RAPPORT D’ACTIVITé
Le numérique éducatif au service des enseignants et des étudiants
MOOCs AFRIQUE RAPPORT D’ACTIVITé 2013-2017
2
MOOCs afrique
Acronymes et abréviations APE
Atelier Pédagogique pour Enseignants
ARX
Atelier Réseaux
ASPI
Analyser, Soutenir, et Piloter l’Innovation
AUF
Agence universitaire de la Francophonie
CAPEX
Dépenses d’investissement
CARE
Centre Asiatique de Recherche sur l’Eau, Ho Chi Minh City, Vietnam
CEDE
Centre pour l’éducation à l’ère digitale / MOOCs Factory, EPFL
CESAM
Centre d’Etude sur la Sécurité Alimentaire et le Développement des Molécules fonctionnelles, Dakar, Sénégal
CODEV
Centre Coopération et Développement, EPFL
COS
Certificate of Open Studies
CRAPU
Centre de Recherche et d’Appui aux Politiques Urbaines, Port-au-Prince, Haïti
CRENT
Centre des Ressources pour l’Environnement Numérique de Travail
CURES
Centre Universitaire de Recherche sur l’Energie pour la Santé, Yaoundé, Cameroun
FAST
Fast-track Training in ICT, Engineering and Entrepreneurship
GAR
Gestion axée sur les résultats (Results-Based Management)
GSM
Global System for Mobile Communications
ICT
Information and Communication Technologies
LMD
Licence - Master - Doctorat
M4A
MOOCs for Africa
MOOC
Massive Open Online Course
MOOCs4Dev
MOOCs for Development
OIF
Organisation internationale de la Francophonie
ONG
Organisation non gouvernementale
OPEX
Dépenses d’exploitation
P2P
Peer-to-Peer
REL
Ressources éducatives libres
RESCIF
Réseau d’Excellence des Sciences de l’Ingénieur de la Francophonie
SDG
Sustainable Development Goals ou Objectifs de développement durable
STEM
Science, Technology, Engineering and Mathematics
TIC
Traduction française de ICT : Technologies de l’Information et de la Communication
TICE
Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement
école polytechnique fédérale de Lausanne
Centre coopération et développement Programme MOOCs4DEV CE 0 813 - Station 1 CH - 1015 Lausanne moocsafrica@epfl.ch http://moocs-afrique.epfl.ch
rapport d’activité 2013 - 2017
Partenaires stratégiques
Fruit d’un partenariat public-privé, MOOCs Afrique est un programme de collaboration Nord-Sud qui œuvre pour le renforcement de l’enseignement supérieur et la formation continue en Afrique. L’EPFL remercie chaleureusement les partenaires stratégiques du programme MOOCs Afrique et salue leur engagement exceptionnel.
La Fondation EPFL+
Des partenaires engagés pour des formations accessibles à tous.
3
4
MOOCs afrique
remerciements
MOOCs Afrique est une initiative lancée avec beaucoup d’enthousiasme et de conviction à un moment où l’enseignement supérieur était touché de plein fouet par la déferlante des MOOCs. Il s’agissait de relever un double défi : d’une part, imaginer et créer les nouveaux outils du numérique éducatif et d’autre part, développer un réseau d’institutions africaines partenaires prêtes à les intégrer dans leur enseignement pour répondre à leurs propres besoins. L’important engagement de la Direction du développement et de la coopération DDC, de la Fondation EPFL Plus et des Fondations Edmond de Rothschild aux côtés de l’EPFL, a permis la création d’un partenariat public-privé unique en son genre. Nous tenons particulièrement à remercier les représentants des partenaires stratégiques qui nous ont accompagnés, guidés et soutenus au cours des années écoulées, Mmes Chantal Nicod et Valérie Liechti (DDC), MM. Firoz Ladak et Angelo Konian, Mme Claire Buret (Fondations E. de Rothschild). Les collaborations initiées avec l’AUF, l’IUCN et André Hoffmann, nous ont permis d’ajouter une dimension complémentaire au programme. Que les directions et les acteurs de ces institutions soient dûment remerciés pour leur soutien et la confiance qu’ils ont su nous témoigner. Si l’idée initiale du projet a pu se matérialiser en un programme international mobilisant un nombre considérable de ressources humaines et matérielles, c’est grâce à l’engagement d’une multitude de personnes en Suisse et en Afrique que nous tenons à remercier ici tout particulièrement : MM. Patrick Aebischer, Philippe Gillet et Karl Aberer (Direction EPFL), Stéphane Decoutère (Affaires Internationales) et Jean-Claude Bolay (Centre Coopération et Développement), instigateurs du programme qui ont œuvré à son développement. Également, la Direction actuelle de l’EPFL, qui dès janvier 2017, a apporté son soutien au programme M4A. MM. Pierre Dillenbourg, Patrick Jermann et l’ensemble du staff du Center for Digital Education – pédagogues, spécialistes, ingénieurs, vidéastes et monteurs vidéo – pour leur disponibilité et générosité avec notre équipe et surtout envers nos partenaires et collègues africains. Les nombreux enseignants de l’EPFL qui ont donné de leur temps non seulement pour créer des MOOCs, mais aussi pour partager leurs connaissances et savoir-faire avec leurs collègues africains. Enfin, nous voulons témoigner notre gratitude aux nombreux dirigeants et enseignants des institutions partenaires du RESCIF, et en particulier ceux d’Afrique, qui se sont fortement impliqués dans le programme. Malgré, le manque fréquent de ressources et des conditions de travail difficiles, ils ont su mobiliser leur institution, apporter leurs idées et insuffler leur enthousiasme.
rapport d’activité 2013 - 2017
table des matières
AVANT-PROPOS 7
résumé 8
en guise d’introduction
10
1. PROBLèME ET CONTEXTE 1.1 L’Afrique francophone 1.2 Les défis de l’enseignement supérieur en Afrique
13 14 15
2. LE PROJET 2.1 Le programme MOOCs Afrique
17 18
3. LE TRAVAIL RéALISé 21 3.1 Evénements phares 2013-2017 22 3.2 Développement d’un réseau de partenaires 24 3.3 Lobbying politique et institutionnel 26 3.4 Production de MOOCs 28 3.5 La transition vers le numérique éducatif 32 3.5.1 Formations 34 3.5.2 Accompagnement en ingénierie pédagogique des partenaires 36 3.5.3 Intégration et utilisation des MOOCs chez les partenaires académiques 38 3.6 Accès aux MOOCs 40 3.7 Centres de compétences techno-pédagogiques MOOCs 42 3.8 Insertion professionnelle et entrepreneuriat 44 3.8.1 La certification des MOOCs 44 3.8.2 COS – Certificate of Open Studies / Certificat d’études ouvertes 45 3.8.3 FAST 45 3.8.4 Entrepreneuriat 49 4. ORGANISATION ET GESTION du programme 4.1 Gouvernance 4.2 Ressources humaines 4.3 Finances 4.4 Communication et promotion du programme MOOCs Afrique 4.5 évaluations externes
51 52 53 54 55 56
5. RéSULTATS ET IMPACT 5.1 Réalisations 2013-2017 5.2 Synthèse des résultats
57 58 62
6. Leçons apprises 2013-2017
65
7. PERSPECTIVES
69
5
6
MOOCs afrique
table des matières
annexes Annexes / chapitre 3.2 Annexe 1 Le RESCIF Annexe 2 Côte d’Ivoire Annexe 3 Cameroun Annexe 4 Sénégal Annexe 5 Burkina Faso Annexe 6 Bénin Annexes / chapitre 3.4 Annexe 7 Production et financement des MOOCs par le programme Annexe 8 MOOCs collaboratifs Annexes / chapitre 3.5 Annexe 9 Formations aux MOOCs organisées à l’EPFL pour les partenaires du programme Annexe 10 Formations aux MOOCs organisées chez les partenaires du programme Annexe 11 Accompagnement en ingénierie pédagogique des partenaires Annexe 12 Utilisation des MOOCs chez les partenaires Annexe 13 Intégration des MOOCs dans l’enseignement en Afrique : résultats de l’enquête auprès des enseignants formés à l’EPFL Annexe / chapitre 3.7 Annexe 14 Centre de compétences techno-pédagogiques
73 74 76 82 86 93 96
98 103
105 109 110 112 113
116
Annexes / chapitre 3.8 Annexe 15 Statistiques des examens en présentiel 118 Annexe 16 COS - Formation spécialisée en gestion et planification des villes africaines 120 Annexe / chapitre 4.2 Annexe 17 Ressources humaines 2013-2017
122
Annexe / chapitre 4.3 Annexe 18 Résultats financiers 2013-2017
124
Annexe / chapitre 4.4 Annexe 19 Moyens et campagnes de communication
127
Annexes / chapitre 4.5 Annexe 20A Evaluation du programme MOOCs Afrique Annexe 20B Evaluation complémentaire du programme MOOCs Afrique
130 132
Annexe / chapitre 5.2 Annexe 21 Indicateurs de résultats
135
rapport d’activité 2013 - 2017
avant-propos
Depuis plus d’un demi-siècle, l’évolution rapide des technologies numériques questionne les institutions académiques et la manière d’appréhender et de construire les systèmes éducatifs du futur. L’avènement des MOOCs (Massive Open Online Courses) en 2011 a secoué le monde académique comme rarement auparavant : des cours conçus par les meilleures universités des pays industrialisés étaient soudain mis à disposition du monde entier, gratuitement, sur des plateformes en ligne pouvant accueillir plusieurs milliers d’apprenants ! Avec l’accès à l’Internet, l’utilisation des réseaux sociaux, l’arrivée de la génération des « digital natives » et la quantité croissante des ressources numériques disponibles en ligne, tous les facteurs étaient ainsi réunis pour que la révolution numérique atteigne enfin le milieu universitaire. En novembre 2012, le New York Times titrait « The Year of the MOOC » ! Le programme MOOCs pour l’Afrique (M4A) est né de l’initiative de la Direction de l’EPFL, convaincue que les MOOCs seraient des nouveaux outils pédagogiques qui joueraient un rôle clé dans l’enseignement supérieur, dans tous les pays, et en particulier en Afrique. Avec l’amélioration de l’accès à Internet et la pénétration de la téléphonie mobile, les savoirs académiques des pays industrialisés deviennent donc accessibles aux apprenants du continent Africain. En mettant en place des partenariats académiques ciblés, visant le renforcement des capacités des institutions locales, des programmes de formation de qualité en adéquation avec les besoins des économies locales peuvent être dispensés sur place. Ainsi, les étudiants n’ont pas à se rendre sur un autre continent pour se former. M4A a été imaginé au printemps 2012 déjà par le Président de l’EPFL Patrick Aebischer. Il en a non seulement été l’instigateur mais aussi son moteur principal. Le programme a pris corps en 2013, grâce aux efforts concertés d’une équipe composée de Karl Aberer, Philippe Gillet, Stéphane Decoutère, Pierre Dillenbourg et Patrick Jermann. Le soutien financier de la DDC et de la Fondation EPFL+, les partenaires stratégiques de la première heure, a permis d’une part, de lancer le programme et d’autre part, d’obtenir l’adhésion des Fondations Edmond de Rothschild. Un partenariat public-privé pour l’enseignement supérieur en Afrique était ainsi créé ! Que toutes les personnes et organisations qui ont participé à l’envol du programme soient ici grandement remerciées pour leurs contributions et leur soutien indéfectible. Nous sommes confiants que les initiatives que nous avons lancées avec nos partenaires académiques en Afrique sont promotrices de transformations profondes au niveau de l’enseignement de l’ingénierie et des sciences exactes. Elles auront également un impact sur la qualité et la pertinence des formations dispensées. Pour le futur, nous aspirons à continuer le travail entrepris à ce jour et de l’étendre, tant au niveau géographique que thématique, sous sa nouvelle dénomination « MOOCs pour le développement ». Ce rapport d’activité rend compte des projets menés et des résultats obtenus, mais il se veut aussi un témoignage de celles et ceux qui ont cru en la possibilité d’offrir de nouvelles perspectives aux étudiants et aux enseignants Africains. Que sa lecture puisse en inspirer d’autres et promouvoir ainsi les idéaux de partage et de mutualisation du savoir académique.
Dr Dimitrios Noukakis Chef du programme MOOCs Afrique
7
8
MOOCs afrique
résumé
Contexte et questions clés
L’enseignement supérieur en Afrique subsaharienne fait actuellement face à des défis sans précédent. D’une part, la capacité existante des universités n’est pas suffisante pour inclure le nombre croissant de bacheliers. D’autre part, les curricula proposés ne correspondent pas aux standards de qualité et ne sont pas en adéquation avec les qualifications demandées par les économies locales. Aux yeux de nombreux décideurs politiques africains, le numérique éducatif représente une opportunité unique pour faire face à la massification des universités et introduire les réformes nécessaires à la modernisation de l’enseignement supérieur. Les technologies de l’information sont déjà bien implantées dans le quotidien de nombreux africains. Cette réalité ouvre de nouvelles possibilités pour le développement de l’économie numérique du continent. Toutefois, pour assurer la transition des économies africaines vers le numérique, deux éléments semblent essentiels : • une formation de haut niveau et en adéquation avec les besoins des économies locales, • l’augmentation des capacités d’enseignement supérieur.
Contributions libérées 2013-2017
Fondations Rothschild 600’000 Fondations Rothschild 600’000
11% 11%
DDC 1’750’000 DDC 1’750’000
8% 8%
31% 31%
32% 32%
EPFL 1’767’099 EPFL 1’767’099
18% 18% EPFL+ 1’000’000 EPFL+ 1’000’000
Répartition des dépenses par secteur d’activité Administration, frais de déplacement, Administration, réunions, frais de déplacement, mandats externes, etc. réunions, mandats externes, 17% etc. 17%
Une initiative pour l’Afrique
Le programme MOOCs Afrique (M4A) a été lancé par l’EPFL en septembre 2013 avec le soutien initial de la DDC et de la Fondation EPFL+, puis dès 2014 des Fondations Edmond de Rothschild. Se basant sur la structure existante du réseau RESCIF, le programme visait à former une alliance d’universités autour des MOOCs afin de les aider à tirer profit des possibilités offertes par le numérique. Il s’est focalisé initialement sur : (a) le développement ou le co-développement d’une offre de MOOCs pour les niveaux LMD et Formation Continue, (b) la formation des enseignants universitaires africains au numérique éducatif et en particulier aux MOOCs, et (c) l’amélioration de l’accès des campus partenaires aux MOOCs et autres Ressources Éducationnelles Libres.
Financement tiers 444’270 tiers Financement 444’270
Gestion et développement Gestion et du programme, développement duCoordination programme, des projets Coordination 26% des projets 26%
Formation continue et professionnelle Formation continue 4% et professionnelle 4%
Production des MOOCs Production des 27% MOOCs 27%
Formation et accompagnement Formation et des enseignants accompagnement et techniciens des enseignants d’institutions et techniciens africaines d’institutions 21% africaines 21% Connectivité des campus & développements Connectivité des campus technologiques & développements 5% technologiques 5%
Réalisations
La somme totale (partenaires stratégiques, donateurs et financements tiers) allouée au programme s’élève à CHF 6’011’369. De ce montant, CHF 5’561’369 ont été libérés fin 2017, le restant étant attendu en 2018.
Quatre ans après son lancement, M4A est le programme phare du RESCIF. Le programme est largement acclamé et a contribué à placer l’éducation numérique dans les agendas institutionnels et politiques. Il a permis à l’EPFL d’établir de précieux contacts avec l’OIF, l’AUF et les Ministères de l’enseignement supérieur dans plusieurs pays africains. Aujourd’hui, l’EPFL est reconnue dans toute l’Afrique et les pays francophones comme un leader de l’éducation STEM en ligne.
rapport d’activité 2013 - 2017
Concrètement, le programme a produit les résultats suivants : • 10 universités d’Afrique subsaharienne sont formellement associées au programme, tandis qu’une demi-douzaine d’autres utilisent également les MOOCs produits. • 147 enseignants et techniciens africains formés à la conception, production, diffusion et utilisation des MOOCs. • 68 intervenants de 29 universités du Nord et du Sud ont participé activement à la production de 13 MOOCs collaboratifs, regroupant 63’000 apprenants dont 26’000 en Afrique. • 58 MOOCs d’intérêt direct pour les institutions africaines ont été financés ou cofinancés par M4A. • 743’000 apprenants se sont inscrits aux MOOCs du programme M4A, dont 182’000 d’Afrique. 9’200 d’inscrits africains ont validé un certificat de réussite auprès des plateformes de diffusion Coursera et edX. • 28 MOOCs sont intégrés dans les cursus académiques des partenaires africains, touchant plus de 6’000 étudiants. • 2 centres techno-pédagogiques ont été mis en place et sont pleinement opérationnels à l’INP-HB de Yamoussoukro et à l’ESP de Dakar. • Un projet pilote d’insertion professionnelle avec l’ESP de Dakar impliquant 25 étudiants, permettant de combiner MOOCs et stage en entreprise rémunéré de 6 mois. enseignements tirés
Durant ces 4 années et demie, le programme MOOCs Afrique a expérimenté plusieurs cas de figure en utilisant les MOOCs non seulement comme outil de diffusion des connaissances et de collaboration académique, mais également comme vecteur de transformation pédagogique. Ces premières années ont confirmé la pertinence et le bien fondé de notre approche et la nécessité de travailler de concert avec les universités africaines pour réussir la transformation de l’enseignement supérieur. A défaut, la fracture scientifique, académique et numérique déjà existante s’agrandirait davantage, avec des effets socio-économiques catastrophiques. Toutefois, comme le confirme le lancement de programmes similaires par la Commission Européenne et d’autres bailleurs de fonds multilatéraux, une prise de conscience globale est en train de s’opérer. Les MOOC sont un excellent outil pour transformer l’enseignement supérieur en Afrique et dans les pays émergents. Ils aident les universités à faire face à la pénurie d’instructeurs qualifiés, donnent accès à du matériel péda-
gogique actualisé et pertinent, permettent d’introduire des méthodes pédagogiques modernes dans l’enseignement et, dans certains cas, constituent une réponse valable à la massification de l’enseignement supérieur. Les évaluations externes du programme réalisées en 2016 et 2017 ont appelé à un développement de cursus de formation plus ciblés et axés sur la demande. En effet, la certification des MOOCs ou des cursus en ligne courts est appréciée et nécessaire pour les apprenants africains. Combinés à des examens surveillés, formation présentielle et supervision locale, les MOOCs ont le potentiel de réinventer la formation continue et la formation des adultes, en particulier pour les besoins de l’économie numérique. Perspectives
Capitalisant sur le savoir-faire développé et les enseignements tirés de cette première phase « exploratoire », le programme poursuivra les actions engagées tout en s’inscrivant pleinement dans la stratégie globale de coopération internationale de l’EPFL. A cet effet, il a intégré le Centre Coopération et Développement de l’EPFL et s’ouvrira dorénavant aux partenaires académiques des pays d’Amérique Latine et d’Asie, sous le label « MOOCs pour le Développement / MOOCs4Dev ». Un plan stratégique a été élaboré, avec des objectifs clairement définis autour de trois axes : • Production et mutualisation de MOOCs et autres ressources éducatives libres (REL), • Transfert des compétences nécessaires à l’intégration durable du numérique éducatif dans l’enseignement, • Élaboration, à l’aide des MOOCs, de programmes de formation continue et d’insertion professionnelle de qualité et pertinents pour les économies locales. Les objectifs du programme s’accordent parfaitement avec l’engagement durable de l’EPFL dans les technologies numériques pour l’apprentissage. En effet, nous voulons proposer de nouveaux paradigmes éducationnels pour préparer les jeunes et les citoyens d’aujourd’hui à vivre et à travailler dans un monde digital et interconnecté. L’EPFL se propose de mettre à profit ces mêmes technologies digitales pour accompagner ses partenaires académiques du Sud dans la modernisation de leurs programmes de formation. Enfin et surtout, le renforcement des capacités des partenaires du Sud a le potentiel de créer de nouveaux pôles d’excellence sur place et offrir ainsi à l’ensemble des chercheurs de nouvelles perspectives de collaboration scientifique.
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10
MOOCs afrique
En guise d’introduction
L’œil brillant, le verbe coloré mais sûr, les mains agitées par une passion intérieure, Metuno Kuete Bleriot explique son projet devant un ordinateur relié à une platine électrique jonchée de fils et de composants électroniques. Il veut créer une start-up (cf. chap. 3.8) pour améliorer la condition des patients hospitalisés au Cameroun. Étudiant de 4ème année en Génie informatique à l’École Normale Supérieure Polytechnique de Yaoundé I (ENSPY), Metuno Kuete Bleriot a eu l’opportunité de suivre un cours sur les microcontrôleurs organisé par la Prof. Anne Marie Chana. Cette dernière fait partie d’une équipe d’enseignants de l’ENSPY qui s’est formée à l’utilisation des MOOCs dans l’enseignement (cf. chap. 3.5.1). Elle a d’abord suivi, puis intégré (cf. chap. 3.5.3) le MOOC produit par l’EPFL « Comprendre les microcontrôleurs » (cf. chap. 3.4) dans le parcours de formation de ses propres étudiants. Grâce à la collaboration avec l’EPFL, des kits d’expérimentation comprenant des microcontrôleurs et des composants électroniques ont pu être acheminés à Yaoundé et vendus aux étudiants à très bas prix (cf. chap. 3.5.3). Les étudiants, sous la supervision de leur professeur, ont formé des groupes et ont entrepris des projets de développement de leur choix en utilisant les compétences acquises à travers le MOOC qu’ils ont suivi. Pour l’ENSPY et ses étudiants, il s’agissait d’une première : un cours complet diffusé en ligne par une institution européenne permettant un apprentissage efficace à Yaoundé, comme s’ils étaient à Lausanne, avec des travaux pratiques dirigés sur place mais utilisant un dispositif de correction hébergé à l’EPFL. L’utilisation de ce MOOC permet également de mettre en place l’« apprentissage par projet », méthode d’enseignement propice à la consolidation des connaissances acquises, leurs mises en situation dans un cas pratique, ainsi que l’éveil de vocations entrepreneuriales ! Metuno Kuete Bleriot est manifestement passionné par son projet. Il imagine déjà les patients sur leur lit d’hôpital, avec sur leur bras le dispositif de son invention. Un capteur d’humidité et une sonde de température enregistrent en permanence l’état du malade. Les informations sont traitées en temps réel par un programme qu’il a lui-même développé. A la moindre déviation des valeurs admises, un signal avertit les infirmiers qui accourent à son chevet. Des vies peuvent être sauvées !
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MOOCs afrique
1.
PROBLèME ET CONTEXTE
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MOOCs afrique
1.1 L’Afrique francophone
La Francophonie représentait en 2014 un bassin de plus de 274 millions d’individus, dont 76 millions d’apprenants. Plus de la moitié des locuteurs du français se trouvent actuellement en Afrique. En 2050, il y aura 700 millions de francophones et une personne sur quinze dans le monde sera africaine et francophone.
La coopération internationale que poursuit l’EPFL avec les MOOCs s’inscrit pleinement dans la poursuite des Sustainable Development Goals (SDG) édictés par les Nations Unies avec une échéance fixée à 2030. On peut citer, en particulier, ceux concernant l’éducation de qualité (No 4), le travail décent et la croissance économique (No 8), l’industrie, l’innovation et l’infrastructure (No 9) et la réduction des inégalités (No 10).
L’Afrique est dans une période de croissance économique forte, mais connait également un niveau très élevé de pauvreté, tant en zone rurale qu’en milieu urbain. Elle est confrontée à des défis énormes en termes d’éducation supérieure, d’insertion économique des diplômés, et plus globalement en matière de préservation environnementale, d’urbanisation, de diversification des filières économiques et d’intégration sociale.
Les locuteurs quotidiens du français, la part croissante de l’Afrique
Europe 36.4% Amérique et Caraïbe 7.6%
Afrique 54.7%
MoyenOrient 0.9%
Part des francophones par grandes zones géographiques 7.6%
Source : AUF
Asie et Océanie 0.3%
rapport d’activité 2013 - 2017
1.2 Les défis de l’enseignement supérieur en Afrique La littérature abordant le système universitaire en Afrique subsaharienne met en exergue une crise de confiance profonde de tous ses acteurs, se manifestant dans des domaines divers : diplômes universitaires peu porteurs sur le marché de l’emploi, déficit quantitatif et qualitatif dans la production de la connaissance scientifique, formation et qualification des enseignants insuffisante, structures et infrastructures inadaptées, manque de planification des États ou encore déficit de dynamisme et de compétitivité des institutions universitaires (Kane, 2008 ; Karsenti & Collin, 2011 ; Ndiaye, 2011 ; Béché, 2016).
Ces problèmes sont encore aggravés par l’augmentation massive du nombre d’étudiants. La croissance démographique combinée au succès des politiques de soutien à l’éducation primaire et secondaire ont pour résultat qu’un nombre toujours plus élevé de jeunes frappent à la porte des universités. L’écart entre la demande du marché du travail et les programmes de formation proposés par l’enseignement supérieur a généré une situation particulièrement complexe, car si des emplois sont disponibles, il n’y a pas assez de diplômés avec les qualifications requises pour les occuper (UNESCO UIS).
En moyenne, moins de 20% du personnel enseignant dans les établissements d’enseignement supérieur en Afrique est titulaire d’un doctorat (Soucat et al., 2013 ; Chronicle of Higher Education, 2013). Les professeurs qualifiés sont surchargés de tâches d’enseignement et administratives.
9,6 millions
en 2020
200’000 étudiants en 1970
5 MILLIONS en 2014
Augmentation de la scolarisation dans l’enseignement supérieur dans certains pays africains Year
Ratio
Pays
2000
2005
2011
2011/2000
Burkina faso
11’100
27’942
60’998
5.5
cameroun
65’697
99’864
244’233
3.7
éthiopie
67’732
191’212
632’344
9.3
madagascar
32’046
44’948
85’548
2.7
mozambique
11’619
28’298
113’464
9.8
rwanda
9’357
27’787
73’674
7.9
ouganda
55’767
90’000
289’545
5.2
Source : Unesco Institute for statistics (2013)
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MOOCs afrique
1.2 Les défis de l’enseignement supérieur en Afrique
L’analyse attentive de l’enseignement supérieur en Afrique a mis en évidence les problèmes systémiques suivants : 1. Déficit de qualification des enseignants/es en STEM • Maîtrise partielle de la matière enseignée. • Matière enseignée caduque. • Pas suffisamment d’incitations à l’amélioration de la qualité d’enseignement. 2. Qualité des programmes de formation LMD et de formation continue • Les programmes de formation existants peuvent se révéler être : - obsolètes - incomplets - inexistants 3. Pédagogie et apprentissage inefficaces • L’enseignement reste théorique, ex-cathedra. • La mise en œuvre de l’apprentissage par projet est peu répandue. • Manque de pratique expérimentale. 4. Accès aux ressources numériques • Manque d’accès à la documentation et aux ressources numériques (contenus pédagogiques, revues scientifiques, etc.). • Manque de connaissances sur la manière d’intégrer de telles ressources dans l’enseignement. • Pas ou peu de connectivité Internet dans les campus universitaires. • Nombre insuffisant de terminaux d’accès.
2.
le projet
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MOOCs afrique
2.1 Le programme MOOCs Afrique
Les MOOCs dans l’enseignement supérieur
La révolution numérique transforme d’une manière grandissante la façon dont les connaissances sont construites sur les pratiques de l’enseignement et diffusées. L’avènement récent des MOOCs1 constitue un exemple concret de la façon dont l’Internet peut modifier l’éducation. Les MOOCs sont des cours diffusés en ligne, mis à disposition gratuitement sur une plate-forme ad hoc pouvant accueillir des centaines de milliers de participants, y compris ceux des pays en développement. Associés à la mise en œuvre rapide des TIC2 pour l’éducation et à l’ubiquité d’accès à l’Internet, ils offrent une occasion unique de transformer radicalement les méthodes d’enseignement ainsi que l’accès à l’éducation de qualité. Dans les pays développés, les MOOC sont censés promouvoir l’idée de l’apprentissage en continu et encourager de nouvelles méthodes interactives d’enseignement et d’échange de vues à destination et entre étudiants. Dans les pays en développement, leur potentiel de transformation est réel, mais doit faire l’objet d’une réflexion et d’un suivi particuliers. L’avantage le plus apparent concerne le manque de ressources dans les universités. En effet, intégrer des MOOCs de haute qualité provenant d’universités de premier plan dans les programmes existants des institutions africaines, peut grandement améliorer la qualité de l’enseignement dispensé sur place.
1 Massive Open Online Courses 2 Technologies de l’information et de la communication
Par la même occasion, les MOOCs offrent la possibilité aux enseignants de mettre à jour leurs propres connaissances. Cela est particulièrement vrai dans les matières techniques, telles que celles de l’ingénierie où le manque d’équipements de pointe et de personnel hautement qualifié affectent grandement les compétences acquises par les étudiants ; « ici, les MOOCs ont le potentiel d’améliorer l’enseignement supérieur (Banque Mondiale 2013) ». L’engagement de l’EPFL
En 2011, le monde académique a été frappé par la déferlante des MOOCs venue des États-Unis. L’EPFL a été la première université européenne à rejoindre la plateforme Coursera, en juillet 2012 déjà, et edX en 2013. Elle a lancé son premier MOOC en septembre 2012 puis en2013, le tout premier MOOC en français a été produit et diffusé sur Coursera. A la fin 2017, l’EPFL diffusait plus de 80 MOOCs avec plus de 2 millions d’étudiants inscrits à ceux-ci. De par son dynamisme et son engagement dans les nouvelles technologies de l’information pour l’éducation, l’EPFL est considérée comme le leader européen des MOOCs. Son Centre pour l’éducation à l’ère numérique rassemble les compétences pédagogiques et technologiques pour répondre aux défis posés par la mutation du paysage de l’éducation supérieure (voir: http://moocs.epfl.ch).
rapport d’activité 2013 - 2017
Les défis de l’Afrique
Le programme et ses objectifs
Longtemps considérée comme un continent peu performant, l’Afrique est en passe de devenir une source de croissance économique rapide, suscitant intérêts et attentes dans le monde entier. Cet essor économique est aussi alimenté par une croissance démographique majeure: la population africaine actuelle dépasse le milliard d’individus et devrait culminer à 1,6 milliard d’ici 2030 et 2 milliards d’ici 2050. A titre de comparaison, le ratio « jeunesse africaine » / « jeunesse européenne » devrait passer de 2:1 à 4:1, et ce bien avant ces dates. En 2013, en Afrique subsaharienne, plus de 160 millions de personnes avaient entre 15 et 25 ans. Contribuer à l’éducation de ces jeunes constitue un impératif politique et nécessite une stratégie qui tient compte des constats suivants : • Le bond en avant attendu de l’Afrique, reposera sur des systèmes de transmission tels que la téléphonie mobile, l’informatique dématérialisée (cloud computing), les médias sociaux et les nouveaux paradigmes d’enseignement et apprentissages pédagogiques et professionnels. • En dépit des efforts fournis par plusieurs pays, le manque d’ingénieurs, de scientifiques et de gestionnaires qualifiés compromet l’essor économique du continent. • Les bourses offertes aux meilleurs étudiants pour étudier dans les pays développés entraînent une fuite des cerveaux et n’apportent guère de nouvelles connaissances et compétences au pays d’origine. • Dans la mesure où elle dépend moins d’investissements en capital, l’économie de l’information constitue une occasion privilégiée de favoriser la croissance rapide des économies locales.
En rendant accessible aux enseignants et aux étudiants du matériel pédagogique de qualité et utile, le programme vise à améliorer considérablement les performances des établissements de l’enseignement supérieur en Afrique et par la même occasion apporter un élément de réponse aux questions soulevées par la rapide massification de l’enseignement supérieur dans la plupart des pays africains.
Un programme de coopération académique soutenu par un partenariat public-privé !
Quelques universités ont adopté le développement des MOOCs comme un moyen d’améliorer leurs propres programmes d’enseignement, mais aussi, comme un moyen de favoriser la coopération universitaire avec d’autres parties du monde et en particulier avec celles des pays émergents. Étant une des rares universités à dispenser un enseignement en français et en anglais, et en tant qu’instigatrice du réseau RESCIF (Réseau d’excellence des sciences de l’ingénieur de la Francophonie), l’EPFL était dans une position privilégiée pour lancer une initiative à grande échelle en faveur de l’enseignement supérieur en Afrique et les pays émergents. Le programme baptisé « MOOC pour l’Afrique et les futurs pays émergents » a démarré au printemps 2013. Il a, depuis, reçu le soutien de deux partenaires stratégiques, la Direction du développement et de la coopération suisse (DDC) et les Fondations Edmond de Rothschild, ainsi que d’autres donateurs privés.
Les deux objectifs phares du programme ont été ainsi définis : 1. Créer une alliance pour l’enseignement supérieur entre les établissements du Nord et du Sud autour d’une offre conjointe de MOOCs. Le but étant de former une génération de diplômés capables de faire des choix technologiques éclairés en Afrique et dans les pays émergents au cours de la prochaine décennie. 2. Promouvoir la création d’entreprise et la création d’emploi. En effet, la constitution d’une large communauté d’apprenants autour des MOOCs sur des plateformes à grande visibilité, permet de mener des actions de formation efficaces visant, d’une part, à améliorer l’adéquation entre emploi et formation afin de recruter une main-d’œuvre qualifiée, et, d’autre part, à encourager l’entrepreneuriat et ainsi favoriser la création de nouvelles entreprises. Les activités suivantes ont été entreprises par le programme au cours des quatre dernières années pour relever les défis technologiques, culturels et administratifs de la transformation de l’enseignement supérieur en Afrique : • Travailler en collaboration avec les partenaires du RESCIF et d’autres universités africaines en vue de développer une offre de MOOCs francophones (mais pas exclusivement) pour les filières d’études LMD et la formation continue. L’EPFL et ses partenaires du RESCIF visent, d’ici 2016, à produire au moins 50 MOOCs dans les domaines des STEM3, dont 10 de manière collaborative. • Créer les conditions nécessaires pour intégrer les MOOCs au sein des programmes d’études existants des universités partenaires. • Former et accompagner les enseignants universitaires africains afin qu’ils maitrisent et intègrent les nouvelles TIC destinées à l’enseignement. En particulier, les accompagner dans la production et l’utilisation des MOOCs et des REL4. • Adapter les plateformes de MOOCs existantes à l’environnement local pour une utilisation des smartphones, tablettes et ordinateurs portables d’entrée de gamme sur des connexions à bas débit).
3 Sciences, Technology, Engineering and Mathematics 4 Ressources Éducationnelles Libres
19
20
MOOCs afrique
2.1 Le programme MOOCs Afrique
•
Travailler en collaboration avec des ONG, agences intergouvernementales et opérateurs de télécommunications afin d’optimiser l’accès des étudiants à un matériel informatique et une bande passante abordables. • Encourager les relations entre les entreprises locales cherchant à recruter des employés qualifiés et les participants des MOOCs, voire à leur présenter de manière explicite les postes à pourvoir ainsi que les compétences techniques requises. La transformation de l’enseignement supérieur est un lent processus, intimement lié à la durée du cycle des formations académiques de l’ordre de 3 à 5 ans. Ainsi, la plupart des effets (outcomes) attendus ne peuvent être pleinement mesurés pendant la durée de la première phase du présent programme. Toutefois, à moyen et long terme, nous nous attendions aux effets suivants : • Les universités africaines partenaires s’approprient les outils du numérique éducatif et développent leurs propres MOOCs et REL. Ceux-ci sont pleinement intégrés dans les enseignements dispensés aux cycles LMD. • Amélioration avérée de l’enseignement chez les partenaires académiques du programme en Afrique francophone. • Amélioration de l’employabilité des diplômés chez les partenaires académiques. • Promotion de la création d’entreprises à caractère technologique
3.
le travail rĂŠalisĂŠ
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MOOCs afrique
3.1 événements phares 2013-2017 Octobre 2013 1ère mission d’une délégation officielle de l’EPFL en Côte d’Ivoire et au Cameroun pour évaluer les possibilités d’y diffuser les MOOCs.
Juin 2013 Lancement de MOOCs pour l’Afrique (M4A) sur une initiative de l’EPFL, un programme de coopération et développement pour le renforcement de l’enseignement supérieur en Afrique.
Septembre 2014 Signature des accords de coopération académique avec l’Université Abomey-Calavi au Bénin (UAC), l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) et l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) de Côte d’Ivoire.
