Concertante Works for Violin, Cello & Piano

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ÉDOUARD LALO CONCERTANTE WORKS FOR VIOLIN, CELLO & PIANO

SOLOISTS OF THE QUEEN ELISABETH MUSIC CHAPEL ELINA BUKSHA violin ORI EPSTEIN cello LORENZO GATTO violin NATHANAËL GOUIN piano WOO HYUNG KIM violin VLADYSLAVA LUCHENKO violin LIÈGE ROYAL PHILHARMONIC JEAN-JACQUES KANTOROW


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QUEEN ELISABETH MUSIC CHAPEL


ÉDOUARD LALO (1823-1892) CD1 SYMPHONIE ESPAGNOLE FOR VIOLIN AND ORCHESTRA, OP. 21 – 1874 1 2 3 4 5

I. ALLEGRO NON TROPPO II. SCHERZANDO (ALLEGRO MOLTO) III. INTERMEZZO (ALLEGRETTO NON TROPPO) IV. ANDANTE V. RONDO

8’09 4’12 6’22 6’52 8’11

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GUITARE FOR VIOLIN AND ORCHESTRA, OP. 28 – CA. 1877

3’34

[PARTLY ORCHESTRATED BY LALO FROM VERSION FOR VIOLIN AND PIANO / COMPLETED BY GABRIEL PIERNÉ]


FANTAISIE NORVÉGIENNE FOR VIOLIN AND ORCHESTRA – 1878 7 8 9

I. ALLEGRETTO NON TROPPO II. ANDANTE III. ALLEGRO

5’11 4’05 5’10

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ROMANCE-SÉRÉNADE FOR VIOLIN AND ORCHESTRA – 1879

7’24

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FANTAISIE-BALLET FOR VIOLIN AND ORCHESTRA – 1885

10’29

[FROM NAMOUNA] 12

INTRODUCTION ET SCHERZO FOR VIOLIN AND ORCHESTRA [FROM NAMOUNA]

TOTAL TIME: 76’50

7’09


CD2 VIOLIN CONCERTO IN F MAJOR, OP. 20 – 1873 1 2 3

I. ANDANTE – ALLEGRO II. ANDANTINO III. ALLEGRO CON FUOCO

16’01 6’00 6’48

CELLO CONCERTO IN D MINOR – 1877 4 5 6

I. PRÉLUDE (LENTO – ALLEGRO MAESTOSO) II. INTERMEZZO (ANDANTINO CON MOTO – ALLEGRO PRESTO) III. INTRODUCTION (ANDANTE) – RONDEAU (ALLEGRO VIVACE)

TOTAL TIME: 58’25

14’04 6’46 8’43


ELINA BUKSHA / ORI EPSTEIN / LORENZO GATTO


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CD3 CONCERTO RUSSE FOR VIOLIN AND ORCHESTRA, OP. 29 – 1879 1 2 3 4

I. PRÉLUDE (ANDANTE – ALLEGRO) II. CHANTS RUSSES (LENTO) III. INTERMEZZO (ALLEGRO MA NON TROPPO) IV. INTRODUCTION (ANDANTE) – CHANTS RUSSES (VIVACE)

13’45 4’25 4’22 8’36

PIANO CONCERTO IN F MINOR – 1888–9 5 6 7

I. LENTO – ALLEGRO II. LENTO III. ALLEGRO

TOTAL TIME: 53’21

10’45 5’33 5’52


NATHANAテ記 GOUIN / WOO HYUNG KIM / VLADYSLAVA LUCHENKO


SOLOISTS – QUEEN ELISABETH MUSIC CHAPEL ELINA BUKSHA ORI EPSTEIN

violin (concerto russe, op. 29)

cello (cello concerto)

LORENZO GATTO

violin associated artist

(symphonie espagnole, op. 21)

NATHANAËL GOUIN WOO HYUNG KIM

/ queen elisabeth music chapel

piano (piano concerto)

violin (violin concerto in f major, op. 20, guitare)

VLADYSLAVA LUCHENKO violin (fantaisie norvégienne, romance-sérénade, fantaisie-ballet, introduction et scherzo)

CONDUCTOR JEAN-JACQUES KANTOROW

MUSICCHAPEL.ORG


LIÈGE ROYAL PHILHARMONIC music director

CHRISTIAN ARMING

concertmeister

MARIAN TACHÉ GEORGE TUDORACHÉ

violin 1

OLIVIER GIOT ÉMILIE BELAUD IZUMI OKUBO MARIA BARANOWSKA ANN BOSSCHEM YINLAI CHEN SOPHIE COHEN ROSSELLA CONTARDI PIERRE COX ANNE-MARIE DENUTTE HANXIANG GONG HÉLÈNE LIEBEN BARBARA MILEWSKA PHILIPPE PAROTTE PAYAMBÉ REYESVERMOT LAURENCE RONVEAUX

violin 2

ALEŠ ULRICH IVAN PERCEVIC MARTINE BOTTE MARIA OSINSKA MICHÈLE COMPÈRE AUDREY GALLEZ CHRISTIAN GERSTMANS MARIANNE GILLARD ROLAND HEUKMES RENI MANOLOVA EMILIO MECENERO AUDE MILLER URSZULA PADULASPERBER ASTRID STEVANT

viola

NING SHI RALPH SZIGETI PATRICK HESELMANS ARTUR TOTH CORINNE CAMBRON SARAH CHARLIER ÉRIC GERSTMANS ISABELLE HERBIN EMIL LAVRENOV JULIETTE MARICHAL JEAN-CHRISTOPHE MICHALLEK VIOLAINE MILLER

cello

THIBAULT LAVRENOV JEAN-PIERRE BORBOUX ÉTIENNE CAPELLE GER CHAPPIN CÉCILE CORBIER RÉMY DEGROOTE MARIE-NADÈGE DESY THÉO SCHEPERS OLIVIER VANDERSCHAEGHE

double bass

HRISTINA FARTCHANOVA ZHAOYANG CHANG MARIO MAURANO FRANCIS BRUYÈRE FRANCIS DANLOY GÉRARD DOUEZ FRANÇOIS HAAG KOEN TOTÉ

flute

LIEVE GOOSSENS VALÉRIE DEBAELE LIESBET DRIEGELINCK MIRIAM ARNOLD

piccolo

MIRIAM ARNOLD

oboe

SYLVAIN CREMERS SÉBASTIEN GUEDJ ALAIN LOVENBERG JEROEN BAERTS

trumpet

FRANÇOIS RUELLE JUAN ANTONIO MARTÍNEZ ESCRIBANO PHILIPPE RANALLO SÉBASTIEN LEMAIRE

trombone

cor anglais

JEROEN BAERTS

ALAIN PIRE ALAIN JANTI GÉRALD EVRARD

clarinet

bass trombone

JEAN-LUC VOTANO THÉO VANHOVE PIERRE XHONNEUX MARTINE LEBLANC

e-flat clarinet

PIERRE XHONNEUX

bass clarinet

MARTINE LEBLANC

bassoon

PIERRE KERREMANS JOANIE CARLIER PHILIPPE UYTTEBROUCK BERND WIRTHLE

contrabassoon

PHILIPPE UYTTEBROUCK BERND WIRTHLE

horn

NICO DE MARCHI BRUCE RICHARDS GEOFFREY GUÉRIN DAVID LEFÈVRE NIGEL MUNISAMY

PIERRE SCHYNS

tuba

CARL DELBART

timpani

STEFAN MAIRESSE GEERT VERSCHRAEGEN

percussion

JEAN-MARC LECLERCQ PETER VAN TICHELEN ARNE LAGATIE


Une réalisation comme celle d’une intégrale d’œuvres concertantes reste, pour les différents partenaires d’un tel projet et pour toute équipe artistique, un véritable défi.

La Chapelle Musicale Reine Elisabeth, vivier de jeunes talents, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, connu notamment pour son travail dans le répertoire de la musique française, et le groupe Outhere Music – sous les labels Fuga Libera, ZigZag Territoires et aujourd’hui Alpha Classics – n’en sont pas à leur coup d’essai. En effet, à travers les intégrales des concertos pour violon de Vieuxtemps (2010) et des œuvres pour violon, violoncelle et orchestre de Saint-Saëns (2013), ces trois partenaires ont acquis une expérience commune de ce type de projets discographiques et d’archivage ambitieux. Pour cette intégrale des œuvres concertantes d’Édouard Lalo, un quatrième partenaire de qualité, le Palazzetto Bru Zane, les a rejoints en proposant ce projet et en y apportant comme valeur ajoutée son expertise en tant que centre de recherche musicale très pointu. Il ne manquait, pour compléter le tableau, que des jeunes talents de très haut niveau, prêts à relever le défi, et un chef d’orchestre (et violoniste) connaissant ce répertoire sous tous ses aspects. Si travailler avec Jean-Jacques Kantorow a été, bien sûr, un réel bonheur pour l’orchestre et les solistes de par son intelligence artistique et sa rigueur de travail avant et pendant l’enregistrement, il a par ailleurs apporté à ce projet discographique une crédibilité incontestable. Permettez-moi, au nom de la Chapelle Musicale et des autres Bernard de Launoit, Président exécutif partenaires cités, de remercier toutes celles et ceux qui ont – Chapelle Musicale Reine Elisabeth contribué à la réussite de cette œuvre ambitieuse. 12

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UN « COUP DE SOLEIL DANS LA MUSIQUE FRANÇAISE » PAR NICOLAS SOUTHON La notoriété de compositeur d’Édouard Lalo ne s’est établie que tardivement, avec la révélation de sa Symphonie espagnole, op. 21, de 1874. C’est dans le contexte d’un renouveau symphonique français que Lalo a pu s’affirmer, en particulier dans le genre concertant. Outre la fondation de la Société nationale de musique et l’activité intense des orchestres de Pasdeloup, Lamoureux et Colonne, la rencontre du compositeur avec le violoniste virtuose Pablo de Sarasate fut déterminante. À mi-chemin entre l’héritage berliozien et la tradition germanique, le style de Lalo se caractérise par son dynamisme rythmique, la place qu’il accorde à l’orchestre (cela valut au musicien d’être taxé de « wagnérisme ») et son langage souvent rehaussé d’un exotisme subtil. Avec justesse, le musicographe Georges Servières affirmait en 1925 que la gloire de Lalo fut « d’avoir projeté un coup de soleil dans la musique française, légèrement embrumée, de la fin du XIXe siècle, d’y avoir fait entrer la joie, la vie, la tendresse chaste exempte de mièvrerie et la passion ardente sans érotisme malsain ».

