Collection Emploi-Pro « Au Cœur du secteur »
ION S R VE UMéE S Ré
Tout savoir sur : • L’économie du secteur • Les formations plébiscitées
Au cœur du secteur de l’énergie
• Les métiers d’avenir
Les clefs pour réussir sa carrière dans le secteur de l’énergie : perspectives sur l’économie, la situation de l’emploi pour les 5 prochaines années, les tendances sur les métiers qui recrutent…
• Les entreprises qui recrutent • Les salaires pratiqués
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avec le soutien d’ Guide carrière - Edition 2009
– EDF Médiathèque/W. Beaucardet - Getty Images
Ingénieurs Grandes Ecoles et Universités h/f
On peut souhaiter des solutions énergétiques d’avenir, et aussi décider de les produire. Rejoindre le leader européen des énergies de demain, c’est décider d’agir. Chaque jour, EDF concilie progrès et environnement. Une exigence de chaque instant, pour laquelle nous mobilisons et accompagnons des hommes et des femmes ayant fait le choix de l’excellence. Le choix d’agir pour le bien-être de tous.
E = moins de CO2 est l’enjeu d’avenir : rejoignez-nous dès maintenant sur www.edfrecrute.com
L’énergie est notre avenir, économisons-la !
L’avenir est un choix de tous les jours
Édition 2009
Au cœur du secteur de l’énergie Par Pascale Kroll
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Édition 2009
L’énergie, moteur de votre avenir recruteront 100 000 personnes supplémentaires d’ici à 2015. Depuis le bachelier jusqu’au bac + 5, les profils recherchés sont aussi multiples et variés que les enjeux.
P
rotocole de Kyoto, Grenelle de l’environnement, Sommet de Johannesburg… L’énergie est au cœur de l’actualité du monde, et de son avenir. Venir travailler dans le secteur de l’énergie revient à bâtir le monde de demain. Contribuer à la réduction d’émissions de CO2, penser l’après-pétrole et sécuriser les approvisionnements énergétiques.
Etre acteur de ce secteur, c’est participer aux chantiers mis en place par les géants de la filière. C’est promouvoir les énergies nouvelles (éolien, biomasse…) ; développer les infrastructures gazières et électriques ou encore participer à l’essor du nucléaire. Pour relever ces enjeux de modernisation, les entreprises de l’énergie
EMPLOI-PRO Site Internet : www.emploipro.fr 12-14 rue Médéric 75815 Paris Cedex 17 Téléphone : 01 56 79 41 57 Président - Directeur de publication : Christophe Czajka Directeur Général : Clément Delpirou REDACTION : Rédacteur en chef : Gwenole Guiomard Chef de rubrique : Christophe Bys Rédaction : Pascale Kroll Secrétaire de rédaction : Martine Favier
Pour vous familiariser avec cet univers en pleine métamorphose, l’auteure de cet ouvrage, Pascale Kroll, vous plonge « au cœur du secteur de l’énergie ». Un monde où les entreprises redoublent d’attentions pour leurs salariés : crèche, participation, salaire attractif, mobilité et évolution prometteuse. Autant d’informations décryptées méthodiquement. Que ce soient les tendances, la politique des entreprises, ou encore les clefs pour y être embauché, se développer et y réussir, tout est passé au crible pour mieux vous informer et vous faire découvrir les différents aspects de ce monde. Nous ne doutons pas que ce guide ouvre une nouvelle voie à votre carrière, et qu’au terme de sa lecture l’énergie soit le moteur de votre avenir.
DIRECTION ARTISTIQUE : Directrice artistique : Réalisation : DIRECTION COMMERCIALE : Directeur commercial : Pôle Industrie : DIRECTION MARKETING Directeur Marketing & opérations :
Laurence Beauclair Caroline Place Thomas Chaulet Pierre Georges Lenthieul Céline Rouveyrol Véronique de Fouchier Anne - Olivia Berthet Sébastien Olszanski
Emploi-Pro 12-14 rue Médéric - 75817 Paris Cedex 17 - Tél : 01 56 79 41 56 - Fax : 01 43 80 46 30 SAS au capital de 37 000 Euros - RCS Paris 507 644 482 - N° TVA FR 90 507 644 482
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Au cœur du secteur de l’énergie
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1.1
La situation énergétique de la France
1.2
La priorité aux énergies renouvelables
1.3
L’ouverture du marché du gaz et de l’électricité
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2 Le marché du recrutement Des embauches 2009 importantes
2.2
Des emplois dans les énergies renouvelables
2.3
Des profils techniques recherchés DR
2.1
3.1
Des entreprises gigantesques…
3.2
…mais aussi des multinationales…
3.3
…et des exportateurs
Alstom©Marc Rosassel
3 Les entreprises phares
4.1
Les fonctions d’entrée à Bac + 2
4.2
Les fonctions d’entrée à Bac + 5
4.3
Les fonctions pour expérimentés
GDF.Suez.Dunsuees Franck
4 Les fonctions les plus en vue
5 Vers l’entreprise idéale 5.1
L’ambiance et le cadre de travail
5.2
L’éthique et la responsabilité sociétale
5.3
Les bonnes pratiques
EDF©Philippe Dureuil
1 2 3 4 5
1 L’économie du secteur
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le secteur…
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(le guide COMPLET comprend TOUS les p fiches entr EMPLOI-PRO I Droits réservés 2009
Édition 2009
6.1
La recherche du bon employeur
6.2
Les conseils de base
6.3
Les exemples de CV
7 Négocier sa rémunération 7.1
Le salaire fixe
7.2
Les primes
7.3
Les avantages en nature
8 Vivre au jour le jour La journée de travail
8.2
La durée du travail
8.3
Les pratiques du secteur DR
8.1
9 Se former Les cursus initiaux
9.2
La formation continue
9.3
Le DIF et les universités d’entreprise DR
9.1
Faire carrière 10.1 La construction de sa carrière 10.2 Les compétences à mettre en avant 10.3 Les outils de développement professionnel DR
6 7 8 9 10
6 Réussir son embauche
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postes clefs, salaires, chiffres du secteur, reprises...) EMPLOI-PRO | Droits réservés 2009
…et vous
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1
L’économie du secteur
la Situation énergétique de la France Un gros consommateur d’énergie Un pétrole, tiers de la consommation d’énergie Un choix « nucléaire » la Priorité aux énergies renouvelables Des taux de croissance énormes Les « vieux fossiles » s’y mettent La création d’un super ministère
La Médiathèque EDF/D. Blondin - A. Kindler/Getty Images
l’Ouverture du marché du gaz et de l’électricité La possibilité de changer de fournisseurs Les rapprochements entre entreprises La crise et les investissements
On peut préférer les énergies renouvelables, et aussi décider de les développer.
L’énergie est notre avenir, économisons-la !
L’avenir est un choix de tous les jours
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Au cœur du secteur de l’énergie
Les ENTREPRISES PHARES
LE Marché dU RECRUTEMENT
L’écOnomie du secteur
l’économie du secteur Consommation d’énergie toujours croissante, raréfaction des énergies fossiles, désordre climatique : les acteurs du secteur sont confrontés à de nombreuses contraintes, le tout dans un contexte économique, politique et environnemental mondial complexe. Le point sur un secteur en constante mouvance. Le secteur de l’énergie est au cœur de la politique pacité de gérer des projets gigantesques, en termes industrielle. Mieux : il en constitue l’épine dorsale. d’investissements ou de durée. Cela implique donc Selon l’Insee, au 1er janvier 2006, en des partenaires nombreux et une diFrance, le secteur de l’énergie stricto mension interculturelle. Ici, l’ouversensu représente 2 600 entreprises ture à l’international est une réalité. et 148,5 millions d’euros de chiffre d’affaires, soit 4,7 % du CA total des La situation énergétique secteurs. Selon l’édition 2008, le secteur de l’industrie en France fait tra7e plus gros consommateur d’énergie vailler 239 200 personnes : 80 % sont au monde avec 276 millions de TEP des hommes, 96, 8 % des effectifs (tonne équivalent pétrole) en 2005 travaillent dans des groupes et 28 % (soit 2,4 % de l’approvisionnement des entreprises appartiennent à des énergétique mondial), la France est groupes. relativement pauvre en ressources énergétiques, comparée à plusieurs Le secteur de l’énergie fait dans le autres pays européens bénéficiant gigantisme. Il fait la part belle aux de matières premières. Ses résergrandes entreprises, avec des groupes brassant ves fossiles (23 millions/TEP) ne constituent que d’importants capitaux. Il faut, en effet, avoir la ca- 0,01 % des réserves connues mondiales.