Décembre 2014 Les Fondations Edmond de Rothschild deviennent le 3e partenaire stratégique du programme et accordent un don de CHF 1’000’000. Signature d’un accord de coopération académique avec l’Université Gaston Berger (UGB) au Sénégal.
2013 2014 20 Septembre 2013 Deux partenaires stratégiques rejoignent M4A, La Fondation EPFL+ octroie un don de CHF 1’000’000 et la Direction de la coopération et du développement (DDC) accorde une contribution fédérale de CHF 1’500’000.
Février 2014 Cérémonie de lancement des MOOCs à l’École Supérieure Polytechnique (ESP) de Dakar pour leur intégration dans l’enseignement supérieur au Sénégal.
Novembre 2014 Participation au Sommet de la Francophonie de Dakar et animation du stand suisse au Village de la Francophonie aux côtés de la DCC, en présence du Président de la Confédération suisse Didier Burkhalter. Signature d’un accord-cadre avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et d’un partenariat académique avec l’Université virtuelle du Sénégal (UVS).
novembre 2013 L’assemblée des présidents du RESCIF à Hô-Chi-Minh-Ville décide de faire des MOOCs un des axes d’activité prioritaire du réseau et de produire 10 MOOCs collaboratifs dans les deux ans qui suivent.
rapport d’activité 2013 - 2017
Juillet 2015 Participation à l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) au Palais fédéral à Berne. Plus de 300 parlementaires de 81 états sont réunis. M4A est invité à présenter ses activités aux côtés de la DDC.
Août 2016 Conclusion d’un partenariat avec l’AUF pour la mise en place d’un centre de production de MOOCs à Abidjan dans le cadre de la création de l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire.
Novembre 2016 Signature d’un accord de coopération académique avec l’Université du Rwanda (UR).
152016 2017 Août 2015 Signature d’une convention tripartite avec M. André Hoffmann et l’Union internationale de conservation pour la nature (IUCN), pour le développement d’un MOOC sur la Gestion des aires protégées en Afrique.
Octobre 2016 Signature d’un accord de financement avec une fondation genevoise pour la production de plusieurs MOOCs devant conduire au développement d’un cursus de formation sur la Gestion des aires protégées en Afrique.
Mai 2017 Conférence-débat à Abidjan sur le thème « Quels intérêts pour les MOOCs dans le contexte de l’enseignement supérieur ivoirien ? » organisée par l’UFHB et l’UVCI sur initiative de M4A.
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MOOCs afrique
3.2 Développement d’un réseau de partenaires Lancé en 2013, le programme « MOOCs Afrique – MOOCs for Africa » s’est construit autour du RESCIF (Réseau d’excellence des sciences de l’ingénieur de la Francophonie) et s’est concentré sur l’Afrique avec comme objectif de « proposer un enseignement supérieur de qualité à tous les habitants de l’Afrique (avec une attention particulière accordée aux communautés francophones) et des futurs pays émergents grâce aux MOOCs, en partenariat avec les établissements universitaires locaux et les agences de développement ».
Le RESCIF et le programme MOOCs Afrique sont intimement liés. En effet, l’EPFL a présenté les MOOCs et leurs avantages aux autres membres du réseau et les réactions enthousiastes des partenaires africains nous ont convaincus de développer le programme. Aux 3 universités de l’Afrique subsaharienne du RESCIF – Institut international d’ingénierie en Eau et Environnement de Ouagadougou (2iE), École Supérieure Polytechnique de Dakar (ESP), et École Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé (ENSPY) – est venue s’ajouter, en 2014, l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB). L’essentiel des activités MOOCs du RESCIF sont entreprises au sein du programme MOOCs Afrique et son action a clairement dynamisé le réseau. Même si les activités de MOOCs Afrique dépassent celles du réseau, le cœur de son action se situe au sein sein de celui-ci : les partenaires principaux sont membres du RESCIF, les MOOCs collaboratifs sont développés avec des partenaires du réseau, la validation formelle ou informelle des actions entreprises est faite par le réseau, les actions de renforcement institutionnelles, d’accompagnement pédagogique, de formation, de création des centres de compétences, sont testées et entreprises avec nos partenaires RESCIF, etc.
Une prospection active auprès des institutions académiques en Afrique, a amené l’EPFL à conclure des conventions bilatérales de partenariat autour du programme MOOCs Afrique. Ainsi, les universités suivantes ont rejoint le programme entre 2014 et 2016 : • Université Félix Houphouet-Boigny, Abidjan, Côte d’Ivoire – 2014 • Université Virtuelle du Sénégal – 2014 • Université Gaston-Berger, Saint Louis, Sénégal - 2014 • Université d’Abomey Calavi, Cotonou, Bénin – 2014 • Université de Fianarantsoe, Madagascar – 2016 • University of Rwanda – 2016 De plus, des collaborations informelles ont été mises en œuvre avec les institutions suivantes : • Université de Cheikh Anta Diop, Dakar, Sénégal • Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications, Dakar, Sénégal • Institut Universitaire de Technologie de l’Université de Douala, Cameroun • Université de Nouakchott, Mauritanie • Université de N’Djamena, Tchad • Kwame Nkrumah University of Science and Technology, Kumasi, Ghana • State University of Zanzibar, Tanzania • University of Dar es Salaam, Tanzania
Cette collaboration représente un vrai atout. Elle assure le déploiement du programme de manière cohérente et pertinente. De plus, les partenaires ne seraient sans doute pas en train de s’affirmer comme des acteurs importants de la révolution numérique dans l’éducation en Afrique, ce qui est le cas actuellement. Cette situation est donc réellement bénéfique pour les deux parties. Annexe 1 - page 74
ÉRYTHRÉE
TCHAD SÉNÉGAL
rapport d’activité 2013 - 2017 SOUDAN DJIBOUTI
GAMBIE
NÉE-BISSAU
BURKINA FASO BÉNIN
GUINÉE
SOMALIE
GHANA CÔTE TOGO D’IVOIRE
SIERRA LEONE
25
NIGERIA
LIBÉRIA
SOUDAN DU SUD
RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
ÉTHIOPIE
CAMEROUN TUNISIE
OUGANDA
MAROC
GUINÉE RÉPUBLIQUE ÉQUATORIALE DU CONGO SAO TOMÉ GABON -ET-PRINCIPE ALGÉRIE
Partenariats formels Collaborations informelles
KENYA RÉPUBLIQUE LIBYE RWANDA DÉMOCRATIQUE DU CONGO BURUNDI
ÉGYPTE
Implantation SAHARA du programme en Afrique
Partenaires RESCIF
OCCIDENTAL
SE
TANZANIE
Partenaires non-RESCIF MAURITANIE
MALI
MALAWI
NIGER
ANGOLA
MOZAMBIQUE
TCHAD CAP-VERT
SOUDAN
GAMBIE
GUINÉE-BISSAU
ÉRYTHRÉE
ZAMBIE
SÉNÉGAL BURKINA FASO BÉNIN
GUINÉE
GHANA CÔTE TOGO D’IVOIRE
SIERRA LEONE
DJIBOUTI
ZIMBABWE NIGERIA
LIBÉRIA
RÉPUBLIQUE BOTSWANA CENTRAFRICAINE
MADAGASCAR
SOUDAN DU SUD
SO
ÉTHIOPIE
CAMEROUN
NAMIBIE
OUGANDA SWAZILAND GUINÉE RÉPUBLIQUE ÉQUATORIALE DU CONGO SAO TOMÉ GABON -ET-PRINCIPE LESOTHO RÉPUBLIQUE RWANDA DÉMOCRATIQUE AFRIQUE DU CONGO DU SUD BURUNDI
Partenariats formels Collaborations informelles Partenaires RESCIF
KENYA
TANZANIE
Partenaires non-RESCIF
MALAWI ANGOLA
MOZAMBIQUE ZAMBIE
ZIMBABWE
Parallèlement, un travail d’information et de sensibilisation a été initié auprès des autorités politiques. C’est ainsi que des relations ont été nouées avec les ministères et autres instances en charge de l’enseignement supérieur avec la plupart des pays concernés. Interactions du programme avec les autorités politiques (nombre de rencontres ministérielles)
Un travail de fond a été également conduit pour sensibiliser et gagner l’adhésion BOTSWANAdes organisations et bailleurs des fonds multilatéraux, telles que l’AUF, l’OIF, la Banque NAMIBIE Mondiale et la Banque Africaine de Développement. Ce travail a fortement contribuéSWAZILAND à positionner le numérique éducatif dans l’agenda institutionnel et politique en Afrique et au sein de laLESOTHO Francophonie. AFRIQUE
SUD subsaharienne, l’EPFL est deTrès peu connu enDU Afrique venue, au fil des ans, une institution reconnue à travers l’Afrique et dans tous les pays francophones comme un leader incontesté de l’enseignement numérique des STEM. Des institutions comme la Banque Mondiale ou l’Agence Universitaire de la Francophonie lui font confiance pour les accompagner dans leurs projets de développement de l’enseignement supérieur en Afrique.
7 6 5 4 3 2 1 0 BURKINA FASO
CAMEROUN
CÔTE D’IVOIRE
MADAGASCAR
RWANDA
SÉNÉGAL
TANZANIE
Annexes 2, 3, 4, 5, 6 - pages 76 à 97
MADAGA
MOOCs afrique
3.3 Lobbying politique et institutionnel Au lancement du programme, les réactions des dirigeants et des enseignants des institutions partenaires étaient très enthousiastes. L’accueil largement positif pouvaient laisser croire que la pénétration des MOOCs dans le tissu académique africain allait être fulgurante. Malgré cela, après quelque temps, force était de constater que cet enthousiasme peinait à se transformer en actions concrètes. Notre programme consiste à induire des changements importants dans un milieu plutôt conservateur, ce qui explique les différents obstacles techniques et institutionnels rencontrés.
Un travail de communication et de sensibilisation pour convaincre les instances politiques et académiques s’est révélé nécessaire. Nous avons donc entrepris des actions de lobbying et de communication qui, au fil des ans, sont devenues un pan d’activités indispensable pour la poursuite du programme. Ce travail essentiel porte ses fruits. Pour que de nouvelles approches pédagogiques s’installent durablement, il faut informer et convaincre les décideurs afin qu’ils mettent en place les conditions cadres nécessaires, et que les premiers enseignants « champions du numérique » soient soutenus dans leurs efforts. Depuis 2016, nous remarquons une nette accélération au niveau de l’avancement des projets et de l’engagement des partenaires sur place.
Réception de délégations
Visites du programme M4A sur place
34
Organisation d’événements
71
34
• Sensibiliser • Convaincre • Mettre à l’agenda • Trouver des relais locaux • Faciliter l’action de nos partenaires
Nombre d’actions ayant touché ces acteurs
Objectifs
Nombre d’actions de ce type
Type d’actions
Actions de lobbying politique et institutionnel
Type d’acteurs
26
135+
Conférences et colloques
19
Formations
38
Communication & médias
50+
• Mettre en avant nos partenaires stratégiques actuels • Faire connaître notre action • Créer un réseau • Trouver des partenaires complémentaires • Trouver des soutiens et des financements
45
36
47
15
Partenaires académiques
Enseignants Institutions partenaires
Autorités Institutions partenaires
Ministres et décideurs politiques Africains
Politiques et Ambassades suisses en Afrique
Partenaires potentiels complémentaires au Nord
Entreprises privées
rapport d’activité 2013 - 2017
Visite de la DDC et de l’EPFL à l’INP-HB de Yamoussoukro.
Inauguration du studio MOOCs de l’ESP de Dakar.
27
28
MOOCs afrique
3.4 production de moocs
L’objectif principal est d’offrir l’accès à des cours de qualité mondiale sur des thématiques d’intérêt pour les institutions partenaires. Les relations étroites et discussions fréquentes avec nos partenaires, ainsi qu’avec leurs ministères de tutelle et certains représentants de l’économie nous ont permis de saisir quelles étaient leurs priorités afin d’orienter la production dans ce sens.
Il y a quatre catégories de MOOCs produits dans le cadre du programme : • Les MOOCs entièrement EPFL, produits pour ses besoins propres, qui sont mis à disposition des partenaires. • Les MOOCs de l’EPFL qui présentent un intérêt pour l’Afrique et qui reçoivent donc un cofinancement de la part du programme.
•
Les MOOCs produits pour l’Afrique avec une thématique spécifique, comme le MOOC « Planification de la ville africaine » par exemple. • Les MOOCs collaboratifs. L’ensemble des MOOCs EPFL a passé le cap des 2 millions d’inscrits, avec plus de 220’000 africains. Il est également intéressant de noter que l’Afrique représente plus d’un quart des inscrits aux MOOCs francophones.
« A titre personnel, mes motivations sont multiples, par exemple, nous recevons beaucoup d’étudiants à encadrer et nous n’avons pas assez de temps pour les suivre, il faut donc explorer d’autres pistes pour le faire. Les MOOCs nous permettent de renvoyer les étudiants vers le site où suivre le cours, ce qui nous libère du temps pour mieux les encadrer, notamment pour les travaux pratiques. Le MOOC collaboratif est une opportunité qui permet de partager et collaborer avec d’autres enseignants. Réaliser un cours demande du temps et un investissement personnel, mais c’est très exaltant. Il faut aussi avoir le support et le cadre techniques pour les produire, comme celui de l’EPFL, mais au final c’est payant et cela s’inscrit dans un partenariat gagnant gagnant ! » Amadou Sall, Expert en Systèmes d’Information Géographique (SIG) au Centre de Suivi Ecologique, Dakar Co-auteur du MOOC Collaboratif EPFL « Systèmes d’Information Géographique »
rapport d’activité 2013 - 2017
29
3.4.1 Les MOOCs financés par le programme MOOCs financés par le programme
Provenance des personnes inscrites aux MOOCs M4A par pays d’Afrique Informatique 5%
Informatique 5% Sciences de base 19%
Informatique 5%
Sciences de base 19% Autres 15%
Sciences de base 19%
Ingénieurie 33% Ingénieurie 33%
Eau 7%
Ingénieurie 33%
Eau 7%
Entrepreneuriat 5%
Entrepreneuriat 5%
Maroc 27%
Bénin 2% Burkina Faso 2% Eau 7% Egypte 2% RDC - Congo 2% Madagascar 2% Entrepreneuriat 5% Maurice 4%
Ingénieurie 33%
M
Côte d’Ivoire 6% 3% Sciences naturelles
Sciences naturelles 3%
Sciences naturelles 3%
Territoires 28%
Tunisie 9%
Le programme a supporté la production de 53 MOOCs destinés à l’Afrique ou ayant une utilité et pertinence spécifique pour les partenaires africains. 38 d’entre eux sont sortis et opérationnels. Ceux-ci ont regroupé 750’000 inscrits, dont 40% de pays en développement. En ce qui concerne l’Afrique, nous avons recensé plus de 180’000 inscrits (25% du total) et 9’200 certificats de réussite.
Côte
Algérie 12%
Sénégal 7%
Territoires 28% Territoires 28%
Burki
RDV - C Madag
Cameroun 10%
Si l’on regarde la provenance intra-africaine des participants, il est intéressant de noter qu’après les pays du Maghreb, qui possèdent une avance indéniable au niveau de l’éducation et de l’accès à internet, ce sont nos pays d’intervention principaux (Cameroun, Sénégal et Côte d’Ivoire) qui apparaissent.
Annexe 7 - page 98
Informatique 5%
Scie
Sciences de base 19%
500’000 300’000 200’000 400’000 100’000 300’000 0 200’000
300’000
Sciences 200’000 naturelles 3% 100’000
0 2012
2013
2014
2015
2016
2012
2017
Global cumulé
Global / an
Afrique cumulé
Afrique / an
Territoires 28%
0
50’000 25’000 0
100’000
500’000
Entrepreneuriat 5% 400’000
2013
2014
2015
2016
Entrepren
Science
2017
Global cumulé
Global / an
Afrique cumulé
Afrique / an
Les auteurs du MOOC collaboratif SIG (systèmes d’information géographique).
cumulé
« Je suis passionné par les SIG, j’ai donc suivi le MOOC dans le but d’approfondir mes connaissances afin de pouvoir apporter encore plus à mon entreprise qui s’intéresse déjà aux SIG. L’apprentissage du logiciel QGIS a été un plus 800’000 300’000 et j’en redemande. Vivement la deuxième partie du MOOC ! J’ai beaucoup 275’000 700’000 250’000 apprécié pendant ce cours l’automatisation de la saisie et l’utilisation 600’000 225’000 des géodonnées existantes, son organisation,500’000 sa structuration et sa gestion 200’000 175’000 400’000 150’000 avec le langage SQL et surtout la présentation des cas pratiques qui 125’000 300’000 illustrent bien l’utilisation des SIG de façon concrète. 100’000 200’000 100’000
Je souhaite remercier tous les professeurs et enseignants pour ce cours 0 gratifiant et pour leur aide durant ce MOOC. » Yao Kouassi Hamel, étudiant à temps partiel à l’Institut de Géographie Tropicale de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire et employé dans une entreprise d’agroalimentaire (cacaoculture)
75’000 50’000 25’000 0
cumulé
600’000 400’000
Eau 7% 600’000
par année
par année
cumulé cumulé
700’000 500’000
300’000 275’000 250’000 225’000 200’000 175’000 150’000 125’000 100’000 75’000 50’000 25’000 0
Ingénieurie 33%
700’000
cumulé
800’000
600’000
par année
300’000 275’000 250’000 225’000 200’000 175’000 150’000 125’000 100’000 75’000 50’000 25’000 0
800’000
par année
275’000 250’000 300’000 225’000 275’000 200’000 250’000 175’000 225’000 150’000 200’000 125’000 100’000 175’000 75’000 150’000 50’000 125’000 25’000 100’000 0 75’000
700’000
par année
Nombre 800’000 de personnes inscrites aux MOOCs M4A 300’000
30
MOOCs afrique
3.4 PRODUCTION DE MOOCs
3.4.2 Les MOOCs collaboratifs La proposition de faire des MOOCs collaboratifs a été lancée lors de la séance des présidents du RESCIF fin 2013. L’idée première était de permettre la production de MOOCs qui prennent d’avantage en compte les sensibilités, traditions et environnements locaux. En outre, les partenaires qui n’auraient pas les compétences et/ou moyens nécessaires de produire leurs propres MOOCs auraient la possibilité se lancer, accompagnés et avec un investissement financier et humain moindre.
MOOCs collaboratifs 2013-2017 : chiffres clé 3 MOOCs en préparation (lancement en 2019) 13 MOOCs lancés2015 (+ 4 traduits)2016 2014 Autres Sud 14
RESCIF Sud
2017
10
Autres Sud
17
20
RESCIF Sud
2016 3
2017 4
8 4 1 Institutions du RESCIF impliquées 3
1
29 Institutions partenaires 2015 3 2 Autres Nord 2014 Autres Nord Sud 61 RESCIF 68 Intervenants 1 RESCIF Sud
10 4 pr MOOCs 34 318en préparation) (+ 10 25 3
63’000+ Inscrits à ce jour 3 2
Autres Nord
6 RESCIF NordMOOCs
17
20
3
4
31 10 collaboratifs du RESCIF
34
Autres Nord RESCIF Nord Autres Sud RESCIF Sud Autres Nord RESCIF Nord
Comme le montre les chiffres et graphiques ci-dessous, le résultat est extrêmement satisfaisant. Intervenants - MOOCs collaboratifs (cumulés) 70
MOOCs collaboratifs (cumulés) 60
50 70 40 60 30 50 20 40 10 30 0 20 10
nb MOOCs publiés
0
2014
2015
2016
1
5
11
13
14
39
63
nb MOOCs de 3 2014 personnes inscrites (en milliers) nb MOOCs publiés 1 nb MOOCs de 3 personnes inscrites
2015
2017
2016
2017
5
11
13
14
39
63
(en milliers)
Provenance des inscrits
70
Pays du Nord 48%
Afrique 43%
60 50
Pays du Nord 48% 40
Afrique 43%
2014
2015
2016
Autres Sud
1
4
8
10
Autres Sud
RESCIF Sud
1
3
17
20
RESCIF Sud
Autres Nord
2
3
3
4
RESCIF Nord
6
10
31
34
2017
Nous constatons que les MOOCs collaboratifs du RESCIF « s’africanisent ». Il y a de plus en plus d’intervenants africains dans les MOOCs et surtout, les propositions de MOOCs qui proviennent d’Afrique sont plus nombreuses. Cela se concrétise par la publication en 2017 du premier Pays du Nord 48% Afrique MOOC entièrement tourné et monté en Afrique et43% par le fait que deux des MOOCs qui sont en cours de production Pays du Nord 48% actuellement sont dirigés par des partenaires africains. Afrique 43%
30 20 10 0 2014
nb MOOCs publiés
nb MOOCs de 3 personnes inscrites
(en milliers)
Pays du Nord 48%
2015
2016
Asie 4% 11 1 5 Amérique du Sud 5% 14
Amérique du Sud 5%
39
2017
13
Amérique du Sud 5%
Asie 4%
63
Asie 4%
Amérique du Sud 5%
Afrique 43%
Pays du Nord 48%
Asie 4%
Afrique 43%
Autres Nord RESCIF Nord
rapport d’activité 2013 - 2017
Les auteurs du MOOC ville africaine, restructuration des quartiers précaires.
Ce que nous avons appris avec les MOOCs collaboratifs : • L’intérêt et la qualité des cours produits sont accrus. • L’implication pour chaque co-auteur est plus légère, ce qui facilite l’entrée dans la sphère MOOC. • La motivation des enseignants (mise en réseau et partage des ressources) est augmentée et la collaboration permet leur mise à niveau. • Le plus grand nombre d’enseignants impliqués favorise un usage élargi des MOOCs ainsi coproduits. • C’est un excellent levier de collaboration entre les équipes impliquées et permettent donc le lancement d’autres types de projets. • C’est un moyen de promouvoir et d’intégrer de nouvelles pédagogies : enseignement hybride, classe inversée, apprentissage par projet.
Finalement, les MOOCs collaboratifs sont probablement un des meilleurs moyens de promouvoir l’introduction des ressources éducatives numériques chez les partenaires. Il y a une claire corrélation entre la participation aux MOOCs collaboratifs et la prise de conscience de l’intérêt de ces approches. Cela a donc un impact direct sur l’avancement d’autres projets liés et sur l’implication des partenaires. Pour le futur, il y a un consensus clair entre tous les partenaires qu’il faut intensifier la production de MOOCs collaboratifs. Ces MOOCs seront produits principalement dans les centres de compétences locaux, ce qui permettra de les rendre plus pertinents encore. Les thématiques de ces futurs MOOCs seront définies selon les besoins de formation et du marché de l’emploi, les possibilités de mutualisations et les possibilités d’intégrations dans des formations à distance ou hybrides.
Annexe 8 - page 103
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3.5 La transition vers le numérique éducatif Si les MOOCs offrent, de manière générale et indiscriminée, des possibilités de formations aux apprenants du monde entier, ils sont également un puissant vecteur de transformation de l’enseignement supérieur en Afrique. Un des objectifs déclarés du programme est d’améliorer le niveau de formation des étudiants en STEM. L’utilisation des MOOCs comme ressources éducatives numériques offre des pistes intéressantes pour l’amélioration de la qualité des cours dispensés chez les partenaires académiques africains. Trois étapes semblent importantes et nécessaires pour y parvenir : 1. Mettre à disposition des enseignants des ressources éducatives numériques pertinentes et qui peuvent être intégrées dans leur enseignement. 2. Former et accompagner les enseignants pour qu’ils acquièrent les compétences nécessaires à l’intégration des ressources numériques disponibles ainsi qu’à la production de leurs propre matériel pédagogique numérique. 3. Utiliser cette dynamique pour induire un changement durable dans la pédagogie. En Afrique, souvent, l’approche pédagogique est restée très traditionnelle et magistrale. Elle autonomise très peu l’apprenant qui n’est donc pas vraiment acteur de sa formation et développe peu les compétences projet et personnelles qui lui seront utiles dans sa vie professionnelle. Les premiers résultats de nos actions auprès de nos partenaires académiques en Afrique sont franchement enthousiasmants. Nos interlocuteurs sur place semblent décidés de s’engager pour conduire leurs institutions vers une transformation profonde de l’enseignement à l’aide du numérique. Les fondations sont posées, mais l’accompagnement de nos partenaires académiques nécessitera un engagement sur le long-terme également de notre part.
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3.5 La transition vers le numérique éducatif
3.5.1 Formations Formation des enseignants et techniciens
Formation à l’EPFL - Lausanne
La formation fait partie de l’ADN du programme M4A. Etant donné les objectifs du programme, à savoir l’utilisation puis la production de MOOCs en Afrique, il fallait : • Sensibiliser les décideurs et enseignants de nos institutions partenaires aux MOOCs • Former les enseignants à l’utilisation des MOOCs • Former les enseignants à la création de MOOCs pour qu’ils puissent participer à des MOOCs collaboratifs ou créer leurs propres MOOCs. L’idée est qu’à terme, les compétences soient également disponibles sur place. • Former les techniciens à la production de MOOCs pour que les centres de compétences disposent non seulement du matériel, mais également du personnel qualifié.
Dès les premiers mois, plusieurs fois par année, des groupes d’enseignants et de techniciens ont été accueillis à Lausanne où l’EPFL dispose de studios, mais aussi des compétences techno-pédagogiques et des installations permettant la tenue de ces ateliers. Les formations organisées à l’EPFL se font dans une perspective active et participative, de telle sorte que les personnes Suisse retournent chez elles non seulement avec des formées 21% savoirs mais surtout avec des savoir-faire. Elles ont donc Cameroun 20% la capacité de passer à l’action dans leur université, tant France du point de vue de la production que de l’utilisation18% des Maroc 13% MOOCs. Algérie
2.5%
Tunisie Les premiers participants ont été choisis avec soin,2.3% aumondeintérêt et motivation, que pour leur entant Reste pourdu leur 2.1% vergure scientifique. Le but était qu’ils puissent jouer le rôle de modèles et d’ambassadeurs du programme, en plus de leur transmettre des compétences-clés pour la réalisation de MOOCs. Notre expérience montre que les enseignants qui participent à la conception et la production de MOOCs deviennent des moteurs de l’utilisation de MOOCs sur leur campus.
Reste du monde 23.2%
Suisse 21%
Tunisie 2.3% Algérie 2.5% Cameroun 20%
Maroc 13%
Mediatraining au studio MOOCs de l’EPFL pour les enseignants du Bénin. France 18%
Le MOOC de physique de première année (niveau Bachelor) pour lequel le Prof. Paul Salomon NgoheEkam de l’ENSP Yaoundé a enregistré des modules complémentaires, est actuellement assidûment suivi par les étudiants de l’Université de Yaoundé. Sur ce MOOC, leTunisie Cameroun estdu lemonde 2ème pays 2.3% Reste 2.1% en nombre Algérie 2.5% d’inscrits devant la France. Suisse 21% Maroc 13% Leur venue à Lausanne a aussi été l’occasion de les mettre en contact avec des enseignants et chercheurs de l’EPFL dans leur domaine, de manière à développer les échanges et encourager les collaborations futures.
A ce jour, 83 personnes provenant d’institutions d’Afrique subsaharienne ont été formées à l’EPFL. France 18% Atelier de formation MOOCs au Burkina Faso.
Cameroune 21%
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Ces formations sont indubitablement un succès. Le taux de satisfaction oscille entre 85% et 100% selon les sessions. La critique principale est que la durée de la formation est trop courte et qu’ils aimeraient avoir plus de temps pour approfondir ou prendre part à des sessions avancées plus tard. Les évaluations montrent que : • Ils ont acquis les connaissances et compétences promises. • Une partie d’entre eux a pu participer à la production d’un MOOC, le plus souvent collaboratif. • La mise en place des studios chez les partenaires a été facilitée, les personnes formées à l’EPFL prenant le relai du dossier de construction du studio étant capables de le gérer immédiatement. • Les personnes formées jouent clairement un rôle de promotion et de visibilité du programme, auprès de leurs collègues, de leurs directions, voire même des différents ministères de tutelle. Nous avons toutefois constaté deux grandes limitations : • Les aspects « utilisation » et « changement pédagogiques » étaient couverts trop rapidement pour déployer tous les effets voulus. La réponse a été de lancer le projet d’accompagnement pédagogique en Afrique qui est traité dans le chapitre suivant. • Il y a une limitation sur le nombre de personnes que l’on peut faire venir, due à la disponibilité des intervenants de ces formations et au coût d’un séjour en Suisse pour chaque participant.
Formation en Afrique
Pour pallier à ce dernier point, nous avons décidé de délocaliser une partie de ces formations en Afrique. Pour ce faire, l’équipe M4A a complété ses capacités en pédagogie et création de MOOCs et a développé des modules de formation en conception pédagogique. Elle a également des compétences sur les aspects techniques de la production, ce qui permet de compléter avec des exercices pratiques. Pouvoir dispenser ces modules directement en Afrique permet de former un plus grand nombre d’enseignants plus régulièrement et de renforcer la visibilité institutionnelle du projet. En effet, ces formations constituent un événement qui fait mieux connaître le projet auprès des directions d’institutions, des enseignants, des autorités locales et nationales. Le premier séminaire-atelier sur la scénarisation et la production des MOOCs a pris place en septembre 2016 à l’Université d’Abomey Calavi (UAC) à Cotonou. Au total, une cinquantaine d’enseignants de l’UAC ont participé durant une semaine à cette formation. D’autres formations ont été organisées depuis. Une formation généraliste au Burkina Faso et quatre autres formations, plus appliquées, en lien avec le lancement des premiers MOOCs collaboratifs dirigés par des institutions africaines. Ces dernières ont permis de former une quarantaine de personnes de plus. Dans le futur, le projet d’accompagnement pédagogique permettra de former des spécialistes locaux, qui pourront à leur tour transmettre leurs connaissances via des actions de formation aux enseignants intéressés de leur entourage. Il sera donc possible de multiplier facilement le nombre d’enseignants touchés. A l’heure actuelle, les formations destinées aux techniciens continuent à se passer à Lausanne. Toutefois, avec la création des centres MOOCs en Afrique et en fonction de l’expérience accumulée des premiers techniciens formés sur le site de l’EPFL, nous pensons qu’à l’avenir nous pourrons également organiser ce genre de formations sur place.
Annexe 9 - page 105 / annexe 10 - page 109
Formations par pays et lieux de formation
En Suisse Enseignants Tanzanie
6
Tchad
En Suisse Techniciens
En Afrique Enseignants
En Afrique Techniciens
1
1
Sénégal
11
Mauritanie
1
Maroc
1
5
6
4
Liban Haïti
1 18
Côte d’Ivoire
8
11
Cameroun
2
5
Burkina Faso 3
Bénin 0
7
1 19
3
3
51 10
20
30
40
50
60
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3.5 La transition vers le numérique éducatif
3.5.2 Accompagnement en ingénierie pédagogique des partenaires Phase I : accompagnement pédagogique
En 2014, peu de campus partenaires africains possédaient une structure d’appui pédagogique appropriée. Pour utiliser une ressource numérique ou un MOOC dans sa classe, l’enseignant africain a besoin d’être formé. Les concepts de base de la pédagogie qui place l’apprenant au centre de la démarche de formation, la dynamique de classe, la nécessité d’une expérience personnelle d’acquisition des compétences, la connaissance des logiciels et didacticiels, l’accès aux ressources et technologies disponibles sont autant de terrains d’exploration et donc de formation. Sur la base des discussions avec l’ensemble des acteurs, le programme M4A a décidé, fin 2015, d’engager une spécialiste en pédagogie numérique pour apporter un soutien aux enseignants intéressés en sciences et ingénierie en Afrique. Outputs – réalisations (phase 1) Entre septembre 2016 et février 2017, l’ingénieure pédagogique a effectué plusieurs visites dans chaque institution et mis en place une démarche de transformation pédagogique approfondie. Des groupes de professeurs ont été constitués à cette fin.
Marion Harent, ingénieure pédagogique accompagnant les professeurs de l’ENSP.
Thèmes abordés • • • • •
Expérience de mises en œuvre, dans différents établissements Partage d’expériences et de bonnes pratiques en tant qu’enseignant Pourquoi et comment scénariser l’utilisation d’un MOOC dans son cours Comment évaluer l’impact sur l’apprentissage des étudiants ? Comment introduire une classe inversée ?
Six ateliers de partages d’expériences et de formation ont été tenus (2 par sites) et des entretiens individuels en pédagogie numérique ont été organisés en marge des ateliers. Le nombre d’enseignants engagés dans une démarche de transformation pédagogique se répartit comme suit : Institutions
Nombre d’enseignants
ESP – Dakar
15
INP-HB – Yamoussoukro
10
ENSPY - Yaoundé
12
Total
37
Outcomes de la phase I 1. Réflexion et sensibilisation : Les recteurs et responsables académiques des institutions partenaires ont été sensibilisés à la nécessité de former les enseignants dans le secteur de l’ingénierie pédagogique. Ils ont pris conscience qu’un changement de pédagogie est nécessaire et que les efforts pour y parvenir seront importants. 2. Premiers effets chez les enseignants : Dans chacune des institutions, une équipe d’enseignants précurseurs a pu être constituée et la dynamique de collaboration avec l’ingénieur pédagogue s’est révélée excellente. Sans être acquis, le mouvement de réforme pédagogique au niveau institutionnel a démarré : structures, mise à disposition de ressources et réorganisation ont été discutées. 3. Effets consécutifs dans les institutions partenaires : La transformation pédagogique dans les universités partenaires doit se développer davantage, tant au niveau de l’approche pédagogique que dans l’usage des outils numériques actuels. Une mise à niveau technologique est également nécessaire, au niveau des réseaux internet et intranet et des logiciels (Moodle, Compendium Learning Design,…). Phase II : ingénierie pédagogique
En été 2017, les partenaires académiques ont exprimé le besoin de continuer ce qui avait été entamé et commençait à fonctionner en termes de développement des compétences en ingénierie pédagogique sur les campus partenaires. Après réflexion, en prenant en compte l’expérience acquise et les recommandations formulées lors des évaluations externes de 2016 et 2017, il a été décidé de lancer un nouveau projet nommé « ingénierie pédagogique ». Cette deuxième phase a tenu en particulier compte de la nécessité d’un enracinement institutionnel plus fort de l’ingénierie pédagogique dans les campus partenaires. Elle vise une intensification des travaux d’ingénierie pédagogique avec à terme un transfert de compétences vers les partenaires locaux, en se focalisant sur le corps professoral.
rapport d’activité 2013 - 2017
L’objectif de ce projet est de réaliser, chez nos partenaires, une plateforme de compétences en ingénierie pédagogique, composée d’experts locaux (3-4 experts par campus partenaires), formés en ingénierie pédagogique, et capables de former leurs collègues enseignants. Cette 2ème phase du projet est composée de trois niveaux : 1) Engagement de deux experts en ingénieurie pédagogiques chargés de conduire le projet sur les campus des trois partenaires participants : ESP Dakar, INP-HB Yamoussoukro, ENSP Yaoundé. Ils ont débuté leurs activités en février 2018.
FEUGUENG Désiré Magloire, enseignant-chercheur (Didactique et TICE) à l’Université de Yaoundé I, Cameroun. Il est engagé à 100%, il suivra l’ENSPY et l’INP-HB
2) Les ingénieurs pédagogues, en collaboration avec les experts de l’EPFL, développeront les compétences individuelles en ingénierie pédagogique de 10 enseignants (3 ou 4 par campus partenaire) qui seront à terme capables de prendre en charge la formation de leurs collègues enseignants et de participer à l’élaboration d’une approche institutionnelle d’ingénierie pédagogique sur leur campus. Pour ce faire, 4 ateliers de formation d’une semaine (ateliers ARX) ont été prévus, pour l’année 2018. 3) Les deux ingénieurs pédagogiques et les 3-4 enseignants formés dans les ateliers ARX formeront et accompagneront à leur tour des groupes d’une vingtaine d’enseignants, sur chacun des trois campus partenaires africains. L’objectif est de les former aux outils numériques éducatifs et de leur permettre de s’approprier et de mettre en œuvre des approches pédagogiques qui mettent l’apprenant au centre. Pour ce faire, 8 à 10 ateliers (ateliers APE) de formation d’une semaine, sur une année, sont prévus. Les 20 enseignants participants à cette formation seront également accompagnés individuellement dans la mise en place de leur projet.
