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Naissance & Renaissance Des super-héros 1 / Le Commencement 2 / Les Héros révolutionnaires 3 / De 1978 à nos jours p. 7
Qu'est-ce qu'un super-héros ? 1 / La mythologie des héros 2 / Les super costumes 3 / Le pouvoir de l'influence P. 57
De l'imaginaire à la Réalité 1 / Le super-art 2 / Le pouvoir de la communication 3 / Les vrais super-héros P. 69
La super conclusion P. 109
Les Documents annexes 1 / Le lexique 2 / la bibliographie P. 113
Naissance & Renaissance Des super-hĂŠros
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros
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Le Saint- Graal
Superman le premier et sans doute le plus célèbre des super-héros a fait sa première apparition en 1938 dans un mensuel de bande dessinée appelé Action Comics. Ce fameux Saint-Graal est un élément essentiel de la culture populaire américaine. À l’heure actuelle, on estime qu’il n’existe plus que 50 à 100 exemplaires de la revue en état original, alors que les fanatiques susceptibles de vouloir mettre la main sur la première mouture des aventures de leur héros préféré sont légions. Un dénommé Darren Adams, revendeur d’objets de collections bien connu dans le milieu, mit aux enchères l’exemplaire le mieux préservé de ce premier comic sur eBay entre le 14 et le 24 août de cette année. Un exemplaire s’est récemment vendu à 2 millions 161 milles dollars.
Les créateurs de Superman
C’est l’histoire des deux jeunes garçons juifs de Cleveland, l’écrivain américain Jerry Siegel et l’artiste canadien Joe Shuster, se faisaient brutaliser et maltraiter sans aucune pitié par des voyous. Les deux artistes, devenus amis, se
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sont rencontrés au lycée de Cleveland dans l’Ohio. En été 1934, Jerry Siegel, adolescent, n’arrivait pas à trouver le sommeil. Il faisait un rêve récurrent où il voyait un personnage, inspiré de la mythologie grecque, entre Samson et Hercule, et des autres tirés de la bible, des feuilletons et du cinéma de l’époque. Il nota toutes ses idées de son rêve et le lendemain matin montre tout à son ami dessinateur, Joe Shuster. Jerry Siegel décrit ce personnage sur-humain et Shuster se mit aussitôt à dessiner. On retrouve les caractéristiques des deux créateurs, tous les deux passionnés de science-fiction, dans le Superman : Joe Shuster faisait de la musculation, il était fasciné par des magazines de culturisme, des images d’acrobates, les collants, les capes... Tous ces éléments on les retrouve dans le personnage de notre super-héros. Jerry Siegel était encore adolescent lorsque son père a été tué lors d’un cambriolage. Les meurtriers n’ont jamais été pris. Il avait donc une raison très intime de détester le crime.
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Le numéro 1 d’« Action Comics » de juin 1938
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros
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Jerry Siegel et Joe Shuster travaillant sur le nouveau numĂŠro de Superman
Dans les années 30 d’autres artistes ont du succès, comme Chester Gould, qui a créé Dick Tracy, Alex Raymond ou encore Al Capp. Ils étaient considérés comme des célébrités dans le monde de la bande dessinée. Ils étaient des précurseurs des artistes futurs.
La naissance du comic book Maxwell Charles Gaines, couramment appelé Max Gaines, est un éditeur américain de comics. Il est considéré comme l’inventeur du comic book, il eut un rôle important dans la création de Superman, il édite également les premières aventures de Flash, Green Lantern et Wonder Woman et fonde la maison d’édition EC Comics (racheté par DC Comics en 1944) qui après sa mort fut reprise par son fils William Gaines. Un jour, selon la légende, Max Gaines a prit la page des comics dans le journal du dimanche, il l’a plié en quatre et il a obtenu un format à peu près de la taille des comics books actuels. Par la suite il a eu l’idée de coller une pastille de 10 cents dessus les comics et de les distribuer ainsi en kiosque. Cette invention a eu beaucoup de succès, les comics se sont vendus très vite.
La revanche de Superman En 1938, les nouveaux éditeurs, les Detective Comics (qui est publié par DC Comics depuis mars 1937) cherchent du matériel original pour un nouveau titre
misant sur le héros que Siegel et Shuster essayent de caser depuis des années. Les créateurs du super-héros reçoivent au total 130 dollars pour treize pages de Superman, qui est devenu la locomotive d’Action Comics numéro 1, le futur DC Comics.
Jerry Siegel et Joe Shuster ont injectés dans ce comics les ingrédients qui donnent le ton à tous les super-héros qui viendront plus tard. Au cours des années 1930, l’homme de la rue se sentait accablé par les forces léguées contre lui, il avait besoin d’un champion, peut-être né de l’imagination des deux adolescents, mais il est rapidement devenu un redresseur des torts. Dans le premier numéro de Superman, le héros sauve une femme injustement condamnée à mort, il déjoue un complot entre un sénateur et un fabriquant d’armes, une journée chargée pour un super-héros ! Mais il n’est pas seulement un héros à la force herculéenne, il endosse aussi un costume de l’américain moyen. Superman est un extraterrestre, un immigrant, originaire de Krypton. Il a tout quitté pour venir sur Terre sans aucun espoir de retour. Arrivé sur notre planète il prend un nom assez commun américain, Clark Kent. Il se transforme en symbole absolu du modèle américain. Ce personnage est l’image des immigrants des États-Unis et il fait également penser à l’émigration des juifs d’Europe vers l’Amérique, espérée comme une terre promise. Avec Superman on découvre un étranger en terre inconnue qui veut s’intégrer et qui ne veut pas rester isolé, c’est la structure même de l’Amérique. C’est ainsi que Siegel et Shuster, en 1939, ont réalisés leur rêve : une parution quotidienne dans un journal et une page en couleur le dimanche. Cette année là, DC Comics les engagent sur un projet sans précédents, un magazine entièrement consacré à un seul personnage, Superman.
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Les deux artistes, Jerry Siegel et Joe Shuster, atteignent leur majorité pendant la grande dépression, alors que la syndication de la presse bat son plein. En 1935, 130 agences proposent près de 2 000 bandes dessinées à des millions de lecteurs. C’est une occasion donc en or pour Siegel et Shuster, mais leur Superman ne trouve pas de preneur.
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Les comics dans les années 1930
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-21/ Le personnage Mandrake le magicien 2/ La photographie de Pete Souza, « La maison blanche »
C’est un grand succès auprès des enfants, les deux adolescents ont changé le monde en l’espace de deux ans. Tous les éditeurs voulaient eux aussi leurs héros. Les personnages comme Green Lantern, The Atom, Mandrake le magicien et bien d’autres ont vus le jour.
Dans ces ateliers il y avait une majorité d’artistes juifs, beaucoup d’italiens, de hongrois et d’irlandais. Mais le plus souvent c’était des jeunes juifs qui appréhendaient le mieux le monde des super-héros. Et c’était un domaine, principalement, masculin.
Fin 1939, sept éditions publient cinquante magazines. Un an plus tard, elles sont une vingtaine avec cent cinquante titres dont la plupart mettent en scène un super-héros encapé et à l’identité secrète. Chacun avait son propre style et ses lecteurs.
Pour la plupart des artistes les comics n’était qu’une étape dans leur carrière. Durant la dépression, pour les artistes venant des quartiers pauvres, les comics représentaient le seul débouché. Beaucoup ont pris ce recours pour pouvoir s’en sortir pendant cette période difficile. Les conditions de travail étaient souvent très précaires : les ateliers sombres sans fenêtres et les artistes avaient un salaire de misère (environ cinq dollars la page). Le domaine des comics n’était pas très respecté. Les écrivains comme Stan Lee (Stanley Martin Lieber, le cocréateur de plus d’une centaine de super-héros de l’univers Marvel Comics), rêvait de devenir un écrivain et d’être publié, c’est pourquoi il ne voulait pas mettre son vrai nom sur ses bandes dessinées, il a donc choisi de mettre son pseudonyme à la place, afin de préserver son nom pour des grandes œuvres qu’il écrirai un jour.
Le Family Comics, le futur Marvel, présente des personnages étranges comme la Torche humaine (créée par Stan Lee et Jack Kirby), est un androïde qui utilise ses pouvoirs pour aider l’humanité. Tandis que le Namor (créé par Bill Everett), le prince des mers, le premier antihéros du genre, a une mère à la peau bleue qui le pousse à faire la guerre aux terriens. Le Crack Comics, donne dans la créativité avec par exemple, Plastic Man (créé par Jack Cole), un ancien criminel qui après un accident dans une usine chimique, a la faculté de se transformer en justicier étirable. La maison publie également la réédition du classique des magazines du dimanche de l’époque, Spirit (créé par Will Eisner). La popularité des super-héros ouvre la voie à la nouvelle génération des dessinateurs et des scénaristes. La plupart des dessinateurs étaient des immigrants.
Quelque soit l’éditeur pour lequel les artistes travaillaient, un copyright était déposé à son nom sur toutes les bandes dessinées. Quand un personnage été créé il appartenait à la maison d’édition, les artistes n’avaient plus de droits dessus, ils n’avaient le droit qu’au tarif de la page qu’ils créaient. Comme les autres, Jerry Siegel et Joe Shuster, ont cédés leurs droits d’auteur, Superman ne leurs appartenait plus. Les deux créateurs, des années plus tard, ont par deux fois intenté un procès pour en récupérer les droits.
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Les Detective Comics, qu’on appel aussi DC ou National, tient le haut du pavé avec les personnages comme Starman, le maître des rêves. Son arme vaporise un gaz qui force les criminels à dire la vérité tout en les endormant.
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Les artistes et les maisons d'édition
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Batman Les créateurs des comics se sont sans doute largement inspirés des Pulp Fictions. Leurs héros sont des personnages plus sombres, plus violents, les justiciers et les criminels rôdent dans l’ombre. The Shadow était le personnage le plus marquant et le plus imité à la fois dans les Pulp Fictions et dans les comics. Sa capacité à disparaître en se fondant dans les ténèbres le rendait presque surnaturel.
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Un autre super-héros, de calibre de Superman, surgit de ses ténèbres en 1939. Son créateur est un jeune artiste engagé par DC Comics, Bob Kane (de son vrai nom Robert Kahn). Il réalise à l’aide de Bill Finger, l’écrivain, ce personnage mythique, inspiré largement du personnage de Pulp Fiction, The Shadow. Les deux personnages ont des similitudes : ils sont entièrement vêtus de noir, ce sont tous les deux des play-boys fortunés et des hommes d’affaires. Batman est en résumé la version bande dessinée de The Shadow. Durant la première version de sa parution dans le DC Comics, Batman est un solitaire à tendance violente. Il porte un pistolet et n’hésite pas à s’en servir. La rédaction finit par confisquer son arme. Et si le justicier masqué se trouve plus vulnérable que Superman, il n’en de-
vient que plus populaire, car ses lecteurs se reconnaissent en lui. C’est le super-héros de fiction qui n’a jamais existé depuis que l’humanité s’adonne à la littérature. Vers le cinquième numéro, de ce comic, les créateurs et la maison d’édition décident de lui donner un passé : Batman est né dans une sombre ruelle de Gotham City, lorsque le jeune Bruce Wayne voit ses parents (le millionnaire Thomas et Martha Wayne) assassinés sous ses yeux. Fou de douleur et de chagrin, Bruce jure de les venger et de combattre le crime d’une façon ou d’une autre. Dès lors l’image du justicier solitaire, dépressif et obsessionnel a fait partie intégrante du personnage. Le grand champion a besoin d’un grand adversaire : C’est l’assistant de Bob Kane, Jerry Robinson, qui est chargé de créer le premier super-vilain. L’artiste voulait inventer un méchant à la mesure de Batman et qui aurait un sens de l’humour. Il a sorti son jeu de cartes familial et il prit la carte de Joker. Il a trouvé qu’elle avait quelque chose d’inquiétant et d’étrange. C’est comme ça que le super-vilain, Joker, été né. Dans le comic, c’était un tueur en série dès la première version, c’est en quelques sortes une parodie de Pulp Fiction de l’époque. C’était un personnage typique de ce genre de bandes dessinées.
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L’extrait de la bande dessinée « Batman » de juillet 1939
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Une publicité de Kellogg’s de 1947
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La création de ce personnage est un succès auprès des jeunes lecteurs. Les plus jeunes pouvaient s’identifier à Robin et les plus âgés à Batman. Robin a été créé en partie pour servir d’interlocuteur mais il joue également un grand rôle en tant qu’équipier du super-héros.
Marvel se met aussi à cette mode du jeune héros et crée le Captain Marvel, alias Billy Batson. Dans un tunnel de métro abandonné, Billy Batson, un jeune garçon orphelin, rencontre un vieux sorcier de l’Égypte antique répondant au nom de Shazam qui avait combattu le mal pendant plus de 5 000 ans. Le vieil homme, trop âgé pour continuer la lutte, désirait trouver une personne digne de lui succéder. Son choix se porta sur le petit Billy. Il suffisait qu’il dise le mot Shazam pour se transformer en Captain Marvel qui possède les pouvoirs des sept Dieux et héros d’Antiquité. Tous les enfants pouvaient s’identifier au mortel le plus puissant du monde. Ces aventures sont écrites par Charles Clarence Beck. Captain Marvel était le premier super-héros qui rejette toutes prétentions au réalisme. Il combat des dragons, il rencontre les habitants de la Lune. Il est capable de tout ce que l’imagination peut concevoir et ça été un immense succès parce que le filon était exploité à fond. Ce personnage a également donné naissance à toute une famille de super-héros : Mary Marvel, the Marvel Family, Captain Marvel Junior et beaucoup d’autres.
Pendant un temps Captain Marvel prend la première place au hit-parade des super-héros. Mais le Superman reste un phénomène commercial. À l’exposition internationale ou au défilé de Thanksgiving, il était partout. Une part essentielle de la mythologie s’est forgée sur des produits dérivés liés au premier super-héros. Ils étaient lancés dans les comics, mais aussi par d’autres moyens comme les vêtements, les jouets, les cadeaux, la nourriture, il y avait toute une gamme de produits. Sans oublier les émissions de radio. La radio diffuse les aventures du Superman, une émission quotidienne de quinze minutes, qui passait juste après le retour des enfants de l’école. L’émission apporte des innovations : Superman, à son tour, est doté de son propre faire-valoir, Jimmy Olsen. Il avait un besoin urgent d’avoir un interlocuteur.
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Au début des années 1940, plus de 90% des garçons de sept à dix-sept ans et près de 90% des filles, lisent des comics. L’industrie des comics books est ainsi bâtie sur l’argent de poche des enfants. Et les créateurs de Batman ne l’oublient pas lorsqu’ils introduisent un nouvel élément dans l’entourage du super-héros, faire-valoir nommé Robin.
Un super phénomène commercial
Les héros pendant la deuxième guerre mondiale Année 1940, la guerre fait rage en Europe, l’anxiété gagne progressivement les autres continents. Au printemps 1941, le Président Franklin Roosevelt, faisait face à de nombreux problèmes, notamment l’infiltration de l’espoir allemand aux États-Unis. L’Amérique était désespérée et faible, la Grande Bretagne vacillait. La plupart des créateurs de bandes dessinées, étaient des juifs américains. Ils étaient plus inquiets que le reste de la population. Neuf mois avant l’entrée en guerre des États-Unis, deux artistes juifs, Joe Simon et Jack Kirby, inventent un héros prêt à attaquer les nazis : Le Captain America. Pour susciter une lueur d’espoir, Simon et Kirby créent le personnage de Steve Rogers, un héros hors du commun qui a subi une expérience scientifique révolutionnaire pour devenir un super-soldat. >>> 17
Les super-héros et leurs petits lecteurs
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros 18
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La guerre a commencée
Captain America était un formidable outil de propagande contre les Forces de l’Axe, en particulier la première couverture, où le Captain éteint Adolf Hitler d’un coup-de-poing. Ce personnage était le genre de personne sympathique qu’on aimerait avoir pour ami, pour fils ou pour père. Il était un véritable symbole pour la population américaine des années 1940. L’époque était au patriotisme, il ne se passait pas un jour sans que les journaux ne donnent des nouvelles d’Europe. Beaucoup d’enfants qui avaient des amis ou de la famille sur le front, représentaient le lien avec la guerre. Jusqu’à la fin de l’année 1941, le héros Bucky, alias James Buchanan, le véritable faire-valoir de Captain America, apparaît depuis son premier numéro de mars 1941. Ils luttent contre les saboteurs et les sympathisants nazis de l’intérieur. L’imagination débridée du dessinateur, Jack Kirby, a établi de nouvelles normes de toute la profession des dessinateurs des comics. Kirby avait en effet, un style unique qui a révolutionné le métier et avait également un don inégalé pour les scènes d’actions dans ses bandes dessinées. Les illustrations étaient dynamiques, les personnages jaillissaient des cases, personne n’était statique. Les réalisateurs de Captain America étaient les premiers à mettre en scène des super-héros sous stéroïdes, des personnages plus grands et plus forts que nature.
En 1940, les États-Unis sont officiellement en guerre et un bataillon de super-héros se tient prêt à défendre le pays. Selon les études des marchés, soixantedix millions d’américains lisaient des comics pendant la guerre, ce que représentait la moitié de la population. Parmi les troupes à l’étranger, les bandes dessinées se vendaient dix fois mieux que les autres publications, 25% des magazines expédiés au front étaient des comics. Les soldats adoraient ces bandes dessinées, ils les motivaient à combattre pour la liberté de leur pays. Les militaires et la population américaine gardaient l’espoir face à la guerre. La guerre posait, par contre, problème aux héros comme Superman, puisqu’il pouvait y mettre un terme dans l’après-midi s’il le décidait. Pour contourner l’obstacle, Jerry Siegel et Joe Shuster, envoient Clark Kent à s’engager, mais dans son enthousiasme celui-ci relâche sa concentration et à cause de sa vision aux rayons X, il lit le tableau optométrique de la pièce adjacente. Résultat : il est jugé inapte au service. Ce que donne à Lois, la petite amie de Clark, une raison de plus pour le mépriser. Naturellement, il s’en sort par une pirouette, avec ce slogan : « Les ÉtatsUnis n’ont pas besoin de Superman pour gagner la guerre. »
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La première couverture de Captain America de l’année 1940
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Les supers-héroïnes des années 1940 De nombreux créateurs, dessinateurs et scénaristes de super-héros désertent les ateliers pour les bases militaires, comme Stan Lee, Jerry Siegel, Joe Simon et Jack Kirby, ils rejoignent les forces armées. Au pays comme au front, chacun participe à l’effort national. Les femmes par exemple, travaillaient pour la plupart à l’usine. Pour la plupart des comics des années 1940, les femmes ont été confinées en rôle de petite amie. Soit c’était de vraies pestes, soit il fallait constamment les sauver. On pouvait voir les héros comme Doll Man et sa Doll Girl ou encore Bulletman et Bulletgirl. C’était des auxiliaires féminines en costume assorti à leur partenaire masculin. Les hommes étaient en quelques sortes les héros et les filles qui les accompagnaient, leurs fiancées.
Pendant la guerre, des supers-héroïnes comme Olga Mesmer, la fille aux rayons X, l’invisible Scarlet O’Neil, ou encore Miss Fury, la première super-héroïne de Marvel, porte un juste-au-corps félin lorsqu’elle combat le crime. Mais celle que toute l’Amérique attend, née en décembre 1941, c’est Wonder Woman, créée par William Moulton Marston (sous le pseudonyme de Charles Moulton).
Wonder Woman fait ses débuts dans le numéro huit de All Star Comics. C’est la princesse Diana d’une tribu des Amazones dont les origines sont liées à la mythologie grecque. Ambassadrice amazone dans notre monde, elle possède de différents pouvoirs surnaturels ainsi que des cadeaux de dieux grecs, comme un lasso magique et des bracelets à l’épreuve des balles. Elle fait aussi partie de la Ligue de justice d’Amérique.
1938, William Moulton Marston, le créateur de Wonder Woman, à droite de la photographie
Alors que les super-héros se servent de leur force et d’armes agressives, Moulton équipe son héroïne d’outils plus subtils. Le lasso magique en or, est le polygraphe absolu. Tous ceux qu’elle attrapait étaient forcé de dire la vérité mais aussi de faire tout ce qu’elle voulait. Ces histoires fourmillaient d’idées intéressantes sur le pouvoir et l’identité sexuelle et sur les structures politiques.
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Le créateur de l’héroïne la plus célèbre du monde, William Moulton, était un psychologue et il était convaincu que les femmes sont émotionnellement supérieures aux hommes. Il a voulu faire de Wonder Woman un personnage féministe et la plupart des scénaristes qui ont repris le personnage, particulièrement ceux des années 1980, l’ont représentée ainsi.
Il y a un aspect fétichiste dans les premiers Wonder Womans. On voit beaucoup de chaînes, de menottes, de laisses et de colliers. Sur chacune des pages quelqu’un se trouve ligoté et menotté. Pour ces raisons, en 1942, la bande dessinée figure sur la liste des livres censurées par l’organisation nationale de l’église catholique et est considérée comme une littérature indécente.
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Wonder Woman en 1941 dans All Star Comics
Malgré cette censure, les enfants de l’époque, ne voyaient pas une femme indécente, mais plutôt une femme à la force extraordinaire et une île entièrement peuplée de femmes, où les femmes sont puissantes et où les garçons ne sont pas admis. Wonder Woman a été créée pour promouvoir les idéaux de la démocratie de l’époque, pour apprendre aux enfants à combattre la force de la tyrannie. Cette héroïne est le symbole même du drapeau américain.
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Le racisme, la politique et les comics Malgré leurs aspects positifs, les comics avaient eux aussi leur côté obscur. Le racisme et les clichés sur les minorités abondaient. Malheureusement, beaucoup d’artistes le faisait. On pouvait voir les clichés tel que : les japonais qui avaient des yeux bridés et l’écume aux lèvres, les noirs fuyaient le combat, les allemands étaient d’épouvantables lâches sous leur image de malabars blancs et les héros des comics n’étaient pas très intelligents. La loi du plus fort régnait dans les bandes dessinées.
Le poster de Captain America
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Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros
Fin de la guerre, fin des super-héros ? En 1945, après la victoire dans le Pacifique et la capitulation des japonais, l’Amérique accueillait des héros bien réels. Après le guerre, les super-héros ont perdu en popularité. Les soldats qui rentraient du front désiraient lire des bandes dessinées mais pas forcement des histoires où les hommes en collant se baladaient dans les airs ou conduisaient une batmobile. Ils voulaient quelque chose de plus sophistiqué, plus adulte. Les personnages créés pendant la guerre, comme Captain America, n’avaient plus raison d’être. Il avait servi sa patrie, il avait fait son devoir mais son temps était révolu. Au début de ces années Bob McCarty, les pages des comics books connaissent une explosion de crime et d’histoires d’horreurs. En 1954, leurs effets sur les enfants sont examinés par une sous-commission du sénat, sur la délinquance juvénile. Le témoin vedette, Fredric Wertham, est un médecin américain d’origine allemande qui prend des bandes dessinées pour cible dans son livre La séduction des innocents. D’après lui les comics books jouent un rôle important dans de nombreux cas de délinquance juvénile.
