Pour aller au delà des films, nous vous proposons des critiques réalisées par des passionnés bénévoles, des conseils littéraires de libraires belfortain en lien avec nos films, de la musique...
MARS 19 N°1 | cinemasdaujourdhui.com | 03 70 04 80 90
4 soirées
2 ciné-goûters
À PARTIR DU 06 Sibel, de Guillaume Giovanetti et Çağla Zencirci Dans les bois, de Mindaugas Survila Rafiki de Wanuri Kahiu
À PARTIR DU 13 Ma vie avec John F. Donovan, de Xavier Dolan Nous les coyotes, de Hanna Ladoul et Marco La Via
À PARTIR DU 20 What you gonna do when the world's on fire? de Roberto Minervini M, de Yolande Zauberman La Petite fabrique de nuages, de Vladimir Bayramgulov et Pascual Perez Porcar Dernier amour, de Benoît Jacquot
À PARTIR DU 27 C'est ça l'amour, de Claire Burger 8, avenue Lénine, de Valérie Mitteaux et Anna Pitoun Styx, de Wolfgang Fisher
12 films
LES RENDEZ-VOUS MER. 6 MARS À 14H CINÉ-GOÛTER Dans les bois, dès 6 ans
JEU. 7 MARS À 18H30 CINÉ CLUB ÉTUDIANT
Première réunion, à l'école d'art de Belfort.
MER. 13 MARS À 20H15 CINÉ RENCONTRE Nous les coyotes, en présence des réalisateurs.
MAR. 19 MARS À 20H CINÉMA & HISTOIRE
What you gonna do when the world's on fire? Suivi d'un débat.
MER. 20 MARS À 14H CINÉ-GOÛTER - La Petite
fabrique de nuages, dès 3 ans.
JEU. 21 MARS À 20H15 CINÉ RENCONTRE - M, en
présence de la réalisatrice.
JEUDI 28 MARS À 20H15 CINÉ RENCONTRE - 8, avenue Lénine, en présence de la réalisatrice.
SOIRÉE 1/4
NOUS LES COYOTES
de Hanna Ladoul et Marco La Via (USA- 2018 - 1h27) À l'affiche dès le 13 mars + Soirée rencontre avec les réalisateurs le mercredi 13 mars à 20h15 ENTRETIEN AVEC LES RÉALISATEURS
Vous êtes tous les deux français alors pourquoi tourner votre premier film à Los Angeles ? [...] Sans même connaître Los Angeles, nous nous voyions déjà y vivre et essayer de faire notre place dans le milieu du cinéma indépendant américain. Nous sommes allés aux États-Unis pour les vacances d’été 2013 et en arrivant à Los Angeles, nous avons eu un vrai coup de foudre pour la ville, la lumière, l’ambiance et les gens. Assez spontanément, nous avons décidé de rester. Très rapidement, nous avons commencé à écrire des scénarios, en nous finançant grâce à des petits boulots alimentaires et des postes d’assistants sur des tournages. [...] S’installer là-bas sans préparation, sans économies et sans point de chute n’a pas été facile et c’est en partie ce qui a inspiré NOUS LES COYOTES.
D’où vient le parti pris d’un récit sur une journée ? Nous les coyotes parle de ce moment précis où commence la vie d’adulte indépendant. Amanda et Jake arrivent dans une grande ville qu’ils ne connaissent pas et décident de tenter leur chance en s’émancipant de leurs origines. C’est une situation universelle et relativement classique. Il était pour nous stimulant d’imaginer qu’Amanda et Jake se trouvent dans un laps de temps si court, une seule journée, confrontés à de nombreuses épreuves dans plusieurs domaines courants de la vie : la carrière, la famille, le réseau amical, les finances, le logement et le couple. Le fait de concentrer ces situations et problématiques en une seule journée archétypale permet de créer un sentiment d’urgence. Cette construction a contribué dès le scénario à accentuer une impression de réalisme et d’immersion à laquelle nous tenions. [...]
Pourquoi ce titre ? La scène avec les coyotes était présente dès le scénario mais nous avions à ce moment-là un titre de travail qui était beaucoup trop long et ennuyeux. Pendant toute la post-production, nous avons cherché un nouveau titre qui résume l’esprit du film. Après des mois de réflexion et des dizaines et des dizaines de mauvaises idées, le titre Nous les coyotes a surgi comme une évidence. Les coyotes sont très présents dans la ville de Los Angeles. Ils ont la particularité d’être des animaux sauvages qui coexistent avec les humains, parce qu’on a envahi leur habitat naturel. Ils errent majestueusement dans une ville hostile, à la recherche d’un peu de nourriture et d’un endroit où passer la nuit. Il nous semble qu’Amanda, Jake, et plus largement la jeunesse de Los Angeles et d’ailleurs partagent cet état d’esprit résilient et courageux face à un monde qu’on ne comprend pas et qui ne nous comprend pas toujours.
