Le champs de mars : Un parc parmis les parcs
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Tour Eiffel Hôtel des Invalides Notre Dame
Jardins du Luxembourg
Jardins des plantes
Paris expo
Le parc du Champ-de-Mars est un vaste jardin public, entièrement ouvert et situé à Paris dans le VIIe arrondissement, entre la tour Eiffel et le Trocadéro au nord-ouest et l’École militaire au sudest. Riche d’une histoire bicentenaire, le Champ-de-Mars accueille les Parisiens et les touristes toute l’année autour d’un vaste ensemble d’activités.
un site d’exeption Cadrage d’étude intégré dans un cadrage à l’échelle élargie : du général au particulier
Symétrie
La tour Eiffel : un repère dans la ville
Permanence et mutation Les champs de mars : une évidence...
Le Champ de Mars n’est pas seulement un vaste parc réputé et très fréquenté, ou une grande étendue verte au pied de la tour Eiffel. C’est aussi un des endroits de Paris qui a le plus changé de fonction au cours de l’histoire et qui a accueilli les événements les plus variés. XVIe siècle : un paysage encore agricole
Au 16ème siècle, le paysage de cette vaste esplanade était constitué essentiellement de vignes et de potagers. C’est une belle plaine plantée qui appartenait aux deux abbayes de St Germain des Prés et de Ste Geneviève Louis XV créa l’Ecole Militaire en 1751 pour offrir une instruction militaire aux jeunes de la noblesse, le Champ de mars (Du nom du dieu romain de la guerre), plaine encore champêtre, fut consacré aux exercices militaires. Durant la construction de l’Ecole Militaire, la plaine fut utilisée pour entreposer les matériaux qui arrivaient par la Seine. C’était un immense terrain vague.
1765: un terrain d’exercices militaires Plan de Lattaré
Le Champ de mars fut dessiné en 1765 par Gabriel l’architecte de l’école militaire. Il fit clore le terrain par des terrassements parallèles de chaque côté de quatre rangées d’arbres. Cinq grilles en fer et autant de ponts en pierre isolaient le terrain du public. La plaine, désormais bien délimitée La magnificence de ce terrain n’échappa pas à l’œil des dirigeants du 18e siècle qui l’utilisèrent rapidement pour toutes les grandes commémorations, et ceci de 1790 à nos jours
Avant la Révolution française, le Champ de Mars était un terrain de manœuvre du Roi. Son étendue lui permettant d’y ranger jusqu’à 10 000 hommes en ordre de bataille. L’architecte Gabriel décida de souligner la nouvelle perspective du Champ de Mars en changeant ses plans : la façade principale de l’Ecole Militaire s’ouvrira vers le Champ de Mars et non vers l’autre côté. Une des plus belles perspectives de Paris est née Un événement de 1780 permi au public de se réapproprier ce terrain devenu strictement militaire. Une course de chevaux eut lieu un matin devant une foule d’amateurs. Désormais plusieurs manifestations publiques très diverses vont pouvoir se servir du cadre du Champ de Mars. Le 27 août 1783, de nombreux spectateurs assistèrent au e premier vol en ballon des frères Charles et Robert Montgolfier. Le ballon finit par s’écraser mais le public était resté sous la pluie sans s’abriter.
Le conseil du roi ayant décidé de fermer l’Ecole Militaire, le Champ de Mars perdit ses évolutions militaires. Pendant la Révolution Française, les nouveaux dirigeants ont ensuite utilisé cet espace pour de très nombreuses fêtes.
Le 14 juillet 1790, un an après la prise de la Bastille, est célébrée au Champ de Mars la fête de la Fédération, c’est-à-dire de tous les Français. A cette occasion, sont créés des gradins avec au centre l’autel de la Patrie. Cette fête de la Fédération réunit 300 000 spectateurs, qui, assistèrent à une cérémonie grandiose.
Les champs de mars : une évidence... A la fin du 19ème siècle, les différentes expositions universelles (1878, 1889, 1900, 1937) ont occupé le Champ de Mars. C’est le génie de la technique et du progrès qui furent cette fois-ci honorés. De nombreux pavillons ont été successivement bâtis puis rasés. 1889: une exposition universelle décisive
Atlas des travaux de Paris
Voici l’exemple de l’Exposition de1889 : ce fût à partir de cette occasion que la tour Eiffel s’impose dans le paysage parisien au point de symboliser Paris aux yeux de millions de visiteurs .C’est un belvédère qui offre plusieurs panoramas.