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À la sortie de son livre, dans les années 1950, Wonder Woman a été attaquée, tout comme Batman et Robin ou encore Superman. Cela a ravivé des craintes qu’inspiraient leurs prétendus sexualités déviantes ou leurs tendances homosexuels. Par exemple la prétendue relation qu’il y aurait entre Batman et Robin. Ou encore Superman, auquel on a
reproché la symbolique de la lettre S de son costume (lequel ressemble, selon lui, à celui de SS des nazis) est considéré comme le symbole d’une supériorité raciale agressive.
Fredric Wertham, à cause de son livre et de ses opinions, n’était pas vraiment populaire auprès des créateurs des super-héros, qui étaient pour la plupart juifs. Ils venaient de rentrer de la guerre et certains n’étaient pas revenus. Les super-héros prennent alors une raclée ! Des églises et des groupes de citoyens les boycottent. Aux quatre coins du pays, des écoles brûlent les comics lors de manifestations. Les noms de certains artistes des bandes dessinées, sont devenus des insultes. À la suite des auditions du sénat, les éditeurs installent la Comic Code Authority, chargée de réguler le contenu des magazines. Dans ces codes le crime ne peut être que sordide et repoussant, la violence excessive est bannie, les loups garous et les zombies sont exilés en zone interdite. Les super-héros survivants perdent leur punch et adoptent le mode de vie pépère de l’après-guerre. Sur les cinquante-six titres publiés chez National, il en restait que six. Peu de créateurs avaient la chance de pouvoir encore exercer leur art. Il n’y avait plus d’histoires de super-héros, c’était plutôt des histoires d’amour, de la science-fiction et beaucoup de western. Beaucoup de maisons d’édition essayaient d’éviter la controverse et cherchaient à inspirer confiance aux parents, mais ils vendaient de moins en moins à une clientèle de plus en plus réduite.
Les super-héros sur papier ont perdus leur popularité, à présent les enfants se passionnent pour leurs aventures sur un tout nouveau support : la télévision.
Superman, le feuilleton télévisé des années 1950, reflète fidèlement le période de ces années. Les États-Unis étaient infaillibles, bons, justes et moralement sains. Georges Reeves était un Superman qui incarnait ses idéaux à la perfection.
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L'apparition à la télévision
Si les parents nourrissent encore des doutes au sujet des super-héros, les feuilletons hebdomadaires n’ont qu’un but, celui de retrouver la confiance des plus grands fans de Superman : les enfants.
DC Comics réussi l’exploit d’opter sa star comme un porte-parole du département du trésor. Désormais, Superman défend officiellement et pour toujours le modèle américain. La traversée du désert des comics, aura durée près de dix ans, mais le premier et le plus grand des super-héros a retrouvé ses forces. Porté par la télévision, Superman fait savoir au monde entier que les super-héros symbolisent toujours les valeurs, les espoirs et les rêves de la nation la plus puissante de la planète.
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George Reeves dans la série télévisée « Superman » de 1950
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros
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A Une nouvelle ère des Marvel comics
Au tout début des années 1960, les bandes dessinées de Superman, de Batman, de Wonder Woman et de Green Lantern font de DC Comics, le leader de l’univers comics. Marvel a du mal à rester à flot avec ses titres humoristiques comme Millie the model (les aventures de la jeune mannequin blonde Millicent Collins, alias Millie, naît fin 1945 sous le crayon de Ruth Atkinson) ou ses westerns comme Kid Colt Outlaw (les histoires des deux cow-boys ont été écris et dessinées par Pete Tumlinson en 1951).
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Stan Lee, qui travaillait au sein de Marvel depuis vingt ans à l’époque, en avait marre de sortir toujours les mêmes histoires, il voulait partir de la firme. Mais après être convaincu par sa femme, il décida de rester et avant de partir définitivement il voulait s’adresser à un public intellectuellement plus élevé. Et en 1961, Stan Lee et le dessinateur Jack Kirby, créent la série Les Quatre Fantastiques, qui révolutionne les bandes dessinées de super-héros. Les quatre personnages, exposés à une dose massive de rayons cosmiques lors
d’une mission spatiale, Red Richards, Jane Storm, Johnny Storm et Ben Grimm acquièrent des super-pouvoirs. Ils deviennent respectivement Mr Fantastique, la Femme invisible, la Torche humaine et la Chose. Sous le nom des Quatre Fantastiques, ils luttent contre les forces extra-terrestres ou venues d’autres dimensions qui menacent la Terre. Le succès de cette bande dessinée a largement dépassée les attentes de Marvel. Avec l’aide de Jack Kirby, ils créent un nouvel univers de Marvel. Leurs personnages sont les premiers super-héros nés des inquiétudes de la guerre froide et de l’Âge atomique. La fièvre de la conquête spatiale saisit toute l’industrie des super-héros. Les costumes sont plus épurés et le trait plus fluide. La société fixait de nouveaux objectifs et des frontières à dépasser. Après une période assez difficile des années 1950 et au début des années 1960, où l’industrie des comics est pratiquement effondrée, Marvel a fait un retour fracassant, grâce à Stan Lee, qui a donné une nouvelle dimension à ses personnages. Il a créé des super-héros à problèmes.
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L’illustration des Quatre Fantastiques de 1961
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Le sticker de Spider-Man de 1967
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Dans un premier temps, Peter Parker va mettre à profit ses pouvoirs fraîchement acquis pour gagner de l’argent. Mais très vite, un drame va changer sa vie : il va laisser un voleur s’échapper alors qu’il aurait pu très facilement l’arrêter, prétextant que ce n’est pas son problème. Peu de temps après, son oncle est tué par un cambrioleur. Ivre de colère, il se lance à la poursuite de l’assassin qui, une fois arrêté, se révèle être le voleur qu’il n’avait pas daigné appréhender. À partir de cet instant, sa vocation sera de lutter contre le crime et de suivre l’adage de son défunt oncle : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ».
Un jour, Peter Parker, à la suite d’une expérience à laquelle il assiste, il est mordu par une araignée radioactive. Cette morsure lui confère des super-pouvoirs : une force et une agilité hors du commun, la capacité d’adhérer aux parois (uniquement avec pieds et mains) ainsi qu’un sens d’araignée l’avertissant des dangers imminents.
Très vite, les lecteurs s’attachent à ce personnage. Beaucoup d’adolescents se reconnaissent en lui : il a peu de confiance en lui, il a pas de chance en amour, il a des problèmes dans sa famille et à l’école, c’est un garçon ordinaire comme tout le monde. Spider-Man est devenu un personnage de comics le plus populaire de l’histoire depuis Superman. Avec lui une légende était née, c’était la nouvelle aire de Marvel Comics.
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros
Encouragé par le succès des Quatre Fantastiques et de l’Incroyable Hulk (Bruce Banner, un physicien, est bombardé de rayons gamma à cause d’une expérience ratée, ce qui a pour effet de modifier profondément son ADN, mais qui, à la surprise de tous, ne le tue pas. À partir de ce moment, lorsque Bruce est en colère, il devient Hulk, un monstre enragé et incroyablement fort, qui détruit tout sur son passage.), Lee demande à Steve Ditko, un dessinateur et scénariste, et l’un de ses collaborateurs attitrés, d’imaginer une trame différente. Les deux artistes réalisent le personnage de Spider-Man.
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L'homme araignée
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros
Comics & le Cosmos
Les héros dans la vraie vie
Tandis que John Kennedy propulse les État-Unis dans la nouvelle frontière, avec le Programme Apollo (le programme spatial de la NASA mené durant la période 1961 à 1975 qui a permis aux États-Unis d’envoyer pour la première fois des hommes sur la Lune), Marvel cherche à rattraper le géant incontesté de l’industrie DC Comics.
Les créateurs se sont posés la question : qu’est-ce que font les super-héros quand ils ne courent pas après les méchants pour sauver la planète ? Comment agiraient ces personnages s’ils existaient vraiment ? Les artistes voulaient rajouter de la réalité dans leur super-héros. Stan Lee a par exemple a inventé un dialogue différent, plus populaire, ce qui a marché auprès des lecteurs des comics Marvel.
Sous le direction de Carmine Infantino, DC Comics actualise ses personnages des années 1940, comme le personnage Flash. Le style de l’homme le plus rapide au monde, reflète le look fuselé de l’époque. Dès ses débuts, Carmine Infantino était le maître incontesté du style, il a apporté de la fluidité à cette forme d’art que sont les comics. Les images semblaient toujours en mouvement, ce que lui convenait parfaitement pour le travail sur Flash, qui est un personnage basé sur le mouvement et la rapidité. Les panneaux (les cases de la bande dessinée) ne semblaient jamais statiques.
Flash rejoint Batman et Superman au hit-parade des super-héros de DC Comics. Mais ils ont beau être rapides, ils ont du mal à rester dans la course.
Le 22 novembre 1963, la réalité se rappelle brutalement de l’univers des super-héros, le président John Kennedy est assassiné. Quatre mois après l’incident, Jack Kirby et Stan Lee ressuscitent un personnage qui a apporté les plus gros idéaux des ÉtatsUnis, le Captain America. Ce personnage est devenu le héros à la psychologie la plus complexe de l’univers de Marvel, car il vient du passé, il a survécu à une époque et une guerre où ses semblables on péris. Ça a été le plus grand soap-opéra du début des années 1960 et de cette société très optimiste, que l’assassinat de John Kennedy avait traumatisé. Pour ceux qui on survécu à la deuxième guerre mondiale au front, Captain America représentait un symbole de l’Amérique, un héros patriote, celui qui les a aidé à combattre l’ennemi.
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Jack Kirby a réinventé le langage visuel des comics au moins deux fois. Au milieu des années 1960, son art a atteint de nouveaux sommets. Ce qu’il faisait ne se faisait jamais auparavant. Pour beaucoup de créateurs de comics Kirby était une référence, il y a des artistes pré-Jack Kirby et des post-Jack Kirby.
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Stan Lee et Jack Kirby en 1965
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Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros
Le pop art Le come-back des justiciers emblématiques n’est pas dû qu’au Jack Kirby et Stan Lee. En 1960, Andy Warhol, travail sur des sérigraphies de Superman et de Batman, les héros de son adolescence solitaire à Pittsburgh en Pennsylvanie. Il réalise ses premiers tableaux inspirés des comics, à la même période que Roy Lichtenstein. Warhol participe avec des artistes français (comme Yves Klein
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Roy Lichtenstein, « Kiss V », 1964
et Niki de Saint Phalle et bien d’autres) à une exposition majeure du Pop Art et du Nouveau réalisme du nom de The New Realists à New York. Les super-héros d’artistes comme Andy Warhol, James Rosenquist et Roy Lichtenstein appartiennent au mouvement du Pop Art, lequel a débuté au milieu des années 1950 jusqu’en 1970.
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L’affiche d’exposition d’Andy Warhol de 1960
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros
L’extrait de la série télévisée « Batman » de 1966
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Les aventures télévisées de Batman Batman débarque à la télévision en 1966, le Pop Art et les super-héros investissent les salons américains. Le feuilleton est annoncé par une couverture de Tv Guide, dessinée par Roy Lichtenstein. C’est un Batman qui a emprunté des couleurs primaires du premier comic book et joué par Adam West. Les références à la culture pop sont évidentes. La série télévisée, en 120 épisodes de 25 minutes, créée par William Dozier d’après le comic éponyme de Bob Kane, et diffusée entre le 12 janvier 1966 et le 14 mars 1968 sur la chaîne américaine ABC.
Pendant les années 1960, il y avait les trois B : The Beatles, James Bond et Batman. Grâce au feuilleton les ventes du comic book du personnage emblématique, ont augmentées de manière considérable. Malgré le succès, la diffusion de la série Batman n’aura durée que deux ans et le magazine télévisée s’est arrêté avec elle. La série était considérée comme kitsch et sa popularité n’a durée qu’un temps. Mais grâce à elle, de nombreux gadgets du super-héros ont été commercialisé pour le plus grand bonheur des enfants.
En 1966, Jim Steranko se présente sans rendez-vous chez Marvel et persuade Stan Lee de regarder son book, lequel l’embauche. Cet artiste a grandit avec les comics. Pour gagner sa vie il a été graphiste dans une agence de publicité et le Roi de l’évasion dans des spectacles. Steranko a voulu révolutionner, à mettre au goût du jour les comics, en utilisant la musique moderne, le design et l’art psychédélique dans ses créations. Il a apporté l’expressionnisme, le Pop Art et l’Op Art, afin de mettre un souffle nouveau dans la bande dessinée. Le premier personnage, lequel Steranko a rénové, est celui de Nick Fury, créé par Stan Lee et Jack Kirby en 1963.
Le personnage, Fury est le chef d’un commando de la Seconde Guerre mondiale composé de Dum Dum Dugan et d’autres soldats. Il est borgne et porte un cacheœil sur l’œil gauche. Il fait de fréquentes apparitions dans les autres séries, faisant office de lien entre les super-héros et les gouvernements. Nick Fury a bu une potion qui ralentit son vieillissement. Pour Jim Steranko, Nick Fury était une immense toile vierge, sur laquelle il pouvait expérimenter. Il a réalisé une scène silencieuse de trois pages. Au début Nick Fury pénétrait dans une forteresse ennemie. Pour la première fois il n’y avait aucune bulle de pensée, pas une légende, pas un seul mot. Malgré les nouvelles techniques artistiques et narratives des sixties, les prescriptions de la Comics Book Authority, restent incontournables. Tous les comics devaient se plier aux règles strictes de la censure : on a pas le droit un couple enlacée, mais on a le droit de montrer une arme dans son étui.
L’extrait de la bande dessinée de « Nick Fury » publié en 1968
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros
À l’époque, cela faisait déjà vingt-cinq ans que l’industrie des comics tente de capter un public d’enfants. Marvel, de son côté, s’applique à saisir l’aire du temps et dans la foulée, une nouvelle génération de lecteurs plus âgées. La firme est à la recherche de nouvelles idées et de nouveaux artistes.
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L'évolution du style des comics
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Les comics révolutionnaires parlent du racisme En été de 1967, la Summer of love, la culture américaine vit une transformation radicale : l’acteur Sidney Poitier (un acteur et réalisateur américano-bahaméen, le premier acteur noir à avoir reçu l’Oscar du meilleur acteur en 1964) cartonne en tête de box office et le mouvement du droit civil (désigne principalement la lutte des Noirs américains pour l’obtention du droit de vote, la lutte livrée entre 1945 et 1970 afin de mettre un terme à la ségrégation raciale, en particulier dans les États du Sud) prend le pays d’assaut. C’est chez Marvel en premier qu’on lance la tendance à une plus grande diversité ethnique chez les super-héros. La maison avait sa réputation en mettant les outsiders comme le personnage de Spider-Man, en vedette. Vers l’année 1964 on voit apparaître des figurants de couleurs dans les scènes de rues. On
montre les petits détails qui soulignent la diversité de la culture américaine. Dans la philosophie de Stan Lee, chaque citoyen devait avoir sa place dans l’histoire. En 1966, Stan Lee et Jack Kirby créent le premier super-héros de couleur, la Panthère noire. T’challa était le prince héritier du Wakanda. Ce royaume situé en Afrique centrale, très avancé technologiquement, est le seul endroit au monde où des mines de vibranium existent. Ce pays garde par ailleurs un mode de vie traditionnel et reste coupé du monde extérieur. À la mort de son père T’chaka, T’challa devient à son tour roi et endosse le costume de la Panthère noire. Il brise l’isolationnisme de son pays en demandant l’aide des Quatre Fantastiques pour vaincre le super-vilain Klaw. Par la suite, en 1972, en s’inspirant du personnage de la Panthère noire, les deux artistes réalisent Luke Cage.
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L’extrait du comic « Captain America » numéro 200, « Jack Kirby Doin’ Work »
Avec l’aide de Dennis O’Neil, le scénariste, Julius Schwartz ont écris un scénario plutôt classique de comics books : Les deux personnages sont adversaires, l’un représente l’establishment (classe dirigeante) et l’autre, les opprimés, par conséquent Green Lantern et Green Arrow sont en conflit. Pour réconcilier leurs deux points de vue, ils décident de parcourir les États-Unis et le lecteur découvre le pays avec eux. Les deux créateurs, Julius Schwartz et Dennis O’Neil, voulaient sensibiliser et réveiller les jeunes sur les problèmes raciales de l’époque.
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros
noire, alors qu’il a déjà sauvé toutes sortes de gens et de toutes les couleurs ?
Même Superman se penche sur la question de la relation raciale, dans son numéro I Am Curious (Black)!, dans lequel Lois Lane devient noire pendant vingt-quatre heures.
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Carl Lucas alias Luke Cage, est un ancien délinquant du ghetto de Harlem, qui acquiert ses super-pouvoirs en prison à la suite d’une expérience scientifique. Il est le premier mercenaire du genre. Cette bande dessinée était en quelque sorte la réponse de Marvel à la vague des films Blaxploitation, qui avaient beaucoup marqués les esprits des américains. Alors que les super-héros de Marvel revitalisent les secteurs, un vent de changement souffle également sur DC Comics. En 1970, la maison sort l’un des magazines les plus emblématiques de tous les temps. L’aventure commence quand l’éditeur, Julius Schwartz, a décidé d’associer Green Arrow et Green Lantern. Dans ce numéro spécial, Schwartz voulait faire évoluer le personnage de Green Lantern, il voulait lui poser la question : Pourquoi ne jamais avoir secourus de personnes de couleur
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros
L’extrait de la bande dessinée « Spider-Man » de mai-juillet 1971
Les héros et la drogue À partir de ce moment, les comics sont devenus révolutionnaires et leurs contenus a changé. Les artistes pouvaient parler de l’actualité et des sujets sensibles, sauf de la drogue, qui était un sujet tabou.
Ce scénario était envoyé au bureau du Comics Code Authority car il parlait de l’interdit. Stan Lee, malgré l’interdiction, a sorti le magazine sans le visa de censure, avec les encouragements de son éditeur de l’époque.
La couverture traitant des dangers de la consommation de la drogue, de l’édition DC Comics. Ces derniers devaient appliquer les règles de la Comics Code Authority, qui interdit toute illusion du stupéfiant depuis 1955. Ils devaient retirer la couverture.
Après cet événement Marvel a reçu énormément de courriers, de la part des professeurs, des parents et des médecins, pour lui dire à quel point ils ont aimé ce numéro.
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En 1970, lorsque le président Richard Nixon déclare la drogue l’ennemi public numéro un, les super-héros n’ont toujours pas le droit de s’y attaquer. Après avoir reçu une lettre du département de santé, de l’éducation et des services sociaux de Washington (Department of Health), qui lui demande, vu l’influence de Spider-Man sur les jeunes, d’écrire une histoire qui met en garde contre la drogue. Il a eu l’idée d’écrire dans le prochain numéro de son héros, l’histoire d’un garçon, qui avait abusé d’une substance, se croyait capable de voler. Le jeune homme était au bord d’un toit et Spider-Man était là pour le sauver.
La réunion de Comics Code Authority a eu lieu dans la semaine avec tous éditeurs des comics, car c’était une agence d’auto-régularisation. Cette affaire a créée un climat favorable à un relâchement des standards du Code. Ce Code édulcoré a permit à DC Comics de sortir son propre numéro, non autorisé auparavant, le numéro de Green Lantern et de Green Arrow. Ces comics nouvelle tendance, destinés aux adultes, font sensation. Comme l’a noté New-York Times : « Les Super-héros d’aujourd’hui ressemblent autant à ses prédécesseurs, que les enfants d’aujourd’hui, à leurs parents. »
Dennis O’Neil a reprit la scénarisation de Wonder Woman en 1968. Il priva la super-héroïne de ses super-pouvoirs et la fit exiler sur l’île des Amazones. Il l’intégra, sans costume ni pouvoir, dans une intrigue internationale auprès de son mystérieux mentor I Ching. Ces modifications ne furent pas très bien accueillies par les fans de l’héroïne, telle que le fut la journaliste Gloria Steinem, icône du féminisme américain.
L’extrait de la série télévisée « Wonder Woman » de 1975
Pour les féministes en général, retirer les pouvoirs à Wonder Woman c’était l’empêcher d’être égale à Superman sur le plan physique. Jusqu’à ses dernières années, les scénaristes et les dessinateurs de ce personnage, ont toujours été des hommes. L’évolution du personnage est un exemple classique de la façon dont les hommes appréhendent l’idée de la femme et de l’égalité des sexes. La série télévisée (diffusée entre 1975 jusqu’à 1977), tout particulièrement la première saison, avait parfaitement saisit la nature de Wonder Woman. Lynda Carter, qui a incarnée l’héroïne, avait bien saisit le caractère du personnage et ses motivations, c’est-à-dire : la paix, l’égalité et la remise en question des rôles des sexes.
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros
Si les super-héros s’attaquent consciencieusement aux problèmes sociaux, les équipes de scénaristes, composés uniquement d’hommes, se préparent pour un autre changement radical qui va balayer les années 1970.
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Wonder Woman et la guerre des sexes
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Le combat contre le crime Marvel, comme DC Comics, sort lui aussi une série sur le petit écran, son premier succès télévisé, L’incroyable Hulk. La série est diffusée entre 1977 et 1982. Les enfants sont transportés pas les aventures fantastiques du monstre vert, et les parents sont soulagés qu’elles les tournent de la violence bien réelle qui gagne les rues américaines. Au milieu des années 1970, la criminalité a augmentée de manière alarmante à NewYork. L’univers des super-héros subit une transformation radicale. La ville se désintégrait et les infrastructures s’écroulaient, la ville devenait dangereuse. Les scénaristes des comics comme Gerry Conway, Marvin Wolfman et bien d’autres, vivaient à New-York, mais travaillant pour un salaire de misère, ils vivaient dans des quartiers pauvres où c’était dangereux de sortir dans la rue.
L’extrait de la bande dessinée « The Punisher »
En 1970, Gerry Conway, chargé pour continuer les aventures de Spider-Man, racontait sa vie quand il écrivait le scénario du nouveau numéro. C’était l’histoire d’un habitant de New-York qui vivait avec le sentiment d’insécurité permanente. Les comics n’avaient jamais traités le sujet auparavant. Il écrit alors la mort de Gwen Stacy, la petite amie de Peter Parker, dans The Amazing Spider-Man, et cette histoire bouleverse tous les fans du super-héros. La jeune femme meurt sur le pont de New York suite à des attaques du Bouffon Vert, le super-vilain de l’homme-araignée. Peter Parker tue la femme qu’il aime en essayant de la sauver. De nombreux artistes et des fans des comics, ont décidé que c’est à partir de ce moment là que les comics ont, littéralement, tourné la page. Ils ont passé de la fiction à la réalité.
De manière générale, les américains parlent beaucoup de leur amour de la justice sous une forme très abstraite, mais dans la vraie vie, les gens veulent une justice constante où les méchants reçoivent ce qu’ils méritent. The Punisher, à la différence de Spider-Man, ne se contente pas de les punir, il les châtie.