MBENGUE Abdourahmane, enseignant-chercheur en Sciences de l’Education, Expert en Ingénierie de Formation à Distance à l’Université Virtuelle du Sénégal (UVS). Il est engagé à 50%, il suivra l’ESP Dakar
M4A - Ingénierie pédagogique 2018 - 3 niveaux
3 institutions
DAKAR ESP
2 ingénieurs pédagogiques
Abdourahmane Mbengue
10 professeurs experts en Ingénierie pédagogique
60 enseignants chercheurs formés
Annexe 11 - page 110
YAMOUS. INPHB
Désiré Magloire Feugueng
IP3
IP1 IP2
YAOUNDé ENSPY
IP7
IP5 IP4
IP6
IP9 IP8
IP10
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3.5 La transition vers le numérique éducatif
3.5.3 Intégration et utilisation des MOOCs chez les partenaires académiques Dans la pratique, l’adoption des MOOCs par les enseignants africains s’est révélée plus lente que prévue. Les raisons sont multiples : nécessité de repenser la manière de donner les cours, restructuration du matériel pédagogique, manque de temps des enseignants, soutien institutionnel existant mais pas formalisé, problèmes d’identification des bonnes ressources, manque de compétences spécifiques pour intégrer des contenus MOOC, etc. En résumé, l’enseignant qui souhaite utiliser des ressources numériques dans son programme sur campus a besoin d’être soutenu par son institution et d’acquérir des compétences tant technologiques que pédagogiques. Ces réflexions nous ont amené à mettre sur pied un programme d’accompagnement pédagogique à partir du 2ème semestre 2016 (voir chapitre 3.5.2). Malgré cela, certains MOOCs contiennent des éléments qui ont incité des enseignants africains à les utiliser très rapidement. Il s’agit de démonstrations d’expériences filmées ou de travaux pratiques à distance intégrés dans certains MOOCs comme par exemple « Comprendre les microcontrôleurs », « Physique - Mécanique », « Mécanique des fluides » ou « Systèmes des contrôle ». Ces éléments sont très prisés, car ils manquent localement et permettent d’inclure des aspects pratiques dans la formation des étudiants.
Comprendre les microcontrôleurs – tout en un ! Le MOOC, le présentiel, l’accompagnement, la théorie, la pratique. Le MOOC comprendre les microcontrôleurs, développé par J.-D. Nicoud et P.-Y. Rochat est un superbe exemple des possibilités qu’offrent les MOOCs quand ils sont doublés d’aspects pratiques et combinés intelligemment avec l’enseignement présentiel. Ce MOOC de l’EPFL comprend des expériences qui sont corrigées à distance par un correcteur automatique développé et hébergé à Lausanne. 1. Les étudiants envoient du code C sur un système de test (à gauche) 2. Un système master (à droite) vérifie l’exécution 3. Le code C contrôle un tableau LED 4. L’étudiant reçoit une vidéo des résultats. De plus, les auteurs du MOOCs, conscients que rien ne vaut la pratique, offrent à des prix abordables des kits électroniques permettant aux étudiants de mettre en pratique ce qu’ils apprennent. Ces kits ont un énorme succès en Afrique.
Ce MOOC a été adopté par plusieurs enseignants qui l’utilisent comme support à leurs cours présentiels et qui suivent et accompagnent leurs étudiants. En complément, P.-Y. Rochat dispense assez souvent des cours et séminaires pratiques en Afrique, en collaboration avec les enseignants qui utilisent le MOOC. Le succès de ce MOOC est indéniable : il est plébiscité par les étudiants et leurs professeurs. On compte plus de 30’000 inscrits depuis son lancement. Certains étudiants ont même monté leurs entreprises suite à ce cours, dont une qui compte plus de 10 employés à l’heure actuelle !
Annexe 12 - page 112 / annexe 13 - page 113
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Outcomes / Effets des formations dispensées aux enseignants-chercheurs
L’enquête menée auprès des enseignants-chercheurs qui ont été formés à l’EPFL a confirmé la pertinence de notre approche. Première observation importante, les enseignants-chercheurs sont unanimes : M4A les a convaincus de l’intérêt d’utiliser des MOOCs, bien que tous n’aient pas encore réussi à les intégrer complètement à leur enseignement. Pour beaucoup, cette nouvelle façon de dispenser le cours leur a permis de le rendre plus interactif, et d’expérimenter une configuration de « classe inversée ». Ainsi, les étudiants sont plus motivés et attentifs, et cela se traduit par une augmentation considérable du taux de participation. Les MOOCs, permettant de sauver un temps précieux sur l’acquisition des connaissances de base qui se fait en dehors des heures de contact, ont même rendu possible pour certains enseignants la mise en pratique concrète du contenu du cours à travers divers projets. Par exemple, Anne Marie Chana, enseignante-chercheuse en génie informatique à l’ENSP de Yaoundé, et ses étudiants ont eu l’occasion de présenter des prototypes réalisés pendant les travaux dirigés du cours sur les Microcontrôleurs au concours Génie et Talent d’Etudiant Camerounais 2018.
Deuxième constat, presque la moitié des enseignants-chercheurs ont pris part à la création de MOOCs après leur formation. Certains ont contribué à des MOOCs collaboratifs comme Paul Salomon Ngohe Ekam, de l’ENSP Yaoundé, pour plusieurs MOOCs sur la thermodynamique avec le professeur Jean-Philippe Ansermet de l’EPFL. D’autres ont créé leur propre MOOC, comme Valère Carin Jofack Sokeng, de l’UFHB, avec son cours « Géomatique pour la cartographie minière ». En prime, plus de 90% des répondants ont affirmé qu’ils avaient incité leurs collègues à utiliser des MOOCs dans le cadre de leurs cours. Il est donc extrêmement positif de remarquer que le programme a réussi à former des pionniers de la création de « MOOCs africains » qui vont pouvoir créer des ressources correspondant aux besoins sur place et, à leur tour, informer et former d’autres enseignants intéressés.
Travaux pratiques avec des microcontrôleurs à l’ENSP de Yaoundé. Les travaux sont corrigés via un serveur distant à Lausanne.
« Ma formation à l’EPFL ne m’a pas seulement convaincu sur l’intérêt d’utiliser des ressources numériques de type MOOCs avec mes étudiants, mais a confirmé le bien que je pensais déjà de ces ressources. […] Les bénéfices que je tire de l’utilisation des MOOCs dans mon enseignement sont multiples : l’amélioration constante dans mon approche pédagogique, l’illustration pratique de mon enseignement au travers des expériences tirées des MOOCs, le gain en temps redéployé pour plus d’applications et des travaux dirigés, une atmosphère plus détendue de la classe ainsi que la nette régression du taux d’échec. » André Talla, professeur à l’ENSP de Yaoundé.
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3.6 Accès aux MOOCs
Contexte
Le projet
L’accès à Internet en Afrique et dans les futurs pays émergents est limité. Malgré un fort développement ces dernières années et l’annonce de projets spectaculaires annonçant la mise à disposition de connexions haut-débit en Afrique Centrale et de l’Ouest, le niveau de connectivité y est sensiblement inférieur à celui d’autres continents. Sans une bonne connexion à Internet, le développement et l’utilisation des MOOCs et d’autres ressources éducatives diffusées en ligne est plus compliqué. Le risque d’agrandissement de la fracture numérique entre le Nord et le Sud est toujours présent.
Pour améliorer l’accès à l’Internet et faciliter l’accès aux MOOCs sur les campus, un projet pilote a été lancé. Il visait à : • Offrir aux étudiants une expérience d’apprentissage à l’aide des MOOCs sans être limités par le manque d’accès à Internet ; • Augmenter le nombre d’enseignants qui adoptent les MOOCs comme moyen d’enseignement ; • Identifier et résoudre les problèmes (techniques, administratifs ou culturels) qui limitent l’usage des MOOCs et d’autres ressources éducationnelles libres dans l’enseignement supérieur. Réalisations
Après une analyse approfondie des infrastructures de réseau et la connectivité des sites de l’ENSPY, l’UFHB, l’INP-HB, l’ESP et l’UAC, la mise en place d’une connexion par satellite a été retenue pour les trois premiers campus (Yaoundé, Abidjan et Yamoussoukro). A l’ESP et l’UAC, des dispositifs terrestres ont été préférés. Lancé en 2014, la situation actuelle de ce projet se présente comme suite : Projets d’amélioration de la connectivité dans les campus partenaires africains Campus
ENSP Yaoundé I* UFHB Abidjan INP-HB Yamoussoukro
Dispositif
Antenne satellite installée par RascomStar
Date de réception
14 février 2015 30 juin 2015
État fin 2017
Antenne en état, abonnement RascomStar résilié en décembre 2016
ESP Dakar
Réhabilitation du réseau intranet
24 février 2015
Réseau intranet fonctionnel et intégré
UAC Cotonou
Ligne dédiée de Bénin Télécom
1 décembre 2015
Ligne fonctionnelle gérée par l’UAC
* L’ENSP Yaoundé a également bénéficié d’un réseau wifi complémentaire ainsi que de l’aménagement d’une salle d’ordinateurs dédiée au suivi des MOOCs..
L’installation d’antennes satellites n’ayant pas pu résoudre de manière durable les problèmes de connectivité, le contrat avec RascomStar, le fournisseur de connexion internet par satellite, a été résilié au 31 décembre 2016. Il s’est avéré que malgré une amélioration de la connectivité et un accès partiellement facilité aux MOOCs, les problèmes rencontrés (gestion de la consommation de données problématique, mauvaise intégration au réseau local) couplés à une faible durabilité du dispositif (tarif élevé pris en charge par une partie tierce, incapacité d’intégration dans les plans d’infrastructure locaux), n’en faisaient pas une véritable solution à long terme.
rapport d’activité 2013 - 2017
Antenne satellite à l’ENSP de Yaoundé.
Leçons apprises
Perspectives
Le choix d’installer des antennes satellites sur trois campus pour l’amélioration de la connectivité afin de faciliter l’accès aux MOOCs s’est révélé inadéquat. Si en 2013, il existait une dynamique globale offrant des perspectives pour un accès internet universel (i.e. projet Google de ballons ou lancement d’un satellite consacré à la formation) sur lesquelles le programme aurait pu s’accrocher et justifier ainsi un tel choix, ces projets globaux n’ont pas abouti et les antennes sont restées sous-utilisés pour des raisons principalement techniques. Cela a conduit à l’annulation du contrat avec RascomStar, le fournisseur d’accès Internet par satellite. Cet essai a tout de même démontré que lorsque l’accès Internet est disponible, la demande pour l’utilisation et l’intégration des MOOCs est bel et bien présente.
A l’heure du bilan, en mars 2018, l’accès aux MOOCs et autres ressources pédagogiques disponibles en ligne n’est toujours pas optimal depuis la plupart des campus en Afrique subsaharienne. On remarque toutefois que les étudiants et les enseignants ont recherché et trouvé des solutions de substitution au manque de connectivité par câble ou par wifi. Ainsi, à l’ENSPY un dispositif de « mise en cache » actif, nommé « Cache MOOC » a été développé par trois étudiants de 4ème année. Celui-ci peut facilement être déployé dans les sites où la connexion à l’Internet est insuffisante mais disposant d’un réseau intranet performant.
Par ailleurs, la contribution à la réhabilitation du réseau intranet de l’ESP Dakar a eu un impact immédiat et durable sur la connectivité du campus. De même, à l’UAC de Cotonou, la prise en charge d’une ligne dédiée d’accès à Internet pendant une année a eu comme effet la pérennisation de cette ligne par l’UAC. On se trouve ici en présence d’une intervention ponctuelle et ciblée et par conséquent beaucoup plus adaptée à la nature de notre programme.
De plus, l’accès à Internet se développe tout de même très rapidement en Afrique. Les gouvernements réalisent l’importance d’un tel investissement, à l’instar du Sénégal qui a interconnecté ses universités avec un système de fibre optique. Les opérateurs privés sont aussi en train de développer ce marché et, avec la baisse des coûts de connexion via la téléphonie mobile, une grande partie des utilisateurs possède des connexions 3G ou 4G privées. Les grands projets d’interconnexions des campus universitaires africains vont certainement se matérialiser dans les prochaines années et ce n’est donc sans doute qu’une question de temps avant que l’accès à Internet soit largement répandu. Entretemps, nous comptons travailler sur des solutions intermédiaires alternatives, comme le cache actif, qui permettent de faciliter l’accès et de tirer parti au maximum des connexions existantes.
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3.7 Centres de compétences techno-pédagogiques MOOCs Un des objectifs du programme est de renforcer les capacités des partenaires et de mettre en place des conditions leur permettant de concevoir, créer, diffuser et utiliser des contenus éducatifs numériques adaptés aux besoins locaux. En effet, nous n’avons ni la capacité, ni la volonté de créer tous les MOOCs nécessaires. De plus, certains MOOCs n’étant pas pertinents dans d’autres environnements et contextes, ceux-ci ne peuvent être produits que localement.
Nous avons toutefois rapidement constaté que malgré l’intérêt et la motivation des partenaires, les efforts entrepris n’étaient pas suffisants. Ainsi, il est apparu important de développer des centres techno-pédagogiques dans les institutions partenaires. Le but était que ceuxci soient l’expression d’une volonté d’installation à long terme de structures institutionnelles portées et assumées par l’université partenaire. Un centre doit bien sûr contenir l’équipement requis pour la production de ressources numériques, mais un accent particulier doit être mis sur le transfert des compétences techniques et pédagogiques nécessaires pour produire un matériel pédagogique adéquat et utilisé dans le contexte local.
Ainsi, la création des centres techno-pédagogiques se déroule selon les étapes suivantes : 1. Organiser des séminaires/ateliers de formation sur place en Afrique, visant le développement des compétences pédagogiques, d’utilisations des ressources numériques, de conception et de production de MOOCs et de ressources numériques. 2. Cofinancer et gérer l’installation d’un studio de production de MOOCs et de ressources numériques chez les partenaires académiques. 3. Lancer et maintenir le programme de production de MOOC et de ressources numériques, en recourant aux experts formés et au studio installé. 4. Consolider la diffusion et l’utilisation des MOOCs et des ressources numériques sur le campus partenaire.
Studio de production MOOCs à l’UVCI d’Abidjan.
Studio de production MOOCs à Yamoussoukro.
Inauguration du studio MOOCs de Yamoussoukro.
rapport d’activité 2013 - 2017
Réalisations du programme
Afin d’éviter le piège de l’équipement trop sophistiqué, livré et installé par le bailleur de fonds mais jamais ou peu utilisé par le destinataire final, nous avons opté pour un déploiement progressif et conditionnel des opérations devant mener à la création de ces centres. La concomitance du développement des compétences (techniciens
et enseignants) et de la mise en service des équipements a été un élément essentiel à la réussite de ce projet. Voici, en résumé, le calendrier des actions et de leurs résultats :
Date
Décision/Action
Résultats
Octobre 2015 - Séance des Présidents du RESCIF
Décision de créer des « hubs » ou centres techno-pédagogiques chez des partenaires académiques et identification des campus partenaires.
Les trois premiers hubs seront basés à Dakar (ESP), Yamoussoukro (INP-HB) et à Yaoundé (ENSP).
Mars 2016 – ComStrat
Mise à disposition des fonds pour la forma- Établissement en avril 2016 d’un cahier des tion des enseignants ainsi que des techniciens charges pour l’installation d’un studio complet appelés à gérer les hubs, pour l’achat d’équi- et fonctionnel. pement du studio et pour l’engagement d’un ingénieur pédagogue.
Mars à juin 2016
Identification des locaux pour l’installation Demandes de réhabilitation des locaux. des studios à l’ESP Dakar et à l’ENSP Yaoundé.
Mai 2016 à janvier 2017
Installation à l’INP-HB d’un studio d’enregis- Enregistrement du MOOC collaboratif « Entrement avec du matériel de prêt, dans les seignes et afficheurs à LEDs » par des enseilocaux du studio radio-télévision désaffecté. gnants de l’INP-HB, EPFL, ESP et ENSPY. Montage complet du MOOC par les techniciens de l’INP-HB : premier MOOC du programme « 100% fait en Afrique »
Novembre 2017
Cahier des charges pour le studio de l’ESP à Dakar, locaux désignés, commande des équipements, début de l’installation
Studio en construction, opérationnel janvier 2018
Leçons apprises Interventions
Leçons apprises
Conception pédagogique des cours en ligne et des MOOCs
l y a une grande variabilité dans la définition des concepts de cours en ligne, de MOOCs et de ressources numériques. Deux conditions sont d’une importance capitale pour atteindre le niveau de qualité souhaitée, à même d’améliorer la qualité des enseignements dispensés : (a) la formation et l’accompagnement des enseignants sur place, (b) la possibilité de pouvoir échanger avec leurs pairs du Nord et du Sud pour l’élaboration de contenus de qualité et actualisés.
IInstallation et fonctionnement des CAPEX (dépenses d’investissement) : L’acquisition de matériel électronique studios MOOCs dans les campus pour l’équipement d’un studio s’est avérée très compliquée en Afrique. partenaires Africains D’une part les procédures de mise au concours pour l’acquisition de matériel peuvent durer très longtemps, d’autre part les fournisseurs de matériel agréés ont des difficultés à importer le matériel nécessaire. OPEX (dépenses d’exploitation) : L’opération d’un studio MOOC requiert du personnel qualifié. L’investissement en personnel et en frais de maintenance ne se justifie qu’en présence d’une stratégie de déploiement du numérique éducatif dans l’institution et/ou au niveau national. Il est par conséquent indispensable de développer une stratégie de valorisation des infrastructures et du personnel, à même d’assurer leur pérennisation.
Annexe 14 - page 116
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MOOCs afrique
3.8 insertion professionnelle et entrepreneuriat L’objectif ultime du programme est de faire en sorte que des personnes soient mieux formées de manière à ce qu’elles trouvent plus facilement un emploi et qu’elles puissent être performantes dans leur future occupation professionnelle. Dans ce sens, le programme vise à concevoir des approches novatrices permettant de générer une influence sur l’emploi et l’employabilité des apprenants. Pour cela, nous avons décidé d’agir et de tester diverses actions sur plusieurs plans : • Offrir une reconnaissance des formations suivies • Proposer des programmes de formation complets qui offrent une véritable valeur ajoutée • Proposer une requalification aux diplômés n’ayant pas trouvé de débouchés • Soutenir la création d’emploi par les apprenants eux-mêmes 3.8.1 La certification des MOOCs Les MOOCs étant des dispositifs éducatifs relativement nouveaux, la question de leur reconnaissance s’est rapidement posée. En effet, la certification est cruciale en Afrique où le diplôme ou certificat est indispensable pour que la formation soit reconnue par des employeurs éventuels. Il s’agit non seulement de pouvoir se former, mais également de recevoir une certification formelle qui garantit les résultats académiques obtenus et les compétences acquises. A l’heure actuelle, pour attester de manière formelle et vérifiée du niveau de connaissances d’un étudiant, il faut lui faire passer un examen présentiel surveillé. Dans un avenir proche, il sera certainement possible de faire passer des examens en ligne et à distance, mais pour l’instant, l’attribution de crédits universitaires requiert la réussite d’un examen « classique ». Dès 2015, l’EPFL a donc mis en place, en collaboration avec l’AUF (Agence Universitaire de la Francophonie), l’organisation d’examens présentiels avec deux sessions par année, en février et en juin. Ces examens sont organisés dans les 37 Campus numériques francophones de l’AUF, mais également sur le campus de l’EPFL. Si l’inscription aux MOOCs est gratuite, la validation des crédits par un examen est payante à raison d’EUR 45 (CHF 50) par crédit (tarif juin 2017). Ainsi, l’examen d’un MOOC correspondant à 2 crédits coûte EUR 90. L’épreuve d’examen est rédigée par un enseignant de l’EPFL qui la corrige puis la note. Ceux qui réussissent l’examen reçoivent une attestation qui mentionne les crédits ECTS équivalents obtenus. Annexe 15 - page 118
Examens MOOCs 2015 - 2017 2015
(1 session)
2016
2017
(2 sessions) (2 sessions)
Préinscrits aux examens EPFL
160
193
329
Présents aux examens EPFL
34
52
31
Examens EPFL réussis
21
43
26
Taux de réussite
62%
83%
84%
Les préinscriptions aux examens sont en constante augmentation depuis 2015. Toutefois le taux de conversion entre les préinscriptions et les inscriptions effectives est faible. Une enquête nous a permis d’en déterminer que les raisons principales : prix trop élevé, la distance trop grande entre le domicile et le lieu d’examen, et conflits d’emplois du temps. Le tarif de l’examen est fixé en fonction du coût de revient de l’organisation des examens. Un système de bourses ou de subventions serait probablement le seul moyen d’agir sur cette contrainte. Pour améliorer l’accessibilité aux examens d’autres options pourraient également être envisagées : • Augmenter le nombre de villes où passer les examens, • Regrouper les examens (un examen pour plusieurs MOOCs), • Associer les examens à des programmes de formation offrant une certification reconnue (cf. chapitre suivant), • Consolider une solution d’examen en ligne fiable et sécurisée.
rapport d’activité 2013 - 2017
3.8.2 COS – Certificate of Open Studies / Certificat d’études ouvertes Les MOOCs sont des cours diffusés de manière ponctuelle et donnent accès à un savoir de haut niveau. En les combinant, il est possible d’élaborer une offre de grande valeur ajoutée pour l’apprenant. C’est fort de ce constat qu’est née l’idée du COS, un ensemble de cours regroupés dans un programme d’études cohérent donnant lieu à une certification. Les formations de type COS sont des formations courtes, axées sur le développement de compétences essentielles à l’exercice d’une activité professionnelle. L’EPFL, en pionnière, a développé son propre concept d’études en ligne, le COS, incluant une certification compatible avec le cadre légal national. Dans ce modèle créé par l’EPFL, un COS peut valoir entre 10 et 29 crédits ECTS. En parallèle de la mise en place du cadre légal obligatoire, nous avons conçu et élaboré plusieurs programmes COS : « Planification des villes africaines », « Gestion des aires protégées », « Eau, Assainissement et Hygiène (EAH) ». Dans un premier temps, nous avons focalisé notre action sur le programme « Planification des villes africaines », un secteur de formation déjà très demandé (plus de 20’000 personnes inscrites aux MOOCs « Villes africaines ») et suffisamment avancé pour rapidement constituer un cursus de 20 crédits ECTS. Le programme d’études du COS en « Gestion et planification de la ville africaine » s’articule comme suit : • Une partie théorique et approfondissements, de 12 crédits ECTS • Une partie de travail personnel, avec un compterendu corrigé par le professeur, de 8 crédits ECTS. Cela représente au total 600 heures de travail à accomplir par l’apprenant.
+ MOOCs 12 crédits
= Travail personnel 8 crédits
Certificat EPFL COS 20 crédits
Les autres programmes d’études mentionnés plus haut sont en cours d’élaboration avec différentes configurations et de test. Le programme d’étude « Gestion des aires protégées » (GAP) est déjà bien avancé. Il inclut 5 MOOCs, tant en français qu’en anglais, déjà produits et diffusés, et plusieurs MOOCs qui sont en cours d’élaboration ou de production. Des discussions avec des partenaires académiques en Afrique sont en cours pour la certification dès 2019 de ce programme de 12 crédits ECTS. Le programme « Eau, Assainissement et Hygiène » comprend 4 MOOCs déjà produits et un travail personnel supervisé équivalent à 10 crédits ECTS. Il sera proposé et certifié par l’EAWAG (l’Institut Fédéral Suisse des Sciences et Technologies de l’Eau) en 2018.
Annexe 16 - page 120
3.8.3 FAST Contexte
La pénurie de main-d’œuvre qualifiée a été, de façon générale et systématique, l’obstacle le plus important au développement de la croissance économique durable en Afrique. En 2018, 2.5 millions de postes d’ingénieurs restent à repourvoir en Afrique subsaharienne1. En même temps, les entreprises installées sur place dépensent USD 6 milliards par an pour faire venir des expatriés en Afrique. Ceci s’ajoute au taux des personnes sans-emploi parmi les diplômés africains : ~ 60% des personnes sans-emploi sont des universitaires diplômés. On parle ici du « paradoxe africain » : manque de main d’œuvre qualifiée ET taux de chômage élevé des jeunes diplômés africains !
« Ce cours est très important pour nous, futurs décideurs. Ce cours m’a beaucoup aidé en particulier, car il me donne une vue globale de la problématique des quartiers précaires dans les villes africaines ; mais aussi des approches et des solutions ainsi que des différentes opérations que les pouvoirs publics essaient de mettre en place afin de résorber ce phénomène. » Claude Mahoungou, étudiant en licence 3 en filière urbanisme et aménagement à l’École Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU) à Lomé au TOGO.
1 ILO ; Royal Academy of Engineering
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La vraie histoire de l’emploi des jeunes en Afrique ; le taux des sans-emploi augmente avec le niveau de l’éducation ! Taux de sans-emploi chez les jeunes entre 2008-2016
26.7%
27.8%
28.4%
Taux de sans-emploi chez les jeunes selon le niveau d’éducation 2012-2013
29.8% 30.5%
30.1%
30.5%
30.4% 29.4% 30.2%
20.6% 14.6%
Primaire ou moins Secondaire Tertiaire 2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
Source : The World Bank
Source : SWTS data and Eurostat the database of the European Labour Force Survey. EU Data 2013
Œuvrer pour l’employabilité des diplômés et pour la formation à l’entrepreneuriat, telles ont été les actions prioritaires identifiées par les présidents du RESCIF à Montréal, du RESCIF à Montréal, lors de la réunion d’octobre 2015, déjà.
Le concept du programme FAST a été créé à la suite d’une étude de faisabilité réalisée entre avril et juin 2016, couvrant le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Cameroun. En octobre 2016, lors de la réunion des délégués du RESCIF à Lausanne, le programme FAST a été adopté comme un des programmes du RESCIF à soutenir et à développer.
Le projet
FAST - Fast-track Training in ICT 2, Engineering and Entrepreneurship - a été conçu en 2016 pour répondre au défi que représente l’adéquation des compétences des diplômés et les besoins de l’économie locale (job-skills adequacy). FAST vise à accélérer le développement des compétences métiers et l’esprit d’entreprise dans l’ingénierie et les TIC 3. Inspiré de la formation duale suisse, FAST est construit sur un partenariat entre l’université et les entreprises et combine quatre éléments essentiels : • Acquisition des connaissances de base en ligne à l’aide de MOOCs de qualité • Sélection des candidats par un examen sur table et un atelier (bootcamp) de 3 jours • Stage rémunéré en entreprise, avec en parallèle, le suivi d’un cursus universitaire organisé par un partenaire académique local • Double mentorat : par un responsable de formation en entreprise et un responsable académique
Par la suite, en collaboration avec l’École Supérieure Polytechnique (ESP), un projet pilote a été lancé en novembre 2016 au Sénégal, avec pour objectifs de mobiliser tous les partenaires sur des bases concrètes et valider la mise en place effective des actions nécessaires au programme, à savoir la sélection des candidats, la formation avec les MOOCs y compris le tutorat en ligne, l’immersion dans les entreprises, le mentorat par des experts, la mise à disposition des places de stages, etc. L’objectif prioritaire de ce projet pilote était de tester l’hypothèse de base : « est-il possible, à quel coût/effort/ délai, d’amener des jeunes diplômés à un niveau de compétences techniques et personnelles suffisant pour qu’ils puissent apporter une réelle valeur ajoutée à l’économie locale ? »
Parcours de recrutement, sélection, formation et certification du programme FAST Sélection
Certification
env. 3 mois
6 mois de stage en entreprise rémunéré
Préparation ouverte à tous à l’aide des MOOCs, et un examen sur table à la fin.
Apprentissage en alternance : stage en entreprise pendant la semaine et programme de cours à l’université les samedis. Suivis par des tuteurs en entreprise et supervision académique.
Atelier (bootcamp) de 3 jours avec des projets concrets accompagnés par des coachs
Les « diplômés » sont engagés par les entreprises partenaires ou d’autres, ou alors rejoignent des incubateurs pour lancer leur start-up.
Validation du parcours académique et du stage en entreprise
2 ICT : information and Communication Technologies 3 TIC : Traduction française de ICT : Technologies de l’Information et de la Communication
rapport d’activité 2013 - 2017
Outputs-Réalisations
Après une campagne de communication efficace, ce sont plus de 500 personnes qui se sont inscrites en février 2017 à la première cohorte, dont 255 ont suivi activement les deux MOOCs « Initiation à la programmation » et « Programmation orientée objet » de l’EPFL sur Coursera. 58 étudiants et 12 experts ont participé le 7 février à la « Makers Day », une première journée d’interaction avec les enseignants de l’ESP de Dakar autour d’un projet de programmation. Le 22 février, 34 étudiants ont été évalués lors d’un examen surveillé au campus de l’ESP. Celui-ci était organisé et noté par les enseignants de l’EPFL. L’examen, noté avec le barème strict de l’EPFL, s’est révélé très difficile (voir leçons apprises ci-dessous). Les 34 étudiants qui ont pris part à l’examen et ont participé au bootcamp de 3 jours, qui a couvert les fondements de « human-centered design », a amené les apprenants dans le parcours de « l’expérience utilisateur ». Ils ont ainsi eu l’occasion de travailler en binôme avec un mentor local, issu d’entreprises partenaires (Cofina, Neticoa, Gainde2000, People Input), et des mentors internationaux afin de développer un prototype de solution. Ce dernier a été présenté devant un jury composé de membres de l’EPFL, l’ESP, Gainde2000, Neticoa et Cofina.
Les évaluations ont montré que grâce à la formule du bootcamp, les étudiants se sont montrés capables d’aborder les problèmes posés par les entreprises en utilisant une approche de conception centrée sur l’humain. Ce type de bootcamp peut enrichir efficacement les connaissances des apprenants avec des compétences acquises (de conception, de collaboration et de présentation) qui sont actuellement demandées sur le marché du travail local. Par la suite, ce sont 25 apprenants du programme FAST qui ont été sélectionnés pour les phases suivantes du programme, incluant la formation sur certaines compétences techniques et le développement de capacités transversales. Durant le mois de mars 2017, ces étudiants ont suivi pendant 3 semaines, une mise à niveau accélérée de leurs compétences en programmation. Ensuite, les étudiants ont été répartis dans 8 entreprises locales pour effectuer un stage de 6 mois. En parallèle, ils ont suivi un programme de cours ad hoc pendant 21 semaines, organisé par l’ESP de Dakar, chaque samedi d’avril à juillet. Au bout du processus, 17 étudiants ont terminé le programme avec succès. Pour les 8 autres étudiants, 7 ont quitté le programme, car ils ont été engagés de suite par des entreprises et un, a été disqualifié pour manque d’assiduité.
« J’ai intégré la première cohorte de Dakar. J’ai suivi l’entier du cursus de formation, autant en présentiel qu’en ligne et actuellement je suis en stage en entreprise. Je suis également en train de finaliser le projet sur lequel je travaille qui sera bientôt prêt pour la phase déploiement. Mon stage est très enrichissant, chaque jour j’apprends de nouvelles choses, je découvre de nouvelles technologies, moi qui suis passionné de technologies, je suis ravi. Dans le cadre de mon cursus de formation, j’ai appris à apprendre et penser avec la méthode du « computational design thinking », méthode que je pourrai appliquer par la suite pour n’importe quel genre de projet. Chaque jour on avance et on devient moins bête ! » Mahamadou D. AZIMI, étudiant de la 1ère cohorte FAST, apprenant stagiaire chez Cofina, ingénieur de formation en réseaux et télécommunication.
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MOOCs afrique
3.8 insertion professionnelle et entrepreneuriat
Outcomes-Effets • Des 500 apprenants inscrits aux 2 MOOCs
« Programmation orientée objet », 120 ont travaillé intensément et se sont rendus compte du niveau élevé d’exigence pour être qualifiés pour la suite du programme. • Le projet FAST a eu un effet de sensibilisation majeur chez les acteurs parmi les acteurs des entreprises et les acteurs académiques : démontrer la nécessité d’intégrer dans la formation des sections théoriques et pratiques, tout en plaçant les apprenants dans un contexte professionnel en alternance. • Les candidats qui ont suivi la globalité du programme ont rencontré un accueil favorable du marché de l’emploi. • Cette expérience approfondie de déploiement d’une formation hybride et duale en Afrique s’achève sur un bilan positif.
Leçons apprises • L’examen organisé à Dakar a révélé le décalage
•
•
•
•
qui existe entre le niveau de connaissances / compétences apprises exigé par l’EPFL et celui des institutions sénégalaises. Les efforts pédagogiques mis en œuvre à Lausanne sont très différents de ceux de Dakar. L’apprentissage à l’aide des MOOCs, n’est pas une option valable pour la vaste majorité des apprenants, s’il n’est pas accompagné d’un tutorat. Un environnement d’apprentissage structuré, avec du tutorat local, est nécessaire pour accompagner les étudiants. L’apprentissage par projet, comme les ateliers « Makers days » et autres « bootcamps », est une excellente option pour changer les mentalités et permettre aux étudiants de prendre conscience des réalités du monde du travail. Il leur permet de mieux s’approprier les connaissances théoriques apprises lors de leurs études. Les entreprises sont heureuses de recevoir des stagiaires bien formés et directement « employables ». Cela donne une alternative intéressante par rapport à l’engagement d’employés temporaires. Toutefois, les entreprises hôtes ne sont pas totalement organisées pour accompagner les étudiants vers leur progression professionnelle. La formation du maître de stage et une coordination avec le tuteur académique sont des éléments indispensables pour la pérennisation du programme. Une meilleure coordination entre le partenaire académique local (ESP) et les entreprises hôtes des stagiaires, devrait permettre la prise en compte des exigences académiques pour la certification à la fin du programme d’études, tout en respectant les impératifs du monde professionnel. L’ESP possède la capacité d’organiser des formations ad hoc de qualité répondant aux besoins spécifiques de l’industrie locale. Toutefois, elle n’est pas dans une logique de développement proactif et de promotion d’un programme comme FAST auprès des apprenants et des entreprises locales. Un partenaire tiers ou une nouvelle entité au sein de l’ESP semble nécessaire pour poursuivre ce projet de formation hybride et duale, afin de construire un business model durable. L’entreprise EDACY, créée par le consultant engagé pour gérer la deuxième partie du projet (contacts avec les entreprises, organisation des stages et coordination avec l’ESP), a continué à se développer et déployer des programmes similaires au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
rapport d’activité 2013 - 2017
3.8.4 Entrepreneuriat Lors de la réunion de Montréal des présidents du RESCIF à fin 2015, l’entrepreneuriat a été ajouté comme nouvelle thématique prioritaire du réseau. En effet, tous ses membres forment des ingénieurs et par conséquent favorisent l’innovation. Aussi, pour qu’il y ait un impact réel sur la création d’emplois, il faut clairement encourager la promotion et le développement de l’entrepreneuriat.
Les MOOCs pourraient constituer le volet formation qui accompagnerait les initiatives du RESCIF au niveau local dans le domaine de l’entrepreneuriat, telles que les formations complémentaires pour ingénieurs, les projets d’étudiants, les concours, les bootcamps ou hackatons.
Une des pistes identifiées se situe au niveau de la formation et du partage/mutualisation des ressources existantes. En effet, parmi les membres du RESCIF, plusieurs ont déjà produit des MOOCs dans le domaine de l’entrepreneuriat : MOOCs
Institution
Innovation and technology development for poverty reduction
EPFL
Lancer une startup
EPFL
Find the right markets for your innovation
EPFL
L’ingénieur, source de solutions durables
Polytechnique Montréal
Créer et développer une startup technologique
Polytechnique Paris
How to finance your venture
Polytechnique Paris
Les fondements de la stratégie d’entreprise
Université Catholique de Louvain
Mactar, Eddy et Arielle en stage de formation au Groupe Cofina à Dakar.
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MOOCs afrique
4.
Organisation et gestion du programme
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MOOCs afrique
4.1 Gouvernance
Dès son lancement, le programme MOOCs Afrique (M4A) s’est entouré d’une structure de gouvernance permettant aux membres qui la compose de : • suivre avec intérêt la progression de ses activités ; • donner des inputs sur ses orientations ; • obtenir des avis et adhésions des autres acteurs concernés de l’EPFL ; • obtenir des inputs et approbations des partenaires académiques africains.
