Janvier 2008
n° 49 Retrouvez et téléchargez La Gazette de Réseau-ESJ sur www.esj-lille.fr Rubrique : Anciens
N Responsable de la publication : François Thomazeau N Trésorière : Carole Lefebvre N Rédacteurs en chef, conception et maquette : Yves Sécher et Cyril Petit
Faire mieux et plus
Dans ce numéro Faire mieux et plus Pages 1 et 2
L'ESJ doit changer de modèle économique
Notre association des Anciens de l'ESJ (Réseau-ESJ) tenait son assemblée générale annuelle le 15 décembre dernier. Il en ressort une certitude : les Anciens se doivent d'être présents pour accompagner l'évolution de l'École qui traverse une période clef.
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lus d’adhérents (175), plus d’argent : le bilan de Réseau-ESJ dressé lors de l’AG est assez positif. Comme vous le savez, l’un des objectifs majeurs de notre association est la Bourse Fontaine, qui permet d’aider des étudiants à faire face à leurs frais de scolarité. Nous avons pu porter cette bourse de 5 000 à 6 000 euros cette année, une augmentation que nous entendons bien poursuivre. Mais il faut faire plus et mieux.
À quoi bon ? Des associations d’anciens comparables à la nôtre comptent beaucoup plus de membres – puisque vous n’êtes qu’environ 8% des 2 500 Anciens à cotiser à RéseauESJ. Je le sais, beaucoup d’entre vous n’y pensent pas, d’autres se disent à quoi bon ? Pourtant, d’autres initiatives comme le Forum des anciens [suite page 2]
François Thomazeau a été réélu président de Réseau-ESJ.
Toute l'équipe de la Gazette de Réseau-ESJ souhaite une excellente année 2008 à ses lecteurs...
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Le succès de la télépréparation Page 3
Le baby est toujours là Page 4
Les Anciens de Côte d'Ivoire se sont retrouvés Page 5
Le point de repère Page 6
Le billet du dinosaure Page 6
Ils publient Pages 7 et 8
Adhésion 2008 Page 9
Ce numéro contient 9 pages
Réseau-ESJ aujourd’hui
N°49 - Janvier 2008
Faire mieux et plus
[suite de la page 1] ou le groupe créé par de jeunes anciens sur Facebook (283 membres !) démontre tout l’intérêt que vous portez à l’École. Nous découvrons fréquemment que des promos, des régions – comme cette association des anciens de Côte d’Ivoire qui se réunit régulièrement – entretiennent la flamme. La soirée de Paris en juin a démontré le plaisir que nous avons à nous revoir. Réseau-ESJ va faire plus cette année en montant des rencontres à Nantes, Marseille, Lille et Toulouse. Par ailleurs, nous nous devons d’être plus présents auprès des étudiants actuellement à l’École et le contact va être pris rapidement avec le Bureau des étudiants (BDE) pour déterminer comment nous pouvons les aider et les soutenir. Cette convivialité essentielle, nous voulons la mettre au service de ce qui fait l’essence de Réseau-ESJ, défendre les valeurs, l’esprit de cette École : dans la période clef qu’elle traverse [voir page 3], les Anciens se doivent d’être présents pour accompagner son évolution et veiller à ce qu’elle ne vende pas son âme. L’École a besoin de nous comme intervenants, comme VRP parfois, mais aussi comme partenaires pour réfléchir ensemble à sa pédagogie et à son avenir. Notre métier change rapidement et Réseau-ESJ doit proposer des réflexions, des pistes et des positions dans cette période charnière. Des rencontres, des débats sont nécessaires et nous pouvons en être les promoteurs. Le site Internet que nous lançons par ailleurs doit être également un lieu de débats et d’échanges, d’idées mais aussi de compétences et de services [nous y reviendrons dans le prochain numéro de la Gazette]. Alors rejoignez nous ! Parce que plus on est de fous, plus on rit, mais aussi parce que, nombreux, nous aurons plus de poids pour aider l’École, ses étudiants, et notre métier. François Thomazeau (60e)
Pour François Thomazeau [à droite] , la convivialité est primordiale. Nous devons la mettre au service de ce qui fait l’essence de Réseau-ESJ,défendre les valeurs, l’esprit de l'ESJ dans la période clef qu’elle traverse. Carole Lefevre [à gauche], la trésorière de Réseau ESJ a annoncé que les finances saines de notre association permettaient d'augmenter la bourse Fontaine destinée à aider financièrement des étudiants dans le besoin.