Peu après avoir rencontré le grand Sarasate en 1873, Lalo lui destine un concerto – son Concerto pour violon en fa majeur, op. 20. L’œuvre fait briller le soliste sans confiner l’orchestre dans un rôle subalterne, contrairement à une certaine tradition française du concerto pour violon. Créée au Théâtre du Châtelet le 18 janvier 1874, sous la direction d’Édouard Colonne, la partition marque un tournant dans la carrière de Lalo, qui profite de la renommée de Sarasate. Un théâtral « Andante » introduit l’« Allegro », très animé. La sensible « Romance » et ses cordes avec sourdines touchent à l’effusion. Enfin, l’« Allegro con fuoco » est dansant et virtuose, scandé d’éclats orchestraux. D’une densité supérieure, le Concerto pour violoncelle en ré mineur est avec la Symphonie espagnole la plus intéressante partition concertante de Lalo. Conçu en 1876-1877, il est créé par Adolphe Fischer le 9 décembre 1877 aux Concerts populaires de Jules Pasdeloup. Le récitatif du « Prélude » introduit 13


l’« Allegro maestoso », fondé sur deux thèmes contrastés. Un « Intermezzo » fait alterner un « Andantino con moto » d’une certaine gravité avec le mouvement perpétuel d’un « Allegro presto » hispanisant. L’« Introduction » mystérieuse du dernier mouvement fait place à un « Allegro vivace » marqué par le rythme de sicilienne et jalonné de puissants accords. L’année suivante, Sarasate confie au compositeur un recueil de chansons folkloriques scandinaves. Lalo y puise, empruntant aussi aux pièces opus 19 d’Edvard Grieg, pour bâtir une Fantaisie norvégienne. À propos de ce bref et attachant concerto, il écrit au virtuose : « C’est l’œuvre la plus cocasse que j’aie encore faite ; le final surtout est très drôle, il a un entrain de chien ». Sarasate crée l’œuvre le 1er décembre 1878 à Berlin, sous la direction de Max Bruch. Mise au point en avril 1885, la Fantaisie-ballet résulte quant à elle de l’arrangement de deux pages du ballet Namouna, qui avait fait scandale en 1882 et suscité l’admiration du jeune Debussy. Elle est également dédiée à Sarasate.

La plus populaire des œuvres de Lalo, d’une force d’inspiration unique dans sa production, reste la Symphonie espagnole. « Symphonie » ? Pas au sens traditionnel, puisqu’elle compte cinq mouvements. « Espagnole » ? Elle use de rythmes ibériques et son orchestre est coloré, mais c’est d’une Espagne recréée qu’il s’agit. Après avoir confié un concerto à Sarasate, Lalo lui offre une nouvelle partition sur mesure, apte à le faire rayonner en rappelant sa nationalité. Créée en privé chez Lalo, le 29 décembre 1874, la Symphonie espagnole connaît sa première publique le 7 février 1875 au Cirque d’hiver, dirigée par Pasdeloup. L’« Allegro non troppo » reste proche d’un premier mouvement de symphonie. Le climat hispanique s’instaure avec le « Scherzando », proche d’une séguedille, et l’« Intermezzo », au rythme de habanera. Plus tzigane qu’espagnol, l’« Andante » s’enchaîne à l’étincelant « Rondo », dont le rythme évoque à la fois la malagueňa et la habanera. Conçue elle aussi pour Sarasate, la charmante Romance-sérénade date d’avril 1877. « Ce sera un petit numéro de plus pour ton répertoire », écrit Lalo à son ami. La partition sera néanmoins dédiée à Paul Viardot, qui la crée le 7 mai 1878 lors d’une séance de la Société nationale de musique.

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Pour remercier l’éditeur Hamelle d’avoir bien voulu publier son Allegro appassionato op. 27, Lalo lui fait don en 1880 de la pièce Guitare, op. 28, pour « violon avec sourdine » et piano. Dans une atmosphère à nouveau ibérique, des accords piqués stylisent l’instrument à six cordes. Le compositeur en réalise une orchestration, complétée plus tard par Gabriel Pierné, qui la dirige en création le 10 avril 1920 à la tête de l’orchestre Colonne.

Dernière partition concertante du compositeur, le Concerto pour piano en fa mineur de 1888-1889 fut parfois sévèrement jugé. Sans doute car Lalo ne confie pas au soliste un rôle éclatant, préférant l’incorporer à un discours de type symphonique. L’œuvre possède pourtant un souffle incontestable qui rappelle Schumann ou Brahms. Créée en privé chez Lalo le 11 novembre 1889 par son dédicataire Louis Diémer et Victor Staub au second piano, sa première officielle a lieu le 1er décembre, sous la direction de Colonne, au Théâtre du Châtelet. Introduit par un « Lento », l’« Allegro » repose sur deux thèmes et quelques motifs secondaires. Le « Lento » central, dans lequel Lalo réclame un « son très soutenu », oscille entre rêverie et gravité – on y entend le retour d’un thème du premier mouvement. Héroïque, l’« Allegro » contient aussi des passages lyriques et fait resurgir le thème cyclique.

Comparé aux autres partitions avec violon soliste de Lalo, le Concerto russe, op. 29, de 1879-1880 « diffère par sa couleur, qui résulte de la nature des chants dont je me suis servi », explique le compositeur à Sarasate. Le virtuose ne s’intéressera guère à l’œuvre, mais Lalo demeurera convaincu – à juste titre – de sa qualité. Elle sera créée par son dédicataire Martin Marsick, le 24 octobre 1880 au Théâtre du Châtelet, sous la direction de Colonne. La partition fait usage de deux mélodies folkloriques russes, « Les Cloches de Novgorod » et « Les Cloches sonnaient au village d’Evlachévo », issues de la Collection de 100 chants populaires russes publiée par Rimski-Korsakov en 1877. Introduit par un « Prélude » lent, l’« Allegro » demeure assez traditionnel. Le ton caractéristique du concerto s’affirme dans son mouvement lent, « Chants russes ». Par son écriture rythmique et un certain exotisme mélodique, l’« Intermezzo » semble évoquer le versant oriental de la Russie. Après une « Introduction » majestueuse, le « Vivace », lui aussi sous-titré « Chants russes », poursuit sur cette lancée.

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ELINA BUKSHA 1990 1995 2011 2012 2013 2013 2015

2015

ELINA BUKSHA NAÎT EN LETTONIE. ELLE COMMENCE À JOUER DU VIOLON ET ÉTUDIE AVEC LE CÉLÈBRE PROFESSEUR OJARS KALNINS. ELLE ENTRE À LA CHAPELLE MUSICALE REINE ÉLISABETH POUR Y ÉTUDIER AVEC AUGUSTIN DUMAY ET COMMENCE À TRAVAILLER AVEC ANA CHUMACHENCO DANS DES MASTER-CLASSES PARTOUT EN EUROPE. ELLE REÇOIT EN PRÊT UN VIOLON DOMENICO MONTAGNANA DE 1723 DE LA CHAPELLE MUSICALE REINE ÉLISABETH. ELLE REMPORTE LE GRAND PRIX LITUANIEN DE MUSIQUE, LA PLUS HAUTE DISTINCTION EN MUSIQUE LITUANIENNE. ELLE JOUE AVEC DES MUSICIENS COMME MARIA JOÃO PIRES, FRANK BRALEY ET GÉRARD CAUSSÉ. LAURÉATE DU PRESTIGIEUX WINDSOR FESTIVAL INTERNATIONAL STRING COMPETITION, LE STRAD MAGAZINE DÉCRIT SON JEU COMME AYANT « LA CAPACITÉ DE LA FANTAISIE ET DU RÉCIT » ET ÉTANT « TRÈS CONVAINCANT D’AGILITÉ TECHNIQUE ET D’INDIVIDUALITÉ ». ELLE FAIT SES DÉBUTS AVEC L’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE KANSAI ET L’ORCHESTRE NATIONAL SYMPHONIQUE DU TATARSTAN.