La gouvernance du programme s’appuie sur : • un comité stratégique (EPFL, DDC, Fondations E. de Rothschild), se réunit 2 x l’an ; • un comité de pilotage (membres internes de l’EPFL), se réunit 2 x l’an ; • la direction du Programme (Vice-président de l’EPFL) ; • le chef du Programme ; • un comité de coordination éditoriale du RESCIF, se réunit 2 x l’an ; • un comité éditorial interne à l’EPFL, se réunit 2 x l’an.
MOOCs Afrique – Structure de gouvernance et de reporting
Partenaires stratégiques DDC FEdR
EPFL Comité Stratégique (2x an)
Partenaires académiques
Comité de pilotage M4A programme m4A
(2x an)
Chef de programme
Membres RESCIF
Hors RESCIF
direction
Comité Editorial du RESCIF (2x an)
Comité Editorial MOOCs EPFL (2x an)
AUTRES ACTEURS CEDE CODEV MEDIACOM Rel. Internationales Formation …
rapport d’activité 2013 - 2017
4.2 ressources humaines
Dès janvier 2013, le chef du programme, Dimitrios Noukakis, a œuvré, à l’élaboration du programme et à son lancement, en septembre 2013. Dès lors, une unité de gestion s’est progressivement constituée pour arriver, en mai 2015, à un total de 5 collaborateurs répartis en 3.75 EPT.
L’équipe du programme MOOCs Afrique, de gauche à droite : Dimitrios Noukakis, Yuri Changkakoti, Sylvie Gitz, Marius Burgat, Barbara Weber.
Annexe 17 - page 122
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MOOCs afrique
4.3 finances
Fruit d’un partenariat public-privé, le programme MOOCs Afrique a bénéficié pendant 4½ ans d’un financement de base (core funding) des trois partenaires stratégiques : EPFL, DDC et Fondations E. de Rotchschild. Le total des fonds engagés dans ce partenariat pour la période 20132017 s’élève à CHF 6’011’369. Le montant des contributions libérées à fin 2017 s’élève à CHF 5’561’369 et le montant des fonds dépensés à CHF 5’226’610, pour un solde positif de CHF 334’759 déjà engagé dans les activités du programme de 2018.
Hors overheads, pour la gestion du programme et la production des MOOCs, la contribution de l’EPFL entre 2013 et 2017 a été conséquente, CHF 1’767’099 ont été affectés à la dotation interne des salaires, CHF 1’000’000 reçus de la Fondation EPFL+ ont été affectés au « core funding » du programme, ce qui correspond à 31.8% (contribution EPFL) et à 49.8% (EPFL et EPFL+) du total des fonds libérés.
Répartition de l’ensemble des fonds par secteur d’activité
Accompagnement pédagogique des enseignants du Sud Accompagnement pédagogique 11.2%des
Production des MOOCs de l’EPFL d’intérêt direct Production despour MOOCs M4A de l’EPFL d’intérêt direct 16.5% Formation continue et professionnelle 3.7%
pour M4A 16.5%
Frais liées à la mobilité
Administration
Administration 3.8% 3.8%
Connectivité des campus & développements technologiques 5.4%
Gestion et développement
Gestion et développement du programme, du programme, des projets Coordination Coordination des projets 25.8% 25.8%
Frais liées àdes la mobilité Connectivité campus des enseignants et & développements techniciens du Sud technologiques 4.6% 5.4%
enseignants du Sud 11.2%
Formation des enseignants et techniciens du Sud – frais des formateurs du CEDE 5.5%
Communication 3.9%
Communication 3.9%
Frais de déplacement, réunions, conférences,
etc. Frais de déplacement, 4.1% réunions, conférences, etc. 4.1%
Mandats externes (y.c. évaluations) 4.7%
Formation continue et Formation des enseignants etdes enseignants et professionnelle techniciens du Sud – frais destechniciens du Sud 3.7% formateurs du CEDE 4.6% 5.5%
Mandats externes (y.c. évaluations) 4.7%
Production des MOOCs
Production descollaboratifs MOOCs du RESCIF collaboratifs du RESCIF 10.8% 10.8%
Total des contributions reçues 2013-2017
DDC 31.5%
EPFL 31.8%
DDC 31.5%
EPFL 31.8% Fondation privée genevoise 4.5%
Fondation Les Fondations André Recettes privée genevoise Edmond de Rothschild Hoffmann diverses Fondation EPFL+ 4.5% 1.8% 1.7% 10.8% 18%
Les Fondations André Recettes Edmond de Rothschild Hoffmann diverses 1.7% 10.8% Annexe 18 - page 124 1.8%
Fondation EPFL+ 18%
L’affectation des fonds aux différents volets du programme a considérablement variée au fils du temps. Si, au lancement du programme, une grande partie des fonds a été allouée à la production des MOOCs, dès 2016, la formation et l’accompagnement des enseignants a pris davantage d’importance. Sur l’ensemble du programme, un quart des fonds a été dépensé pour la production des MOOCs, un 2ème quart, pour la formation et l’accompagnement pédagogique, et un 3e quart, pour le développement et la coordination des projets. Les frais liés à l’administration, à la communication ainsi qu’aux déplacements, réunions et conférences sont restés quant à eux en dessous de 12%.
rapport d’activité 2013 - 2017
4.4 Communication et promotion du programme MOOCs Afrique Le programme est le résultat d’une action conjointe des trois partenaires stratégiques, acteurs complémentaires dans les domaines respectifs que sont l’éducation, la coopération et la philanthropie. Il a été décidé d’élaborer une communication globale pour le programme et de rendre particulièrement visible, le partenariat public-privé.
• • • • •
En présentant la mission, les activités et les résultats du programme, la stratégie de communication arrêtée vise à :
•
Augmenter la notoriété de M4A Accroître le nombre d’inscriptions aux MOOCs EPFL d’intérêt direct pour l’Afrique Amener de nouveaux enseignants à créer un MOOC Améliorer la visibilité des partenaires stratégiques et des partenariats académiques Convaincre de nouveaux bailleurs de fonds de soutenir financièrement le programme Positionner l’EPFL comme une institution partenaire de référence pour accompagner les institutions académiques africaines vers la transition numérique de l’enseignement supérieur.
Le déploiement de la stratégie s’est fait de la manière suivante :
MOYENS UTILISéS
Canal d’actualité EPFL
Site : moocs-afrique.epfl.ch
4500 abonnés
Chaîne Newsletter
(touche 900 personnes)
Documentation / Brochures
Organisation d’événements
Répertoire de ressources
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Messages centraux M4A œuvre au renforcement des capacités de l’enseignement supérieur en Afrique et propose une solution aux besoins du marché de l’emploi en Afrique : • Développement d’une offre éducationnelle conjointe avec des partenaires académiques • Accroissement de l’utilisation des MOOCs dans l’enseignement supérieur en Afrique • Offre de filières de formation « professionnalisantes » • Intérêt à produire de nouveaux MOOCs pertinents pour l’Afrique • Promotion de l’entreprenariat auprès des diplômés africains
PUBLIC CIBLE
Futurs étudiants MOOCs
Alumni MOOCs
Décideurs
Enseignants Sud Managers
académiques & institutionnels
Professionnels
Créateurs de MOOCs
Partenaires potentiels
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4.5 évaluations externes
En automne 2015, le comité stratégique a arrêté le processus d’évaluation du programme : une première étape portant essentiellement sur les aspects académiques a été conduite en 2016, suivie d’une évaluation complémentaire en 2017, portant sur les effets globaux du programme. Les modalités des évaluations ainsi que les réponses de la Direction du programme aux recommandations émises par les évaluateurs, sont présentées dans les annexes 20A et 20B. Thématiques analysées par les évaluateurs, postulats initiaux, constats, réactions et effets produits sur le programme
Lancement en 2013 Évaluation 2016
Réponse de la Direction 2016
Évaluation 2017
Réponse de la Direction 2017
Ambition du programme
Le numérique éducatif, une révolution pour les universités africaines
Les effets (outcomes) sur 3 campus partenaires sont visibles. Il est trop tôt pour parler d’impact durable
Focalisation sur les campus partenaires, pas d’extension à d’autres pays, concentration et intensification de l’effort
Evaluabilité : Quels sont les liens entre les actions menées et les effets sur la formation universitaire ?
Renginneering de la stratégie, meilleure focalisation, analyse de la chaîne de cause à effet (théorie du changement)
Pédagogie
L’introduction des La réforme pédaMOOCs réformera gogique demande des années et la pédagogie intervient chez des précurseurs seulement
Nouvelle activité plus ciblée : ingénierie pédagogique dès juillet 2016
Poursuivre les efforts en ingénierie-pédagogique comme préparation à l’extension du numérique sur les campus
Redéploiement du programme avec 2 ingénieurs pédagogues et 10 spécialistes en formation
Suite à ces deux évaluations, trois axes prioritaires se sont dégagés pour la poursuite du programme : • La production de MOOCs collaboratifs adressant les besoins des partenaires du Sud, ainsi que la production des MOOCs pouvant être directement utilisés par ces mêmes partenaires. • L’accompagnement des partenaires universitaires du Sud avec un appui en ingénierie pédagogique sur place et la création de centres techno-pédagogiques au Sud (et en particulier en Afrique sub-Saharienne) capables de concevoir, de produire et de diffuser des MOOCs pour les besoins nationaux et régionaux. • L’accompagnement des partenaires du Sud pour la création d’une offre de formation ciblée et certifiée, conférant des compétences professionnelles dans le secteur STEM1. 1 STEM: Sciences, Technologies, Engineering, Mathematics
Annexe 20A - page 130 / annexe 20B - page 132
5.
RĂŠsultats et impact
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MOOCs afrique
5.1 Réalisations 2013-2017 octobre 2013 Mise en ligne de 6 MOOCs EPFL d’intérêt pour l’Afrique financés par MOOCs Afrique, dont Comprendre les microcontrôleurs. Disponible sur Coursera, ce MOOC comptabilise plus 40’000 inscriptions. août 2013 1ère formation MOOCs pour enseignants africains dispensée à l’EPFL.
mars 2014 2 professeurs de l’EPFL, créateurs de MOOCs, visitent l’ENSP pour partager leur expérience et donner des séminaires aux étudiants. 1e atelier microcontrôleurs organisé à l’ENSP pour intégrer le MOOC dans l’enseignement. Un kit est proposé aux étudiants, dès lors diffusé à plus de 1’000 exemplaires dans 12 pays africains.
Décembre 2014 14 mooc collaboratif produit 1 inscrits moocs m4a 244’000 dont en afrique 60’000 moocs epfl financés m4a
enseignants/techniciens formés en ch et afrique
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2013 2014 décembre 2013 moocs epfl financés m4a 6 mooc collaboratif produit 0 inscrits moocs m4a 90’000 dont en afrique 22’000 enseignants/techniciens formés en ch et afrique
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Novembre 2014 1ère formation MOOCs pour techniciens dispensée à l’EPFL avec montage d’un studio « africain » mobile. Mise en ligne par INP-Grenoble du 1er MOOC collaboratif Nord-Sud RESCIF « Des rivières et des hommes ».
rapport d’activité 2013 - 2017
Décembre 2015 20 mooc collaboratif produit 5 inscrits moocs m4a 372’000 dont en afrique 91’000 moocs epfl financés m4a
juillet 2015 Mis en place d’un studio à l’INP-HB permettant les 1ers enregistrements et montages de MOOCs en Afrique. février 2015 ENSP Yaoundé : Installation d’une antenne satellite pour internet et aménagement d’une salle d’ordinateurs dédiée au suivi des MOOCs.
1ère session d’examens de certification de MOOCs, en présentiel, en Afrique et en partenariat avec l’AUF.
Réhabilitation du réseau intranet de l’ESP Dakar.
enseignants/techniciens formés en ch et afrique
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Installation, par Bénin Télécom, d’une ligne pour la connexion internet à l’UAC Cotonou. Lancement du projet de création de Centres de compétences techno pédagogiques sur trois sites africains : INP-HB Yamoussoukro, ENSP Yaoundé et ESP Dakar.
2015 juin 2015 1ers enregistrements de MOOCs collaboratifs Nord-Sud à l’EPFL par des enseignants africains. Installation de connexions satellite à l’INP-HB Yamoussoukro et l’UFHB Abidjan
octobre 2015 Publication sur Coursera des 3 premiers MOOCs collaboratifs incluant des professeurs africains.
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MOOCs afrique
5.1 réalisations 2013-2017
février 2016 Mise en ligne du MOOC collaboratif Thermodynamique, une expérience de partage avec 11 enseignants associés de 5 institutions partenaires.
mai 2016 Étude de faisabilité pour la mise en place du programme FAST visant l’amélioration de l’insertion professionnelle des diplômés africains et la formation à Septembre 2016 l’entrepreneuriat. Une enquête a permis de comprendre le profil des apprenants africains inscrits aux MOOCs EPFL. 30% ont pu combler des lacunes dans leur formation, 20% ont progressé dans leur activité, 11% vont utiliser les connaissances apprises pour se réorienter.
Décembre 2016 31 mooc collaboratif produit 11 inscrits moocs m4a 560’000 dont en afrique 137’000 moocs epfl financés m4a
enseignants/techniciens formés en ch et afrique
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2016 mars 2016 Acceptation du 1er MOOC collaboratif qui sera 100% made by and in Africa « Base de données réparties ». Engagement d’une ingénieure pédagogique pour accompagner les enseignants de 3 sites partenaires.
juillet 2016 1ère évaluation externe du programme. Les évaluateurs confirment la pertinence du programme et recommandent de poursuivre l’accompagnement pédagogique sur place.
Novembre 2016 Design d’une proposition de programme de formation complet, certifié, composé de MOOCs et d’un travail personnel : le COS - Certificate of Open Studies. + MOOCs 12 crédits
= Travail personnel 8 crédits
Certificat EPFL COS 20 crédits
rapport d’activité 2013 - 2017
février 2017 Plus de 500 personnes sont inscrites à la première cohorte du Programme FAST, dont 255 ont suivi activement les MOOCs de « Programmation orientée objet » de l’EPFL sur Coursera.
août 2017 Inauguration du studio MOOCs à l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire, conçu et réalisé par l’AUF et l’EPFL.
2017 Décembre 2017 35 mooc collaboratif produit 13 inscrits moocs m4a 743’000 dont en afrique 182’000 moocs epfl financés m4a
mars 2017 Approbation officielle du COS (Certificate of Open Studies) en Gestion et planification de la ville africaine menant à un certificat EPFL d’études en ligne.
enseignants/techniciens formés en ch et afrique
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Engagement de 2 ingénieurs pédagogues africains pour accompagner les enseignants des 3 sites de compétences.
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MOOCs afrique
5.2 Synthèse des résultats
Comme mentionné dans les évaluations externes, les objectifs du programme M4A fixés au départ étaient certainement très, voire trop ambitieux et difficilement atteignables dans leur totalité. Toutefois, comme l’ont fait remarquer les évaluateurs, ce qui a été atteint sur une période de temps aussi courte, en tenant compte des moyens financiers et des maigres ressources humaines à disposition, est relativement conséquent. Il faut noter qu’il a fallu déployer de nombreuses actions d’information, de sensibilisation et de lobbying auprès de différents milieux pour pouvoir commencer à implémenter les actions proprement dites au programme. Une alliance solide a été créée avec les universités partenaires. Au vu du nombre de demandes, elle aurait pu être beaucoup plus étendue, si les moyens financiers mis à disposition avaient été plus conséquents. De nombreux MOOCs, pertinents pour l’Afrique, ont été produits et ont rencontré beaucoup du succès. Des formations complètes composées de MOOCs sont également en train de voir le jour. Des initiatives dans le domaine de
Domaines d’activités / Projets
Résultats
Créer une alliance d’institutions et de partenaires
• • •
Créer une offre de MOOCs pertinente
•
Intégration et utilisation des MOOCs chez les partenaires
•
l’employabilité et de l’entrepreneuriat sont nées. Un nombre significatif d’enseignants et de techniciens africains ont été formés. Les MOOCs commencent à être intégrés dans les cours présentiels dans les campus partenaires et contribuent à transformer la pédagogie utilisée. Cette dernière est renforcée par le programme d’accompagnement pédagogique mis également en place. Enfin, un des plus grands succès des actions mises en œuvre par le programme, reste le transfert progressif des compétences techno-pédagogiques aux partenaires. On remarque une vraie appropriation de ces derniers, qui se traduit par une prise de conscience et une plus forte implication de leur part. Les MOOCs collaboratifs deviennent de plus en plus africains, les formations migrent vers l’Afrique, des centres de compétences techno-pédagogiques éclosent chez les partenaires. Le tableau ci-dessous regroupe les principaux résultats par domaine d’activité, selon les objectifs initiaux du programme.
Alliance solide basée sur le RESCIF (15 partenaires, dont 4 d’Afrique subsaharienne) Partenariat privilégié avec 3 partenaires (ESP, ENSPY, INP-HB). 6 autres partenariats importants ont été développés, notamment avec les universités virtuelles du Sénégal et de Côte d’Ivoire. • Collaborations informelles avec 8 autres institutions africaines. 58 MOOCs (43 publiés) financés ou cofinancés par M4A ont regroupé 743’000 inscrits, dont 182’000 d’Afrique. 9’200 d’entre eux ont obtenu un certificat de réussite. • 16 de ces MOOCs font parties des 3 formations complètes offertes sous forme de COS : Villes africaines, Aires protégées, Eau et assainissement. • 13 MOOCs collaboratifs du RESCIF produits ont regroupé 63’000 inscrits dont 26’000 d’Afrique. 3 autres sont en cours de développement. Après un démarrage plus lent que prévu, nécessitant un travail de conviction et de lobbying, ce pan d’activité est en plein essor au printemps 2018. • Un des facteurs d’accélération principal a été l’engagement d’un ingénieur pédagogique pour faire de l’accompagnement sur place. • A l’heure actuelle environ 28 MOOCs sont utilisés par nos partenaires dans leurs enseignements présentiels, touchant plus de 6000 étudiants1. • La phase 2 du programme d’accompagnement pédagogique, avec l’engagement de deux ingénieurs pédagogues, va accélérer son développement et ainsi augmenter l’utilisation des MOOCs.
1 Un étudiant suivant plusieurs cours utilisant des MOOCs sera compté plusieurs fois.
rapport d’activité 2013 - 2017
Domaines d’activités / Projets
Résultats
Faciliter et développer l’accès • Diverses actions ont été entreprises sur 5 campus (ESP-Dakar, ENSP Yaoundé, aux MOOCs INP-HB Yamoussoukro, UFHB-Abidjan, UAC-Cotonou) : installation d’antennes satellite dédiées à la connexion internet, location d’une ligne dédiée et réhabilitation d’intranet. • L’action intranet à l’ESP a été un succès. • Les tentatives d’améliorer l’accès à l’Internet ont été plus mitigées. Ces interventions à opérer sur les infrastructures propres à chaque institution sont très onéreuses et ne sont pas du ressort du programme. • Par contre les enseignements à retenir sont importants : - Quand l’accès est présent, les MOOCs sont suivis. - Les partenaires ont été convaincus de la nécessité d’avoir accès à Internet pour passer au numérique éducatif. - D’où l’importance d’intégrer cet aspect à notre lobbying. - Il est possible de développer des solutions de contournement du problème (compression, téléchargement en cache local, etc.) qui sont applicables partout. Former les partenaires aux TICs et MOOCs
• •
Centres de compétences techno-pédagogiques
•
147 enseignants et techniciens formés à fin 2017. Transfert progressif des formations et des compétences de formations à l’Afrique. • Les MOOCs collaboratifs sont extrêmement formateurs (48 enseignants du Sud dont 33 du RESCIF y ont participé). Les propositions de participation à des MOOCs collaboratifs proviennent de plus en plus d’africains, autant comme participant que manager de projets.
• • • •
Améliorer l’employabilité et la création d’entreprises
•
Lobbying institutionnel et politique / Communication
•
Annexe 21 - page 135
2 centres de compétences créés et opérationnels chez nos partenaires (ESP, INP-HB). 2 universités virtuelles (UVS et UVCI) accompagnées et création du studio de d’UVCI sous mandat de l’AUF. 1 centre en création (ENSPY). 2 projets de création de centres (2iE à Ouagadougou et UAC à Cotonou) Personnel technique et pédagogique formé pour gérer ces centres et accompagner intégralement le processus de production des MOOCs locaux.
3 formations COS (avec 16 MOOCs produits et 4 en production) dispensées soit par l’EPFL soit par les partenaires académiques. • FAST, projet pilote de requalification d’étudiants dans l’informatique, a rencontré un vif succès avec plus de 500 inscrits. Au terme du processus, 25 participants ont eu accès aux sélections finales incluant un stage en entreprise. 17 ont terminé avec succès l’ensemble du programme. • Initiative du RESCIF pour créer un programme de formation en entrepreneuriat à base de MOOCs. • Mise en place avec l’AUF d’examens présentiels pour la certification des MOOCs, essentielle pour les apprenants et les employeurs, spécialement en Afrique. 90 participants ont reçu une certification. Un effort important de communication et de lobbying a été produit pour accompagner les projets entrepris. • Environ 250 actions diverses ont été entreprises. • Elles commencent à porter leurs fruits car les problématiques sont maintenant inscrites à l’agenda des décideurs et influenceurs. Les soutiens de ces différents acteurs commencent émerger et apporter des effets concrets et positifs.
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MOOCs afrique
6.
leรงons apprises 2013-2017
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MOOCs afrique
6. Leçons apprises 2013-2017
Les quatre premières années d’activité du programme ont été formatrices. Porteur de grandes aspirations, le programme MOOCs Afrique (M4A) a évolué sans cesse au cours de cette première phase d’existence, saisissant les opportunités de collaboration au gré des rencontres et accumulant de nombreuses expériences. Toutes, ont conduit les membres du programme à appréhender les inconnues, à découvrir un nouvel environnement et à piloter un projet de coopération académique dans le contexte africain de l’enseignement supérieur. A l’heure du bilan, il est important de tirer les enseignements de cette première période d’apprentissage.
A. Le Programme M4A en général
B. Production de MOOCs
1. Le concept est valable et correspond à un besoin.
1. Les MOOCs collaboratifs sont des outils de transformation et d’intégration
Il y a une réelle nécessité d’introduire le numérique éducatif dans l’éducation supérieure en Afrique car il peut devenir le catalyseur d’un changement pédagogique important et nécessaire. Les évaluateurs externes du programme l’ont bien relevé. L’adhésion et l’implication des acteurs locaux dans le programme et l’ensemble des actions entreprises, le prouvent.
Ils génèrent des effets à plusieurs niveaux. Produire des MOOCs collaboratifs c’est répondre à des besoins en lien avec le contexte local, permettre aux institutions partenaires de s’immerger plus facilement dans le monde du numérique éducatif et d’être accompagnées par des institutions déjà expérimentées, de partager, former voire renforcer les compétences des enseignants partenaires associés et finalement augmenter l’appropriation et l’intégration des MOOCs produits au sein même des institutions partenaires.
2. Des efforts constants de communication et de lobbying sont nécessaires
Le programme vise à induire un changement important dans le milieu académique qui est plutôt conservateur par nature. Un grand nombre de parties prenantes, à tous les niveaux, doit encore se laisser convaincre: enseignants, autorités académiques et autorités de tutelle politiques. Il est impératif d’obtenir leur adhésion, même si cela prend du temps et de l’énergie, car ces actions de lobbying sont indispensables pour plaider en faveur d’un changement en profondeur de l’enseignement supérieur.
2. De la nécessité d’avoir des relais MOOCs au sein des institutions partenaires
Pouvoir associer un enseignant convaincu de l’utilité des MOOCs qui puisse jouer le rôle de « champion » et de « relais » est inestimable. Quoi de mieux que valoriser l’expérience pratique d’un collègue autour des MOOCs, qui sera beaucoup plus convaincante auprès des collègues enseignants, que tous les avis et explications d’experts extérieurs peu impliqués. 3. La pédagogie utilisée dans la création et l’utilisation des MOOCs est différente de celle généralement utilisée chez les partenaires
L’adoption d’une nouvelle pédagogie n’est pas aisée car il faut clairement en démontrer les avantages et former les enseignants en conséquence. Toutefois, l’introduction des
rapport d’activité 2013 - 2017
MOOCs dans l’enseignement représente une excellente opportunité d’induire un changement et donner ainsi aux enseignants la possibilité d’améliorer leurs performances d’enseignement. 4. Les enseignants participant à la création d’un MOOC doivent être soutenus par leur institution
La préparation d’un MOOC est une activité conséquente. Il faut donc que l’institution partenaire mette en place les conditions cadres propices (reconnaissance, financement, décharge d’autres activités) pour encourager les enseignants à participer volontairement à cet exercice sans obligation ou décret. 5. Les formations dispensées aux enseignants doivent reposer sur des projets concrets
Les personnes qui ont suivi une formation MOOCs doivent pouvoir rapidement mettre en pratique leurs nouvelles compétences acquises. Si elles ne disposent pas de projets tangibles pour s’exercer, le risque est grand qu’elles ne pratiquent pas et que l’investissement consenti soit perdu. C. Utilisation des MOOCs
4. Les universités ont des cadres légaux contraignants
Utiliser des MOOCs dans le cadre d’une université nécessite souvent des modifications et adaptations des règlements institutionnels, voire du cadre légal national. Il faut donc sensibiliser les décideurs à ces ajustements nécessaires à différents niveaux et s’adapter au rythme parfois contraignant de ces changements administratifs. 5. Promouvoir les bonnes pratiques au-delà du cercle des partenaires du programme
L’organisation d’ateliers pédagogiques impliquant des enseignants de plusieurs pays ou de colloques permettant l’échange de savoir et le partage d’expériences, parait indispensable. C’est donc important de mettre sur pied des actions conjointes en Afrique, impliquant les partenaires locaux, qui contribuent à générer un puissant impact d’information et de sensibilisation et de toucher un plus grand nombre d’individus. D. Accès à Internet 1. Internet un facteur limitatif, mais pas rédhibitoire
Il est essentiel d’accompagner les enseignants pour produire des changements dans leur pédagogie et pérenniser leurs effets. Outre cet accompagnement pédagogique personnalisé, l’enseignant doit en parallèle pouvoir opérer une mise à niveau et un renforcement de ces capacités.
Les vitesses de débits des connexions Internet dans les différents pays africains sont très inégales et pas de même qualité que celles du Nord. Elles limitent clairement la facilité d’accès au matériel éducatif en ligne. Toutefois, l’expérience a montré que ce n’est qu’un facteur parmi d’autres, comme le démontre, l’utilisation avancée des MOOCs faite par notre partenaire du Cameroun alors que la connexion est vraiment faible.
2. Il n’est pas facile d’utiliser les ressources pédagogiques multimédia d’un autre enseignant
2. Améliorer l’accès à Internet des campus universitaires partenaires de manière durable et pérenne est l’affaire des états
Les MOOCs contiennent des séquences vidéo où un enseignant dispense son cours face à la caméra. Les vidéos diffusées en ligne renforcent l’association entre l’enseignant et la matière enseignée auprès des étudiants. Pour un enseignant tiers, utiliser les ressources produites par un collègue distant, n’est de loin pas évident. Cela peut être perçu, au premier abord, comme un aveu de faiblesse ou de médiocrité. Il faut donc combattre ce sentiment en misant sur des échanges directs entre enseignants distants et apporter des mesures d’accompagnement et de formation à l’enseignant qui souhaite utiliser ces contenus dans le cadre de son propre enseignement.
L’essai opéré pour améliorer l’accès à Internet de trois campus partenaires avec l’installation d’antennes satellites, s’est révélé inadéquat. La principale raison est ce projet n’était pas intégré de manière optimale dans les plans d’amélioration de la connectivité des campus. De manière générale, il semble plus approprié de laisser les gouvernements locaux planifier l’installation et la connectivité des campus universitaires et de notre côté, contribuer ponctuellement à la résolution de problèmes spécifiques.
3. Associer les enseignants locaux
Les projets réalisés au sein des campus en faveur de la réhabilitation de l’intranet ou du caching dynamique des contenus MOOCs ont pu clairement démontrer leur utilité et peuvent également être répliqués. D’autres solutions existent comme la compression, l’optimisation de la bande passante disponible, la diffusion à l’intérieur des campus ou la diffusion sur mobiles, par exemple.
1. Un accompagnement pédagogique extérieur est nécessaire
Associer les enseignants à la définition et à la création d’un MOOC ou juste provoquer des contacts entre auteur et enseignant utilisateur, permet une adoption facilitée et une utilisation accrue des MOOCs.
3. En attendant, des solutions intermédiaires d’amélioration sont possibles
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MOOCs afrique
6. Leçons apprises 2013-2017
E. Centres de compétences MOOCs 1. Il ne faut pas précipiter la construction d’un studio mais l’intégrer dans un projet global de l’institution
Souvent, la priorité des partenaires est la construction d’un studio. S’il est important de développer des capacités de production locale, il faut également inclure les compétences nécessaires à la conception de MOOCs et l’accompagnement pédagogique des enseignants. Et s’assurer que tous ces éléments s’inscrivent dans un projet global de l’institution. Avoir un studio opérationnel est une bonne chose, mais il faut penser à la production, avoir un « carnet de commandes » suffisant pour que le centre soit utilisé à son plein potentiel. 2. La mutualisation est une condition pour un impact conséquent
Il est fortement recommandé de mutualiser la production des ressources entre les différentes institutions et pays d‘une même région. Cela permet à chacun de bénéficier du travail des autres et d’accélérer la constitution d’une collection complète de ressources accessibles à tous. Il faut toutefois noter que ce n’est pas encore un réflexe naturel dans le monde académique et que cette approche nécessite encore des efforts. F. Entrepreneuriat et employabilité 1. Certifier les MOOCs en Afrique
Obtenir une reconnaissance officielle pour les connaissances et compétences acquises par les apprenants est essentielle. En effet, si le besoin de certification n’est pas le même partout, il est réellement indispensable en Afrique. C’est cette réflexion qui a amené l’EPFL à développer les certifications de MOOCs. Elles peuvent désormais être combinées dans des cursus de formations plus complets, comme les COS (certificate of open studies) ou les formations continues hybrides. 2. A chaque public son type de formation
L’enseignement 100% en ligne convient aux professionnels ou aux enseignants. Par contre, dans le cadre du cursus universitaire, les approches hybrides, mêlant formation en ligne et présentielle, sont plus appropriées.
3. La formation continue à l’heure du numérique
Les programmes d’éducation axés sur la demande, tels que les COS qui combinent MOOCs, examens surveillés, formation sur site, supervision locale et certification formelle ont le potentiel de réinventer la formation continue et la formation pour adultes. Ils peuvent ainsi répondre aux besoins des économies locales en matière de compétences professionnelles actualisées. Ce potentiel est encore plus important lorsqu’il concerne la formation des adultes autour de l’économie numérique. 4. Organiser le tutorat en adéquation avec le niveau des apprenants
Il existe un décalage entre le niveau de connaissances exigé pour valider un examen par l’EPFL et celui des institutions africaines. Dans les filières de formation techniques, il est assez difficile d’amener les apprenants au niveau souhaité uniquement à l’aide des MOOCs de l’EPFL. De sorte qu’un environnement d’apprentissage structuré associé à un tutorat local, qui tient compte des connaissances préalables, est nécessaire pour accompagner les étudiants. 5. Favoriser le développement de compétences transversales
L’apprentissage par projet de groupe, organisé lors d’ateliers ou autres « bootcamps », est une excellente option pour changer les mentalités et permettre aux étudiants de prendre conscience des réalités du monde du travail. Il leur permet aussi de mieux s’approprier les connaissances théoriques apprises lors de leurs études. 6. La formation duale pour compléter la formation tertiaire
Le projet FAST a révélé le manque de préparation des entreprises pour accueillir des stagiaires dans des formations de type dual. On constate que les responsables de stages doivent être formés pour encadrer les stagiaires et que les exigences académiques pour obtenir une certification doivent être mieux intégrées dans le contrat de stage. La preuve a été faite que le modèle d’une formation duale hybride (en ligne et en présentiel) reste très intéressant, car capable de former rapidement et à moindre coût des jeunes diplômés africains aux nouveaux métiers du numérique.
7.
perspectives
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MOOCs afrique
7. perspectives
Quatre ans après son lancement, MOOCs Afrique est devenu un pilier de la présence suisse en Afrique subsaharienne en matière de coopération académique avec les pays francophones. Le programme est hautement apprécié et a fortement contribué à positionner le numérique éducatif dans l’agenda institutionnel et politique des pays d’Afrique et particulièrement au sein de la Francophonie. De nos jours, l’EPFL est reconnue dans toute l’Afrique, et dans tous les pays francophones, comme un leader de l’éducation des STEM en ligne. D’ailleurs, des institutions comme la Banque Mondiale ou l’Agence Universitaire de la Francophonie lui font confiance pour les accompagner dans leurs projets de développement de l’enseignement supérieur en Afrique.
De MOOCs Afrique à MOOCs for Development
Dès janvier 2017, la Direction de l’EPFL a cherché à renforcer la cohérence entre les différents centres de l’école. Ainsi, en mai 2017, le programme MOOCs Afrique a été transféré (avec ses ressources humaines et son budget) au Centre Coopération et Développement (CODEV). Ce dernier existe dans sa configuration actuelle depuis 2010 et a pour mission de coordonner la stratégie de l’EPFL dans le domaine de la coopération scientifique avec les pays du Sud. Fort d’une équipe de 20 personnes, le CODEV est actif dans le Global South avec des programmes de formation, de recherche et d’innovation (sous la forme « development engineering »). Il anime également le réseau RESCIF. Capitalisant sur le savoir-faire développé et les leçons apprises pendant les quatre ans et demi d’activités, le programme marque un nouveau départ en 2018. Un plan stratégique a été élaboré, avec des objectifs clairement définis autour de trois axes : • Production et mutualisation des MOOCs et autres ressources éducatives libres (REL), • Transfert des compétences nécessaires à l’intégration durable du numérique éducatif dans l’enseignement, • Élaboration, à l’aide des MOOCs, de programmes de formation continue de qualité, pertinents pour les économies locales.
La mise en commun des compétences et du savoir-faire des équipes de la Coopération et du programme MOOCs Afrique ouvre des nouvelles perspectives pour la coopération académique avec les pays émergents. En effet, si l’Afrique restera au cœur des actions du programme, l’ouverture du programme vers d’autres partenaires académiques existants en Amérique du Sud et en Asie est souhaitable.
rapport d’activité 2013 - 2017
La transition numérique : vers une nouvelle économie africaine
La révolution numérique est mondiale et offre une immense opportunité pour l’Afrique. En effet, elle ne nécessite pas d’énormes investissements, comme pendant la révolution industrielle. Cette transformation pourrait donc permettre à l’Afrique d’être compétitive dans de nouveaux domaines et d’être l’acteur principal de son propre développement. La téléphonie mobile a bouleversé la vie de centaines de millions d’Africains. La pénétration rapide des connexions Internet mobiles offre une opportunité unique de transformer en profondeur les économies locales. Entre autres : • Une économie de services électroniques robuste est sur le point d’émerger avec, par exemple, une croissance rapide du nombre de transactions financières électroniques P2P, via le réseau GSM ou Internet ; • La numérisation des services du secteur public est sur le point de moderniser la gestion des administrations locales ; • Le secteur d’économie informelle, très dynamique dans toute l’Afrique, offre d’énormes opportunités de développement aux initiatives numériques. Pour que les économies africaines réussissent leur transition numérique, les éléments suivants sont essentiels : • Développer les compétences informatiques nécessaires au bon fonctionnement des secteurs secondaires et tertiaires modernes. Le continent manque non seulement de spécialistes de l’informatique, mais aussi de professionnels avertis en informatique, d’où la nécessité d’une formation à tous les niveaux ; • Tirer parti de l’énorme quantité de données sur le point d’être collectées pour rendre les sociétés et les économies africaines plus facilement déchiffrables et accessibles au reste du monde. Ceci est intimement lié à la capacité d’attirer davantage d’investissements étrangers. • Adapter les services et technologies aux contextes et besoins de la société africaine.
