Notes du traducteur vol.2 : Debusssy - Philippe Cassard

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Date : 02/03/2016 Heure : 20:36:45 Journaliste : Pierre Aimar

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Le Quatuor Debussy invité du Festival International des Arts de Hong Kong du 11 au 15 mars 2016 Hong Kong Arts Festival, Beethoven passionnément Acte II, Victoires de la musique, Le Quatuor Debussy sur France Musique De Hong Kong à Beethoven... Attention : découverte d’un grand talent ! Le new-yorkais Gabriel Kahane est un nouveau talent venu de l’autre côté de l’Atlantique. Un musicien comme on les aime : voix sensible et culture musicale sans frontières. Il partage son activité entre la musique contemporaine et l’écriture de chansons. Au piano, à la guitare et au banjo, ce multi-instrumentiste interprètera en compagnie du Quatuor Debussy ses chansons couleur pop, extraites notamment de son dernier album « The Ambassador » (un hommage à la ville de Los Angeles) et de nombreuses autres compositions. Gabriel Kahane et le Quatuor Debussy sont en tournée française et en session Label Pop fin mars, sur France Musique ! Dates de tournée : Le samedi 19 mars à la Philharmonie de Paris Le jeudi 24 mars aux Subsistances à Lyon Le vendredi 25 mars au Lieu Unique à Nantes Hong Kong Arts Festival : 5 rendez-vous avec le Quatuor Debussy ! Le Quatuor Debussy est invité par le Festival International des Arts de Hong Kong pour son édition 2016 du 11 au 15 mars et présentera 3 projets qui permettront de faire connaitre au public hongkongais les multiples facettes de sa personnalité artistique. Spécialiste de l’interprétation de la musique française, le Quatuor Debussy proposera les quatuors de Germaine Tailleferre, Claude Debussy, Maurice Ravel et Guillaume Lekeu. Il présentera également son programme « Bach to Jazz », fruit de sa rencontre avec les musiciens de jazz Jean-Philippe CollardNeven au piano et Jean-Louis Rassinfosse à la contrebasse dont le CD sort en avril chez Signature- Radio France (distribution Harmonia Mundi). Les acrobates australiens de la compagnie CIRCA les rejoindront pour présenter le spectacle Opus trois soirs de suite ! Et enfin, une master-class de musique de chambre est organisée à la Hong Kong Academy for Performing Arts. Grand répertoire, rencontre artistique, transdisciplinarité et transmission, 4 axes forts de la personnalité du Quatuor Debussy ! Beethoven passionnément Acte II Le Quatuor Debussy est connu pour les défis dans lesquels il a l’habitude de se lancer. Après les grandes intégrales du XX è siècle (Chostakovitch, Webern, Bartók), c’est la bible du géant de Bonn qui est abordée par cet Acte II autour de l’œuvre de Beethoven, avec la volonté de nos quatre musiciens d’explorer, dans cette étape, ses trois principales périodes créatrices. Maître incontesté de la symphonie – tout le monde a, une fois dans sa vie, entendu son puissant Hymne à la Joie – et du piano, Ludwig van Beethoven a également profondément marqué l’art du quatuor à cordes, fournissant une œuvre monumentale et magistrale, longtemps considérée comme insurpassable. Avec ses quatuors à cordes il a pu exprimer l’extrême de l’extériorité et de la violence aussi bien que l’extrême de l’intériorité et de l’intimité. Des premiers quatuors – à l’instar du quatuor opus 18 n°3 – qui témoignent d’une excellente maîtrise de l’écriture tout en étant marqué par leur jeunesse, à l’opus 135 – le n°16 – plus subtil voire même mystérieux, en passant par la série des trois quatuors opus 59 dédiés au prince d’origine ukrainienne Razoumovski aux accents russes, le Quatuor Debussy réalise une plongée vivifiante au sein d’un répertoire loin d’être monotone… et monocorde !