Que dit ce film de votre rêve américain ? Réaliser ensemble un long métrage aux États-Unis [...] est bien évidemment un rêve qui se réalise pour nous. Comme pour Amanda et Jake, les bonnes rencontres et les heureux hasards de la vie, alliés à notre volonté inflexible au long de ces dernières années, nous ont permis de réaliser ce film. [...] L’énergie et la pluralité de la ville de Los Angeles nous ont aussi portés comme un moteur en marche constante. Nous sommes bien conscients des opportunités de diffusion très précaires aux Etats-Unis, et nous sommes très heureux que le film puisse sortir dans les salles de cinéma françaises. Aux Etats-Unis, sa diffusion sera uniquement digitale. Comme pour bon nombre de films indépendants américains, c’est à cet endroit que le marché se situe. Nous avons également eu la chance que le film fasse partie de la sélection ACID à Cannes, et soit montré dans l’un des plus prestigieux festivals au monde. Depuis le mois de mai, nous vivons notre rêve français !
LES RÉALISATEURS En dernière année de formation en journalisme à Cannes, Hanna Ladoul et Marco La Via s’associent à leur camarade de promotion Matthieu Cabanes pour réaliser leur premier film Le populisme au féminin. Succès critique, ce documentaire de télévision est consacré aux femmes à la tête des partis d’extrême droite européens. Il est diffusé sur LCP et TV5 Monde. Hanna et Marco entament des études d’Histoire à l’Ecole des hautes études en sciences sociales à Paris avant de déménager à Los Angeles, Etats-Unis à l’été 2013. Hanna enseigne d’abord le français à l’Alliance Française de Los Angeles avant de collaborer avec la société de production Vanishing Angle comme assistante de production. Ainsi, elle accompagne Matt Miller, producteur, et l’équipe du film Le secret des autres de Patrick Wang à l’occasion de la présentation du film à Cannes dans la sélection de l’ACID. De son côté, Marco assure la direction artistique de vidéos publicitaires et travaille comme assistant de production avec des réalisateurs indépendants, notamment les clippeurs Fleur et Manu. Il travaille également comme assistant de production sur le film Battle of the Sexes de Jonathan Dayton et de Valerie Faris. En 2015, Hanna et Marco réalisent leur premier court métrage Diane from the moon avec Mya Taylor, actrice révélée par Tangerine de Sean Baker. Le film s’attache au parcours d’une femme transgenre en rupture amoureuse et connaitra une belle carrière en festivals internationaux. A cette période, Hanna et Marco entament l’écriture du scénario de Nous les coyotes.
En 2016, Marco rencontre Quentin Dupieux qu’il assiste sur le clip de Night Owl pour le groupe Metronomy. C’est sa première collaboration avec la société de production Noodles pour laquelle il travaille également à la production du court-métrage d’animation Black Holes réalisé par David et Laurent Nicolas. C’est là qu’ils croisent le chemin de Raphaël Gindre qui deviendra le producteur de Nous les coyotes. Hanna travaille aussi comme iconographe free-lance pour le journal Le Monde au bureau de Los Angeles.
Pour aller plus loin...
...avec Nous les coyotes
Le choix de Médina, libraire à Belfort :
De mal en pis de Alex Robinson (Rackham) Sherman, libraire, son pote Ed rêvant de vivre de ses bandes dessinées, Dorothy, journaliste très portée sur la boisson, Stephen et Jane, lui enseignant, elle dessinatrice : Ils viennent de terminer leurs études et démarrent leur vie active non sans hésitations et difficultés : chagrins d'amour, addictions, mesquineries, trahisons. Grand est le désordre sous le ciel : leur entrée dans la « vraie vie » ne semble pas se présenter sous les meilleurs auspices
Les conseils de Caroline et Matthieu, libraires au Chat Borgne
Mais leurs yeux dardaient sur Dieu de Zora Neale Hurston Eatonville, Floride. Janie Mae Crawford est de retour. Il lui aura fallu trois existences et trois mariages (...) pour toucher l’horizon de son rêve d’émancipation et de liberté. Fierté intacte, elle revient et se raconte, seigneur des mots et des moindres choses…
Mais aussi... L'Amérique de Joan Didion - Livre de Poche Maria avec et sans rien de Joan Didion - Robert Laffont Les enfants de Las Vegas de Charles Bock - éditions de l'Olivier
SOIRÉE 2/4
WHAT YOU GONNA DO WHEN THE WORLD'S ON FIRE? de Roberto Minervini (DOC - USA, Italie, France - 2018 - 2h03) À l'affiche dès le 19 mars + soirée Cinéma et Histoire mercredi 19 mars à 20h Film suivi d'un débat avec P. Smorag, maître de conférence en civilisation américaine
DANS LE CADRE DU FESTIVAL DIVERSITÉ ET DE LA SEMAINE DE LUTTE CONTRE LE RACISME DE L'UTBM
Comment est né ce documentaire ? L'idée de départ était de parler de la communauté afro-américaine à travers ce dernier bastion de leurs traditions qui est représenté par le folk blues. C'est pour cela que nous sommes allés trouver Judy Hill, un des personnages du film. Elle est issue d'une famille entièrement dédiée à la cause du jazz de Nouvelle-Orléans, et elle a tenu le légendaire bar Ooh Poo Pah Doo. Elle m'a ouvert la porte de son monde.