De la formation à la transition numérique
L’EPFL conduit la Suisse dans sa transition numérique vers l’économie 4.0. Elle est également bien placée pour relever, dans un effort concerté avec ses partenaires académiques africains, les défis mentionnés ci-dessus. L’omniprésence des TIC dans l’éducation, la recherche et l’innovation offre une opportunité unique de transférer ces compétences et savoir-faire vers l’Afrique afin de permettre à ses habitants de faire avancer le continent vers la quatrième révolution industrielle. Le potentiel de transformation qu’offrent les TIC dans tous les domaines de la société nous amène à proposer une approche basée sur trois volets intégrant éducation, recherche et technologies. Le travail de pionnier que fait MOOCs Afrique en faveur de l’éducation numérique, associé aux forces de recherche et d’innovation de l’EPFL et de ses partenaires africains serait mis à profit pour initier et coordonner un programme innovant et multidimensionnel tel que conceptualisé dans le tableau suivant : Education
Recherche Technologies transdisciplinaire
Niveau : LMD Formation continue et professionnelle Domaine : STEM et TIC
Sciences des données Internet of Things, appliqué au contexte local Santé
Eau et assainissement Agriculture et sécurité alimentaire Technologies médicales Énergie
En agissant de concert sur ces trois volets, nous aimerions contribuer activement à répondre aux besoins actuels des économies des pays (des institutions) partenaires. En particulier, nous visons à : • Utiliser le numérique éducatif pour améliorer de manière significative la formation des ingénieurs chez nos partenaires académiques et amener davantage de personnes vers le marché du travail avec des compétences métier utiles pour l’économie numérique. • Utiliser les TIC et les sciences des données pour conduire une recherche académique transdisciplinaire vers des thématiques d’intérêts locaux pour créer des pôles d’excellence sur place. • Utiliser la formation et la recherche faites sur les TIC et les sciences des données pour contribuer à atteindre les objectifs de développement durable dans les domaines prioritaires des pays partenaires.
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annexe 1 / chapitre 3.2 Le rescif
Le Réseau d’Excellence des Sciences de l’Ingénieur de la Francophonie (RESCIF) a été créé en 2010. Il met en œuvre une coopération novatrice, ciblée et durable entre 15 universités technologiques, issues de 12 pays différents d’Afrique, Amérique, Asie, Europe et MoyenOrient, visant à répondre à certains défis majeurs des pays émergents et en développement. Le réseau est actif dans la recherche et la formation et vise à entreprendre des actions de partenariats utiles pour le développement des pays dits émergents. Le RESCIF ambitionne d’anticiper et préparer la nouvelle vague de pays émergents et d’universités émergentes. L’action du RESCIF doit permettre de former dans ces établissements de jeunes ingénieurs aux technologies les plus avancées et d’y développer des recherches utiles au développement de ces pays. Le but est de promouvoir des programmes scientifiques communs, notamment dans les domaines de l’eau, de la nutrition, de l’énergie, de la sécurité alimentaire et de l’urbain. Ces secteurs cruciaux, plus spécialement pour certains pays du sud, sont soumis à des conditions climatiques et à des problèmes de sécurité alimentaire extrêmement difficiles.
Les domaines d’activités principaux du réseau sont : • Implantation de laboratoires conjoints dans les universités des pays émergents partenaires du réseau : - CARE : Centre Asiatique de Recherche sur l’Eau à Ho Chi Minh City (Vietnam) - CURES : Centre Universitaire de Recherche sur l’Energie pour la Santé à Yaoundé (Cameroun) - CESAM : Centre d’Etude sur la Sécurité Alimentaire et le Développement des Molécules fonctionnelles à Dakar (Sénégal) - CRAPU : Centre de Recherche et d’Appui aux Politiques Urbaines à Port-au-Prince (Haïti) • Mise en place du programme MOOCs (Cours en ligne, ouverts et massifs) au sein du RESCIF : - promotion et utilisation des cours existants, production de MOOCs collaboratifs, formation des partenaires, création de centres de compétences • Développement de projets de recherche communs • Mise en place de formations conjointes et d’écoles d’été • Echanges de chercheurs et d’étudiants • EtuRESCIF : réseau estudiantin du RESCIF, actif principalement dans des échanges de stages.
rapport d’activité 2013 - 2017
école Polytechnique, Paris, France Université Catholique de Louvain, Belgique
Ecole Nationale Supérieure de Lyon, France
école Polytechnique Fédérale de Lausanne, Suisse
Institut National Polytechnique de Grenoble, France
Polytechnique Montréal, Canada
Université d’Etat d’Haïti et Université Quisqueya, Port-au-Prince, Haïti Institut Polytechnique d’Hô-Chi-Minh-Ville, Vietnam
Ecole Mohammadia d’Ingénieurs, Rabat, Maroc Université Saint-Joseph de Beyrouth, Liban école Supérieure Polytechnique, Université Cheikh Anta Diop, Dakar, Sénégal
Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement 2iE, Ouagadougou, Burkina Faso
Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny, Yamoussoukro, Côte d’Ivoire
Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé, Cameroun
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annexe 2 / chapitre 3.2 Côte d’Ivoire 26 578 367 (2015) superficie 322 462 km2 capitale Yamoussoukro étudiants du tertiaire 192 842 (2015) population
burkina faso
guinée
sierra leone
côte d’ivoire
ghana
libéria
Yamoussoukro Abidjan
points d’ancrage des collaborations académiques de l’epfl • et de la suisse •
• Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB), Yamoussoukro • Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Abidjan • Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI), Abidjan, Partenariat AUF • Centre Suisse de Recherches Scientifiques, Abidjan • Centre de Recherche et Développement de Nestlé, Abidjan
MISSIONS OFFICIELLES
DéLéGATIONS ET MEMBRES
Octobre 2013 - Deux délégations suisses de l’Office Fédéral de l’Agriculture et de L’EPFL se sont rendues en Côte d’Ivoire du 1 au 5 octobre 2013. Elles ont rencontré les Ministres ivoiriens de l’Agriculture et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
OFAG B. Lehmann, Directeur, P. Steffen, O. Girardin EPFL K. Aberer, Chef de mission, D. Noukakis, J.-C. Bolay, J. Chenal, S. Decoutère, K. Schönenberger, C. Dupuy.
Juin 2015 - Une délégation scientifique suisse a été conduite par l’ambassadeur Mauro Moruzzi du 10 au 17 juin 2015 en Côte d’Ivoire et en Guinée. Des rencontres officielles au plus haut niveau ont eu lieu avec les Ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que de la Santé et de l’Agriculture, dans le but de renforcer la collaboration scientifique entre institutions suisses, ivoiriennes et guinéennes.
SEFRI M. Moruzzi, Ambassadeur EPFL D. Noukakis, J. Chenal Les Fondations E. de Rothchild C. Buret, S. Crawford UNIGE Y. Flückiger, D. Péclard Swiss TPH M. Tanner, J. Utzinger
Juin 2014 - Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et une délégation de Côte d’Ivoire ont visité l’EPFL. Cette mission visait à permettre aux dirigeants des universités et grandes écoles ivoiriennes de s’imprégner des méthodes de management des universités et grandes écoles suisses et également de dresser le bilan à mi-parcours de la coopération scientifique ivoiro-suisse avec les autorités suisses.
Délégation ivoirienne de 10 personnes G. Konan, Ministre, K. Adjoumani, Ambassadeur de Côte d’Ivoire en Suisse, Profs E. Crezoit, I. Ouattara, R. Bakayoko-Ly, K. N’Guessan, G. Cisse, B. Bonfoh, Y. Sangare, A. Angui EPFL K. Aberer, D. Noukakis, S. Decoutère, P. Gillet
Juin 2016 - Une délégation de l’EPFL et de la DDC, partenaires stratégiques du programme MOOCs Afrique, s’est rendue à Yamoussoukro. Les rencontres organisées sur place avec la direction, les enseignants et les étudiants confirment un réel intérêt pour les MOOCs.
DDC/DFAE Ch. Nicod, Directrice division Afrique de l’ouest, T. Litscher, Ambassadeur de Suisse en Côte d’Ivoire EPFL D. Noukakis, J. Chenal, M. Harent
rapport d’activité 2013 - 2017
MISSIONS OFFICIELLES
DéLéGATIONS ET MEMBRES
5-6 mars 2018 - Une délégation ministérielle de Côte d’Ivoire est venue visiter l’EPFL pour s’inspirer de sa gouvernance, sa formation et sa recherche. Cette visite s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur (PADES), identifié par la Banque Mondiale et le gouvernement ivoirien, ayant pour but de faire de l’INP-HB un pôle d’excellence scientifique et technologique pour l’Afrique.
Délégation ivoirienne de 11 personnes B. N’Goh et M. Mohammadou, Conseillers techniques du MESRS, G. Agneroh-Eboi, R. Nevry, M. Syla, T. H. G. Richard, F. N. V. Bancouly, M. K. Sangare, A. Konin, N’G. D. V. Kouakou, F. Niamke EPFL M. Vetterli, Président, D. Noukakis, O. Küttel, M. Gäumann, L. Meier, A. Mortensen, W. Pralong, L. Ramelet, P. Vandergheynst, M. Gruber, P. Dillenbourg, P. Vuilliomenet
21-25 mars 2018 - Deux délégations suisses du gouvernement et de l’EPFL sont parties en Côte d’Ivoire pour effectuer une mission économique et scientifique. La délégation de l’EPFL s’est rendue dans un premier temps à l’INP-HB pour l’inauguration de son Centre de production MOOCs. Puis, les deux délégations ont été reçues par le Premier Minsitre A. Coulibaly, ont visité ensemble la Banque Africaine de Développement, le CSRS et le Centre de formation Nestlé situé à l’usine Maggi, et ont participé à des rencontres ministérielles.
Gouvernement suisse J. Schneider-Ammann, Conseiller fédéral Délégation économique 21 personnes Délégation politique 17 personnes Délégation scientifique 9 personnes EPFL D. Noukakis, P. Vandergheynst, Vice-président
AUTRES ANCRAGES DE LA SUISSE EN CÔTE D’IVOIRE
CSRS – La mission du Centre Suisse de recherches scientifiques est d’encourager et soutenir des projets de recherche scientifique en partenariat Nord-Sud, en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. Avec plus de 40 ans de présence en Côte d’Ivoire, le CSRS (et par extension le TPH Institute de UNIBA) est le partenaire suisse privilégié de la recherche scientifique du pays. Toutes les conventions de coopération scientifique CH-CdI ont été élaborées autour du CSRS. PASRES - Dès 2007, la Suisse a joué un rôle clé pour la création du Programme d’Appui Stratégique à la Recherche Scientifique (PASRES) en Côte d’Ivoire, avec une contribution de 5 milliards de F CFA dont les intérêts servent à financer des projets de recherche. L’agence d’exécution du PASRES est le CSRS. Le groupe Nestlé possède depuis 2009 à Abidjan, le seul centre de recherche et développement en Afrique. Il possède également une usine Maggi à Yopougon. Des entreprises telles que Buhler, Novartis, et SGS maintiennent également une forte présence en Côte d’Ivoire.
Partenariats académiques de l’EPFL en Côte d’Ivoire
2014 - Accord de collaboration avec l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Cocody, Abidjan
Convention de collaboration académique
2014 - Accord de collaboration avec l’Institut polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB), Yamoussoukro, membre du RESCIF
Convention de collaboration académique
2016 - Accord de collaboration avec l’Agence Universitaire de la Francophonie, Abidjan
Expertise de l’EPFL dans la construction d’un studio MOOC pour l’UVCI
Accord de collaboration avec l’Université virtuelle de la Côte d’Ivoire (UVCI), Abidjan
En construction
SOURCES UTILES
Site MOOCs Afrique AUF
https://moocs-afrique.epfl.ch https://www.auf.org/afrique-ouest
77
78
MOOCs afrique
annexe 2 / chapitre 3.2 Côte d’Ivoire Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB), Yamoussoukro
étudiants 2016/2017
vision
contacts epfl privilégiés
2’960 ivoiriens dont 2’234 garçons et 726 filles
Faire de l’INP-HB un « creuset scientifique majeur pour soutenir le développement technologique de la Côte d’Ivoire et de la région africaine ».
DG Koffi N’Guessan, DGA Moustapha Sangaré, Délégué RESCIF Benjamin YAO, Directeur Formation Continue Mohamed SAKO
288 non-ivoiriens dont 231 garçons et 57 filles
PROJETS MENéS DE 2013 à 2017
QUAND
RéSULTATS/OUTCOMES
Des enseignants-chercheurs de l’INP-HB ont appris à créer et utiliser des MOOCs par des ateliers de formation dispensés à l’EPFL.
1-5.12.2014 14-18.03.2016
5 professeurs formés. 2 professeurs formés.
Des techniciens audio-visuels de l’INP-HB ont appris à réaliser, produire et diffuser des contenus numériques MOOCs par des ateliers de formation dispensés à l’EPFL.
14-18.03.2016
3 techniciens formés.
05.2016-01.2017
1 studio de production de MOOCs opérationnel.
1. Actions de formations à l’EPFL
2. Construction d’un studio de production de MOOCs Accompagnement par des experts envoyés par l’EPFL pour la construction et l’achat de matériel technique destinés à l’enregistrement et la diffusion de MOOCs. Contrôles ponctuels assurés sur place. Inauguration du studio finalisé.
23.03.2018
3. Accompagnement pédagogique des enseignants Soutien sur site en ingénierie pédagogique pour l’intégration des MOOCs dans l’enseignement. Des enseignants ont suivi une formation et ont bénéficié d’un partage d’expériences lors de 2 ateliers et d’un accompagnement individuel ou en groupe.
16-20.10.2016 7-17.11.2016 11-17.12.2016
10 enseignants formés à l’utilisation du numérique éducatif.
2015 2016
Antenne installée, opérationnelle et utilisée.
2017
Plateforme intranet opérationnelle.
4. Diffusion de MOOCs EPFL sur campus Appui à la connexion. Connexion fermée en déc. 2016 en raison de l’incapacité à l’intégrer au réseau intranet et à gérer la consommation des données. Appui à la mise en place et création d’une plateforme de diffusion en intranet et dans un réseau de 4 universités.
rapport d’activité 2013 - 2017
PROJETS MENéS DE 2013 à 2017
QUAND
RéSULTATS/OUTCOMES
2016 - 2017
MOOC « Enseignes et afficheurs à LEDs » diffusé dès 2017. MOOC « Base de données reparties » en cours de production. Diffusion prévue à fin 2018.
5. Production de MOOCs collaboratifs 1er MOOC collaboratif africain, produit et réalisé au studio de Yamoussoukro, avec la participation des enseignants de l’ESP Dakar, de l’ENSP de Yaoundé, de l’INP-HB Yamoussoukro et de l’EPFL. Participation de Prof. K. Brou au MOOC « Base de données réparties ».
2017 - 2018
PROJET PHARE : CENTRE DE COMPéTENCES / MOOCs FACTORY QUAND
Accompagnement pour développer la capacité de concevoir et produire des MOOCs sur place. Formation et accompagnement des enseignants locaux dans la création et l’utilisation de MOOCs. Gestion des plateformes informatiques pour la diffusion des MOOCs au niveau national et régional.
de 2014 à 2017
RéSULTATS/OUTCOMES
Studio de production achevé et opérationnel, inauguré officiellement le 23 mars 2018. Équipe pédagogique de 3 personnes en place. Plateforme interne opérationnelle.
SOURCES UTILES
Grand Format de Swissinfo.ch : reportage à l’INP-HB Site INP-HB
http://www.swissinfo.ch/fre/longform/enquete-d-internet https://inphb.ci/1/vues/accueil/
79
80
MOOCs afrique
annexe 2 / chapitre 3.2 Côte d’Ivoire Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Cocody, Abidjan
étudiants 2016/2017
contacts epfl privilégiés
60’000 étudiants dont 10% de filles
VP Enseignement et Recherche Kouadio Affian, Dir. CURAT Fernand Kouame
PROJETS MENéS DE 2013 à 2017
QUAND
RéSULTATS/OUTCOMES
1-5.12.2014
5 professeurs formés.
8.5.2017
130 participants sur la journée.
06.2015 12.2016
Antenne installée, opérationnelle et utilisée.
2015 - 2016
3 MOOCs collaboratifs diffusés depuis 2016.
1. Actions de formations à l’EPFL Des enseignants-chercheurs de l’UFHB ont appris à créer et utiliser des MOOCs par des ateliers de formation dispensés à l’EPFL 2. Accompagnement pédagogique des enseignants Conférence-débat d’un jour sur le thème « Les MOOCs dans l’enseignement supérieur ivoirien » réunissant les Doyens et les représentants de toutes les UFR de l’UFHB. Rencontres avec les acteurs clé de la transition numérique en Côte d’Ivoire. 3. Diffusion de MOOCs EPFL sur campus Appui à la connexion. Connexion fermée en déc. 2016 en raison de l’incapacité à l’intégrer au réseau intranet et à gérer la consommation des données. 4. Production de MOOCs collaboratifs Participation de Prof. F. Kouame (CURAT) aux deux MOOCs « Systèmes d’Informations Géographiques » Participation de Prof. I. Kone (UFHB-CSRS) au MOOC « Suivi écologique des aires protégées »
2016 - 2017
SOURCES UTILES
Site UFHB
http://univ-fhb.edu.ci/
rapport d’activité 2013 - 2017
Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI), Abidjan Partenariat AUF
filière
vision
Informatique et science du numérique
Mon université avec moi, partout à tout moment !
PROJETS MENéS DE 2013 à 2017
QUAND
RéSULTATS/OUTCOMES
Des enseignants-chercheurs issus de 4 universités ivoiriennes (INP-HB, UFHB, UJLoG, UNA) ont renforcé leurs capacités à créer et utiliser des MOOCs par des ateliers de formation dispensés à l’EPFL.
24-28.10.2016
4 professeurs formés.
Des techniciens audio-visuels de l’INP-HB ont renforcés leurs capacités à réaliser, produire et diffuser des contenus numériques MOOCs par des ateliers de formation dispensés à l’EPFL.
6-17.02.2017
2 techniciens formés.
Accompagnement par des experts envoyés par l’EPFL pour la construction et l’achat de matériel technique destinés à l’enregistrement et la diffusion de MOOCs sur le site de l’UFHB à Abidjan. Contrôles ponctuels assurés sur place. Inauguration du studio finalisé.
08.2016-07.2017
1 studio de production de MOOCs opérationnel.
PROJET PHARE : appels à projets de cours moocs
QUAND
RéSULTATS/OUTCOMES
Le MESRS ivoirien, en partenariat avec l’AUF, a lancé un appel à projets pour la création de MOOCs dans le cadre du développement de l’UVCI. Douze projets ont été retenus. Quatre enseignants dont les projets ont été choisis sont venus à l’EPFL pour se former.
de 2016 à 2017
4 MOOCs « techniques » ont été produits et diffusés.
1. Actions de formations à l’EPFL
2. Construction d’un studio de production de MOOCs
20.07.2017
SOURCES UTILES
Site UVCI
http://uvci.edu.ci/index.php/fr/
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MOOCs afrique
annexe 3 / chapitre 3.2 Cameroun 23 439 190 (2016) superficie 475 442 km2 capitale Yaoundé étudiants du tertiaire 194’724 population
tchad
• Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (ENSP), membre RESCIF - Yaoundé
nigéria
république centrafricaine cameroun
Yaoundé
points d’ancrage des collaborations académiques de l’epfl •
guinée équatoriale
congo gabon
Missions officielles
DéLéGATIONS ET MEMBRES
Octobre 2013 - Une délégation de l’EPFL s’est rendue au Cameroun pour évaluer les possibilités d’utilisation et d’intégration des MOOCs. Visite de l’ENSP à Yaoundé et de l’Université de Douala.
EPFL K. Aberer, S. Decoutère, J.-C. Bolay, J. Chenal, D. Noukakis, K. Schönenberger
Décembre 2013 - Visite du Président de l’EPFL, Patrick Aebischer, au Ministère de l’Enseignement Supérieur et à la Direction de l’ENSP. Conférence publique sur les MOOCs organisée à l’ENSP. Visite du Centre Universitaire de Recherche sur l’Énergie pour la Santé (CURES).
EPFL P. Aebischer, J.-C. Bolay, K. Schönenberger, D. Noukakis, N. Crettenand Autorités camerounaises MESR : J. Fame Ndongo Université de Yaoundé I M. A. Sosso, Recteur ENSP : Ch. Awono Onana, Directeur général
Mars 2014 - Une délégation académique de l’EPFL a rendu visite à l’ENSP pour présenter les MOOCs produits en Physique et en Électrotechnique.
EPFL J.-Ph. Ansermet, Y. Perriard, D. Noukakis
Février 2015 - Rencontre avec le Directeur Général (DG) et la DG Adjointe de l’ENSP. Evénement public d’information et d’explication sur les MOOCs pour une trentaine d’enseignants de l’ENSP.
EPFL Y. Changkakoti
rapport d’activité 2013 - 2017
Missions officielles
DéLéGATIONS ET MEMBRES
Avril 2016 - Participation à la réunion du Conseil Scientifique du CETIC (Centre d’Excellence Africain en TIC, financé par la Banque Mondiale)
EPFL D. Noukakis
Octobre 2017 – Rencontre avec la nouvelle Direction de l’ENSP
EPFL D. Noukakis ENSP R. M. Etoua, DG ; H. Gwet, DGA
Partenariats académiques de l’EPFL au Cameroun
2011 - Protocole d’accord avec l’ENSP, comme établissement initiateur du RESCIF.
Convention de collaboration académique
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84
MOOCs afrique
annexe 3 / chapitre 3.2 Cameroun école Nationale Supérieure Polytechnique (ENSP), Yaoundé
étudiants
objectifs stratégiques1
1’114 étudiants
L’ENSP dispense une formation universitaire de qualité dans les domaines de la science et de la technologie en adéquation avec les besoins des milieux socioprofessionnels. En particulier, dans le secteur numérique (extraits): #1 Généraliser de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication en pédagogie. #2 Soutenir les projets d’innovation pédagogique portant sur la production des ressources pédagogiques. #3 Mettre en place des facilités pour l’accès aux technologies de l’information et de la communication. #4 Reconnaître et valoriser le travail des enseignants en matière de conception des contenus numériques.
contacts epfl privilégiés
DG Prof. Remy Magloire Etoua, DGA Prof. H. Gwet, Prof. Bernabé Batchakui (relais MOOC), Prof. Anne Marie Chana (Dir. enseignement numérique), Prof. PaulSalomon Ngohe-Ekam, Chef Service Recherche.
ENSP - PROJETS MENéS DE 2013 à 2017
QUAND
RéSULTATS/OUTCOMES
Des enseignants-chercheurs de l’ENSP ont appris à créer et utiliser des MOOCs par des ateliers de formation dispensés à l’EPFL.
05-09.08.2013 02-06.09.2013 02-6.12.2013 28.04-02.05.2014 23.03-28.03.2015
1 professeur formé. 1 professeur formé. 2 professeurs formés. 3 professeurs formés. 2 professeurs formés.
Des techniciens audio-visuels de l’ENSP ont appris à réaliser, produire et diffuser des contenus numériques MOOCs par des ateliers de formation dispensés à l’EPFL.
19-30.06.2017
2 techniciens formés.
01.2016 à 12.2017
En attente de la passation du marché public pour les travaux d’aménagement du local et l’achat de l’équipement.
21-29.09.2016 22.10-03.11.2016 21-27.11.2016
13 enseignants formés en Ingénierie pédagogique.
1. Actions de formations à l’EPFL
2. Construction d’un studio de production de MOOCs Élaboration d’un cahier des charges pour la réhabilitation d’une salle en vue de son usage comme studio de production MOOCs et pour l’achat de matériel audiovisuel.
3. Accompagnement pédagogique des enseignants Soutien sur site en ingénierie pédagogique pour l’intégration des MOOCs dans l’enseignement. Des enseignants ont suivi une formation et ont bénéficié d’un partage d’expérience lors de 2 ateliers et d’un accompagnement individuel ou en groupe.
1 http://polytechnique.cm/les-objectifs-strategiques/
rapport d’activité 2013 - 2017
ENSP - PROJETS MENéS DE 2013 à 2017
QUAND
RéSULTATS/OUTCOMES
02.2015-12.2016
Connexion opérationnelle mais fermée fin 2016: problèmes techniques récurrents.
4. Diffusion de MOOCs EPFL sur campus Installation d’une connexion Internet par antenne satellite et aménagement d’une salle d’ordinateurs dédiée au suivi des MOOCs.
Les MOOCs sont actuellement diffusés en intranet et accédés également via le réseau mobile (payant).
Appui à la mise en place et création d’une plateforme de diffusion en intranet. Développement d’un dispositif « Cache MOOC » permettant de diffuser les MOOCs en interne avec une moindre utilisation de la bande passante. 5. Production de MOOCs collaboratifs Participation à l’enregistrement dans les studios de l’EPFL des MOOCs Mécanique générale et Mécanique II, du Prof. J.-P. Ansermet, de Paul-Salomon Ngohe-Ekam de l’ENSP de Yaoundé en séjour en Suisse.
14-18.07.2014 3-14.11.2014
Accès par les étudiants ENSP à des contenus fondamentaux de mécanique.
Enregistrement à l’EPFL des MOOCs collaboratifs « Thermodynamique : Fondements » et « Thermodynamique : Applications » de J.-P. Ansermet, avec la participation de l’ENSP de Paul-Salomon Ngohe-Ekam, Théophile Mbang, André Talla et Marthe Boyomo Onana.
08.2015
Accès par les étudiants ENSP à des contenus clé, en physique.
Accès par les étudiants ENSP à des contenus spécialisés.
Participation à l’enregistrement, dans le studio de l’INP-HB, du MOOC « Enseignes et afficheurs à LED » d’Alain Tiédeu de l’ENSP.
PROJET PHARE
Formation de 4 professeurs dans le secteur de l’ingénierie pédagogique. Formation de 20 professeurs à l’utilisation et la production de ressources numériques.
01.02.201831.01.2019
Démarrage d’une réforme pédagogique. Utilisation renforcée des outils numériques Meilleure progression des étudiants.
SOURCES UTILES
Site de l’ENSP
http://polytechnique.cm/
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MOOCs afrique
annexe 4 / chapitre 3.2 Sénégal
mauritanie
mali
Saint-Louis
15 726 037 (2018) superficie 196 712 km2 capitale Dakar étudiants du tertiaire 93’866 population
Dakar sénégal gambie guinéebissau guinée
• Ecole Supérieure Polytechnique - Université Cheikh Anta Diop (ESP - UCAD), membre RESCIF, Dakar • Université Gaston Berger (UGB), Saint-Louis • Université Virtuelle du Sénégal (UVS), Dakar • Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT), Dakar
points d’ancrage des collaborations académiques de l’epfl •
Missions officielles
Délégations et membres
Février 2014 - Cérémonie de lancement des MOOCs à l’École Supérieure Polytechnique de Dakar en vue de l’intégration des cours en ligne dans l’enseignement supérieur au Sénégal.
EPFL P. Aebischer, Président, S. Decoutère, J. Chenal, D. Noukakis, Y. Changkakoti.
Novembre 2014 - Une délégation du gouvernement, de l’EPFL et de la DDC, conduite par le président de la Confédération, M. Didier Burkhalter, s’est déplacée au Sénégal à l’occasion du XVème Sommet de la Francophonie qui se tenait à Dakar du 25 au 29 novembre 2014.
DFAE Georges Martin, Secrétaire d’Etat adjoint EPFL P. Aebischer, P.-Y. Rochat, D. Noukakis, J. Chenal, Y. Changkakoti.
Juillet 2015 - Visite du directeur de l’ESP, Amadou Thierno Gaye, à l’EPFL. Le directeur a rencontré, entre autres, Patrick Aebischer, président de l’EPFL, et a visité différents laboratoires ainsi que le Centre pour l’éducation à l’ère digitale (CEDE).
EPFL P. Aebischer, S. Decoutère, K. Aberer, P. Jermann, J.-C. Bolay, D. Noukakis, K. Schönenberger, Y. Changakoti, F. Golay, M. Soutter, S. Joost, N. Besic.
Novembre 2016 - Lancement du projet FAST à Dakar, en collaboration avec l’ESP, pour favoriser l’insertion professionnelle et la formation continue des jeunes diplômés africains.
EPFL D. Noukakis ESP M. L. Ndiaye
Mars 2018 - Visite à l’EPFL d’une délégation de l’ESP-UCAD pour renforcer la coopération bilatérale avec l’EPFL et échanger sur son modèle en matière de gouvernance, recherche, valorisation, innovation, relation avec les entreprises, entrepreneuriat, infrastructures et internationalisation.
EPFL D. Noukakis, O. Küttel, P.-E. Bourban, Y. Changkakoti, M. Gäumann, A. Schick, P. Vandergheynst, S. Gitz, S. Makohliso, F. Marechal, M. Burgat, J.-C. Bolay. ESP-UCAD A. S. Ndiaye, directeur général de l’ESP, N. Ndiaye, chef du service Valorisation , M. L. Ndiaye, chef du service Recherche et Coopération
rapport d’activité 2013 - 2017
Autres ancrages de la Suisse au Sénégal
Direction du Développement et de la Coopération (DDC) https://www.eda.admin.ch/countries/senegal/fr/home/relations-bilaterales/la-cooperation-de-la-suisse-au-senegal.html
Partenariats académiques de l’EPFL au sénégal
2011 - Protocole d’accord avec l’ESP-UCAD, comme établissement initiateur du RESCIF. 2014 - Accord de collaboration avec l’UGB 2014 - Accord de collaboration avec l’UVS 2016 - Protocole d’accord avec l’ESP-UCAD pour la mise en œuvre du projet pilote FAST
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MOOCs afrique
annexe 4 / chapitre 3.2 Sénégal école Supérieure Polytechnique – Université Cheikh Anta Diop (ESP-UCAD), Dakar
étudiants 2016/2017
vision
4’159 étudiants (2015)
L’Ecole supérieure polytechnique (ESP), établissement public à vocation interafricaine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a pour mission de : #1 Former tant sur le plan théorique que pratique #2 Dispenser un enseignement supérieur et mener des activités de recherche en vue de préparer directement aux fonctions d’encadrement #3 Organiser des enseignements et des activités de recherche visant au perfectionnement permanent, à l’adaptation et à la participation à l’évolution scientifique et technologique. #4 Procéder à des expertises dans le cadre de la formation à l’intention des entreprises publiques et privées. Objectifs – extrait : Utilisation des TIC dans les stratégies pédagogiques.
contacts epfl privilégiés
DG Prof. Papa Alioune Ndiaye, Prof. Mamadou Lamine Ndiaye (relais MOOCs et Dir. recherche et coopération scientifique), Prof. Codou Mar Diop (déléguée du RESCIF)
PROJETS MENéS DE 2013 à 2017
QUAND
RéSULTATS/OUTCOMES
1. Actions de formations à l’EPFL Des enseignants-chercheurs de l’ESP-UCAD ont appris à créer 5-9.08.2013 et utiliser des MOOCs par des ateliers de formation dispensés 2-6.09.2013 à l’EPFL 4-8.05.2015 19-30.06.2017
1 professeur formé. 3 professeurs formés. 1 professeur formé. 2 professeurs formés.
2. Construction d’un studio MOOCs Accompagnement par des experts envoyés par l’EPFL pour la 2016-2017 construction et l’achat de matériel technique destinés à l’enregistrement et la diffusion de MOOCs sur le site de l’ESP à Dakar. Contrôles ponctuels assurés sur place. Inauguration du studio 04.2018
1 studio de production MOOCs opérationnel. Le MOOC collaboratif « Bases de données réparties » y sera produit.
3. Accompagnement pédagogique des enseignants Soutien sur site en ingénierie pédagogique pour l’intégration des 30.11-09.12 2016 MOOCs dans l’enseignement. Des enseignants ont suivi une formation et ont bénéficié d’un partage d’expériences lors de 2 ateliers et d’un accompagnement individuel ou en groupe.
Sensibilisation de 15 enseignants au besoin de renouveau pédagogique.
Formation de 3 professeurs dans le secteur de l’ingénierie péda- 01.02.2018 gogique. Formation de 20 professeurs à l’utilisation et la produc- 31.01.2019 tion de ressources numériques.
Démarrage d’une réforme pédagogique. Utilisation renforcée des outils numériques.
rapport d’activité 2013 - 2017
PROJETS MENéS DE 2013 à 2017
QUAND
RéSULTATS/OUTCOMES
02.2015
Campus disposant d’une connexion Internet stable.
Mise en place du programme FAST, un partenariat entre l’EPFL, 02.2017 l’ESP-UCAD et l’entreprise Edacy, pour aider les jeunes diplômés à trouver un travail suite à leurs études. Phase I : apprentissage via des MOOCs. Phase II : sélection des meilleurs candidats par examen. Phase III : stage immersif en entreprise sous la supervision académique de l’ESP.
15 jeunes diplômés formés 12 participants ont obtenu un poste suite au programme.
4. Diffusion de MOOCs EPFL sur campus Cofinancement de la réhabilitation du réseau intranet de l’ESP. 5. Insertion professionnelle et formation continue
6. Production de MOOCs collaboratifs Participation du prof. M. Lamine Ndiaye de l’ESP à la produc- 2016 - 2017 tion du 1er MOOC collaboratif africain, avec des enseignants de l’ENSP de Yaoundé, de l’INP-HB Yamoussoukro et de l’EPFL.
MOOC « Enseignes et afficheurs à LEDs » diffusé en 2017.
Participation de plusieurs enseignants à l’élaboration du MOOC 2017 - 2018 « Base de données réparties ».
Diffusion prévue à fin 2018.
Sources utiles
Site de l’ESP-UCAD Site d’Edacy
http://www.esp.sn/ https://www.edacy.com/
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MOOCs afrique
annexe 4 / chapitre 3.2 Sénégal Université Gaston Berger (UGB), Saint-Louis
étudiants 2016/2017
vision
contacts epfl privilégiés
10’835 étudiants (2016) dont 3’956 femmes et 6’879 hommes
L’excellence au service du développement.
Prof. Baydallaye Kane (Recteur), Prof. Mamadou Abdoul Diop (Dir. FOAD)
606 étudiants non-sénégalais, dont 145 femmes et 461 hommes
PROJETS MENéS DE 2013 à 2017
QUAND
RéSULTATS/OUTCOMES
Des enseignants-chercheurs de l’UGB ont appris à créer et utiliser des MOOCs par des ateliers de formation dispensés à l’EPFL.
14-16.07.2014 14-18.03.2016
1 professeur formé. 2 professeurs formés.
Des techniciens audio-visuels de l’INP-HB ont appris à réaliser, produire et diffuser des contenus numériques MOOCs par des ateliers de formation dispensés à l’EPFL.
26.01-13.02.2015
1 technicien formé.
30.11-09.12 2016
Sensibilisation de 15 enseignants au besoin de renouveau pédagogique
1. Actions de formations à l’EPFL
2. Accompagnement pédagogique des enseignants Soutien sur site en ingénierie pédagogique pour l’intégration des MOOCs dans l’enseignement. Des enseignants ont suivi une formation et ont bénéficié d’un partage d’expérience lors de 2 ateliers et d’un accompagnement individuel ou en groupe.
Sources utiles
Site de l’UGB
http://www.ugb.sn/
rapport d’activité 2013 - 2017
Université Virtuelle du Sénégal (UVS), Dakar
étudiants 2016/2017
vision
22’000 étudiants
« Foo nekk foofu la » en français « ça se passe partout où tu es ». Mettre les Technologies de l’information et de la Communication (TIC) au cœur du développement de l’enseignement supérieur et de la recherche pour améliorer l’accès à l’enseignement supérieur et l’efficacité du système » description
contacts epfl privilégiés
Prof. Moussa Lo (Coordinateur), Prof. Seydina Ndiaye (Dir. développement et coopération), Prof. Alassane Diop (Dir. formation et ingénierie pédagogique).
La spécificité de l’UVS tient au fait que le modèle de livraison des enseignements fait essentiellement appel aux Technologies de l’Information et de la Communication TIC. L’UVS s’appuie sur un réseau d’Espaces Numériques Ouverts (ENO). Le réseau des ENO ira en se densifiant au cours des années à venir permettant ainsi à l’UVS de procéder à un maillage optimal du territoire sénégalais.
PROJETS MENéS DE 2013 à 2017
QUAND
RéSULTATS/OUTCOMES
Des enseignants-chercheurs de l’UVS ont renforcé leurs capacités à créer et utiliser des MOOCs par des ateliers de formation dispensés à l’EPFL
24-28.10.2016
3 professeurs formés.
Des techniciens audio-visuels de l’UVS ont renforcés leurs capacités à réaliser, produire et diffuser des contenus numériques MOOCs par des ateliers de formation dispensés à l’EPFL
06-17.02.2017
2 techniciens formés.
