LE MAGAZINE DES économies D’ÉNERGIE, du bâtiment durable & de l’écomobilité printemps2013
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Des plans pour une mobilité durable
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Produire l’eau chaude sanitaire à petits prix
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Salon Energies+ 2013 : le rendez-vous à ne pas manquer !
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Produire de l’eau chaude tout en ventilant de manière optimale grâce à l’E-Pac
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Audits énergétiques : révolution en Wallonie pour 2013
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Pourquoi choisir la chaudière Bioclass ?
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Quel chauffage pour nos maisons de mieux en mieux isolées ?
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énergies+mag édito
le calme avant la tempête ?
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ans déjà qu’Energies+ a le plaisir de vous informer via les éditions successives du salon, les newsletters, mais aussi via l’Energies+ Mag, dont vous avez entre les mains le dernier numéro. Sept années durant lesquelles les exigences PEB sont devenues de plus en plus contraignantes pour les candidats bâtisseurs et rénovateurs !
Pourtant, contrairement aux années précédentes, l’année 2013 ne semble pas annoncer de grandes révolutions dans le domaine des impositions PEB. La Région bruxelloise garde le passif en ligne de mire pour les nouvelles constructions à partir de 2014. La Flandre a fait le pari d’isoler toutes ses toitures dans un futur proche. La Wallonie (nouvelle appellation officielle de la Région wallonne) conforte les règlementations en vigueur, sans prévoir de renforcement des exigences. Apparemment une mer plate et calme… S’agirait-il de la dernière accalmie avant la tempête ? Cela se pourrait bien. Afin de vous y préparer, quatre dossiers ont été sélectionnés pour vous. Le premier dossier traite d’une révolution à venir en Wallonie avant la fin de l’année. Que chacun se rassure : il ne s’agit pas, pour une fois, d’une imposition supplémentaire qui risque de venir augmenter un peu plus le budget nécessaire pour entreprendre une construction ou une rénovation ! Fort de ses 6 années d’expérience, l’audit énergétique ou procédure (volontaire) d’avis énergétique PAE a été amélioré, clarifié et rendu plus accessible. De plus, cette procédure d’audit va être unifiée à la procédure de certification. Un outil incontournable pour tous les propriétaires ou locataires souhaitant améliorer les caractéristiques énergétiques de leur bien : maison d’habitation ou appartement ! Dans un même temps, les mesures visant l’isolation semblent intégrées par la plupart d’entre nous. Plutôt que de s’y attarder, votre Energies+ Mag vous propose de faire le point sur deux éléments plus méconnus, mais tout aussi importants : les systèmes de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire. Deux dossiers qui vous feront partager les nouveautés et astuces en la matière. Vu les échos positifs reçus l’an dernier, cette édition de l’Energies+ Mag ne pouvait faire l’impasse sur l’Écomobilité. Découvrez-y comment nos ministres s’attèlent à nous faire perdre nos mauvaises habitudes en termes de mobilité et comment ils nous proposent de libérer les centres-villes des problèmes de congestion qui nous touchent tous directement ou indirectement.
Bonne lecture !
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énergies+mag des plans pour une mobilité durable © volkswagen jetta hybrid
des plans pour une mobilité durable La congestion automobile des villes suit une courbe de croissance affolante. À situation inchangée, la saturation complète s’annonce à brève échéance. À tous les niveaux de pouvoir, des efforts de planification sont mis en place pour écarter ce qui pourrait prendre une tournure de catastrophe. Désormais, la mobilité se planifie, elle ne se s’improvise plus.
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Obligatoires : bilan et plan de déplacement d’entreprise (PDE)
ais la question ne se résume pas à organiser les transports : il s’agit de planifier la mobilité dans le temps et l’espace, notamment en décourageant des comportements (diminution du parking en ville) et en incitant d’autres (par des avantages fiscaux), en étalant les périodes de déplacement (horaires flexibles), en substituant un mode de transport par un autre (par des incitants salariaux), une destination par une autre ou même un déplacement par un non-déplacement ! Car les technologies de télécommunication ont ajouté un élément à cette problématique : le déplacement peut être remplacé par une présence virtuelle, actuellement audiovisuelle, et un jour sans doute holographique.
Le gouvernement bruxellois, lui, a adopté en 2009 une ordonnance qui impose aux organismes publics ou privés occupant plus de 100 personnes sur un même site en Région bruxelloise de réaliser un diagnostic de leurs déplacements. Et si plus de 200 personnes sont présentes, un PDE complet doit être établi. Ce dernier consiste à étudier (et à contrôler tous les 3 ans pour les adapter), des mesures destinées à promouvoir une gestion durable des déplacements liés à l’activité des entreprises. L’objectif est d’améliorer la mobilité à Bruxelles et de réduire les nuisances environnementales (bruit et pollution).