La France est riche en ressources énergétiques renouvelables
Les FONCTIONS LES PLUS EN VUE
LA Production d’énergie primaire dans le monde et en france &%%
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Retrouvez ce graphique dans la version complète gratuite du Guide à l’adresse :
vers l’ entreprise IDÉALE
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Agence internationale de l’énergie/OCDE Chiffres 2005
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Édition 2009
Le choix du nucléaire aurait les faveurs des Français
Les énergies renouvelables
SE FORMER
Outre sa place de leader dans le nucléaire, notre pays est riche en ressources énergétiques renouvelables. Il détient la première forêt d’Europe occidentale et un important potentiel hydraulique, éolien et géothermique. En 2007, il était le second producteur et consommateur d’énergies renouvelables en Europe. La production primaire de l’ensemble de l’énergie renouvelable (électrique et thermique) s’élève à 18 Mtep, soit 13,2 % de la production nationale éner-
VIVRE AU JOUR LE JOUR
Le pétrole ne représente plus aujourd’hui qu’un tiers de la consommation primaire d’énergie française. Il en représentait le double en 1973 (68 %). Mais, avec 91 millions de TEP de pétrole consommés en 2007 pour 1 million produit, notre pays a fortement recours aux importations de l’or noir. S’il reste hégémonique dans le secteur des transports, le pétrole est largement supplanté par le gaz et l’électricité dans l’industrie, les services ou le résidentiel. Il reste environ 40 ans avant l’épuisement des réserves de pétrole, calculé à partir du rythme actuel de consommation. Selon le scénario le plus défavorable, la moitié de ces réserves seront épuisées entre 2015 et 2020. Depuis les chocs pétroliers, la France s’est orientée vers le développement de solutions alternatives, no-
NÉGOCIER sa rémunération
tamment avec le nucléaire : 114,6 Mtep d’électricité nucléaire ont été produits en 2007. Le choix du nucléaire aurait les faveurs des Français, du moins si l’on en croit le dernier baromètre d’opinion sur les Français et l’énergie, réalisé par le Crédoc en juin 2007, à la demande de l’Observatoire de l’énergie. En effet, 51% des personnes enquêtées estiment que le choix du nucléaire pour produire l’électricité présente « plutôt des avantages ». Les avantages économiques viennent en tête, avec un coût plus faible de l’électricité, une contribution à l’indépendance énergétique du pays et une stabilité des prix de l’électricité. Les Français sont, en outre, de plus en plus sensibles à l’absence d’impact sur l’effet de serre de l’utilisation du nucléaire. Néanmoins, la gestion des déchets nucléaires et le risque d’accident grave dans une centrale sont les arguments massivement évoqués par les opposants à ce type d’énergie.
RÉUSSIR SON EMBAUCHE
L’extraction de charbon s’est arrêtée en France depuis la fermeture en avril 2004 de la dernière mine, celle de la Houve à Creutzwald, en Lorraine. Seuls des produits de récupération issus des terrils et des schlamms, en Lorraine et dans le Nord-Pas-de-Calais, font l’objet de valorisation dans les centrales électriques. Les réserves françaises de gaz sont, au 1er janvier 2007, d’environ 6 milliards de m3 ou 60 TWh, soit 5 à 6 ans de production ou 1 à 2 mois de consommation nationale. Alors que dans les années 1970, la France produisait un tiers de sa consommation, sa dépendance se révèle presque totale : 98 % du gaz consommé est importé.
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Le marché du recrutement
Des embauches 2009 importantes 4 000 recrutements prévus chez Areva 3 000 embauches chez EDF 2 000 pour Total Des emplois dans les énergies renouvelables Une centaine de PME-PMI Le solaire thermique, le solaire photovoltaïque Un potentiel d’emplois
– Photographe : Thierry Cron
Des profils techniques recherchés L’énergie, un débouché pour les ingénieurs Un recrutement élargi Une mobilité requise
On peut espérer un avenir avec moins de CO2, et aussi décider de le construire.
L’énergie est notre avenir, économisons-la !
L’avenir est un choix de tous les jours
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Au cœur du secteur de l’énergie
vers l’ entreprise IDÉALE
Les FONCTIONS LES PLUS EN VUE
Les ENTREPRISES PHARES
LE Marché dU RECRUTEMENT
L’économie du secteur
LE MARCHÉ DU RECRUTEMENT Le secteur embauche en masse. Le développement des activités dans le nucléaire, les énergies renouvelables et les départs à la retraite offrent de formidables opportunités. Il y a donc beaucoup de travail dans ce secteur. Les jeunes, les vieux, les bacheliers, les Bac + 2, les Bac + 5, tout le monde est concerné. L’énergie est un monde où le superlatif est de rigueur. Le secteur fait dans le gigantisme par la taille de ses projets, par les chiffres d’affaires de ses groupes mais aussi par ses recrutements. Alors que le monde entier fait le dos rond pour surmonter la crise, que des secteurs toussent, quand d’autres licencient pour ne pas rendre l’âme, le secteur de l’énergie dans son ensemble affiche une santé insolente. Certes, les chiffres du recrutement ne sont pas ceux de 2008, qui ont été exceptionnels. Mais ils restent plus qu’honorables. « La crise porte à un peu plus de modération, note Jean-Luc Karnik, directeur de l’Institut français du pétrole School. Mais la pénurie de talents, qui prévalait jusqu’alors pour ce secteur, est toujours une réalité. Mes partenaires industriels continuent de recruter. En 2008, nous n’avons jamais eu autant de demandes des employeurs. Car il y a des enjeux à long terme couplé à une pyramide des âges à renouveler. »
nement en France, 230 000 sont proposés par les écoindustries. En matière nucléaire, les opportunités sont telles que Bertrand Reynier, responsable du Master spécialisé en ingénierie nucléaire et de la filière énergie électro-nucléaire de l’ENSTA, a du mal à cacher son enthousiasme : « Aucun secteur ne va embaucher autant que le nucléaire dans les prochaines années. Il y a près de 2 000 embauches d’ingénieurs par an chez les principaux acteurs pour les 5 à 8 ans à venir. Il y a deux à trois fois plus d’emplois potentiels que de gens formés par l’ensemble des formations actuelles. »
Embauches chez les mastodontes Les chiffres de recrutement d’Areva et d’EDF permettent de s’assurer de la bonne dynamique du secteur. Avec une demande croissante de centrales nucléaires partout dans le monde, le carnet de commandes d’Areva lui assure déjà 3 ans d’activité. Après un pic en 2008 de 12 000 recrutements dans le monde, le champion français de la filière prévoit d’embaucher entre 10 000 et 12 000 personnes en 2009 : Les prévisions d’embauche pour la France sont de 4 000 personnes. 2 500 sont des ingénieurs, dont 600 débutants ou ayant une première expérience; 1 500 sont des CAP, Bac pro et Bac + 2.
EDF prévoit de recruter 15 000 salariés d’ici 2012
Pour le nucléaire, le parapétrolier, les énergies renouvelables et, aux frontières du secteur énergie, pour l’environnement, c’est la flambée des recrutements. Les industries parapétrolières telles que Schlumberger, Technip, Vallourec ou encore Saipem (pour le forage) embauchent à tour de bras. Sur les 350 000 emplois liés à l’environ-
EDF prévoit, quant à elle, de recruter 15 000 salariés dans les 5 ans à venir, essentiellement dans les mé-
Le génie climatique recrute Le génie climatique est un des acteurs majeurs de l’offre globale sur les grandes problématiques du développement durable (énergies renouvelables, efficacité énergétique des bâtiments, économie d’énergie, etc.). Pour en savoir plus :
Union climatique de France : www.ucf.fr
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Édition 2009
Anticiper les départs à la retraite
Le CEA prévoit, cette année, de l’ordre de 600 embauches
FAIRE CARRIÈRE
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SE FORMER
A côté des mastodontes du secteur, toutes les entreprises poursuivent leurs recrutements. Avec plus ou moins de grandiloquence. En voici quelques exemples. Cegelec, le dispensateur de services technologiques aux entreprises et collectivités qui réalise 56 % de son chiffre d’affaires en production, transport et distribution d’énergie élec-
VIVRE AU JOUR LE JOUR
Cette bonne santé s’explique notamment par l’ampleur des projets industriels. Dans le cas d’EDF et d’Areva, la relance du nucléaire amorcée dans de nombreux pays exige de mobiliser des compétences supplémentaires. Pour Total, le groupe est présent dans de très nombreux pays à l’étranger, où les opérations d’extraction d’hydrocarbures font appel à des technologies très poussées. Dans ce secteur, comme ailleurs, les groupes doivent également gérer leur pyramide des âges et anticiper les nombreux départs à la retraite. Pour Total, c’est un véritable défi : le groupe pétrolier doit renouveler 40 % de ses cadres dans les dix prochaines années. A EDF, les équipes d’exploitation et de maintenance vont être confrontées aux départs à la retraite de près de la moi-
NÉGOCIER sa rémunération
GDF-Suez escompte, de son côté, 8 000 recrutements (80 % de Bac + 2 et 20 % de Bac + 5) cette année. Le groupe accueillera 130 000 nouveaux collaborateurs d’ici à 2013. Concernant le pétrole, Total a embauché 10 000 personnes dans le monde en 2008 : 2 000 de ces recrutements concernent la France; 600 d’entre eux sont des cadres (70 % sont des ingénieurs, 15 % concernent les métiers commerciaux et 15 % les fonctions support). Néanmoins, comme les autres groupes du secteur qui ont connu 2 années exceptionnelles, il admet, par la voix de son DRH François Viaud, une légère baisse des recrutements pour l’année à venir : « Notre croissance d’effectifs se situe plutôt en dehors de la France. En 2009, nous ralentirons sans doute un peu nos recrutements. Mais nos embauches ne s’arrêteront pas. Elles connaîtront un très léger fléchissement. »
trique, compte recruter 1 800 personnes (500 cadres et 1 300 techniciens) en 2009. Dalkia, la filiale de Veolia Environnement et d’EDF, prévoit d’embaucher 150 ingénieurs et cadres en 2009. En France, la société de conseil et d’ingénierie Assystem mise sur un recrutement de 1 500 personnes, dont 600 à 700 pour l’énergie (80 % d’ingénieurs et 20 % de techniciens). Alstom prévoit d’embaucher 2 000 personnes en France en 2009. Environ un tiers de ces recrutements concernent les secteurs Power d’Alstom. Le CEA, qui a recruté 493 personnes en 2008 (dont 315, ingénieurs et cadres), prévoit cette année de l’ordre de 600 embauches en CDI, dont environ 60 % d’ingénieurs-chercheurs.