08.2017 – 12.2017
31 étudiants de l’UVS ont suivi ces MOOCs en étant accompagnés par 8 tuteurs. L’évaluation de cet exercice ayant été très positive, d’autres MOOC de l’EPFL seront intégrés aux cursus de l’UVS.
1. Actions de formations à l’EPFL
2. Intégration de MOOCs dans les cursus de formation Deux MOOCs de l’EPFL (Initiation à la programmation et Programmation orientée objet) ont été intégrés dans le cursus de formation des étudiants de l’UVS.
Sources utiles
Site de l’UVS
http://www.uvs.sn/
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MOOCs afrique
annexe 4 / chapitre 3.2 Sénégal école Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT), Dakar
contacts epfl privilégiés
diplômés
mandats
4000 dès 1981
#1 Développer des actions de formation initiale dans les domaines techniques et managériaux.
Prof. Mohamadou Saibou (DG), Prof. James Tamgno Kouawa (Dir. FOAD)
#2 Développer des actions de renforcement des capacités humaines et institutionnelles des acteurs du secteur.
PROJETS MENéS DE 2013 à 2017
QUAND
RéSULTATS/OUTCOMES
Des enseignants-chercheurs de l’ESMT ont renforcé leurs capacités à créer et utiliser des MOOCs par des ateliers de formation dispensés à l’EPFL
14-18.03.2016
1 professeur formé.
Des techniciens audio-visuels de l’ESMT ont renforcés leurs capacités à réaliser, produire et diffuser des contenus numériques MOOCs par des ateliers de formation dispensés à l’EPFL
14-18.03.2016
1 technicien formé.
1. Actions de formations à l’EPFL
2. Construction d’un studio de production de MOOCs Accompagnement des techniciens sur place pour la mise en fonction d’un studio MOOCs
Studio en cours de finalisation.
Sources utiles
Site de l’ESMT
http://www.esmt.sn/fr
rapport d’activité 2013 - 2017
annexe 5 / chapitre 3.2 Burkina Faso niger mali
burkina faso
Ouagadougou bénin
20 107 509 (2017) 274 400 km2 capitale Ouagadougou étudiants du tertiaire 74’922 population superficie
côte d’ivoire
ghana
togo
points d’ancrage des collaborations académiques de l’epfl •
• Institut International de l’Eau et de l’Environnement – 2iE, membre RESCIF - Ouagadougou
MISSIONS OFFICIELLES
DéLéGATIONS ET MEMBRES
Une collaboration existante entre 2iE et l’EPFL depuis plus de 40 ans a généré de nombreuses missions dans les deux pays durant cette période. 14 mai 2014 - Visite à l’EPFL du Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation du Burkina Faso, M. Gnissa Isaie Konaté.
Burkina Faso G. I. Konaté, Ministre EPFL D. Noukakis
8-10 octobre 2014 - Une délégation de l’EPFL a participé à une rencontre du RESCIF à Ouagadougou. Rencontres organisées sur place avec le Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation du Burkina Faso, M. G. I. Konaté, 2iE, l’Université de Ouaga I, l’Université de Ouaga II et l’AUF.
Burkina Faso G. I. Konaté, Ministre VP-Affaires Académiques, Université d’Ouagadougou, Pierre ZOUNGRANA, Recteur Université de Ouagadougou, Issa Boro, AUF EPFL D. Noukakis, J.-C. Bolay, Y. Changkakoti
25 février 2015 - Participation au colloque Africampus 2015. Présentation du programme M4A et organisation d’un événement public sur les MOOCs pour les enseignants du 2iE, des universités de Ouaga et autres institutions.
Burkina Faso Direction de 2iE et 30 enseignants issus de 2iE et des universités de Ouagadougou EPFL Y. Changkakoti
9 avril 2016 - Visite d’une délégation du Burkina Faso à l’EPFL, accompagnée par la conseillère nationale Isabelle Chevalley, composée du Ministre de la Santé, du premier conseiller du président de l’assemblée nationale et de plusieurs parlementaires.
Burkina Faso Smaïla Ouédraogo, Ministre de la Santé + 6 personnes Suisse Isabelle Chevalley, Conseillère nationale EPFL S. Decoutère, Y. Changkakoti, K. Schönenberger
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94
MOOCs afrique
annexe 5 / chapitre 3.2 Burkina Faso
MISSIONS OFFICIELLES
DéLéGATIONS ET MEMBRES
27 octobre 2016 - Visite à l’EPFL de Ibrahim Ouedraogo, Directeur général de la formation professionnelle et Antoine Zong-Naba, conseiller du président de l’Assemblée nationale.
Burkina Faso Ibrahim Ouedraogo, Antoine Zong-Naba EPFL Y. Changkakoti
15 mars 2017 - Réception à l’EPFL d’une délégation officielle du Burkina Faso menée par le Président de l’assemblée nationale du Burkina Faso.
Burkina Faso Salifou Diallo, Président de l’Assemblée nationale et une délégation de 8 personnes dont plusieurs députés. Suisse Isabelle Chevalley, Conseillère nationale EPFL S. Decoutère, Y. Changkakoti, K. Schönenberger
Partenariats académiques de l’EPFL en Côte d’Ivoire
Période 1980 - 2011 : Accord de collaboration avec l’Institut International de l’Eau et de l’Environnement 2iE.
Accord institutionnel pour un appui à la mise en place de cours postgrades, de laboratoires, à l’acquisition d’équipement scientifique ainsi qu’à l’encadrement de thèses de doctorat d’étudiants africains à l’EPFL.
Période 2012 - 2018 : Le Projet 3E (Eau, Energie et Environnement) est un projet financé par la Direction de la coopération suisse (DDC) sous la forme d’un accord passé entre la DDC et notre partenaire africain, l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) de Ouagadougou au Burkina Faso. Ce projet implique également 3 partenaires suisses que sont l’EPFL, l’EAWAG de Zürich ainsi que l’HEIG-VD à Yverdon.
Accord de coopération scientifique entre les laboratoires des partenaires suisses et ceux de 2iE. 3 laboratoires de l’EPFL sont concernés : 1. Laboratoire ENAC-IIE-ECHO (Prof.Rinaldo) Thème de recherche : maladie d’origine hydrique (schistosomiase) 2. Laboratoire ENAC-IIE-GR-CEL (MER de Alencastro) Thème de recherche : pesticides 3. Laboratoire SCI-STI-FM (EPFL Sion) (Prof. Maréchal) Thème de recherche : énergie liée à la Biomasse
La période du 1.10.17 au 30.09.18 est la dernière année du Projet 3E qui s’arrêtera donc au 30.09.18 (Phase de sortie)
rapport d’activité 2013 - 2017
Institut International de l’Eau et de l’Environnement (2iE), Ouagadougou
étudiants
vision
contacts epfl privilégiés
2’000 étudiants et 28 nationalités en formation initiale ; 1’500 étudiants et 36 nationalités en formation professionnelle en ligne.
Former des ingénieursentrepreneurs dotés d’une solide connaissance des enjeux locaux et du désir d’entreprendre.
DG Mady Koanda (Relations Internationales et Formation Continue), Francis Sempore (Recherche), Hamma Yacouba (Formations et Innovation Pédagogique), Djim Doumbe Damba
Projets menés de 2013 à 2017
Quand
RéSULTATS/OUTCOMES
Des enseignants-chercheurs de 2iE ont appris à créer et utiliser des MOOCs par des ateliers de formation dispensés à l’EPFL.
10-14.03.2014
4 professeurs formés.
Atelier de formation dispensé aux enseignants-chercheurs de 2iE par l’EPFL et l’EAWAG sur la conception, la production et l’utilisation de MOOCs.
19.2-2.2 2018
3 techniciens et 12 enseignants formés.
Semaine de formation et accompagnement de l’équipe du MOOC collaboratif en Bioénergie. La formation portait sur les bases de la collaboration, la conception et le design, les aspects techniques et la caméra, l’organisation du projet.
5-9.2.2018
11 personnes formées de 7 institutions de 6 pays.
2018-2019
MOOC « Bioénergies » en cours de conception. Diffusion prévue en mai 2019.
1. Actions de formations
2. Construction d’un studio de production de MOOCs Ont le projet de construire un studio MOOCs dans un futur proche. Avons fourni les spécifications et conseils techniques. Les discussions sont à venir pour un éventuel accompagnement. 5. Production de MOOCs collaboratifs 2iE est le porteur du projet de MOOC collaboratif en Bioénergies qui regroupe 7 institutions : 2iE, INP-HB Yamoussoukro, UCL Louvain, EPFL, UniQ Haïti, Université de Ouagadougou.
SOURCES UTILES
Site du 2iE
http://www.2ie-edu.org
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96
MOOCs afrique
annexe 6 / chapitre 3.2 Bénin niger
burkina faso
bénin
10 448 647 (2015) superficie 114 763 km2 capitale Porto-Novo étudiants du tertiaire 108’465 population
nigéria togo ghana
COTONOU
points d’ancrage des collaborations académiques de l’epfl •
• Université d’Abomey-Calavi (UAC), Cotonou
Missions officielles
Délégations et membres
Septembre 2014 - Visite de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) à Cotonou. Signature officielle d’un accord de collaboration entre l’EPFL et l’UAC en présence du Recteur et de l’ensemble de la direction.
EPFL D. Noukakis UAC B. Sinsin, Recteur
Septembre 2016 - Inauguration, en présence des TVs et radios nationales, du Centre UAC MOOCs. Ce centre comprend une plateforme qui inclus serveur et salle équipée de 30 terminaux, permettant l’accès aux contenus MOOCs de l’EPFL installés en local.
200 participants, radios et TV nationales, Direction de l’UAC.
AUTRES ANCRAGES DE LA SUISSE AU BéNIN
Développement de systèmes photovoltaïques au Bénin / Savalou
EPFL Prof. Wieser Acube soutien
PARTENARIATS ACADéMIQUES DE L’EPFL AU BéNIN
Septembre 2014 – Signature d’un accord de collaboration avec l’Université Abomey-Calavi
Accord de collaboration académique.
SOURCES UTILES
Plateforme UAC MOOCs
http://moocs.uac.bj/
rapport d’activité 2013 - 2017
Université d’Abomey-Calavi (UAC), Cotonou
étudiants
vision
86’694 (2016), dont 25,5% de femmes.
L’Université d’Abomey-Calavi (UAC) mise sur le potentiel des MOOCs pour l’enseignement/apprentissage/évaluation de cette importante population d’étudiants. En plus des efforts à l’interne, trois principaux cadres de partenariat servent de levier à la réalisation de cet objectif. Outre l’accord entre l’UAC et l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), le projet PADTICE avec l’UEMOA d’une part et l’AUF, d’autre part, favorisent la promotion des formations ouvertes à distance sous forme de MOOC. L’UAC poursuit ses efforts pour promouvoir les MOOCs comme plateforme complémentaire à l’enseignement.
contacts epfl privilégiés
Profs B. Sinsin (recteur), J. T. Edjrokinto (CED), S. A. Attenoukon, E. Ezin, S. Farougou
Projets menés de 2013 à 2017
Quand
Résultats/Outcomes
Des enseignants-chercheurs de l’UAC ont appris à créer et utiliser des MOOCs par des ateliers de formation dispensés à l’EPFL.
23-28.03.2015
3 professeurs formés.
Animation d’un atelier de scénarisation et production de MOOCs durant 5 jours. Une collaboration EPFL, NUFFIC et UAC
09.2016
51 enseignants de l’UAC impliqués. EPFL M. Burgat, P.-Y. Rochat UAC E. C. Ezin, R. Darboux
Des techniciens audio-visuels de l’UAC ont appris à réaliser, produire et diffuser des contenus numériques MOOCs par des ateliers de formation dispensés à l’EPFL.
19-30.06.2017
2 techniciens formés.
2017
Studio d’enregistrement opérationnel et utilisé.
1. Actions de formations
2. Construction d’un studio de production de MOOCs Conseil pour l’acquisition d’une partie du matériel pour l’amélioration du studio de production de MOOCs de l’UAC. 3. Diffusion de MOOCs EPFL sur campus Appui à la connexion. Appui à la création et la mise en place d’une plateforme de diffusion en intranet.
Connexion haut débit par câble.
Sources utiles
Site de l’UAC
http://www.uac.bj/ web/index.php
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MOOCs afrique
annexe 7 / chapitre 3.4 Production et financement des MOOCs par le programme MOOCs EPFL d’intérêt pour l’Afrique : financement complet ou partiel accordé en 2014, livrés en 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018 MOOCs EPFL 2014
Responsables
Accordé 2014
Dépensé 2014
état 31.03.2018
L’Art des Structures II : treillis, poutres, dalles et cadres
Olivier L. Burdet
12’500
12’500
Livré 10.04.2015
Fonctions Trigonométriques, logarithmiques et exponentielles
Hans-Jörg Ruppen
40’000
40’000
Livré 11.05.2015
Launching New Ventures
Christopher L. Tucci Marc Gruber
7’500
7’500
Livré 25.07.2015
Villes africaines II : gestion et planification urbaine
Jérôme Chenal
25’000
25’000
Livraison 15.09.2018
Electronique I & II
Maher Kayal
20’000
20’000
Livrés 08.10.2015 01.03.2017
Water Quality and the Biogeochemical Engine
Rizlan Bernier-Latmani L. Charlet
7’500
7’500
Livraison 01.06.2018
Electrotechnique I
Yves Perriard
30’000
30’000
Livré 23.09.2014
Introduction à l’astrophysique
Frédéric Courbin
12’500
12’500
Livré 13.02.2015
Planning & Design of Sanitation Systems and Technologies
Christophe Lüthi Eawag
15’000
15’000
Livré 13.10.2014
rapport d’activité 2013 - 2017
MOOCs EPFL d’intérêt pour l’Afrique : financement complet ou partiel accordé en 2015, livrés en 2015, 2016, 2017 et 2018 MOOCs EPFL 2015
Responsables
Accordé 2015
Dépensé 2015
état 31.03.2018
Algèbre Linéaire I, II & III
Donna Testermann
65’000
65’000
Livrés 23.11.2015
Chimie générale I, II & III
Jacques-Edouard Moser
59’000
59’000
Livraisons 01.09.2018
Control Systems
Christophe Salzmann Colin Jones
42’500
42’500
Livraison 15.06.2018
Launching New Ventures
Christopher Tucci Marc Gruber
40’000
40’000
Livré 25.05.2015
Innovation and technology development for poverty reduction
Klaus Schönenberger
30’000
30’000
Livré 01.05.2017
Matlab et Octave pour débutants
Simone Deparis
12’500
12’500
Livré 01.02.2016
Solid Waste Management in Developing countries
Christian Zurbrügg
15’000
15’000
Livré 22.02.2016
WIKI MOOC Eléments d’informatique - Wandida
Rachid Guerraoui
50’000
25’000
En continu
A Resilient Future: Technologies for Disaster Risk Reduction
Silvia Hostettler 17’500 27 instructeurs aditionnels
17’500
Livré 05.11.2016
MOOCs EPFL d’intérêt pour l’Afrique: financement accordé en 2016, livrés en 2016 et 2017 MOOCs EPFL 2016
Responsables
Accordé 2016
Dépensé 2016
état 31.03.2018
Spécialisation intelligente Smart specialisation
Dominique Foray
16’000
16’000
Livré 16.01.2017
Mécanique du solide indéformable
Jean-Philippe Ansermet
3’000
3’000
Livré 10.01.2016
Logic Circuits for Embedded Systems David Atienza part A & B Andreas P. Burg Digital Design in Embedded Systems part A & B
70’000
Fecal Sludge Management
15’000
Linda Strande
Livraisons reportées
15’000
Livré 01.05.2017
MOOCs EPFL d’intérêt pour l’Afrique: financement accordé en 2017, livrés en 2018 MOOCs EPFL 2016
Responsables
Accordé 2017
Dépensé 2017
état 31.03.2018
Analyse du cycle de vie environnemental
François Maréchal
37’000
37’000
Livraison 15.09.2018
Conversion électromécanique
Yves Perriard
53’900
53’900
Livraison 01.08.2018
99
100
MOOCs afrique
annexe 7 / chapitre 3.4 Production et financement des MOOCs par le programme
MOOCs collaboratifs : financements complets ou partiels accordés en 2015 et 2016, livrés en 2015, 2016 et 2017 MOOCs Collaboratifs 2015/2016
Responsables
Accordé 2015/2016
Dépensé 2015/2016
état 31.03.2018
Systèmes d’information géographiques I & II
Marc Soutter (EPFL) Stéphane Joost (EPFL) Amadou Sall (UCAD) Fernand Koffi Kouamé (UFHB)
65’000
40’500
Livrés 28.04.2016 03.10.2016
Thermodynamique I & II
73’500 Jean-Philippe Ansermet (EPFL) Michael Graetzel (EPFL) Sylvain Bréchet (EPFL) P.-S. Ngohe-Ekam (ENSP) Marthe Mboyomo (ENSP) Théophile Mbang (ENSP) André Talla (ENSP) Etienne Robert (Poly-MTL) Miltiadis V. Papalexandris (UCL) Marwan Brouche (USJ) Chantal Maatouk (USJ)
70’700
Livrés 15.02.2016 15.05.2016
MOOC Villes africaines III : a) Restructuration des quartiers précaires b) Environnement et enjeux de développement durable c) Mobilité et transports d) Agriculture urbaine
Jérôme Chenal (EPFL) Isagha Diagana (UN)
80’500
61’150
Livrés 02.11.2015
Gestion des aires protégées en Afrique Co-financé par A. Hoffmann & UICN
Geoffroy Mauvais (UICN) 100’000 Sylvie Goyet (CPS) Paul NDiaye (UCAD) Paul Ouédraogo (UICN)
90’900
Livré 26.10.2015
Enseignes et afficheurs à LEDs 1ère production à Yamousoukro
Pierre-Yves Rochat (EPFL) 35’300 Alain Tiédeu (ENSP) Lamine Ndiaye (ESP) Yves Tiecoura (INP-HB)
23’700
Livré 01.09.2017
N’Diekhor Yemadji (UD)
16.11.2015
Pape Sako (UCAD) Geladio Cissé (THP-CSRS)
21.12.2015 retiré
rapport d’activité 2013 - 2017
MOOCs Collaboratifs 2015/2016
Responsables
Des rivières et des hommes Production à INP de Grenoble
Accordé 2015/2016
Dépensé 2015/2016
état 31.03.2018
6’900 Nicolas Gratiot (INP-G) Thomas Condom (INP-G) Julien Némery (INP-G) Hervé Piégay (ENS) Marco Villacís Erazo (EPN Quito) Huynh Thanh Son (HCMCUT) Olivier Dangles (IRD) Oldrich Navratil (Lyon 2) Sandra Soares-Frazão (UCL) Yves Zech (UCL)
5’000
Livré 13.09.2016
Eau et sol : hydrodynamique des milieux poreux
44’300 Mathieu Javaux (UCL) Marnik Vanclooster (UCL) Charles Bielders, (UCL) Abdelkader Larabi, (EMI) J.-P. Vandervaere (INP-G) Pierre Akponikpe (Uni Parakou) Moussa Malam Abdou (Uni Zinder) Muhsin Elie Rahhal, (USJ)
28’710
Livré 03.11.2016
Hydraulique fluviale
22’800 Sandra Soares-Frazão (UCL) Yves Zech (UCL) Mário J. Franca (EPFL) Pedro Manso (EPFL) Giovanni De Cesare (EPFL) Azin Amini (EPFL) Nyankona Gonomy (UEH) Adermus Joseph (UEH) Stephen Louis (UEH)
20’000
Livré 15.09.2016
Suivi écologique des aires protégées Ecological Monitoring Co-financé par A. Hoffmann & UICN
Geoffroy Mauvais (EPFL-UICN) Victor Panaretos (EPFL) Inza Kone (UFHB-CSRS) Béatrice Chataignier (UICN) Emmanuel Hema (Uni Ouaga)
30’000
30’000
Livré 13.02.2017
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MOOCs afrique
annexe 7 / chapitre 3.4 Production et financement des MOOCs par le programme
MOOCs collaboratifs : financement complet ou partiel accordé en 2017 et 2018, livrés en 2018 et 2019 MOOCs Collaboratifs 2017
Responsables
Accordé 2017
Base de données réparties
Modou Gueye (UCAD) 30’320 Samba Ndiaye (UCAD) Idrissa Sarr (UCAD) Konan BROU (INP-HB) Rodrigue NANA MBINKEU (ENSPY) Hubert Naacke (Uni Pierre et Marie Curie)
Application des lois dans les aires protégées Law enforcement Co-financé par A. Hoffmann & UICN
Geoffroy Mauvais 30’000 (EPFL-UICN) Koutoua Benoît Amon (Office ivoirien des parcs et réserves) Philippe Gitz (Police - Suisse) Yacouba Savadogo (UICN)
30’000
Livré 15.01.2018
Conservation des espèces dans les aires protégées Species conservation in protected areas Co-financé par A. Hoffmann & UICN
Geoffroy Mauvais (EPFL-UICN) Bertrand Chardonnet (ind.) Caroline Pollock (UICN) Jean-Christophe Vié (UICN) Nucharin Songsasen (SCBI) et d’autres enseignants
30’000
30’000
Livré 15.01.2018
Bioénergies dans les pays en développement
48’000 Yohan Richardson (2iE-LBEB) Deedy Joaneson Lacour (UNIQ) Benjamin Kouassi Yao (INP-HB) Edgard Gnansounou (EPFL) Hervé Jeanmart (UCL) Tiziane Daho (UO-LPCE) Joël Blin (CIRAD-BioWooEB)
8’650
Livraison 01.03.2019
Traitements et applications en télédétection
Marc Soutter (EPFL) Fernand Koffi Kouamé (UFHB) Stéphane Joost (EPFL) Amadou Sall (UCAD) Valère-Carin JOFACK SOKENG UFHB)
20’000
Livraison 01.03.2019
62’000
Dépensé 2017
état 31.03.2018
Livraison 01.01.2019
rapport d’activité 2013 - 2017
annexe 8 / chapitre 3.4 MOOCs collaboratifs
MOOCs collaboratifs du RESCIF
Thermodynamique: Fondements
15/02/16 fr
EPFL
2
1
1
Thermodynamique: Applications
15/05/16 fr
EPFL
5
3
Systèmes d’information géographique 1
28/04/16 fr
EPFL
3
Systèmes d’information géographique 2
03/10/16 fr
EPFL
Gestion des aires Protégées
26/10/15 fr
Villes africaines: Mobilité urbaine
1
3
10
6
1
7
2
2
0
3
2
1
2
5
0
11
5
1
1
2
1
1
4
3
1
1
2
1
1
EPFL
4
1
1
2
1
21/12/15 fr
EPFL
2
1
1
2
Villes africaines: Quartier précaires 02/11/15 fr
EPFL
2
1
0
1
Villes africaines: Environnement
16/11/15 fr
EPFL
2
1
0
1
Enseignes et afficheurs à LED
15/03/17 fr
EPFL
4
1
3
4
Eaux et Sols
03/11/16 fr
UCL
6
2
2
4
Hydraulique fluviale
15/09/16 fr
UCL
3
2
1
3
Suivi écologique
13/02/17 fr
EPFL
4
1
0
1
Bases de données réparties
01/01/19 fr
ESP
3
0
3
3
Bioénergies en Afrique
01/02/19 fr
2iE
7
2
3
5
1
Télédétection
01/03/19 fr
EPFL
4
1
0
1
1
1
Total
2
MOOC
S
4
N
1
Total
3
S
N
7
N
Total
G-INP
Total
S
01/11/14 fr
Autres
Tot
N
Des rivières et des hommes
Rescif
S
Total
Autres
Leader
Langue
Sortie / prévue
Rescif
Nombre d’intervenants
1
3
14350
3
0
4420
6
11
0
2148
2
1
3
1
1
10600
4
2
1
3
1
1
2642
2
4
1
1
2
1
2
8326
0
2
1
1
2
0
2465
1
1
2
1
0
1
1
1
3795
1
1
2
1
0
1
1
1
5269
0
4
1
3
4
0
745
2
8
4
2
6
2
2353
0
9
6
3
9
0
2822
3
5
2
0
2
3
2391
0
6
0
6
6
1
2
11
2
7
9
1
1
2
2
3
8
3
0
3
1
4
5
Total 39 33
72
6
15 21
2
1
étudiants Inscrits fin 2017
Nombre d’institutions
2
1
2
1
2
0
62326
Traductions de MOOCs Management of protected areas
03/10/16 eng
EPFL
4
1
1
2
1
1
2
4
1
1
2
1
1
2
1805
Ecological Monitoring
13/02/17 eng
EPFL
4
1
0
1
1
2
3
5
2
0
2
1
2
3
797
103
MOOCs afrique
annexe 8 / chapitre 3.4 MOOCs collaboratifs
Nombre d’intervenants de chaque institution du RESCIF par MOOC collaboratifs RESCIF
S
Total
3
3
Systèmes d’information géographique 1
2
2
1
1
1
1
Systèmes d’information géographique 2
2
2
1
1
1
1
Gestion des aires Protégées
1
1
1
1
1
2
Villes africaines: Mobilité urbaine
1
1
1
1
Villes africaines: Quartier précaires
1
1
0
1
1
Villes africaines: Environnement
1
1
0
1
1
Enseignes et afficheurs à LED
1
1 1
Hydraulique fluviale
4
Suivi écologique
2
4
1
Thermodynamique: Applications
Eaux et Sols
5
2
2 1
1
1
Thermodynamique: Fondements
1
2
N
1
Total
INP HB
USJ
UNIQ
UEH
IP HCMV
2IE
ESP UCAD
6
ENSPY
2
EMI
Poly Mtl
Paris X
3
Total
1
Partenaires hors RESCIF
Institutions Sud
UCL
Des rivières et des hommes
GINP
MOOC
EPFL
Institutions Nord
ENS
104
3
4
2
6
1 1
Télédétection
3
1
0
6
0
1
3
1
2
3
1
4
2
5
1
0
0 2
3 0
0 1
1
2
Bases de données réparties Bioénergies en Afrique
2
1
1
2 0
1
2
3
1
6
1
7
1
1
2
0
1
4
5
3
0
# profs
1
24
4
0
1
9
39
1
7
9
5
1
3
1
2
4
33
6
15
21
# MOOCs
1
13
2
0
1
5
16
1
4
6
1
1
1
1
1
4
16
5
10
16
# institutions du RESCIF
14
rapport d’activité 2013 - 2017
annexe 9 / chapitre 3.5 Formations aux MOOCs organisées à l’EPFL pour les partenaires du programme Deux types de formations sont proposés d’une durée totale d’une semaine. Elles ont évolué au fil du temps mais leur contenu est constitué des activités suivantes : Formation type destinée aux enseignants
Formation type destinée aux techniciens
• •
•
Introduction aux MOOCs et aux plateformes Défis et enjeux des MOOCs pour l’enseignement supérieur en Afrique • Construction d’un cours • Processus de production et « template » MOOC • Interface studio et premier enregistrement • Media-training • Échange avec des producteurs de MOOCs EPFL • Présentations par le Centre d’appui à l’enseignement (CAPE) • Pédagogie MOOC : conception d’un cours et utilisation sur campus • Enregistrement de séquences
Nom
5-9 août 2013
• • • • • • • • • •
Présentation et utilisation des studios d’enregistrements Processus de production et « template » MOOC Projet vidéo avec validation des slides Présentation du programme MOOCs Le processus de montage MOOCs Le processus de sous-titrage MOOCs Techniques de tournage d’interview (son et image) Étalonnage, mixage et export du projet vidéo Création d’un mini studio Entretiens individuels avec des ingénieurs du Centre pour l’éducation à l’ère digitale (CEDE) de l’EPFL Présentation et évaluation des projets de vidéo MOOCs préparés pendant la formation
Fonction
Institutions
Session de formation pour enseignants
Mame Mor Diarra NDIAYE
Enseignant-chercheur mécanique
ESP-UCAD, Dakar
Paul-Salomon NGOHE-EKAM
Enseignant-chercheur électrique
ENSP Yaoundé
2 - 6 septembre 2013
Session de formation pour enseignants
Mamadou Lamine NDIAYE
Enseignant-chercheur
ESP-UCAD, Dakar
Baye Mama FALL
Responsable FOAD
ESP-UCAD, Dakar
Ahmath B. MBACKE
Enseignant-chercheur informatique
ESP-UCAD, Dakar
Bernabé BATCHAKUI
Enseignant-chercheur informatique
ENSP Yaoundé
2 - 6 décembre 2013
Session de formation pour enseignants
Anne Marie CHANA
Enseignant-chercheur informatique
ENSP Yaoundé
Hubert KENFACK NGANKAM
Enseignant-chercheur informatique
ENSP Yaoundé
10 - 14 mars 2014
Session de formation pour enseignants
Ihiya AWI-ALHER
Enseignant-chercheur
2iE, Ouagadougou
Anglebert BIAOU
Enseignant-chercheur
2iE, Ouagadougou
Dany MEZHER
Enseignant-chercheur
USJ, Beyrouth
Adamah MESSAN
Enseignant-chercheur
2iE, Ouagadougou
Malicki ZOROM
Enseignant-chercheur
2iE, Ouagadougou
105
106
MOOCs afrique
annexe 9 / chapitre 3.5 Formations aux MOOCs organisées à l’EPFL pour les partenaires du programme
Nom
28 avril - 2 mai 2014
Fonction
Institutions
Session de formation pour enseignants
Anne Marie CHANA
Enseignant-chercheur informatique
ENSP Yaoundé
Lauraine TIOGNING
Enseignant-chercheur
ENSP Yaoundé
Emmanuel TCHOMGO FELENOU
Enseignant-chercheur
ENSP Yaoundé
14 - 18 juillet 2014
Session de formation pour enseignants
Paul-Salomon NGOHE-EKAM
Enseignant-chercheur mathématique
ENSP Yaoundé
Victor KUETCHE
Enseignant-chercheur
ENSP Yaoundé
14 - 16 juillet 2014 Oumar MBODJ 3 - 14 novembre 2014 Paul-Salomon NGOHE-EKAM 17 - 21 novembre 2014
Session de formation pour enseignants Directeur FOAD
UGB Saint-Louis
Session de formation pour enseignants Enseignant-chercheur mathématique
ENSP Yaoundé
Session de formation pour enseignants et techniciens
Zainab Ali Iddi
Enseignant-chercheur
SUZA - State Univ. of Zanzibar
Umayra Mohammed Said
Enseignant-chercheur
SUZA - State Univ. of Zanzibar
Hamad Juma Nassor
Enseignant-chercheur
SUZA - State Univ. of Zanzibar
Ramadhan Ahmada Rai
Web Master and Network Admin.
SUZA - State Univ. of Zanzibar
Mwanajuma Suleiman Mgeni
Enseignant-chercheur
SUZA - State Univ. of Zanzibar
Idris Ahmada Rai
Vice Chancellor Teaching Comp.Science SUZA - State Univ. of Zanzibar
Hassan Rashid Ali
Dean Enseignant-chercheur
1 - 5 décembre 2014
SUZA - State Univ. of Zanzibar
Session de formation pour enseignants
Soma OUATTARA
Enseignant-chercheur
UFHB, Abidjan
Fernand KOUAME
Enseignant-chercheur, expert pédagogie
UFHB, Abidjan
Konan Mathias KOUAKOU
Enseignant-chercheur
UFHB, Abidjan
Emma DIAMA ZORO
Enseignant-chercheur
UFHB, Abidjan
Mamadou CHERIF
Enseignant-chercheur
UFHB, Abidjan
Tra GOORE BI
Enseignant-chercheur
INP-HB, Yamoussoukro
Roméo K. GNAN-KOUASSI
Enseignant-chercheur
INP-HB, Yamoussoukro
Dominique KOUA
Ingénieur en bio-informatique
INP-HB, Yamoussoukro
Kouakou Landry KOFFI
Directeur des études
INP-HB, Yamoussoukro
Yves TIECOURA
Enseignant-chercheur
INP-HB, Yamoussoukro
rapport d’activité 2013 - 2017
Nom
26 janvier - 13 février 2015 Ibrahima WADE 23 - 28 mars 2015
Fonction
Institutions
Session de formation pour techniciens Technicien et informaticien en IFOAD
Université Gaston Berger-UGB
Session de formation pour enseignants et techniciens
C. Eugène EZIN
Directeur de l’institut de Formation et de UAC Cotonou, Bénin Recherche en Informatique
Serge Armel ATTENOUKON
Dr en Sciences de l’Education
UAC Cotonou, Bénin
Yannick A. F. EDAYE
Chef Division Multimédia
UAC Cotonou, Bénin
23 - 28 mars 2015
Session de formation pour enseignants
Alain TIEDEU
Docteur en physique
ENSP Yaoundé
André TALLA
Chargé de cours
ENSP Yaoundé
19 - 20 mars 2015
Session de formation pour enseignants
Geoffroy MAUVAIS
Vétérinaire, coordonne le Programme Aires Protégé d’Afrique
UICN Papaco
Sylvie GOYET
Directrice durabilité environnementale et changements climatiques
CPSA, Nouméa Nouvelle Calédonie
4 - 8 mai 2015
Session de formation pour enseignants
Isakha DIAGANA
Enseignant-chercheur
Université de Nouakchott, Mauritanie
N’Diekhor JEMADJI
Enseignant-chercheur
Université de Ndjamena, Tchad
Pape SAKHO
Enseignant-chercheur
UCAD, Dakar
14 - 18 mars 2016
Session de formation pour enseignants et techniciens
Kouassi Benjamin YAO
Directeur de l’Ecole Doctorale Polytechnique
INP-HB, Yamoussoukro
Bi Tra GOORE
Enseignant-chercheur informatique
INP-HB, Yamoussoukro
Aboubakary BAMBA
Technicien audio-visuel
INP-HB, Yamoussoukro
Raymond KOUASSI
Technicien audio-visuel
INP-HB, Yamoussoukro
Mamadou DIARRASSOUBA
Technicien audio-visuel
INP-HB, Yamoussoukro
James TAMGNO KOUAWA
Chef du Département FOAD
ESMT, Dakar
Mamadou SARR
Technicien audio-visuel
ESMT, Dakar
Mamadou Abdoul DIOP
Directeur IFOAD
UGB Saint-Louis
Cheikh GAYE
Chef de Service Admin IFOAD
UGB Saint-Louis
107
108
MOOCs afrique
annexe 9 / chapitre 3.5 Formations aux MOOCs organisées à l’EPFL pour les partenaires du programme
Nom
24 - 28 octobre 2016
Fonction
Institutions
Session de formation pour enseignants en partenariat avec l’AUF
Valère-Carin JOFACK SOKENG Enseignant-chercheur
UFHB, Abidjan
Arthur Brice KONAN-WAIDHET Enseignant-chercheur
Université Jean Lorougnon Guédé, Daloa, Côte d’Ivoire
Kouakou Théodore KOUADIO
Enseignant-chercheur
INP-HB, Yamoussoukro
Droh Lancine GONE
Enseignant-chercheur
Université Nangui Abrogoua, Abidjan
Ndeye Massata NDIAYE
Enseignant-chercheur enseignement à distance
Université Virtuelle du Sénégal - UVS
Seydina Moussa NDIAYE
Enseignant-chercheur informatique
Université Virtuelle du Sénégal - UVS
Awa DOUCOURE
Enseignant-chercheur
Université Virtuelle du Sénégal - UVS
6 - 17 février 2017
Session de formation pour techniciens en partenariat avec l’AUF
Amara KOUYATE
Technicien infographe
Université Virtuelle de Côte d’Ivoire-UVCI
Zanga KONE
Infographe et monteur vidéo
Université Virtuelle de Côte d’Ivoire-UVCI
Issa BA
Technicien vidéo
Université Virtuelle du Sénégal - UVS
Abdou Khadre POUYE
Infographe concepteur
Université Virtuelle du Sénégal - UVS
19 - 30 juin 2017 Solange ZANNOU
Session de formation pour techniciens Administratrice Réseau Système
UAC Bénin
Saldace Sedolo DEGUENONVO Réalisateur audiovisuel
UAC Bénin
Mamadou MBAYE
Technicien
ESP Dakar
Elie FALL
Infographiste
ESP Dakar
Emmanuel ZOGO FOUDA
Technicien
ENSP Yaoundé
Alain Chamfort WANDJI
Technicien
ENSP Yaoundé
rapport d’activité 2013 - 2017
annexe 10 / chapitre 3.5 Formations aux MOOCs organisées chez les partenaires du programme Date
Titre
Lieu
Nb Acad.