ORI EPSTEIN 1993 2002 2009 2011 2013 2014 2015

VIOLON

VIOLONCELLE

ORI EPSTEIN NAÎT À TEL AVIV EN ISRAËL DANS UNE FAMILLE DE MUSICIENS. IL DÉMÉNAGE À LONDRES ET COMMENCE À ÉTUDIER À LA PURCELL SCHOOL OF MUSIC. ÉTUDIE AVEC BERNARD GREENHOUSE AUX ÉTATS-UNIS. ORI CONTINUE SES ÉTUDES AVEC ANTONIO MENESES À BERNE EN SUISSE. UN GROUPE DE SPONSORS LUI FOURNIT UN INSTRUMENT DE GIOVANNI BATTISTA CERUTI (CRÉMONE, 1815). IL REMPORTE LES CONCOURS INTERNATIONAUX BROMSGROVE ET TUNBRIDGE WELLS ET ENTRE À LA CHAPELLE MUSICALE REINE ÉLISABETH DANS LA CLASSE DE GARY HOFFMAN. IL INTÈGRE LE BUSCH TRIO, L’UN DES PRINCIPAUX TRIOS ANGLAIS AVEC PIANO.

LORENZO GATTO 1986 1998 2005 2006 2009 2010

VIOLON

LORENZO GATTO NAÎT À BRUXELLES EN DÉCEMBRE. IL ENTRE AU CONSERVATOIRE DE BRUXELLES À L’ÂGE DE 11 ANS DANS LA CLASSE DE VÉRONIQUE BOGAERTS. ARTISTE EN RÉSIDENCE À LA CHAPELLE MUSICALE REINE ÉLISABETH OÙ IL TRAVAILLE AVEC AUGUSTIN DUMAY. ÉLÈVE DE BORIS KUSCHNIR AU CONSERVATOIRE DE VIENNE. LORENZO REMPORTE LE DEUXIÈME PRIX DU CONCOURS REINE ÉLISABETH. ÉLU RISING STAR, IL COMMENCE À JOUER DANS LES PLUS GRANDES SALLES EUROPÉENNES (MUSIKVEREIN, CONCERTGEBOUW, WIGMORE) AINSI QU’EN ASIE. 16


2011 2014

IL JOUE AVEC DES ORCHESTRES COMME LE PHILHARMONIQUE DE ROTTERDAM, LE BBC PHILHARMONIC, KREMERATA BALTICA, LES VIRTUOSES DE MOSCOU. SON ENREGISTREMENT DU CONCERTO DE BEETHOVEN AVEC L’ORCHESTRE DE CHAMBRE PELLÉAS EST ENCENSÉ PAR UNE PRESSE UNANIME.

NATHANAËL GOUIN

1988 1991 1998 2007/12 2009 2014 2015

NATHANAËL GOUIN NAÎT À COLOMBES EN FRANCE. IL COMMENCE L’ÉTUDE DU PIANO ET DU VIOLON. IL DONNE SON PREMIER CONCERT AVEC ORCHESTRE. NATHANAËL ÉTUDIE AU CNSM DE PARIS AUPRÈS DE MICHEL BEROFF ET DE DENIS PASCAL. IL REMPORTE LE PREMIER PRIX AU CONCOURS INTERNATIONAL JOHANNES BRAHMS DE PORTSCHACH. ARTISTE EN RÉSIDENCE À LA CHAPELLE MUSICALE REINE ÉLISABETH EN BELGIQUE, IL TRAVAILLE AVEC MARIA JOÃO PIRES. SORTIE DE SON PREMIER DISQUE AVEC LE VIOLONISTE GUILLAUME CHILEMME CONSACRÉ À RAVEL ET À CANAL.

WOO HYUNG KIM 1991 1994 2000 2010 2013/15

PIANO

VIOLON

WOO HYUNG KIM NAÎT À SÉOUL EN CORÉE EN 1991. IL COMMENCE L’ÉTUDE DU VIOLON À L’ÂGE DE 3 ANS ET EST LAURÉAT D’UN CONCOURS RÉGIONAL À L’ÂGE DE 5 ANS. IL ENTRE À L’ÉCOLE CENTRALE DE MUSIQUE DU CONSERVATOIRE TCHAÏKOVSKI DE MOSCOU. IL ENTRE AU CONSERVATOIRE TCHAÏKOVSKI DANS LA CLASSE D’IRINA BOCHKOVA. IL ÉTUDIE À LA CHAPELLE MUSICALE REINE ÉLISABETH AVEC AUGUSTIN DUMAY. WOO HYUNG JOUE UN INSTRUMENT D’A. STRADIVARI DE 1727, GÉNÉREUSEMENT PRÊTÉ PAR LA FONDATION MICHAEL GUTTMAN.

VLADYSLAVA LUCHENKO 1988 1998 2006 2010 2012 2014 2015

VIOLON

VLADYSLAVA LUCHENKO NAÎT À KIEV EN UKRAINE DANS UNE FAMILLE D’ENSEIGNANTS. ELLE REMPORTE SON PREMIER CONCOURS INTERNATIONAL DE VIOLON ET FAIT SES DÉBUTS EN RÉCITAL AU HALL PHILHARMONIQUE DE KIEV. ELLE DÉMÉNAGE À ZURICH ET COMMENCE À ÉTUDIER AVEC ZAKHAR BRON À LA ZÜRCHER HOCHSCHULE DER KÜNSTE. LAURÉATE DU RAHN MUSIKPREIS, DU CONCOURS INTERNATIONAL TIBOR VARGA, DES CONCOURS DE VIOLON A. POSTACCHINI ET D. OISTRAKH. ELLE S’INSTALLE À BERLIN ET CONTINUE SES ÉTUDES AVEC STEPHAN PICARD À LA HANNS EISLER HOCHSCHULE FÜR MUSIK. ELLE ENTRE À LA CHAPELLE MUSICALE REINE ÉLISABETH, DANS LA CLASSE D’AUGUSTIN DUMAY. DEMI-FINALISTE DU CONCOURS REINE ÉLISABETH. 17


JEAN-JACQUES KANTOROW

1945 1960 1962-1968 100 1985-1994 1993-2013 160 2

NAISSANCE À CANNES DANS UNE FAMILLE D’ORIGINE RUSSE. PREMIER PRIX DE VIOLON AU CONSERVATOIRE SUPÉRIEUR DE PARIS (CLASSE DE RENÉ BENEDETTI). JEAN-JACQUES KANTOROW REMPORTE UNE DIZAINE DE PRIX INTERNATIONAUX (DONT CINQ PREMIERS PRIX ENTRE 1962 ET 1970). NOMBRE DE CONCERTS PAR AN QU’IL DONNE ALORS COMME VIOLONISTE AUX ÉTATS-UNIS, AU CANADA, DANS LES PAYS DE L’EST, EN INDE, AU JAPON, EN AFRIQUE… DIRECTEUR MUSICAL DE L’ORCHESTRE D’AUVERGNE (CLERMONT-FERRAND). DIRECTEUR MUSICAL DU TAPIOLA SINFONIETTA (FINLANDE). NOMBRE DE DISQUES ENREGISTRÉS EN TANT QUE SOLISTE ET EN TANT QUE CHEF. NOMBRE DE DISQUES ENREGISTRÉS PRÉCÉDEMMENT AVEC L’OPRL.

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE ROYAL DE LIÈGE

1960 2011 8

97 90 80 9 80

FONDATION DE L’ORCHESTRE. NOMINATION DE CHRISTIAN ARMING, DIRECTEUR MUSICAL. DIRECTEURS MUSICAUX (FERNAND QUINET, MANUEL ROSENTHAL, PAUL STRAUSS, PIERRE BARTHOLOMÉE, LOUIS LANGRÉE, PASCAL ROPHÉ, FRANÇOIS-XAVIER ROTH ET CHRISTIAN ARMING) QUI FORGENT UNE IDENTITÉ FORTE, CULTIVANT LA DENSITÉ DES ORCHESTRES GERMANIQUES ET LA TRANSPARENCE DES PHALANGES FRANÇAISES. NOMBRE DE MUSICIENS ; OUVERTURE À TOUS LES RÉPERTOIRES, EN SE DISTINGUANT DANS LA MUSIQUE FRANÇAISE ET CONTEMPORAINE. NOMBRE DE CRÉATIONS (ŒUVRES DE BERIO, XENAKIS, PIAZZOLLA, TAKEMITSU, BOESMANS, FOCCROULLE, LEDOUX, MERNIER, DUSAPIN, MANTOVANI…). NOMBRE DE CONCERTS PAR SAISON, AVEC DE NOUVELLES FORMULES (MUSIC FACTORY, SAMEDIS EN FAMILLE, CONCERTS DU CHEF). NOMBRE DE TOURNÉES DEPUIS 1999 (ESPAGNE, AMÉRIQUE DU SUD, MUSIKVEREIN DE VIENNE, THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES, CONCERTGEBOUW D’AMSTERDAM…). NOMBRE DE CD, LARGEMENT PRIMÉS, ENREGISTRÉS DEPUIS 1970.

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The realisation of a complete recording of the concertante works of a composer is a genuine challenge for the various partners in the project and for any team of artists and technicians.