RÉUSSIR SON EMBAUCHE
tiers de la production d’énergie sans CO2 (nucléaire et énergies renouvelables). En France, en 2009, le premier producteur d’électricité d’Europe compte embaucher plus de 3 000 personnes, dont environ 1 000 cadres; 500 ingénieurs et 500 techniciens seront recrutés rien que dans la filière nucléaire.
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Les entreprises phares
p Alstom
p Areva
p CEA
p EDF
p Exxon Mobil
p GDF - Suez
p Shell
p Total
p Veolia Environnement
p Vinci Energies
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Au cœur du secteur de l’énergie
Les entreprises, choisies en fonction de l’importance de leur chiffre d’affaires et de leur effectif en France, ont été classées par ordre alphabétique. Nous présentons un historique de chaque société. Leur direction des ressources humaines explique aussi pourquoi venir travailler chez elle.
Le secteur énergie est composé d’entreprises gigantesques. Ce sont le plus souvent des multinationales. Ces sociétés sont, aujourd’hui, en très bonne santé financière. Ainsi, Total est l’entreprise qui a publié, pour 2008, les bénéfices les plus importants pour une compagnie française. Nous avons retenu 10 entreprises parmi les plus importantes de cette branche d’activité. Elles sont classées par ordre alphabétique. Pour chacune d’entre elles, nous avons dressé un portrait de ses activités, ses différentes filiales et ses marques, sa présence dans le monde, son chiffre d‘affaires et son nombre de salariés. Cela permet aux candidats d’avoir un résumé et un historique de chaque firme. Ensuite, nous avons interviewé les responsables des ressources humaines pour qu’ils nous
expliquent en quoi il pouvait être intéressant de travailler dans leur entreprise. Certains ont refusé l’entretien par manque de disponibilité. Ils avaient quand même entre 15 jours et 1 mois pour se retourner. Ils ont alors préféré rédiger eux-mêmes leur argumentaire. Il s’agit d’Alstom, GDF-Suez, Shell et Vinci Energie. Un des grands du secteur, General Electric, a été contacté dès le début de l’enquête. Après de nombreuses relances, la demande a été refusée. C’est pourquoi il ne figure pas dans cette liste. Conclusion : certains interlocuteurs donnent envie de postuler dans leur firme, d’autres moins. Ils montrent alors tout l’intérêt qu’une société peut avoir pour ses futurs salariés. C’est en cela que ces interviews sont particulièrement intéressantes.
L’emploi cadre dans le secteur énergie
Les FONCTIONS LES PLUS EN VUE
Les ENTREPRISES PHARES
LE Marché dU RECRUTEMENT
L’économie du secteur
les entreprises phares
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vers l’ entreprise IDÉALE
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Édition 2009
Leader mondial de l’énergie nucléaire, Areva a été créé en 2001 par la fusion de CEA Industrie, Framatome et Cogema. Le groupe est n° 1 mondial sur l’ensemble du cycle nucléaire et n° 3 mondial sur la transmission et la distribution d’électricité. Il dispose d’implantations industrielles dans 43 pays et d’un réseau commercial dans plus de 100 pays, en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. Il propose à ses clients des solutions technologiques pour produire de l’énergie non émettrice de CO2 et acheminer l’électricité en toute fiabilité. Le groupe dispose de 4 pôles d’activité : 3 pour ses activités du nucléaire (pôle amont, pôle réacteurs et services, pôle aval) et 1 pôle transmission et distribution (T & D). Areva est constitué de 6 filiales : Areva NC (nuclear cycle), Areva NP (nuclear power), Areva T & D, Areva TA (technicatome), Euriware et Areva R (renewable).Il emploie 65 583 collaborateurs en 2007, dont 32 130 en France, et prévoit d’en embaucher 10 000 à 12 000 en 2009 (entre 3 600 et 4 000 pour la France). Son chiffre d’affaires 2007 est de 11,923 milliards d’euros dont 3,313 milliards pour la France. Sa présidente est Anne Lauvergeon.
VIVRE AU JOUR LE JOUR
Contraction de « Alsace » et de « Thomson », Alstom est le résultat de la fusion réalisée en 1928 d’une partie de la SACM (Société alsacienne de constructions mécaniques) et de la Compagnie française Thomson-Houston. Présent dans plus de 70 pays, fort d’un chiffre d’affaires de 14,208 milliards d’euros en 2007 et de 76 000 salariés, Alstom est présent dans 2 grands métiers : la production d’électricité (cela représente environ 2/3 de l’activité d’Alstom avec les secteurs Power systems et Power service) et la construction ferroviaire (environ 1/3 de l’activité du groupe pour Alstom transport). Le groupe revendique des positions de n° 1 un mondial dans, entre autres, les centrales électriques clés en main, l’hydroélectricité, le service aux producteurs d’électricité, les systèmes de contrôle de la qualité de l’air. En France, Alstom emploie 14 600 personnes. Son chiffre d’affaires est de 1,9 milliard d’euros. Patrick Kron en est le PDG.
NÉGOCIER sa rémunération
Areva
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Alstom
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FAIRE CARRIÈRE
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Les fonctions les plus en vue
Les fonctions d’entrée à Bac + 2 Un poste d’entrée de technicien supérieur Les rémunérations La journée type Les fonctions d’entrée à Bac + 5 Un poste d’entrée de cadres Les avantages et inconvénients du poste Les évolutions de carrière Les fonctions pour expérimentés Un poste pour Bac + 2 avec 10 ans d’expérience Le travail d’un chef de service L’évolution de carrière dans le nucléaire
La R&D au cœur du développement des énergies de demain. EDF et sa R&D contribuent à préparer un avenir énergétique soutenable pour la France : maintenir les émissions de CO2 le plus bas possible et contribuer à l’indépendance énergétique française vis-à-vis des énergies fossiles. - Crédit photo : Johner / Getty Images
L’innovation et la recherche sont au cœur de nos défis technologiques Avec un budget de plus de 1 million d’euros par jour, la R&D du Groupe EDF a pour missions principales de contribuer à l’amélioration de la performance des unités opérationnelles et d’identifier et de préparer les relais de croissance à moyen et long terme.
Vincent Gayrard, chef de groupe.
”Être manager en conservant la composante scientifique.”
« Après un début de parcours sur des projets informatiques, comme le passage de l’an 2000, j’ai intégré la R&D, acteur central à EDF, comme ingénieur d’études. J’ai évolué comme chef de projet puis chef de groupe en avril 2003. Un poste axé sur les technologies de l’information et de la communication, dédié à l’innovation au service des métiers d’EDF. Aujourd’hui j’anime une équipe de 16 ingénieurs, en pleine croissance, et c’est pour moi l’occasion de découvrir toutes les facettes du management : gestion des compétences, des carrières, organisation, etc. J’ai un rôle de supervision en orientant les grands axes d’études, de recherche dans l’innovation, tout en étant garant de la qualité de ce que nous produisons pour le Groupe. C’est certes moins de manipulations techniques au quotidien, mais je conserve
On peut espérer un monde plus écologique, et aussi décider de l’inventer.
L’énergie est notre avenir, économisons-là !
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une composante scientifique significative. En travaillant chez EDF, on découvre un acteur industriel de premier plan, au cœur des grands enjeux d’avenir sur l’énergie et le développement durable. Bref, l’avenir est en elle. »
E=moins de CO 2 est l'enjeu d'avenir : rejoignez-nous sur www.edfrecrute.com
L’avenir est un choix de tous les jours
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Au cœur du secteur de l’énergie
les fonctions les plus en vue Accessibles via des diplômes très spécialisés ou généralistes, les métiers de l’énergie sont vastes et diversifiés. Le point sur les postes à pourvoir, de Bac +2 à Bac + 5. Chaque source d’énergie recrute des profils particuliers. Les salaires sont, en général, plus élevés dans ce secteur. Le secteur de l’énergie recrute aujourd’hui en masse. La palette des métiers proposés est très large et les spécialités nombreuses. Chaque source d’énergie, que ce soit le nucléaire, le pétrole ou les énergies renouvelables, recherche des métiers spécifiques en plus des profils techniques plus généralistes employés dans l’industrie en général. De plus, la révolution énergétique, qui s’est opérée ces dernières années nécessitant de diversifier les sources d’approvisionnement et de maîtriser la consommation, incite à développer de nouveaux métiers. On recherche des spécialistes à tous les niveaux de la production, du transport et de l’utilisation de l’énergie. Les besoins principaux se situent dans les métiers de l’ingénierie, de l’exploitation et de la maintenance. Les profils techniques constituent la grande majorité des postes, principalement en mécanique, physique et électrique. Mais il y a également des postes à caractère commercial et sur les fonctions transverses. C’est dire les innombrables possibilités qui sont ouvertes aux candidats postulant dans ce secteur.