11. Formation appliquée 2015 intervenants MOOC Eaux et sols
USJ, Liban
09. Atelier de formation à 2016 la scénarisation de cours et à la production de MOOCs
UAC, Bénin
Nb Tech.
Contenus
Formateurs
6
Qu’est-ce qu’un MOOC ? Les bases du MOOC MOOC collaboratif Design d’un MOOC Développement d’un MOOC Modèles et Powerpoint Gestion de projet
Y. Changkakoti
51
Scénarisation d’un cours Théorie et conseils pratiques Techniques de réalisation d’un MOOC MOOCs collaboratifs Le programme RESCIF Présentation de cours scénarisés par les participants Enregistrement des cours scénarisés dans le studio de CVA Simulation avec une vingtaine d’étudiants
M. Burgat P.-Y. Rochat E. Ezin R. Darboux
03. Formation appliquée ESP, 2017 intervenants MOOC Sénégal Base de données réparties
7
Qu’est-ce qu’un MOOC ? Les bases du MOOC MOOC collaboratif Design d’un MOOC Développement d’un MOOC Modèles et Powerpoint Gestion de projet
Y. Changkakoti
01. Atelier de formation 2018 aux MOOCs par EAWAG-EPFL
2iE, Burkina
12
Introduction aux MOOCs La planification d’un MOOC MOOC collaboratif Design d’un MOOC Développement d’un MOOC Gestion de projet Introduction à la vidéo Powerpoint Studio et tournage en terrain Postproduction
Y. Changkakoti 2 formateurs EAWAG
01. Formation appliquée 2018 intervenants MOOC Bioénergie
2iE, Burkina
11
Qu’est-ce qu’un MOOC ? Les bases du MOOC MOOC collaboratifs Design d’un MOOC Développement d’un MOOC Modèles et Powerpoint Gestion de projet Parler devant une caméra
Y. Changkakoti
02. Formation appliquée 2018 intervenants MOOC Télédétection
UFHB, Côte d’Ivoire
7
Les bases du MOOC MOOC collaboratifs Design d’un MOOC Développement d’un MOOC Modèles et Powerpoint Gestion de projet Parler devant une caméra
Y. Changkakoti
3
109
110
MOOCs afrique
annexe 11 / chapitre 3.5 Accompagnement en ingénierie pédagogique des partenaires Dans la pratique d’utilisation et de production des MOOCs, il est apparu comme primordial de mettre en place un accompagnement en ingénierie pédagogique des partenaires dont les étapes importantes ont démarré en octobre 2015. Activité / ÉvÉnement
10.2015
Identification des besoins en pédagogie numérique (comité stratégique)
11.2015-04.2016
Profil, annonce, recrutement d’un(e) ingénieur(e) pédagogue
07.2016
Début d’activité de l’ingénieure pédagogue à l’EPFL et sur 3 sites africains
07.2016-09.2016
2 visites de prises de contact, 29 enseignants des 3 campus participent aux rencontres
10.201602.2017
2 à 3 visites de l’ingénieure pédagogue dans chaque institution, mise en place de démarches de transformation pédagogique approfondies, groupes sur campus constitués
04.2017
Décès de Marion Harent, ingénieure pédagogue
05.2017
Identification des besoins en pédagogie numérique et visite sur place Ajustement du concept de formation à l’EPFL et sur les sites partenaires
08.2017
Appel d’offre et engagement de un/une ing.-pédagogue
10.2017- 04.2018
Former des cadres en pédagogie MOOCs chez les partenaires africains Organiser les ateliers de formation en Ingénierie pédagogique
01.2018
Immersion à l’EPFL et formation des deux ingénieurs pédagogues
02.2018
Visite des 3 campus partenaires avec un représentant du programme M4A et les ingénieurs pédagogues. Démarches de lancement des premiers ateliers pour enseignants, ateliers nommés « APE-Atelier Pour Enseignants »
03.2018
Premier Atelier MOOC et ingénierie pédagogique à Lausanne, avec 10 participants et les 2 ingénieurs pédagogiques. Atelier focalisé sur la formation de formateur, nommé « ARX – Atelier Réseaux » Durée : une semaine
06.2018
2ème atelier ARX – Atelier Réseaux à Dakar Durée : une semaine
10.2018
3ème atelier ARX – Atelier Réseaux à Yamoussoukro Durée : une semaine
12.2018
4ème atelier ARX – Atelier Réseaux à Yaoundé Durée : une semaine
Mensuel en 2018
Un APE - Atelier Pédagogique pour Enseignants sur chacun des trois sites partenaires : Dakar, Yamoussoukro, Yaoundé. Durée : une semaine
rapport d’activité 2013 - 2017
Thématiques des 4 ateliers de formation de 10 experts en ingénierie pédagogique (ARX) • • • • •
Pédagogies numériques dans l’enseignement des sciences et de l’ingénierie Evaluation et pilotage d’un projet d’innovation pédagogique Impact du numérique dans la formation et outils d’évaluation Conception de dispositifs, de ressources numérique et d’activités pédagogiques Mise en œuvre intensive d’un projet pédagogique personnel
Listes des participants (enseignants en formation) aux ateliers ARX Université
NOM, Prénom
1
ENSP Yaoundé
BATCHAKUI Bernabé
2
ENSP Yaoundé
CHANA Anne Marie
3
ENSP Yaoundé
NGOHE EKAM Paul Salomon
4
Fac Science Yaoundé I
TAPAMO Hippolyte
5
ESP-UCAD Dakar
FALL Baye Mama
6
ESP-UCAD Dakar
DIENG Abdoulaye
7
ESP-UCAD Dakar
DIAW Samba
8
INP-HB Yamoussoukro
KOUA Dominique Kadio
9
INP-HB Yamoussoukro
AMARI Adangba Félix
10
INP-HB Yamoussoukro
TIECOURA Yves
11
Ing.-Pédagogue
MBENGUE Abdourahmane
12
Ing.-Pédagogue
FEUGUENG Désiré
Thématiques des 10 Ateliers de formation de 60 enseignants (APE) dans le secteur ingénierie pédagogique • • • • • • • •
Caractériser un projet personnel selon le modèle ASPI Définir des objectifs d’apprentissages Structurer pédagogiquement un cours hybride Scénariser pédagogiquement un cours hybride Utiliser des ressources numériques Identifier et sélectionner des ressources existantes et libres Produire des ressources numériques d’apprentissage (dans la plateforme Moodle) Mettre en ligne et animer son projet de cours dans un dispositif de formation à distance : Moodle
111
112
MOOCs afrique
annexe 12 / chapitre 3.5 Utilisation des MOOCs chez les partenaires MOOCs UTILISéS
institutions
NBRE D’éTUDIANTS CONCERNéS
Comprendre les microcontrôleurs (EPFL)
INP-HB ENSPY ESP-UCAD
60 étudiants 120 étudiants 42 étudiants
Enseignes et afficheurs à LEDs
ESP-UCAD
70 étudiants
Mécanique 1 (EPFL)
ENSPY
235 étudiants
Mécanique de Newton (EPFL)
ENSPY
235 étudiants
Mécanique des solides indéformables (EPFL)
ENSPY
375 étudiants
Mécanique des fluides (EPFL)
ENSPY INP-HB
150 étudiants 20 étudiants
Thermodynamique : Fondements (EPFL)
ENSPY et Faculté des Sciences de l’Université de Yaoundé I
435 étudiants
Thermodynamique : Applications (EPFL)
ENSPY et Faculté des Sciences de l’Université de Yaoundé I
435 étudiants
Electrotechnique (EPFL)
ENSPY ESP-UCAD
200 étudiants 80 étudiants
Initiation à la programmation en Java (EPFL) ENSPY
200 étudiants
Introduction à la programmation orientée objet (en Java) (EPFL)
ENSPY INP-HB ESP-UCAD
200 étudiants 50 étudiants 80 étudiants
Introduction à la programmation orientée objet (en C++) (EPFL)
INP-HB
50 étudiants
Analyse numérique pour ingénieurs (EPFL) INP-HB
40 étudiants
Matlab et Octave (EPFL)
ENSPY ESP-UCAD
200 étudiants 40 étudiants
Villes africaines 1 : Introduction à la planification urbaine (EPFL)
INP-HB
20 étudiants
Bases de données relationnelles (INRIA)
ENSPY
80 étudiants
Introduction aux réseaux mobiles (Télécom Bretagne)
ESP-UCAD
120 étudiants
Introduction à la cartographie des processus ESP-UCAD métiers (Université Lyon 3 Jean Moulin)
40 étudiants
Des rivières et des hommes (UCL)
INP-HB
50 étudiants
Agroressources et agro-industries durables (INP-Toulouse)
INP-HB
20 étudiants
rapport d’activité 2013 - 2017
annexe 13 / chapitre 3.5 Intégration des MOOCs dans l’enseignement en Afrique : résultats de l’enquête auprès des enseignants formés à l’EPFL Nous avons contacté plus de 70 personnes, toutes venues à Lausanne se former sur différentes composantes liées aux MOOCs, de la création du contenu pédagogique 20% au montage des vidéos. Parmi celles-ci se trouvaient des enseignants-chercheurs, ainsi que des ingénieurs-techniciens, à qui nous avons envoyé un questionnaire « personOui nalisé », selon leur poste. Pour les enseignants-chercheurs, les questions portaient principalement sur l’utilisation Non des MOOCs dans leur enseignement et sur la création de ressources numériques après leur formation. En ce qui concerne 80% les ingénieurs techniciens, leur questionnaire essayait de déterminer dans quelle mesure ceux-ci ont réussi à appliquer leurs compétences de montage et production de MOOCs à des projets concrets en Afrique. Nous avons reçu 27 questionnaires remplis en retour, soit plus d’un tiers de réponses. 20% 1. Questionnaire enseignants-chercheurs Oui tous les Cette enquête a permis de souligner le fait que participants, sans exception, estiment avoir été convaincu Non d’utiliser des MOOCs pour leur enseignement suite à leur formation à MOOCs Afrique (M4A). Même si certains connaissaient 80% déjà les MOOCs comme outil pédago5% gique, la formation a permis à tous de mieux comprendre le processus de production des MOOCs, pour pouvoir à leur tour en créer. Oui 80% des répondants ont déjà intégré à leurs cours un ou plusieurs MOOCs, pour la plupart des MOOCs de Non l’EPFL ou réalisés en collaboration avec celle-ci. On peut citer la suite de MOOCs « Thermodynamique » du Prof. Ansermet avec la participation de plusieurs professeurs africains, « Introduction aux Systèmes d’Information 95% Géographique », « Comprendre les Microcontrôleurs », « Electrotechnique » et plusieurs MOOCs de la suite « Villes Africaines ». Parmi les 5% 20% qui n’utilisent pas de MOOCs actuellement, plusieurs ont pour projet, dans un futur proche, d’arriver à les intégrer à leur enseignement.
Avez-vous déjà utilisé des MOOCs dans votre enseignement ? total 20 réponses 20%
Oui Non
80%
Lorsqu’on demande aux enseignants quels bénéfices ils tirent de l’utilisation des MOOCs, ils constatent que leurs étudiants sont plus intéressés et réussissent mieux le cours en général. Les MOOCs garantissent également 20% la qualité de l’enseignement pour les étudiants, et permettent d’aller plus rapidement pour se concentrer sur les parties plus complexes du cours, ou pour réaliser des projets appliqués et concrets en lien avec le cours.OuiLe cours devient donc bien plus interactif et vivant, avec l’étudiant Non au centre qui a la possibilité de poser ses questions, de demander des approfondissements sur des notions moins bien comprises 80% et d’interagir davantage avec le professeur et ses camarades. 5%
Il est également positif de remarquer plus de 90% des répondants ne font pas qu’utiliser les MOOCs pour eux, mais Oui suggèrent également à leurs collègues de les intégrer à leur cours. Cela indique non seulement qu’ils sont convaincus Non de l’efficacité de l’enseignement basé sur les MOOCs, mais que cette approche est bénéfique pour tous les en95% seignants afin d’améliorer la qualité générale des cours. Avez-vous incité vos collègues ou d’autres formateurs à utiliser des MOOCs pour leurs propres enseignements ? total 19 réponses
5%
Oui
Oui
Non
Non
95%
95%
113
114
MOOCs afrique
annexe 13 / chapitre 3.5 Intégration des MOOCs dans l’enseignement en Afrique : résultats de l’enquête auprès des enseignants formés à l’EPFL Un point important de ce questionnaire concerne l’implication des participants dans des projets de production de MOOCs après leur formation à M4A. 47% des répondants affirment avoir pris part à la réalisation d’un MOOC, ce qui est très encourageant et ne fait que confirmer que les formations à M4A ont atteint leur but premier : déclencher l’engouement pour les MOOCs par47% mi leurs participants. 53%
Avez-vous pris part à la réalisation d’un/de MOOC(s) après Oui votre participation à un/des projet/s du programme M4DEV ? total 19 réponses
Non
Un des objectifs du programme M4A, qui est de transférer ses connaissances en matière de production de MOOCs aux personnes compétentes en Afrique pour qu’ils puissent à leur tour être acteurs de la révolution du numérique éducatif, est réussi. En effet, plus 47% de 80% des répondants indiquent qu’ils prennent part à des projets 53% de production de MOOCs. Les techniciens deOuil’UVS et de l’UVCI sont particulièrement actifs et ont 47%plusieurs projets en cours et futurs. Non
53%
53%
Oui
Avez-vous pris part ou êtes-vous engagé dans des projets de production de MOOCs ou autres ressources numériques Non avec des enseignants ? total 7 réponses 14%
47% 53%
14%
47% 53%
14%
Oui
Oui Oui Non
Non
Non Oui
Finalement, 94% des répondants assurent que leur Non formation à M4A a impacté leur approche pédagogique. Cela a 14% que l’étudiant est permis à certains de se rendre compte à l’épicentre de sa formation, qu’il doit s’impliquer pour 86% réussir et que les MOOCs sont un très bon outil pour y arriver. Oui
En général, est-ce que votre formation à l’EPFL a modifié votre approche pédagogique ? Non total 18 réponses 6% 86%
Oui Non
86%
86%
14%
Il est intéressant86% de remarquer que les ingénieurs-techniciens incitent et forment moins leurs collègues à s’impliquer dans la création de MOOCs que les enseignants-chercheurs. Cela est peut-être dû au fait que les Oui 6% d’interactions avec ingénieurs-techniciens ont moins leurs collègues, une université ayant bien plusNon de professeurs que de techniciens. Tout de même, on constate 6% que 57% des répondants ont répondu positivement à cette question, ce qui est déjà considérable. 86% Oui
Oui Non 6%
94%
Oui 2. Questionnaire ingénieurs-techniciens Non Tous les ingénieurs-techniciens affirment maîtriser les outils nécessaires à la réalisation de MOOCs. Pour plusieurs, leur formation à M4A leur a permis de mieux choisir les équipements, autant matériels que logiciels, nécessaires à 94% la réalisation d’un MOOC. Les participants ont aussi retenu que s’organiser de manière efficace et appliquer de bonnes pratiques de production du début à la fin permet d’obtenir un résultat de qualité.
Non Amara Kouyate, technicien multiOui média à l’UVCI, participe actuellement à la conception de MOOCs dans le cadre du projet Non national 94% 6% « MOOC Factory » piloté par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de Côte d’Ivoire et déve94% loppé en partenariat avec l’Agence Universitaire de la Francophonie. Ce projet national fait suite à un appel à projets pour la création de Oui MOOCs, dont 12 sont retenus. Ainsi, Amara Kouyate partiNon cipe à l’encadrement des enseignants de l’UVCI, mais également à ceux d’autres établissements supérieurs de Côte d’Ivoire pour la création de leurs propres MOOCs. Selon lui, la formation à 94% M4A lui a permis de mieux organiser son travail, pour finalement arriver à un meilleur résultat au terme du processus de production.
94%
rapport d’activité 2013 - 2017
Avez-vous incité vos collègues ou formé d’autres techniciens à la production de ressources numériques ? total 7 réponses
43%
Oui
57%
43%
Oui
57%
Non
Non
43%
On remarque également que les répondants continuent pour la plupart à se former sur de nouveaux logiciels, ce qui montre leur envie d’aller plus 14%loin et de toujours Oui 57% pour produire des ressources numériques de s’améliorer meilleure qualité. Non
43%
14% 57%
Non
Continuez-vous à vous former sur de nouveaux logiciels Oui ou équipements techniques de montage / réalisation de ressources numériques ? total 7 réponses
Oui
Oui Non
Non
14%
14% 86%
86%
Oui
Oui
Non
Non
86%
Le questionnaire a également permis de mettre en exergue le fait que la formation à M4A des ingénieurs-techniciens a renforcé leurs connaissances de base et les a initiés au fonctionnement d’un studio de production. Elle a également ouvert à certains de nouvelles perspectives pour l’avenir dans la production de MOOCs.
86%
115
116
MOOCs afrique
annexe 14 / chapitre 3.7 Centres de compétences techno-pédagogiques Contexte
Réalisations à ce jour
Depuis 1990, dans les pays industrialisés, les effets du numérique éducatif sont visibles et mesurables: augmentation de l’offre de cours en ligne, développement rapide d’institutions publiques et d’entreprises privées actives dans les formations en ligne.
Sensibilisation / advocacy : dès 2015, on remarque une réelle prise de conscience par les directions des trois universités partenaires de la nécessité d’investir durablement dans la mise en place et la gestion d’un centre MOOCs. Toutefois, si la volonté d’agir et bel et bien là, la vitesse de la mise en œuvre demande encore beaucoup de temps et le franchissement d’obstacles pas toujours prévisibles.
Par contre, ceci n’est pas le cas dans nombre de pays en voie de développement. Dans la zone sub-saharienne francophone, les effets de la fracture numérique sont particulièrement profonds dans le secteur universitaire : • Les investissements en équipement ont pris beaucoup de retard, d’autres secteurs étant considérés comme prioritaires (santé, alimentation, infrastructures p. exemple), • La pédagogie, héritage de l’époque coloniale, n’a que peu évolué dans les dernières décennies, • Les indicateurs de production scientifiques montrent que les publications ont rarement des auteurs africains, très rarement issus de pays francophones • Comme son nom le laisse comprendre, la techno-pédagogie se fonde sur deux séries de compétences : technologiques et pédagogiques : toutes deux ont un retard certain dans les pays d’Afrique Sub-saharienne.
A l’INP-HB (Yamoussoukro) : la mise en place et le fonctionnement d’une « MOOCs Factory » fait partie du plan stratégique de développement de l’école. Un studio fonctionnel est en place, nécessitant toutefois encore des aménagements. Des jeunes techniciens sont engagés pour renforcer l’équipe de production et assurer la transition après les départs à la retraite. Les capacités de production du studio sont intégrées dans les plans de l’Université Virtuelle de la Côte d’Ivoire pour la production des MOOCs déjà approuvés. Trois techniciens ont été formés en mars 2016 à l’EPFL pour le travail de montage et deux postes de travail sont disponibles sur place. Même si le travail a débuté lentement, le montage des vidéos du premier MOOC entièrement tourné et monté en Afrique était terminé à fin 2016. Un financement par la Banque Mondiale du matériel technique pour le studio définitif a été trouvé. Pour être lancé, l’appel d’offre a dû attendre que l’INP-HB ait un spécialiste de la passation des marchés, c’était une exigence de la Banque Mondiale.
rapport d’activité 2013 - 2017
A l’ESP (Dakar) : la mise en place du centre de compétences a été confiée au CRENT (Centre des Ressources pour l’Environnement Numérique de Travail). Cette structure de l’ESP dispose des locaux nécessaires pour l’installation d’un studio (mais l’isolation phonique devait être améliorée) et des compétences pédagogiques pour monter des projets éducatifs. Le changement de Direction initié en décembre 2016 et finalisé en juin 2017 a retardé la mise en œuvre des décisions prises relatives à la création d’un studio MOOCs. Toutefois, l’existence de projets de production des MOOCs collaboratifs sur place a été un facteur de motivation supplémentaire pour la mise en opération rapide d’un studio de production MOOCs. Les travaux de réhabilitation du local ont été terminés en janvier 2018 et l’équipement du studio installé entre janvier et février 2018. Le « Centre MOOCs » a été inauguré le 17 avril 2018. Les premiers enregistrements vont démarrer avec la production du MOOC collaboratif en « Base de données réparties », actuellement en phase de conception. Plus largement, dès 2015, l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) collabore avec le programme MOOCs pour l’Afrique afin de former une partie de son personnel techno-pédagogique et plus récemment afin de diffuser des MOOCs de l’EPFL dans les 50 hubs régionaux de cette institution. Également à Dakar, l’ESMT (École Supérieure Multinationale des Télécommunications) a aussi bénéficié de la formation d’un de ses techniciens à l’EPFL. A l’ENSP (Yaoundé) : Convaincue de l’importance du numérique éducatif pour l’école mais aussi pour l’ensemble des institutions académiques du pays, l’ENSP a décidé de s’associer avec l’Ecole Normale Supérieur (ENS, université en charge de la formation des enseignants du secondaire) pour la création d’un centre techno-pédagogique à Yaoundé. L’ENSP amènerait ses compétences techniques pour le montage et le fonctionnement d’un studio MOOCs et l’ENS ses compétences pédagogiques pour la conception des cours en ligne. Les directions de deux écoles ayant été renouvelées en juin 2017, la réalisation de ce plan dépend actuellement de la volonté d’agir des nouvelles directions.
A l’UAC (Cotonou) : Suite aux travaux préliminaires initiés en 2014, l’Université d’Abomey Calavi (UAC) a décidé de se lancer dans la production des cours enregistrés (donc, sans interactivité) qui sont diffusés à l’intérieur du campus sous la forme des DVDs ou à travers l’intranet du campus. L’étape suivant consiste à augmenter la qualité des contenus et d’introduire les notions de scénarisation des contenus et d’illustration des exposés. Aussi expériences en ligne et expériences filmées pourront contribuer à augmenter la qualité des ressources numériques produites. A l’UFHB (Abidjan) : Dans le cadre d’un projet de désendettement de la Côte d’Ivoire, l’AUF (Agence Universitaire de la Francophonie) pilote le vaste projet de création de l’Université Virtuelle de la Côte d’Ivoire. Un premier studio d’enregistrement de MOOCs est en cours de réalisation à l’université FHB d’Abidjan. Comme l’EPFL a une grande expérience dans le domaine des studios, elle a été sollicitée pour une expertise technique. Les spécialistes du CEDE de l’EPFL ont été consultés. Pierre-Yves Rochat, qui a déjà accompagné l’installation du studio provisoire à l’INP-HB, s’est rendu plusieurs fois à Abidjan. Il a participé à la rédaction du cahier des charges et au dépouillement des réponses aux appels d’offre. Il a pu suivre le chantier et donner des conseils à l’entreprise mandatée. A fin 2016, le local du studio est pratiquement terminé. Le matériel est attendu au début 2017. Dans le cadre de ce projet, un appel à projets pour la création de MOOCs a été lancé par l’AUF avec l’appui de l’EPFL. Quatre professeurs dont les projets ont été sélectionnés pour construire un MOOC dans le secteur des sciences et technologies, ont été formés à l’EPFL en 2016. D’autres formations sont prévues pour des techniciens de production des MOOCs en février 2017.
117
118
MOOCs afrique
annexe 15 / chapitre 3.8 Statistiques des examens en présentiel
Statistiques des examens passés en 2015 (1 session) Titre du MOOCs - Inscriptions 2015 CNF/EPFL
Pré-inscrits
Inscrits AUF
Inscrits EPFL
Inscrits total
Réussis
Eléments de géomatique
57
16
0
16
7
Comprendre les microcontrôleurs
16
2
0
2
1
Villes africaines 1 : Introduction à la planification urbaine
87
11
5
16
13
TOTAL 2015
160
29
5
34
21
Pré-inscrits
Inscrits AUF
Inscrits EPFL
Inscrits total
Réussis
Eléments de géomatique
11
1
0
1
0
Gestion des aires protégées en Afrique
117
29
8
37
31
Villes africaines : Environnement et enjeux de dév. durable
24
4
2
5
5
Villes africianes : Mobilité et transports urbains en Afrique
5
2
1
2
2
Villes africaines : Restructuration des quartiers précaires
17
4
1
5
4
Villes africaines 1 : Introduction à la planification urbaine
19
3
0
2
1
TOTAL 2016
193
43
12
52
43
Pré-inscrits
Inscrits AUF
Inscrits EPFL
Inscrits total
Réussis
Eléments de géomatique (session févr.)
37
2
2
4
3
Gestion des aires protégées en Afrique (session févr.)
44
3
2
5
5
Introduction aux Systèmes d’information Géographique Partie 1
77
4
3
7
3
Introduction aux Systèmes d’information Géographique Partie 2
20
1
1
2
1
Planification et Design de Systèmes et Technologies d’Assainissement
11
1
1
2
1
Villes africaines : Environnement et enjeux de dévelopement durable
72
6
2
8
6
Villes africaines : Mobilité et transports urbains en Afrique
14
0
1
1
1
Villes africianes : Restructuration des quartiers précaires
30
0
3
3
3
Villes africaines 1 : Introduction à la planification urbaine
24
1
0
1
3
TOTAL 2017
329
18
15
33
26
Statistiques des examens passés en 2016 (2 sessions) Titre du MOOCs - Inscriptions 2016 CNF/EPFL
Statistiques des examens passés en 2017 (2 sessions) Titre du MOOCs - Inscriptions 2017 CNF/EPFL
rapport d’activité 2013 - 2017
En 2015, trois examens MOOCs ont pu être présentés aux candidats. Nous avons pu augmenter la palette d’offres des différents examens MOOCs à un total de 9 examens en 2017. Avec l’introduction du COS (Certificate of Open Studies), formation spécialisée en Gestion et planification des villes africaines, seul les examens faisant partie de cette formation seront présentés aux apprenants.
Répartition des 119 examens passés à l’EPFL ou dans un CNF 2015-2017 Nombre de personnes par pays
Suisse-EPFL
33
Burkina Faso
25
Côte d’Ivoire
10
Sénégal
9
Cameroun
6
Madagascar
5
Maroc
5
Haiti
4
Algérie
3
Gabon
3 3
Tchad Congo
2
Guinée
2
Mali
2
Rép. démocr. du Congo
2 2
Tunisie Mauritanie
1
Niger
1 1
Togo 0
5
10
15
20
Nombre de personnes
25
30
35
119
120
MOOCs afrique
annexe 16 / chapitre 3.8 COS - Formation spécialisée en gestion et planification des villes africaines Un programme de formation continue pour : • acquérir de nouvelles compétences • progresser dans sa carrière professionnelle
Un programme exclusif
Le COS, une formation hybride
Unique en son genre, le programme d’études en ligne COS en gestion et planification des villes africaines a été initié à l’EPFL par le Dr Jérôme Chenal, Maître d’enseignement et de rercherche à l’EPFL. Il est au bénéfice de plus de 15 ans d’expérience sur le terrain des grandes villes Africaines.
Cette formation est composée de plusieurs MOOCs et d’un travail personnel. Elle est couronnée, après examen, par l’obtention d’un certificat de réussite « COS - Certificate of Open Studies » de l’EPFL.
Ce programme a été conçu et produit avec la collaboration de plusieurs professeurs africains, notamment de Dakar, de N’Djamena et de Nouakchott, qui interviennent dans les différents MOOCs spécialisés. Des objectifs d’apprentissage précis • Analyser les défis posés par les transformations • • • • •
urbaines en Afrique Expliciter les nouveaux challenges posés par les changements climatiques Proposer des méthodes de diagnostic et d’évaluation du développement des villes Questionner les outils de planification Proposer une articulation entre gestion et planification urbaine Maîtriser les outils de mesure du territoire et leur utilisation
+ MOOCs 12 crédits
= Travail personnel 8 crédits
Certificat EPFL COS 20 crédits
Titre obtenu
L’EPFL fait œuvre de pionnier en mettant en place un titre académique spécifique aux études en ligne : « Certificate of Open Studies » ou « certificat d’études ouvertes ». L’obtention de ce titre ne nécessite pas de diplôme universitaire préalable mais est liée à la réussite des examens réalisés en présentiel selon les exigences habituelles de l’EPFL. Structure de la formation COS
Le programme d’acquisition des connaissances se compose de deux groupes de cours théoriques et d’un travail personnel. L’ensemble du cursus correspond à un volume de travail compris entre 560 heures et 600 heures.
rapport d’activité 2013 - 2017
titre des cours
enseignants
crédits
Villes africaines I : introduction à la planification urbaine
Jérôme Chenal
3
Villes africaines II : gestion et planification urbaine
Jérôme Chenal
3
Introduction aux Systèmes d’Information Géographique – Partie 1
Stéphane Joost Marc Soutter Fernand Kouamé Amadou Sall
2
Planification et Design de systèmes et technologies d’assainissement
Christoph Lüthi
1
Environnement et enjeux de développement durable
N’Diekhor Yemadji
1
Mobilité et transports urbains
Pape Sakho
1
Restructuration des quartiers précaires
Isagha Diagana
1
groupe 3 (8 crédits) Travail personnel
Désigné selon le sujet choisi
8
groupe 1 (branches de base : 10 crédits)
Introduction aux Systèmes d’Information Géographique – Partie 2
2
groupe 2 (branches à option : minimum 2 crédits) l’offre de cours sera complétée ultérieurement
Plus d’informations : moocs-afrique.epfl.ch/fr/villes-africaines/
Travail personnel supervisé
Le travail personnel est produit par l’apprenant sous forme d’un rapport approfondi sur un sujet convenu avec l’un des enseignants du programme. Il est nécessaire de réussir la partie théorique du programme pour débuter le travail personnel. Il comprend des rapports intermédiaires, un rapport final et une présentation/défense orale par l’apprenant.
Les bénéfices • Des compétences professionnelles actualisées • Un certificat officiel d’une université
mondialement réputée L’attention de futurs employeurs La connexion à un réseau d’experts en développement de la ville africaine • Les recommandations des professeurs des MOOCs suivis • •
Pour qui ?
La formation COS gestion et planification des villes africaines est destinée aux étudiants, aux enseignants ainsi qu’aux cadres et gestionnaires des multiples secteurs de la planification et de la gestion du développement urbain. Tous les acteurs, tant au niveau opérationnel qu’au niveau direction, trouveront dans ce programme d’études de nombreux outils, des approches clés, des concepts essentiels à un management cohérent de la ville africaine du futur. Chercheurs, dirigeants et collaborateurs de ministères et d’offices, enseignants des secteurs privés et publics, élus nationaux et locaux, représentants des populations, personnes intéressées à cette problématique, ce programme d’études s’adresse à un large public !
Prix de la formation
L’accès aux cours MOOCs est gratuit. La validation des crédits par un examen est payante à raison de 50 francs suisses par crédit. Le suivi et la validation du travail personnel sont également payants au tarif de 150 francs suisses par crédit. groupes 1 & 2 MOOCs : 12 crédits
au minimum 50 € par crédit
total 600 €
groupe 3 Travail personnel : 150 € par crédit 8 crédits * Coût total de la formation : 20 crédits
total 1’200 €
total 1’800 euros €
* Pour le travail personnel, des bourses d’études sont prévues. Elles seront accordées selon les critères d’excellence et relèvent des résultats des examens présentiels déjà passés.
121
MOOCs afrique
annexe 17 / chapitre 4.2 Ressources humaines 2013-2017 Au lancement du programme, en septembre 2013, l’unité de gestion du projet était constituée de Dimitrios Noukakis. Elle s’est par la suite agrandie pour arriver à un total de 3.75 EPT en mai 2015.
PERSONNEL FIXE - % EPT AFFECTÉ AU PROJET 4,0
3.75 3,5
3,0
2,5
2.15 EPT
122
2,0
1.6 1,5
1
1,0
0,5
0,0
JUIN 2013
MARS 2014
SEPT. 2014
MAI 2015
MOIS-ANNÉE D’ENGAGEMENT
L’unité de gestion de projet au complet Nom et titre
Responsabilités et tâches
M. Marius Burgat Chef de projet
Gestion de l’ingénierie pédagogique. Enquêtes, gestion de l’évaluation du programme. Gestion des Certificates of Open Studies.
M. Yuri Changkakoti Chef de projet
Prospection, acquisition, gestion et suivi des MOOCs collaboratifs. Accompagnement pédagogique des enseignants.
Mme Sylvie Gitz Assistante Administrative
Administration, gestion des finances. Communication et promotion du programme.
Dr. Dimitrios Noukakis Chef de programme
Direction du programme. Représentation auprès des bailleurs des fonds, des organisations internationales et des réseaux académiques. Fundraising.
Mme Barbara Weber Assistante administrative
Administration, comptabilité, gestion des voyages, séminaires et visites. Gestion de la certification des MOOCs
rapport d’activité 2013 - 2017
Mandats temporaires financés par les fonds externes Année
Nom
2014 Mai-déc.
Pierre-Yves Rochat Enseignant et consultant Supervision sur place de l’installation des antennes satellite et conseil technique pour le déploiement du réseau intranet dans les campus universitaires
34’460
2014 Juil.-déc.
José Achache
21’600
2015
Pierre-Yves Rochat Enseignant et consultant Supervision sur place de l’installation des antennes satellite et conseil technique pour le déploiement du réseau intranet dans les campus universitaires. Formation dispensée pour la production des MOOCs
19’700
2015
Patrick Jermann
Spécialiste en pédagogie au CEDE pour accompagnement et formation des partenaires africains
63’000
2016 Juin-déc.
Marion Harent
Ingénieur pédagogue Contribution active à la conception et l’expérimentation de la différents scénarios d’intégration des MOOCs dans l’enseignement supérieur en Afrique, et par la même occasion participer aux travaux de recherche appliquées sur les méthodes pédagogiques mises en œuvre.
60’470
2016
Patrick Jermann
Spécialiste en pédagogie au CEDE pour accompagnement et formation des partenaires africains
64’860
Consultant Contribution active au projet de formation professionnelle et d’entrepreneuriat (FAST)
115’550
2016 Temitope Ola Mars à déc.
Sujet
Évaluation des options technologiques, sélection des fournisseurs et accompagnement lors de la conclusion des contrats
Montant CHF
2016 Mai-déc.
Pierre-Yves Rochat Enseignant et consultant : Supervision sur place de l’installation des antennes satellite et conseil technique pour le déploiement du réseau intranet dans les campus universitaires. Formation dispensée pour la production des MOOCs.
6’830
2017 Mai-Juil.
Pierre-Yves Rochat Enseignant et consultant Evaluation et analyse pour la création des studios MOOCs à l’UFHB et l’INPHB
1’985
2017
Patrick Jermann
Spécialiste en pédagogie au CEDE pour accompagnement et formation des partenaires africains
66’720
2017 Janv.-fév.
Marion Harent
Ingénieur pédagogue Contribution active à la conception et l’expérimentation de la différents scénarios d’intégration des MOOCs dans l’enseignement supérieur en Afrique, et par la même occasion participer aux travaux de recherche appliquées sur les méthodes pédagogiques mises en œuvre.
18’980
2017 Janv.-mars
Temitope Ola
Consultant Contribution active au projet de formation professionnelle et d’entreprenariat (FAST)
34’520
2017 Juil.-déc.
EDACY
Finalisation du projet de formation professionnelle et d’entreprenariat (FAST).