L’École a besoin des Anciens comme intervenants, comme VRP parfois, mais aussi comme partenaires pour réfléchir ensemble à sa pédagogie et à son avenir.
Une quarantaine d'Anciens participaient à l'AG du 15 décembre dernier.
Président de Réseau-ESJ
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L'École aujourd’hui Une fois encore l'exercice 2006-2007 est déficitaire
Il faut changer le modèle économique de l’ESJ Le 14 décembre dernier Hervé Bourges, président de l’ESJ, a dressé le bilan de l’ESJ pour l’année 2006-2007. Pour celui-ci, qui n’a pas caché son inquiétude, la situation financière de l‘École est grave comme l'a rappelé Daniel Deloit, le directeur, devant l'assemblée des Anciens.
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’an dernier, une fois de plus, les déficits structurels n’ont pas été suffisamment compensés par la relance de l’exploitation. L’ESJ connaît donc une nouvelle et importante crise financière qui implique selon son président Hervé Bourges (30e) de travailler au changement radical du modèle économique de l’École. Depuis une cinquantaine d’années, l’établissement dispose invariablement de deux ressources principales pour assurer son budget : la taxe d’apprentissage versée par les entreprises de presse et les frais de scolarité des étudiants. Cela ne suffit plus aujourd’hui alors qu’il faut investir toujours plus dans le matériel informatique notamment. En résumé, un étudiant verse aujourd’hui 3 500 euros de frais de scolarité par an mais nécessite que l’École en engage plus de 10 000 pour assurer sa formation dont la qualité reste unanimement reconnue. La réussite aux divers concours organisés chaque année dans la profession en témoigne. Les aides de la région NordPas de Calais, de la ville de Lille, le soutien de partenaires comme la Fondation Varenne avaient permis lors des exercices précédents de compenser le manque à gagner. Mais cela ne peut durer indéfiniment.
Les chantiers Pour faire reconnaître ses deux années d’études classiques comme master 1 et master 2 en journalisme dans le cadre européen du système LMD (Licence-Master-Doctorat), l’ESJ, adossé aux universités lilloises, a introduit une demande d’habilitation auprès du Conseil national de l’enseignement supérieur. Une prochaine réponse positive est espérée. Cette démarche rejoint celle confiée à Philippe Vasseur (41e) par le conseil d’adminis-
tration. Il s’agit pour l’ancien président de l’association de l’ESJ d’étudier les possibilités d’un rapprochement institutionnel et pédagogique avec les universités lilloises. Concrètement, ce rapprochement pourrait déboucher sur la création d’un important pôle régional de l’enseignement du journalisme (intégrant ESJ, IEP et universités publiques, entre autres). Outre ses vertus de démocratisation, de simplification des cursus et un impact de niveau national par la très forte reconnaissance dont jouirait ce pôle régional, cette synthèse peut également constituer la pierre de touche de la reconstitution d’un véritable campus au centre de Lille. Enfin, et ce n’est pas la moindre des attentes des administrateurs de l’École, la création de ce pôle permettrait la bascule économique de l’ESJ vers le secteur public – ou vers un système mixte – de toutes les activités et de toutes les charges liées aux différentes filières d’enseignement. Selon le mandat confié à Philippe Vasseur « une vigilance particulière doit être apportée à la sauvegarde des principes majeurs qui ont fait l’esprit et la réussite de l’ESJ ainsi qu’au caractère technique et professionnalisant des cursus proposés. Elle n’est pas exclusive d’autres partenariats pédagogiques déjà en cours de négociation avec les universités ou écoles dans d’autres régions en particulier à Clermont-Ferrand et à Montpellier. » Les administrateurs marquent ainsi leur volonté que soient absolument préservés les valeurs de l’École et son label : le caractère essentiellement professionnel d’enseignement centré sur le journalisme, la liberté dans le recrutement des formateurs et un accès par concours. Cette évolution réclamera pas moins de deux années de travail. Y.S. (49e)