Les fonctions à Bac + 2 Les candidats Bac + 2 occupent des postes de technicien construction, mécanique, maintenance, production, informatique... Ils ont en poche des BTS et DUT en génie civil, construction mécanique, électromécanique, informatique de gestion, contrôle et régulation, informatique industrielle et électrotechnique. Les entreprises
leur assurent habituellement le complément de formation nécessaire à leur environnement, pour le pétrole ou le nucléaire, par exemple. Certaines entreprises recherchent des candidats dotés de compétences très pointues. C’est le cas du technicien chargé de la manutention du combustible dans le nucléaire ou du pilote de centrale thermique. Ou encore, dans les sociétés pétrolières et les entreprises spécialisées contractantes, du poste de technicien des fluides de forage ou de technicien de production, de technicien à la qualité, sécurité et environnement. « La conduite des unités d’extraction, le traitement et la compression du gaz, ainsi que l’exploitation des raffineries exigent des qualifications élevées y compris dans les tâches d’exécution », indique l’Ufip (Union française des industries pétrolières). Des formations à caractère scientifique et technique, générales et spécialisées sont alors recherchées : automatismes, chimie, électricité, électronique, génie civil, hygiène et sécurité, informatique, instrumentation et mesures physiques, logistique, mécanique, métallurgie, gestion, télécommunications, transport… Pour les fonctions commerciales, les titulaires des traditionnels BTS et DUT de vente occupent le poste d’agent technique, d’assistant commercial, d’agent des ventes, de responsable de secteur… Il y a également des postes pour les Bac + 2 dans la filière économique et juridique en tant que documentaliste spécialiste ou assistant juridique.
Quelle évolution de carrière dans une raffinerie ? François Viaud est DRH chez Total. Le groupe possède de nombreuses raffineries. « Pour 80 % des techniciens de raffinerie, l’évolution de carrière se fait comme suit : un opérateur est au 3x8 pendant une dizaine d’années avec une progression hiérarchique dans son poste. Il accède ensuite à un poste dans la salle de contrôle. Puis il devient chef d’équipe, contremaître, cadre et cadre d’exploitation. Il évolue au sein de différentes raffineries. »
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Vers l’entreprise idéale
l’Ambiance et le cadre de travail Un job décontracté Des collègues masculins Peu de diversité l’éthique et la responsabilité sociétale Une éthique mise en avant De beaux parleurs Une industrie polluante impliquée dans l’environnement les Bonnes pratiques Total solidaire avec l’Afrique Areva et son engagement citoyen EDF socialement responsable
EDF, leader européen des énergies de demain. En France, 20 000 collaborateurs contribuent chaque jour à faire d’EDF le premier producteur mondial d’électricité nucléaire. Autant de femmes et d’hommes qui partagent autour de E=moins de CO 2 une même vision des enjeux d’avenir.
Au quotidien, leur expertise et leurs compétences de haute technicité s’exercent au travers de métiers riches et variés, autour de missions complémentaires. - Crédit photo : Johner / Getty Images
Faites le choix de l’excellence en rejoignant le leader des énergies de demain.
Xavier-Pierre, ingénieur sûreté projet EPR.
On peut souhaiter des solutions énergétiques d’avenir, et aussi décider de les produire.
L’énergie est notre avenir, économisons-là !
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”Je viens d’intégrer l’équipe en charge de l’EPR. C’est une chance d’être sur un projet d’avenir, résolument tourné vers l’international” Je suis entré chez EDF en 2002. Mon premier poste était relativement varié car le domaine d’activité allait du développement de méthodologies à la
gestion d’appels d’offres auprès de nos partenaires. J’ai ensuite été détaché aux Etats-Unis pour préparer le licensing de nouvelles méthodologies en France. Un projet passionnant, qui m’a donné le goût de l’international ainsi que de l’ouverture sur le sujet du nucléaire. Aujourd’hui je viens d’intégrer l’équipe en charge de l’EPR. C’est une chance d’être sur un projet d’avenir, résolument tourné vers l’international. A moi de me former, de m’intégrer à ce nouveau sujet qui me permet de découvrir la phase de conception dans toute la diversité de ses métiers comme le génie civil, l’instrumentation ou encore les études.
E=moins de CO 2 est l'enjeu d'avenir : rejoignez-nous sur www.edfrecrute.com
L’avenir est un choix de tous les jours
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Au cœur du secteur de l’énergie
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vers l’entreprise idéale Des collègues en tenue décontractée, des casques de sécurité et peu de jupes à l’horizon. Le cadre de travail du secteur énergie oscille entre l’obsession de la sécurité sur les sites industriels et toute une gamme de services (crèches, conciergerie…) pour satisfaire le salarié.
Les entreprises du secteur énergétique sont-elles de celles où il fait bon travailler et bien vivre ? Les critères pour en décider sont nombreux, et, pour la plupart, subjectifs. Outre les critères analysés dans d’autres secteurs tels que l’évolution de carrière (chapitre 10), les rythmes de travail (chapitre 8) et l’accès à la formation (chapitre 9), 3 autres méritent une attention particulière. Il s’agit de l’ambiance de travail (décontractée ou guindée ? Cadre de travail cosy ou spartiate ?), du type des collègues rencontrés (des équipes féminines ou masculines ? Un personnel très franco-français ou international ?) et de l’éthique pratiquée réellement (un salarié peut-il se sentir fier d’œuvrer dans ce secteur et d’appartenir à son entreprise ?). Cette dernière question englobe l’engagement citoyen, et plus généralement la RSE (responsabilité sociétale des entreprises). Elle a tout son sens dans le secteur de l’énergie qui est souvent accusée de contribuer à la pollution et au changement climatique.
Ambiance et cadre de travail Dans le secteur de l’énergie, en matière d’ambiance et d’environnement de travail, on trouve de tout. Les spécialistes interrogés et les salariés font une nette distinction entre les ambiances « sur le terrain » et celles « des sièges dans les tours de La Défense ». Sur le terrain, c’est-à-dire sur les sites industriels où travaillent l’essentiel des salariés, la notion de sécurité est omniprésente. « Dans notre milieu, les ingénieurs n’ont pas de costard, s’amuse Philippe Bouquet-Nadaud, le DRH de Cegelec. Ils sont sur le terrain avec leurs équipes, dans de petites villes, portent un casque et ont les pieds dans la glaise. » Loin du costume anglais, la garde-robe fait une bonne place aux protections de toutes sortes et autres chaussures de sécurité. Dans le secteur, l’ambiance est plutôt décontractée, avec tutoiement généralisé pour les personnes d’un
Dans le secteur, l’ambiance est plutôt décontractée
Les 5 meilleures entreprises du CAC 40 en matière de développement durable En décembre 2008, le magazine « Challenges » a publié une étude sur les meilleures entreprises du CAC 40 en matière de développement durable. Trois critères ont été analysés : l’engagement environnemental, l’engagement social et sociétal et la gouvernance. Résultat : 1.
STMicroelectronics
2.
L’Oréal
3.
Renault
4.
Danone
5. EDF dont la démarche de développement durable fait partie intégrante de la stratégie de l’entreprise.
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Le secteur affectionne plutôt les effluves de testostérone. Autant dire que l’univers de l’énergie reste masculin. Le personnel féminin ne constitue pas la majeure partie du bataillon. Non pas que le travail requiert une force physique incroyable ou que le secteur souffre de quelque préjugé à l’égard du deuxième sexe. Mais le secteur est largement technique et les jeunes filles délaissent les filières scientifiques. Avec en moyenne 25 % à 30 % de femmes dans le secteur de l’énergie, on est bien loin de la parité que se sont fixée les entreprises. Il n’y a que dans les branches chimie et parachimie que femmes et hommes se trouvent à égalité. Le secteur de l’énergie est pourtant un secteur attractif pour les femmes. Selon l’enquête Portrait de femmes ingénieurs du Cnisf (Conseil national des ingénieurs et scientifiques de France) réalisée en 2008, ce secteur est le troisième à embaucher des femmes ingénieurs (1 500 embauchées en 2007), juste derrière les sociétés de service en ingénierie et les SSII.
L’énergie est pourtant un secteur attractif pour les femmes
FAIRE CARRIÈRE
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Cette enquête, globale, met en lumière une autre réalité, déprimante : tous secteurs confondus, une femme ingénieur est embauchée à un salaire de 7,5 % inférieur par rapport à celui d’un homme de diplôme équivalent (30 556 € de salaire médian pour les femmes, contre 32 850 € pour les hommes en début de carrière). Après plusieurs années d’expérience, cette différence s’accroît : 62 296 € pour les femmes de 45 à 49 ans contre 77 204 € pour leurs homologues masculins, soit une différence de 23,9 % ! Dans le secteur de l’énergie, les femmes ingénieurs perçoivent un salaire médian de
VIVRE AU JOUR LE JOUR
Dans l’énergie, vos collègues ne seront ni trop jeunes, ni trop vieux, et leur répartition par CSP (catégorie socioprofessionnelle) est similaire à celle de la population active française. Le secteur dispose ainsi d’une pyramide des âges assez également répartie, même s’il connaît de nombreux départs à la retraite. Sur ses 237 000 salariés, 144 000 ont 10 ans ou plus d’ancienneté dans leur entreprise (13 000 ont moins de 1 an d’ancienneté, 42 000 ont entre 1 et 5 ans d’ancienneté et 35 000 entre 5 et 20 ans d’ancienneté). Une réponse qui se traduit par l’âge des salariés : 15,8 % ont moins de 29 ans; 56,3 % ont entre 30 et 49 ans et 27,9 % ont plus de 50 ans. Concernant la répartition par CSP : 19,5 % sont des cadres et professions intellectuelles supérieures; 52,8 % des professions intermédiaires; 9,3 % des employés et 18,1 % sont des ouvriers. D’envergure internationale, le secteur en-
Encore loin de la parité
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Typologie des collègues
voie les salariés français sur ses sites de production à l’étranger et accueille également des étrangers dans l’Hexagone. 4 000 étrangers travaillent dans l’énergie en France.