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros
Le personnage de Punisher est inspiré de Mack Bolan, l’Exécuteur, qui fut créé par Don Pendleton pour une série de thrillers, publiée à partir de l’année 1969. Il doit également beaucoup au vengeur incarné par Charles Bronson dans le film Un justicier dans la ville (Death Wish) de Michael Winner sorti en 1974. Il incarne l’esprit de vengeance et de justice personnelle. Le monde, dans lequel il évolue est glauque et sans espoir.
Cynique et impitoyable, il préfère toujours massacrer ses adversaires plutôt que d’accepter leur reddition pour les livrer à la justice. Reconnaissable au crâne blanc qui orne sa poitrine, il est la terreur des criminels. Il fait partie de ces personnages noirs et psychologiquement perturbés (tels que Wolverine, Ghost Rider, Batman ou Daredevil) dont le succès dans les années 1980 correspond à une recrudescence de la violence dans les comics.
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La vague de la criminalité des années 1970 a engendrée une réaction contre ce que certains considéraient comme le laxisme, qui avait envahit la société américaine au cours de la décennie précédente. Cette réaction a trouvée un écho chez les antihéros populaires. C’est encore Gerry Conway, qui réalise un travail révolutionnaire et crée The Punisher.
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Le Président Richard Nixon annonçant Watergate, en avril 1973
À cause du scandale du Watergate (qui a commencé en 1972 et qui aboutit en 1974, à la démission de Richard Nixon, alors président des États-Unis), la plus haute autorité du pays commet des actes illégaux, ou du moins les couvre. Toutes les règles et les lois qui gouvernaient notre société, vole en éclat.
C’est là que le personnage de The Punisher revient à l’attaque et parle de vengeance dans ses aventures. Le gouvernement, siègent à la Maison Blanche, a été jusqu’à désarmer le loyal Captain America. Celui-ci abandonne son identité pour devenir le nomade, un héros sans patrie.
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros
Le Scandale du Watergate
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L’extrait de la bande dessinée « Captain America » de 1970
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De
1978 jours
os r-h é r e p u s , s rie de s ont mûris scinent t s u d fa ic ’i n nze : L . Si les com sonnages rgence o r b e r e t L’âge d n tournan ent. Les pe t avec l’ém u tô dr nt est en tes s’effon s mais bien s idoles vo aravant. t r n up n les ve s les enfa logies, leu me jamais a m no ur toujo elles tech ssances co i v u de nou er leurs p n î a déch
À nos
à
Le premier super-héros sur grand écran
À cause de la démission de Richard Nixon, qui a eu lieu le 9 août en 1974, le modèle américain, fondé sur la vérité et la justice, est détruit dans les yeux de la population. Les américains ont perdu confiance en avenir. Les héros traditionnels se font rares.
En 1975, on annonce le tournage de Superman, le premier long-métrage consacré à un super-héros. Il est réalisé par Richard Donner et produit par Warner Communications, qui rachète alors DC Comics et détient ses personnages principaux. Quand le film est sorti, les réalisateurs, les acteurs et tous ceux qui ont travaillés sur les tournages, ils voulaient réussir à donner vie à Superman, à faire en sorte que ce personnage des années 1930 puisse franchir le faussé des générations.
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Sorti à Noël de 1978, le film a remporté un franc succès. Les critiques et le public s’émerveillaient devant ce récit épique et les effets spéciaux qu’on avait jamais vu auparavant. Les critiques ont noté également la performance de Christopher Reeve, l’acteur a parfaitement réussi l’interprétation du héros. Le succès du film ouvre la voie à d’autres productions issues de franchises de super-héros à Hollywood. Le film de
Superman est l’un des plus gros succès de l’histoire de Warner Bro Company. Le succès du film, va radicalement changer la vie de Jerry Siegel et de Joe Shuster, qui ont créés le personnage original. Eux qui ne recevaient pas un cent de cette licence, connaissaient les temps difficiles. Joe Shuster étaient presque aveugle et vivait dans la quasi-pauvreté. Jerry Siegel, faisait vivre sa femme et sa fille avec 7 000 dollars annuels de son travail de postier. Siegel et Shuster vivaient dans la précarité alors que se préparaient un film à gros budget, avec lequel la production allait gagner beaucoup d’argent, à part les créateurs de Superman. Avec l’aide de Neal Adams, de Jerry Robinson et de la société des auteurs de la bande dessinée, un accord est négocié avec Warner Communications. À 61 ans, les deux créateurs pouvaient enfin recevoir 20 000 dollars chaque année, une assurance maladie et décès, et leurs noms allaient enfin être cités. Quand Jerry Siegel et Joe Shuster ont pu enfin être salués comme les créateurs du personnage emblématique, qu’est Superman, c’était un jour de gloire pour la bande dessinée.
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L’acteur du film « Superman », Christopher Reeve, en 1978
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros
L'univers adulte des super-héros Pendant l’année 1975, les ventes de bandes dessinées, consacrées aux super-héros, baissaient par le fait que les nouveaux lecteurs se faisaient de plus en plus rare. Les lecteurs fidèles qui lisaient ces histoires depuis la fin de leur adolescence et qui ont continué à vingt, trente, quarante ans, voulaient du changement. Ces fans des comics voulaient que ces histoires grandissent et se développent avec ces mêmes personnages. Un adulte qui lisait les comics avait envie de parler des thèmes plus sérieux, comme la mort, la sexualité, la violence, ou encore les changements mondiaux.
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Certains artistes, comme Stan Lee, ont rajouté des dimensions réalistes à leurs personnages. Il a fait marier, par exemple, Spider-Man. Ce mariage a été célébré au stadium de New-York par Stan Lee en personne et l’événement a fait des gros titres dans le New-York Times.
DC Comics, de son côté, en 1986 a réinventé Batman, avec Frank Miller (le dessinateur et scénariste), dans une mini-série Dark Knight. Il a donné une nouvelle dynamique au justicier à la cape noire en le ramenant à ses racines nocturnes. Elle connut un très grand succès critique et public. Grâce à cette mini-série Batman retrouve le devant de la scène. Il amène un plus grand nombre de lecteurs pour le comic book Batman, qui passe de 75 000 exemplaires vendus à 193 000.
Avec Dark Knight, Frank Miller efface aux yeux des américains l’image de Batman, joué par Adam West en 1966, qui était kitsch, et l’emmène dans un univers très adulte, réaliste et sombre. Dans cette série, Frank Miller adopte un ton délibérément noir afin de retranscrire la personnalité très complexe de Bruce Wayne, l’artiste vieillit volontairement le personnage. Ce dernier apparaît comme un homme affaibli, en proie au doute et finalement un peu égoïste (il mène son combat pour lui tout d’abord et non pour améliorer le sort de la population ; il s’agit davantage de revanche personnelle que de justice). De plus, l’histoire est constamment entrecoupée d’écrans de télévision relatant le phénomène d’attraction/répulsion que ce personnage provoque dans l’opinion publique. L’impacte de Dark Knight, du travail de Miller, a été considérable. Il a fait évoluer ses personnages comme personne n’avait jamais osé faire jusqu’à là. Les comics ont gagné en maturité, ce que leur faisait totalement défaut. De nombreux artistes considèrent Frank Miller étant le procureur de tout ce qui se fait actuellement. Le film Batman de Tim Burton, sorti en 1989, s’inspire de la mini-série. Les fans de la bande dessinée retrouvent leur personnage sombre mais attachant, ce
Dans la même année, DC Comics sort également, les Watchmen d’Alan Moore, avec l’aide du dessinateur Dave Gibbons et du coloriste John Higgins.
Alan Moore est un écrivain britannique, originaire du nord d’Angleterre. Avant de créer les Watchmen, il remettait au goût du jour d’autres héros vieillissants de la maison d’édition, avec succès. La série met en scène des super-héros entièrement originaux dans un univers parallèle à celui de l’univers traditionnel de DC Comics. L’histoire repose sur une chronique introduite par le Docteur Manhattan, un être presque omniscient et omnipotent, issu d’un accident nucléaire en 1960. Alors que les autres justiciers masqués de la série sont des hommes ordinaires, souvent dépassés par leur propre statut et dont la légitimité est fortement remise en cause, le Docteur Manhattan représente l’arme absolue et permet aux États-Unis de remporter la guerre du Viêt Nam, permettant à Richard Nixon d’être réélu sans discontinuité depuis 1968 jusqu’au début du récit, en 1985. Alors que la
Guerre froide atteint son paroxysme et que l’ombre d’une guerre nucléaire menace, le Comédien, un ancien super-héros, est mystérieusement assassiné. Dernier justicier encore actif, Rorschach décide de mener l’enquête. L’artiste voulait créer des personnages qui n’étaient pas parfaits, avec un côté des bons et des méchants. C’était une histoire des années 1980, née d’angoisse et d’inquiétude qui planaient sur toute la société. Le peuple de gauche avec la montée inexorable de la coalition de droite. En même temps, les mouvements fascistes ont commencés à être beaucoup plus présents dans la rue en Angleterre, avec la poussée de National Front. Au lieu d’imaginer un antihéros parfait, comme Spider-Man, l’artiste s’intéresse aux interrogations que pouvaient susciter les super-héros depuis le début. Publié mensuellement par DC Comics de 1986 à 1987, Watchmen est immédiatement un succès commercial. La série obtient de nombreuses récompenses, notamment en 1988 où elle devient le premier roman graphique à remporter le Prix Hugo. La série a été également adaptée en film sous le titre Watchmen : Les Gardiens en 2009. 47
qui a renforcé l’image du super-héros auprès du public. Tim Burton opère un retour aux sources, on retrouve le justicier en costume de chauve-souris, qu’il sort pour pourchasser les criminels.
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Les illustrations de Batman pour « Dark Knight » de Frank Miller, de 1986
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Tous différents Dans les années 1980, les lecteurs se piquent de sympathie pour un groupe de super-héros un peu particulier, des créatures venues du monde entier, les X-men. Les X-Men sont un groupe de super-héros, créé par le scénariste Stan Lee et le dessinateur Jack Kirby, et édité par Marvel Comics à partir de l’année 1963. Dans l’univers des X-Men, les mutations génétiques octroient des super-pouvoirs à une part croissante de la population. Ces qualités surhumaines se dévoilent en général à l’adolescence, moment critique pendant lequel un mutant peut sombrer dans le doute et l’égarement, ou au contraire peut arriver à maîtriser ses dons et devenir un individu épanoui. Afin de les aider à franchir ce moment difficile, le professeur Charles Xavier a créé une école spécialisée où il les forme à utiliser leurs pouvoirs et à s’accepter eux-mêmes. Il leur apprend également à vivre en harmonie avec les humains normaux. Mais d’autres mutants, qui n’ont pas eu la chance de rencontrer le professeur Xavier, ou qui l’ont rejeté, se sont égarés sur la voie du mal.
L’illustration pour « Uncanny X-Men » numéro 129, 1980
Regroupés parfois autour du mutant Magneto, ils n’ont pour but que d’affirmer leur prééminence en réduisant l’humanité en esclavage. Sur cet argument, les auteurs ont créé une multiplicité de mutants aux pouvoirs variés dont les affrontements sans cesse renouvelés ont assuré le succès de la série depuis une quarantaine d’années. À la différence des autres personnages de Marvel, qui ont obtenus leurs pouvoirs par accident, les X-Men sont nés avec leurs pouvoirs. Le message que voulait faire passer, Stan Lee était qu’on ne devrait pas détester ou craindre les autres parce qu’ils sont différents. Dans le fond, ce comic dénonçait l’intolérance, c’était un exemple pour les jeunes. Tous les lecteurs, tel qu’ils soient, pouvaient s’identifier. On peu remarquer également que ce comic symbolise bien le parcours des homosexuels. Dans la bande dessinée, les mutants sont continuellement montrés du doigt parce qu’ils sont différents. L’idée c’était d’être fier de sa différence, quoi que les gens disent autour de nous.
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L’histoire de ce comic : Jean-Paul Beaubier, Northstar, naît dans une famille de canadiens francophones. Ses parents meurent dans un accident de voiture quand il est encore enfant. Lui et sa sœur jumelle, Jeanne-Marie, sont alors séparés. Jean-Paul est adopté. Il devient un adolescent rebelle et colérique. Jeune adulte, Beaubier rejoint le Front de libération du Québec, un groupe terroriste se battant pour l’indépendance du Québec par rapport au Canada. Mais il est rapidement dégoûté par les méthodes du groupe et renonce au terrorisme.
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Dans la logique, les pages de X-Men étaient l’endroit idéal pour que le premier super-héros homosexuel fasse son coming out, le Northstar. Il apparaît pour la première fois en 1979, mais avant 1983, son orientation n’était pas relevée.
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L’illustration de Spider-Man dessinée par Todd McFarlane, 1991
Naissance de la maison "Image Comics"
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En 1991, la série Uncanny X-Men , écrit par Chris Claremont et illustré par Jim Lee, était le comic le plus vendu de l’histoire, il s’est écoulé à huit millions d’exemplaires, ce qui était un record. L’artiste, Jim Lee, appartenait alors à la nouvelle génération d’artistes, capables de booster tous les titres sur lesquels il travail, tout comme le dessinateur, Todd McFarlane, qui a retravaillé Spider-Man.
Todd McFarlane a changé l’aspect de Spider-Man, les détails comme sa toile que le personnage lance de sa main, qu’il redessine complètement. Les changements apportés par l’artiste, font vendre le numéro de l’homme-araignée, à deux millions d’exemplaires. Les créateurs comme McFarlane et Jim Lee faisait vendre tout ce qu’ils touchaient, à des millions d’exemplaires. Mais se sentant incompris par leurs maisons d’édition respectives, Todd McFarlane, Jim Lee, Erik Larsen, Rob Liefeld, Marc Silvestri, Whilce Portacio, décident de créer, la filiale Images Comics en 1992 avec autres cinq auteurs importants. Aujourd’hui, Images Comics est le quatrième plus gros éditeur de comics aux États-Unis.
En 1992, Images Comics, lance Spawn, un personnage de fiction, créé par Todd McFarlane. Ce personnage a les même pouvoirs que Superman mais son espérance de vie diminue lorsqu’il les utilise. Son histoire : Devenu gênant pour ses supérieurs, le lieutenant-colonel Al Simmons, alias Spawn, a été éliminé. Échoué en enfer, il pactise avec un diable dans l’espoir de retrouver Wanda, son épouse. Il revient alors sur terre sous la forme d’un Hellspawn, une créature infernale dotée d’un pouvoir immense. Il doit désormais prouver à son nouveau maître qu’il est capable de commander les armées infernales. À la différence des autres maisons d’édition des comics, comme DC Comics et Marvel, chez Image Comics, les créateurs avaient beaucoup plus de liberté, leurs héros n’étaient pas sous licence, rien ne leur été imposé. Leurs histoires étaient plus violentes et la vie des méchants ne valait pas cher. Les bandes dessinées de la filiale, se sont vendus immédiatement à des millions d’exemplaires.
En 1992, DC Comics veulent à tous prix dépoussiérer le héros avec lequel tout a commencé. Janette Kahn, présidente de DC Comics de 1981 à 2002, prend la décision avec les autres artistes et créateurs de la bande dessinée, pour le prochain numéro de Superman, de tuer le super-héros. Dans ce comic, l’adversaire de Superman est Doomsday, une créature incroyablement puissante qui sème la destruction et la mort à travers les États-Unis.
L’événement se déroulait sur onze numéros et le magazine été sorti en version standard et en édition de collection. La couverture médiatique, réalisée pour ces numéros très spéciaux, a fait sensation auprès de ses lecteurs. Le numéro s’est très bien vendu et a reçu une grosse audience médiatique. L’histoire de la mort de Superman, a traumatisé l’Amérique. Un an après, pour le plus grand bonheur des fans du premier super-héros, ses créateurs le font revivre.
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros
La "mort" de Superman
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L’extrait du comics « La mort de Superman », 1992
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros 52
Le 11 septembre L’aire des super-héros sombres et réalistes touche à sa fin et une réalité bien plus sinistre prend le pas, non seulement sur l’univers des comics mais aussi sur le monde réel. Le 11 septembre 2001 la frontière entre la science-fiction et la réalité s’est effacée. Tous les enfants qui ont grandis en lisant des comics ont vus tomber les gratte-ciels de mille et une façons, mais rien ne pouvait préparer les gens à le voir en vrai. Du côté des super-héros, chez l’éditeur Marvel, il était évident de rendre un hommage à la nation et envoyer des encouragements aux hommes et aux femmes en détresse. Interrompant le cours des aventures du personnage, l’éditeur sort en décembre 2001 un numéro spécial d’Amazing Spider-Man, le numéro 36. Dans ce numéro poignant, scénarisé par J.M. Straczynski et dessiné par John Romita Jr, Spider-Man ainsi que Captain America, les Quatre Fantastiques, Daredevil ou encore les X-Men unissent leurs forces pour aider les secours.
L’extrait du numéro 36 de « Spider-Man », 2001
Ce numéro était la réponse de Marvel à la tragédie qui a marquée sa ville. Les héros n’ont rien pus faire avec beaucoup de regrets. La maison d’édition a regardée le monde tel qu’il était en ce début de XXIe siècle : La guerre en Iraq, la perte des libertés individuelles. C’est comme ça que le comic Civil War a vu le jour.
Civil War est une série de comics publiée en sept épisodes, à quoi s’ajoutent des ties-in dans les séries régulières concernées, par Marvel Comics. L’ensemble a été écrit par Mark Millar et dessiné par Steve McNiven. Cette série est ce qu’on appelle un cross-over : elle fait se rencontrer des personnages de séries jusque là indépendants. En ce sens, elle a eu de nombreuses répercussions dans l’Univers Marvel. Civil War est paru aux États-Unis en 2006-2007. Le thème du comic était : À quelle part de liberté sommes-nous prêt à renoncer pour notre sécurité ? Cette question était cruciale à l’époque.
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros L’extrait du film « Batman Begins », 2005
Les comics sur le grand écran
Ces films sont les réponses du sentiment d’urgence de ce qui a régné après le 11 septembre. Ils montrent une guerre sans nom et un homme qui combat un ennemi invisible, qui peut surgir de n’importe quelle cachette à tout moment. La plupart des films des super-héros sont des divertissements. Ils donnent vie aux intrigues nées dans les comics books, où les super-vilains sèment la terreur et les super-héros volent à la rescousse. Le film de Spider-Man de 2002, réalisé par Sam Raimi, a fait sensation. Grâce aux moyens technologiques le film était
très réussi, ce qui était, il y a quarante ans, impossible, car les effets spéciaux qu’y sont utilisés n’existaient pas. Il aurait fallut quarante ans à l’homme-araignée pour apparaître enfin sur le grand écran, alors qu’à eux deux, Superman et Batman, ont déjà été adaptés neuf fois au cinéma. Les films, comme Iron Man, Superman et Avengers, ont beaucoup contribué à conserver l’image des super-héros. Ce sont d’excellents divertissements familiaux. Ils permettent à cette mythologie innocente à perdurer. Ils maintiennent les comics en vie. Aujourd’hui on peut apprécier un super-héros sans jamais lire de bande dessinée, on peut acheter un t-shirt ou un jouet de son héros, collectionner des objets liés à son univers, sans pourtant s’intéresser aux comics.
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En 2005, tant dis que l’Amérique poursuit sa guerre contre le terrorisme, le cinéma représente Batman décrit comme un droit humain dédié à la guerre urbaine de XXIe siècle. Batman Begins est le premier d’une trilogie à gros budget, réalisée par Christopher Nolan.
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros 54
Les super-héros aujourd'hui Les comic strips, comme les comic books, perdent des lecteurs. Ils occupent moins de place dans les journaux et de moins en moins de quotidiens en publient. Mais d’autres formes de publications existent de nos jours lesquelles permettent aux comics et les super-héros de prospérer. C’est seulement une question de mode de diffusion. Aujourd’hui les super-héros sont partout : au cinéma, dans les rues, à la télévision, dans les magazines, sur internet, sur nos t-shirts et dans les jeux vidéos.
Les jeux vidéos est la forme d’art la plus dynamique et beaucoup de comics s’y sont adaptés. C’est aussi, comme le comic book, un univers avec des récits et du fantastique. C’est en quelques sortes, une autre manière de rentrer dans le vie d’un super-héros, on prend les commandes de son personnage. De nos jours on peut créer son propre super-héros, interagir avec d’autres joueurs, réécrire son propre scénario. On peut même fabriquer son propre comic sur internet et le publier en un clique.
Les studios Nether Realm réunissent plus d’une vingtaine de super-héros de l’univers DC Comics dans le jeu vidéo « Injustice »
Chapitre 1 Naissance & renaissance des super-héros
Les super-héros veillent sur nous depuis plus de 75 ans et font partie de notre culture. Ce sont les gardiens de nos idéaux.
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Il y a une sorte de mode de super-héros qui s’est installée depuis quelques années. C’est une belle revanche de l’époque où les artistes des comics n’avaient pas été considérés comme tels.
Qu'est-ce Qu'un SuperHĂŠros ?
Chapitre 2 Qu'est-ce qu'un super-héros ?
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Les origines et les similitudes Les origines des héros des comics viennent très probablement de la mythologie grecque. Les personnages de la mythologie, comme ceux des comics, font partie du monde imaginaire, ils sont irréels. Les super-héros sont au physique d’Hercule et de Samson, ce sont des être puissants à la carrure impressionnante et comme ces demi-dieux, ils utilisent leur force pour faire le bien et accomplissent des exploits extraordinaires.
Le premier super-héros, Superman, s’est largement inspiré de tous ces mythes.
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Il y a également des tendances chevaleresques qu’on remarque chez certains super-héros. L’éthique de la justice et la loyauté des légendes du Moyen Âge se retrouvent dans les codes du héros.
On peut citer les légendes du Roi Arthur ou encore les chevaliers de la Table Ronde en tant que références. Les grands mythes ont été une grande inspiration pour de nombreux artistes de comics des années 1930 - 1950. À cette époque beaucoup de personnes lisaient ce genre de légende.
Les codes Chaque super-héros a sa propre histoire et son propre code. La philosophie d’un héros des comics est celle d’utiliser sa force et ses pouvoir dans le but d’aider les autres. Ils retranscrivent une belle idée d’humanité qui montre qu’il y a toujours quelque chose de bon en nous. Les super-héros sont en perpétuel combat entre le bien et le mal.
Chapitre 2 Qu'est-ce qu'un super-héros ?
Les emblèmes Ces super-héros sont des personnages emblématiques qui, pour la plupart, ont des symboles des dieux grecs.
L’illustration de Captain America
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En effet, les personnages comme Captain America ou Namor, par exemple, tous deux possèdent des ailes sur leur casque et pour Namor, également des ailes sur les pieds. Ils étaient inspirés du Dieu Hermès, qui est une des divinités de l’Olympe. Il est le messager des dieux, donneur de la chance, le gardien des routes et des carrefours, des voyageurs et du commerce.
Chapitre 2 Qu'est-ce qu'un super-héros ?
Les super-vilains
Les faiblesses
Contrairement à l’Antiquité, les super-héros ne combattent pas les dragons mais des super-vilains. Ce sont des adversaires aux pouvoirs et à la hauteur des super-héros.