The Queen Elisabeth Musical Chapel, a formidable breeding ground for young talents, the Liège Royal Philharmonic, well known notably for its work in the repertory of French music, and the Outhere Music group – on the labels Fuga Libera, Zig-Zag Territoires and today Alpha Classics – are no strangers to such challenges. With the earlier complete sets of the Vieuxtemps violin concertos (2010) and the works for violin, cello and orchestra of Saint-Saëns (2013), the three partners have acquired a shared experience of this type of large-scale recording project with archival ambitions. For this complete recording of the concertante works of Édouard Lalo, a fourth quality partner, the Palazzetto Bru Zane, has joined them, having proposed this project and brought to it, as added value, its expertise as a highly specialised centre for musical research. All that was needed to complete the picture was a number of talents of an exceptionally high standard, ready to take up the challenge, and a conductor (and indeed violinist) familiar with every aspect of this repertory. If collaborating with Jean-Jacques Kantorow was of course a real pleasure for both orchestra and soloists thanks to his artistic intelligence and his rigorous work before and during the recording sessions, he also brought an incontestable credibility to this project. Allow me, in the name of the Musical Chapel and the other Bernard de Launoit, Executive President partners mentioned above, to thank all those who have – Queen Elisabeth Music Chapel contributed to the success of this ambitious undertaking. 20

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‘A RAY OF SUNSHINE IN FRENCH MUSIC’ BY NICOLAS SOUTHON Édouard Lalo’s compositional reputation became established only belatedly, following the revelation sparked in 1874 by his Symphonie espagnole, op. 21. Lalo was able to assert himself – and especially so, through orchestral works featuring a soloist (the concertante genre) – within the context of a revival in French symphonic music. Aside from the foundation of the Société Nationale de Musique and the highly concentrated activity of the orchestras run by Pasdeloup, Lamoureux and Colonne, the decisive factor came when Lalo met the virtuoso violinist Pablo de Sarasate. Lalo’s style – situated midway between the legacy of Berlioz and the German tradition – is characterised by its rhythmic dynamism, the important place that he grants to the orchestra (which led to him being accused of ‘Wagnerism’) and a musical language that is often enhanced by a subtle exoticism. In 1925, the music writer Georges Servières aptly stated that Lalo’s claim to fame lay in ‘having shone a ray of sunshine into the somewhat hazy French music of the end of the nineteenth century, introducing joy, liveliness, a chaste tenderness free from sentimentalism, and a fervent passion devoid of any unhealthy eroticism’. Shortly after having met the great Sarasate for the first time in 1873, Lalo presented him with a concerto (his Violin Concerto in F major, op.20). Unlike the traditional French violin concerto, this work allows the soloist to shine without confining the orchestra to a subordinate role. First performed at the Théâtre du Châtelet on 18 January 1874, and conducted by Édouard Colonne, the score marks a turning point in Lalo’s career (he benefited from Sarasate’s fame). A dramatic Andante introduces a very lively Allegro. The sensitive Romance with its muted strings verges on effusiveness. Finally, the Allegro con fuoco is dancing and virtuosic, strongly marked by dazzling orchestral effects. The more substantial Cello Concerto in D minor vies with the Symphonie espagnole as Lalo’s most interesting concertante score. Written during 1876-77, it was first performed by Adolphe Fischer on 9 December 1877 at the Concerts Populaires of Jules Pasdeloup. The recitative style of the Prélude introduces the Allegro maestoso, which is based on two contrasting themes. In the Intermezzo a majestic Andantino con moto alternates with a Spanish-style Allegro presto in perpetual motion. The Introduction of the final movement, 21


replete with a sense of mystery, gives way to an Allegro vivace marked by a siciliana rhythm interspersed with heavy chords. In the following year, Sarasate presented the composer with a collection of Scandinavian folksongs and Lalo created his Fantaisie norvégienne, drawing on both this collection and Edvard Grieg’s Scenes from Folk Life, op.19. The composer wrote to the virtuoso concerning this short and engaging concerto: ‘It is the most comical work that I have come up with yet; the finale in particular is very funny, and it goes at a devilish lick’. Sarasate gave the first performance of the work on 1 December 1878 in Berlin, under the direction of Max Bruch. Completed in April 1885, the Fantaisie-ballet is formed by an arrangement of two sections from the ballet Namouna, which had provoked a huge stir in 1882 and, in the process, had aroused the admiration of the young Debussy. It too was dedicated to Sarasate. Lalo’s most popular composition – of a strength of inspiration not to be found elsewhere in his output – continues to be the Symphonie espagnole. Is this work a symphony? Not in the traditional sense, given that it comprises five movements. In what way is it Spanish? Whilst it does make use of Iberian rhythms, and its orchestra is provided with characteristic colours, this all adds up to a recreated and spiced-up Spain. With one concerto already dedicated to Sarasate, Lalo now offered him a new, custom-made score, providing the violinist with an ideal opportunity to shine by way of invoking his nationality. First performed in private at Lalo’s home on 29 December 1874, the Symphonie espagnole received its public premiere on 7 February 1875 at the Cirque d’Hiver, with Pasdeloup conducting. The Allegro non troppo is close to being the first movement of a symphony. The Spanish ambience is established with the Scherzo, similar to a seguidilla, and the Intermezzo, marked by a habanera rhythm. The Andante – whose flavour is more gypsy than it is Spanish – leads on to a sparkling Rondo, which features a rhythm bringing to mind the malagueña and the habanera. Again written with Sarasate in mind – ‘This will be another little piece for your repertory’, Lalo wrote to his friend – the delightful Romance-sérénade dates from April 1877. Nonetheless, the score bears a dedication to Paul Viardot, who gave its first performance on 7 May 1878 at a concert of the Société Nationale de Musique. 22


With the intention of thanking the publisher Hamelle for having been kind enough to publish the composer’s Allegro appassionato, op.27 in 1880, Lalo presented him with the score of Guitare, op. 28, for violin (played with mute) and piano. One again the ambience is Iberian, replete with spiccato chords representing the six-stringed instrument of the title. The composer effected an orchestration of the work, and this was later completed by Gabriel Pierné, who conducted the Colonne Orchestra for its first performance on 19 April 1920. The Piano Concerto in F minor, dating from 1888-89 – and the composer’s last concertante score – has, on occasion, been harshly judged. Undoubtedly, this will have come down to the fact that Lalo did not provide the solo instrument with a brilliant part, preferring instead to incorporate the piano into a symphonic form of discourse. Nevertheless, the work is possessed of an unquestionable inspiration which brings both Schumann and Brahms to mind. It was first performed in private at Lalo’s home on 11 November 1889 by its dedicatee Louis Diémer (with Victor Staub playing a second piano), but its official premiere took place the following month on 1 December under the direction of Colonne, at the Théâtre du Châtelet. Introduced by a Lento section, the Allegro is based on two subjects and a number of secondary motifs. The central Lento, in which Lalo calls for a ‘very sustained sound’, swings back and forth between pensiveness and seriousness; within it is to be heard the reappearance of a subject from the first movement. Heroic in style, the Allegro is also provided with a number of lyrical passages and brings the cyclic subject back into play. In comparison with other works by Lalo scored for a violin soloist, the Concerto russe, Op. 29 of 1879-80 ‘has a different colour, arising from the nature of the songs which I have used’, as the composer explained to Sarasate. The virtuoso showed scant interest in this work, yet Lalo remained convinced – justly so – of its quality. It would be premiered by its dedicatee Martin Marsick, on 24 October 1880 at the Théâtre du Châtelet, with Colonne conducting. The work makes use of two Russian folk melodies, ‘The Bells of Novgorod’ and ‘The bells rang in the village of Evlachevo’, drawn from the Collection of One Hundred Russian Folksongs published by Rimsky-Korsakov in 1877. Preceded by a slow Prélude, the Allegro is somewhat conventional in nature and the distinctive tone of the concerto is asserted in the slow movement, entitled ‘Chants russes’. Through its rhythmic writing and a particular melodic exoticism, the Intermezzo seems to conjure up the eastern regions of Russia. Following a majestic Introduction, the Vivace section, also subtitled ‘Chants russes’, maintains the earlier momentum. 23


ELINA BUKSHA 1990 1995 2011 2012 2013 2013 2015

2015

BORN IN LATVIA. ELINA STARTS TO PLAY THE VIOLIN AND STUDIES WITH THE LEGENDARY TEACHER OJARS KALNINS. SHE ENTERS THE QUEEN ELISABETH MUSIC CHAPEL TO STUDY WITH AUGUSTIN DUMAY AND STARTS TO WORK WITH ANA CHUMACHENCO IN MASTERCLASSES ALL OVER EUROPE. SHE STARTS TO PLAY A DOMENICO MONTAGNANA VIOLIN OF 1723 ON LOAN FROM THE QUEEN ELISABETH MUSIC CHAPEL. WINNER OF LATVIAN GREAT MUSIC AWARD, THE HIGHEST HONOUR IN LATVIAN MUSIC, FOR 'DEBUT OF THE YEAR’. SHE PERFORMS WITH SUCH MUSICIANS AS MARIA JOÃO PIRES, FRANK BRALEY AND GÉRARD CAUSSÉ. AFTER SHE WINS A PRIZE AT THE PRESTIGIOUS WINDSOR FESTIVAL STRING COMPETITION, THE STRAD MAGAZINE DESCRIBES HER PLAYING AS HAVING A ‘CAPACITY FOR FANTASY AND STORYTELLING’ AND BEING ‘HIGHLY PERSUASIVE IN TECHNICAL AGILITY AND INDIVIDUALITY’. SHE MAKES IMPORTANT DEBUTS WITH KANSAI PHILHARMONIC ORCHESTRA AND TATARSTAN NATIONAL SYMPHONY ORCHESTRA.