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même service ou travaillant depuis longtemps ensemble. Cela est d’autant plus vrai dans le monde de la recherche, comme au CEA, ou à la production. La cravate se trouve sur les postes à haut niveau. Hormis les commerciaux et le personnel en relation avec la clientèle, les managers techniques ne la portent que s’ils sont en représentation à l’extérieur ou reçoivent des VIP. Aux sièges sociaux, l’ambiance change, plutôt feutrée. La tenue se fait moins décontractée : les conventions font leur retour. Les employés arborent davantage la cravate que sur les différents sites. Les salariés disposent d’un cadre de travail agréable, avec des facilités appréciables. Ainsi, chez Areva, par exemple, les salariés du quartier général parisien (mais cela est également visible sur certains sites) disposent d’une crèche, d’une vaste cafétéria, de services à la personne, etc. Ici, quand on parle de sécurité, tout le monde pense « montrer patte blanche » pour passer le portillon et se glisser dans les ascenseurs qui vous propulsent vers les sommets à toute vitesse.
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Réussir son embauche
la recherche du bon employeur
Un recrutement décentralisé pour les Bac + 2…
… mais géré par la direction centrale pour les Bac + 5
Une batterie d’entretiens
Les conseils de base
La préparation de l’entretien
Le feed-back du recruteur
Les questions à poser
Les exemples de CV
Un CV de jeune diplômé
Un CV de technicien supérieur expérimenté
Un CV d’ingénieur
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Réussir son embauche Pour réussir son embauche dans le secteur, les règles classiques du CV, de la lettre et de l’entretien sont à observer. Mais, ici plus qu’ailleurs, le candidat doit mettre l’accent sur son sens de l’engagement et sa motivation. Cela ne doit pas l’empêcher de bien préparer son discours et de soigner son apparence. Pour décrocher un emploi, le candidat doit suivre une voie extrêmement balisée avec recherche d’employeurs, création et dépôts d’un CV et d’une lettre de motivation. Cela se termine par un entretien et une promesse d’embauche.
La recherche d’employeurs Dans l’industrie, le recrutement des Bac + 2 est décentralisé. Les candidats doivent donc postuler directement auprès du site choisi. Pour avoir une idée des métiers proposés à ce niveau de diplôme, il est conseillé, au préalable,de visiter les sites Internet des entreprises. Pour les Bac + 5, rendez-vous également sur le site, mais pour y postuler directement. Les salons organisés par les entreprises sont également une véritable aubaine. Par exemple, sur le site d’EDF (www.edfrecrute.com), à la rubrique « nous rencontrer », le géant de l’électricité affiche sa présence sur des salons et forums en 2009.
3 rendez-vous Une fois la candidature retenue, le candidat aura une batterie d’entretiens et autres tests à passer au siège des entreprises. Il y a généralement 3 entretiens. Le premier permet d’évaluer le potentiel du candidat, et plus particulièrement sa capacité à travailler en équipe, sa motivation, etc. Le niveau d’anglais est également vérifié, par le Test Bright Evolution, le concurrent du Toeic, noté de 1 à 5. « Les candidats retenus doivent décrocher au minimum le niveau 3, mais cela peut être moins pour certains postes », précise Jérôme Eymery, responsable du département recrutement chez Areva. Les entreprises proposent aussi de passer un test de performance. Plus que les résultats, les entreprises y trouvent l’occasion d’engager une discussion avec les candidats sur certains points, lors du deuxième entretien. Celui-ci, mené par des opérationnels, a pour but de poser des questions plus techniques. Le troisième entretien est l’occasion de discuter avec le chargé des ressources humaines sur la motivation et d’entamer une réflexion sur le deuxième poste envisagé, et plus généralement sur la carrière qu’il est possible de réaliser dans l’entreprise.
Les entreprises proposent aussi de passer un test de performance
Les jeux organisés par les entreprises sont également propices pour postuler. Il y a, bien sûr, l’Energy Day organisé depuis deux ans par EDF. Le dernier rendez-vous s’est tenu le 22 octobre 2008 au Stade de France. Cela a été l’occasion pour le groupe électrique de leur faire rencontrer 300 experts venus discuter des opportunités dans le groupe. In fine, plus de 500 offres de stages et de préembauches ont été proposées sur les métiers d’appel. En 2008, GDF avait également lancé sa campagne de recrutement paneuropéenne de 20 000 personnes, dont 9 000 pour la France. GE a, pour sa part, organisé son concours, à destination des étudiants européens. L’ Ecomagination GE Energy Challenge (www.makeyourcampusgreener.com), qui se tient en mai 2009, a pour thème « Imaginez votre université plus verte ». Les inscriptions sont closes depuis le 28 février.
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Réussir ses entretiens Quel que soit le secteur d’activité, les règles pour briller en entretien sont les mêmes. Pour se démarquer de leurs camarades de promotion ayant les mêmes diplômes à présenter aux mêmes employeurs, certains sont prêts à tout. Quitte à se mettre finalement hors jeu. Bien préparées, pourtant, certaines présentations font la différence. Trop originales, elles peuvent également faire les délices des recruteurs qui en conserveront un souvenir ému, amusé ou horrifié, après des journées passées à entendre les mêmes argumentaires. Pour bien se vendre lors d’un entretien, il faut aussi éviter de se cantonner aux phrases clés et aux banalités. Mieux vaut éviter l’éternelle litanie :
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2. Adopter le bon ton. Il est préférable d’éviter de libérer ses mots à toute vitesse pour en dire un maximum ou de parler sur un ton monocorde. Il faut parler lentement en posant sa voix. Il y a tout un effort à faire pour se vendre. Par exemple, les recruteurs apprécient que les candidats disent en quoi ils se sentent motivés et qu’ils appuient leurs propos d’exemples concrets. Il faut arriver à faire passer quelque chose de sa personnalité, de sa capacité de communication et d’influence.
Il faut être crédible et authentique
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1. Dire l’essentiel en 2 à 3 minutes. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. Et brièvement. Le recruteur est une personne comme les autres : il ne peut concentrer son attention trop longtemps. Il faut donc bien ressortir les informations nécessaires au recruteur en trois points essentiels : la trajectoire, les raisons de la réponse à l’offre et le projet professionnel. Il est indispensable de bien préparer son discours, mais aussi sa façon de se présenter physiquement. La communication non verbale a son importance.
3. Eviter les erreurs de débutant. Certaines erreurs peuvent être fatales. Inutile en l’occurrence de vendre des choses fausses ou de s’inventer des qualités. Le naturel paie. Il faut être crédible et authentique. Le diplôme ne parle pas de lui-même et ne suffit pas à faire valoir toutes les qualités pour un poste. L’arrogance est ainsi souvent l’erreur fatale n° 1. Un autre travers est de ne pas oser parler suffisamment de soi par timidité ou encore de se dire que l’on n’a rien à dire car on n’a pas assez d’expérience. Une autre erreur est de ne pas écouter le recruteur ou de lui couper la parole. Les recruteurs prennent enfin un malin plaisir à débusquer les erreurs linguistiques des candidats affichant bilingue sur leur CV.
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4 conseils de base
La façon d’entrer dans la salle, de serrer la main, de s’asseoir et d’occuper l’espace donneront également une première impression au recruteur, qu’il s’efforcera durant l’entretien de confirmer ou d’infirmer.
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« Je souhaite avoir un poste à responsabilités et avoir la possibilité d’évoluer. » L’originalité réside donc dans la bonne compréhension des enjeux de l’entretien. Les recruteurs attendent des candidats qu’ils montrent leur capacité à être crédibles. Le bon candidat illustre ses propos en faisant référence à ses expériences, même extra professionnelles. Ils ne demandent qu’à les croire. Leur présentation doit donc les conforter dans l’idée que le candidat a bien le potentiel requis pour le poste. Il y a plusieurs passages obligés auxquels tiennent les recruteurs : la motivation pour le poste et la société, l’expérience acquise dans le cadre des stages et/ou des emplois d’été, la personnalité (relations interpersonnelles, capacité de communiquer, sens de l’écoute), les capacités linguistiques, les prétentions salariales, la disponibilité et le plan de carrière.
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Au cœur du secteur de l’énergie
Le deuxième CV est celui d’un technicien supérieur expérimenté. Le CV de cette salariée est clair et précis. Ses expériences sont bien mises en avant même si elle aurait pu passer sous silence quelques-unes. Ce CV est sobre et bien construit. Il n’y a pas de fioritures ou de logos d’entreprises qui l’alourdissent. Il est important de rester simple car vous ne savez pas si l’entreprise va sortir votre CV en couleurs ou en photocopie. Ce type d’accroche permet au recruteur de connaître immédiatement le type de poste recherché par le candidat.
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www.usinenouvelle.com/formations/guideenergie-pdf Trop de CV comportent uniquement le titre et le nom de (le guide COMPLET comprend TOUS les postes clefs, salaires, chiffres la société avec une définition classique du poste. Cette a su marquer des points en étant concrète, du secteur, fichescandidate entreprises...)
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factuelle. Elle indique, par exemple, le type de missions effectuées (organisation de sessions de formation, mise à jour informatique). C’est important, même pour un stage. Par contre, elle aurait pu passer sous silence son congé parental. Cela ne regarde pas le recruteur. Les termes choisis pour détailler ses missions appartiennent au vocabulaire du secteur et témoignent de sa maîtrise de la profession. Ils donnent de surcroît une impression de dynamisme : écoute, analyse, gestion des conflits, recherche d’informations...
Elle a fait simple pour décrire sa formation. Il est bon de ne mettre que des indications qui peuvent concerner le poste. Il faut éviter de se perdre dans d’autres détails. Pour son niveau d’anglais, mieux vaut donner le coefficient obtenu lors d’un test. Le terme « niveau intermédiaire est très vague ».