Tous les super-héros ont une faiblesse, leur talon d’Achille. Superman, la kryptonite, Iron Man, son cœur et Batman, la dépression et les périodes de doutes.
Physiquement, les super-vilains ont des traits très prononcés, effrayants et monstrueux, dans la plupart des comics, comme par exemple le méchant de Spider-Man, Le Bouffon Vert, l’un des ses ennemis emblématiques. On peut souvent les comparer à des créatures antiques comme la gargouille ou la Gorgones.
Les pouvoirs des super-héros sont des dons formidables, d’un côté, mais de l’autre, ils ne profitent pas forcement de leurs succès au près du public, ils doivent se cacher. Ils sont vulnérables, mais c’est ce qui les rend aussi humains et attachants. Comme nous, ils ont leurs faiblesses et leurs soucis.
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L’illustration de Bouffon Vert du comic « The Amazing Spider-Man »
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Chapitre 2 Qu'est-ce qu'un super-héros ?
Les
L'importance d'un costume
Certains héros, comme Spider-Man ou Batman se masquent pour garder leur identité secrète et pour ne pas mettre en danger leur famille leurs proches. Lorsqu’un héros met son costume, quelques soient ses pouvoirs, il prend la responsabilité de faire le moins de dégâts possible. Mettre un costume est comme un signal, le héros est en mesure d’intervenir. L’homme ne devient un super-héros qu’à partir du moment où il revêt son costume de justicier. C’est également un élément essentiel à l’identification du personnage.
Beaucoup de costumes sont liés à l’Âge d’Or des comics grâce à tous ces créateurs qui ont travaillé et/ou réalisé des personnages entre les années 1930 et 1950. Chaque super-héros a son propre costume qui correspond à son pouvoir. En fonction de son pouvoir, il aura un costume adapté pour pouvoir l’utiliser au mieux. À partir du moment où le super-héros est conscient de la portée symbolique de son costume, lequel il endosse, il se doit de véhiculer un message.
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L’illustration de Batman par Christopher James Priest, alias Jim Owsley, de 1950
Chapitre 2 Qu'est-ce qu'un super-héros ?
Andrew Garfield, l’acteur du film « The Amazing Spider-Man », sorti en 2012
Un style sportif
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La matière du costume du héros ressemble souvent à un collant, il est très près du corps et a un attribue plutôt féminin. Pour beaucoup, le costume du super-héros est l’objet d’une moquerie. Mais en l’observant, on s’aperçoit vite que le juste-au-corps des sportifs est, lui aussi, très serré. La matière de leur tenue accompagne les muscles dans les mouvements des acrobates et des athlètes.
Le lien entre les super-héros et le sport vient de la discipline Olympique. C’est en quelques sortes le rassemblement des talents de chacun. L’association idéale pour un athlète grec est celle entre le beau, le juste et le bien. Qui veut dire qu’une action juste est également belle, c’est l’éthique même d’un super-héros.
Tels des guerriers du Moyen Âge, certains super-héros et super-vilains, empruntent les armures des chevaliers. Comme l’antihéros des X-Men, Magneto, avec son casque, très probablement inspiré de celui des normands de la conquête de l’Angleterre en 1066. L’armure de Thor, le héros de Marvel, est largement inspirée des vikings nordiques, comme l’est son personnage. Il ne ressemble à aucun autre avec ses allures de science fiction, avec son look excessif, son casque avec des ailes, en combattant ses ennemis avec son marteau, Mjöllnir. Dans l’histoire, les chevaliers en armures étaient toujours des héros. Leur armure donnait donc aux chevaliers une image héroïque. Dans les comics books,
une armure peut également transformer un homme en un super-héros. Comme le personnage d’Iron Man, alias Tony Stark, qui est un homme ordinaire, très intelligent et inventif qui crée lui même son armure ultra-performante. Par ailleurs l’armure d’Iron Man a évoluée avec le temps. Au début le personnage avait un costume près du corps et plus tard, avec l’arrivée de nouvelles technologies, son armure est devenue plus complexe et technique.
Chapitre 2 Qu'est-ce qu'un super-héros ?
Les armures
Ces même caractéristiques du costume performant, l’étendard du super-héros, on retrouve chez le personnage mythique, le chevalier des ténèbres, Batman. L’homme ordinaire, Bruce Wayne, en mettant son costume avec ses bat-gadgets, devient, lui aussi un super-héros.
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L’illustration de Max « Magneto » Eisenhardt
Chapitre 2 Qu'est-ce qu'un super-héros ? 64
De la bande dessinée au cinéma Au fil des temps, les personnages des comics, évoluent avec le temps. C’est avant tout le travail d’un dessinateur. Un dessinateur peut travailler sur un personnage qui existe depuis quarante ans, il a la liberté de le réinterpréter. Au départ, il va chercher dans l’existant, afin de ne pas dénaturer le personnage. Avant tout on cherche à retravailler l’expression, trouver la façon de dessiner ce personnage. Transformer ces héros de la bande dessinée en star de cinéma, est un grand défit artistique. Pour les réinventer les designers doivent faire preuve de grande créativité.
L’affiche du film « Avengers », sorti en 2012
Certains personnages avec un costume très esthétique dans le comics, n’ont pas forcément la même allure à l’écran. Il est alors nécessaire d’adapter le costume afin qu’il ne soit pas ridicule, ni dépassé par le temps. Les personnages comme Iron Man, tel qu’ils sont dessinés, dans leur début dans les bandes dessinées ne conviennent pas dans un film. Au dessin le personnage, afin d’être reproduit des centaines de fois dans un comics, ne doit pas être complexe, pour pouvoir rendre les détails à chaque case. Mais si, à l’inverse de la bande dessinée, le personnage est trop simplifié, l’effet peut être ridicule et n’aura pas le même impact à l’écran que sur le papier.
Chapitre 2 Qu'est-ce qu'un super-héros ?
Au cinéma, les personnages sont traités d’une manière très réaliste et avec des nouvelles technologies, les producteurs arrivent à un résultat saisissant, en prenant l’exemple sur le film Avengers, qui réuni sept super-héros sur un même écran.
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Il est important de garder l’esprit du personnage lorsque le design de leur costume ou d’armure doit être retravaillé. Si le personnage est trop dénaturé, les créateurs risquent de décevoir ceux qui lisent ces bandes dessinées depuis plus de vingt ans.
Chapitre 2 Qu'est-ce qu'un super-héros ? 66
La couleur Les super-héros sont toujours au cœur des aventures symboliques. Parmi les éléments de symbole dont on dispose il y a la couleur. La couleur a un pouvoir visuel étonnant, c’est le repère qui a été créé il y a longtemps dont on a perdu les origines. › Le couleur bleue de Captain America ou des costumes des Quatre Fantastiques, est un symbole de liberté, c’est également la couleur de la sagesse et de la réflexion. › Le vert de Green Lantern et de Green Arrow, la couleur de la nature par excellence, est tonifiante, on peut l’associer à l’espoir et à la chance.
› Le rouge de Flash ou de Daredevil, est la couleur chaude et énergisante, c’est également le symbole de la force et l’ardeur. La couleur est également un repère de sensations. › Le bleu peut signifier un élément liquide et / ou froid et peut montrer également la transparence. › La couleur jaune, tonique est chaude, qui stimule le psychisme, peut signifier l’électricité ou une source solaire. › Le rouge, désigne la dangerosité et la chaleur. Pour certains des personnages, la couleur reflète leur personnalité. Hulk qui est vert, représente la rage, son côté bestiale mais aussi extraterrestre.
Les logotypes minimalistes pour la boisson énergisante, « Energy Drink », de Mike Karolos du Studio Smirap Design
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Chapitre 2 Qu'est-ce qu'un super-héros ?
Le
Les PROTECTEURS
Un moyen de distraction Chacun de nous, rêve ou a rêvé d’une vie fantastique et grâce à la bande dessinée, ce Monde imaginaire s’ouvre à nous. Nous avons tous déjà rêvé avoir des super-pouvoirs, d’être invisible, de savoir voler ou encore avoir la force Herculéenne. On peut s’identifier aux super-héros, car eux aussi, ont leur soucis et ils sont loin d’être parfait, comme nous. Ils s’inspirent de notre société et de notre quotidien. Beaucoup d’adolescents peuvent s’identifier au personnage de Peter Parker, par exemple. Cet adolescent complexé et maladroit, est le souffre-douleur au lycée, a une vie amoureuse inexistante ou compliquée et il a des problèmes financiers.
Mais malgré toutes ses problèmes il continu à mener sa vie, il essaye de réussir malgré tous ces obstacles. L’enfant qui lit la bande dessinée de Spider-Man, se débarrasse d’une partie de frustration et de cette rage qui pourrait le dévorer. La leçon que les super-héros donnent est celle de connaître sa force, c’est de savoir ne pas l’employer, car la violence attire la violence. Les créateurs des comics voulaient, avant tout, créer un objet de distraction et de plaisir et évacuer ses problèmes personnelles à travers la lecture des pages. Chaque super-héros rend un service particulier qui peut correspondre à des personnalités différentes. Le personnage de Hulk, par exemple, est un héros destructeur et impulsif. Cette caractéristique correspond au premier rapport vers le Monde, qui est, généralement, celui de détruire ce qui l’entoure. À travers les comics, les enfants peuvent comprendre le Monde. Dans la fondation du super-héros, l’homme le plus fort n’est pas seulement le type qu’on a envie de devenir, mais c’est souvent le père qu’on a envie d’avoir. Tant qu’il y aura des super-héros, les enfants les prendront pour modèle et les super-héros essayeront toujours de faire le bien et d’aider les autres.
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Ce n’est pas un hasard que les superhéros de la bande dessinée sont nés pendant les années 1930. Dans ces années extrêmement difficiles il y a eu des troubles qui précédaient la seconde guerre mondiale. Ils sont non seulement des repères mais ils sont aussi sans doutes des protecteurs. On a l’impression que leur mission principale est de lutter contre le mal. Un mal qu’on sent naître par ailleurs un peu partout à l’entour. Le super-héros était là pour protéger et pour amener un cadre. Les gens ont toujours besoin d’être rassuré et de se sentir protégé.
De l'imaginaire à la Réalité
Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
Le
s, t r rtiste iliser a a x u e ombr nt pas à ut Super . e 0, de n er 96 sit n é e s 1 a i n e s, n’h é u r s’e x p r i m n a s e l po om Depuis férents d s leur art f n i a dans d er-héros d p u les s
L'art graphique Chung Kong
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Chunk Kong, un graphiste hollandais, emprunte les codes du cinéma ou de certaines marques iconiques pour ses réalisations graphiques. Il réalise également des illustrations avec les super-héros des DC Comics et Marvel. Son style est très minimaliste, épuré et expressif. Il est très présent sur les réseaux sociaux et il possède sa page boutique sur internet, sur le site society6.com dans laquelle il vend son art en l’adaptant sur des supports différents (posters, coques de téléphones, tasses, etc.).
Les séries des super-héros transformés en bâtonnets de glace et en capsules avec leurs super-pouvoirs, et les illustrations minimalistes.
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Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
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Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
Duke Dastardly est un graphiste originaire de Chicago, des États-Unis. Il adopte une approche très plastique et graphique en même temps en réalisant ses réinterprétions des affiches de cinéma des super-héros des comics. Il est présent sur les réseaux comme Pinterest et Tumblr et on peut acheter ses œuvres sur le site society6.com et Etsy.com.
Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
Duke Dastardly
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Les affiches des films « Batman Begins », « The dark knight rises » et d’« Iron Man »
Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité 74
Greg Guillemin Greg Guillemin est un planeur Stratégique et le Directeur de Création à l’agence de communications française Infoflash, il est âgé de 46 ans. Il redécouvre et réinvente l’art Pop Art en expérimentant avec un style minimaliste et des techniques variées. Il se voit comme un Joueur Graphique Éclectique. Ses projets atteignent le succès international sur le Web, il est présent sur les sites de Behance, Society6 et Tumblr et possède son propre site www.greg-guillemin.com.
La série des illustrations « La vie secrète des super-héros »
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Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité 76
L'art plastique Johanne 8 Johanne 8, est une ancienne hôtesse de l’air reconvertie dans l’art contemporain, cette lyonnaise de 35 ans est en train de connaître un succès fulgurant. Elle ne s’est lancée à plein temps dans l’art que depuis deux ans, et pourtant, elle a déjà été repérée par une galerie parisienne, Art Generation, ainsi que par la marque trendy Paul & Joe, qui lui a demandé de réaliser le design de baskets pour la collection PAP Automne-Hiver 2009-2010.
Elle a récemment exposée dans les galeries de Paris, de Lille, Saint-Tropez et Düsseldorf. L’artiste s’inspire beaucoup des choses qui ont marqué son enfance, la période à laquelle elle est restée très attachée. Dans ses œuvres la culture urbain kid est très présente : les références à Walt Disney, Burger King, Nintendo, Hello Kitty, aux comics et bien d’autres sont la pierre angulaire de son inspiration.
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Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
1 / « Everlast » 2 / « A space love » 3 / Peinture sans nom 4 / « You-do-not-talk-about-fight-club »
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La série des peintures « Les Cages Super-Héros »
et qu’elles doivent entretenir au quotidien. Un rôle déformé et tordu qui cache leur véritable identité et leur beauté intérieure. Une prison sociale illustrée par les masques de super-héros. Elle expose son travail au Canada, en Californie, au Royaume-Uni en Europe et en Asie. La série les Cages super-héros obtient un succès planétaire et ses œuvres font partie de collection particulière aux quatre coins du globe ; Europe, États-Unis, Pays-Bas, Japon, Nouvelle Zélande, Australie, Russie... L’artiste a également son propre site internet : www.sandrachevrier.com.
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Sandra Chevrier vit actuellement à Montréal, au Québec. Son travail l’amène à évoluer à travers un large faisceau d’énigmes émotionnelles et de concepts qui ont établis les standards de notre communication moderne. Elle relève les limites d’un monde intérieur, les attentes que l’on s’est soi même imposées et les Cages que nous avons laissé nous tenir à l’écart de la plénitude des expériences de la vie. La série Les Cages Super-Héros porte un regard sur les femmes d’aujourd’hui en quête de liberté identitaire face au rôle d’héroïne imposée par la société
Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
Sandra Chevrier "Les Cages Super-Héros"
Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
Julien Durix Julien Durix est un jeune artiste français, né en 1991 à Vichy. Le trait est sûr, il joue avec les couleurs et nous offre des œuvres fortes tout en mouvement et pleines d’énergie dans lesquelles il redistribue les rôles à tous ces héros de légende, délivre ses messages et nous entraîne dans des délires poétiques et fantasmagoriques où nous avons envie de nous arrêter un instant.
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1 / « Batman and Superman » 2 / « Kiss me » 3 / « Wonder Monroe » 4 / « Chaplin Fly »
L’artiste est présent sur les réseaux sociaux et son propre site internet, www.juliendurix.com, sur lequel on peut acheter ses œuvres et t-shirts.
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Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité La série des photographies « Mamika »
La photographie Super Mamika de Sacha Goldberger
Depuis toujours, il cultive le décalage et aime la fantaisie dans son métier, comme dans sa vie privée. L’artiste vient de terminer Made in Love publié aux éditions Hoebeke, un livre sur la naissance d’un style très décalé. Après avoir repris une formation photographique aux Gobelins, il a travaillé son livre qui s’intitule Mamika, un livre sur sa grand-mère. Cette série de photographies complètement décalées.
Frederika Goldberger, alias Mamika, est une baronne juive d’Europe centrale, née à Budapest, Frederika est devenue
le modèle de son petit-fils, le photographe Sacha Goldberger, qui la surnomme affectueusement Mamika (ce qui signifie petite mamie en Hongrois). Ayant survécu au nazisme (sauvant sa famille et dix autres personnes durant la Seconde Guerre Mondiale) et au communisme, elle a émigré en Europe pour s’installer finalement en France. Mariée quatre fois, elle a travaillé en tant que conseillère de style jusqu’à plus de 80 ans… De cette vie riche et exceptionnelle, Mamika a hérité d’un sens de l’humour à toute épreuve. Mais prenant sa retraite, elle a commencé à souffrir de cette inactivité soudaine. Pour éviter que sa grand-mère ne sombre dans l’ennui et la déprime, Sacha Goldberger l’a alors mise en scène à travers une série de portraits déjantés. Mamika s’est vite prise au jeu : tout en décalage et auto-dérision, ces images lui ont rendu une fierté et une joie de vivre qu’elle avait perdue. Le personnage de Mamika était né ! Son site internet : sachabada.com.
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Sacha Goldberger, né en 1968 , est un photographe français. À 21 ans, il a débuté comme directeur artistique chez CLM BBDO. Entre temps il a travaillé également chez Euro R.S.C.G., Publicis, Scher-Lafarge, Young et Rubicam, pour terminer en freelance avec des campagnes pour Dunlop Shtill, Renault Espace, Eurosport, Dauphin, André et récemment Thalys.
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Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
La série des photographies « Quest for the absolute »
Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
Benoît Lapray est un photographe français, freelance et orfèvre de la retouche photo, le Français Benoît. Il a signé une série envoûtante intitulée Quest for the absolute où il transpose les super-héros populaires (Superman, Batman, Spiderman, Thor) dans des paysages naturels de toute beauté. Selon lui, il ne faut pas chercher de message particulier dans la série de Lapray, qui parle plutôt de partager « un sentiment, une idée. Celle que tout être est fragile. Celle que tout être doté d’une conscience doute. Celle que tout être doté d’une conscience a besoin de se retrouver un jour face à lui même pour se trouver, se retrouver. » Le photographe son a propre site internet, www.benoitlapray.com.
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Benoît Lapray "Quest for the absolute"
Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
Laurent Lagarde "The Mutants Invade" Laurent Lagarde est un photographe français qui a beaucoup voyagé : élevé en France, il a vécu en Angleterre avant d’emménager aux USA puis en Israël. Sensibilisé très tôt à la morale des comics américains, il puise un certain réconfort dans la présence fictionnelle de ses super-héros d’enfance à Tel Aviv encore marquée par le conflit israélo-libanais de 2006. Une protection qu’il n’a pu s’empêcher de ramener avec lui, en France.
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La série des photographies « The Mutants Invade »
Exposée à Paris dans les galeries de la maison de vente Artcurial en 2008, photographiée entre Paris et Tel Aviv, la série des Mutants Envahisseurs, The Mutants Invade, de Laurent Lagarde ravive un besoin essentiel de l’individu de croire en un héroïsme pur, détaché de toute velléité politique, économique ou territoriale, uniquement dévoué à la protection de l’Humanité dans un monde hostile.
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Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité 88
La cinématographie Kick-Ass
Synopsis
Kick-Ass est un film de super-héros anglo-américain écrit, produit et réalisé par Matthew Vaughn sur un scénario coécrit avec Jane Goldman, d’après les personnages du comic éponyme, sorti en 2010. Le film met en scène Aaron Johnson dans le rôle-titre et Nicolas Cage dans celui de Damon Macready, alias Big Daddy. Le film commence tout d’abord par une accroche forte : « Je ne peux pas devenir invisible, Je ne peux pas lire dans vos pensées, je ne peux pas voler, je ne peux pas voir à travers les murs. Mais je peux vous botter le cul ». L’expression to kick ass (littéralement botter le cul).
Dave Lizewski est un adolescent gavé de comics qui ne vit que pour ce monde de super-héros et d’incroyables aventures. Décidé à vivre son obsession jusque dans la réalité, il se choisit un nom Kick-Ass se fabrique lui-même un costume, et se lance dans une bataille effrénée contre le crime. Dans son délire, il n’a qu’un seul problème : Kick-Ass n’a pas le moindre super-pouvoir... Le voilà pourchassé par toutes les brutes de la ville. Mais Kick-Ass s’associe bientôt à d’autres délirants copycats décidés eux aussi à faire régner la justice. Parmi eux, une enfant de 11 ans, Hit Girl et son père Big Daddy, mais aussi Red Mist. Le parrain de la mafia locale, Frank D’Amico, va leur donner l’occasion de montrer ce dont ils sont capables...
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Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
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Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
Synopsis Il y a les héros, les super-héros et il y a... Hancock. Ses super-pouvoirs lui ont souvent permis de sauver d’innombrables vies, mais les dégâts monstrueux qu’il fait au passage ont fini par le rendre impopulaire. Les habitants de Los Angeles n’en peuvent plus et se
demandent ce qu’ils ont bien pu faire pour mériter un héros pareil. Hancock est une tête de mule irascible qui n’est pas du genre à se soucier de ce que pensent les gens... Du moins jusqu’à ce qu’il sauve la vie de Ray Embrey, un spécialiste des relations publiques. Le super-héros le plus détesté au monde commence alors à réaliser qu’il n’est pas aussi insensible qu’il voudrait le faire croire...
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Hancock est un film fantastique américain réalisé par Peter Berg, sorti en 2008.
Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
Hancock
Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
Unbreakable Incassable ou L’indestructible (Unbreakable) est un thriller américain réalisé en 2000 par M. Night Shyamalan avec Bruce Willis et Samuel L. Jackson.
Synopsis
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Elijah Price souffre depuis sa naissance d’une forme d’ostéogenèse. S’il reçoit le moindre choc, ses os cassent comme des brindilles. Depuis son enfance, il n’a de cesse d’admirer les super-héros,
des personnages qui sont tout l’opposé de lui-même. Propriétaire d’un magasin spécialisé dans les bandes-dessinées, il épluche pendant son temps libre les vieux articles de journaux à la recherche des plus grands désastres qui ont frappé les ÉtatsUnis. Il se met alors en quête d’éventuels survivants, mais y parvient rarement. Au même moment, un terrible accident ferroviaire fait 131 morts. Un seul des passagers en sort indemne...
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Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
Le design Les designers se sont également inspirés des comics pour leurs créations, afin de permettre de vivre tous les jours dans l’univers de nos justiciers. Les boutiques comme Etsy, le site commercial international ou Terry’s Fabrics propose de super produits pour les petits les grands.
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-21 / Etsy 2 / Terry’s Fabrics
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La haute couture Même les grands couturiers et des marques de luxe se sont pris au jeu du super-héros. Voici quelques créations des créateurs comme celle de Sonia Rykiel, ou des grandes marques comme Repetto.
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1 / Karl Lagerfeld, les gants « Green Lantern » 2 / Les ballerines de la marque Repetto 3 / Sonia Rykiel, la robe « Wonder Woman » 4 / Pierre Hardy, le sac « Superman »
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Les vêtements Cela fait depuis quelques années déjà que les super-héros sont à la mode. Voici donc quelques sélections de vêtements que l’on peut trouver sur le marché avec nos héros préférés, les marques comme Asos ou Uniqlo et beaucoup d’autres marques accessibles à tous.
La collection de la marque Asos.