Pendant le tournage, en Nouvelle-Orléans, la police a tiré sur la troupe du film. Avez-vous rencontré d'autres difficultés pendant le travail ? Aucune difficulté au niveau artistique. C'est au niveau émotionnel que ça a été dur de soutenir pendant des mois une atmosphère où l'abandon et la violence sont présents tous les jours. Ce qui m'a le plus frappé, c'est la perception différente que les gens ont de la violence, là-bas : les jeunes, comme Ronaldo et Titus dans le film, arrivent à cohabiter avec une violence qui serait pour nous insoutenable. Je me suis jeté à terre pour éviter les balles, mais eux sont confrontés tous les jours à ceci.
Qu'est-ce qui a changé entre l'époque des Black Panthers des années Soixante et celle du nouveau parti des Panthères noires pour l'auto-défense, que vous montrez dans le film ? Une des leçons que j'ai apprises, c'est la nécessité de répondre à cette question de manière double : du point de vue des blancs, les choses ont changé en pire, alors que pour les noirs, la violence raciste institutionnalisée a toujours existé, le Ku Klux Klan n'a jamais disparu. Les homicides et abus ont même progressé pendant la présidence d'Obama. Aujourd'hui, Trump est la voix d'une pensée commune à l'encontre des immigrés, il n'est que la bouche par laquelle s'exprime la vérité de l'Amérique.
Pourquoi avez-vous eu recours au noir et blanc ? Pour donner un équilibre esthétique aux différentes histoires, qui ne convergent pas sur le plan de la dramaturgie, et qui ont été tournées à différents moments de la journée. En outre, la couleur est invasive, alors que le noir et blanc pose très clairement que ce n'est pas mon histoire que je raconte ici. C'est comme si le réalisateur se mettait de côté.
ENTRETIEN AVEC LE REALISATEUR, par Cineauropa. Interview complète disponible sur : https://cineuropa.org/fr/interview/359522/
SOIRÉE 3/4
M
de Yolande Zauberman
(France - 2019 - 1h46)
À l'affiche dès le 21 mars + soirée rencontre avec la réalisatrice le jeudi 21 mars à 20H15 DANS LE CADRE DU FESTIVAL DIVERSITÉ M pour Menham, documentaire
A 20 ans, il quitte le cercle pieux et
poignant de Yolande Zauberman.
part s'installer à Tel Aviv. 15 ans qu'il n'a pas revu ses parents. Il était
À travers les yeux, les chants yiddish
devenu impur aux yeux de son
et les mots/maux de Menahem, la
père.
réalisatrice française Yolande
Ce qui trouble est de voir à quel
Zauberman nous livre une plongée
point ces actes pédophiles étaient
glaçante dans l'univers occulte des
et sont connus de tous mais tus.
Netourei Karta, les plus orthodoxes
Tus par les familles et les
des juifs ultra-orthodoxes. Là-bas « il
représentants religieux, comme si,
n'y a pas de police, pas de
après tout, ce n'était pas si grave.
criminels. Tout se résout chez le
Au fur et à mesure du
rabbin ».
documentaire, les victimes, terriblement nombreuses, se confient de façon naturelle à M. Il est question du poids de la religion, des non-dits, du pardon et de la culpabilité, du regard des autres, des liens familiaux et du cercle vicieux : la victime est-elle inconsciemment conditionnée à
Menahem, acteur et cantor de 35
devenir à son tour bourreau ?
ans à la voix d'or, décide de
Comment reconstruire une vie
retourner à Bnei Brak, capitale des
"normale" après de tels
hommes en noir, pour se
événements?
confronter à son douloureux passé.
Yolande Zauberman parvient,
Victime de 3 rabbins pédophiles
grâce à Menahem, à percer le
dès son plus jeune âge, il revient sur
mystère et les interdits de cette
les lieux du crime et tente
société ultra masculine où la
d'exorciser ses démons et de se
femme est quasiment inexistante,
réconcilier avec sa religion et sa
si ce n'est pour procréer.
famille.
Mathilde Lomberger
Yolande Zauberman, à Belfort pour Entrevues 2018
L'Histoire de M de Sélim Nassib et Yolande Zauberman Gamin, Menahem Lang était considéré comme un enfant prodige dans sa ville natale de Bneï Brak, au nord-est de Tel-Aviv, dont les 180 000 habitants sont quasiment tous juifs ultra-orthodoxes. « La ville des hommes en noir », comme on l’appelle, s’extasiait devant la voix exceptionnelle que l’Eternel lui avait donnée pour moduler le hazanout (chant religieux). Mais l’enfant au sourire clair cachait un secret que personne ne voulait entendre : il avait été violé par des membres de cette communauté qui l’adulait.
La librairie du Chat Borgne sera présente à cette soirée pour une vente d'ouvrages sélectionnés par leurs soins et une dédicace de Yolande Zauberman pour son livre.
