PROBLÉMATIQUE

PROBLEMEMATIQUE

D’aprés le rapport de l’UNHCR paru en 2020, 80 millions de personnes dans le monde ont été forcées de fuir leurs foyers et vivre loin de leurs pays d’origine à cause des guerres et des catastrophes naturelles. Ces personnes peuvent être des migrants, des refugiées, des demandeurs d’asile et autres selon le cas.

Les réfugiés sont des personnes qui échappent aux conflits ou aux persécutions. Leur statut est défini et protégé par le droit international, et les réfugiés ne peuvent être expulsés ou renvoyés dans des situations où leur vie et leur liberté sont menacées.

Puisqu’il est difficile de prévoir l’origine des conflits et de déterminer leurs durées, nous devons être dans une situation d’urgence qui nécessite une réponse rapide, et un camp d’urgence doit être mis en place dès que possible pour accueillir le maximum de réfugiés. A terme, ces camps peuvent avoir des extensions modulables, préfabriquées, standards...

Les camps de réfugiés sont l’une des solutions les plus adaptées par les pays d’accueil. C’est une réponse rapide à la crise. Les réfugiés trouvent le logement, la sécurité et l’assistance médicale pendant cette période de transition.

Mais malheureusement, les camps de réfugiés dans le monde souffrent de plusieurs problèmes à l’échelle micro, l’abri qui va loger les sinistrés est standardisé, dépourvut de plusieurs besoins nécessaires. Cependant, cet abri doit prévoir un espace intérieur qui garantit à chacun un minimum de confort et de sécurité et de même il doit répondre de l’extérieur à une image convenable pour donner l’impression que les gens ne sont pas en train de vivre dans un camp de guerre. Une architecture qui va leur donner l’envie de vivre en toute sécurité et qui les protègent contre les intempéries.

À l’échelle «macro» ces logements jouent un rôle important dans l’urbanité. Ils sont implantés d’une manière systématique sans logique urbaine maitrisée de telle sorte qu’on constate une perte certaine de toute qualité de vie. Cette manière de disposition engendre plusieurs problèmes notamment les problèmes de repérage. En outre cette disposition ne prend pas en compte l’état des réfugiés qui sont désorientés et en détresse, et ne prévoit pas l’environnement favorable pour s’adapter au camp et dépasser leur souffrance.

Il faut penser à cette dimension humaine et réfléchir à créer un environnement meilleur pour que les gens puissent vivre en paix et en toute dignité.

La Tunisie a eu l'expérience d'avoir planifié un camp de réfugié dans le sud tunisien, c'est le camp de Choucha à Ben Guerden. Nous allons prendre cette expérience comme support d'étude et de critique.

Le camp de Choucha a été créé en 2011 au sud Tunisien à quelques kilomètres des frontières libyennes après le déclenchement de la guerre civile. La création du camp a été dirigée par l'armée tunisienne. Le camp a connu beaucoup de problèmes logistiques et organisationnels. Les réfugiés ont trouvé beaucoup de problèmes pour s'intégrer à la vie dans le camp dû au manque de refuges qui garantissent la dignité humaine et d’équipements d'hygiène bien entretenus. La répartition des refugiés selon les nationalités a aussi créé plusieurs conflits à l'intérieur du camp qui a fini par être incendié.

Ceci dit la mise en place d’un camp devrait interroger des paramètres tels que l’urbain, les données environnementales, et bien les données culturelles et sociales pour qu’au final on peut avoir un camp bien structuré, adapté au contexte du sud et au climat désertique ou a tout autre contexte. La conception du camp peut adopter une démarche durable et écologique, en exploitant le savoir-faire de la région, les matériaux locaux et l’énergie renouvelable.

«Vers un espace de vie et non de survie »

Peut on avoir une nouvelle réflexion sur l’espace d’urgence des camps et repenser sa configuration spatiale ?

En sauvegardant la dignite des refugies et en amliorant leur cadre de vie ...

Est-il possible de parvenir à une conception optimisée qui s’adapte à une diversité de contextes culturels et sociaux ?