ORI EPSTEIN 1993 2002 2009 2011 2013 2014 2015

VIOLIN

CELLO

BORN IN TEL AVIV INTO A FAMILY OF MUSICIANS. HE MOVES TO LONDON AND BEGINS TO STUDY AT THE PURCELL SCHOOL OF MUSIC. STUDENT OF BERNARD GREENHOUSE IN THE USA. ORI CONTINUES HIS STUDIES WITH ANTONIO MENESES IN BERN, SWITZERLAND. A SYNDICATE OF SPONSORS PROVIDES ORI WITH A GIOVANNI BATTISTA CERUTI CELLO FROM CREMONA, 1815. HE WINS THE BROMSGROVE AND TUNBRIDGE WELLS INTERNATIONAL COMPETITIONS AND JOINS THE QUEEN ELISABETH MUSIC CHAPEL IN THE CLASS OF GARY HOFFMAN. HE JOINS THE BUSCH TRIO, ONE OF THE LEADING BRITISH PIANO TRIOS.

LORENZO GATTO 1986 1998 2005 2006 2009 2010

VIOLIN

BORN IN BRUSSELS (DECEMBER). HE ENTERS THE BRUSSELS CONSERVATORY AT THE AGE OF ELEVEN, STUDYING WITH VÉRONIQUE BOGAERTS. ARTIST IN RESIDENCE AT THE QUEEN ELISABETH MUSIC CHAPEL WITH AUGUSTIN DUMAY. STUDENT OF BORIS KUSCHNIR AT THE VIENNA CONSERVATORY. LORENZO WINS SECOND PRIZE AT THE QUEEN ELISABETH COMPETITION. SELECTED AS ‘RISING STAR’, HE STARTS PERFORMING IN MAJOR EUROPEAN HALLS (MUSIKVEREIN, CONCERTGEBOUW, WIGMORE) AS WELL AS IN ASIA. 24


2011 2014

HE PERFORMS WITH ORCHESTRAS LIKE THE ROTTERDAM PHILHARMONIC, BBC PHILHARMONIC, KREMERATA BALTICA, MOSCOW VIRTUOSI. HIS RECORDING OF THE BEETHOVEN CONCERTO WITH THE ORCHESTRE DE CHAMBRE PELLÉAS RECEIVES UNANIMOUS PRAISE IN THE PRESS.

NATHANAËL GOUIN 1988 1991 1998 2007/12 2009 2014 2015

NATHANAËL IS BORN IN COLOMBES, FRANCE. HE STARTS STUDYING PIANO AND VIOLIN. HE PLAYS HIS FIRST CONCERT WITH ORCHESTRA. HE STUDIES AT THE CNSM IN PARIS WITH MICHEL BEROFF AND DENIS PASCAL. HE WINS FIRST PRIZE AT THE JOHANNES BRAHMS INTERNATIONAL COMPETITION OF PORTSCHACH. ARTIST IN RESIDENCE AT QUEEN ELISABETH MUSIC CHAPEL UNDER THE GUIDANCE OF MARIA JOÃO PIRES. RELEASE OF HIS FIRST CD WITH VIOLINIST GUILLAUME CHILEMME (WORKS BY RAVEL AND CANAL).

WOO HYUNG KIM 1991 1994 1996 2000 2010 2013/15

PIANO

VIOLIN

BORN IN SEOUL. WOO HYUNG KIM STARTS PLAYING THE VIOLIN AT THE AGE OF THREE. PRIZEWINNER OF A REGIONAL COMPETITION AT THE AGE OF FIVE. WOO HYUNG KIM ENTERS THE CENTRAL MUSIC SCHOOL OF THE TCHAIKOVSKY CONSERVATORY IN MOSCOW. HE ENTERS THE TCHAIKOVSKY CONSERVATORY IN THE CLASS OF IRINA BOCHKOVA. HE STUDIES AT THE QUEEN ELISABETH MUSIC CHAPEL UNDER THE DIRECTION OF AUGUSTIN DUMAY. WOO HYUNG PLAYS A STRADIVARI INSTRUMENT OF 1727 KINDLY LENT BY THE MICHAEL GUTTMAN FOUNDATION.

VLADYSLAVA LUCHENKO 1988 1998 2006 2010 2012 2014 2015

VIOLIN

BORN IN KIEV INTO A FAMILY OF TEACHERS. SHE WINS HER FIRST INTERNATIONAL VIOLIN COMPETITION AND GIVES HER DEBUT RECITAL AT KIEV PHILHARMONIC HALL. SHE MOVES TO ZURICH AND BEGINS STUDY WITH ZAKHAR BRON AT ZÜRCHER HOCHSCHULE DER KÜNSTE. PRIZEWINNER AT RAHN MUSIKPREIS, TIBOR VARGA INTERNATIONAL COMPETITION, A. POSTACCHINI AND D. OISTRAKH VIOLIN COMPETITIONS. VLADYSLAVA MOVES TO BERLIN AND CONTINUES HER STUDIES WITH STEPHAN PICARD AT HANNS EISLER HOCHSCHULE FÜR MUSIK. SHE JOINS THE QUEEN ELISABETH MUSIC CHAPEL IN THE CLASS OF AUGUSTIN DUMAY. SEMIFINALIST IN THE QUEEN ELISABETH COMPETITION. 25


JEAN-JACQUES KANTOROW

1945 1960 1962-68

100 1985-94 1993-2013 160 2

BORN IN CANNES INTO A FAMILY OF RUSSIAN EXTRACTION. AWARDED PREMIER PRIX FOR VIOLIN AT CONSERVATOIRE SUPÉRIEUR DE PARIS (CLASS OF RENÉ BENEDETTI). JEAN-JACQUES KANTOROW WINS SOME TEN INTERNATIONAL PRIZES (INCLUDING FIVE FIRST PRIZES BETWEEN 1962 AND 1970). NUMBER OF CONCERTS GIVEN ANNUALLY AS VIOLINIST IN USA, CANADA, EASTERN EUROPE, INDIA, JAPAN, AFRICA, ETC. MUSIC DIRECTOR OF ORCHESTRE D’AUVERGNE (CLERMONT-FERRAND, FRANCE). MUSIC DIRECTOR OF TAPIOLA SINFONIETTA (FINLAND). NUMBER OF DISCS RECORDED AS SOLOIST AND/OR CONDUCTOR. NUMBER OF DISCS PREVIOUSLY RECORDED WITH OPRL.

LIÈGE ROYAL PHILHARMONIC

1960 2011 8

97 90 80 9 80

FOUNDATION OF THE ORCHESTRA. CHRISTIAN ARMING APPOINTED MUSIC DIRECTOR. MUSIC DIRECTORS (FERNAND QUINET, MANUEL ROSENTHAL, PAUL STRAUSS, PIERRE BARTHOLOMÉE, LOUIS LANGRÉE, PASCAL ROPHÉ, FRANÇOIS-XAVIER ROTH, CHRISTIAN ARMING) WHO HAVE FORGED A STRONG IDENTITY, CULTIVATING BOTH THE DENSITY OF GERMAN ORCHESTRAS AND THE TRANSPARENCY OF THEIR FRENCH COUNTERPARTS. NUMBER OF MUSICIANS, OPEN TO ALL REPERTORIES, WITH A PARTICULARLY DISTINGUISHED RECORD IN FRENCH AND CONTEMPORARY MUSIC NUMBER OF PREMIERES (WORKS BY BERIO, XENAKIS, PIAZZOLLA, TAKEMITSU, BOESMANS, FOCCROULLE, LEDOUX, MERNIER, DUSAPIN, MANTOVANI, ETC.). NUMBER OF CONCERTS PER SEASON, INCLUDING INNOVATIVE FORMULAS (MUSIC FACTORY, FAMILY SATURDAYS, CONDUCTOR’S CONCERTS). NUMBER OF TOURS SINCE 1999 (SPAIN, SOUTH AMERICA, VIENNA MUSIKVEREIN, THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES IN PARIS, AMSTERDAM CONCERTGEBOUW, ETC.). NUMBER OF DISCS REWARDED AND RECORDED SINCE 1970.

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Die Realisierung einer Gesamtaufnahme von Konzertstücken ist für die verschiedenen Partner und für das gesamte künstlerische Team eine große Herausforderung.

Die Chapelle Musicale Reine Elisabeth, Talentschmiede für junge Musiker, das Orchestre Philharmonique de Liège, bekannt für seine Erfolge mit dem französischen Repertoire, und die Outhere-Music-Gruppe - mit den Labels Fuga Libera, Zig Zag Territoires und heute Alpha Classics - machen dies nicht zum ersten Mal. Durch die Gesamtaufnahmen der Violinkonzerte von Vieuxtemps (2010) und der Werke für Violine, Violoncello und Orchester von Saint-Säens (2013) verfügen diese drei Partner über gemeinsame Erfahrungen im Umgang mit dieser Art von CD-Projekten und von Archivierung. Für diese Gesamtaufnahme der Konzertstücke von Édouard Lalo kam ein vierter erfahrener Partner hinzu, die Palazzetto Bru Zane. Sie hat das Projekt vorgeschlagen und es als Musikforschungsinstitut mit fundierten Fachkenntnissen unterstützt. Für die Umsetzung des Projekts fehlten nur noch erstklassige junge Talente, die bereit sind, die Herausforderung anzunehmen, und ein Dirigent (und Geiger), der dieses Repertoire mit all seinen Aspekten kennt. Die Arbeit mit Jean-Jacques Kantorow war dank seiner künstlerischen Begabung und seiner konsequenten Arbeitsweise vor und während der Aufnahme für das Orchester und die Solisten natürlich ein großes Glück. Außerdem hat er dem Projekt uneingeschränkte Glaubwürdigkeit verliehen. Bernard de Launoit, Erlauben Sie mir, im Namen der Chapelle Musicale und der Ausführender Vorsitzender anderen hier aufgeführten Partner all jenen zu danken, die zum Chapelle Musicale Reine Elisabeth Erfolg dieser ambitionierten Arbeit beigetragen haben. 28