Pour aller plus loin... ...avec M Le choix de Médina, libraire belfortaine.
K.O. à Tel Aviv de Asaf Hanuka (2012 - Steinkis) Comment peut-on être israélien ? Comment est-il possible de vivre dans un pays perpétuellement en guerre, dont la légitimité est contestée, présenté au 20 heures comme l'un des endroits les plus dangereux du monde ? Cliché pour cliché, Tel Aviv s'affiche comme une métropole vibrante où coule le plaisir, gorgée de lumière et pourvue de l'une des plus brillantes scènes artistiques du monde, une Sin City qui nargue la sainte Jérusalem. Évoquant sa condition d'artiste, d'époux, de père ou tout simplement de citoyen israélien dans une chronique drôle, décalée et parfois surréaliste, Asaf Hanuka livre une image de son pays au quotidien, mais pas seulement : son dessin est au carrefour de toutes les icônes de notre époque, des 4 Fantastiques au New Yorker, du Rubik's Cube aux Transformers, de la Shoah à Facebook ou à l'iPhone, dans une démonstration magistrale qui laisse le lecteur... K.O. debout.
Les conseils de Caroline et Matthieu, Librairie du Chat Borgne
Celui qui va vers elle et ne revient pas de Shulem Deen Shulem Deen a été élevé dans l'idée qu'il est dangereux de poser des questions. Membre des skver, l'une des communautés hassidiques les plus extrêmes et les plus isolées des Etats-Unis, il ne connaissait rien du monde extérieur. Si ce n'est qu'il fallait à tout prix l'éviter. ...
Mais aussi... Nous étions l'avenir de Yael Neeman - Babel Palestine de Joe Sacco - Futuropolis Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle - Delcourt
SOIRÉE 4/4
8, AVENUE LÉNINE de Valérie Mitteaux et Anna Pitoun (DOC - France - 2018 - 1h40)
À l'affiche dès le 28 mars + soirée rencontre avec Valérie Mitteaux, co-réalisatrice le jeudi 28 mars à 20H15 DANS LE CADRE DU FESTIVAL DIVERSITÉ ET EN PARTENARIAT AVEC LE CASNAV DE BESANÇON Les Roms en France ! Comment en parler ? Comment les filmer ? Cela se passe ici et maintenant. Au kilomètre zéro la corde sensible peut vibrer à l'unisson du film - défendre l'intégration d'une famille de Roms ou à l'opposé faire émerger des positions de rejet, de plus en plus affirmées par certaines droites dites « décomplexées » Valérie Mitteaux et Anna Pitoun jouent sur le fil. Il faudra toute la force des sourires, malgré l'adversité, de Saculta Filan et de ses deux enfants, émigrés après le décès du mari et père en 2002, pour convaincre les sceptiques. Elle voulait que ses enfants aillent à l'école. Achères, dans les Yvelines en 2003 : un maire communiste, Alain Outreman, un conseil municipal soudé, un camp de Roms. Un arrêté préfectoral ordonne le démantèlement, les reconduites à la frontière. En une soirée il faut trouver une solution pour sauver, au moins, les trois familles avec enfants. Le curé, les institutrices, certains voisins, sont de la partie. Salcuta et ses deux enfants Denisa et Gabi seront sauvés. Dix ans plus tard ils recevront leurs « papiers »
Un financement participatif complète le budget et le film démarre. Les enfants grandissent, Salcuta emménage dans un logement neuf... Mariages, petits enfants... Le conte va bon train, mais il y a des péripéties, des oppositions. Apparemment intégrés, ils restent Roms, venus de Roumanie, toujours susceptibles d'être suspectés n'être pas tout à fait « comme il faut», en France comme en Roumanie quand ils vont enfin revoir leur village. Une bombe ! Petite bombe à retardement ce documentaire. Du poil à gratter pour les bien établis, les bien pensant, les nostalgiques d'une France peuplée d'un type de Français qu'eux seuls savent définir selon des critères fantasmés d'une pureté qui n'a d'autre nom que le besoin d'un exutoire, d'un bouc émissaire. Cela évite de penser, d'analyser. Alain Outreman n'a pas été réélu en 2014, Marc Honoré LR, l'a remplacé. Le film met en parallèle des images de Salcuta au volant d'un petit bus, elle roule pour revoir son village natal, la tombe de son mari, sur fond de propos de Marine Le Pen, de députés – probablement - hongrois, roumains – tous convaincus que les Roms sont un fléau. Un joyau. Petit joyau qui montre qu'un maire, des élus, des citoyens de gauche, des croyants ou non croyants, peuvent soulever une montagne. Mais que. Que les forces réactionnaires font le guet.
Josiane Bataillard
Pour aller plus loin......avec 8, avenue Lénine Le choix de Médina, libraire belfortaine
Roms. La quête infatigable du paradis de Yves Leresche Yves Leresche a vécu avec les Roms, chez eux, dans leurs maisons en Roumanie, comme dans leurs abris de fortune, chez nous. Son témoignage, unique en son genre, donne à voir ce peuple dans ses réalités, en opposition à toute image folklorique ou stigmatisante. Et, pour la première fois, le photographe parle. Dans le livre, aux images s'ajoutent des mots qui démontent les idées reçues sur les Roms.