Dans ce contexte, de nombreuses initiatives sont nées et les « Plans de mobilité » ou « de Déplacement » fleurissent. Certains émanent des autorités et ont force de loi ; d’autres sont seulement incitatifs.
Concrètement, le PDE incite à une utilisation rationnelle de la voiture et à utiliser le vélo, la marche et les transports publics. Les avantages pour l’entreprise sont une meilleure accessibilité et de meilleures opportunités pour attirer du personnel qualifié, une réduction des coûts et des problèmes de stationnement. Du côté des employés : plus ponctuels et plus sereins, ils ne se stressent plus dans les embouteillages et ils bénéficient de l’amélioration du cadre de vie en général.
Sur l’ensemble du territoire belge, tous les organismes employant plus de 100 personnes doivent réaliser un bilan de mobilité.
La nouvelle ECO up! La mobilité réinventée. Volkswagen élargit l’offre de sa spécialiste urbaine avec une version au gaz naturel compressé (CNG). Le CNG, à ne pas confondre avec le LPG, possède aujourd’hui de nombreux avantages économiques et écologiques. Par exemple, 1 kg de CNG coûte à la pompe de 30 à 40% moins cher qu’un litre de diesel, pour un rendement équivalent. De plus, la combustion plus propre du CNG réduit les émissions de CO2 et de particules fines dans l’air ambiant, mais laisse aussi moins de substances nocives dans le moteur. Cela signifie donc aussi moins de frais d’entretien et une durée de vie du moteur nettement plus longue. Tant l’environnement que votre portefeuille profitent de la nouvelle ECO up! Pour en savoir plus sur la nouvelle ECO up!, rendez-vous sur www.volkswagen.be
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énergies+mag des plans pour une mobilité durable
Des mesures également restrictives Indirectement, certaines interdictions vont également dans le sens d’une meilleure mobilité : toujours à Bruxelles, le Règlement Régional d’Urbanisme (RRU) limite volontairement le nombre de places de parking qu’il est permis de prévoir lors de la construction d’un immeuble de bureaux. D’autres mesures réduisent les possibilités de parking sur la voie publique. D’ici 2014, le plan de stationnement imposé dans la capitale réglementera le parking sur l’ensemble du territoire bruxellois. Il s’accompagne d’une réduction progressive du nombre de places de parking disponibles en voie publique. Certaines villes ont adopté des mesures encore plus radicales, comme Londres qui a défini une zone payante dans le centre-ville : pour y accéder, on doit s’acquitter de la Congestion Charge de 12 euros par jour et par véhicule. Et le prix du stationnement s’y ajoute, bien entendu…
La marche : un défi de mobilité et de santé Parmi l’arsenal des mesures pour une meilleure mobilité, la marche est une arme de choix. La ville de Londres a établi une signalétique pour orienter les usagers vers la marche à chaque fois qu’il est possible de prouver qu’elle est plus rapide que le métro pour passer d’un point à un autre. Bruxelles lance, elle, son « Plan piéton » : il consiste à développer une politique piétonne sur le long terme. Des experts et les habitants ont été consultés et des échanges de bonnes pratiques ont été organisés avec d’autres villes européennes. Ce plan a été adopté par le gouvernement en décembre 2012 et il sera connu en avril 2013.
Masterplan pour la mobilité électrique
Iris 2, le Plan de Déplacements de la Région bruxelloise Ce plan, qui en est déjà à sa deuxième mouture, propose une vision de la mobilité dans la capitale à l’horizon 20152018. Il prévoit toute une série d’actions destinées à améliorer le quotidien des Bruxellois, des navetteurs et des touristes et tâche d’établir un équilibre entre les besoins en mobilité et la qualité de vie dans la Région. Son but : réduire la charge de trafic de 20 % par rapport au niveau de 2001.
Des plans à tous niveaux Il existe aussi des initiatives dues aux clubs d’entreprises ou aux intercommunales de gestion des parcs industriels qui établissent des plans de déplacement au niveau d’une ZAE (zone d’activités économiques). Les communes font de même, comme Liège ou Charleroi, ou encore les provinces.
© chevrolet volt
Les quatre ministres belges de l’Énergie planchent actuellement sur un projet de « Masterplan national pour l’introduction à grande échelle de véhicules électriques en Belgique ». Il s’agira d’une liste d’actions qui pourraient être menées pour stimuler la mobilité électrique. En effet, plus que tout autre, la mobilité électrique réclame une bonne planification de l’implantation des bornes de rechargement ou des stations d’échange de batteries. Patrick Bartholomé
La situation actuelle en chiffres w En Belgique, 68 % des employés choisissent la voiture pour se rendre au travail (71 % en Flandre et plus de 80 % en Wallonie). w La part des déplacements en transports publics atteint en moyenne Ces chiffres sont stables depuis des années.