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Ce troisième CV de jeune diplômé ingénieur est clair et bien construit. Il faudrait cependant éviter d’y placer une photo. Mais il est important de mentionner plus clairement le poste recherché. Ce bloc formation est clair et précis. Il précise qu’il a obtenu le First certificate of Cambridge. Par contre, ce bloc doit être placé en bas du CV. Le candidat a des expériences qu’il doit mettre en avant.
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Cet ingénieur a réussi à retranscrire son expérience de façon positive par rapport au poste visé. Même pour un stage, il sait expliquer quel est l’objectif de sa mission, ses réussites, ce que cela lui a apporté et les résultats. Il est très concret, donne des détails importants. Il précise qu’il a de nombreuses expériences à l’international : Belgique, Canada. On peut légitimement supposer qu’il est bilingue et pluriculturel. Il précise aussi qu’il a contribué à réduire de 250 000 € le coût de fonctionnement de son entreprise. Cela constitue une qualité très importante de nos jours.
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Le CV d’un ingénieur débutant
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Il explique ici en quoi a consisté son année sabbatique. Il aurait fallu le remonter dans le bloc expérience professionnelle d’autant plus que cela concerne le développement durable. Cette partie est très intéressante car elle marque, une fois de plus, l’adaptabilité du candidat et ses expériences à l’international.
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Négocier sa rémunération
Le salaire fixe
De 20 000 e à 24 000 € par an pour un débutant Bac + 2
De 30 000 e à 42 000 € pour un débutant Bac + 5
La négociation du salaire
Les primes
Une part variable assez faible
Une participation importante
Un actionnariat salarié
Les avantages en nature
Des crèches d’entreprise
De l’énergie à prix d’ami
De bons comités d’entreprise
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Négocier sa rémunération Une crèche pour enfants, des stock-options gratuites, quelques milliers d’euros d’intéressement, un comité d’entreprise qui dispose de villages de vacances, la facture d’électricité à moindre coût... Dans le secteur de l’énergie, les exemples sont légion pour booster un salaire brut déjà important. Si un salarié estime que sa rémunération se limite au montant indiqué au bas de sa fiche de paie, il a raté la moitié de sa négociation salariale lors de l’entretien. Lorsque son choix balance entre 2 entreprises, c’est souvent les avantages annexes au salaire brut annuel qui font la différence.
des millions d’euros. Ils bichonnent leurs forces de travail en conséquence. Le tarif agent qui permet aux agents, actifs comme retraités, de ne payer que la moitié de leur facture d’électricité, ou encore les camps de vacances pour les bambins EDF, sont parmi les plus connus du grand public. Mais le secteur regorge d’autres avantages.
Un jeune cadre perçoit de 36 000 € à 42 000 € brut annuels
Certaines entreprises proposent ainsi des primes sur objectifs, de l’intéressement, de la participation, un plan d’épargne entreprise, mais aussi des avantages sociaux (bonne couverture mutuelle, bilan de santé complet, prévoyance, retraite, prêts à taux avantageux) et en nature (voiture de fonction ou de service, téléphone, ordinateur portable dernier cri, etc.). Sans parler du comité d’entreprise qui permet de profiter des Maldives au prix d’un aller-retour Paris-Marseille.
Dans le secteur de l’énergie, les salariés sont plutôt chanceux en la matière. Les gros groupes brassent
Salaire fixe
Dans le secteur, beaucoup d’entreprises proposent des grilles de salaires clairement établies avec tout un système de coefficients et d’échelons. Cela permet d’afficher une transparence de façade. Chaque salarié peut s’y référer pour connaître son niveau de rémunération et celui de ses congénères. Cela enlève aussi certains tabous concernant le salaire fixe, même si les primes variables feront toujours la différence. La grille des IEG (industries électriques et gazières) comprend 19 groupes fonctionnels, des coefficients (allant de 222 à 1155) et 12 échelons. Dans chaque
Les sites qui traitent de l’épargne salariale : www.epargne-salariale.fr www.fondact.org www.francetransactions.com
Les sites pour évaluer votre salaire : www.salaireonline.com www.calcul-salaire.org
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Autres exemples, celui d’Assystem, dont le salaire brut annuel à l’embauche pour un technicien débutant varie de 19 000 e à 23 000 e (de 20 000 e à 25 000 e après 2 à 5 ans d’embauche) et pour un ingénieur débutant de 30 000 e à 35 000 e (de 33 000 e à 40 000 e après 2 à 5 ans). Ou encore celui de Cegelec où un ingénieur débutant perçoit de 30 000 e à 35 000 e sur la plupart des postesen régionet jusqu’à 40 000 e en région parisienneet à l’étranger.
NÉGOCIER sa rémunération
Nous pouvons augmenter le salaire d’une personne sur deux
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Différents éléments sont pris en compte pour élaborer les grilles de salaires. Ils expliquent les écarts pour un même niveau de diplôme. Les éléments « boosters de rémunération » sont les stages professionnels d’une durée supérieure à un an (ou année de césure), le cumul de diplômes de nature différente (par exemple une école d’ingénieur de type 1 doublé d’un MBA ou d’un 3e cycle en gestion) mais également le profil international, prouvé par des stages de plus de 6 mois, l’obtention d’un diplôme français à l’étranger ou d’un diplôme étranger.
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Pour rester compétitives, les entreprises comparent leurs grilles de salaires. Elles font du benchmarking pour rester dans les fourchettes pratiquées dans le secteur, comme elles se plaisent à le mentionner quand on les interroge sur leur pratique en la matière. « Nous sommes très attentifs aux niveaux de rémunération pratiqués chez nos concurrents, souligne Jean Cassingena, le directeur des études stratégiques et politiques RH d’Areva. Nous nous imposons la discipline d’être dans la fourchette haute, pour les stages comme pour les premiers jobs. » Cet expert en énergie nucléaire présente une fourchette de 20 000 e à 24 000 e brut annuels pour un Bac + 2 et une fourchette plus large pour un Bac + 5, comprise entre 30 000 e et 42 000 e. Il se targue, également, pour des questions d’inflation mais surtout de suivi des potentiels, de réviser annuellement le positionnement des salaires, avec, en plus, une augmentation tous les 6 mois pour les jeunes candidats.
Total dispose aussi de données en la matière. « Un jeune cadre débutant perçoit de 36 000 e à 42 000 e brut annuels, un jeune technicien de 23 000 e à 24 000 e, un cadre supérieur d’une cinquantaine d’années de 130 000 e à 150 000 e », égrène François Viaud, le DRH du groupe. Dans ce groupe pétrolier, le salaire moyen d’un agent de maîtrise dans le pétrole est de 39 000 e, celui d’un cadre de 80 000 e. Le salaire moyen total est de 58 000 e.
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groupe fonctionnel, il y a plusieurs degrés de rémunération. Chaque salarié sait où il se situe. Contrairement aux échelons d’ancienneté qui sont acquis automatiquement, l’obtention des degrés de rémunération est,elle, liée à la performance individuelle. « L’idée répandue selon laquelle, à EDF, on peut bouger sans rien faire est fausse, s’insurge Max Royer, secrétaire général du syndicat FNEM FO énergie. Il y a un système d’ascension sociale pour ceux qui sont motivés. »
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Vivre au jour le jour
La journée de travail Un travail posté Des astreintes Des horaires décalés La durée du travail Un bon accord des 35 heures… … en passe d’être remis en question Des forfaits pour les cadres
- EDF SA au capital de 911 085 545 € – 552 081 317 RCS Paris – Photo : Denys Vinson –
Les pratiques du secteur Les jours RTT Des exemples d’entreprises Le télétravail à la loupe
A quoi ça sert de faire des aménagements pour les personnes handicapées, si on n’en recrute pas ?
L’énergie est notre avenir, économisons-la !
L’avenir est un choix de tous les jours
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Au cœur du secteur de l’énergie
vers l’ entreprise IDÉALE
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Les ENTREPRISES PHARES
LE Marché dU RECRUTEMENT
L’économie du secteur
Vivre au jour le jour Flexibilité, souplesse et horaires variables sont les maîtres-mots de ce secteur. En effet, la fourniture d’énergie implique une continuité du service et une vigilance à toute épreuve. L’application de la loi sur les 35 heures a été mise en œuvre en faveur des salariés. Mais les nouvelles lois sur le temps de travail pourraient bien changer la donne.