Le choix de Caroline et Matthieu, librairie du Chat Borgne
Les Corbeaux sont les gitans du ciel de Alexandre Romanes Rien ne prédestinait Alexandre Romanès à écrire. Dans ce livre, il conte à sa façon, toujours poétique, les innombrables histoires qui donnent vie aux proverbes issus de sa tribu nomade. Il évoque ses rencontres avec des hommes et des femmes d’une grande modestie, mais riches de sentiments. (...) Que peut dire un gitan du peuple qui n’aime pas faire parler de lui et qui ne veut pas laisser de traces ? Pas tout. Mais quand il lève un coin du voile, sa sincérité est totale.
Mais aussi...
Halgato de Feri Lainšček Tziganes de Jan Yoors (Libretto) Un peuple de promeneurs d'A. Romanes (Gallimard) Natchave d'Alain Guyard (Dilettante)
La Poudre - Épisode 44 - Salcuta Filan Lauren Bastide reçoit dans le podcast "La Poudre" une femme inspirante, artiste, activiste, politique pour une conversation intime et profonde. C'est au tour de Salcuta Filan, femme forte du documentaire "8, avenue Lénine" de passer au micro... Flashez pour écouter ou retrouvez le en ligne.
LES FILMS DU MOIS À partir du 06 mars Sibel, de Guillaume Giovanetti et Çağla Zencirci Dans les bois, de Mindaugas Survila Rafiki de Wanuri Kahiu
DANS LES BOIS de Mindaugas Survila
(DOC - Littuanie, Estonie - 2019 - 1h03 - dès 5 ans)
À l'affiche dès le 06 mars + ciné-goûter mercredi 06 mars à 14H00 Repas, toilette, exploration, bagarre, chasse, sommeil, les gestes de la faune des sous-bois de Lituanie ("une forêt ancienne" dit le titre original) sont capturés par la caméra indiscrète de ce documentaire animalier, parfois de loin, parfois de très près. Ce qui se dégage ici, est une
Car ces histoires ne sont pas
impression d'espace, élargi
les nôtres, ce sont celles de
par la profondeur des champs
ces créatures, petits et gros
et l'épaisseur du travail sonore
mammifères, oiseaux,
qui berce le montage de
insectes, serpents, et il n'y a
plans très simples (en
pas de mots pour les raconter.
apparence) : des oiseaux
Reste un sens de l'observation
échassiers qui se font un
scientifique, portée par une
festin de grenouilles, le vol
poésie de la contemplation,
nocturne des chauve souris
de la fascination, de
dans les nuées de lucioles, le
l'émerveillement devant ce
bourdonnement d'un essaim
qui devient un monde qui
d'abeilles...
disparaît peu à peu. On se
Le film présente une palette
demande parfois où est passé
de situations familières et
l'homme, même s'il fait
infinies auxquelles ne sont
quelques apparitions, ici et là.
données aucun sens
Son absence ne gêne pas. On
scénarisé, aucune
est pas loin d'un monde idéal,
signification humaine.
en fait.
Renaud Sachet
MER. 06 MARS À 14H DÈS 5 ANS CINÉ-GOÛTER Atelier en salle "qu'est ce que le documentaire ?" suivi du film, d'un goûter et d'une exposition dans le hall du cinéma.
Les articles de films sont rédigés par des critiques bénévoles. Si vous souhaitez rejoindre la bande, n’hésitez pas à nous contacter ! communication@festival-entrevues.com. Pour lire toutes les chroniques et conseils lectures, RDV sur le blog : blogcinemasdaujourdhui.wordpress.com
SIBEL de Guillaume Giovanetti et Çagla Zencirci (Turquie, Allemagne, France - 2019 - 1h35)
À l'affiche dès le 06 mars
Si l’on devait résumer Sibel, le troisième long-métrage du couple francoturc formé par Çagla Zencirci et Guillaume Giovanetti, il faudrait probablement dire que ce dernier relate l’histoire d’une jeune femme qui ne veut plus retenir son souffle parce qu’elle l’a fait trop longtemps. Sibel a vingt-cinq ans. Elle habite avec son père et sa jeune sœur, Fatma, à Kuşköy, un village turc où les habitants communiquent par le biais d’une langue sifflée. Et contrairement aux autres, la principale protagoniste du film n’a pas la possibilité merveilleuse de passer du langage sifflé au turc — et inversement — puisqu’elle est muette depuis son plus jeune âge. Comme chaque communauté a la nécessité d’avoir son propre mouton noir, Sibel est exclue à cause de son handicap. Pourtant, le sujet principal de Sibel est le langage (ou « l’adieu au langage », c’est selon) : les langages parlés et sifflés, qui se confondent souvent, mais également la communication par le biais du corps, du regard et des sensations, souvent liées à cette nature que Sibel explore sans relâche. Une nature domptée par l’homme, avec le dur travail aux champs, ou plus sauvage, lorsque la jeune femme s’aventure dans la forêt avec son fusil et chausse ses grandes bottes en caoutchouc. L’objectif principal de Sibel est de tuer ce loup dont parlent tous les villageois, afin de gagner leur respect. « C’est dangereux la forêt », lui dit Narin, une vieille femme à l’esprit perturbé depuis la disparition de son amant lorsqu’elle était très jeune.