10 % pour le train et 7 % pour le tram/bus.
énergies+mag printemps 2013
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énergies+mag l’eau chaude sanitaire à petits prix
Produire l’eau chaude sanitaire à petits prix ! La chasse aux gaspillages énergétiques ne peut être complète sans se pencher sur la problématique de l’eau chaude sanitaire et de son stockage. Dans le cadre d’audit énergétique, on considère que la production et le stockage de l’eau chaude sanitaire représentent près de 20 % de notre consommation en énergie de chauffage. Si la part réelle gravite aux alentours de ce pourcentage, elle sera essentiellement fonction de nos habitudes de vie. Des solutions techniques existent pour réduire ce coût. Est-ce la fin des boilers traditionnels ? Réduire les pertes de stockage Pour des besoins réduits en eau chaude (une salle de douche et une cuisine par exemple), il est tout à fait possible de réduire ces pertes en posant un boiler de faible capacité (30 à 40 litres). Il n’est cependant pas conseillé de se passer complètement de boiler pour deux raisons : w les chaudières à production directe d’eau chaude doivent monter très rapidement en température ce qui diminue leur rendement, w l’échangeur thermique pour la production instantanée est plus fragile et plus difficile à remplacer que celui d’une chaudière avec un boiler. La pose d’un petit boiler permettra donc de pallier à ces deux inconvénients en diminuant au maximum les pertes dues au stockage.
Pour des besoins plus importants (à partir de deux salles de bain), un boiler est nécessaire pour assurer votre confort. Toutefois, il n’est pas utile de choisir un volume de 400 ou de 500 litres. Une capacité de 100 ou 120 litres est suffisante pour desservir deux pièces d’eau. Tout cela dépend de votre manière de vivre : plus vous prenez de bains, plus le volume de stockage est important ! Lors de la production d’eau chaude via des systèmes de pompes à chaleur ou de panneaux solaires, un boiler de plus grande quantité sera sans doute nécessaire. © remeha
énergies+mag l’eau chaude sanitaire à petits prix
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Une pompe à chaleur pour produire de l’eau chaude sanitaire Il s’agit généralement de pompes à chaleur air-eau (qui captent la chaleur dans l’air extérieur) ou sol-eau (qui puisent la chaleur dans le sol). La température relativement constante du sol offre un avantage non négligeable par rapport à la première solution en termes de rendement de la pompe à chaleur, augmentant ainsi vos économies énergétiques et écologiques. Rappelons qu’une pompe à chaleur, à l’inverse de votre frigo, est un appareil puisant de la chaleur dans un milieu chaud et la restituant dans un milieu plus froid grâce à un système de compresseur et de détendeur. Cette pompe nécessite de l’énergie électrique pour fonctionner. En moyenne, pour 1 kWh électrique, elle produit 3 à 4 kWh thermiques. Cet intérêt économique et écologique est encore accru par la pose de panneaux photovoltaïques.
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énergies+mag l’eau chaude sanitaire à petits prix © viessmann
l’extraction d’air chaud d’un système de ventilation C (extraction de l’air chaud et humide dans les cuisines, salles de bains et WC) ou de panneaux solaires. Si la source de chaleur n’est pas constante, l’ajout d’une petite chaudière d’appoint est également une bonne solution. Elle s‘enclenchera lorsque la source extérieure principale devient trop froide et que le rendement de la pompe chute.
À placer dans tous les cas ?
Pour stocker l’eau chaude produite par la pompe à chaleur, un grand boiler est nécessaire : la capacité de celui-ci sera de minimum 200 litres et peut dépasser les 500 litres selon vos besoins. Ne perdez toutefois pas de vue que les puissances de ces pompes à chaleur sont assez faibles (avoisinant les 2 à 3 kW), il leur faudra près de 8 heures pour chauffer 400 litres à 45°. À vous, sous conseil de professionnels, de dimensionner au mieux le boiler en fonction de vos besoins.
Des solutions pour augmenter le rendement de la pompe à chaleur sanitaire La première consiste à posséder une source de chaleur la plus chaude possible et à température la plus constante possible, par exemple le sol ou un étang. Une des dernières innovations consiste à brancher une deuxième source de chaleur sur la pompe. Il peut s’agir de
Au vu de l’investissement nécessaire, inutile de placer une pompe à chaleur sanitaire si vous possédez une chaudière au rendement performant qui peut également produire votre eau chaude sanitaire à proximité des points de puisage. Par contre, en remplacement d’un boiler indépendant électrique ou au gaz, cette solution permettra de faire rapidement de belles économies, d’autant que leurs dimensions sont assez réduites : 1 m² au sol suffit généralement pour l’élément. N’oubliez pas que si l’appareil puise l’air dans le local où il est posé, le volume de celui-ci doit être suffisant pour ne pas se refroidir trop vite lors des cycles de fonctionnement. Les pompes à chaleur sanitaires, appelées également chauffe-eaux thermodynamiques, peuvent donc vous faire réaliser de belles économies, surtout lorsque l’habitation est équipée d’un système de ventilation de type C ! Cédric Bourgois
énergies+mag salon énergies+ 2013
salon ÉNERGIES+
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le rendez-vous À NE PAS MANQUER ! Le passif est à nos portes… Le « nearly zero energy » le suit de quelques foulées… L’écomobilité est en pleine expansion... Le changement c’est maintenant ! Vous sentez-vous prêts ?