Dans le secteur de l’énergie, le personnel se lève tôt. Les journées débutent généralement vers 8 heures. Quand ce n’est pas avant. L’organisation du temps de travail est extrêmement variable selon les entreprises, le poste et la nature du travail : ouvriers postés, techniciens d’intervention, cadres…
Postes et astreintes Dans l’énergie, on pratique le travail posté. Les équipes se relayent donc afin de permettre à l’outil de production de fonctionner 24 heures sur 24. Les journées de travail d’une équipe sont alors rythmées par 8 heures de travail, pendant toute une semaine, aux mêmes horaires. Une équipe travaille le matin (5 heures - 13 heures environ). Une autre assure ensuite la relève pour la tranche suivante de huit heures (13 heures - 21 heures). Elle passera alors le flambeau à une dernière équipe en place pour 8 heures également (21 heures - 5 heures). La boucle est bouclée. Avec trois équipes de 8 heures chacune, le service peut fonctionner sans interruption. C’est ce qu’on
appelle les 3x8. C’est l’un des systèmes postés les plus répandus dans le secteur, avec le 5x8. Ce dernier suppose également 3 équipes en activité par tranche de 8 heures. Il y juxtapose 2 autres équipes, au repos. L’alternance ne se fait plus sur une semaine de travail mais sur 2 jours. Cela est plus éprouvant, d’où l’idée de repos. Concrètement, un salarié en 5x8 travaille 2 jours le matin, 2 jours l’après-midi, 2 jours la nuit et se repose 4 jours. Chez Areva, 80 % des ouvriers sont postés aux 2x8 (cela correspond à 2 cycles de travail de 8 heures avec 2 équipes se relayant), 3x8 et 5x8. Il y a également des astreintes. A mi-chemin entre le temps de travail et le temps de repos, l’astreinte est définie comme la période pendant laquelle le salarié, sans être à la disposition permanente et immédiate de l’employeur, a l’obligation de rester à son domicile ou à proximité afin d’être en mesure d’intervenir pour effectuer un travail au service de l’entreprise. Le salarié d’astreinte doit être joignable et disponible à tout moment. Cette disponibilité est rémunérée sous forme de compensation
Le classement des 10 employeurs idéaux Etudiants en école de commerce
Etudiants en école d’ingénieurs
Etudiants en sciences naturelles/santé
1 LVMH
1 EADS
1 Sanofi-Aventis
2 L’Oréal
2 Veolia Environnement
2 Pfizer
3 Danone
3 Dassault Aviation
3 L’Oréal
4 Air France
4 Thales
4 Novartis
5 BNP Paribas
5 EDF
5 Bayer
6 Canal +
6 Vinci
6 Yves Rocher
7 Ernst&Young
7 Areva
7 Danone
8 HSBC
8 Google
8 Veolia Environnement
9 JPMorgan
9 Total
9 Nestlé
10 Nestlé
10 Alstom
10 CEA Source : classement Universum des employeurs les plus plébiscités par les étudiants français en 2008.
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médecins du travail, des impacts psychologiques, relationnels et sociaux, mais également des maladies cardiovasculaires, des anomalies métaboliques, des troubles digestifs et, surtout, des troubles du sommeil. Les médecins indiquent que le poste le plus mal supporté est celui du matin. Ils recommandent fortement la sieste pour aider à réduire la dette de sommeil.
Les plannings complexes d’EDF A EDF, les rythmes de travail varient d’une centrale à une autre, avec une dizaine d’horaires de travail différents au sein d’une même équipe. Certains travaillent en 2x8, d’autres en 3x8. Certains sont aux 32 heures « collectif », d’autres aux 32 heures « individuel », d’autres aux 35 heures. Cette multiplicité des situa-
VIVRE AU JOUR LE JOUR
L’énergie est un secteur par définition dangereux. Il s’agit d’assurer la continuité du service et des équipes afin de pouvoir garantir la sécurité de la population. Des agents EDF endurent ainsi la neige, le froid, les trombes d’eau, la nuit, le dimanche soir, pour rétablir l’électricité, réparer les caténaires, etc. L’exemple d’EDF est le plus connu du grand public qui a mesuré la difficulté des interventions lors des dernières chutes de neige ou des tempêtes de janvier 2009. Mais les collaborateurs des groupes industriels du secteur dans leur ensemble doivent garantir la continuité du service public et la sécurité de leurs produits. Plusieurs accidents industriels (Bhopal, Tchernobyl…) résultent d’erreurs humaines en fin de nuit. C’est dire l’importance des horaires pratiqués dans un secteur et l’attention que doivent porter les industriels de l’énergie au travail de nuit et aux horaires décalés. Outre les répercussions sur la vigilance, ce décalage des horaires de travail entraîne, selon les
La sieste est le moyen le plus simple et le plus naturel d’accéder au bien-être et à des performances optimales. C’est ce qu’enseigne l’ouvrage de Bruno Comby, polytechnicien et spécialiste de la santé préventive et de la lutte contre le stress, dans son ouvrage « Eloge de la Sieste » (éditions J’ai Lu, 190 pages, 2005, 4,80 €), préfacé par jacques Chirac…
NÉGOCIER sa rémunération
Horaires décalés
Eloge de la sieste
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pécuniaire ou de temps de repos. L’intervention pendant l’astreinte est comptée comme du temps de travail effectif et rémunérée en tant que tel. « Les jours d’astreinte ne sont pas postés, explique Marie-Hélène Gourdin, secrétaire fédérale à la Fédération Chimie-énergie de la CFDT. Un cycle d’astreinte dure en général une semaine, incluant le week-end. Il peut y avoir des astreintes toutes les 3 semaines à GDF. » Les salariés soumis à ce régime ont des heures supplémentaires qu’ils peuvent prendre sous forme de repos compensateurs. Mais la contrainte est surtout rémunérée financièrement, entre 20 % à 25 % de rémunération complémentaire.
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Se former
Les cursus initiaux
Les cursus après Bac
La voie de l’apprentissage
Les entreprises impliquées
La formation continue
Un secteur très impliqué
Des formations techniques
Des salariés devant en profiter
Le DIF et les universités d’entreprise
Un DIF sous-utilisé
Des universités d’entreprise
Les formations prisées
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L’économie du secteur
se former Partant du principe que l’on n’est jamais si bien servi que par soi-même, les industriels du secteur énergétique investissent beaucoup pour former leur personnel, tant dans la formation initiale que continue. Il faut en profiter. C’est une véritable aubaine pour les salariés du secteur.
Pénurie de personnes formées et encombrement dans les formations existantes résument la situation du secteur énergie. Actuellement, le nombre d’étudiants formés aux métiers de cette branche par les établissements d’enseignement supérieur ne suffit pas à satisfaire les besoins de l’industrie énergétique française. C’est particulièrement le cas dans le nucléaire et les énergies renouvelables.
Formation initiale « Depuis 2 ans environ, les offres d’emplois dans ce secteur sont à ce point importantes que les personnes actuellement formées ne suffisent pas à pourvoir tous les postes », confirme Bertrand Reynier, responsable du Master spécialisé en ingénierie nucléaire et de la filière énergie électro-nucléaire de l’ENSTA (Ecole nationale supérieure de techniques avancées) de Paris. La filière nucléaire compte actuellement 300 diplômés
de niveau Bac + 5. Les besoins sont estimés à 1 200, dont 200 étrangers par an. C’est donc un très bon signe pour les candidats et les salariés. Avec un marché de l’emploi qui leur est favorable et une demande très pointue de spécialistes en tout genre, ils doivent pousser au maximum leur formation et devenir experts en leur domaine. Il s’agit de profiter de la création de nouvelles formations et de l’augmentation des effectifs dans les cursus existants.
La gestion des déchets à Nantes Parmi les nombreux cursus qui leur sont offerts, les candidats ont l’embarras du choix. Voici quelques pistes en matière de formation initiale. La première d’entre elles est celle du Master international - Master Nuclear Energy (voir encadré). Lancé en 2008, ce Master a vocation à devenir une référence internationale. Nul doute que les diplômés qui sortiront de ce Master porté, entre autres,
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Les besoins en formation du secteur nucléaire
Bertrand Reynier est responsable du Master spécialisé en ingénierie nucléaire et de la filière énergie électro-nucléaire de l’ENSTA (école nationale supérieure de techniques avancées) de Paris « Les besoins en formation dans le secteur nucléaire concernent principalement 3 familles de métiers : l’ingénierie, la maintenance-exploitation des centrales et la sûreté. Concernant l’ingénierie, le secteur recherche des ingénieurs neutroniciens, capables d’optimiser le rendement d’un cœur de centrale et de faire gagner quelques mégawatts. Ils ont, par exemple, un diplôme d’ingénieur spécialisé en génie atomique à l’INSTN (accessible à des ingénieurs ou des M1) ou encore sortent de notre MS ou de notre filière de 3e année à l’ENSTA. En ingénierie, le secteur est également friand d’ingénieurs thermohydrauliciens issus d’écoles telles que l’ENSTA, Centrale Paris ou l’INPG Grenoble. Travailler dans la maintenance est possible après une formation d’ingénieurs généraliste doublée d’une formation intra-entreprise. Il n’y avait pas jusqu’à présent de formation spécifique, si ce n’est le MS Management de la maintenance de l’ENSAM (Ecole nationale supérieure des arts et métiers) dans lequel il existe une option “ nucléaire ”. Les métiers de la sûreté sont accessibles à des ingénieurs ayant suivi le même type de formation que les ingénieurs formés à l’ingénierie, mais également à ceux qui sont sortis des écoles comme l’ENSICAEN, Chimie Paris ou encore Polytechnique qui vient d’ouvrir un parcours d’options « énergies du 21e siècle ». Le projet de Master international (Nuclear Ingineering) demandé par Valérie Pécresse devrait répondre à de nombreux besoins en formation (voir encadré). »
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Les salariés doivent garder une vigilance sur le monde extérieur
L’apprentissage, une voie d’excellence
VIVRE AU JOUR LE JOUR
Depuis le CAP jusqu’à Bac + 5, il est possible d’intégrer le secteur en misant sur la voie de l’alternance. Les entreprises de l’énergie font de l’apprentissage une voie d’excellence, avec des formations maison qui garantissent une embauche à la sortie. C’est donc une très bonne porte à emprunter pour avoir une bonne formation de base couplée à de la pratique. Veolia Environnement a, par exemple, une politique d’alternance et de professionnalisation bien rodée. « En France, nos
NÉGOCIER sa rémunération
de quadrupler le nombre de ses diplômés dans le secteur. Pour asseoir un peu plus sa position dans les domaines du nucléaire et du logiciel, l’école nantaise a d’ores et déjà prévu 2 autres chaires, une sur la sûreté nucléaire et les organisations, et une autre sur la physique des réacteurs. Les candidats intéressés par des formations sur le secteur du pétrole ont, quant à eux, intérêt à se tourner vers l’Institut français du pétrole. Total s’est d’ailleurs investi dans une de ces chaires, celle de sédimentologie. La chaire de sécurité industrielle et nouvelles stratégies énergétiques de l’Ecole des mines de Paris est également une bonne piste. Il est aussi intéressant de voir quels sont les partenariats éducatifs développés par les groupes pétroliers, en France comme à l’étranger, pour bien comprendre quelles sont les formations et les spécialités qu’ils visent.