Et c’est en risquant sa propre vie que Sibel pourra éventuellement être adoptée par la communauté. Sibel mène une existence relativement monotone, axée autour de la quête de cet animal fantasmé qu’elle craint moins que les quolibets lancés par les femmes dans les champs. Elle travaille, arpente la forêt et chasse avec un fusil sur lequel est inscrit son prénom, s’occupe de la maison. Sa rencontre avec Ali brise aussi bien le rythme de ses journées que celui du film, qui n’en devient que plus magnifique. Sibel traque le loup et rencontre un homme. Du Petit Chaperon Rouge à Thomas Hobbes et son Léviathan, le spectateur est évidemment tenté d’évoquer de nombreuses références symboliques, mais Sibel échappe à toute interprétation. A la manière de son héroïne, le film se démarque par un temps éclaté, organisé autour d’une cabane délabrée, de silences qui en disent long et d’échanges d’objets ou de gestes entre les deux personnages. Une relation de confiance peut s’installer, à tort ou à raison. Cela n’est pas tellement important, puisque le cinéma constitue à lui seul un moment d’envol dans un réel parfois insipide. Sibel est une belle démonstration de cette suspension éphémère.
RAFIKI
de Wanuri Kahiu (Afrique du Sud, Kenya - 2018 - 1h22)
À l'affiche dès le 06 mars
Ouest France Dans une Afrique urbaine, loin des stéréotypes occidentaux, Wanuri Kahiu, 38 ans, filme avec talent et tact l'éternelle histoire des amours interdites.
Le Figaro L'histoire d'amour de ces deux jeunes filles indépendantes, belle et pleine d'espoir, fera sans doute bouger les lignes. La réalisatrice a opté pour une mise en scène aux couleurs électriques et aux rythmes pop.
Les Inrockuptibles Sous ses airs de bonbon acidulé, "Rafiki" porte en lui l’espoir d’un jeune cinéma africain décomplexé et engagé.
Inès Kieffer
À partir du 13 mars Ma vie avec John F. Donovan, de Xavier Dolan Nous les coyotes, de Hanna Ladoul et Marco La Via
MA VIE AVEC JOHN F. DONOVAN de Xavier Dolan (Canada - 2019 - 2h03) À l'affiche dès le 13 mars Un mot du réalisateur
En décembre 2011, je montais TOM À LA FERME. Un peu plus tôt cette année-là, j’avais eu envie de jouer dans un film, ce qui a interrompu la phase de montage pendant deux mois et péniblement rallongé la durée du projet. Je n’ai jamais vraiment su mener les projets jusqu’à leur terme. En général, je commence à écrire un nouveau film pendant que je monte le précédent. C’est comme cela que je fonctionne. C’est ma méthode. Pour revenir à 2011, alors que je n’avançais pas dans le montage et que j’étais déjà enthousiaste à l’idée de m’atteler à un nouveau projet, j’ai appelé mon copain Jacob Tierney. Comme je venais de lire un magnifique scénario qu’il avait écrit, je m’étais dit que j’allais lui demander conseil pour aborder mon nouveau script. Je voulais que la dramaturgie de ce nouveau film soit la plus aboutie et la plus professionnelle possible. Il avait vécu un deuil très éprouvant et après le 25 décembre, j’avais l’habitude de passer les vacances seul, alors même que ma famille mettait le cap sur une destination ensoleillée. Tandis que Noël approchait, il nous semblait plus judicieux de nous jeter à corps perdu dans le travail que de nous complaire dans la solitude. C’est à ce moment-là qu’on a entamé le travail d’écriture de MA VIE AVEC JOHN F. DONOVAN. J’ai rêvé de faire un film ambitieux sur la notoriété et l’identité. Je m’étais dit que ce projet allait tourner en dérision la tendance voire l’instinct d’Hollywood à l’uniformisation et à la standardisation. Ayant grandi dans la banlieue de Montréal, j’ai baigné dans un environnement hétéro-normatif jusqu’à l’âge de 15 ans. À cet âge-là, j’étais déjà passé par une phase d’autodénigrement et, suite à la