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1 / Les t-shirts de la marque Uniqlo 2 / Les baskets Reebok inspirés de Captain America 3 / Les boxers de Pull-in
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Le
r i o v u Po n o De la i taient s, t é s a e g c i ée na n u erson nières ann e m p s m r u r i le de ta r Co i t m i c s e é s, m a i s c e s b o l e i d e n t o c s e n sym sionn fois l nt Autre s à des pas t devenus u tilise é n u v o r s s e e s s v ré ro nti ue per hé universel. es et préve n symboliq u s s e l e io ir entat licita resqu fort p pagnes pub eur représ m tl Les ca er-héros e p l e s s u e s s ag e . m e comm
La publicité La campagne Band-Aid L’agence JWT de Dubaï, a réalisée la campagne de la marque américaine des pansements. L’illustration 3D a été réalisée par Tarek Samaan.
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L’idée était de mettre en scène le super-héros le plus colérique des comics, Hulk, qui à moindre blessure peut devenir un monstre dangereux.
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Les canettes Red Bull
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Diego Fonseca est un directeur artistique brésilien qui a de l’imagination à revendre. Multiplicateur de projets personnels, sa dernière réalisation est un petit bijou : mettre les canettes de Red Bull aux couleurs des super-héros que nous connaissons tous. On peut noter que Diego est visiblement plus fan de DC Comics que de Marvel car sa collection ne s’articule qu’autour des membres de la Justice League, comme Batman, Superman, Green Lantern ou encore le mal-aimé Aquaman.
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Les extraits de la campagne TV et cinéma « Orange »
La campagne orange Aujourd’hui, nous sommes tous connectés, le smartphone est devenu essentiel dans la vie de chacun. C’est en partant de cette observation qu’Orange a créé sa nouvelle campagne qui met en scène les super pouvoirs que l’on rêverait d’avoir.
née avec le film Wonderlove, l’histoire d’un jeune homme comme les autres qui, grâce aux super-pouvoirs de la 4G, va séduire une super héroïne, et ce au détriment d’un super-héros qui voit ses pouvoirs dépassés.
Avec émotion et humour, cette nouvelle campagne, imaginée par Publicis, se déploiera sur tous les médias et réseaux sociaux. Elle relate comment chacun d’entre nous a désormais des super pouvoirs entre les mains grâce au très haut débit, à en faire pâlir d’envie et rougir de colère les vrais super-héros.
C’est avec les usages de son smartphone et un peu de charme que le jeune homme va naviguer dans l’histoire avec nature et fluidité : le paiement mobile sans contact, la géolocalisation, le pilotage de sa maison à distance, le téléchargement instantané.
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La campagne TV et cinéma est diffusée depuis le mois de mars de cette an-
L’une des campagne print « Orange »
Et depuis le mois d’avril, la campagne se déploie également en affichage par la mise en scène de super-héros déchus.
La campagne de sensibilisation d’Amnesty International, qui casse le mythe des super-héros afin de rappeler que son action est importante. Le message de cette campagne montre que les super-héros n’existent pas. Du moins, pas tels qu’ils sont décrits dans les comics. Mais chacun d’entre nous peut devenir un super héros ; en nous unissant, nous pouvons former une super ligue
des justiciers, ayant pour mission de mettre en lumière les violations des droits humains. Les droits fondamentaux de milliers de personnes sont violés chaque jour, très souvent à l’abri des regards. Depuis plus de 50 ans, la mission d’Amnesty International est de dénoncer, prévenir et faire cesser ces violations, afin que chacun puisse jouir pleinement des droits inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et autres textes internationaux.
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Amnesty international
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Les campagnes Préventives
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L'association de la lutte contre le cancer Le cancer a tué 11 500 personnes en 2011 en France. Un chiffre d’autant plus accablant que le cancer du sein présente désormais de grandes chances de guérison, à condition d’être détecté à temps. A ce jour, le seul moyen pour une femme de s’assurer qu’elle est en bonne santé reste encore le dépistage. Le cancer du sein peut toucher absolument toutes les femmes, sans exception. C’est d’ailleurs le message qu’a voulu faire passer l’associaçao da Luta Contra
o Cancer, l’association de la lutte contre le cancer en Mozambique, à travers une campagne print des plus audacieuses mise en œuvre par DDB Mozambique. On y voit notamment les égéries féminines de DC Comics et de Marvel, comme Wonder Woman, Tornade, Miss Hulk et Catwoman se palper la poitrine pour sensibiliser les femmes à la nécessité de se faire dépister régulièrement. Parce que personne n’est immunisé contre la maladie, pas même les super-héros…
Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité C’est une campagne de communication réalisée par TBWA à Paris, pour la Journée mondiale de lutte contre le SIDA en 2004 sur le thème des super-héros. Cette campagne très dure montre que face à cette maladie même les super-héros sont vulnérables.
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La campagne contre Le sida
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Les
Vrais -héros t. xisten t e r s o e r Sup alité, les supoeurs-ehtémoi qumi rpêlveemnent quéi. fér a ré me v ut si Dans l s gens com même ou to -héros pré er x de ice eu à leur sup C’e s t t s u j re er de fai sembl s e r t n veule
Les vrais Super-héros Aujourd’hui, de plus en plus de personnes, de plus en plus tôt, sont délaissées et livrées à elles-mêmes. Nous les côtoyons au quotidien mais ne les voyons pas forcément.
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Aux États-Unis, un phénomène récent et pour le moins surprenant, prend de l’ampleur. Il vise à s’attaquer de front et de façon décalée à la fatalité de la misère ou de la violence, de l’incivilité ou de l’inculture. Ils sont aujourd’hui près de 200, des personnes, comme vous et moi, qui contribuent à faire du bénévolat un acte civique extraordinaire en exploitant des figures mythiques, des personnages fictifs emblématiques sortis tout droit de l’histoire américaine du cinéma, de la bande dessinée ou plus précisément des comics.
Ce qui leur donne leur caractère de super-héros, c’est évidemment les costumes qu’ils arborent au cours de leurs missions. Un acte de travestissement unique et décalé qui se traduit chez les uns par le besoin de se faire remarquer sinon accepter, chez d’autres par l’envie d’être drôle, attachant, avec une bonne dose d’humilité. Pourtant, quelle que soit la casquette qu’ils se choisissent, on comprend qu’il ne s’agit pas que de simples déguisements. Il est possible de trouver ces justiciers ordinaires sur le site : rlsh.org. Le site porte le nom de Real life super heroes et s’affiche avec un slogan fort : « En chacun de nous sommeille un héros ».
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« Captain Jackson », 50 ans, « Mutinous Angel », 27 ans, « Motor Mouth », 3o ans, « Hell Hound », 23 ans, et enfin « Blackbird », 27 ans
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Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
qui organise désormais un événement international, à savoir le World Cosplay Summit à l’initiative de Aichi Television Broadcasting. Avec le phénomène Cosplay, on peut se déguiser en super-héros pour combattre le crime dans la vraie vie. Les comics ne sont plus confinés aux pages de bande dessinée.
Chapitre 3 De l'imaginaire à la Réalité
Très courante au Japon, cette pratique n’est pas rare aux États-Unis ou en Europe lors des conventions et autres festivals de mangas ou de science-fiction. Cette pratique est née aux ÉtatsUnis, créée originellement par les fans de Star Trek puis de Star Wars qui se costumaient en personnage pour la sortie des films, mais a connu une très grande expansion au Japon, pays
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Le phénomène Cosplay
La super conclusion
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Chapitre 4 La super conclusion
D
Depuis des décennies, les comics font rêver les enfants et au XXIe siècle leur impact ne s’est pas démenti, même chez les adultes. Même les grandes personnalités, tel que le président des États-Unis, Obama, avait déclaré que ses super-héros préférés étaient Spider-Man et Batman (ce qui était une très bonne publicité pour les deux maisons d’édition). Les super-héros sont la mythologie américaine, comme celle de l’Antiquité grecque avec ses héros, son histoire et ses adversaires. Mais ils sont également une mythologie moderne car les comics nous ressemblent, c’est le miroir de notre propre société.
Les comics étaient là pendant les temps difficiles, c’était un véritable soutient pour la population comme durant la Seconde Guerre Mondiale, comme le jour de l’attentat, le 11 septembre 2001. Ces personnages héroïques sont emblématiques et sont incontestablement, des héros classiques des comics. Ce sont des figures exemplaires et porteurs des messages bienveillants. Porteur d’emblèmes si bien par leurs actes, leurs codes vestimentaires ou encore par leur parcours. La société s’inspire des comics pour son pouvoir emblématique, dans tous les milieux : artistique, de la mode ou encore du design.
Chapitre 4 La super conclusion
Il ne faut pas oublier que pendant très longtemps, les créateurs des comics n’étaient pas considérés comme des artistes. Beaucoup ignorait le travail créatif qu’il y avait derrière toutes ces bandes dessinées et ils sont enfin reconnus, aujourd’hui, en tant que l’art américain par excellence. Jamais ces créateurs auraient pu imaginer l’impact que les comics auraient leurs personnages. Non seulement les super-héros sont partout mais leurs qualités héroïques sont plus pertinentes que jamais.
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Les super-héros ne nous ont jamais laissé tomber et ils seront toujours là avec nous. Ce sont nos héros, c’est notre mythologie moderne.
Les Documents annexes
Chapitre 5 Les Documents annexes
Le
Lexique
A Action Comics
Action Comics est un comic book américain dont le premier numéro paraît en avril 1938. C’est dans ce premier numéro qu’est apparu le personnage de Superman, le premier véritable super-héros. Le comics présentait alors plusieurs autres séries avec des personnages plus classiques. Son éditeur fut d’abord connu sous le nom de Detective Comics, Inc., puis comme National Comics et National Periodical Publications, avant de prendre son nom courant, DC Comics, actuellement une filiale de Time Warner.
Adam West
Adam West est un acteur américain né le 19 septembre 1928 à Walla Walla, Washington (États-Unis) célèbre pour avoir incarné Batman dans la série télévisée éponyme en 1966.
Al Capp
Al Capp, de son vrai nom Alfred Gerald Caplin, né à New Haven (Connecticut) le 28 septembre 1909 et décédé à South Hampton (New Hampshire) le 5 novembre 1979, est un auteur de bande dessinée américain. Il est principalement connu par son comic strip humoristique Li’l Abner mais il a créé de nombreuses séries à succès dont Abbie an’ Slats.
Alan Moore
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Alan Moore, né le 18 novembre 1953 à Northampton, est un écrivain britannique surtout connu pour son travail de scénariste de bande dessinée (Watchmen, V for Vendetta, From Hell, etc.).
Moore est célèbre pour être de ceux qui ont rendu les comics plus matures, plus littéraires. Il a également beaucoup apporté à la forme du médium, par des effets de mise en page inédits jusque lors. Ses influences sont très diverses. On trouve des auteurs comme William S. Burroughs, Thomas Pynchon, Robert Mayer et Iain Sinclair, des écrivains de science-fiction comme Michael Moorcock et d’horreur comme H.P. Lovecraft, Clive Barker, des cinéastes comme Nicolas Roeg.
En bande dessinée, l’influence de Bryan Talbot, précurseur de la bande dessinée adulte avec The Adventures of Luther Arkwright, a été déterminante.
Alex Raymond Alexandre Gillespie Raymond (dit Alex Ray-
mond) (2 octobre 1909 à Nouvelle-Rochelle, dans l’État de New York - 6 septembre 1956 à Westport, dans le Connecticut) est un dessinateur et scénariste américain de bandes dessinées, qui a notamment créé le comic strip Flash Gordon pour King Features en 1934. La bande dessinée a ensuite été adaptée à de nombreux autres médias, une série de 1936 à 1940, une série télévisée dans les années 1970 et un film en 1980.
All Star Comics All-Star est le nom d’un label lancé par DC
Comics en 2005. Le label doit servir à DC de réponse au succès du label Ultimate de Marvel Comics, en offrant des histoires dégagées du poids de la continuité. Plus spécifiquement, le label All-Star a pour objectif présenter des aventures iconiques des plus grands héros DC par des auteurs en vue, hors de toute continuité, accessibles à tous, et fondées sur les éléments des personnages que tout le monde connaît. À la différence d’Ultimate, il n’est pas question que ces histoire établissent une nouvelle continuité. Elles sont indépendantes les unes des autres. Les deux premières séries lancées sont AllStar Batman and Robin The Boy Wonder par Frank Miller et Jim Lee et All-Star Superman par Grant Morrison et Frank Quitely. Elles sortent en France à un rythme bimestriel et font 48 pages par magazine.
The Atom The Atom est un super-héros de comics appartenant à l’univers de DC Comics, c’est l’un des membres de la Ligue de justice d’Amérique.
Batman est un personnage de fiction appartenant à l’univers de DC Comics. Créé par le dessinateur Bob Kane et le scénariste Bill Finger, il apparaît pour la première fois dans le comic book Detective Comics numéro 27 (date de couverture : mai 1939 mais la date réelle de parution est le 30 mars 1939) avec le nom de The BatMan. Bien que ce soit le succès de Superman qui a amené sa création, il se détache de ce modèle puisqu’il n’a aucun pouvoir surhumain. Il n’est qu’un humain nommé Bruce Wayne décidé à lutter contre le crime après avoir vu ses parents abattus par un voleur dans une ruelle de Gotham City, la ville où se déroulent la plupart de ses aventures. Malgré sa réputation de héros solitaire, il sait s’entourer d’alliés, comme Robin, son maître d’hôtel Alfred Pennyworth ou encore le commissaire de police James Gordon.
Blaxploitation
Bouffon Vert Norman Osborn alias Le Bouffon vert (The Green Goblin en version originale) est un personnage de comics appartenant à Marvel Comics, apparu pour la première fois en juillet 1964 dans Amazing Spider-Man numéro 14. C’est l’un des ennemis emblématiques de Spider-Man.
Bruce Wayne Bruce Wayne est un personnage de fiction créé par Bob Kane et Bill Finger dans Detective Comics numéro 27 en 1939. Il est aussi connu sous l’identité de Batman.
Bulletman et Bulletgirl Bulletman et Bulletgirl sont des super-héros de Fawcett Comics créés par Bill Parker et Jon Smalle pour Nickel Comics numéro 1, en mai 1940.
Bob Mc Carty
Jim Barr était le fils d’un officier de police qui a s’est fait tué et, à cause de cet incident il a commencé à son tour de lutter contre la criminalité. Il a été rejeté par la police pour des raisons physiques, mais a obtenu un emploi dans le domaine balistique. Comme beaucoup de personnages de l’époque, il a utilisé la chimie à développer des pouvoirs pour lui-même ; dans son cas, une plus grande masse musculaire et la puissance du cerveau en utilisant son remède contre la criminalité. Il a également inventé un casque qui régule la gravité, qui lui a permis de voler et détourner les balles. Sa première affaire concernait la capture d’un gangster dans sa cachette.
Robert McCarthy, dont le nom est parfois orthographié comme McCarty, a travaillé comme artiste de bande dessinée dans les années 1950. Travaillant principalement pour le studio de Simon et Kirby, il a travaillé
Peu de temps après Bulletman a commencé sa carrière de justicier, il a créé un deuxième casque pour sa petite amie et future femme Susan Kent, fille de policier Sergent Kent. Elle a pris le nom Bulletgirl.
La blaxploitation est un courant culturel et social propre au cinéma américain des années 1970 qui a revalorisé l’image des Afro-Américains en les présentant dans des rôles dignes et de premier plan et non plus seulement dans des rôles secondaires et de faire-valoir. Le mot est la contraction, sous forme de mot-valise, des mots Black (qui signifie Noir) et exploitation. On parle parfois de blaxplotation, autre contraction issue de Black et de plot (le sujet d’un film).
Chapitre 5 Les Documents annexes
Batman
sur des sujet comme l’art, la guerre et les histoires criminelles pour le Feature Comics. Il a travaillé également pour Atlas et Marvel’s Strange Tales, et pour les compagnes de guerre. Il a réalisé des westerns comme Davy Crockett, Jesse James et Kit Carson pour Avon et Trojan Comics. Il a créé des histoires d’horreur pour Toby Press, réalisé un travail artistique pour Charlton’s Soldier and Marine, et a écrit des romans et des westerns pour Story Comics, Mainline, Lev Gleason et Ace Periodicals.
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Créé en octobre 1940 par Ben Flinton et Bill O’Conner dans All-American Comics numéro 19 sous l’identité d’Al Pratt. Sous l’identité de Ray Palmer, le personnage est créé par Gardner Fox et Gil Kane en 1961 dans Showcase numéro 34. John Ostrander crée la version Adam Cray en aout 1990 dans Suicide Squad numéro 44. Une nouvelle version est créée en 2006 sous l’identité de Ryan Choi par Grant Morrison, Gail Simone et John Byrne.
Chapitre 5 Les Documents annexes
C Captain America
Captain America est un super-héros de bande-dessinée, créé par Jack Kirby et Joe Simon. Évoluant dans l’Univers Marvel de Marvel Comics, il apparait pour la première fois dans le comic book Captain America Comics numéro 1 de décembre 1940. Ce super-héros, incarnant le patriotisme américain, est emblématique de l’Amérique depuis le début de la Seconde Guerre mondiale, se faisant le porte-drapeau de ses valeurs et étant perçu comme un défenseur du monde libre contre les tyrannies, notamment le régime nazi, contre lequel il fut créé en réaction par ses auteurs.
Doté de pouvoirs faisant de lui l’expression même de la perfection humaine sur le plan physique, Captain America est un combattant hors-pair, un chef-né et un stratège militaire accompli. Il porte un costume reconnaissable entre tous, inspiré du drapeau américain et est équipé d’un bouclier quasi indestructible, composée d’un alliage d’acier et de vibranium, qu’il utilise comme une protection mais aussi comme une arme.
Captain Marvel
Captain Marvel, renommé depuis 2011 en Shazam, est un personnage de comics, créé par C. C. Beck et Bill Parker, et apparu pour la première fois dans le numéro 2 de Whiz Comics en 1940. Ce héros de Fawcett Publications était très inspiré de Superman. C’était le plus populaire des super-héros durant les années 1940. Le comic book qui lui était dédié, Captain Marvel Adventures (1941-1953), a établi en 1944 le record absolu de ventes annuelles pour un comic book avec plus de 14 millions d’unités. La publication de ses aventures fut arrêtée en 1953 à la suite d’un procès intenté par DC Comics qui accusait Fawcett d’avoir plagié Superman. Le personnage a été racheté par DC Comics en 1972. Pour des raisons commerciales Captain Marvel est souvent appelé Shazam ! ou Shazam.
Carmine Infantino Carmine Infantino (né le 24 mai 1925 à Brooklyn, mort le 4 avril 2013 (à 87 ans) est un dessinateur, scénariste et éditeur américain de comics. C’est un dessinateur de l’Âge d’argent des comics, il a créé des personnages pour DC Comics comme Captain Cold, Black Canary, Wally West, Barry Allen, Animal Man, et beaucoup d’autres.
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Charles Bronson Charles Bronson, de son vrai nom Karol Dionizy Buczynski autrement Charles Dennis Buchinsky, est un acteur américain, né
le 3 novembre 19211,2 à Ehrenfeld, en Pennsylvanie, et mort le 30 août 2003 à Los Angeles (Californie). Avec son physique impressionnant et son visage dur, Charles Bronson fut souvent habitué à des rôles virils, dont quelques-uns sont entrés dans la légende. Il reste pour des générations de cinéphiles l’inoubliable homme à l’harmonica de Il était une fois dans l’Ouest, le roi du tunnel de La Grande Évasion, un des Douze Salopards, un des Sept Mercenaires et le Justicier dans la ville.
Charles Clarence Beck C. C. Beck, de son vrai nom Charles Clarence Beck, né le 9 juin 1910 et mort le 22 novembre 1989, est un auteur américain de bande dessinée, célèbre pour avoir créé le personnage de Captain Marvel.
Chester Gould Chester Gould, né le 20 novembre 1900 et mort le 11 mai 1985, est auteur de comic-strip et créateur de Dick Tracy.
Chris Claremont Chris Claremont est un auteur de bandes dessinées né le 30 novembre 1950 en Angleterre. Il est de nationalité américaine. Il est célèbre dans le monde des comics pour ses seize années (1976-1991) passées sur les aventures des X-Men. Il a en effet grandement contribué à la transformation de cette série en une franchise populaire et lucrative pour Marvel Comics.
Christopher Nolan Christopher Nolan, né le 30 juillet 1970 à Londres, est un réalisateur, producteur et scénariste britannique. Il s’est fait connaître à la fin des années 1990 grâce à son premier long métrage Following, tourné en noir et blanc. Par la suite, il a connu le succès avec les films Memento, Le Prestige, Inception et la nouvelle série de films Batman : Batman Begins, The Dark Knight et The Dark Knight Rises. Il est considéré comme l’un des plus grands réalisateurs vivants aujourd’hui. Il est principalement connu pour ses scénarios complexes, et il a traité de nombreux sujets à travers ces films comme la mémoire pour Memento, la magie pour Le Prestige, les rêves pour Inception et bientôt l’espace et le temps dans son prochain long métrage Interstellar. Il est le PDG et créateur de la société de production Syncopy Films.
Civil War Civil War est une série de comics publiée en sept épisodes, à quoi s’ajoutent des ties-in dans les séries régulières concernées, par Marvel Comics. L’ensemble a été écrit par Mark Millar et dessiné par Steve McNiven. Cette série est ce qu’on appelle un cross-over : elle fait se rencontrer des personnages de séries jusque là indépendantes. En ce sens, elle a eu de nombreuses répercussions dans l’Univers Marvel. Civil War est paru aux États-Unis en 2006-2007, et en France en 2007. La série décrit la promulgation d’une nouvelle loi, la Loi de recensement des Sur-Hommes et ses conséquences dans l’Univers Marvel. La loi impose à toute personne possédant un super-pouvoir ou qui porte un masque dans le but de protéger les citoyens des super-vilains de s’inscrire à un registre officiel et de révéler son identité secrète auprès des autorités afin que celles-ci puissent encadrer et contrôler ses activités. Les super-héros (et les lecteurs) se divisent alors en deux groupes : ceux qui sont favorables à la loi et s’y plient par conviction ou pour obtenir une amnistie dans le cas des super-vilains, et ceux qui la refusent au prétexte qu’elle entrave les libertés individuelles ou menace la sécurité de leurs proches. Chacun des deux groupes se rallie derrière un super-héros emblématique de l’Univers Marvel, Iron Man pour ceux qui sont favorables à la loi et Captain America pour ceux qui y sont défavorables. La série met alors en scène la lutte à laquelle les deux groupes vont se livrer. Elle s’achève par un combat titanesque dans les rues de New York.
Clark Kent L’alter ego de Superman, de son vrai nom Kal-El, lequel a un sens en hébreu et signifie à peu prés Tout ce que Dieu est.
Crack Comics Crack Comics est une bande dessinée publiée par le Quality Comics au cours de l’Âge d’Or de la bande dessinée. Il présentait des caractères comme The Clock, Black
Le titre de Crack fait référence à être au sommet de sa forme comme le Crack, le tireur. Les cofondateurs de Crack Comics sont Alfred Andriola, George Brenner, Gill Fox, Jack Cole, Paul Gustavson, Klaus Nordling, et Art Pinajian. Le Quality Comics a publié 62 ouvrages de Crack Comics entre 1940 et 1949.