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EIN „SONNENSTRAHL IN DER FRANZÖSISCHEN MUSIK“ VON NICOLAS SOUTHON Erst relativ spät wurde Édouard Lalo als Komponist bekannt, und zwar durch die Aufführung seiner Symphonie espagnole, Op. 21 aus dem Jahre 1874. Im Zuge der Erneuerung der französischen Sinfonik konnte er endlich sein Können zur Geltung bringen, insbesondere im konzertanten Fach. Neben der Gründung der Société nationale de musique und den außerordentlich regen Aktivitäten der Orchester von Pasdeloup, Lamoureux und Colonne war die Begegnung des Komponisten mit dem Violinen-Virtuosen Pablo de Sarasate von entscheidender Bedeutung. Auf halbem Wege zwischen dem Berlioz’schen Erbe und der germanischen Tradition angesiedelt, charakterisiert sich Lalos Stil durch seine rhythmische Dynamik, den Stellenwert, den er dem Orchester einräumt (dies führte dazu, dass dem Musiker ein gewisser „Wagnerismus“ bescheinigt wurde) und seine musikalische Sprache, die oft geschmückt mit subtiler Exotik daherkommt. Ganz zu Recht äußerte der Musikwissenschaftler Georges Servières im Jahre 1925, Lalos Ruhm verdanke sich der Tatsache, dass er „einen Sonnenstrahl in die französische Musik des ausgehenden 19. Jahrhunderts, die seinerzeit ein wenig vernebelt war, gebracht hat“, und dass er „die Freude, das Leben, keusche Zärtlichkeit bar jeder Rührseligkeit und brennende Leidenschaft ohne ungesunde Erotik“ habe einziehen lassen. Kurz nachdem er 1873 den großen Sarasate getroffen hatte, widmet Lalo ihm ein Concerto in F-Dur, Op. 20. Das Werk lässt den Solisten brillieren, ohne dabei das Orchester auf eine untergeordnete Position zu verweisen – ganz im Gegensatz zu einer gewissen französischen Tradition des Violinkonzertes. Das Stück, das am 18. Januar 1874 im Théâtre du Châtelet unter der Leitung von Édouard Colonne aufgeführt wurde, stellt einen Wendepunkt in der Karriere Lalos dar, der auch vom Renommee Sarasates profitiert. Ein theatralisches „Andante“ leitet das sehr lebhafte „Allegro“ ein. Die empfindsame „Romance“ und ihre gedämpften Streicherklänge berühren zutiefst. Das sich anschließende „Allegro con fuoco“ ist ebenso tänzerisch wie virtuos und gespickt mit aufblitzenden Orchestereinsätzen. 29


Mit seiner überragenden Dichte stellt das Cellokonzert in d-Moll, zusammen mit der Symphonie espagnole, das interessanteste konzertante Stück Lalos dar. Zwischen 1876 und 1877 erschaffen, wurde es am 9. Dezember 1877 von Adolphe Fischer bei den Concerts populaires von Jules Pasdeloup zu Gehör gebracht. Das Rezitativ des „Prélude“ führt zum „Allegro maestoso“ hin, das auf zwei kontrastierenden Themen beruht. Ein „Intermezzo“ lässt abwechselnd ein „Andantino con moto“ mit einer gewissen Schwere und den perpetuellen Satz eines spanisch anmutenden „Allegro presto“ erklingen. Die mysteriöse „Introduction“ des letzten Satzes bereitet den Boden für ein „Allegro vivace“, das vom Rhythmus der Siciliana gekennzeichnet und reich verziert mit mächtigen Akkorden ist. Im darauffolgenden Jahr vertraut Sarasate dem Komponisten eine Sammlung skandinavischer Volkslieder an. Lalo greift sofort zu und errichtet darauf, auch unter Verwendung von Stücken aus dem Opus 19 von Edvard Grieg, eine Fantaisie norvégienne. Bezüglich dieses kurzen, mitreißenden Konzertes schreibt er dem Virtuosen: „Das ist das lustigste Werk, das ich je geschrieben habe; vor allem das Finale ist sehr witzig, es hat das Temperament eines Hundes“. Sarasate führt das Werk am 1. Dezember 1878 unter der Leitung von Max Bruch in Berlin auf.

Die Fantaisie-ballet, die im April 1885 vollendet wurde, geht ihrerseits auf das Arrangement von zwei Seiten aus dem Ballett Namouna zurück, das 1882 zu einem Skandal geführt und beim jungen Débussy große Bewunderung ausgelöst hatte. Auch sie ist Sarasate gewidmet. Das berühmteste Werk Lalos, von unglaublich suggestiver Kraft und einzigartig in seiner Produktion, ist und bleibt jedoch die Symphonie espagnole. „Sinfonie“? Nicht im traditionellen Sinne, denn sie besteht aus fünf Sätzen. „Spanisch“? Sie bedient sich iberischer Rhythmen, und die Klangfarben des Orchesters sind bunt gemischt – allerdings handelt es sich um ein nachempfundenes Spanien. Nachdem er Sarasate ein Concerto anvertraut hatte, legt Lalo ihm hiermit ein neues, ihm auf den Leib geschneidertes Stück zu Füßen, das alles hat, um ihn glänzen und immer auch seine spanische Herkunft erkennen zu lassen. Die Symphonie espagnole, die am 29. Dezember 1874 zunächst privat im Hause Lalos aufgeführt wird, erlebt ihre öffentliche Premiere am 7. Februar 1875 im Cirque d’hiver und wird von Pasdeloup dirigiert. Das „Allegro non troppo“ bleibt nah am ersten Satz einer Symphonie. Spanische Atmosphäre kommt auf mit 30


dem „Scherzando“, das einer Seguidilla ähnelt, und mit dem “Intermezzo“ im Rhythmus der Habanera. Eher an Zigeunermelodien denn an spanische Klänge gemahnt das „Andante“, dem sich das sprühende „Rondo“ anschließt: Dessen Rhythmus erinnert gleichermaßen an die Malagueňa und die Habanera. Auch die charmante Romance-sérénade vom April 1877 war Sarasate zugedacht. „Damit hast du noch ein kleines Stücklein mehr für dein Repertoire“, schreibt Lalo seinem Freund. Allerdings widmet er das Werk Paul Viardot, der es am 7. Mai 1878 anlässlich einer Sitzung der Société nationale de musique zur Aufführung bringt.

Aus Dankbarkeit dafür, dass der Verleger Hamelle sich der Publikation seines Allegro appassionato Op. 27 angenommen hatte, übereignet Lalo ihm 1880 das Stück Guitare, Op. 28, für „Violine mit Sordino“ und Klavier. Auch dieses Werk ist von iberischer Atmosphäre geprägt – hier stilisieren geschlagene Akkorde das sechssaitige Instrument. Der Komponist erstellt daraus eine Orchesterfassung, die später von Gabriel Pierné ergänzt wird. Er ist es auch, der das Werk bei der Uraufführung am 10. April 1920 am Pult des Orchestre Colonne dirigiert.

Das letzte konzertante Werk des Komponisten, das Klavierkonzert in f-Moll von 1888-1889, war zum Teil schärfester Kritik ausgesetzt. Zweifellos deshalb, weil Lalo hier dem Solisten keine herausstechende Rolle zuteil werden lässt und es stattdessen vorzieht, ihn als Teil eines sinfonischen Diskurses zu behandeln. Dessen ungeachtet besitzt das Stück unbestreitbar eine Aura, die an Schumann oder Brahms gemahnt. Nachdem es am 11. November 1889 zunächst im privaten Kreis im Hause Lalos von seinem Widmungsträger Louis Diémer und von Victor Staub am zweiten Klavier vorgestellt wurde, erlebt es seine offizielle Erstaufführung am 1. Dezember unter der Leitung von Colonne im Théâtre du Châtelet. Eingeleitet durch ein „Lento“, ruht das „Allegro“ auf zwei Themen und einigen Seitenmotiven. Das zentrale „Lento“, für das Lalo einen „sehr verhaltenen Klang“ wünscht, oszilliert zwischen Träumerei und Schwere – man hört hier ein Thema, das aus dem ersten Satz übernommen wurde. Das heroische „Allegro“ wartet auch mit lyrischen Passagen auf und greift wieder auf das zyklische Thema zurück. Verglichen mit Lalos anderen Stücken für Solo-Violine zeichnet sich das Concerto russe, Op. 29, von 1879-1880 „durch seine Farbigkeit aus, die der Natur der Lieder, derer ich mich bedient 31


habe, geschuldet ist“, erklärt der Komponist seinem Freund Sarasate. Der Virtuose zeigt kaum Interesse für das Werk, doch Lalo bleibt unbeirrbar von seiner Qualität überzeugt – und das zu Recht. Es wird von Martin Marsick, dem es gewidmet wurde, am 24. Oktober 1880 im Théâtre du Châtelet unter der Leitung von Colonne aufgeführt. Die Komposition verwendet zwei Melodien aus der russischen Folklore, „Die Glocken von Nowgorod“ und „Die Glocken läuteten im Dorfe Ewlatschewo“, die er der Sammlung hundert russischer Volkslieder, von Rimski-Korsakow im Jahre 1877 herausgegeben, entnommen hatte. Eingeleitet durch ein langsames „Prélude“, bleibt das „Allegro“ recht traditionell. Der charakteristische Duktus des Concerto scheint besonders in seinem langsamen Satz, „Chants russes“, auf. Durch seine rhythmische Handschrift und eine gewisse Exotik in der Melodieführung scheint das „Intermezzo“ die orientalischen Breitengrade Russlands heraufzubeschwören. Nach einer majestätischen „Introduction“ setzt das ebenfalls mit „Chants russes“ untertitelte „Vivace“ diese Linie fort.