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Et encore... La Fondation médias et citoyens. Conçu il y a deux ans, ce projet a été revu. La Fondation qui aura pour objet, entre autres, de financer des bourses pour les étudiants français et étrangers devrait être placée sous l’égide de la Fondation de France. “Entreprises et cités” et son président Jean-Pierre Guillon se sont engagés à faire avancer ce projet en mobilisant les entreprises. Les activités internationales Elles ont lourdement handicapé l’exercice budgétaire de l’École ces deux dernières années. Sous la direction d’Yves Renard, elles ont été recentrées autour de nouvelles priorités et d’activités rentables à court et moyen terme. Notamment, l’organisation de sessions à Lille pour des stagiaires étrangers. Ce changement semble porter ses fruits depuis la rentrée. De nouveaux contrats ont été signés et le service international de l’ESJ devrait renouer avec les profits dès cette année. La formation à distance C’est un succès. La télépréparation au concours d’entrée à l’ESJ, mise en place à la rentrée 2006 est un des services rentables de l’École. Il a enregistré 216 inscrits dont 15 ont réussi les épreuves et étudient actuellement en première année. Conseil scientifique Le Conseil scientifique de l’ESJ s’est réuni pour la première fois en mars 2007. Composés de douze membres (professionnels, universitaires et experts) il a vocation à émettre des avis sur les orientations de l’ESJ en matière de pédagogie et d’orientation internationale, par exemple, mais aussi à conseiller l’École en matière de recherche. Le tutorat L’ESJ a signé une convention avec seize lycées inscrits dans le plan de soutien à l’excellence mis en place par l’Académie. L’objectif est de diversifier le recrutement de l’ESJ en menant des actions auprès des lycéens défavorisés. Les étudiants de l’ESJ participent à cette action en rencontrant et en accueillant régulièrement les collégiens.
Étudiant aujourd’hui
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Les prem's ont découvert un bien vieil objet dans la cour de l'ESJ
“ Hit my baby one more time ” Le baby-foot. Ceux qui ont fréquenté les locaux de l’ESJ ces quinze dernières années en gardent un souvenir ému. Lieu de rencontre, objet de convoitise, instrument de séduction. Quel que soit son niveau, chacun y va de son commentaire.
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u beau milieu de la cour de l’ESJ, été comme hiver, le baby-foot veille. Les circonstances de son arrivée restent floues. D’après quelques Anciens de l'époque, le foyer des étudiants de la 70e promotion l’aurait récupéré dans un bistrot du quartier (vers 1995) pour l’installer dans les bâtiments annexes de l’École. Un ou deux ans plus tard, lors d’une soirée, un tournoi s’organise, le baby-foot est descendu dans la cour. Il y restera. Depuis, personne ne semble avoir jamais envisagé de l’en déloger. Chaque année, le tournoi de baby-foot est un des temps forts de la vie à l’ESJ. D’énormes moyens logistiques, des joueurs surentraînés, des heures de combat acharné, de la joie, des larmes, de la sueur …et pour les gagnants : la gloire.