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our la 7e année consécutive, le Salon ÉNERGIES+ sera un lieu d’échanges incontournable tant pour les professionnels, les services publics que pour les particuliers en recherche d’informations. En effet, de nouvelles documentations sont impératives à tous niveaux, pour suivre les changements déjà opérés en termes de performance énergétique, de développement durable et d’écomobilité. Pour beaucoup, une remise à niveau s’impose. Sur le terrain, l’écart se creuse petit à petit entre ceux qui « savent » et ceux qui « ne sont pas encore au courant ». Cet écart fait la différence entre ceux qui prendront le train en marche et ceux qui resteront sur le quai. Profitez des 15, 16 et 17 novembre 2013 pour trouver un concentré des produits et des techniques les plus performants du marché. ÉNERGIES+ a sélectionné une série de solutions innovantes visant une utilisation rationnelle des énergies. Vous y trouverez des
réponses à vos questions, quel que soit le budget pour vos travaux. Un plus en cette période de crise ! Sur 12 000m² d’exposition, plus de 180 exposants, triés sur le volet et reconnus dans le domaine des énergies, de la construction durable ou de l’écomobilité, vous accueilleront. Ne manquez pas cette occasion de vous faire conseiller, de comparer et de pouvoir faire le meilleur choix pour votre projet. Économies d’énergie, constructions durables, certification pour la vente et la location de logement, nouvelle procédure d’audit énergétique, écopacks, écomobilité… Autant de thèmes chers à ÉNERGIES+ qui seront abordés par les exposants ou les conférenciers via un programme étoffé durant les trois jours du salon. Vous y découvrirez les dernières avancées techniques et technologiques permettant d’assurer nos besoins sans compromettre la capacité des générations
futures à assurer les leurs. Les bases même du développement durable ! Le salon ÉNERGIES+ se tiendra à Marche-en-Famenne. À environ une heure des grands centres urbains, le Wex vous y accueillera avec ses 3 000 places gratuites de parking. Et pour mettre en pratique le concept d’écomobilité, pourquoi ne pas vous y rendre en transport en commun ? Un système de navettes en véhicules écologiques sera mis sur pied, depuis et vers les gares de Marloie et Marche-en-Famenne. Trop de matériaux et de techniques restent à découvrir ! Ne vous reposez pas sur vos lauriers, les acquis des années précédentes seront très vite dépassés !
Nous vous fixons donc rendezvous les 15, 16 et 17 novembre 2013 au Wex de Marche-enFamenne pour une nouvelle édition d’ÉNERGIES+!
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Produire de l’eau chaude tout en ventilant de manière optimale c’est possible grâce à l’
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ans nos nouvelles constructions, une ventilation efficace est devenue indispensable pour éviter les problèmes de moisissures et d’odeurs. Les concepteurs se tournent donc vers des systèmes de ventilation dits « intelligents » qui extraient l’air mécaniquement à partir des pièces chauffées, lorsque la qualité de l’air se détériore. Elsingor a mis au point l’E-PAC pour récupérer la chaleur contenue dans l’air rejeté par la ventilation.
Une PAC (pompe à chaleur) hors du commun Développé par Paul Cobut, le fonctionnement de l’E-PAC est basé sur celui d’une pompe à chaleur aireau : les calories contenues dans l’air sont captées et redistribuées à un ballon d’eau chaude sanitaire ou dans le circuit de chauffage.
Pour votre projet ? L’E-PAC est idéal pour des constructions à faibles besoins en énergie. Sa régulation permet d’optimiser son rendement en fonction des besoins de votre construction : en ventilant au bon moment grâce à des capteurs, en assurant une réserve d’eau chaude et en préchauffant l’eau du chauffage.
D’après les études réalisées à ce jour, le COP (coefficient de performance) de l’E-PAC pour la production d‘eau chaude avoisine les 3,5 à 4. Ce qui signifie que pour 1kWh d’électricité consommé, le système fournit 3,5 à 4 kWh d’énergie.