Comics Code Authority
Chapitre 5 Les Documents annexes
Christopher D’Olier Reeve, dit Christopher Reeve, est un acteur, réalisateur, producteur et scénariste américain, né le 25 septembre 1952 à New York et mort le 10 octobre 2004 à Mount Kisco. Il est mondialement connu dans la culture populaire pour avoir interprété le rôle du personnage de fiction Superman entre 1978 et 1987, mais également celui du milliardaire Lewis dans Les Vestiges du jour.
Condor, Captain Triumph, Alias l’Araignée, Madame Fatal, Jane Arden, Molly the Model, et Red Torpedo.
La Comics Code Authority (CCA) était une organisation de régulation du contenu des comic books publiés aux États-Unis. Les éditeurs adhérents soumettaient leurs publications futures au CCA qui vérifiait leur conformité à un ensemble de règles, le Comics Code. Les comics approuvés obtenaient le droit d’afficher le sceau du CCA sur leur couverture. À son apogée, la CCA constituait de fait un comité de censure des comics. Depuis 2011, l’organisation n’existe plus après que son influence se fut considérablement restreinte.
Cosplay Le cosplay, mot-valise composé des mots anglais costume et play (jouer), est un loisir qui consiste à jouer le rôle de ses personnages (héros de mangas, de bande dessinée, d’animation japonaise, de dessins animés, de tokusatsu, de films, de jeux vidéo ou de comics) en imitant leur costume, leurs cheveux - à l’aide d’une perruque ou en réalisant la même coupe de cheveux que celle du personnage - et leur maquillage. On appelle les pratiquants des cosplayers.
Dark Knight Batman: Dark Knight (Batman: The Dark Knight Returns) est une mini-série de bande dessinée américaine en quatre tomes de Batman réalisée par Frank Miller (scénario et dessin), Klaus Janson (encrage) et Lynn Varley (couleurs) et publiée en 1986. Elle connut un très grand succès critique et public (85 000 exemplaires sont vendus). Grâce à cette mini-série et au roman graphique Batman : The Killing Joke, le personnage de Batman retrouve le devant de la scène, amène un plus grand nombre de lecteurs pour le comic book Batman, qui passe de 75 000 exemplaires vendus à 193 000.
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Christopher Reeve
Chapitre 5 Les Documents annexes
Daredevil Daredevil est un personnage de fiction appartenant à l’univers de Marvel Comics. Créé en 1964 par Stan Lee et Bill Everett, il apparaît pour la première fois dans le comic book Daredevil numéro 1. Ses aventures ont été éditées en France à partir de 1970 par les éditions Lug dans le périodique Strange. L’expression anglaise Daredevil, souvent utilisée pour qualifier les acrobates ou autres cascadeurs, peut se traduire par casse-cou littéralement tente le Diable de l’anglais dare (oser) et devil (diable).
Dave Gibbons Dave Gibbons, né le 14 avril 1949, est un scénariste et dessinateur de comics britannique. Gibbons se fit connaître assez rapidement dans le milieu des comics britannique en travaillant des titres d’action et d’horreur pour DC Thomson et IPC Media. Quand 2000 AD fut créé, Gibbons y fut nommé directeur artistique et dessina l’un des strips originaux Harlem Heroes ainsi que quelques histoires courtes. Après la première année Gibbons débarqua sur Dan Dare, un projet rêvé pour lui qui était un fan de la série originale. Gibbons dessina aussi un strip dérivé, Ro-Busters, et un couple d’histoires en deux parties de la saga originelle d’ABC Warriors. Le dernier travail de Gibbons pour 2000 AD fut la première version de Rogue Trooper dont il fut aussi le cocréateur, après quoi il se concentra pour un temps sur Doctor Who Weekly/Monthly.
DC Comics DC Comics est l’une des principales maisons d’édition américaines de bandes dessinées, appelées comics. DC Comics fait partie du conglomérat Time Warner. Les initiales DC sont une abréviation de Detective Comics, mais ont aussi été détournées de leur sens originel, par Marvel Comics, pour désigner DC comme la Distinguée concurrence. DC comporte plusieurs filiales, notamment Vertigo, plutôt dédiée au fantastique et Wildstorm plutôt dédiée à la science-fiction et aux aventures de super-héros plus modernes.
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Dennis O'Neil Dennis O’Neil est un scénariste de comics américain, né en 1939. Il travailla principalement pour Marvel Comics et DC Comics durant les années 1970, 80 et 90. Ses travaux les plus connus comprennent les aventures de Green Lantern / Green Arrow et de Batman, avec le dessinateur Neal Adams, The Shadow, avec Mike Kaluta, et The Question avec
Dennis Cowan. En tant qu’éditeur, il est principalement connu pour avoir publié de nombreux titres de Batman. Aujourd’hui, il siège en tant que directeur de l’association The Hero Initiative, qui aide les dessinateurs et les scénariste de comics dans le besoin.
Dick Tracy Dick Tracy est un comic strip policier américain à succès créé par Chester Gould le 4 octobre 1931 dans le Detroit Mirror. Son personnage principal, un détective très intelligent, appartient à la culture pop américaine. Chester Gould a dessiné la série jusqu’en 1977. En 2010, elle est réalisée par Dick Locher (dessinateur depuis 1983) et le scénariste Jim Brozman.
Doll girl Eblouie par la réussite de son fiancé Darrell Dane, alias Doll Man, qui avait rétréci grâce à un sérum de son invention, Martha Roberts, lui demanda cependant de prendre un antidote et apprit aussitôt qu’il n’y en avait aucun et qu’il fallait attendre que la formule cesse de faire effet. Elle lui fit malgré tout une tenue adaptée à sa nouvelle taille grâce à des vêtements de poupée.
Doll Man Darrell Dane était un chimiste réputé qui travaillait à l’élaboration d’un sérum pour rétrécir les êtres vivants. Après un test réussi sur un rat, le moment était venu de l’essayer sur un sujet humain. Cependant, comme la formule comportait des ingrédients toxiques qui la rendait dangereuse pour les gens, le savant y ajouta, sur le conseil du professeur Roberts, le père de sa fiancée, un dixième d’Aqua Regia, l’une des seules substances capables de dissoudre l’or, et malgré la désapprobation de son mentor, la but. Il se retrouva alors à une taille minuscule et découvrit néanmoins avoir conservé sa force. Eblouie, sa fiancée Martha, lui demanda cependant de prendre un antidote et apprit aussitôt qu’il n’y en avait aucun et qu’il fallait attendre que la formule cesse de faire effet. Elle lui fit malgré tout une tenue adaptée à sa nouvelle taille grâce à des vêtements de poupée.
Don Pendleton Don Pendleton, né le 12 décembre 1927 et mort le 23 octobre 1995, est un auteur américain prolifique de romans policiers. Il a écrit les premiers livres de la série L’Exécuteur (une quarantaine).
Dum Dum Dugan
Revendiquant plus de contrôle sur leur travail, lui et six autres artistes (les autres étant Marc Silvestri, Rob Liefeld, Jim Lee, Jim Valentino, Todd McFarlane et Whilce Portacio) quittent Marvel pour former Image Comics, où Larsen lance une série imaginée dans sa jeunesse : Savage Dragon.
EF Timothy « Dum Dum » Dugan est un personnage de fiction appartenant à l’univers de Marvel Comics. Créé par le scénariste Stan Lee et le dessinateur Jack Kirby, il apparaît pour la première fois dans le comic book Sgt. Fury and his Howling Commandos numéro 1 de mai 1963.
EC Comics
Entertainment Comics, plus connue sous le nom d’EC Comics, est une maison d’édition américaine de bande dessinée qui connut son heure de gloire durant la première partie des années 1950 avec la publication de comic books d’horreur (The Crypt of terror, The Vault of Horror et The Haunt of Fear), d’aventures (Two-Fisted Tales et Frontline Combat), d’humour (Mad et Panic) et de science-fiction (Weird Science et Weird Fantasy).
Fondée sous le nom Educational Comics par Max Gaines en 1945, elle fut reprise, après la mort de ce dernier, par son fils William Gaines en 1947. Après des débuts difficiles, la société connut le succès lorsque furent édités les comic books d’horreur, ce que Bill Gaines appela le New Trend (nouvelle tendance). L’entreprise devint alors florissante et les scénaristes, sous la houlette de Bill Gaines et d’Al Feldstein (scénariste, dessinateur et rédacteur en chef de sept titres), étaient entourés par des dessinateurs très talentueux tels que Wally Wood, Harvey Kurtzman, Bernie Krigstein, et beaucoup d’autres.
Erik Larsen
Erik Larsen est un auteur de comics américain né le 8 décembre 1962 à Minneapolis dans le Minnesota. Il commence à rencontrer du succès en travaillant chez Marvel Comics à la fin des années 1980s. Il y dessine diverses séries de Spider-Man et du Punisher. Quand Todd Mc-
Dans les pages du Savage Dragon, Erik Larsen reconnait l’influence de Jack Kirby et Walt Simonson, pour ses scénarios impliquant des terres alternatives (Savage Dragon numéro 43, 44, 45) et des batailles musclées (combat entre Hercules et Thor, Savage Dragon numéro 47). D’une manière générale, Erik Larsen a une façon de voir les comics à l’ancienne, il privilégie les scènes de bagarre et les rebondissements inattendus.
Chapitre 5 Les Documents annexes
Doomsday est un super-vilain appartenant à l’univers de DC Comics. Il est apparu pour la première fois dans Superman : The Man of Steel numéro 17 en novembre 1992. C’est un ennemi de Superman, il est connu pour l’avoir tué dans Superman numéro 75 : La Mort de Superman publié en janvier 1993.
Farlane quitte Spider-Man, Larsen y scénarise et dessine une épopée sur 6 numéros intitulée La revanche des six sinistres (Revenge of the Sinister Six).
S’il continue d’écrire et d’illustrer The Savage Dragon, Larsen travaille encore occasionnellement pour Marvel, sur des titres comme Fantastic Four : The World’s Greatest Comic Magazine, The Defenders, Wolverine, Spiderman et Nova. Il a aussi scénarisé Aquaman pour DC Comics en 1999. En 2004 Larsen devient éditeur d’Image Comics.
Family Comics
La future maison d’édition des comics de Marvel Comics.
Flash
Flash est le nom de plusieurs personnages de fiction appartenant à l’univers de DC Comics. Les différents Flash sont tous dotés de la capacité de se déplacer à très grande vitesse. Le costume du super-héros Flash est souvent de couleur rouge avec au centre un éclair sur un fond blanc pour désigner sa vitesse. Mais le tout premier avait également un casque d’acier. Il a été créé par Gardner Fox et Harry Lampert.
Frank Miller
Frank Miller, né le 27 janvier 1957 à Olney dans le Maryland, est un auteur de bandes dessinées américain. Certaines de ses œuvres ont été adaptées au cinéma.
Frank Miller scénarise et dessine en 1986 Batman : Dark Knight (The Dark Knight Returns), une histoire glauque de Batman située dans un futur proche. Il y met en scène
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Doomsday
Chapitre 5 Les Documents annexes
>>> un Batman violent et extrémiste et met à mal le mythe du justicier détective. Miller réalise plus tard une suite à cette œuvre, Batman : The Dark Knight Strikes Again (ou DK2).
Fredric Wertham Fredric Wertham, né le 20 mars 1895 à Munich, en Allemagne, et mort le 18 novembre 1981 est un psychiatre américain qui a mené une campagne contre les comics dans les années 1950. Il publie Seduction of the Innocent, paru en 1954, un livre violemment opposé au genre, qu’il accuse entre autres d’être à l’origine de la délinquance juvénile. Le livre obtient un large écho, créant l’inquiétude chez de nombreux parents dont les enfants sont amateurs de comics.
G Gerry Conway
Gerry Conway, né le 10 septembre en 1952 à New York aux États-Unis, est un scénariste américain de comics et de séries télévisées.
George Reeves
George Reeves est un acteur et réalisateur américain né le 5 janvier 1914 à Woolstock, Iowa (États-Unis), mort le 16 juin 1959 à Beverly Hills (Los Angeles). Pratiquement inconnu en Europe, George Reeves est une légende en Amérique pour son rôle de Superman à la télévision, dans la série télévisée Les Aventures de Superman de 1951.
Ghost Rider
Gloria Marie Steinem, née le 25 mars 1934 à Toledo dans l’Ohio. Elle est une féministe américaine, journaliste et promotrice des droits de la femme. Elle est également la fondatrice du magazine Ms.
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Green Arrow Green Arrow, Oliver « Ollie » Queen est un personnage de bande dessinée appartenant à DC Comics créé par Mort Weisinger et George Papp, il est apparu pour la première fois dans More Fun Comics numéro 73 en 1941.
Green Lantern Green Lantern (La Lanterne verte en français) est une bande dessinée américaine créée en 1940 et publiée par l’éditeur DC Comics. De très anciens extraterrestres surpuissants ont créé et semé dans tous les univers des anneaux utilisant la Force de Volonté et régénérés par la Lanterne Verte. Ces bagues sont destinées à des êtres sans peur. Le nom Green Lantern est porté par les héros de cette série mais aussi par des personnages secondaires. Tous ces personnages tirent leurs super-pouvoirs d’un anneau vert (une lanterne stylisée) qui donne à son porteur le pouvoir de matérialiser tout ce qu’il souhaite (à l’exception du bois pour le premier Green Lantern de la Terre et de ce qui est de couleur jaune pour tous les autres) avec une lumière d’énergie verte à condition d’avoir une force psychique suffisante.
Gwen Stacy
H
Ghost Rider est un personnage de comics créé par Roy Thomas, Gary Friedrich et Mike Ploog en 1972 et publié par Marvel Comics. Il fait sa première apparition sous sa forme actuelle dans Marvel Spotlight numéro 5. L’origine de Ghost Rider est publiée en version française dans Étranges Aventures numéro 40 et Strange Spécial Origines numéro 235.
Gloria Steinem
Elle est par la suite remplacée par Terry Gilliam. Elle est aussi connue pour ses conférences avec Florynce Kennedy et Dorothy Pitman Hughes.
En 1960, Gloria Steinem est engagée sur les recommandations de Harold Hayes, le rédacteur en chef d’Esquire, par James Warren en tant que rédactrice adjointe d’Harvey Kurtzman pour le magazine humoristique Help!.
Gwendolyne « Gwen » Stacy est un personnage créé par Stan Lee et Steve Ditko dans Amazing Spider-Man numéro 31, décembre 1965. Gwen Stacy est étudiante dans la même classe que Harry Osborn et Peter Parker.
Hercule
Hercule est un héros de la mythologie romaine. Il est l’équivalent du héros grec Héraclès, bien que les Romains le décrivent de manière un peu différente.
Hercule est le fils de Zeus et d’Alcmène, une mortelle. À ce titre, il est considéré comme un demi-dieu.
Hulk
Hulk est un personnage de fiction appartenant à l’univers de Marvel Comics. Créé par le scénariste Stan Lee et le dessinateur Jack Kirby, il est apparu pour la première fois dans le comic book The Incredible Hulk numéro 1 de mai 1962.
Le docteur reste en observation à l’infirmerie en compagnie de Rick Jones jusqu’au soir où Banner, dans une intense souffrance, se transforme en prenant des proportions colossales, tandis que sa peau devient grise et que son corps entier n’est plus du tout reconnaissable, à l’image de son psychisme presque animal. Dans cet état, il détruit le mur de l’infirmerie simplement en le poussant, puis ne bouge pas lorsqu’une jeep de l’armée lui fonce dessus, démontrant sa force stupéfiante. En raison de sa corpulence, un garde le surnomme, lors d’une description faite à ses supérieurs, Hulk, qui signifie mastodonte.
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Images Comics
Image Comics est le quatrième plus gros éditeur de comics aux États-Unis (après Marvel Comics, DC Comics et Dark Horse Comics). La société a été fondée en 1992 par sept auteurs importants avec comme principe de laisser le copyright des personnages de bande dessinée à leurs propres créateurs, contrairement à la pratique habituelle de l’industrie selon laquelle l’éditeur s’approprie les droits exclusifs. Le succès d’Image a changé de manière significative le rôle des auteurs dans l’industrie des comics, mais des tensions internes et le manque de vision commerciale de ses fondateurs ont donné à cette maison d’édition une existence tumultueuse. De plus, de nombreux critiques se sont élevés
Les fondateurs de la société sont Todd McFarlane, Jim Lee, Erik Larsen, Rob Liefeld, Marc Silvestri, Whilce Portacio (qui renonce rapidement pour raisons personnelles) et Jim Valentino, qui ont créé 6 studios indépendants dans le cadre d’Image, parmi lesquels Top Cow et Wildstorm. Les séries porteuses de l’histoire de la maison d’édition sont Gen13, Invincible, Savage Dragon, Spawn, Wild C.A.T.s (avant que Jim Lee ne cède sa société à DC Comics), Darkness, Witchblade, Youngblood, The Walking Dead.
Chapitre 5 Les Documents annexes
Bruce Banner, physicien, crée un nouveau type de bombe, la bombe G, basée sur des rayons gamma, pour l’armée américaine. Durant un essai, Banner aperçoit un adolescent, Rick Jones, allongé dans sa voiture qui répondait bêtement à un pari de ses camarades. Demandant à son assistant Igor Starsky de stopper le compte à rebours, le physicien nucléaire court vers la zone d’essai et sauve le jeune inconscient en le poussant dans une tranchée de protection. Mais Starsky, qui se nomme en réalité Drenkov, est un espion russe à la solde du gouvernement envoyé pour s’emparer des secrets de Banner. Il laisse la bombe exploser. Le docteur n’a pas le temps de se mettre à l’abri. Il est bombardé de rayons gamma, ce qui a pour effet de modifier profondément son ADN, mais qui, à la surprise de tous, ne le tue pas.
contre les dessins excessivement flamboyants et l’abondance de violence et de personnages féminins habillés de façon sexy dans les titres publiés par la société. Mais ces caractéristiques valaient surtout pour ses premières années d’existence.
Iron Man Iron Man (littéralement l’Homme de Fer) est un super-héros de comic books créé en 1963 par Stan Lee pour Marvel Comics. Apparu pour la première fois dans Tales Of Suspense numéro 39, la série était scénarisée par Larry Lieber et dessinée par Don Heck. À partir de 1968, le personnage a eu son propre comics qui a été publié par Marvel jusqu’en 1996 avec le numéro 332. En France, la série a été publiée par les éditions Lug dans les pages du petit format Strange dès son premier numéro en 1970. Les publications débutaient avec le numéro 1 de la série parue dans le comics Iron Man de 1968 en omettant les épisodes parus depuis 1963 dans Tales of Suspense.
Iron Man fait partie des multiples super-héros créés par Stan Lee, qui avait déjà imaginé Spider-Man, Daredevil et les Quatre Fantastiques. Anthony Stark, au début de sa carrière de super-héros, avait pour principale occupation de lutter contre les communistes dans le contexte de la guerre froide, de manière beaucoup plus systématique que les autres personnages de Marvel Comics. Ce cadre historique a progressivement disparu, au profit d’aventures de science-fiction. Le contexte de la série Iron Man a ensuite continué d’évoluer avec les années, le personnage affrontant en majorité des menaces de type technologique. Son corps est celui d’un humain normal sans pouvoir surnaturel, rendu surpuissant par une armure de haute technologie conçue à l’aide de ses compétences impressionnantes en technologie. Cette armure peut voler jusqu’à atteindre Mach 8, lui confère une force très supérieure à celle d’un humain, est équipée de multiples armes et capteurs, de systèmes de soin, etc.
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En France, il apparaît pour la première fois dans Gamma numéro 1. Dans le classement du magazine Wizard, paru en juin 2008, Hulk a été classé dix-neuvième parmi les meilleurs personnages de comic books.
Chapitre 5 Les Documents annexes
J Jack Kirby
Jack Kirby, né Jacob Kurtzberg le 28 août 1917 à New York et mort le 6 février 1994 à Thousand Oaks en Californie, est un des artistes les plus influents, célèbres et prolifiques de la bande dessinée américaine. Surnommé the King of Comics (le Roi de la bande dessinée), il est à l’origine de nombreuses séries qui marquèrent l’histoire des comics américains.
En 1940, il crée, avec Joe Simon, Captain America ; en 1947, toujours avec Joe Simon il invente le genre des comics de romance ; dans les années 1960, avec Stan Lee, il crée de nombreux super-héros qui font la renommée de l’éditeur Marvel Comics, notamment : Les Quatre Fantastiques, L’Incroyable Hulk, le puissant Thor, Les Vengeurs, Les X-Men ; enfin dans les années 1970 pour DC Comics il entreprend son œuvre la plus ambitieuse, constituée de quatre comics reliés pour former une seule saga, Le Quatrième Monde. Après cela, il poursuit une carrière moins marquée par la nouveauté mais toujours fructueuse pour Marvel ou pour des éditeurs indépendants. Il marque ainsi le monde des comics en produisant des œuvres qui connaissent un réel succès populaire et toujours admirées par ses pairs. Son goût pour le grotesque valut à quelques-unes de ses œuvres de se faire censurer en France, y compris par ses propres éditeurs.
Malgré cette reconnaissance, Jack Kirby connaît des déboires avec ses éditeurs, surtout Marvel, qui ne reconnaît pas de droits d’auteur ; ce conflit, qui s’était achevé du vivant de Jack Kirby, a depuis repris car ses enfants, en 2009, réclament à Marvel le retour des copyrights des séries créées dans les années 1960 ; la justice a rejeté le bien-fondé de cette demande même si l’avocat a fait appel. Mais, si son nom est toujours connu dans l’univers des comics, c’est essentiellement grâce à la force de son art qui s’est parfaitement adapté a un style épique des histoires de super-héros.
James Buchanan
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James Buchanan, « Bucky » Barnes est un super-héros créé par Jack Kirby et Joe Simon, appartenant à l’Univers Marvel de Marvel Comics. Sa première apparition date de Captain America Comics numéro 1 (Mars 1941) dans Timely Comics. Devenant le Soldat de l’hiver (Winter Soldier) à partir de janvier 2005 dans Captain America, volume 5, numéro 1, il prend brièvement l’identité de Captain America, à partir de janvier 2008 dans Captain America, volume 5,
numéro 34, revenant à son identité de Soldat de l’hiver à la suite des événements du crossover Feart Itself.
Jenette Kahn Jenette Kahn, née en 1948, est une éditrice et exécutrice américaine de bande dessinée. Elle a rejoint DC Comics en 1976 comme éditeur , et cinq ans plus tard a été promu présidente. En 1989, elle a démissionné de son éditeur et prit le titre de rédactrice en chef, tout en conservant le poste de présidente. Après 26 ans de travail chez DC, elle quitte l’entreprise en 2002 pour poursuivre d’autres projets.
