Le journal intime de Rudolf Noureev, Marianne Vourch / Villanelle - France Musique

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PAYS :France

RUBRIQUE :Écrans-radio

PAGE(S) :24

DIFFUSION :94673

SURFACE :18 %

JOURNALISTE :Marie-Valentine C…

PERIODICITE :Quotidien

25 mars 2022 - N°42274

Écrans-radio le choix de La Croix

Dans les pas du mythe Noureev Le Journal intime de Rudolf Noureev Podcast de France Musique Il est des destinées dont le cours n’a rien à envier aux méandres dessinés par l’imagination de quelque romancier. La vie de Rudolf Noureev fut de celles-ci et, près de trente ans après sa disparition, la fascination exercée par le danseur autant que l’homme est intacte. En témoigne ce podcast : un journal intime où la plume alerte de Marianne Vourch et le timbre délicat de Lambert Wilson font entendre la voix intime et fantasmée de Noureev. En huit épisodes de douze minutes, le podcast retrace une légende qui s’écrit dès sa venue au monde, le 17 mars 1938, à bord du Transsibérien. Le début d’un long voyage qui le mènera d’Oufa, le village de son enfance où son père veut l’empêcher de danser, au Kirov de Leningrad, où il commence sa carrière, jusqu’aux scènes du monde entier, aux ÉtatsUnis, à Londres et bien sûr à Paris où, fuyant l’URSS, il avait trouvé refuge à la faveur de sa première tournée, en 1961. La série éclaire la complexité du personnage, qui choisit l’exil pour sauvegarder une liberté qu’il avait chevillée à l’âme. Elle rend aussi hommage à cette relation sacrée qu’il entretenait avec la danse, dès le travail à la barre jusqu’à l’éblouissement de la scène. Porté par les extraits musicaux des grands ballets du répertoire, l’auditeur vibre aux souvenirs d’un Rudolf mythique : les 23 rappels lors de la première de Giselle en 1962,

au bras de Margot Fonteyn, avec laquelle il forme un inoubliable couple de danse. L’année suivante, leur Marguerite et Armand sera salué de pas moins de 40 rappels à New York. Mais quand s’éteignent les projecteurs demeurent les blessures : sa mère, qui, quand elle le reverra plus de vingt ans après son départ, ne le reconnaîtra pas, la solitude, la maladie… La face tragique d’une étoile éternelle. Marie-Valentine

Chaudon

À voir sur radiofrance.fr

et sur l’application

mobile. Ce « journal intime », enrichi

de

photos, est coédité par les éditions Villanelle et France Musique (24 €).

Le danseur

Rudolf

Noureev,

en 1981, à Venise.

Angelo Cozzi/Leemage/AFP

Tous droits de reproduction réservés


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