Le baby : une revanche sur la vie. Jean-François Soléri, étudiant de la 83e, footballeur émérite mais piètre babyfootiste explique : « Généralement, les meilleurs au baby sont les plus mauvais au football. » Une théorie qui semble se confirmer auprès des membres de l’équipe de l’ESJ. Yves Sécher (intervenant 49e) fait figure d’exception. Il affirme modestement être aussi habile de ses pieds que de ses mains. Au-delà de l’aspect sportif, le baby-foot, c’est avant tout un « outil de convivialité et de rencontres » pour les étudiants et le personnel de l’École, rappelle Jérôme de la bibdoc. En jouant, on se découvre,
on se provoque, on se rapproche. Depuis plus de dix ans, des couples se font et se défont autour du baby. « Voire sur le baby » précise un intervenant qui semble avoir assisté à des “désintégrations” plutôt sportives.
initiative contestée. Jean Décotte, demifinaliste du tournoi 2007 et accessoirement étudiant de la 82e, trouve dommage « de mettre du féminisme là où il devrait y avoir du beau jeu… » Amélie Tulet (83e) http://www.facebook.com/group. php?gid=176684640000
Sexy ? Collé serré, la main posée sur celle de sa belle pour lui montrer comment manœuvrer la canne… jouer au baby relèverait-il de la parade amoureuse ? C’est en tout cas ce que pensent certains. Pierre Serisier, le nouveau responsable presse écrite, lui, n’y croit pas. Pour lui, rien ne remplace la terrible combinaison « cheveux longs, guitare ». Un principe indémodable toujours efficace auprès des étudiantes de l’ESJ d’après nos informations. Le baby-foot est aussi le témoin des évolutions de l’École. Rappelons que la dernière promotion se distingue par sa féminisation : 72 % des nouveaux arrivants sont des filles. Pierre Serisier se souvient d’un baby-foot plutôt misogyne où les filles n’étaient conviées qu’en cas de drague ou de pénurie de joueurs. Aujourd’hui, elles s’emparent spontanément des cannes et un groupe de babyfoot féminin a même été créé sur Facebook, le réseau social sur internet. Une
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Petit lexique pour les novices Fanny sous le baby: humiliation publique pour celui qui n’a marqué aucun but à l’issue de la partie : il doit passer sous le baby. Flash : lorsqu’un avant contre la relance adverse et marque le but. Gamelle: lorsque la balle entre dans le but, rebondit au fond et ressort. Le marqueur gagne un point, l’équipe adverse en perd un. Pissette : pour corser le jeu, on ne comptabilise pas les buts marqués quand les cannes de la défense sont totalement enfoncées. Roulette: technique qui consiste à faire tourner la poignée en la lâchant brusquement. Très drôle mais en principe, interdit.
Anciens aujourd’hui
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Les Anciens de Côte-d'Ivoire ont créé leur association
Jouer un rôle dans la promotion de la profession L’Association des Anciens de l’École supérieure de journalisme de Lille en Côte d’Ivoire (AESJ-CI) vient de fêter son deuxième anniversaire.
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réée en décembre 2005, l'AESJ-CI a été conçue sur la base d'une amicale qui veut être utile à la profession mais qui souhaite aussi créer entre ses adhérents des liens de fraternité et de solidarité. Autre objectif affiché dans la plaquette de présentation éditée par l’AESJ-CI : participer à la promotion du journalisme en Côte d'Ivoire. C'est pourquoi, à côté des activités essentiellement récréatives, les Anciens de Côte d’Ivoire ont inscrit, dans leur pro-
gramme d'action, des séminaires, des conférences et des ateliers qui permettront de renforcer les capacités des journalistes ivoiriens.