Jerry Robinson Jerry Robinson (né le 1er janvier 1922 à Trenton, New Jersey et mort le 7 décembre 2011) est un artiste américain de comic book connu pour son travail sur Batman durant l’âge d’or des comics. Jerry Robinson commence sa carrière comme encreur pour Bob Kane, le créateur de Batman, dès l’âge de 17 ans. Il travaille durant plusieurs années sur ce personnage et participe à la création de Robin et du Joker). Il est même considéré comme le principal responsable de la création de ce personnage, bien que Bob Kane ait affirmé être le réel créateur du Joker. Il quitte ensuite le studio de Bob Kane pour travailler chez DC Comics. Bob Kane fait alors appel à George Roussos. Après la Seconde Guerre mondiale, Jerry Robinson quitte les comic books pour les comic strips. Il produit entre autres la série Still Life with Robinson, une bande dessinée satirique. Parallèlement, Il est le président de la National Cartoonists Society de 1967 à 1969. À partir de 1972, il est commissaire d’expositions dont le thème est la bande dessinée. Lors du différend judiciaire qui oppose Jerry Siegel et Joe Shuster à DC Comics à propos des droits d’auteurs concernant Superman, il apporte une aide remarquée aux auteurs. En 1978, il fonde la Cartoonists & Writers Syndicate / CartoonArts International. En 1979 il devient président de l’Association of American Editorial Cartoonists.
Jerry Siegel Jerome (Jerry) Siegel, né le 17 octobre 1914 à Cleveland dans l’Ohio et mort le 28 janvier 1996 (à 81 ans) à Los Angeles en Californie, est avec Joe Shuster le cocréateur de Superman. Fils d’immigrés Juif lituaniens, Siegel naît à Cleveland dans l’Ohio aux États-Unis, le benjamin parmi six enfants. Son père Mitchell est un peintre d’enseignes qui a ouvert son atelier et encourage les inclinaisons ar-
Jim Lee est un dessinateur de comics coréano-américain né le 11 août 1964 à Seoul, Corée du Sud. Connu pour son style détaillé et dynamique. Au début des années 1990, Lee devient une star dans son domaine pour son travail sur la franchise Marvel, les X-Men. Plus tard, il fonde les productions Wildstorm, filiale d’Image Comics et rencontre le succès avec des titres comme Wild C.A.T.s et Gen 13 vendues à des millions d’exemplaires chaque mois, malgré les retards. Actuellement, Jim Lee réalise les dessins des super-héros classiques de DC Comics, Batman et Superman avec un grand succès.
Jim Steranko James Steranko (né le 5 novembre 1938 à Reading, États-Unis) est un dessinateur ainsi qu’un scénariste et historien de comics. Il est célèbre pour son travail sur Nick Fury, Agent of S.H.I.E.L.D. dans les années 1960.
Jimmy Olsen James Bartholomew Olsen, alias Jimmy Olsen, est un personnage fictif de l’univers de Superman. Il apparait pour la première fois dans le sixième numéro du célèbre comic américain Action Comics en tant que copiste anonyme en 1938. Il est appelé Jimmy Olsen pour la première fois dans le treizième numéro du comic Superman en 1941.
Fils d’immigrés juifs, Joseph Shuster est né à Toronto en Ontario. Son père Julius est un immigrant de Rotterdam et sa mère Ida vient de Kiev. La famille ayant du mal à joindre les deux bouts, Joe Shuster travaille très jeune comme livreur de journaux pour le Toronto Star. L’ambiance du grand journal, l’agitation de ses bureaux, et les histoires fantastiques des comic strips en couleur ont un impact puissant sur lui. Il commence à dessiner pour se divertir à cette époque.
Joe Simon Joe Simon, né le 11 octobre 1913 et mort le 14 décembre 2011 à l’âge de 98 ans, est un dessinateur, éditeur et auteur de comics américain.
John Higgins John Higgins est un coloriste et dessinateur de comics britannique, remarqué pour ses couleurs dans Watchmen et sur Batman : The Killing Joke, deux œuvres scénarisées par Alan Moore.
John Romita Jr John Salvatore Romita, dit John Romita Junior, est un dessinateur de comics américain, né le 17 août 1956 à Brooklyn (New York). Né en 1956, il fait des études de dessin commercial et publicitaire à la Farmingale University Proute à New York et entre en 1976 chez Marvel, terme élégant qui désigne une sorte de grouillot aussi bien chargé de retoucher les planches avant publication que de faire le café.
De 1954 à 1974, Jimmy Olsen avait sa propre série de comics nommé Superman’s Pal Jimmy Olsen.
Il a travaillé sur les comics comme Avengers, Black Panther, Captain America, Daredevil, Fantastic Four, Hulk, Iron Man, Punisher, Spider-Man, Thor, Wolverine ou encore X-Men.
J.M. Straczynski
Joker
Joseph Michael Straczynski est un auteur et producteur américain. Il a écrit des scénarios pour des dessins animés, des séries télévisées et des comics, ainsi que des nouvelles et des romans. Il est connu pour être l’auteur, producteur exécutif et principal scénariste de la série de science-fiction Babylon 5, dont il avait composé l’ensemble de l’histoire avant le début de la première saison.
Le Joker est un personnage de fiction apparu dans les comic books de DC Comics. Le personnage a été créé par Jerry Robinson, Bill Finger et Bob Kane, et est apparu pour la première fois dans Batman numéro 1 (printemps 1940). Le créateur du personnage est contesté, Kane et Robinson ayant à la fois revendiqué la conception du Joker mais reconnu l’écriture du personnage de la main de Finger. Destiné à être tué lors de sa comparution initiale, le Joker a été épargné par l’intervention éditoriale, ce qui permet au personnage de devenir le pire ennemi du super-héros Batman.
Joe Shuster Joseph (Joe) Shuster (10 juillet 1914 - 30 juillet 1992) était un dessinateur de comics d’origine canadienne. Il est essentiellement
Chapitre 5 Les Documents annexes
Jim Lee
connu pour avoir été avec Jerry Siegel le cocréateur du personnage de Superman.
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tistiques de son fils. Tragiquement, son père est abattu dans son magasin par un voleur lorsque Jerome Siegel était au lycée.
Chapitre 5 Les Documents annexes
>>> Tout au long de ses apparitions, le Joker est dépeint comme un personnage très intelligent, maître du crime. Initialement introduit comme un psychopathe avec un sens déformé et sadique de l’humour, le personnage est devenu un farceur maladroit dans les années 1950 en réponse à la réglementation du Comics Code Authority, avant d’être ramené à ses racines sombres. Connu comme étant l’ennemi juré de Batman, Joker a été responsable de la plupart des histoires qui définissent ce personnage, y compris la paralysie de l’alliée de Batman Batgirl et l’assassinat de Jason Todd, le second Robin. Le Joker a donné plusieurs versions de son passé tout au long de ses sept décennies de publication, mais la plus commune est la chute dans une baie de déchets toxiques, qui blanchit sa peau, transforme ses cheveux verts et ses lèvres rouge sang et sa défiguration le rend fou. Présenté comme l’antithèse complète du personnage de Batman, le Joker a été analysé à plusieurs reprises par la critique comme l’adversaire parfait pour le super-héros. C’est l’un des personnages les plus emblématiques et reconnus dans la culture populaire. Le Joker a été reconnu à maintes reprises comme l’un des meilleurs méchants de la bande dessinée. Il s’est vu adapté en divers produits dérivés tels que des vêtements et articles de collection, des attractions, etc...
Julius Schwartz
Dans les années 1960, Schwartz commença à éditer les titres Batman. Il participa au relooking de ce dernier. C’est aussi grâce à lui que Dennis O’Neil et Neal Adams rejoignirent DC Comics. De 1971 à 1985, Schwartz fut le responsable des titres Superman. Il changea l’orientation de la série, lui donnant un côté psychologique plus prononcé.
Schwartz ne se cantonnait pas à son seul rôle d’éditeur, mais participait activement à l’orientation des scénarios et écrivait la plupart des dialogues. Schwartz quitta DC Comics en 1986 après 42 ans de bons et loyaux services. En 2000, il publia son autobiographie, Man of Two Worlds: My Life in Science Fiction and Comics. Schwartz a eu de nombreuses récompenses tout au long de sa carrière. On lui décerna le Alley Award du meilleur éditeur, et le Shazam Award en 1972 pour avoir réédité les titres Shazam. Julius Schwartz meurt le 8 février 2004, à l’âge de 88 ans, après avoir été hospitalisé pour pneumonie. En hommage DC Comics édita une série de 8 one-shots intitulé DC Comics Presents contenant des histoires basées sur les couvertures les plus célèbres des titres qu’il avait édité.
K
Julius « Julie » Schwartz est né le 19 juin 1915 dans le Bronx, et mort le 8 février 2004. Il était un éditeur de comics et de magazines de pulps. En 1932, Schwartz a copublié (avec Mort Weisinger et Forrest J. Ackerman) Time Traveller, un des premiers fanzines de science-fiction. Schwartz et Weisinger ont aussi fondé l’agence littéraire Solar Sales (1934-1944) ou Schwartz était l’agent d’écrivains tels que Alfred Bester, Robert Bloch, Ray Bradbury lors de ses premiers écrits, et H. P. Lovecraft pour ses derniers. De plus, Schwartz a aidé à la création de la première World Science Fiction Convention en 1939.
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Marvel Comics dans les années 1960. Les titres édités par Schwartz avaient la réputation d’être les plus dynamiques et les plus créatifs du catalogue DC.
En 1944, il intègre All-American Comics, le futur DC Comics. Il embaucha Bester afin qu’il participe à la rédaction des comics. Dans les années 1950 il a relancé des super-héros tels que Flash, Green Lantern, Hawkman et The Atom, ce qui sera le départ de l’âge d’argent des comics. Ce revival est peut-être même à l’origine des changements effectués au sein de
Kid Colt Outlaw
Kid Colt est le nom de deux personnages fictifs de bande dessinée publiée par Marvel Comics. Le premier est un cow-boy dont les aventures se retrouvent dans de nombreux westerns de Marvel. Le second est un cowboy également, mais basé sur le thème du cheval, et ressemble à un super-héros.
Krypton
Krypton est une planète fictive que l’on retrouve dans les bandes dessinées éditées chez DC Comics. Elle est la planète d’origine du personnage Superman. La planète fut introduite par Jerry Siegel et Joe Shuster dans le numéro 1 d’Action Comics, en juin 1938. La planète est décrite et dessinée dans le numéro 1 de Superman en juin 1939.
Mack Bolan
Luke Cage (né Carl Lucas), alias Power Man, est un personnage de fiction de bande dessinée (comic), un super-héros de Marvel Comics créé en 1972. Il fut le premier personnage afro-américain à obtenir sa propre série. Il apparut pour la première fois dans la parution Luke Cage, Hero for Hire numéro 1 (traduction littérale, Luke Cage, Héros à louer) en juin 1972. Ce fut pour Marvel son incursion dans la tendance des années 1970 à la blaxploitation. La série Hero for hire changea de nom pour Power Man. Lorsque les ventes de la série déclinèrent, elle fut fusionnée à partir du numéro 50 avec la série Iron Fist.
Mack Bolan est le personnage principal de la série policière et d’espionnage L’Exécuteur.
Cage fut de retour lors du boom de l’industrie des comics au début des années 1990, il fut alors la tête d’affiche de la courte série Cage, et réapparut par la suite comme l’un des protagonistes principaux de la nouvelle série des Heroes for Hire. Cage apparut également en 2001 dans une mini-série à nouveau nommée Cage et écrite par Brian Azzarello, dans la collection MAX de Marvel. Cette version pour lecteurs matures montrait un Cage plutôt gangster, que plusieurs fans considérèrent comme stéréotypé et passablement raciste. Cage fut alors revitalisé par Brian Michael Bendis, qui lui donna un rôle de support majeur dans la série Alias de la collection MAX de Marvel, et devint de plus un membre de la nouvelle série The Pulse (suite de la série Alias), dans laquelle on retrouvait en tête d’affiche la super-héroïne à la retraite Jessica Jones.
Lynda Carter Lynda Carter, née le 24 juillet 1951 à Phoenix, en Arizona, est une actrice américaine. Elle est surtout connue pour avoir tenu le rôletitre de la série télévisée Wonder Woman à la fin des années 1970.
Mandrake le magicien
Mandrake le magicien ou Mandrake est un personnage de comic strip américain créé par Lee Falk en 1934 avec le dessinateur Phil Davis.
Mandrake porte le costume classique du magicien de music-hall avec cape et chapeau haut-de-forme. Il lutte contre le mal grâce à son pouvoir hypnotique. Mandrake est, à l’origine, présenté comme un véritable magicien, doté de pouvoirs pratiquement illimités : l’auteur Lee Falk le ramène cependant au bout de quelque temps au rang de simple hypnotiseur (capable cependant de télépathie et de projection mentale), afin que ses exploits n’apparaissent pas trop aisés. La propriété de Mandrake se nomme Xanadu, et est truffée de dispositifs techniques et de gadgets.
Mark Millar
Mark Millar, né le 24 décembre 1969 à Coatbridge, est un scénariste britannique de bande dessinée. Résidant à Glasgow en Écosse, il est l’auteur de nombreuses séries pour divers éditeurs américains de comics.
Marc Silvestri Marc Silvestri est un dessinateur et éditeur de comics américain, né le 3 mars 1958. Il débute sa carrière en 1987 chez Marvel Comics, sur des titres comme Conan ou Web of Spider-Man, et se fait connaître comme dessinateur de la série Uncanny X-Men, poste qu’il occupe jusqu’en 1990. Il passe ensuite deux ans à crayonner son spin-off Wolverine. En 1992, Silvestri se joint à 6 autres artistes (Jim Lee, Whilce Portacio, Rob Liefeld, Erik Larsen, Todd McFarlane et Jim Valentino) pour former la société Image Comics où il lancera la série Cyberforce. Les séries de Silvestri seront publiées sous le label Top Cow. Ses responsabilités d’éditeur lui laisseront de moins en moins de temps pour dessiner lui-même. Les succès notables de Top Cow incluent les séries Witchblade et The Darkness dont Silvestri dessinera les premiers épisodes scénarisés par Garth Ennis.
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Luke Cage s’associa donc au sein de l’agence Hero for hire avec Daniel Rand, super-héros adepte d’arts martiaux connu sous le pseudonyme de Iron Fist, rencontré lors de l’une de ses aventures. La nouvelle série, Power Man and Iron Fist, dura soixantequinze numéros, jusqu’au numéro 150. Elle cessa d’être publiée en 1986 en même temps que plusieurs autres séries lorsque Marvel mit en place son nouvel univers (New Universe) basé sur un monde fictif plus proche de la réalité. La série Power Man and Iron Fist permit pour la première fois à un écrivain noir, Jim Owsley (connu maintenant sous le nom de Christopher Priest) de créer les aventures de Power Man.
C’est un ancien sergent-chef (Master sergeant) de l’armée américaine, il était tireur d’élite pendant le début de la Guerre du Viêt Nam où il avait été surnommé l’Exécuteur.
Chapitre 5 Les Documents annexes
LM Luke Cage
Chapitre 5 Les Documents annexes
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Millie the model
En 2004, Silvestri travailla brièvement pour Marvel en crayonnant quelques numéros des X-Men, en collaboration avec le scénariste Grant Morrison.
Millie, alias Millie Collins ou Millie the Model, est un personnage de fiction, héroïne de séries de comic books publiées dans les années 1940 à 1970 par les firmes Timely, Atlas, puis Marvel Comics, intégrée ensuite à l’univers Marvel moderne.
Il s’est depuis attelé à une nouvelle série pour son studio, Top Cow Productions, Hunter Killer scénarisée par Mark Waid.
Marvel Comics Marvel Worldwide Inc., plus communément appelé Marvel Comics ou Marvel, après avoir été nommé Timely Comics puis Atlas Comics, est une subdivision de Marvel Enterprises et l’une des principales maisons d’édition américaines de bandes dessinées appelées comic books. Parmi les personnages possédés par Marvel figurent les célèbres Spider-Man, X-Men, les Quatre Fantastiques, Hulk, Thor, Captain America, Iron Man, Daredevil, Ghost Rider et de nombreux autres. La plupart de ces personnages évoluent et interagissent dans le même monde fictif appelé Univers Marvel.
Marvin A. « Marv » Wolfman, né le 13 mai en 1946, à Brooklyn, est un scénariste américain de comics. Il est célèbre pour son travail sur Tomb of Dracula pour Marvel et pour Teen Titans de DC Comics.
Maxwell Charles Gaines
Maxwell Charles Gaines, né Maxwell Ginsburg ou Maxwell Ginzberg (New York, 1894 - Lake Placid, 20 août 1947), et couramment appelé Max Gaines, est un éditeur américain de comics. Il est considéré comme l’inventeur du comic book, il eut un rôle important dans la création de Superman, édita les premières aventures de Flash, Green Lantern et Wonder Woman et fonda la maison d’édition EC Comics qui après sa mort fut reprise par son fils William Gaines.
Michael Winner
Michael Winner est un réalisateur britannique né le 30 octobre 1935 à Londres, dans le quartier de Hampstead, et mort le 21 janvier 2013 en sa maison de Kensington, dans la même ville. Il est connu pour la série des films Death Wish avec Charles Bronson.
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La première Black Fury paraît le avril 1941 dans un comic strip dominical distribué par Bell Syndicate et créé par Tarpé Mills. Originalement appelée Black Fury, elle est renommée Miss Fury, alter ego de Marla Drake. Miss Fury, dénuée de super-pouvoir, porte un juste-au-corps félin lorsqu’elle combat le crime. Le comic strip Miss Fury est publié jusqu’en 1952. Marvel Comics (alors connu sous le nom de Timely Comics) publie les comic strips dominicaux dans un comic book de 1942 à 1946. En 1979, Archival Press publie à nouveau des anciennes aventures sous la forme de roman graphique avec de nouvelles couvertures par Tarpé Mills.
N
Marvel Comics est aussi le titre du premier comic book publié par Timely Comics en octobre 1939.
Marvin Wolfman
Miss Fury
En 2011, IDW, dans sa collection Library of American Comics, publie une sélection de comic strips couvrant la période 1944-49.
Neal Adams
Neal Adams (né le 6 juin 1941 à New York) est un auteur de bande dessinée américain spécialisé dans les comic books. Il est connu pour ses histoires de super-héros (notamment ses travaux sur les personnages Superman, Batman et Green Arrow) et son style d’illustration très réaliste. Il a été ajouté au Will Eisner Award Hall of Fame en 1998 et au Jack Kirby Hall of Fame en 1999.
New-York Times
The New York Times, abrégé en NY Times, NYT ou Times, est un quotidien new-yorkais distribué internationalement et l’un des plus prestigieux journaux américains. La New York Times Company en est l’actionnaire unique depuis 2003 et publie également 18 autres journaux dont l’International Herald Tribune (depuis 1967) et le Boston Globe. Journal de référence des démocrates américains et des républicains modérés, surnommé la Gray Lady pour sa mise en page et son style, il est considéré comme un journal de référence. Fondé en 1851, il a été récompensé par 98 prix Pulitzer et employait 1 200 journalistes en 2006.
Nick Fury
Nicholas Joseph Fury est un personnage de fiction de Marvel Comics créé par Stan Lee et Jack Kirby. Nick Fury est apparu pour la première fois dans Sgt. Fury and his Howling Commandos numéro 1, en mai 1963, où il incarne un chef de commando durant la Seconde Guerre mondiale. Parallèlement à ces aventures guerrières, un autre comics lui est, plus tard, en partie consacré. Il s’agit de Strange Tales qu’il partage avec le Docteur Strange à partir du numéro 135 (août 1965) et qui le montre, plusieurs années après la guerre, avec le grade de colonel, diriger le S.H.I.E.L.D., une agence ultra-secrète du gouvernement américain.
À l’origine, Fury est le chef d’un commando de la Seconde Guerre mondiale composé de Dum Dum Dugan et d’autres soldats. Il est borgne et porte un cache-œil sur l’œil gauche.
Le personnage fait de fréquentes apparitions dans les autres séries, faisant office de lien entre les super-héros et les gouvernements. Nick Fury a bu une potion qui ralentit son vieillissement.
Northstar Véga (Northstar en version originale, de son vrai nom Jean-Paul Baubier) est un personnage de fiction, un super-héros appartenant à l’univers de Marvel Comics. Créé par Chris Claremont et John Byrne, Véga est apparu pour la première fois dans le comics X-Men numéro 120 en 1979. Il est membre de la Division Alpha et des X-Men. Il est surtout connu pour être l’un des premiers super-héros homosexuels dans les comics américains (avant 1983, ce trait de sa personnalité n’était pas défini).
Olga Mesmer Olga Mesmer est une super-héroïne de bande dessinée Popeye (1929) publiée de 1937 à 1938. Ce personnage est dessinée et écrit par Philip Wylie protagoniste Hugo Danner (1930), elle est parmi les précurseurs du super-héros, Superman.
La Panthère noire (Black Panther), un temps connue en France sous le nom de Pantherman, est un personnage de fiction, super-héros appartenant à l’univers de Marvel Comics. Créé par Stan Lee et Jack Kirby, il apparait pour la première fois dans une histoire des Quatre Fantastiques, Fantastic Four numéro 52 en juillet 1966. Il est le premier super-héros noir de comics américains.
Pete Tumlinson
Howard Peter, « Pete » Tumlinson, né le 7 Juin en 1920 et mort le 5 Juin en 2008. Il était un artiste américain de bande dessinée, dont le travail est apparu à partir de la fin des années 1940, dans les années 1950 dans les titres publiés par le Marvel Comics, le prédécesseur de Timely Comics et Atlas Comics, et un illustrateur de livre. Son travail comprend la bande dessinée la plupart des premières histoires des aventures western du héros, Kid Colt.
Peter Parker
Peter Benjamin Parker est la véritable identité de Spider-Man.
Le Prix Hugo
Le prix Hugo (Hugo Award), dont le titre original est Science Fiction Achievement Award, est un prix littéraire décerné chaque année aux meilleurs récits de science-fiction ou de fantasy de langue anglaise publiés l’année précédente, ainsi qu’à d’autres catégories d’objets ou d’événements tels les magazines amateurs ou les productions cinématographiques. Le nombre de catégories a évolué au fil du temps, à mesure que la science-fiction s’étendait à de nouveaux médias. Les lauréats sont élus par un collège de fans de science-fiction et reçoivent leur prix lors de l’annuelle World Science Fiction Convention aussi appelée Worldcon. Le nom de la récompense rend hommage à Hugo Gernsback, fondateur d’un des premiers magazines de science-fiction américains Amazing Stories.
Pulp Fictions Les pulps, abréviation de pulp magazines, étaient des publications peu coûteuses, très populaires aux États-Unis durant la première moitié du XXe siècle. Ces magazines publiaient principalement de la fiction (très souvent présentée comme la narration de faits réels) et les thèmes abordés étaient très divers, allant de la romance au récit fantastique, en passant
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L’éditeur actuel est Arthur Ochs Sulzberger Jr., un membre de la famille qui contrôle le journal depuis 1896.
La Panthère noire
Chapitre 5 Les Documents annexes
P
Sa devise, toujours affichée dans le coin supérieur gauche de la première page, est « All the news that’s fit to print » (« Toutes les nouvelles qui méritent d’être imprimées »).
Chapitre 5 Les Documents annexes
S Q >>>
Rob Liefeld
par les histoires de détective et la science-fiction. Les quelques pulps encore existant de nos jours sont, pour la majorité, orientés vers la science-fiction et le fantastique.