découverte de Y TU MAMÁ TAMBIÉN, j’ai fait mon coming-out et parlé de ma sexualité à mes cousins et à mes copines de lycée. Mais jusque-là, l’essentiel de la culture moderne s’était résumé à un échange de baisers entre un garçon blanc et une fille blanche, vu dans des séries télé. Il m’était impossible de me reconnaître chez ces personnages, même si j’en avais terriblement envie. J’adorais ces séries que je dévorais grâce à un dispositif complexe que j’avais mis au point sur ma télé par satellite et que je payais avec les cachets d’acteur que j’avais gagnés quand j’étais enfant. Finalement, j’ai découvert des films comme ELEPHANT, FUNNY GAMES ou CHUNGKING EXPRESS et le « step-printing » technique de ralenti très particulière cher à Christopher Doyle, qui ont détrôné « Roswell » dans mon coeur. Mais le désaveu de mes amours d’enfance n’a pas duré longtemps. Quand j’ai eu une vingtaine d’années, je me suis réconcilié avec ces premières passions et les ai assumées sans la moindre réserve. Je vénère LA PROMESSE tout autant que MADAME DOUBTFIRE, et si certains se moquent de mon sens de la contradiction, mon absence d’allégeance à une chapelle culturelle spécifique m’a toujours rendu heureux et libre. MA VIE AVEC JOHN F. DONOVAN parle de cette thématique. Il raconte comment les enfants s’approprient les codes qu’on leur inculque, non seulement dans les moments de désespoir ou de solitude, mais aussi quand ils atteignent une certaine maturité psychologique – qui peut aller jusqu’à la folie. Il parle de nos tout premiers fantasmes, qui sont parfois accueillis avec mépris et réduits à néant ou pas quand ils sont confrontés au principe de normalité. Il parle de la difficulté d’être soi-même dans un monde de faux-semblants. Il parle de notre volonté désespérée de nous intégrer et de faire entrer les autres dans des petites cases. Il parle du fait qu’on préfère plaire aux autres qu’à soi-même, et qu’on renonce à ses convictions les plus profondes par besoin d’amour et de reconnaissance. Au bout de deux ans de montage, l’ironie de la situation ne m’a pas échappé. Et alors même que je me suis engagé dans une nouvelle aventure, attaché à de nouveaux personnages, dans un tout autre univers et une nouvelle histoire, je suis fier de constater que, contrairement à John F. Donovan, je n’ai pas cédé à la pression du conformisme. Ce film correspond, à tous points de vue, à mes intentions de départ : il aurait plu au gamin que j’étais et que, à mon avis, je suis encore. Et cela, enfin, me satisfait.
Xavier Dolan
À partir du 20 mars Dernier amour, de Benoît Jacquot La Petite fabrique de nuages, dès 3 ans What you gonna do when the world's on fire ? de Roberto Minervini M, de Yolande Zauberman
DERNIER AMOUR de Benoît Jacquot France - 2019 - 1h38
À l'affiche dès le 20 mars Au XVIIIe siècle, Casanova, connu pour son goût du plaisir et du jeu, arrive à Londres après avoir dû s’exiler. Dans cette ville dont il ignore tout, il rencontre à plusieurs reprises une jeune courtisane, la Charpillon, qui l’attire au point d’en oublier les autres femmes. Casanova est prêt à tout pour arriver à ses fins mais La Charpillon se dérobe toujours sous les prétextes les plus divers. Elle lui lance un défi, elle veut qu’il l’aime autant qu’il la désire.
Benoît Jacquot à Belfort pour le festival Entrevues 2017
LA PETITE FABRIQUE DE NUAGES Programme de 5 courts-métrages Mexique, Russie, Canada - 2019 - 46 min
À l'affiche dès le 20 mars + ciné-goûter dès 3 ans le mercredi 06 mars à 14H00 Entièrement réalisé en marionnettes, ce programme nous sensibilise avec féerie à la préservation de l'environnement.
MER. 20 MARSÀ 14H DÈS 3 ANS CINÉ-GOÛTER Atelier en salle "Stop-motion et bruitages" suivi du film et d'un goûter.