1938: le quartier après les expositions universelles
Avant projet du plan d’aménagement de Paris
Pour faire disparaitre ce que les expositions avaient accumuléainsi que pour se procurer de l’argent, la Ville de Paris vendit les parcelles du pourtour et créa un jardin, grand et ombragé. C’est alors que les abords furent bâtis de beaux immeubles luxueux. La belle perspective qu’on voit aujourd’hui vers le palais de Chaillot a été achevée en 1937. Pour magnifier la perspective qui part de l’école militaire vers la tour Eiffel jusqu’au Trocadéro, l’espace est occupé par des carrés de pelouses de part et d’autres des allées rectiligne. Enfin sur les cotés, des bosquets plus denses parcourus de chemins en courbe et parsemés de quelques monuments.
Lors de l’exposition universelle de 1889, alors qu’il en est le directeur des travaux, Alphand eut à superviser l’établissement de jardins aux pieds de la Tour Eiffel devant la galerie des machines : A cette occasion furent construits le deux palais des beaux arts et des arts libéraux qui formaient des sortes d’ailes symétriques précédant la galerie. Le grand jardin paysager avait été dessiné entre ces deux palais et au centre se développait dans l’axe principal un parterre.
Au centre on trouve un bassin, des terrains de jeu etc. Le Champ de mars est un sobre parc paysager «à la française». Mais on voit parfois, sur les côtés des allées qui deviennent plus sinueuses, offrant des coins et des recoins propices à la détente. Le parc est sillonné par les touristes, les jeunes comme les mères de familles et leurs enfants. Le Champ de Mars demeure encore l’endroit favori pour les grandes manifestions (musicales, politiques, associatives) et les feux d’artifice.
Un viaire hiérarchisé vers le Champ de Mars Le Champ de mars, constitue depuis le 15e siècle, un vide exploitable au cœur des liaisons commerciales, agricoles, touristiques et humaines : Un lieu stratégique réunissant les Hommes, un repère dans le quartier. En 1670, la plaine de Grenelle s’étendait sur l’ensemble du 7e arrondissement et sur une partie du 15e jusqu’aux communes de Vaugirard et d’Issy. C’était un vaste potager que se partageaient les abbayes de sainte Geneviève et Saint Germain des prés. Un gros caillou situé à l’intersection des rues saint Dominique et Clerc. Des chemins (comme Rue de Grenelle autrefois appelée chemin neuf) étaient destinés à faciliter les liaisons vers le champ de mars : terrain agricole, de chasse…
Tracés agricoles avant 1700
Circuler, rue sombre et étroite
1670 - 1783
Au 17e et au 18e siècle, l’aménagement de grandes voies s’ajoutent à la réalisation de nouveaux monuments : percées classiques tracées comme des perspectives qui ceinturent le Champ de Mars (terrain d’exercice) et l’Ecole militaire. La rue de la fédération (photo ci-contre) est la première voie vers le Champ de mars; elle tire son nom de la fête de la fédération.
Circuler (piéton, vélo, voiture, train) espace polyvalent mais sombre et étroit.
Le Boulevard de Grenelle est une Ancienne voie de la commune de Grenelle. Ce boulevard résulte de la fusion des boulevards et chemins de ronde qui suivaient extérieurement et intérieurement le mur des fermiers généraux. Le mur des fermiers généraux étaient percé ici de deux barrières.
1783 - 1803
Se promener, voie ombragée et agréable
1803 - 1852
Allée des cygnes : Cette digue artificielle (un des éléments du port fluvial) créée au début du 19e est une agréable promenade ombragée : Elle offre une vue dégagée sur les immeubles modernes du front de Seine et sur le quartier du Champs de mars.
1852 - 1902
1902 - 1919
Des ponts ont été aménagés afin d’unir le Champs de mars et le Trocadéro. Le phénomène haussmannien donne son aspect actuel à l’ensemble du quartier : des voies obliques sont aménagées (avenue Rapp et avenue BOSQUET) et brisent l’échelle de l’ensemble par sa largeur. Les ilots anciens à grandes parcelles trapézoïdales sont
remplacés par des ilots triangulaires beaucoup plus réduit. La démolition du mur des Fermiers Généraux en 1860 entraine le pavage des boulevards qui le longeaient.
Nous remarquons tout d’abord qu’une voie coupe le Champ de Mars en 2 parties : pour que la traversée ne gêne pas la promenade. Aussi, deux bandes de terrain, rétrécissant notablement le Champ de mars, seront encore loties après l’exposition universelle de 1900 : Avenue Charles Floquet, Emile Deschanel, Elisée reclus ont été ouverte en 1907. Ces allées piétonnes intègrent parfaitement le paysage du Champ de Mars. Ce sont comme des jardins partagés par les passants et les riverains.
La rue Jean Rey est ouverte par la ville de Paris sur l’emplacement de l’ancienne gare du Champ de Mars. Cette rue constitue une liaison et un raccourci entre le Quai Branly et le parc. De nouvelles voies découpent le plan en ilots irréguliers.
