PAYS : France
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8 mai 2016 - Edition Calais
Jacques Vendroux : « Je suis un mec extrêmement chanceux » par éric dauchart calais@lavoixdunord. fr CALAIS. -Pourquoi avez-vous décidé d'écrire ce livre? « La première raison est que je voulais laisser mes souvenirs, mes anecdotes, revenir sur une aventure hors normes, une vie hallucinante et fêter ainsi mes cinquante années de radio. Je suis entré à l'ORTF, qui deviendra Radio France, le 2 mai 1966. La seconde est que l'on fête cette année les 40 ans de la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions entre Saint-Étienne et le Bayern Munich. C'est dans le Forez que j'ai débuté, avec Larqué, Piazza... On va d'ailleurs fêter ça avec eux, comme on l'a fait pour les 10 ans, 20 ans et 30 ans. Enfin, je voulais ce livre pour partager avec mes auditeurs ces souvenirs. » -Cela représentait un besoin de laisser une trace? « Mes enfants m'ont encouragé à faire ce livre. L'éditeur et Radio France m'ont aussi poussé à raconter ces histoires. Il y a un an, je me suis lancé. J'ai mis six mois à écrire le bouquin, en compagnie de Dominique Bonnet, ancienne journaliste à L'Équipe. J'avais confiance en elle ». -Que peut-on y retrouver? « Ce sont des clins d'il. Comme la couverture, une vieille photo qui date du lendemain de la demi-finale de la Coupe des champions 1976 entre les Verts et Eindhoven. Je m'étais entraîné avec eux... J'évoque aussi mon ami Michel Platini, que je défends dans ce qui lui arrive. Je suis sûr qu'il n'a
rien à voir avec tout ce qu'on lui reproche en ce moment. Je parle peu du drame de Furiani... Le drame de ma vie... Je voulais juste rendre hommage aux infirmiers, aux médecins... Et j'évoque aussi Thierry Roland, ses blagues. » -Le petit Calaisien que vous êtes ne pouvait pas se douter qu'il allait vivre de tels moments... « Je suis un mec extrêmement chanceux. Et j'ai une bonne étoile! J'ai eu un accident de voiture, j'ai été hospitalisé deux mois au Brésil, en 2014, pendant la Coupe du monde pour une pneumopathie et une pleurésie et je suis toujours là. Je n'ai pas le droit de me plaindre. Imaginez : j'ai commenté une finale de Coupe du monde, en France, dans notre stade. C'est le rêve de tout commentateur sportif et je l'ai vécu ». -Vous avez resigné jusqu'au 1ermars 2018 avec Radio France. « J'aurai 70 ans et je ne pourrai pas aller plus loin. Bon, je pense que je serai quand même à la Coupe du monde en Russie mais comme consultant. M'arrêter? Non, car j'ai toujours la passion, c'est aussi con que ça! J'ai gardé la confiance de Radio France. Mon rêve continue. Que peut-on avoir de mieux que d'être payé pour aller en Coupe du monde ou aux Jeux olympiques? » Jacques Vendroux, « Amoureux foot » (Calmann-Lévy et Radio France). ■
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