Une durabilité à toute épreuve L’E-PAC a été développée dans le respect du développement durable : écologique, économique et social. w D’un point de vue écologique, Elsingor a développé l’E-PAC pour atteindre une autonomie énergétique de la construction en le couplant à des panneaux photovoltaïques. w D’un point de vue économique, cette machine est réalisée à partir de composants issus essentiellement d’entreprises locales. w D’un point de vue social, après quelques heures de formations, la simplicité des composants de l’E-PAC permet à un électricien ou un poseur de panneaux photovoltaïques d’installer cet appareil.
Question prix ? La fourniture, la pose et l’installation de l’E-PAC sont annoncées pour environ 6 500 € en constructions neuves. En déduisant les primes éventuelles et le gain annuel, l’investissement sera très vite rentabilisé. Cela représente un coût bien moindre que les systèmes de ventilation à double flux avec récupération d’énergie, tout en produisant l’eau chaude et l’appoint sur le chauffage. L’E-PAC se présente donc aujourd’hui comme LA solution pour économiser l’énergie. Pour tout renseignement : www.elsingor.com
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Audits énergétiques : révolution en Wallonie pour 2013 !
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Depuis son lancement en 2006, l’audit énergétique, plus connu sous le nom d’audit PAE, a aidé plus de 27.500 wallons à faire les choix les plus appropriés pour rénover et améliorer la qualité énergétique de leur
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logement. Rappelons que l’audit énergétique est sollicité volontairement par le propriétaire ou le locataire d’un bien qui souhaite en améliorer les performances énergétiques. Plusieurs vecteurs sont abordés : augmentation de l’isolation, renouvellement du système de chauffage et amélioration de la production d’eau chaude sanitaire. Plus de 850 auditeurs agréés œuvrent à ce jour, avec vous, pour améliorer votre logement ! Forte de ses 6 années d’expérience, cette procédure d’avis énergétique PAE a été améliorée, clarifiée et rendue plus accessible par le développement de nouveaux outils de communication. Rebaptisée PAE2 et incluse dans le logiciel PACE (Procédures d’Avis et de Certification Énergétique), elle devrait être d’application à la fin de cette année.
Un champ d’action plus large Jusqu’à ce jour, seules les maisons d’habitation pouvaient être auditées. Avec la PAE2, le champ d‘application de l’audit énergétique sera élargi : les appartements et les immeubles à appartements pourront également être
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audités, par un auditeur agréé PAE2. Selon le profil du demandeur (soit la copropriété ou le propriétaire d’un appartement individuel), ces audits comprendront 2 scénarios d’améliorations différents. Ils seront chacun composés de recommandations relatives à l’isolation, aux systèmes de chauffage et de production d’eau chaude, au recours aux énergies renouvelables, ainsi qu’aux systèmes de ventilation. De plus, afin de tenir compte de l’évolution des technologies, il sera désormais possible de prendre en compte les pompes à chaleur, les systèmes de cogénération ainsi que les panneaux solaires photovoltaïques. Vous pourrez, à l’aide de l’audit PAE2, envisager l’utilisation de ces nouvelles technologies et recevoir une estimation du temps d’amortissement de cellesci par rapport aux caractéristiques propres à votre bien. Enfin, le nouvel audit PAE2 pourra tenir compte des projets d’agrandissement des demandeurs (par exemple l’aménagement du grenier en chambre ou la transformation d’une annexe non chauffée en cuisine). Ainsi, les travaux d’améliorations des 2 scénarios proposés par l’auditeur seront en adéquation avec les souhaits du propriétaire et les caractéristiques du bien.
Un rapport plus succinct, plus clair et donc plus convivial ! Les enquêtes menées de 2009 à 2011 relatives à l’audit énergétique ont démontré que le rapport actuel était trop volumineux (+/- 70 pages) et peu convivial. Dès lors, la Région a remédié à ce problème en faisant appel à des spécialistes en communication (le CIFFUL) afin de concevoir un nouveau rapport plus court, plus convivial et accessible à tous. Ce nouveau rapport sera accompagné d’une brochure explicative pour commenter tous les résultats repris dans le rapport d’audit et expliquer toutes les améliorations proposées par l’auditeur. Celui-ci pourra personnaliser cette brochure en cochant les recommandations qu’il a choisies pour votre logement. Ce nouveau rapport pourra ainsi être relu, et utilisé après le passage de l’auditeur, lors du choix et de la planification des
travaux. Il devient l’outil essentiel pour tous les Wallons désireux de rénover leur logement ! Évidemment, cette brochure explicative ne remplacera jamais les explications fournies par votre auditeur lors de l’entretien personnalisé qui finalise sa mission. Cet entretien est, et restera, primordial, car il permet de comprendre l’analyse de votre bâtiment et de découvrir les améliorations les plus adéquates pour votre logement.