1919 à aujourd’hui
Le Quai Branly : Comment aménager les bords de Seine ? Il s’agit d’une voie polyvalente, très fréquentée, un raccourci, un lieu intermédiaire menant aux ponts, empruntés par les piétons pour une promenade, ou par les automobiles. Aménagement d’un pont et les quais à l’occasion des expositions universelles.
Limites d’univers urbains
Le paysage de l’union des 16e, 15e et 7e arrondissements constitue un univers riche et diversifié. Le regard se perd à travers ces multiples typologies architecturales, ces façades tantôt fragmentées et sculptées, lisses ou modernes. L’échelle humaine est bouleversée parmi ces jeux d’échelle : ces bâtiments tantôt hauts tantôt bas, ces rues tantôt étroites et tantôt généreuses en surface, en lumière et en couleur. Des voies semblent former des « limites » ou plutôt des lieux intermédiaires entre ces
différents univers urbains. Nous avons remarqué qu’ils s’agissaient également de limite administrative : cela est une coïncidence intéressante à observer et à interpréter avec une œil sensible.
Le boulevard de Grenelle est coupé en deux par un terre plein central occupé par le viaduc du métropolitain. L’origine de son nom renvoie à l’ancienne commune de Grenelle qu’elle longeait. Il s’agissait autrefois d’un mur … d’une limite : l’enceinte des Fermiers Généraux. Maintenant, elle représente un lieu de liaison avec le Nord. Elle sépare deux univers : l’univers industriel et moderne du 15e arrondissement et l’univers hétérogène et historique du 7e arrondissement.
Ce n’est que pendant les dernières expositions universelles que de beaux immeubles furent aménagés sur l’avenue de Suffren. Celle-ci et celle de la Bourdonnais rétrécissent alors le Champ de Mars, mais lui offrent le statut de jardin. Il s’agit de la limite entre le 7e et le 15e arrondissement. Une limite administrative mais également visuelle : elle fait partie de l’évolution du parcours vers le Champ de Mars et son quartier. Nous pénétrons dans un espace moins bruyant, calme et pourvu d’une végétation riche et massive, plutôt destiné à la promenade.
Les plus grands monuments s’alignent principalement sur cet axe est-ouest à l’intérieur d’une sorte d’ovale traversé par la Seine ,contenant Notre Dame , hôtel de ville , le palais de justice , le Louvre ,la place de la concorde , le grand et petit palais , les invalides ,L ’école militaire et la tour Eiffel... La Seine est la limite entre l’univers du 16e arrondissement et le 7e ou 15e. Mais une rive n’existe pas sans l’autre : on l’a remarqué lors des expositions universelles. Grace à ce large fleuve, nous ne nous sentons plus en ville, nous sommes dans un quartier agréable propice au repos et à la contemplation : Les panoramas sont multiples.
Mosaïque urbaine Rythmes d’échelle
La verticalité et les alignements de chaque bâtiment par rapport aux voies diffèrent en fonction des rues. La traversée de chaque espace est une évolution vers la lumière et le vide intermédiaire du Champ de Mars. Bien que soumis au plan local d’urbanisme, des quartiers disposent de certaines exceptions.
La Tour Eiffel fait partie d’un urbanisme à la fois audacieux par le mélange généralement harmonieux des époques et sage par une remarquable régularité et une certaine modestie des h
hauteurs du bâti.
Les tours du front de Seine de 100m.
La voie est assez large mais divisée en deux par le viaduc du métropolitain. Ce dernier sépare deux typologies de bâti : d’un côté des immeubles haussmanniens d’une vingtaine de mètre, de l’autre des immeubles des années 80 très hauts : on se sent oppressé, l’espace est sombre et contracté. Il y a peu de vide.
Actuellement La rue de fédération est dans une zone dont la hauteur est limitée à 31m. Cependant nous retrouvons quelques hauts immeubles des années 70-80 d’une hauteur de 40m surplombant une voie assez étroite. L’ensemble de cette rue est assez homogène, la promenade y est monotone.
Grace à l’aménagement du gymnase, une perspective vers la Seine s’offre aux usagers de l’hôtel Hilton : Ce dernier plutôt haut surplombe le paysage ouvert. On observe une dégraduation, une évolution de l’échelle entre les 4 avenues qui ceinturent le Champ de Mars. Les voies sont en harmonie avec l’échelle du bâti bourgeois et haussmannien. L’ensemble est régulier. Nous traversons des rues à l’aspect monumental et ordonné.
Un bâti hétérogène Des typologies qui reflètent les différentes périodes architecturales du quartier: nous sommes dans un véritable recueil historique. C’est paysage exubérant qui sut accueillir une architecture parfaitement atypique. Voici une promenade à travers un paysage diversifié et parfois complètement bigarré.