Projet de partenariat L'AESJ-CI envisage d'entretenir des relations constructives avec toutes les organisations des journalistes de Côted'Ivoire et avec tous les organismes de régulation de la profession. Elle travaille également sur un projet de partenariat avec l'ESJ pour le perfectionnement des journalistes et la formation des apprentis journalistes. De la plus ancienne Martine Ducoulombier (36e) au plus jeune, Théophile Kouamouo (73e), l'association compte vingtcinq membres dont André Janier (44e), ambassadeur de France. Sa venue a ac-
céléré la création de l’association dont Martine-Coffie Studer, ancienne ministre déléguée à la Communication, est la marraine. Parmi les membres, on trouve aussi Laurent Dona-Fologo (38e), président du Conseil économique et social, Auguste Miremont, (39e) ancien ministre de la Communication, Djégou Bailly (52e), président du Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA), Zio Moussa (55e), vice-président de l'Organisation de la presse de l'éthique et de la déontologie (OLPED), Dan Moussa (56e), vice-président international de l'Union de la presse francophone (UPF), etc. C'est forte de tous ces membres que l'AESJ-CI entend jouer un rôle prépondérant dans la promotion de la profession journalistique dans ce pays qui traverse une crise socio-politique sans précédent.
Pour les contacter L’actuel bureau de l’AESJ-CI est composé de Raphaël Lakpe (52e président) Albert Kehi (43e viceprésident) Martine Ducoulombier (36e, secrétaire générale). Les ressources de l’AESJ-CI sont constituées des cotisations des membres. Elle bénéficie aussi des contributions exceptionnelles de certains de ses membres et des dons de ses bienfaiteurs. Adresse : 01 BP 3652 AbidJan 01J Tél : (225) 22 44 18 49 Mel : aejci@yahoo.fr
Raphaël Lakpe (52°, président de l'AESJ-CI)
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Albert Kehi (43° vice-président)
Martine Ducoulombier (36°, secrétaire générale)
Anciens d'ici et d'ailleurs
Chronique d'un dinosaure
Apprentissage d'hier et d'aujourd'hui
Le “point” de repère... hampe
jambage
graisse
talus de tête
oeil
approche
talus de pied
L
abq abq
Par Maurice Deleforge ancien directeur des études à l'ESJ
chasse
’enseignement en réalisation presse écrite a été bouleversé à l’École au même rythme que les techniques de fabrication ont évolué. Fini le temps où le typomètre – une règle plate en fer de cinquante centimètres – qui dépassait du sac ou du cartable permettait d’identifier illico un ESjien se rendant au cours de Michel Logié. Finis aussi les gabarits papier, le crayon, la gomme, et le laborieux calibrage des textes. L’informatique a rejeté tout ça dans le dépotoir de l’Histoire. Oublié Renaudot, négligés Thibaudeau ou Vox, délaissé l’incontournable Guéry qui instruisait sur le métier de secrétaire de rédaction, à peine sait-on que Gutenberg inventa la presse et imprima la première Bible (1455). Mais un irréductible bien connu de tous les Anciens, de la première à la dernière promotion, résiste aux innovations de la sphère numérique : le point Di-
ligne de base
approche
corps (force du corps)
ligne de base
dot (douzième du cicéro) et son cousin anglais, le point pica (douzième du pica). Ces unités de mesure permettent toujours d’évaluer le corps des caractères (leur hauteur) dont le fameux typomètre donnait autrefois aux étudiants brouillés avec le système duodécimal, la traduction en centimètre et en décimal. Le coriace cicéro – et ses douze points didot – fut imaginé et instauré en 1775 en partant du pied (l’unité de mesure de longueur de l’époque), par François-Ambroise Didot pour la première édition imprimée des Lettres de Cicéron. Didot qui appartenait à une grande famille d’imprimeurs et de libraires du XVIIIe siècle souhaitait créer une unité de mesure commune à tous les imprimeurs français et européens. Il y est parvenu au-delà de ce qu’il avait pu imaginer puisque le point a traversé le temps pour définir aujourd’hui encore la grosseur du caractère dans
les logiciels de traitement de texte et de mise en page. La raison en est simple : au début des années quatrevingt, les concepteurs de ces logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur) ont opté pour le point (didot ou pica, selon) de préférence au millimètre pour ne pas dérouter leurs futurs clients imprimeurs et éditeurs. Et, malgré l’adoption du système métrique par la Révolution française quelques années après la décision de Didot, malgré les préconisations réitérées des organismes de standardisation comme l’Afnor ou l’Iso depuis une quarantaine d’années, malgré l’informatique, rien n’y a fait : de Lille à Hanoï, de Toronto à Ushuaia, les rédactions continuent à composer un texte en 10 ou 12 points et un titre en 48 ou 72 points. Et les étudiants d’aujourd’hui, comme ceux d’hier et d’avant-hier, pareil ! Y.S.