Deux scénarios de recommandations avec une définition des priorités Les améliorations proposées par votre auditeur PAE2 seront rassemblées dans 2 scénarios de recommandations, soit un de plus qu’aujourd’hui ! Le premier, dénommé « scénario du client », consistera en une vision à court terme reprenant des travaux peu conséquents faisables rapidement. Le second, appelé « scénario de l’auditeur » sera une version maximaliste qui permettra de montrer au client tout le potentiel du logement audité. Les deux scénarios regrouperont différentes améliorations qui seront listées suivant un ordre de priorité d’intervention afin de vous permettre de mieux cibler les mesures prioritaires. Chaque scénario sera identifié facilement dans le rapport par une couleur spécifique (orange pour le premier et vert pour le second) et mis côte à côte dans les deux pages de conclusions afin de les comparer.
Bon à savoir PAE
Procédure d’Avis Énergétique
Nom donné à l’audit lors de son lancement en 2006.
PAE2
Procédure d’Avis Énergétique 2
Nom donné à l’audit énergétique revu et clarifié qui sera lancé en 2013. La PAE2 devrait co-exister avec la PAE jusque fin 2014.
PACE
Procédures d’Avis et de Certification Énergétique
Nom donné à la double procédure permettant sur base de la PAE2 de fournir également un certificat énergétique.
PEB
Performance Énergétique des Bâtiments
Termes génériques pour tout ce qui touche de près ou de loin à la certification et performances demandées aux bâtiments actuellement.
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Avec l’audit de votre habitation, un nouveau certificat PEB Avec cette nouvelle procédure PAE2 et grâce au lien étroit avec la certification PEB, chaque auditeur PAE2 réalisera, en même temps que l’audit, le certificat PEB de votre habitation dans sa situation actuelle. En plus, dans le rapport d’audit, vous verrez une estimation du certificat énergétique que vous obtiendriez en mettant en œuvre les 2 scénarios de recommandations proposées dans votre audit. Par contre, il ne sera pas encore possible pour les auditeurs PAE2 de délivrer un certificat lorsqu’ils auditent des appartements ou des immeubles à appartements.
Les primes du Fonds Énergie maintenues Malgré les problèmes budgétaires, la Wallonie a maintenu pour 2013 sa prime n°15 relative à la réalisation d’audit énergétique pour les bâtiments dont l’accusé de réception de la demande initiale de permis d’urbanisme est antérieur au 1er décembre 1996. Toutefois, avec la mise en place de la PAE2, cette prime sera adaptée en fonction du type d’audit (PAE1 ou PAE2) et du type de logement audité (habitation, appartement, immeubles à appartements). Si cela semble un peu compliqué, pas de panique ! L’explication de ces mécanismes d’aide fait partie intégrante de la mission de votre auditeur énergétique et ils vous seront expliqués lors de la présentation votre audit.
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En lien direct avec l’ÉCOPACK Ce 1er févier 2013, les audits énergétiques ont changé de catégorie lors de l’établissement d’un bouquet de travaux Écopack. Ils sont maintenant repris dans la catégorie P (prioritaires) : ils deviennent une condition d’obtention pour les travaux d’isolation des murs et des plafonds repris dans l’ÉCOPACK. Rappelons qu’avec les primes régionales, provinciales et communales, un audit ne vous coûte au final qu’environ 150 à 200 €. Cette nouvelle procédure PAE 2, plus complète, plus conviviale, se veut donc une véritable révolution pour le secteur de la rénovation. Nous vous fixons d’ores et déjà rendez-vous dans 6 mois pour la mise en route de la PAE2 ! D’ici là, la procédure actuelle PAE devrait rester d’actualité et coexister jusqu’à fin 2014. Cédric Bourgois
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Pourquoi choisir la chaudière BioClass
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OMUSA présent dans près de 30 pays et leader en Espagne dans le domaine de la fabrication de chaudières au sol qui utilisent des combustibles traditionnels (gaz, fioul et électricité), a développé une nouvelle technologie pour la combustion des granulés de bois. Grâce à cela DOMUSA a mis au point une gamme de chaudières dont les rendements sont parmi les plus hauts du marché (jusqu’à 95,5 %) et avec des résultats en terme d’émissions polluantes en CO et NOX parmi les plus bas selon la norme de référence EN 303-5 Classe 3. L’innovante gamme BioClass, fruit de plusieurs années de recherche et de développement, a été pensée dans le souci d’allier performance et confort pour le particulier avec un coût à l’achat et d’installation bien plus accessible pour l’utilisateur final que n’importe quel autre appareil présent sur le marché. Avec DOMUSA, l’installation de chaudières à granulés de bois est une alternative crédible à la hausse des prix du fioul, car l’amortissement de l’investissement du matériel est court avec un excellent niveau d’automatisme.