À partir du 20 mars
Styx, de Wolfgang Fischer C'est ça l'amour, de Claire Burger 8, avenue Lénine, de Valérie Mitteaux et Anna Pitoun
STYX
de Wolfgang Fischer
(Allemagne, Autriche - 2019 - 1h34)
À l'affiche dès le 27 mars Naviguer. Vaste sujet. C’est un sport, pour certains un art de vivre, pour d’autres une profession. Mais c’est une activité qui ne laisse personne indifférent. Pourquoi ? Car on y compte autant de désavantages que de fantastiques moments de grâce. Mal de mer, déshydratation, fatigue, hypothermie, accidents en tout genre viennent contrebalancer une Liberté absolue à 360°, des moments de calme, ou d’adrénaline, mais toujours dans une contemplation infinie de ce que la nature peut offrir. Observer le rayon vert quand le soleil, rougeoyant, vient toucher l’horizon d’argent. Suivre de l’œil la course-poursuite effrénée et aérienne des frégates et des poissons volants, dont Tom Cruise, pouce en l’air, validerait lui-même la fuite. Contempler les dauphins, ces grises et joueuses torpilles, sautiller joyeusement près du navire. Ce danger lointain, ça vaut le coup, non ? Bien sûr, si c’est un choix. Si on est équipé, prêt et encadré. Soutenu par une communauté mondiale et bienveillante. Et sinon ? Sinon, bienvenu dans le cauchemar du marin, et le quotidien de nombreux migrants à la dérive, oubliés de tous. Rike est médecin urgentiste, et navigatrice expérimentée. Elle est prête à affronter une mer déchainée pour rejoindre l’Ile de l’Ascension, un paradis artificiel crée par Charles Darwin lui-même. Elle, qui cherche un Éden, verra ses convictions humaines et marines voler en éclat sur cet enfer liquide, se heurtant à la dure réalité géopolitique que nous traversons. Elle fera face, seule, à un système politisé, une soi-disant promesse intangible, incarnée ici par des bateaux de sauvetage absents, promis par des voix désincarnées, offrant une aide inexistante. Cette violence sourde, que seuls les individus aux ventres plein et au corps réchauffés peuvent déclamer ainsi dans leur radio VHF, devient pour Rike une cruelle réalité. A quel moment peut-on renier son humanité, fusse-t’elle professionnelle ? Peut-on ignorer les serments d’Hippocrate et du Marin à la fois, si cela en va de sa sécurité et d’une implacable logique ? Bien qu’a des milles de l’Aquarius, l’Ava Gray et son capitaine explorent en filigrane la question du sauvetage en haute mer et de la responsabilité des institutions, de leur moyens et de leur juridiction, mais aussi de l’Individu, dont la fine ligne de flottaison séparant l’humanité de l’instinct de conservation semble se troubler au grès des flots. Pourtant, même constat : à l’instar du Styx, le mythique fleuve des morts, ces étendues d’un bleu infini semblent promptes à avaler les cœurs et les corps sans l’aide d’une main tendue. Et pour la traversée, la note se fait salée : notre âme semble être le prix à payer.
Thibaud Martin
C'EST ÇA L'AMOUR de Claire Burger (France - 2019 - 1h38) À l'affiche dès le 27 mars C’est ça l’amour dresse le portrait d’une famille, d’une ville, d’une classe sociale. Forbach est une communauté située au cœur d’une région ouvrière et plongée dans une situation économique terriblement précaire. Les habitants les plus riches sont partis il y a bien longtemps, et les classes moyennes disparaissent petit à petit. Le cinéma filme souvent les extrêmes du spectre social, que ce soit des lieux splendides, des personnages dont le pouvoir d’achat donne des possibilités narratives infinies, ou les membres les moins privilégiés de nos sociétés, qui doivent surmonter des obstacles infranchissables et faire face aux pires aléas du sort pour survivre. Les classes moyennes semblent peut-être moins cinématographiques, plus difficiles à décrire. J’ai voulu toucher les spectateurs sans tomber dans le sensationalisme, j’ai voulu que l’émotion, plutôt que les rebondissements narratifs, conduise mon récit. Claire Burger a présenté son film en avant-première à Belfort lors du festival Entrevues en 2018
CA S'EST PASSÉ LE MOIS DERNIER
LA CABANE AUX OISEAUX Ciné-goûter | mercredi 6 février | dès 3 ans
Mercredi 6 février, les enfants ont pu découvrir LA CABANE AUX OISEAUX, un programme de courts-métrages. Ces neuf petites histoires de la littérature jeunesse ont bien fait rire les petits comme les grands spectateurs. Tout le monde à su apprécier la poésie des animations et des morales de ce programme. La séance était suivie d'un goûter dans le hall du cinéma et d'une animation "créé ton nid ou ton oiseau !". Les petits bricoleurs ont transformés de simples alvéoles d’œufs en de magnifiques oiseaux colorés mais aussi en nids douillets rempli de paille !
UN VIOLENT DÉSIR DE BONHEUR Ciné-rencontre avec le réalisteur | jeudi 14 février Prenant place pendant la Révolution Française en 1792, ce film pose des questions brûlantes d'actualité. Les décors, en pleines montagnes ensoleillées au son des cigales nous ont tous donné envie de cette plénitude pour un moment... Une rencontre en salle après le film a eu lieu où les spectateurs ont pu échanger sur un film intéressant avec un réalisateur cohérent et très sympathique.
LES RITOURNELLES DE LA CHOUETTE Ciné-goûter | mercredi 20 février | dès 4 ans
Un second ciné-goûter où les enfants ont pu se mettre à la place des acteurs de doublage de dessin animé grâce à une animation en salle. Sur un extrait du film, ils pouvaient doubler au choix une fourmi ou un ours... ou les deux pour les plus motivés ! Toute la salle à jouer le jeu avec beaucoup d'entrain et les enfants sont devenus des vrais petits professionnels du doublage de films d'animation ! Puis, un goûter et du coloriage pour tout le monde dans le hall du cinéma évidemment.
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LA PLAYLIST DU MOIS
KENYA MESAGE De Muthoni Drummer Queen
COYOTES De Dangerous waves
MOMENTUM De Khleo Thomas
SUS PAYI De Bassel Hallak
PALE PALE De Jaaz Odongo & Trina Mungai
WHAT'S YOU GONNA DO WHEN THE WORLD'S ON FIRE ? De Lead Belly
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