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par l’université Paris 11, Centrale Paris et Supélec, auront peu de difficulté à trouver un emploi. Il est soutenu par les grands industriels du secteur nucléaire, notamment EDF et Areva. Les partenariats avec l’enseignement supérieur, initiés par les entreprises pour faire face à leurs besoins, sont également des pistes à explorer. EDF s’est ainsi engagée dans la création de la Fondation européenne pour les énergies de demain (www.energiesdedemain.com). L’idée est d’augmenter le nombre d’étudiants qui choisissent l’un des 14 diplômes français d’ingénieurs ou l’un des 20 Masters qui proposent des options « Energies » ou « Nucléaire ». Le budget annuel de cette fondation est d’environ 4 millions d’euros. Il permet le financement du lancement du Master international dédié à l’énergie nucléaire, mais aussi celui de la création de chaires d’enseignement (400 000 e pour financer les enseignants et les laboratoires) ou de bourses (20 000 e pour attirer les étudiants étrangers). Les candidats intéressés par la gestion des déchets nucléaires trouveront chaussure à leur pied à l’Ecole des mines de Nantes. Une formation spécialisée, intitulée « Advanced Waste Management », veut délivrer un solide cursus en la matière. Cette nouvelle chaire, soutenue par EDF, Areva et l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs), a débuté en février dernier. Dotée de 1,5 million d’euros sur 5 ans, elle doit permettre à cette école de recruter de nouveaux enseignants-chercheurs et
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Faire carrière
La construction de sa carrière L’essentielle mobilité Les passerelles entre les métiers Les techniciens aussi Les compétences à mettre en avant Un profil international Une culture du résultat Une connaissance du management
– EDF Médiathèque/W. Beaucardet - Getty Images
Les outils de développement professionnel L’entretien d’évaluation Les bourses à l’emploi La gestion prévisionnelle des emplois
On peut souhaiter des solutions énergétiques d’avenir, et aussi décider de les produire.
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Faire carrière Pour évoluer dans une entreprise et atteindre les hautes sphères du pouvoir, les salariés du secteur énergie bénéficient de dispositifs très complets. Des opportunités existent donc pour tous ceux qui ont envie de mobilité. Ils doivent cependant savoir prendre les bonnes décisions aux moments clés de leur carrière. Pour grimper rapidement dans les organigrammes du secteur énergie, il y a des parcours à privilégier. Passer d’abord par la case technique pour faire ses premières armes. Intégrer ensuite des projets et/ou de partir à l’international. Le salarié ambitieux poursuivra ainsi son chemin jusqu’aux hautes sphères du management. « Une des meilleures ascensions chez nous serait quelqu’un qui intégrerait nos méthodes par une usine et évoluerait vers une mission de projet via la France ou l’international, indique Jean Cassingena, directeur des études stratégiques et politiques RH d’Areva. Cela lui permettrait de s’exprimer sur un projet international de grande envergure et de s’épanouir au sein d’une filiale importante. » Pour mettre toutes les chances de son côté, un salarié doit donc savoir doser quelques ingrédients indispensables à qui veut faire une belle carrière : la mobilité, la culture de la performance et l’ambition de devenir manager.
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Mobilité, performance et management Pour construire sa carrière, le candidat ambitieux sera mobile. Quand on interroge les entreprises du
secteur sur l’évolution de leurs collaborateurs, leur discours est le même : sans mobilité, il est inutile d’espérer grimper dans l’organigramme de l’entreprise. Cela est valable autant géographiquement que fonctionnellement. Un leitmotiv que les diplômés Bac + 2 ont souvent plus de mal à entendre que des Bac + 5. Pourtant, eux aussi sont recrutés pour un poste mais surtout pour une évolution de carrière. « Un agent de maîtrise doit avoir une mobilité tous les 5-6 ans, et un cadre tous les 3-4 ans », précise Marie-Hélène Gourdin, secrétaire fédérale à la Fédération Chimie-énergie de la CFDT. La mobilité est plus encore un leitmotiv pour le groupe pétrolier Total. Sans elle, aucun espoir d’ascension dans le groupe. « Je revendique qu’un cadre chez Total doit être mobile géographiquement et professionnellement s’il veut faire carrière chez nous », insiste François Viaud. Les techniciens aussi sont logés à la même enseigne : en entrant dans un groupe international, ayant un résultat réalisé à près de 95 % hors de France, et où l’essentiel de l’extraction se faisant à l’étranger,
Comment devenir PDG Gérard Brescon est chargé du développement des RH et président d’Assystem France « Il n’y a pas de voie royale pour monter rapidement les échelons de l’entreprise. La voie habituelle est de commencer par la filière technique, puis vers celle projet, de faire de l’encadrement, et de s’orienter vers de plus gros projets. Il vaut mieux bouger plutôt que de rester dans le management, car il faut bien comprendre tous les métiers si on veut devenir PDG. L’exemple de carrière de l’actuel directeur d’Assystem Roumanie est emblématique. Il nous a rejoints en tant que technicien et a managé des équipes d’essais en nucléaire. Il a évolué en France en travaillant sur des démarrages d’usines avant de devenir patron d’une petite filiale dans le nucléaire. Il a ensuite travaillé dans le développement des ressources humaines. Il est devenu directeur d’Assystem au Maroc avant de devenir celui de notre filiale en Roumanie. Dominique Louis, notre PDG, et moi-même avons débuté en tant qu’ingénieur. Comme quoi tout est possible si on comprend que la mobilité tant géographique que fonctionnelle est obligatoire. »
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Des passerelles entre métiers
Chez EDF, plus de 700 personnes travailleront sur des projets internationaux d’ici à 2010. L’entreprise électrique s’attache donc à former ses dirigeants de demain et à leur donner une expérience internationale. Elle a ainsi mis en place un dispositif de corecrutement avec les entreprises du groupe situées hors de France. Par exemple, un cadre peut être recruté par l’entreprise allemande sachant qu’il pourra ensuite travailler en France.
Ce rendezvous est un moment crucial pour échanger
Une culture du résultat
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SE FORMER
La mobilité n’est pas tout. « C’est, certes, une bonne source d’enrichissement et nous l’encourageons, notamment par la prise en charge des coûts liés à la mobilité, poursuit Philippe Bouquet-Nadaud, DRH pour le groupe d’ingénierie électrique Cegelec. Mais, pour espérer grimper les échelons de l’entreprise, nous privilégions avant tout les résultats. L’important est d’être plus performant que la moyenne, d’avoir un fort potentiel. » Ce qui veut dire qu’il faut bien faire son métier, contribuer à l’amélioration des performances de l’entreprise, prendre des initiatives en ce sens et être per-
VIVRE AU JOUR LE JOUR
Le CEA a une politique de mobilité au-delà du métier d’origine. Plus de 600 de ses ingénieurschercheurs enseignent dans les écoles et les universités. Cet établissement public de recherche dispose de nombreuses passerelles pour travailler avec l’industrie, les ministères et organismes publics. En 2007, il a vu 1 066 mobilités internes (sur un effectif de plus de 15 000 personnes). Au CEA, un ingénieur-chercheur entre sur un poste donné et évolue de façon assez souple selon les besoins internes. « Un ingénieur-chercheur peut passer d’une activité de recherche la plus fondamentale à une activité de recherche très appliquée, mais également à une activité de management d’équipe », s’enorgueillit Jean-François Sornein, le DRH du CEA. Les ingénieurs passent ainsi d’un parcours classique dans un établissement de recherche du type CNRS à une activité de chef de projet de type industriel, pour laquelle ils travaillent sur des études pour des produits finalisés livrés à un industriel. Le CEA travaille en effet avec de grands partenaires industriels de l’énergie tels que Air Liquide, Areva, EDF, Total, GDF-Suez, etc.
L’international doit être une priorité absolue pour qui veut grimper plus rapidement les échelons de l’entreprise. Si on veut réussir dans ce secteur, il faut savoir être prêt à faire ses valises. Car les projets fleurissent sur les 5 continents. Technip, entreprise spécialisée dans l’ingénierie et les réalisations pour l’industrie pétrolière et gazière, offre de multiples opportunités de postes ayant une dimension internationale forte. Les techniciens et ingénieurs qui acceptent de s’expatrier quelques années aux EtatsUnis, en Angola, au Brésil sont assurés de prendre très rapidement des responsabilités. Le groupe est implanté dans 46 pays.
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Les entreprises disposent d’une palette extrêmement large de métiers. Cela facilite les évolutions. EDF affiche 240 métiers différents et Total 500. Chez Areva, qui dispose d’une large gamme de métiers et d’une centaine d’implantations en France, la mobilité permet de développer et d’enrichir ses compétences. Il faut donc utiliser les différentes passerelles entre les métiers et les projets pour progresser dans l’entreprise en rebondissant d’une compétence à une autre.
Des projets internationaux
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ils savent que la mobilité sera déterminante pour leur carrière. Pour ceux qui travaillent dans une raffinerie, c’est encore plus vrai.
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