64’560
123
124
MOOCs afrique
annexe 18 / chapitre 4.3 Résultats financiers 2013-2017
2013 Dépensé
2014 Dépensé
2015 Dépensé
2016 Dépensé
2017 Dépensé
2013-2017 Dépensé
DéPENSES - Financement externe
1
Production et livraison des MOOCs 295’328.00 218’736.00 530’519.30 184’169.86 200’208.29 1’428’961.45
1.1 Développement et livraison des MOOCs - frais directs
282’000.00 178’736.00 268’093.35 43’080.00
91’600.00
863’509.35
13’328.00 1.3 Développement et livraison des MOOCs collaboratifs - frais directs
40’000.00
262’425.95 141’089.86 108’608.29 565’452.10
2
Renforcement des capacités en Afrique
2’657.95
95’013.60
151’802.62 29’477.91
2’477.80
281’429.88
2.1 Développement de solutions techniques adaptées par des partenaires universitaires locaux1
2’657.95
915.60
3’554.85
350.00
8’821.55
2.2 Projets à caractère technologique favorisant la diffusion des MOOCs au grand public2
3’996.05
2.3 Projets pilotes de connectivité Internet sur les campus africains3 3
Formation des enseignants/techniciens d’Afrique
1’343.15
94’098.00 20’325.01
148’247.77 24’138.71
3’996.05
2’127.80
268’612.28
134’502.92 103’231.57 140’259.19 117’253.60 515’572.29
20’325.01 3.1 Formation et/ou participation des professeurs et techniciens (y. c. rétribution du CEDE dès 2015)
134’502.92 103’231.57 82’565.17
94’271.49
434’896.16
3.3 Accompagnement pédagogique des enseignants en Afrique4
22’982.11
80’676.13
4
Développement, gestion de projets et coordination
5’645.56
57’694.02
155’860.42 243’733.61 433’471.39 394’837.03 1’233’548.01
4.2 Coordinateur de projet à 55% - Y. Changkakoti
31’486.70
90’535.30
90’422.75
89’987.05
302’431.80
4.3 Assistante administrative à 70% - S. Gitz
45’290.05
75’847.10
82’094.50
80’403.60
283’635.25
54’869.97
59’658.38
46’857.89
30’805.59
197’555.99
4.5 Réunions du Comité de coordination 281.40 éditoriale
943.60
2’301.83
2’996.05
4’424.66
10’947.54
4.6 Mandats externes (communication, études, évaluation finale externe, etc.)5
23’270.10
15’391.00
136’429.55 56’389.40
4.8 Formation professionnelle (projet FAST)6
74’670.65
4.4 Frais de déplacement, de séjour et de représentation
TOTAL DéPENSES - Financement externe
5’364.16
246’150.70
132’826.73 192’826.73
323’956.52 604’112.94 1’029’287.10 787’378.35 714’776.72 3’459’511.63
rapport d’activité 2013 - 2017
2013 Dépensé
2014 Dépensé
2015 Dépensé
2016 Dépensé
2017 Dépensé
2013-2017 Dépensé
DéPENSES - Dotation interne (salaires directement imputés au programme – sans les overheads pour la production des MOOCs) 3
Formation des professeurs/ensei- 29’350.00 61’743.60 gnants d’Afrique
3.2 Spécialiste en pédagogie au CEDE 29’350.00 à 33%7 4
91’093.60
61’743.60
91’093.60
Gestion de projets et coordination 84’252.00 205’935.40 409’661.65 484’218.50 486’937.90 1’676’005.45
4.1 Chef de programme 100% - D. Noukakis
84’252.00
4.7 Coordinateur de projet à 100% - M. Burgat et Assistante administrative à 50% - B. Weber
205’935.40 202’452.55
194’640.40
194’253.75
881’534.10
207’209.10
289’578.10
292’684.15
789’471.35
5’000.00
5’000.00
4.9 Frais de fonctionnement internes8
TOTAL DEPENSES: financement 113’602.00 267’679.00 409’661.65 484’218.50 486’937.90 1’767’099.05 interne EPFL
437’558.52 871’791.94 1’438’948.75 1’271’596.85 1’201’714.62 5’226’610.68 TOTAL DéPENSES : Fonds externes + Dotation interne
Informations complémentaires FLUX DE FONDS EXTERNES Contributions 2013
Contributions 2014
Contributions 2015
Contributions 2016
Contributions 2017
Contributions 2013-2017
500’000
400’000
300’000
250’000.00
300’000
1’750’000.00
1.2 Fondation EPFL+ - fonds 591239
300’000
300’000
300’000.00
100’000
1’000’000.00
1.3 Fondation Edmond de Rothschild - fonds 591240
300’000
150’000
150’000.00
-
600’000.00
82’762.06
11’508.57
94’270.63
1.6 André Hoffmann - fonds 591252
100’000
100’000.00
1.7 Fondation Wilsdorf11 - fonds 531361
250’000.00
250’000.00
500’000
1’000’000
850’000
1’032’762.06 411’508.57
Recettes des fonds externes
1.1 DDC - fonds 5912419
1.5 Recettes diverses10
TOTAL RECETTES
3’794’270.63
125
126
MOOCs afrique
annexe 18 / chapitre 4.3 Résultats financiers 2013-2017
dépenses des fonds externes
Dépenses 2013
Dépenses 2015
Dépenses 2016
Dépenses 2017
Dépenses 2013-2017
1
Production et livraison des MOOCs
295’328.00 218’736.00 530’519.30
184’169.86
200’208.29
1’428’961.45
2
Renforcement des capacités en Afrique
2’657.95
29’477.91
2’477.80
281’429.88
3
Formation des professeurs/ensei- 20’325.01 gnants d’Afrique
134’502.92 103’231.57
140’259.19
117’253.60
515’572.29
4
Développement du programme, 5’645.56 gestion de projets et coordination
155’860.42 243’733.61
433’471.39
394’837.03
1’233’548.01
323’956.52 604’112.94 1’029’287.10 787’378.35
714’776.72
3’459’511.63
TOTAL DéPENSES
Dépenses 2014
95’013.60
151’802.62
VARIATION FONDS EXTERNES12
176’043.48 571’930.54 392’643.44 638’027.15 334’759.00
Commentaires 1
2.1 Peu de demandes ou d’initiatives concernant cette rubrique à ce jour. Toutefois, la mise en place effective des trois Centres de compétences MOOCs nécessitera des fonds pour appuyer cette initiative. 2 2.2 L’hypothèse initialement émise qu’il fallait développer des solutions techniques pour la diffusion des MOOCs adaptée aux besoins du Sud, ne s’est pas confirmée. Les plateformes (edX et Coursera) gèrent elles-mêmes les adaptations technologiques. 3 2.3 Le contrat avec RascomStar portant sur la connexion Internet par satellite des 3 campus à Abidjan, Yamoussoukro et Yaoundé, ayant été résilié avec effet au 31.12.2016, nous proposons de déployer des solutions de « caching » développées par l’ENSP Yaoundé. 4 3.3 Le décès de la spécialiste en pédagogie en mars 2017 nous a forcés à suspendre les opérations d’accompagnement pédagogique sur place et de faire le point avec les partenaires académiques. L’engagement d’un-e nouveau-elle spécialiste en pédagogie a été reporté en 2018. 5 4.6 En 2016 et 2017, ce poste a été grevé par les évaluations externes du programme. 6 4.8 Nouveau poste budgétaire. Suite à la réunion du Comité Stratégique d’Octobre 2016 et au souhait exprimé de poursuivre la préparation du projet FAST, la Direction du programme a décidé de lancer un projet pilote limité au Sénégal afin de tester la faisabilité du projet ainsi que le niveau d’engagement des diverses parties prenantes. Des 80’000 libérés pour ce projet pilote, 60’000 ont été imputés au budget 2016 et 20’000 au budget 2017. À cela nous avons accordé 20’000 supplémentaires pour l’extension du mandat initial au mois de mars 2017, car le travail initialement convenu a demandé plus de temps et d’effort pour se concrétiser.
Pour la période d’avril à décembre 2017 (préparation des candidats avec des cours en ligne et sur place, profile matching avec les entreprises, suivi pendant le stage d’entreprise), nous avons accordé au consultant actuellement en charge des opérations sur place, une rémunération de 65’690. Nous avons également convenu d’accorder EUR 24’409 à l’EPS Dakar comme compensation pour l’organisation des cours en présentiel (25 modules) et le suivi académique de la première cohorte de FAST. 7 3.2 Dès 2015, les frais liés à l’utilisation des ressources humaines de l’EPFL pour la formation des enseignants africains au Center for Digital Education de l’EPFL, sont imputés au poste 3.1. 8 4.9 Nouveau poste budgétaire qui correspond à la prise en charge de quelques frais de fonctionnement par le CODEV, centre que le programme M4A a rejoint en mai 2017. 9 1.1 Une contribution complémentaire de 300’000 a été accordée par la DDC pour 2017. 250’000 ont été libérés en 2017 et les 50’000 restant sont attendus pour 2018. 10 1.5 Ce poste regroupe les recettes enregistrées en 2016 et 2017 provenant des mandats (AUF), remboursements (solde des MOOCs produits et participation de l’IUCN aux MOOCs GAP), et un subside de 10’000 du CODEV pour le projet FAST. 11 1.7 En 2016, la Fondation Hans Wilsdorf a fait une donation de 250’000 pour cofinancer la production et diffusion des MOOCs autour de la thématique « Gestion des aires protégées ». 145’000 ont été dépensés entre 2016 et 2017, les 105’000 restants ont été transférés au budget 2018. 12 À la fin 2017, les fonds externes disponibles s’élèvent à 334’759. Les dépenses sur les fonds externes inscrites au budget de 2018 s’élèveront à 775’190, elles seront entièrement couvertes par le solde des contributions à venir de la DDC (50’000) et des Fondations Rothschild (400’000).
rapport d’activité 2013 - 2017
annexe 19 / chapitre 4.4 Moyens et campagnes de communication Canal d’actualités EPFL du Programme MOOCs Afrique
Dès septembre 2015, la création d’un canal d’actualités dédié à MOOCs Afrique (M4A) sur le site internet de l’EPFL, qui bénéficie d’une vaste audience, a permis la mise en ligne d’articles rédactionnels qui font état des plus récentes activités du programme. A partir de mai 2016, ces articles sont également repris sur la page d’accueil du site internet propre de M4A. Par la suite, ils serviront aussi à préparer les futures newsletters du programme. https://actu.epfl.ch/search/moocs-afrique/
Page facebook EPFL MOOCs
En mars 2016, M4A devient co-administrateur de la page facebook EPFL MOOCs (MOOCs Factory) et accède ainsi à une communauté de plus de 4’500 abonnés. Dès lors, toutes les publications sur les activités du programme seront postées sur ce canal. En moyenne, elles atteignent entre 200 et 400 personnes avec des pointes comprises entre 1000 et 2000. Les réseaux sociaux servent également de plateformes d’échanges pour récolter de précieux témoignages qui alimentent les pages du site internet de M4A. https://www.facebook.com/centerfordigitaleducation/
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MOOCs afrique
annexe 19 / chapitre 4.4 Moyens et campagnes de communication
Site internet moocs-afrique.epfl.ch
Le 10 mai 2016, le nouveau site internet du programme MOOCs Afrique est mis en ligne. Il présente une vitrine animée des activités du programme. Il est doté d’un canal d’actualités et d’un réservoir de ressources numériques contenant des photographies, articles et vidéos. Un soin particulier a été apporté au confort de navigation de façon à ce que les utilisateurs puissent accéder aux informations qu’ils recherchent de façon intuitive. Le site est « responsive », conçu pour s’adapter aux différents écrans, ordinateurs, tablettes et mobiles. Il permet ainsi de toucher tous les publics, notamment africains, qui sont très connectés par téléphonie mobile. D’ailleurs, au niveau de la fréquentation, après la Suisse et la France, on trouve le Sénégal, le Cameroun, la Côte d’ivoire, le Togo et le Bénin.
Canal YouTube MOOCs Afrique
En juin 2016, le canal M4A est créé sur YouTube. Ce nouveau moyen permet de publier les témoignages vidéo de la plupart des acteurs-clé du programme, enseignants, techniciens et décideurs, tous partenaires engagés dans des projets du numérique éducatif en relation avec les MOOCs et M4A. https://www.youtube.com/channel/UCvYlsTkbdrHSgO9QtWHB5fA
rapport d’activité 2013 - 2017
Une newsletter pour une communication ciblée
Le site internet du programme et les pages MOOCs Afrique du site de l’EPFL offrent désormais la possibilité de s’abonner à une newsletter M4A. Dès février 2017, elle est envoyée, chaque deux mois, à plus de 900 contacts. Elle permet de diffuser des informations ciblées à divers publics et communautés d’intérêts, offrant ainsi une visibilité des récentes activités du programme. https://actu.epfl.ch/newsletter/programme-moocsafrique-quoi-de-neuf-en-2018/
Organisation et participation à des événements
Dès sa création, les membres du programme M4A ont organisé et participé à de nombreuses manifestions, conférence-débats et colloques internationaux afin d’assurer une visibilité et une présence auprès des décideurs gouvernementaux et institutionnels, ainsi que des acteurs locaux. Il s’agit d’activités de lobbying ou sensibilisation à l’émergence du numérique éducatif en général et des MOOCs en particulier. On peut notamment citer sa présence en novembre 2014, aux côtés de la DDC, au Pavillon suisse du Sommet de la Francophonie à Dakar. Ou encore, en juillet 2015, à l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, au Palais fédéral à Berne. A la demande du DFAE, un stand d’exposition, créé pour l’occasion, avait pris place dans la salle des pas perdus en marge des sessions. C’était ainsi l’occasion d’aller à la rencontre des 300 à 400 parlementaires des 81 états de la francophonie. Patrick Aebischer, président de l’EPFL, a fait le voyage dans l’avion officiel de la délégation suisse. C’était l’occasion d’échanger avant le Sommet avec le président de la confédération, Didier Burkhalter
Le Team M4A à l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, à Berne : au centre des débats, la formation, les cours en ligne en français et l’accès au savoir, des thèmes pour lesquels « la Suisse s’engage depuis des années ».
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MOOCs afrique
annexe 20A / chapitre 4.5 Évaluation du programme MOOCs Afrique Une première évaluation a été conduite par Dr Jean-Pierre Jarousse, professeur des universités et Dr Christian Depover, Prof. à l’Université de Mons, entre avril et juin 2016. Le rapport rendu le 22 juin 2016 est intitulé « Evaluation externe du programme MOOCs pour l’Afrique ». La réponse de la Direction du programme a été délivrée le 21 juillet 2016 : La Direction du programme a pris bonne note du rapport des experts et de leurs recommandations. Elle les remercie pour la qualité et diligence de leur travail et formule ses réponses à l’attention des parties prenantes du programme. A l’heure du bilan, trois ans après son lancement, deux pistes nous paraissent prioritaires pour accroître l’impact du programme : • La création des centres techno-pédagogiques en Afrique sub-Saharienne capables de concevoir, de produire et de diffuser des MOOCs pour les besoins nationaux et régionaux. • La création d’une offre de formation ciblée et certifiée, conférant des compétences professionnelles, en adéquation avec la demande de l’économie locale.
Favoriser et soutenir la conception de MOOCs impliquant dans un processus réellement collaboratif des partenaires du Nord et du Sud pour aboutir à des MOOCs qui prennent en compte les spécificités des universités africaines tant en ce qui concerne les contenus concernés que les conditions dans lesquelles ces MOOCs seront exploités. Recommandation 1
RdlD En effet, la prise en compte des besoins en conte-
nus des partenaires du Sud est d’une importance cruciale. Le processus actuel de l’appel à des MOOCs collaboratifs au sein du RESCIF vise spécifiquement ce type de développement : faire une première sélection des projets soumis qui traitent des thématiques préalablement définies, puis travailler avec les instigateurs des projets pour la mise en réseau entre le Nord et le Sud et pour les amener à maturité, tant au niveau des contenus qu’au niveau de la qualité souhaitée.
Créer les conditions humaines et matérielles suscitant l’engagement des enseignants des universités africaines dans la création de MOOCs collaboratifs. Pour cela, il conviendrait d’être attentif à ce qu’un système équitable de valorisation du travail des enseignants impliqués dans la conception de MOOCs soit mis en place avec, du moins dans un premier temps, un soutien du programme MOOCs pour l’Afrique à prévoir à ce niveau. Recommandation 2
La question de la motivation des enseignants à s’engager dans les MOOCs et de la valorisation de leur travail a été débattue lors de la réunion des Présidents du RESCIF en octobre 2015, à Montréal. Malheureusement, malgré la prise de conscience de cette problématique par les Présidents du RESCIF, il n’y a pour l’instant pas de plan concerté pour la mise en place d’un système de motivation et de valorisation du travail des enseignants. Le programme offre bien des compensations financières aux enseignants engagés, mais il s’agit d’une solution ponctuelle qu’il conviendra d’adresser de manière durable. Nous allons poursuivre les travaux au sein du RESCIF afin de promouvoir des politiques institutionnelles favorisant le déploiement des MOOCs. RdlD
Encourager et soutenir l’émergence de MOOCs conçus et produits par des professeurs issus de plusieurs universités africaines. Recommandation 3
Redéfinir et probablement renforcer le rôle du comité de coordination éditoriale du RESCIF afin d’accompagner la production de MOOCs d’initiative Sud. Recommandation 4
C’est une excellente proposition. Nous avons en effet atteint un seuil d’engagement et de savoir-faire suffisamment élevé chez plusieurs partenaires du Sud pour que de projets collaboratifs Sud-Sud émergent. A ce jour nous avons deux propositions pour des MOOCs collaboratifs émanant de partenaires Africains qui pourront valablement se matérialiser dans les prochains mois. Toutefois, nous devons, a) comme suggéré, adapter le rôle du CCE du RESCIF pour mieux accompagner ces projets, b) résoudre rapidement la question de la plateforme de diffusion (nationale/régionale/globale), et c) assurer un financement spécifique à ce type de MOOCs (Collaboratifs Sud-Sud, accompagnés par le CCE du RESCIF). Ces actions seront proposées à l’assemblée des délégués du RESCIF qui se réunira en octobre 2016 à Lausanne. RdlD
rapport d’activité 2013 - 2017
Recommandation 5 Encourager le lobbying auprès des
organisations internationales et des Ministères compétents pour qu’une solution structurelle soit apportée à la faiblesse chronique des accès Internet disponibles dans les institutions directement concernées par le programme. des MOOCs et l’impulsion de notre programme ont catalysé l’accord entre le Ministère de l’enseignement supérieur et celui des Télécommunications du Sénégal. Ceci a permis l’interconnexion des universités du pays et leur raccordement à l’Internet avec une bande passante utilisable. Malheureusement, de tels accords peinent à se matérialiser dans la plupart des pays concernés (Côte d’Ivoire, Cameroun, Bénin, Burkina Faso). En plus du lobbying direct auprès des organisations internationales et des gouvernements locaux, une autre piste nous paraît valable : l’organisation sur place d’événements publics de haut niveau sur l’évolution numérique de l’enseignement supérieur, qui réunissent toutes les parties prenantes et qui permettent une prise de conscience commune des besoins et des actions à mettre en œuvre.
miques d’autres institutions africaines. Un tel événement pourrait être organisé en décembre 2016 et servir comme forum d’information et d’échange sur la création et l’utilisation des MOOCs dans l’enseignement supérieur.
RdlD L’émergence
Favoriser l’émergence, dans les trois universités partenaires, de centres techno-pédagogiques capables de prendre en charge l’accompagnement pédagogique des enseignants en particulier en ce qui concerne l’intégration des MOOCs dans les enseignements dispensés en présentiel sur le campus. Recommandation 6
RdlD Nous sommes tout à fait d’accord. Une première étape a déjà été franchie avec l’engagement sur place d’une techno-pédagogue, dès juillet 2016 et pour l’ensemble de l’année académique 2016/17. La pérennisation d’une structure pédagogique capable d’accompagner les enseignants dans la création et intégration des MOOCs, nécessitera probablement l’implication d’autres parties prenantes au niveau des écoles concernées mais également au niveau de leur ministère de tutelle.
Complémentairement à l’offre MOOC classique diffusée vers un large public sans identification préalable de celui-ci, il nous paraîtrait opportun, pour rencontrer pleinement les objectifs du programme, de développer une offre MOOC davantage ciblée sur la demande. Cette offre pourrait judicieusement prendre la forme de programmes complets conduisant à une certification reconnue. Recommandation 8
RdlD Nous
partageons pleinement cette vision et nous sommes déjà en train de la mettre en œuvre en collaboration avec nos partenaires académiques sur place. Le projet FTIEE-FAST actuellement en consultation reprend l’idée de formations courtes ciblées et axées sur la demande, avec à la clé une co-certification EPFL-partenaire local. Si le lancement du projet FTIEE-FAST est approuvé d’ici l’automne 2016, les premières certifications pourront être délivrées avant la fin 2017.
Recommandation 9 Réaliser une enquête, auprès du public susceptible d’être intéressé par des programmes complets de formation dans certains domaines ciblés, sur une tarification attractive de ces programmes en fonction du contexte socio-économique local. RdlD Il s’agit d’une excellente proposition que nous allons
réaliser d’une manière complète d’ici la fin 2016.
Lausanne, le 21 juillet 2016 Recommandation 7 Diffuser le programme au-delà des
trois sites pilotes en s’appuyant sur des centres techno-pédagogiques capables de prendre en charge la conception et la production de MOOCs collaboratifs ainsi que l’accompagnement pédagogique des équipes locales. RdlD La
création des « hubs » techno-pédagogiques nationaux sur lesquels le programme peut s’appuyer pour son expansion fait partie du plan initial. Les trois premiers sites devraient agir comme des sites de démonstration, stimulant la création d’autres sites sur l’ensemble du continent africain. La diffusion du programme serait facilitée par l’organisation d’événements réunissant les représentants des sites pilotes avec les responsables acadé-
Dimitris Noukakis Chef du programme MOOCs pour l’Afrique École polytechnique fédérale de Lausanne
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MOOCs afrique
annexe 20B / chapitre 4.5 Évaluation complémentaire du programme MOOCs Afrique En 2017 l’évaluation complémentaire a été réalisée entre mai et septembre 2017, par Mmes Nadya Kebir Raoloson Bs en Sciences sociales et politiques, DEA de l’IUED, Nadine Bagué, DAS en Direction stratégique du capital humain (UNIGE) et Melany Vonrospach (support), spécialistes de l’évaluation et disposant de nombreuses références. Le rapport rendu le 10 octobre 2017 est intitulé « Revue stratégique et évaluation complémentaire du programme MOOCs pour l’Afrique – 2017 ». La réponse de la Direction du programme a été fournie le 14 décembre 2017 : La Direction du programme a pris bonne note du rapport des experts et de leurs recommandations. Elle les remercie pour la qualité et diligence de leur travail et formule ses réponses à l’attention des parties prenantes du programme. Quatre ans après son lancement, le programme MOOCs Afrique a intégré le Centre Coopération et Développement (CODEV), une unité qui œuvre pour la coopération Nord-Sud depuis plusieurs décennies. Ce rattachement devra permettre le développement des synergies entre les différentes initiatives de la coopération de l’EPFL. Trois pistes nous paraissent prioritaires pour accroître l’impact du programme : • La production des MOOCs collaboratifs adressant les besoins des partenaires du Sud, ainsi que la production des MOOCs pouvant être directement utilisés par ces mêmes partenaires. • L’accompagnement des partenaires universitaires du Sud avec un appui pédagogique sur place et la création des centres techno-pédagogiques au Sud (et en particulier en Afrique sub-Saharienne) capables de concevoir, de produire et de diffuser des MOOCs pour les besoins nationaux et régionaux. • L’accompagnement des partenaires du Sud pour la création d’une offre de formation ciblée et certifiée, conférant des compétences professionnelles de qualité, en adéquation avec la demande de l’économie locale.
Après avoir produit et diffusé plus de 80 MOOCs, l’EPFL souhaite apporter des clarifications quant à l’utilisation de sa marque. Ainsi, • les MOOCs ou programme de MOOCs produits et diffusés sous la marque de l’EPFL doivent être conçus et gérés par des enseignants de l’EPFL. L’école peut s’engager à la production de MOOCs commandés et financés par d’autres partenaires, mais dans ce cas ils seront diffusés sous leur propre marque. • les MOOCs collaboratifs ou programmes de MOOCs collaboratifs devront être diffusés sous la marque de la collaboration (p.ex. RESCIF) et de l’institution porteuse du projet. C’est uniquement s’ils sont conçus, produits et gérés par des enseignants de l’EPFL qu’ils seront diffusés sous la marque de l’EPFL.
Recommandation 1 Poursuivre le programme MOOCs pour l’Afrique. Il est certes nécessaire de consolider sa conception et sa mise en œuvre mais ses acquis et l’engagement qu’il a suscité notamment dans les trois centres techno-pédagogiques méritent d’être pérennisés.
L’EPFL reste fortement engagée dans le financement du programme. Toutefois, le programme doit être aligné sur les priorités stratégiques de la Direction de l’école. En particulier, la poursuite du programme implique : • Un recentrage des axes d’intervention autour du « core business » de l’EPFL, à savoir la production du contenu éducationnel numérique et l’accompagnement des partenaires académiques. • L’élaboration d’un plan de financement solide de la part du CODEV, impliquant des nouveaux sponsors. Ce plan doit mener à un accroissement du pourcentage de financement externe du programme sur le long terme. RdlD
Les axes d’intervention du programme passent, en particulier, par le développement des centres de compétences techno-pédagogiques. Ainsi, pour la période considérée, le programme se concentrera dans un premier temps sur les pays avec des partenariats déjà actifs (Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun), puis dans un deuxième temps au Bénin, Rwanda et des pays en Amérique latine et en Asie.
rapport d’activité 2013 - 2017
Recommandation 2 Le 1er axe à renforcer est sans au-
cun doute celui du support en ingénierie pédagogique. Le rôle, le travail de l’ingénieure pédagogique a été plus que notable et sa disparition a clairement entrainé un arrêt (provisoire) dans la mise en œuvre du programme. Sa succession doit être pensée comme une transmission et donc s’inscrire en formant des ingénieurs localement qui prendraient le relai, à terme et qui auront la capacité à intégrer les spécificités contextuelles. Il serait important que les compétences développées localement en ingénierie pédagogique bénéficie d’un accompagnement qui s’inscrive sur la durée afin d’installer la qualité durablement. RdlD Nous sommes tout à fait d’accord et travaillons déjà dans ce sens. Nous sommes actuellement en train de finaliser l’engagement de deux ingénieurs pédagogues (IngP) pour une durée de 12 mois, et ceci dès le 1er janvier 2018, un au Cameroun et un autre au Sénégal. Ce faisant, nous visons une plus grande présence d’un IngP sur les sites de Dakar, Yamoussoukro et Yaoundé. De plus, un travail d’équipe mobilisera plus facilement les enseignants sur place, et à terme, aura plus d’effets sur l’intégration des MOOCs dans l’enseignement.
Pour assurer le transfert des compétences pédagogiques (relatives au numérique éducatif) aux partenaires africains, nous proposons de former 3 personnes de chaque institution, pour fonctionner en tant que relais locaux. Nos partenaires académiques ont déjà identifié ces personnes. Il s’agit principalement d’enseignants/chercheurs motivés par l’intégration du numérique éducatif dans leur enseignement et qui désirent pouvoir se former pour accompagner leurs collègues. Le programme de formation prévoit un premier module d’une semaine à Lausanne en février 2018, en présence des IngP engagés, puis une suite de trois modules organisés en Afrique, en parallèle du travail d’accompagnement entrepris par les deux IngP sur place dans chaque institution.
Recommandation 4 Renforcer l’intégration formation initiale/continue devrait permettre aussi d’envisager l’apprentissage scientifique et technique comme s’inscrivant sur la durée d’une vie (continuum) et non sur le seul moment de la formation initiale. Ceci étant, il semble que certains contextes y soient déjà largement sensibilisés. D’autre part, de par leurs profils caractéristiques, les apprenants des MOOC, sont déjà des « professionnels » de l’apprentissage au cours de la vie que les MOOC sont venus soutenir dans leur recherche d’in/formation.
Tout en étant d’accord qu’il s’agit d’un aspect important de l’amélioration de la formation en STEM des apprenants visés en Afrique, nous estimons que la conduite de projets intégrant formation initiale et continue dépasseraient le cadre et les moyens du programme. Par contre, nous pouvons accompagner nos partenaires académiques dans la conception et la mise en œuvre de telles initiatives. Par exemple, dans le domaine de la formation continue, en mettant à disposition des MOOCs et des laboratoires à distance permettant aux partenaires locaux d’offrir des formations hybrides de qualité. RdlD
Recommandation 5 Établir une stratégie globale sur 10 ans. Un programme d’une telle envergure mérite une stratégie à au moins, moyen terme (5-6 ans), au mieux, à long terme (10 ans). Celle-ci permettrait non seulement d’assurer une compréhension et une interprétation commune de l’intervention par tous les acteurs mais également de maintenir un cap consistant jusqu’à l’atteinte des objectifs. De plus, le processus de conception de la stratégie faciliterait la réflexion sur la finalité, les objectifs, la couverture géographique et la stratégie de mise en œuvre. Enfin, cette Stratégie, mieux articulée, faciliterait la recherche de financement. RdlD Consolider une stratégie sur 10 ans est essentiel au
Recommandation 3 Un rapprochement formel avec les entreprises et organismes pourvoyeurs d’emplois sera clé. Il permettra de s’assurer de la cohérence dans les contenus de la formation (réponses aux besoins opérationnels), de l’efficacité dans la transmission (formation des enseignants en lien avec les besoins opérationnels), de la modularité des enseignements (hybridation, théorie, pratiques) et finalement de la montée en compétences des apprenants/étudiants. RdlD Il s’agit en effet d’un travail d’une importance capi-
tale, déjà initié au Sénégal et en Côte d’Ivoire, que nous proposons de consolider. Nos partenaires académiques sont déjà proches des écosystèmes économiques et industriels locaux. Nous proposons de venir à l’appui de leurs initiatives de cartographier les besoins en compétences professionnelles, ainsi que d’établir une feuille de route permettant la mise en œuvre des programmes de formation identifiés.
vu des objectifs du programme. En effet, celui-ci vise à introduire et à induire des changements profonds dans l’enseignement chez les partenaires académiques du programme. Des tels changements dans une institution académique prennent du temps à être intégrés et les effets escomptés ne peuvent être pleinement mesurés à court terme. Ceci dit, la formulation d’objectifs et de résultats visés par projet et par étape, sera une composante importante de la nouvelle stratégie.
Mener une réflexion en profondeur et clarifier puis fixer la/les finalités de l’intervention. De cette/ces finalités découleront les ambitions, les priorités puis les objectifs, effets et résultats pouvant raisonnablement être attendus. Recommandation 6
En effet, une telle réflexion a été initiée depuis l’été 2017. Nous visons à renforcer les capacités de nos partenaires académiques de manière à ce qu’ils puissent former des ingénieurs dont les compétences sont en
RdlD
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MOOCs afrique
annexe 20B / chapitre 4.5 Évaluation complémentaire du programme MOOCs Afrique
adéquation avec les besoins locaux. Toutefois, les ambitions et objectifs du plan stratégique du programme seront ajustés en fonction de la stratégie internationale qui sera arrêtée par la Direction de l’EPFL.
Recommandation 10
Etablir clairement qui sont les bénéficiaires directs (positionnés au centre de la finalité de l’intervention) et les bénéficiaires indirects de l’intervention.
RdlD Si à son lancement le programme constituait une innovation dans le paysage académique des pays cibles, quatre ans plus tard, d’autres initiatives, nationales ou supranationales sont venues s’y ajouter. Nous remarquons ainsi que les universités virtuelles du Sénégal (UVS) et de la Côte d’Ivoire (UV-CI), ont des projets de MOOCs financés par l’AUF, et que d’autres projets d’intervention sur place sont lancés par la Commission Européenne ou les agences nationales des pays du Nord. Nous travaillons déjà en partenariat avec l’UVS et l’UV-CI et sommes également partenaires avec l’AUF. Nous aimerions maintenant profiter de l’expérience accumulée et la crédibilité du programme MOOCs Afrique, pour construire avec nos partenaires du Sud, des projets qui pourront être financés par les agences de coopération.
Recommandation 7
RdlD Les bénéficiaires directs du programme sont, d’une
part, les enseignants des institutions universitaires partenaires et, d’autre part, les professionnels des pays cibles en quête de formation continue dans le domaine des STEM. Les bénéficiaires indirects du programme sont, d’une part, les étudiants des institutions universitaires partenaires et, d’autre part, les entreprises locales.
Expliciter et documenter les caractéristiques, les objectifs spécifiques et les hypothèses testées des aspects pilote du projet FAST ; cela permettra non seulement d’évaluer la performance du projet sur la bases des résultats attendus mais sur la base de son processus de mise en œuvre et des ambitions du pilote.
Continuer à explorer les synergies possibles avec d’autres institutions universitaires et d’autres organisations actives non seulement dans la production et la diffusion de MOOCs mais également dans l’amélioration de l’accès à une formation de qualité en Afrique.
Recommandation 8
RdlD DN et JCB ont mené une mission d’évaluation du projet FAST à Dakar du 15 au 17 novembre. Un rapport détaillé tant sur la mise en œuvre du projet que sa performance et les effets obtenus sera communiqué vers mi-janvier 2018.
Etablir une véritable stratégie d’engagement auprès des partenaires, qu’ils soient privilégiés, actuels et/ou potentiels, académiques ou autres afin de fixer les priorités, maximiser les potentiels d’action et éviter une dispersion des efforts. Cette stratégie d’engagement dépendra bien sûr de la finalité et de la stratégie globale du programme. Recommandation 9
RdlD Après une phase exploratoire faisant suite à son lancement, le programme s’est surtout appuyé sur les partenaires académiques du RESCIF. Nous nous sommes même focalisés sur quelques partenaires privilégiés afin d’induire rapidement des résultats tangibles et mesurables. Ce travail d’accompagnement en profondeur de quelques partenaires privilégiés se poursuivra lors de la deuxième phase.
Consolider la gestion de programme par la mise en place d’un cadre et d’un système de suivi en continu des réalisations, des résultats et de la mise en œuvre, structuré et utile au programme. Nous conseillons d’adopter l’approche de « gestion axée sur les résultats » (Results-Based Management) adoptée par bon nombre d’organisations de coopération et d’intégrer les bonnes pratiques en termes de conception, suivi et évaluation (DM&E, Design, Monitoring and Evaluation) de projet. Recommandation 11
RdlD Nous sommes en effet conscients de la nécessité de disposer de bons outils de gestion pour la définition, le suivi et la réalisation des résultats du programme. A cet effet, nous avons déjà entrepris les démarches pour adopter rapidement une approche GAR/RBM, à l’aide d’un accompagnement externe au programme.
Lausanne, le 13 décembre 2017 Dimitris Noukakis Chef du programme MOOCs pour l’Afrique École polytechnique fédérale de Lausanne
rapport d’activité 2013 - 2017
annexe 21 / chapitre 5.2 Indicateurs de résultats
Thème
Indicateurs
Résultats
Nombre de MOOCs (co-)financés par M4A
58
• Publiés
43
•
15
En production
Dont nombre de MOOCs issus d’une collaboration (Nord-Sud) offerts par les partenaires du RESCIF :
MOOCs pour les 1er et 2ème cycles, la formation continue, intégrés dans les programmes locaux (étudiants)
18
• Publiés
15
•
3
En production
Nombre d’universités associées aux MOOCs produits par EPFL/RESCIF
25 dont 12 du RESCIF
Nombre de MOOCs inscrits dans les programmes des universités africaines
28
Nombre d’enseignants1 associés aux MOOCs produits ou en cours de production par EPFL/RESCIF.
93 dont 72 RESCIF 48 du Sud dont 33 RESCIF
Nombre d’enseignants et techniciens formés aux MOOCs 147 Nombre d’étudiants suivant : •
•
des MOOCs produits par M4A
743’000
- africains
182’000
des MOOCs collaboratifs
63’000
- africains
26’000
Nombre d’étudiants suivant des MOOCs dans leurs cours présentiels
~6’000
Nombre d’étudiants ayant obtenu une certification d’un MOOC
9’200
Nombre d’étudiants ayant obtenu une attestation MOOC validée par un examen en présentiel
90
A. Nombre de campus dont la connectivité a été améliorée
5 campus : ESP-Dakar, ENSP Yaoundé, INP-HB Yamoussoukro, UFHB-Abidjan, UAC-Cotonou
Campus connectés permettant une utilisation en temps réel des MOOCs B. Mesures d’amélioration de la bande passante disponible pour les enseignants et les étudiants 1 Un enseignant peut être compté plusieurs fois s’il a participé à plusieurs MOOCs.
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MOOCs afrique
moocs-afrique.epfl.ch Projet MOOCs Afrique Design et illustrations cullycully.studio, Suisse Impression
Polygravia art graphiques, Suisse
Photos @EPFL/Alain Herzog, Cibelle Avelino, Edacy, Sylvie Gitz, Dimitrios Noukakis, Gilles Raimond, Pierre-Yves Rochat, Flurina Rothenberger Š CODEV/MOOCs4Dev 2018
école polytechnique fédérale de Lausanne
Centre coopération et développement Programme MOOCs4DEV CE 0 813 - Station 1 CH - 1015 Lausanne moocsafrica@epfl.ch http://moocs-afrique.epfl.ch