112 avenue de Suffren : Le regard est perturbé par ces jeux de perspective et d’ornement intriguant. Ambigüité entre l’Art nouveau et l’Art Déco.
29 avenue Rapp : Décoration de façade surabondante, délirante et originale par Jules Lavirotte
Dans le 16e arrondissement : Un bâtiment d’art nouveau d’Hector Guimard, abandon de l’architecture académique et de la ligne droite au profit des courbes.
Jardin vertical propice à l’émerveillement
Les tours du Front de Seine : Issu d’une opération d’urbanisme des années 1970, le quartier du Front-de-Seine consiste en une vingtaine de tours, atteignant près de 100m de hauteur, situées au-dessus d’une dalle. Aspect industriel et moderne qui contraste avec le reste du paysage.
Les immeubles des années 70 s’opposent aux quelques immeubles haussmanniens. Ils sont Plus hauts, plus sombres, plus lisses et parfois plus austères et dépourvus d’ornement.
Ici l’immeuble Haussmannien se marie parfaitement avec la maison transparente de la culture du Japon. Les années 90 et le XIXe siècle apportent une richesse complémentaire au paysage.
Les immeubles bourgeois riches en ornement et en courbes contrastent avec certains immeubles simples, hauts et plus modernes que l’on retrouve surtout de l’autre coté de la rue : tels que l’hôtel Hilton.
Les petits hôtels particuliers de 5 à 7 étages aux aspects néoclassiques ne marient parfaitement avec les immeubles bourgeois qui les ceinturent.
Habiter un parc
Comme toute ville, Paris possède de nombreux espaces verts qui sont agrément indispensable à la vie quotidienne des citadins. Jusqu’au 19e les parisiens fuyant une ville trop dense, se promènent sur les boulevards extérieurs, aux anciennes limites de la ville. C’est seulement sous le Second empire qu’une politique de développement des espaces verts est menées systématiquement dans la capitale : restauration de beaucoup de grands Parcs et innovations paysagères .Partout où il le faut on conçoit de nombreux squares de
Central Park : habiter un parc à une grande échelle
Parc Monceau : bordé par des immeubles luxueux
quartier souvent implantés aux carrefours. Et à l’initiative de Haussmann, on voit se développer des plantations d’arbres le long des principaux boulevards et avenues de Paris Aujourd’hui Paris a plus de 400 jardins : enjeu politique qui entrerait dans les droits fondamentaux du parisien de disposer d’un jardin à moins de 500 mètres. Alphand en 1867, tenait déjà ce discours.
Parc de Bercy : très arboré mais de plus en plus fréquenté, quelle est l’incidence de la confrontation public et privé ?
Square Dupleix : profiter du petit square à coté de chez soi pour oublier la ville
Le Champ de Mars ancien terrain de manœuvres, devient à la fin du XIXe siècle ce vaste parc bordé de maisons bourgeoises que nous connaissons aujourd’hui.
Les maisons bourgeoises d’abord séparées du champ de mars par des allées piétonnes arborées semblent être isolées du bruit des activités du parc : Loin du bruit des automobiles, en vis-à-vis avec la végétation dense et massive du Champ de mars :
Frontalité et symétrie
protection contre différentes nuisances. Des problèmes peuvent se poser la nuit, ou lors des grandes manifestations.
La cour ou l’émmergence d’une ville au second plan Au fil des époques, on remarque que les parcelles sont de moins en moins étroites et pauvres en surface : Cela facilite l’aménagement de jardins et cours privés au cœur des ilots, et des bâtiments. Les cours sont des lieux qui différent de la rue par leur forme, leur statut et surtout par le fait que les mêmes matériaux, les mêmes arbres, les mêmes bancs y gagnent une qualité particulière. Les cours et jardins ont longtemps été objets de débat : doivent-ils être des lieux de mémoire ou de liberté ?
Immeubles bourgeaois et leur jardins privés
Hôtel Hilton/commissairiat sur l’avenue de Suffren Idée du seuil ouvert : sous les pilotis la rue s’insinue et se dissout dans les arbres. Une galerie de liaison permet de traverser l’ilot sans déranger.
Avenue de Suffren : cours bien délimitées, sombre et étroites, comme un résultat d’un assemblage.
Zone d’aménagement concerté : Large parcelle ceinturée par de immeubles modernes Autour d’un jardin dense et très fleuri. Il s’agit d’un véritable parc pour l’usager. On y retrouve des aires de jeux, des chemins bordés d’arbres … et une large ouverture vers le ciel.
Cours ouvertes 45 rue de Fédération : Ouverture paysagères, cohérence entre espace public et privé : Une incroyable perspective s’élance depuis la rue jusqu’au fond de la parcelle : profondeur, rompre les cadres. La rue se fait cour, la cour se fait rue, la cour et la rue se font jardin.
Parcours autour du Champ de Mars