Rob Liefeld est un auteur et éditeur de comics américain né le 3 octobre 1967.
C’est le faible coût des pulps, en général 10 cents, qui leur valut l’immense succès qu’ils connurent auprès des couches populaires américaines.
Les Quatre Fantastiques
Les Quatre Fantastiques ou Les Fantastiques (Fantastic Four en anglais) sont un groupe de super-héros appartenant à l’univers de Marvel Comics. Créée par le scénariste Stan Lee et le dessinateur Jack Kirby, l’équipe apparaît pour la première fois dans le comic book Fantastic Four numéro 1 en 1961. Fantastic Four désigne le groupe et le nom de la série qui est la plus longue éditée par Marvel. Elle s’achève après cinquante ans en février 2011 avec le numéro 588. Un mois plus tard, une nouvelle série est lancée, qui reprend certains personnages de l’équipe d’origine rebaptisée simplement FF.
Exposés à une dose massive de rayons cosmiques lors d’une mission spatiale, Red (Reed dans la version originale) Richards, Jane (Sue ou Susan dans la version originale) Storm, Johnny Storm et Ben Grimm acquièrent des super-pouvoirs. Ils deviennent respectivement Mr Fantastique, la Femme invisible (The Invisible Girl puis The Invisible Woman), la Torche humaine (the Human Torch) et la Chose (The Thing). Sous le nom des Quatre Fantastiques, ils luttent contre les forces extraterrestres ou venues d’autres dimensions qui menacent la Terre.
Richard Donner
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Richard Donner (de son vrai nom Richard Donald Schwartzberg) est un réalisateur et producteur de cinéma américain né le 24 avril 1930 à New York. Après avoir dirigé le classique d’horreur La Malédiction, Donner est devenu célèbre avec Superman, un des plus grands succès de l’histoire du cinéma. L’influence de ce film a contribué à imposer le genre de films de super-héros, ouvrant la voie aux futures sagas Batman et Spider-man. En outre, Donner a relancé le goût pour les films d’action avec L’Arme fatale et ses suites.
Il est l’un des auteurs de comics modernes les plus controversés. Bien qu’il ait connu un grand succès dans les années 1990, son style de plus en plus irréaliste et exagéré, ainsi que des accusations de plagiat, lui ont valu d’être sur-nommé L’homme le plus détesté dans le domaine des comics (The Most Hated Man in Comics).
Au début des années 1990, Liefeld devint connu grâce à ses travaux sur la série de Marvel Comics The New Mutants, et par la suite X-Force. En 1992, lui et 6 autres auteurs Marvel (Jim Lee, Whilce Portacio, Marc Silvestri, Erik Larsen, Todd McFarlane et Jim Valentino) quittèrent l’éditeur pour former la société Image Comics. Cependant, le label de Liefeld ne gagna pas les faveurs des critiques.
Robin (de Batman)
Robin est un personnage de fiction, super-héros appartenant à l’univers de DC Comics. Créé par Bob Kane, Bill Finger et Jerry Robinson, il est apparu pour la première fois dans le comic book Detective Comics numéro 38 en 1940. Robin est le principal compagnon d’armes de Batman, et cette description reste toujours vraie même si le costume et le nom de Robin ont été portés par de nombreux personnages différents.
Ruth Atkinson
Ruth Atkinson est une dessinatrice américaine, née le 2 juin 1918 à Toronto, au Canada, et morte le 1er juin 1997. Elle est l’une des premières dessinatrice de comic books, débutant au début des années 1940. Elle est notamment la créatrice des personnages Patsy Walker en 1944 et Millie the Model en 1945 pour la maison d’édition Timely Comics sous la direction de Stan Lee. Elle cesse ses activités dans les années 1950.
Spawn est un comic book de fiction sur le personnage éponyme créé par Todd McFarlane. Il a été lancé par l’éditeur Image Comics en mai 1992 aux États-Unis. En France, il est publié par Semic puis par Delcourt dans la collection Contrebande. Une adaptation cinématographique a été réalisée en 1997.
Samson
Samson est le fils de Manoach, de la tribu de Dan (du nom d’un des douze fils de Jacob). Son histoire comporte des aspects fantastiques. Sa naissance même tient du miracle : un ange annonce à sa mère qu’elle enfantera, alors qu’elle est stérile. Devenu adulte, il déploie une force extraordinaire cachée sous la longueur de ses cheveux, qu’il doit, selon le récit biblique, à la promesse de Dieu faite à sa mère.
Scarlet O'Neil
Invisible Scarlet O’Neil est une bande dessi-
née américaine, écrite et dessinée par Russell Stamm, qui a été l’assistant de Chester Gould sur Dick Tracy. Publié par le Chicago Times, il a été publié de 1940 à 1956.
Scarlet O’Neil, contrairement à tous les autres super-héros, elle s’habillait en civil, et elle est l’une des premières super-héroïnes qui avait le pouvoir de l’invisibilité. Scarlet utilisait ce pouvoir essentiellement pour aider des étrangers dans le besoin et capturer des criminels dangereux.
Devenu gênant pour ses supérieurs, le lieutenant-colonel Al Simmons a été éliminé. Échoué en enfer, il pactise avec un diable dans l’espoir de retrouver Wanda, son épouse. Il revient alors sur terre sous la forme d’un Hellspawn, une créature infernale dotée d’un pouvoir immense. Il doit désormais prouver à son nouveau maître qu’il est capable de commander les armées infernales.
Spider-Man Spider-Man (traduit souvent en l’homme araignée en français) est un personnage de fiction, super-héros appartenant à l’univers de Marvel Comics. Créé par le scénariste Stan Lee et le dessinateur Steve Ditko, il apparaît pour la première fois dans le comic book Amazing Fantasy numéro 15 en 1962. Ce personnage est l’identité que se choisit le jeune Peter Parker après avoir été mordu par une araignée radioactive et découvert qu’il possédait des super-pouvoirs. Le succès de ce numéro permet à Spider-Man d’avoir dès 1963 sa propre série The Amazing Spider-Man. Spider-Man est depuis lors l’un des personnages les plus populaires de l’univers des comics.
Shazam fait référence à Captain Marvel.
Au fil des ans, d’autres périodiques lui seront consacrés tel Spectacular Spider-Man et Peter Parker, the Spider-Man, mais The Amazing Spider-Man est toujours le magazine principal du héros.
Sidney Poitier
Spirit
Sidney Poitier est un acteur et réalisateur américano-bahaméen, né le 20 février 1927 à Miami, en Floride. Fait chevalier-commandeur de l’ordre de l’Empire britannique (KBE) en 1974, il est le premier acteur noir à avoir reçu l’Oscar du meilleur acteur en 1964.
Denny Colt, dit Le Spirit est un justicier masqué créé par Will Eisner dans les pages du dimanche d’un quotidien américain Register and Tribune Syndicate le 2 juin 1940. Ce qui donne son nom à une série dont la narration et les graphismes ont inspiré nombre d’auteurs, et qui est considérée comme un classique de la bande dessinée.
Shazam
Il occupe la 22e place dans le classement des plus grands acteurs selon l’American Film Institute.
Chapitre 5 Les Documents annexes
Spawn
Samuel Marshall Raimi, plus connu sous le nom de Sam Raimi, est un réalisateur, acteur, producteur de cinéma et scénariste américain né le 23 octobre 1959 à Franklin, États-Unis. Il est surtout connu pour ses contributions dans le domaine du cinéma d’horreur, avec la saga Evil Dead, et des blockbusters plus grand public comme les trois premiers épisodes de Spider-Man, ou Le Monde fantastique d’Oz. Il est le frère de Ted Raimi, avec qui il collabore régulièrement.
Le Spirit raconte les aventures d’un justicier masqué qui combat le crime avec la bénédiction de son vieil ami le commissaire de police de la ville. Le Spirit est dans le civil un détective inconnu du nom de Denny Colt. Les différents récits s’ancrent dans une grande variété de genre, du policier au film noir, de l’horreur à la comédie en passant par les histoires d’amour.
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S Sam Raimi
Chapitre 5 Les Documents annexes
Stan Lee
T
Stan Lee, né Stanley Martin Lieber le 28 décembre 1922 à New York, est un scénariste et directeur de publication américain. Son nom est associé à Marvel Comics.
Lee est (avec des artistes tels que Jack Kirby et Steve Ditko) le cocréateur de plus d’une centaine de super-héros qui sont le fondement de l’univers partagé dans lequel évoluent les personnages de la firme Marvel Comics. Le succès de ses personnages propulsa Marvel Comics du rang de petite société d’édition à celui de groupe industriel multimédia. Après son départ de Marvel il crée en novembre 2001 un nouveau studio nommé POW! Entertainment.
Starman
Starman est le nom d’une lignée de super-héros inspirés par le premier Starman, Ted Knight, qui était actif dans les années 1940. Parmi eux, on peut tout particulièrement noté Jack Knight, fils de Ted Knight, qui reprit le flambeau dans les années 1990.
Steve Ditko
Steve Ditko est un dessinateur et scénariste américain de comics né le 2 novembre 1927 à Johnstown, en Pennsylvanie. Il est principalement connu comme cocréateur de Spider-Man. Il est aussi un adepte convaincu de la philosophie développée par Ayn Rand, l’objectivisme, qui a beaucoup influencé son œuvre.
Steve McNiven
Steve McNiven est un dessinateur de comics.
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Recruté par Crossgen dans le cadre de son programme de formation de nouveaux artistes, il commença par assurer quelques épisodes de remplissages (fill-in) pour permettre aux artistes réguliers de se reposer sur des séries comme Sigil ou Mystic, avant de prendre en charge Meridian à compter du numéro 14. Après la banqueroute de CrossGen, il fut remarqué par Marvel Comics, qui fit de lui l’un des Young Guns, des talents que la compagnie voulait mettre en avant. Il commença par dessiner les 7 premiers épisodes de la série Marvel Knights 4, consacrée aux Quatre Fantastiques. Ses épisodes furent une telle réussite qu’il fut chargé de la mini-série Ultimate Secret de Warren Ellis, mais, après deux épisodes seulement, il fut transféré sur les New Avengers, dont il assura un arc. Originellement, il devait s’occuper des épisodes d’Ultimate X-Men supervisés par Bryan Singer, mais ceux-ci ayant été retardés,
il est le dessinateur de la mini-série évènement Civil War scénarisée par Mark Millar. Il renouvelle sa collaboration avec Mark Millar dans la mini-série Nemesis depuis mai 2010.
Tim Burton
Timothy Walter Burton, dit Tim Burton, est un réalisateur, scénariste et producteur américain né le 25 août 1958 à Burbank en Californie. Maître du fantastique influencé par Edgar Allan Poe, excellent conteur et graphiste d’exception, il a notamment signé la mise en scène de Beetlejuice, Batman, Edward aux mains d’argent, Ed Wood, Sleepy Hollow, Big Fish, Charlie et la Chocolaterie, Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street, Alice au pays des merveilles (sa plus grande réussite commerciale et un des succès commerciaux majeurs de l’histoire du cinéma) ainsi que Dark Shadows. Ses acteurs fétiches sont Johnny Depp qu’il a dirigé à huit reprises et Helena Bonham Carter, sa compagne et mère de ses deux enfants.
The Punisher
The Punisher, plus connu sous le nom de Le Punisher, est un personnage de bande dessinée et une série de l’univers Marvel. Créé en 1974 par Gerry Conway, Ross Andru et John Romita Sr, il est apparu pour la première fois dans The Amazing Spider-Man numéro 129.
The Shadow
The Shadow est un personnage de fiction créé par Walter B. Gibson. C’est le plus célèbre des héros de pulps des années 1930 et 1940. Rendu encore plus célèbre par des séries diffusées à la radio, The Shadow a fait aussi son apparition dans les comics, les comic strips, la télévision et sept films. Toutefois, The Shadow reste surtout connu pour son émission radiodiffusée.
Todd Mc Farlane Todd McFarlane est un auteur de bandes dessinées canadien né le 16 mars 1961 à Calgary, Alberta. À la fin des années 1980 et au début des années 1990, McFarlane connait un succès presque sans précédent dans la bande dessinée grâce à son travail sur Spider-Man chez Marvel Comics. En 1992, il participe à la fondation d’Image Comics et crée le super-héros occulte Spawn, qui devient l’un des plus célèbre des années 1990 et encourage la mode des personnages de bandes dessinées gérés par leurs créateurs.
Johnny Storm alias la Torche humaine (Hu-
man Torch) est un personnage de fiction, super-héros de l’univers de Marvel Comics. Créé par Stan Lee et Jack Kirby, il apparaît pour la première fois dans le comic book The Fantastic Four numéro 1 en novembre 1961.
Membre fondateur des Quatre Fantastiques, il possède comme les autres membres du groupe des super-pouvoirs. Il peut à volonté et en présence d’oxygène créer une enveloppe de feu autour de n’importe quelle partie de son corps et voler. Il peut projeter des boules de feu et en ultime recours générer une explosion dégageant l’énergie d’une nova.
Tv Guide
TV Guide est un magazine hebdomadaire américain de programmes de télévision, créé le 3 avril 1953. En plus des programmes TV, la télévision, la publication comprend aussi des articles et nouvelles liés à ces émissions, des interviews de célébrités, des potins et critiques de films, des jeux, et à l’occasion un horoscope détaillé.
Un justicier dans la ville
Un justicier dans la ville (Death Wish) est un film policier américain réalisé par Michael Winner en 1974. C’est le premier volet d’une série de films avec en vedette Charles Bronson.
Uncanny X-Men
Uncanny X-Men, c’est une série la plus longue de la bande dessinée X-Men, elle est publiée par Marvel Comics depuis 1963. Il raconte les aventures d’un groupe d’adolescents mutants super-héros, qui est dirigé et enseigné par le professeur Xavier.
Warner Bros. est l’une des plus grandes sociétés de production et de distribution pour le cinéma et la télévision. C’est une filiale de la Time Warner dont le siège social se situe à New York. La Warner Bros. a ellemême plusieurs filiales dont la Warner Independent Pictures, la Warner Bros. Television, la DC Comics ou la Warner Bros. Animation (anciennement Warner Bros. Cartoons).
Fondée en 1923 par les frères Warner, descendants d’immigrants, la Warner Bros. est le troisième plus vieux studio cinématographique américain encore en opération, après la Paramount Pictures, fondée en 1912 sous le nom de Famous Players, et l’Universal Pictures, fondée la même année.
Malgré des débuts incertains, la Warner Bros. persévère et innove - c’est le premier studio, par exemple, à expérimenter le son synchronisé, grâce au Vitaphone, mais également à produire un film entièrement en couleur, On with the Show! - ce qui lui permettra, peu à peu, de faire sa place parmi les Big Five, et sur le marché du cinéma mondial. Désormais, la Warner est l’un des plus gros studios de production et de distribution. Le studio hollywoodien a également permis la découverte d’artistes reconnus dans le milieu cinématographique mondial, tels que James Cagney, Joan Blondell, Edward G. Robinson, Warren William ou encore Lauren Bacall et Humphrey Bogart. À ce jour, la Warner a distribué plus de 4 700 films, et en a produit près de 3 200. Elle est le premier distributeur mondial avec 14,31% de PDM, devant Walt Disney Pictures (14,26%) et Sony Pictures (13,03%).
Watchmen
Watchmen (initialement publié en France sous le titre Les Gardiens) est une série de comic book américano-britannique, assimilable au roman graphique, créée par le scénariste Alan Moore, le dessinateur Dave Gibbons et le coloriste John Higgins.
La série met en scène des super-héros entièrement originaux dans un univers parallèle à celui de l’univers traditionnel de DC Comics. L’histoire repose sur une uchronie introduite par le Dr Manhattan, un être presque omniscient et omnipotent, issu d’un accident nucléaire en 1960. Alors que les autres justiciers masqués de la série sont des hommes ordinaires souvent dépassés par leur propre statut et dont
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La Torche humaine
Warner Bros.
Chapitre 5 Les Documents annexes
W U Depuis quelques années, McFarlane dessine très peu et se concentre sur la gestion de ses affaires. Sa société de figurines articulées aux détails minutieux McFarlane Toys a imposé des nouveaux standards dans l’industrie du jouet. Il possède également un studio de cinéma et d’animation nommé Todd McFarlane Entertainement.
Chapitre 5 Les Documents annexes
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William Gaines
la légitimité est fortement remise en cause, le Dr Manhattan représente l’arme absolue et permet aux États-Unis de remporter la guerre du Viêt Nam, permettant à Richard Nixon d’être réélu sans discontinuité depuis 1968 jusqu’au début du récit, en 1985. Alors que la Guerre froide atteint son paroxysme et que l’ombre d’une guerre nucléaire menace, le Comédien, un ancien super-héros, est mystérieusement assassiné. Dernier justicier encore actif, Rorschach décide de mener l’enquête.
William Gaines (1er mars 1922 - 3 juin 1992) est un éditeur américain de comics. Il reprit EC Comics après la mort de son père.
Whilce Portacio Whilce Portacio est un dessinateur de comics américano-philippin né le 8 juillet 1963. Il a débuté en 1985 chez Marvel Comics en encrant la série Alien Legion, puis la mini-série Longshot écrite par Ann Nocenti et dessinée par Arthur Adams, puis quelques épisodes des Uncanny X-Men.
Will Eisner William Erwin Eisner, dit Will Eisner, est un auteur de bande dessinée américain né le 6 mars 1917 dans le borough new-yorkais de Brooklyn et mort le 3 janvier 2005 à Lauderdale Lakes (Floride) à 87 ans, des suites d’un quadruple pontage coronarien. Créateur du Spirit ainsi que du concept de roman graphique et de ses premières applications aux États-Unis, théoricien et directeur éditorial, c’est une figure majeure de la bande dessinée du XXe siècle et l’un de ses plus grands auteurs.
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Auteur et éditeur dès le milieu des années 1930, Will Eisner connaît un premier grand succès avec Le Spirit, bande dessinée de détective qu’il crée en 1940 et anime jusqu’en 1952. Il tente ensuite sans succès de se consacrer à d’autres séries avant de se rabattre sur des activités annexes plus lucratives (direction éditoriale, guides humoristiques, cours, etc.). Redécouvert à la fin des années 1960 par la critique, il reçoit de nombreuses distinctions dans les années 1970, dont le grand prix de la ville d’Angoulême en 1975, ce qui le pousse à reprendre la bande dessinée.
William Moulton Marston William Moulton Marston (né le 9 mai 1893 à Saugus, à Massachusetts, mort le 2 mai 1947 à Rye, à New York) est un psychologue et écrivain américain. C’est le scénariste du personnage Wonder Woman publié par All-American Publications en 1941 puis repris par DC Comics.
Wolverine Wolverine est un personnage de fiction appartenant à l’univers de Marvel Comics. C’est un super-héros, membre des X-Men et des New Avengers. Son vrai nom est James Howlett, mais ayant oublié son passé, il se fait appeler Logan. Sa première apparition date de 1974, aux États-Unis, sur la dernière page du magazine Incredible Hulk numéro 180 où est annoncée son arrivée pour le numéro suivant. Le personnage est ensuite intégré à la série des nouveaux X-Men, dont il devient l’un des protagonistes, et où il gagne une importance croissante. En France, des années 1970 aux années 1990, le personnage est rebaptisé Serval dans les épisodes publiés par les éditions Lug. Le terme glouton (carnassier d’Amérique du Nord, également appelé carcajou), qui est la traduction correcte de Wolverine, désignant aussi en français un individu gourmand, le nom de Serval lui a été préféré (le serval étant le seul animal doté du même flair que Wolverine). L’éditeur Arédit publie par ailleurs en 1980 l’épisode où le personnage faisait sa première apparition, et traduit son nom par Le Glouton. Dans les années 1990, la popularité de Wolverine est telle qu’elle égale celle des super-héros les plus fameux de Marvel, comme Spider-Man. Panini Comics, qui publie à partir de 1997 les comics Marvel en version française, lui rend alors son nom d’origine.
Wolverine se démarque de la plupart des héros par sa violence.
Wonder Woman est une super-héroïne de bande dessinée américaine créée par William Moulton Marston (sous le pseudonyme de Charles Moulton) en décembre 1941 dans All Star Comics. Elle était à l’époque l’une des premières super-héroïnes et elle est certainement encore aujourd’hui la plus célèbre d’entre elles. Dans la plupart des adaptations, Wonder Woman est la princesse Diana d’une tribu d’amazones dont les origines sont liées à la mythologie grecque. Ambassadrice amazone dans notre monde, elle possède différents pouvoirs surnaturels ainsi que des cadeaux des dieux grecs, comme un lasso magique et des bracelets à l’épreuve des balles. Elle fait aussi partie de la Ligue de justice d’Amérique.
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Chapitre 5 Les Documents annexes
Wonder Woman
Marston a voulu faire de Wonder Woman un personnage féministe et la plupart des scénaristes qui ont repris le personnage, particulièrement ceux des années 1980 et suivantes, l’ont représentée ainsi.
X-men
Les X-Men sont un groupe de super-héros, créé par le scénariste Stan Lee et le dessinateur Jack Kirby, dont les aventures ont été publiées dans le comic book X-Men édité par Marvel Comics à partir de septembre 1963. En France, ils sont apparus pour la première fois en janvier 1970 dans le journal Strange numéro 1 publié par les éditions Lug.
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Ils sont aussi, depuis 2000, les héros de la série de films X-men, laquelle est une franchise cinématographique.
Chapitre 5 Les Documents annexes
e i h p a r bliog
LA
Bi
Les livres
Les documentaires
> The Golden Age of DC Comics de Paul Levitz
> Super-Héros : L’éternel combat de la chaine Arte 2013
> DC Comics anthologie d’Urban Comics > L’art des super-héros de Marvel, pour le musée Art Ludique
L'exposition > L’art des super-héros Marvel le musée parisien, Art Ludique du 22 mars au 31 août 2014
> Derrière le masque des super-héros de la chaine Disney XD 2013 > Devenir un orphelin de ComiXrayS 2014
Les sources internet > artludique.com
> hypertransitory.com
> artmajeur.com
> iletaitunepub.fr
> begeek.fr
> juliendurix.com
> behance.net
> konbini.com
> benoitlapray.com
> lexpress.fr/styles
> blog.trendy-workshop.com
> maxitendance.com
> comicbookresources.com
> meltyfashion.fr
> comicvine.com
> mymodernmet.com
> culturepub.fr
> pinterest.com
> curioos.com
> publiz.net
> designspiration.net
> rlsh.org
> designtaxi.com
> sandrachevrier.com
> e-glue.fr
> stylefrizz.com
> érectile.fr
> terrysfabrics.co.uk
> etsy.com
> thecollectiveexamplesofnerdery. wordpress.com
> followingthenerd.com > franck-bare-art-galerie.com > fubiz.net > gentlemanvillian.wordpress.com > greg-guillemin.com 134
> herosdelapub.wordpress.com
> theunspokendecade.com > ufunk.net > ultimate75th.com > vivelapub.fr > wall-mag.com
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Chapitre 5 Les Documents annexes