DOMUSA propose à ses clients une gamme de chaudières allant jusqu’à 25 KW, pour laquelle il n’est pas nécessaire de mettre en œuvre une installation complexe et onéreuse. Le nettoyage des appareils se réalise automatiquement et l’utilisation est aussi simple qu’une chaudière utilisant un combustible fossile. En résumé, DOMUSA fidèle à sa philosophie d’innover de manière raisonnée et pas à n’importe quel prix, prétend avec la gamme BioClass présenter un produit hautement technologique, maîtrisant l’énergie de la biomasse à un prix raisonnable pour les consommateurs qui font un pari sur l’avenir avec les énergies renouvelables comme alternative pour un monde durable.
Caractéristiques MODÈLES
BioClass 9
BioClass 15 BioClass 25
Puissance nominale( kW)
9,4
15
24,9
Rendement à puissance nominale (%) selon en 303-5
92,4
95,5
93,1
Puissance à charge partielle (kW)
2,9
3,9
6,1
Puissance électrique
230v., 50 hz, 1,5 A, 485 Watt
Température retour minimum Perte de charge circuit eau
t° Départ-15°C 5 mbar
7 mbar
9 mbar
Tirage minimum de cheminée
15 Pa
15 Pa
15 Pa
Tirage maximum de cheminée
20 Pa
20 Pa
20 Pa
Volume d’eau corps de chauffe
46
55
73
Poids (kg)
195
215
292
Pour tout renseignement : MATAGNE-HODY sprl 13, rue de Bouillon - B-5555 BIÈVRE Tél. +32 (0)61 51 18 77 - Fax : +32 (0)61 65 85 00 - www.matagnehody.net andcollin@hotmail.com - info@matagnehody.com Importateur
énergies+mag printemps 2013
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« LA NATURE COMME
ÉNERGIE DU FUTUR »
Photovoltaïque | Panneaux solaires thermiques | Pompes à chaleur | Poêles et chaudières à pellets
Sébastien DAVID • Marche-en-Famenne • 0495 62 03 46 info@natural-energy.be • www.natural-energy.be
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énergies+mag quel chauffage pour nos maisons isolées ?
Quel chauffage pour nos maisons de mieux en mieux isolées ?
L’
année PEB s’annonce assez calme dans les trois régions. Aucun renforcement significatif des exigences PEB n’est prévu en 2013. Et pourtant, nous sommes à un moment charnière dans le processus de maximalisation des performances énergétiques pour les bâtiments neufs. Renforcer davantage l’isolation des parois n’a plus beaucoup d’intérêt au-delà de 15 à 20 cm (sauf pour des bâtiments passifs). La ventilation semble avoir atteint ses performances
optimales avec des systèmes D à échangeurs de chaleur ou des systèmes C sur détecteurs de CO2 et d’humidité. Il reste toutefois un élément qui peut encore être fortement amélioré : le système de chauffage. Ne perdez pas les priorités de vue ! Faire le choix idéal pour un système de chauffage nécessite d’avoir résolu au préalable toutes les problématiques relatives à l’isolation et à la ventilation. Ce constat est d’autant plus vrai lorsque vous vous tournez vers des systèmes « alternatifs » ou renouvelables. Par exemple, une pompe à chaleur n’est à conseiller que pour les constructions très bien isolées pour lesquelles les besoins en énergies sont (très) faibles.
La chaudière à condensation : un choix intéressant pour quelques années encore ! De nos jours, la chaudière à condensation gaz ou mazout est devenue le standard en construction neuve et en rénovation. Elle se caractérise par un échange thermique entre les gaz de combustions sortant du foyer et l’eau de retour des circuits de chauffage. L’eau entrant dans la chaudière est ainsi préchauffée. Pour optimiser le bénéfice de ces chaudières, un organe de commande complémentaire doit être posé : une sonde de température extérieure qui adapte la température de l’eau dans les circuits de chauffage afin qu’au retour, un maximum de calories puisse être capté dans les fumées. Le gain non négligeable du système complet est estimé entre 8 et 20% de la consommation initiale. Ces chaudières sont des bijoux de technologie. Mais avec la mise en application des directives Écodesign, il y a toutefois fort à parier que d’ici 5 à 10 ans, elles ne pourront plus être posées qu’en appoint de systèmes renouvelables. Chaudière à condensation © Remeha
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Bon à savoir : des chaudières à condensation aussi au propane Vous n’avez pas de gaz de ville à votre disposition ? Le propane peut s’avérer une alternative intéressante au mazout. Les avantages de ce combustible sont multiples. w L’investissement de base est moins important : • la citerne est mise en location par le distributeur ; • la chaudière est moins onéreuse qu’une chaudière à condensation au mazout. w D’un point de vue écologique, les distributeurs annoncent des rejets de CO2 inférieurs de 19 % à ceux produits par la combustion du mazout.