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Date : 02/03/2016 Heure : 20:36:45 Journaliste : Pierre Aimar

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En lire + : Bernard Fournier, « les quatuors de Beethoven : une écriture de l’extrême » A écouter en concert le mardi 8 mars à la Rampe à Échirolles . Victoires de la musique Les partenaires artistiques du Quatuor Debussy se sont illustrées lors des deux dernières cérémonies des Victoires de la musique : Yael Naim a été sacrée meilleure artiste féminine de l'année et la mezzo-soprano Karine Deshayes a remporté la victoire de la musique de l'artiste lyrique de l’année. Deux univers différents, deux voix distinctes. Leur point commun ? Un talent monumental, un esprit de partage et de rencontre et un amour de la musique et de son exigence. Ne manquez pas le prochain concert de Yael Naim avec le Quatuor Debussy : le samedi 9 avril à la salle Rameau à Lyon. Et retrouvez Karine Deshayes avec le Quatuor Debussy le 1 er juillet aux Flâneries musicales de Reims. Le Quatuor Debussy sur France Musique : à réécouter en podcast Les Debussy étaient sur les ondes de France Musique le mois dernier avec le projet « Bach to Jazz » dans l’émission « Tapage Nocturne » animée par Bruno Letort et François Bonnet. Le podcast de l’émission est disponible ici !

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1er avril 2016


votre semaine radio 142 Télérama 3457

Philippe Cassard : « Les gens n’allument pas la radio pour entendre un pianiste débiner ses collègues. »

Le clavier bien exploré Fluidité chez l’un, éloquence chez l’autre… Le pianiste Philippe Cassard met en lumière les talents de ses confrères, connus ou méconnus. Avec gourmandise Lui qui, dix ans durant, sur la même et un lyrisme bien station, a livré ses Notes du traducteur dosé, il croque, en anime depuis septembre un rendezquel­q ues minutes, vous plus « proustien », baptisé Por­ une personnalité. traits de famille. « Je cherche à trans­ Pointe la « flamboyance » de l’Argen- mettre le message des grands interprètes, tine Martha Argerich (« elle a des dia­ à faire découvrir des facettes peu connues mants au bout des doigts, sa cadence est de stars, à mettre en lumière des pia­ totalement éruptive ») ; décrypte la so- nistes oubliés, comme les Hongrois Géza norité de l’Allemand Wilhelm Kempff Anda ou András Schiff », précise-t-il. Sa quand il joue Chopin — « une simplicité, sensibilité s’exprime à plein lorsqu’il une fluidité, un refus de sentimenta­ décortique « le premier mot, voire la lité » ; décrit savoureusement la Hon- ­première lettre d’une interprétation », groise Lili Kraus, « une petite dame qui s’arrêtant longuement sur le début de arrive sur scène attifée comme c’est à ne Nachtviolen, de Schubert. Pendant pas croire, avec un chignon de 40 centi­ quelques instants, il oublie presque mètres de haut » ; exulte en évoquant l’instrumentiste Andreas Haefliger, se « l’éloquence et le charme » du jeu du concentrant sur le baryton Matthias ­Polonais Ignaz Friedman… Chaque sa- Goerne : « Ecoutez-le prendre son souffle medi, pendant deux heures, sur sur le dernier accord du piano… » Enthousiaste mais pas béat, le proFrance Musique, le pianiste Philippe Cassard disserte sur ce qu’il connaît ducteur s’agace de ce que l’on range les fort bien : les qualités de ses confrères, artistes dans des cases : pour lui, l’école française ou russe n’existe pas (« c’est tous pays et générations confondus. u

Portraits de famille Samedi 9.00 France Musique

13 / 04 / 16

un cliché, les interprétations et ­filiations sont trop hétérogènes »). Pas plus qu’un jeu masculin ou féminin — « certains hommes ont un style maniéré, certaines femmes ont une puissance sonore en­ viable ». S’il n’est pas avare de quelques piques argumentées, il se refuse toutefois à franchement critiquer. « Les gens n’allument pas la radio pour entendre un pianiste débiner ses collègues, morts ou vivants. » Erudit et modeste, le ­quinquagénaire se dit soumis depuis septembre à un défi : « Je n’ai plus, comme pour Notes du traducteur, de public ­auquel m’adresser, ni de piano sur le­quel m’appuyer pour combler un vide. » Quand, environ une fois sur trois, il ­officie en direct, il est terrifié. « J’ai l’obsession du temps qui passe, d’autant que je sais être bavard, sinon verbeux. Je lutte pour être efficace et clair. » Le combat semble en passe d’être gagné : Philippe Cassard séduit par sa ­distinction douce, sa bonhomie discrètement ironique et, surtout, son savoir si souplement partagé. — Laurence Le Saux

t On aime un peu…  y … beaucoup  u … passionnément  r … pas du tout  I Pas écouté… à tenter


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