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DEUTSCH


ELINA BUKSHA 1990 1995 2011 2012 2013 2013 2015

2015

VIOLINE

ELINA BUKHSA WURDE IN LETTLAND GEBOREN. SIE BEGINNT, GEIGE ZU SPIELEN UND WIRD VON DEM LEGENDÄREN PROFESSOR OJARS KALNINS UNTERRICHTET. AN DER CHAPELLE MUSICALE REINE ELISABETH STUDIERT SIE MIT AUGUSTIN DUMAY, DARÜBER HINAUS NIMMT SIE AN MEISTERKLASSEN VON ANA CHUMACHENCO IN GANZ EUROPA TEIL. SIE SPIELT AUF EINER GEIGE VON DOMENICO MONTAGNANA AUS DEM JAHRE 1723, EINE LEIHGABE DER CHAPELLE MUSICALE REINE ELISABETH. SIE GEWINNT DEN GROSSEN LETTISCHEN MUSIKPREIS, DIE GRÖSSTE AUSZEICHNUNG IN LETTLAND, ALS‚ DEBUT OF THE YEAR’. SIE KONZERTIERT MIT MUSIKERN WIE MARIA JOÃO PIRES, FRANK BRALEY UND GÉRARD CAUSSÉ. NACHDEM SIE BEIM STREICHER-WETTBEWERB DES BERÜHMTEN WINDSOR FESTIVALS AUSGEZEICHNET WIRD, SCHREIBT DIE ZEITSCHRIFT THE STRAD, IHR SPIEL SEI FANTASIEVOLL UND KÖNNE GESCHICHTEN ERZÄHLEN, IHRE TECHNISCHE AGILITÄT UND IHRE INDIVIDUALITÄT SEIEN HÖCHST ÜBERZEUGEND. SIE GIBT ERFOLGREICHE DEBUTS MIT DEM KANSAI PHILHARMONIC ORCHESTRA UND DEM TATARSTAN NATIONAL ORCHESTRA.

ORI EPSTEIN

CELLO

1993 2002 2009 2011 2013

ORI EPSTEIN WIRD IN TEL AVIV/ISRAEL IN EINE MUSIKERFAMILIE GEBOREN. ER ZIEHT NACH LONDON UND BEGINNT SEIN STUDIUM AN DER PURCELL SCHOOL OF MUSIC. ER WIRD STUDENT VON BERNARD GREENHOUSE IN DEN USA. ORI EPSTEIN SETZT SEINE STUDIEN BEI ANTONIO MENESES IN BERN FORT. EIN VERBAND VON SPONSOREN STELLT ORI EPSTEIN EIN CELLO VON GIOVANNI BATTISTA CERUTI AUS CREMONA (1815) ZUR VERFÜGUNG. 2014 ER GEWINNT DIE INTERNATIONALEN WETTBEWERBE VON BROMSGROVE UND TUNBRIDGE WELLS UND STUDIERT AN DER CHAPELLE MUSICALE REINE ELISABETH BEI GARY HOFFMAN. 2015 ER WIRD MITGLIED DES BUSCH TRIOS, EINES DER BEDEUTENDSTEN BRITISCHEN KLAVIERTRIOS..

LORENZO GATTO 1986 1998 2005 2006 2009 2010 2011

VIOLINE

LORENZO GATTO WIRD IM DEZEMBER IN BRÜSSEL GEBOREN. ER BESUCHT DAS CONSERVATOIRE ROYAL DE MUSIQUE DE BRUXELLES, WO ER VON VERONIQUE BOGAERTS UNTERRICHTET WIRD. ALS ‚ARTIST IN RESIDENCE' AN DER CHAPELLE ROYALE REINE ELISABETH STUDIERT ER MIT AUGUSTIN DUMAY. ER WIRD STUDENT VON BORIS KUSCHNIR AM KONSERVATORIUM WIEN. LORENZO GATTO GEWINNT DEN 2. PREIS BEIM CONCOURS MUSICAL REINE ELISABETH. ALS RISING STAR AUSGEZEICHNET, KONZERTIERT ER VON NUN AN IN DEN GROSSEN EUROPÄISCHEN KONZERTHÄUSERN (MUSIKVEREIN, CONCERTGEBOUW, WIGMORE) SOWIE IN ASIEN. ER SPIELT MIT NAMHAFTEN ORCHESTERN: ROTTERDAM PHILHARMONIC, BBC PHILHARMONIC, KREMERATA BALTICA, MOSCOW VIRTUOSI. 34


2014 2014

SEINE AUFNAHME DES BEETHOVEN KONZERTS MIT DEM ORCHESTRE DE CHAMBRE PELLÉAS WIRD VON DER PRESSE EINSTIMMIG GELOBT. HIS RECORDING OF THE BEETHOVEN CONCERTO WITH THE ORCHESTRE DE CHAMBRE PELLÉAS RECEIVES UNANIMOUS PRAISE IN THE PRESS.

NATHANAËL GOUIN 1988 1991 1998 2007/12 2009 2014 2015

NATHANAËL GOUIN WIRD IN COLOMBES/FRANKREICH GEBOREN. ER BEGINNT, KLAVIER UND GEIGE ZU SPIELEN. ER SPIELT SEIN ERSTES KONZERT MIT ORCHESTER. ER STUDIERT AM CNSM DE PARIS BEI MICHEL BEROFF UND DENIS PASCAL. ER GEWINNT DEN 1. PREIS BEIM INTERNATIONALEN JOHANNES-BRAHMS-WETTBEWERB IN PÖRTSCHACH. ALS ‚ARTIST IN RESIDENCE‘ AN DER CHAPELLE MUSICALE REINE ELISABETH STUDIERT ER MIT MARIA JOÃO PIRES. ES ERSCHEINT SEINE ERSTE CD MIT DEM GEIGER GUILLAUME CHILEMME, MIT WERKEN VON RAVEL UND CANAL.

WOO HYUNG KIM 1991 1994 2000 2010 2013/15

KLAVIER

VIOLINE

WOO HYUNG KIM WIRD IN SEOUL/KOREA GEBOREN. ER BEGINNT, GEIGE ZU SPIELEN UND WIRD BEREITS IM ALTER VON 5 JAHREN BEI EINEM REGIONALEN WETTBEWERB AUSGEZEICHNET. WOO HYUNG ERHÄLT UNTERRICHT AN DER ZENTRALEN MUSIKSCHULE DES MOSKAUER TSCHAIKOWSKY-KONSERVATORIUMS. ER STUDIERT AM TSCHAIKOWSKY-KONSERVATORIUM BEI IRINA BOCHKOVA. ER FÜHRT SEINE STUDIEN AN DER CHAPELLE MUSICALE REINE ELISABETH IN DER KLASSE VON AUGUSTIN DUMAY FORT. WOO HYUNG SPIELT EINE A. STRADIVARI 1727, DIE IHM FREUNDLICHERWEISE VON DER MICHAEL GUTTMAN- STIFTUNG ZUR VERFÜGUNG GESTELLT WIRD.

VLADYSLAVA LUCHENKO 1988 1998 2006 2010 2012 2014 2015

VIOLINE

VLADYSLAVA LUCHENKO WIRD IN KIEW/UKRAINE IN EINE LEHRERFAMILIE GEBOREN. SIE GEWINNT IHREN ERSTEN INTERNATIONALEN WETTBEWERB UND GIBT IHR ERSTES KONZERT IN DER PHILHARMONIE KIEW. SIE ZIEHT NACH ZÜRICH UND STUDIERT AN ZÜRCHER HOCHSCHULE DER KÜNSTE BEI ZAKHAR BRON. SIE GEWINNT DEN RAHN MUSIKPREIS, DEN CONCOURS INTERNATIONAL DE VIOLON TIBOR VARGA SOWIE DIE VIOLINWETTBEWERBE „ANDREA POSTACCHINI“ UND „DAVID OISTRAKH". VLADYSLAVA LUCHENKO ZIEHT NACH BERLIN UND SETZT IHRE STUDIEN BEI STEPHAN PICARD AN DER HOCHSCHULE FÜR MUSIK HANNS EISLER FORT SIE KOMMT AN DIE CHAPELLE MUSICALE REINE ELISABETH, IN DIE KLASSE VON AUGUSTIN DUMAY. SEMIFINALISTIN BEIM CONCOURS MUSICALE REINE ELISABETH. 35


JEAN-JACQUES KANTOROW 1945 GEBOREN IN CANNES IN EINE RUSSISCHSTÄMMIGE FAMILIE. 1960 ERSTER PREIS IM FACH VIOLINE AM CONSERVATOIRE SUPÉRIEUR DE PARIS (KLASSE VON RENÉ BENEDETTI). 1962-1968 GEWINNT ZAHLREICHE INTERNATIONALE WETTBEWERBE (DARUNTER FÜNF ERSTE PREISE ZWISCHEN 1962 UND 1970). 100 ANZAHL DER KONZERTE, DIE ER JÄHRLICH GIBT, IN DEN U.S.A., IN KANADA, IN OSTEUROPA, IN INDIEN, IN JAPAN, IN AFRIKA … 1985-1994 MUSIKALISCHER LEITER DES ORCHESTRE D’AUVERGNE (CLERMONT-FERRAND). 1993-2013 MUSIKALISCHER LEITER DER TAPIOLA SINFONIETTA (FINNLAND). 160 ANZAHL DER CDS, BEI DENEN ER ALS SOLIST UND ALS DIRIGENT MITGEWIRKT HAT. 2 ANZAHL SEINER BISHERIGEN CDS MIT DEM OPRL.