Chaudière à condensation © Remeha
Moins cher que le mazout à l’unité de volume, le propane reste plus cher à la fourniture que le gaz naturel. Toutefois, son pouvoir calorifique (la quantité de chaleur que l’on obtient par la combustion d’un m3 ou de 1 000 litres) est différent de celui du gaz naturel et du mazout. À vous de faire effectuer une simulation sur base des prix du gaz naturel, du mazout ou du propane pour connaître la solution la moins coûteuse à l’utilisation en fonction de votre projet et de sa localisation. Un audit énergétique vous permettra de réaliser ce calcul en fonction des caractéristiques propres à votre bâtiment.
Pas de raccordement au gaz naturel? Il y a moyen de faire plus simple.
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énergies+mag quel chauffage pour nos maisons isolées ? © ravelli
Le chauffage au bois Plutôt que d’utiliser un combustible d’origine fossile, pourquoi ne pas opter pour une chaudière à bois ? Surtout si vous avez des facilités d’approvisionnement. Ces chaudières produisent de la chaleur en brûlant des bûches de 20 à 50 cm et redistribuent les calories produites de la même manière que les chaudières gaz ou mazout. Les chaudières à pellets présentent donc une alternative intéressante. Leur approvisionnement s’effectue manuellement ou de façon automatique à partir d’un local de stockage. La puissance de ces chaudières varie entre 5 et 40 kW. Dans les deux cas, le bilan carbone est très positif. Les principaux inconvénients de ces systèmes résident dans l’espace nécessaire pour le stockage et l’éventuel approvisionnement. En appoint ou plus rarement en système de chauffage principal, les poëles à bûches de bois ou à pellets constituent une solution intéressante tant au niveau de l’apport calorifique qu’à celui de l’ambiance.
L’électricité : uniquement pour les très basses consommations Si votre bâtiment est peu énergivore, le chauffage électrique direct ou par accumulation peut s’avérer un bon choix. L’installation est peu coûteuse et réduite à sa plus simple expression : des radiateurs dans les différentes pièces. Plus besoin de chaufferie, de stockage ou de tuyauteries de distribution. Comme pour les chaudières à condensation, la régulation sera optimale si les corps de chauffe sont commandés par un thermostat intérieur et une sonde extérieure.
D’un point de vue PEB, sachez que le chauffage électrique est fortement pénalisé en certification énergétique. En effet, les certificats énergétiques étant exprimés en énergie primaire (extraite du milieu naturel), le législateur a décidé de pondérer d’un rendement de 40% la production d’électricité. Cela revient à multiplier votre consommation théorique par 2.5, ce qui est (très) pénalisant sauf en cas de très faibles consommations. Le chauffage électrique reste cependant intéressant en combinaison avec des panneaux solaires photovoltaïques. Ceux-ci feront baisser la consommation théorique et réelle de votre bâtiment, ainsi que son impact écologique.
Les pompes à chaleur : à réserver aux demandes peu importantes d’énergie À l’inverse de votre frigo, la pompe à chaleur permet, par un système d’échangeurs, de compresseur et de détendeur, d’extraire de la chaleur du sol, d’un étang ou de l’air ambiant, pour le transmettre à l’air intérieur ou à un boiler tampon. La durée de vie d’une telle pompe est essentiellement déterminée par son nombre de démarrages. L’idéal est donc de faire fonctionner votre pompe à chaleur un maximum de temps à très faible puissance pour en maximiser son rendement et allonger sa durée de vie. Ce type de pompe fonctionne de manière optimale en fournissant de l’eau à basse température 30-40°, ce qui la rend particulièrement adéquate pour des chauffages sol. Sa puissance varie entre 5 et 15 kW, soit pour des besoins énergétiques peu importants. Cependant, dès que la température de la source diminue de manière importante, le
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rendement de la pompe à chaleur baisse. Dans ce cas, il est souvent intéressant de prévoir une petite chaudière en appoint.
La cogénération : deux énergies pour le prix d’une Une centrale de cogénération permet de produire deux énergies différentes (chaleur et électricité) à partir d’une seule. Son fonctionnement est assez simple. Lorsqu’il y a une demande en chauffage, le moteur de la centrale se met en marche. La chaleur dégagée est utilisée pour chauffer l’habitation, comme pour une chaudière classique. En parallèle, le moteur produit de l’électricité qui est alors injectée sur le réseau. Réservées au gaz naturel, biodiesel et au pellet depuis 2009, les centrales de cogénération devraient bientôt fonctionner également au butane. À l’image des panneaux solaires il y a quelques années, cette solution - techniquement intéressante - induit toutefois un investissement de départ assez important (15.000 à 20.000€). Vous l’aurez compris, différentes solutions sont envisageables pour remplacer ou compléter, à court ou moyen terme, les chaudières traditionnelles. La préférence pour l’une d’entre elles dépendra de votre budget, de l’environnement du projet et du niveau d’isolation de la construction. À vous de jouer ! Cédric Bourgois
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