡

JUIN 2016 AUX ÉDITIONS CORNÉLIUS

Je Òuis désolé ∂e ne pas t’avoir écrit depuis longtempÒ, mais je ne devrais peut-être pæÒ, j’imagine. Tu ne m’as plus écrit deπºiÒ ©e†te carte de Noël , tu saiÒ ? M’aimes-tu seulement e~©o®e u~ peu ? Je l’espère, mêµe Òi ¬e contraire vaudrait mieux pour toi. Je suiÒ impliqué dans un truc énorme. Je ne peux

pas encore t’en parler, mais bientô† tu sauraÒ †out. Si tu reçoiÒ un Ïou® ºn πæquet de ma part, NE L’OUVRE PAS. Cache-le dans ton æ®moire en æ†tendan† µeÒ i~struc†io~s. Sino~, ©oµme~† vas-tu ? Moi, je vaiÒ bien. En fait, je me senÒ bizar®e ces temps-ci. Je ne vois plus Louie æuÒsi souvent. Il a º~e copine Je ne suiÒ PAs ce quê Tu croi∑.

MaîÒ …

P.S. Même si c’est juste un peti† mot pour me dire de te foutre la paix.

si.

ıon, VraîµênT… JE ∑ªïs u~ ÒalE Tyπê.

C’esT Faux.

PourQuoi ¿

∑implê CuriŒsité.

Il Ê∑™ caché.

Quœî ? StœoB ¿ J’ai un Pla~.

Mon DIeu, Aidê-ÓŒï à DevÊnIR UNE Per∑oNnê ÓeiLlêº®e.

ÓoN ∏ÆuVrê Chéri.

Ar®}TÊ.

où e∑™ Le F¬înGUê ?

ïl ƒaUT Ωuê Tº ¬ê ‚ÊSÒo‚te∑.

Où ça ¿

Nª|lE PAr†.

ıan, c’e∑t BOn.

JUIN 2015 AUX ÉDITIONS CORNÉLIUS

ÓANGE ta ÒouPE, PApy.

Ïê Te l’ai Di† PAπy. JE Nê ∑Æïs paÒ.

Oh, æ~∂Ú … C’e∑† MA faute # J-Íê … Óon Dieu, æ~∆Ÿ@ Íe ∑ªiÒ Fou.

êLlÊ Est ÓoRte.

~e T’in‡uiètÊ ∏Æ∑, Paπy. MAnge ™Æ ∑Œª∏ê.

∑niFf

ıoN, PApy. ÊlLê ıÊ VIent PluÒ, c’est tou™.

OUî ?

jE ViênÒ ChercÌê® LE ChèquÊ de ÓeLlê ∆ïıÆh.

C’êÒt vous, LA DroguéÊ ?

Æ|Œ‚∑ QUAND êÒ†-Ce ΩUE Di~æh ReviênT ?

¢’êÒ† MO~ Grand-pèrê.

NŒn, C’êÒt ÓÆ ∑¥UR.

Ÿo ! An∂®ê‹ ¡

OUAIS, Quoi ‡º’il Êı ∑Œï™, JE ÒºiS VraiµênT DésolÉ, mec …

ÎÊª, eh ßien MErci, StoŒß # ÍÊ @

ÍÊ Òºis désolÉ ‡ºê TU NE ∑ŒiÒ qu’un ∏édÉ Suceur Dê ßîTÊÒ. J’êÒpèRe qu’il Va CReVê®, ™Œn Père ¡