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE ROYAL DE LIÈGE 1960 2011 8

97 90 80 9 80

GRÜNDUNG DES ORCHESTERS. NOMINIERUNG VON CHRISTIAN ARMING ALS MUSIKALISCHER LEITER. MUSIKALISCHE LEITER (FERNAND QUINET, MANUEL ROSENTHAL, PAUL STRAUSS, PIERRE BARTHOLOMÉE, LOUIS LANGRÉE, PASCAL ROPHÉ, FRANÇOIS-XAVIER ROTH UND CHRISTIAN ARMING), DIE DIE BESONDERE KLANGIDENTITÄT DES ORCHESTERS PRÄGTEN, IN DEM SIE DIE PRÄGNANZ VON DEUTSCHEN MIT DER TRANSPARENZ VON FRANZÖSISCHEN ORCHESTERN VERBUNDEN HABEN. ANZAHL DER MUSIKER; OFFEN FÜR JEDES REPERTOIRE, MIT SCHWERPUNKT AUF FRANZÖSISCHER UND AUF ZEITGENÖSSISCHER MUSIK. ANZAHL DER URAUFFÜHRUNGEN (WERKE VON BERIO, XENAKIS, PIAZZOLLA, TAKEMITSU, BOESMANS, FOCCROULLE, LEDOUX, MERNIER, DUSAPIN, MANTOVANI…). ANZAHL DER KONZERTE PRO SPIELZEIT, MIT NEUEN FORMATEN („MUSIC FACTORY", FAMILIENKONZERTE AM SAMSTAG, KONZERTE MIT DEM CHEFDIRIGENTEN). ANZAHL DER TOURNEEN SEIT 1999 (SPANIEN, SÜDAMERIKA, WIENER MUSIKVEREIN, THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES DE PARIS, CONCERTGEBOUW AMSTERDAM…). ANZAHL DER CDS, PREISGEKRÖNT, EINGESPIELT SEIT 1970.

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PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE FRANÇAISE Le Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française a pour vocation de favoriser la redécouverte du patrimoine musical français du grand XIXe siècle (1780-1920) en lui assurant le rayonnement qu’il mérite. Installé à Venise, dans un palais de 1695 restauré spécifiquement pour l’abriter, ce centre est une réalisation de la Fondation Bru. Il allie ambition artistique et exigence scientifique, reflétant l’esprit humaniste qui guide les actions de la fondation. Les principales activités du Palazzetto Bru Zane, menées en collaboration étroite avec de nombreux partenaires, sont la recherche, l’édition de partitions et de livres, la production et la diffusion de concerts à l’international, le soutien à des projets pédagogiques et la publication d’enregistrements discographiques.

Der Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française - hat es sich zur Aufgabe gemacht, französischen Musikschätzen des 19. Jahrhunderts (1780-1920) wieder zu gebührender Ausstrahlung zu verhelfen. Sein Sitz ist in Venedig in einem von der Stiftung Bru für seine Zwecke restaurierten Palazzetto aus dem Jahr 1695. Er vereint künstlerischen Ehrgeiz mit wissenschaftlichem Anspruch im humanistischen Geist der Stiftung Bru. Im Zentrum seiner Arbeit stehen in Zusammenarbeit mit internationalen Institutionen Forschungsarbeit, Herausgabe von Partituren und Büchern, Organisation internationaler Konzerte, sowie die Förderung pädagogischer Projekte und CD Produktionen. BRU-ZANE.COM

The vocation of the Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française is to favour the rediscovery of the French musical heritage of the years 1780-1920 and obtain international recognition for that repertoire. Housed in Venice in a palazzo dating from 1695, specially restored for the purpose, the Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française is one of the achievements of the Fondation Bru. Combining artistic ambition with high scientific standards, the Centre reflects the humanist spirit that guides the actions of that foundation. The Palazzetto Bru Zane’s main activities, carried out in close collaboration with numerous partners, are research, the publication of books and scores, the production and international distribution of concerts, support for teaching projects and the production of CD recordings.


SALLE PHILHARMONIQUE DE LIÈGE LIÈGE PHILHARMONIC HALL LIÈGE KONZERTSAAL Inaugurée en 1887 avec le concours du violoniste liégeois Eugène Ysaÿe, la Salle Philharmonique de Liège est un bâtiment de style éclectique d’inspiration Renaissance. Conçue comme une salle « à l’italienne », richement décorée de dorures et de velours rouge, complètement restaurée entre 1998 et 2000, la Salle compte plus de 1000 places réparties en un parterre, un balcon, trois rangs de loges et un amphithéâtre de 240 places. Particulièrement vaste, la scène comporte un orgue de Pierre Schyven (1888), restauré de 2002 à 2005, et des peintures murales évoquant Grétry et César Franck (1954). Siège de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, la Salle Philharmonique de Liège sert régulièrement de studio d’enregistrement aussi bien pour le répertoire symphonique que la musique de chambre ou les musiques anciennes. Les témoignages d’interprètes comme Philippe Herreweghe, Louis Langrée, Pascal Rophé, Éric Le Sage, Paul Daniel… ont conduit plusieurs grandes maisons de disques à choisir cette salle pour ses qualités acoustiques particulièrement flatteuses. Inaugurated in 1887 with the support of the violinist Eugène Ysaÿe, the Liège Philharmonic Hall (Salle Philharmonique) is eclectic in style but basically of Renaissance inspiration. Built on the model of an Italian theatre, richly decorated with gilding and red velvet, it was completely restored between 1998 and 2000. The hall has seating for over 1000 people, with stalls, balcony, three rows of boxes and an amphitheatre of 240 seats. The vast stage, decorated with murals depicting Grétry and César Franck (1954), includes a Pierre Schyven organ (1888, restored between 2002 and 2005).

Home of the Liège Royal Philharmonic, the hall is used regularly as a recording studio for symphonic, chamber or ancient music. The testimony of personalities of the music world including Philippe Herreweghe, Louis Langrée, Pascal Rophé, Eric Le Sage and Paul Daniel has led several major recording companies to choose this hall for its very fine acoustics. Der Konzertsaal wurde 1887 unter Mitwirkung des Lütticher Geigers Eugène Ysaÿe eröffnet und ist baustilistisch von der Renaissance inspiriert. Er wurde „italienisch“ konzipiert und großzügig mit Gold und rotem Samt ausgestattet. Der zwischen 1998 und 2000 vollständig restaurierte Saal verfügt über mehr als 1000 Plätze, verteilt auf ein Parkett, einen Balkon, drei Ränge mit Logen sowie über ein Amphitheater mit 240 Plätzen. Auf der außergewöhnlich großen Bühne befindet sich eine Orgel von Pierre Schyven (1888), die von 2002-2005 renoviert wurde, und Wandmalereien, die an Grétry und César Franck (1954) erinnern. Als Spielstätte des Orchestre Philharmonique Royal de Liège wird der Saal häufig für Studioaufnahmen genutzt, sowohl für das symphonische Repertoire als auch für Kammermusik und für Alte Musik. Die dort aufgenommenen Interpretationen von Künstlern wie Philippe Herreweghe, Louis Langrée, Pascal Rophé, Éric Le Sage und Paul Daniel haben dazu geführt, dass mehrere große CD-Firmen diesen Saal wegen seiner besonders guten Akkustik für ihre Produktionen auswählen.


RECORDED ON 26–31JANUARY 2015 AND 6–14 JULY 2015 AT THE LIÈGE PHILHARMONIC HALL ALINE BLONDIAU

recording producer, editing & mastering

MARK WIGGINS English Translation SOPHIA SIMON German Translation VALÉRIE LAGARDE & GAËLLE LOCHNER graphic design PHOTOS CHAPELLE MUSICALE REINE ELISABETH © MIREILLE ROOBAERT JEAN-JACQUES KANTOROW © K. MIURA OPRL, JEAN-JACQUES KANTOROW & LORENZO GATTO © STÉPHANE DADO OTHER PHOTOS: ALL RIGHTS RESERVED ALPHA CLASSICS DIDIER MARTIN director ALIÉNOR MAHY production & editorial coordination concerto russe © éditions schott, distribution almo anvers (belgique) romance-sérénade © éditions bote & bock, matériel mis à disposition par la fleisher collection of orchestral music de la free library of philadelphia (usa) introduction et scherzo © éditions hamelle, matériel mis à disposition par la fleisher collection of orchestral music de la free library of philadelphia (usa) guitare © éditions hamelle, matériel mis à disposition par la fleisher collection of orchestral music de la free library of philadelphia (usa)

ALPHA 233 OUTHERE MUSIC FRANCE / OPRL / QUEEN ELISABETH MUSIC CHAPEL / PALAZZETTO BRU ZANE 2015 © OUTHERE MUSIC FRANCE 2016



ALPHA 233


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