Le Sous-bock © 2014 est une publication de 250 exemplaires auto-édités Rédaction & direction artistique : Émeline Hérail, Fabien Guiraud Impression couverture : Conflikt Arts contact@efgh.eu
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atelier de création graphique
EDITORÉAL
Haaa, que ça fleure bon en cette douce saison où tout « René » ! Soleil, apéro, le Sous-bock de printemps en main pour féter çà ; on est pas bien là ?… Les jours ralongent mais mes braccourcix à la rédaction de ce dernier édito, car oui les amis, ce numéro « blonde » vient clôturer quatre saisons à écumer les zincs à vos côtés. Cependant, ne baissons pas les bras et levons nos verres ! Continuons à partager et à faire vivre nos humeurs sans mercantilisme. Merci à ceux qui ont participé à la réalisation de ce super fanzine, merci à tous pour le soutien et rendez-vous, peut-être, dans une autre dimension !
QUOI MA GUEULE !
C’est tout près des puces de Saint-Ouen, dans un batiment construit de briques rouges qu’est abrité un trésor culturel pas comme les autres, une friche industrielle (l’ancien Centre Social et sportif de l’usine Valeo) devenue un «lieu pour l’imagination artistique et citoyenne». Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit de l’asso les Mains d’Œuvres, qui propose tout plein de choses : des expos, des spectacles, des locations de bureau (comme par exemple le studio de création Akatre qui s’est chargé de l’identité des lieux), des salles de
répétition, des résidences artistiques, des concerts et autres festivals tout au long de l’année. Il y a comme tout bon lieu convivial qui se respecte, un bar-resto, le Mo’ Café, où nous avons eu le plaisir de rencontrer Sophie, la barmaid au sourire aussi grand que son enthousiasme lorsque nous lui avons apporté le premier Sous-bock. On s’est pointé un lundi, le bar n’était pas encore ouvert mais elle nous a accueilli quand même comme des rois, alors on s’est dit qu’elle méritait bien de se faire tailler le portrait pour achever cette série. Merci !
CULTURE - BITURE
Revenons à nos moutons ! Ici, on parle de quoi ? Cette rubrique, (pour ceux qui ont eu l’immense privilège de dégoter les trois premiers numéros du Sous-bock) raconte l’histoire du sous-bock en France, de son invention et de son destin jusqu’à notre époque. Nous nous en étions arrêtés, si ma mémoire est bonne, au début des années 80, je me souviens des soirées, où l’ambiance était chaude et les mecs rentraient… ok, ok, C’EST BON, j’arrête ! Le contexte économique est en gros aussi pourri que celui que nous subissons actuellement (peut-être
designs et les formes des sous-bock et se fera remarquer avec une version rectangulaire de 15 centimètres de long pour la bière Desperados. En 1997, Kronenbourg toujours s’associe avec les Eurockéennes de Belfort et initie le partenariat des brasseurs avec de gros évènements. Viendront plus tard, les Vieilles Charues, les 24H du Mans et bien d’autres. Ainsi le sous-bock fait son entrée dans le monde de l’évènementiel, au grand bonheur des cervalobélophiles. Les imprimeries spécialisées en France ne sont plus, mais il continue à vivre tant bien que mal et on compte bien sur l’essor des microbrasseries qui fleurissent pour continuer à écrire son histoire.
* cervalobélophilie = collectionner les étiquettes de bière et/ou les sous-bocks - sources : www.lesousbockfrancais.fr
un peu plus coolos quand même…), c’est la grosse crise pétrolière, la guerre du Golfe, blalabla… et le sous-bock ? Après l’apogée de sa gloire vingt ans plus tôt il se fait rare au comptoir, mais après les années 80 arrivent les années 90 qui vont moderniser le bousin. Il reste toujours le même, un support de communication pour les brasseurs, mais Kronenbourg (toujours le premier dans la course à la binouse) relance des éditions limitées pour l’anniversaire de ses 100 ans. Bingo ! S’ajoute à çà l’arrivée de nouvelles bières aromatisées lancées par Fischer (Adelscott, Desperados…) visant à conquérir le grand marché international. La marque met aussi le paquet sur les
BRÈVE
« Le travail c’est une maladie, y’a même une médecine pour çà » Extrait de Brèves de comptoir de Jean-Marie Gourio.
CHANSON(PAS)NETTE
J’aime Dieu qui existe J’aime Dieu qui n’existe pas J’aime les importunistes Ceux qui n’importunent pas J’aime les gens de ma planète J’aime ceux qui ne le sont pas Ceux qui mangent avec des
baguettes Ceux qui mangent avec les doigts J’aime les violettes J’aime les côtelettes Les castagnettes J’aime J’aime les couronnes
Mon chat qui ronronne Mes potes y déconnent J’aime La la la la J’aime La la la la J’aime
J’aime le Gange qui dérange Le Gange qui ne dérange pas Ceux qui sourient aux anges J’aime ceux qui ne sourient pas Ceux qui parlent latin Ceux qui parlent avec les mains Ceux qui dansent en bougeant les reins Ceux qui dansent avec les dauphins
J’aime Jean qui rit Les confettis Les guiliguilis J’aime
J’aime les dentelles Les coccinelles Les gens fidèles J’aime
La la la la J’aime La la la la J’aime
La la la la J’aime
J’aime Eurofoot J’aime Bollywood Jouer du Oud J’aime
J’aime les fantômes J’aime les chewing-gum Les p’tits verres de rhum J’aime
( refrain )
( x3 )
J’aime na ni na na na J’aime na ni na na pas J’aime quand tu m’aimes J’aime quand tu m’aimes Riff Cohen - 2013 Universal Music Division AZ
BIEN DIT JACKY
芦 Ne craignez pas d始atteindre la perfection, vous n始y arriverez ez jamais. 禄
MOI JEU
Retrouve les sept points communs
La Miroiterie - 20e Péniche Antipode - 19e La Mécanique ondulatoire - 11e La Barrique - 10e La Timbale - 18e Le Brio - 18e Le Sous-Bock - 1er Mains d’œuvres - Saint-Ouen Bar des Sports - Montreuil Et bien d’autres ! À la vôtre !
= Le Sous-bock ©
Le Maquis - 18e La Renaissance - 18e Le Petit Ornano - 18e Le Sully - 10e L’Autobus - 11e La Chope du Château Rouge - 18e Le Point Bar - 18e La Fourmi - 18e La Laverie - 20e La Féline - 20e
2014. Ne pas se jeter sur la voie publique ! Vente et reproduction formellement interdites.
POUR BOIRE