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n ma qualité d’Ancien d’honneur (ce que je ne manque aucune occasion de préciser) j’assistais, mi-décembre, à l’assemblée dite générale de Réseau-ESJ dans le voisinage immédiat d’un Ancien pur-porc (36e promotion). Se référant à la précédente chronique du dinosaure, il me rappela le titre – les dossiers Confluent – de la publication à laquelle Albert Du Roy consacra les meilleurs moments de sa scolarité. Figurer à “l’ours” des dossiers Confluent attirait sur vous la bienveillante attention de l’autorité militaire, qui vous mobilisait de préférence dans un bataillon disciplinaire ou dans les commandos parachutistes de la Marine nationale. Tout soucieux que je suis de ne pas désespérer Billancourt (maintenant que Billancourt s’appelle François Thomazeau) je ne puis rien ôter à l’éloquence de trois nombres mis côte à côte : au « Désolé, moins 2500 anciens me dit-on souvent, étudiants passés mais je n’ai pas par Lille en plus de la mentalité ancien quatre-vingt ans ; combattant. » 175 à jour de leur cotisation ; une trentaine présents à l’assemblée générale. On a beau me représenter que, chaque fois que l’association, devenue réseau, fait une proposition concrète, les Anciens y donnent suite avec empressement, je constate qu’un tel empressement s’observe surtout tous les dix ans. Et cela peut se comprendre. « Désolé, me dit on souvent, mais je n’ai pas la mentalité ancien combattant. » Ça tombe bien, moi non plus. Il me paraît plus important d’être le présent de quelque chose que l’ancien de quoi que ce soit. Mais présent à quoi ? Et pourquoi ? Et comment ? L’assemblée générale progressant dans son ordre du jour, il fut procédé à la visite guidée d’une énorme usine à gaz, en médiocre position financière, dont les chefs de département (ou de rayon ?) s’expliquèrent en peu de mots sur leurs visées, leurs ambitions, leurs déconvenues et même leurs faux pas. Mon voisin de la 36e promotion me glissa alors dans l’oreille : « C’est une autre École. » Je le crois bien. « Ce qui nous rassemble, fit valoir une voix autorisée, est que nous aimons cette École. » Tout le monde sent bien qu’il faudrait procéder à l’inventaire soigneux de ce verbe aimer. Mais vingt fois 2 000 signes y suffiraient à peine.
Les Anciens publient...
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Précision: les notices d'ouvrage ci-dessous, quand elles ne sont pas signées, sont extraites des 4e de couverture desdits ouvrages. Elles sont donc rédigées par l'éditeur et non pas les Anciens qui s'occupent de la Gazette. Néanmoins, si vous voulez chroniquer des ouvrages qui vous ont plu, interloqué ou enervé, n'hésitez pas... Thomas Baumgartner (76e) Editions du Nouveau Monde, INA et France inter, 220 pages, novembre 2007, 26 euros
L’Oreille en coin, une radio dans la radio : 22 ans de week-ends sur France Inter
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ntre mars 1968 et juillet 1990, L’Oreille en coin fait des week-ends de France Inter un moment à part. Jusqu’à trois demijournées de programmes ironiques, innovants et modernes. Du jamais entendu jusque-là ! La radio de L’Oreille est une radio sans vedettes, à la fois sophistiquée et populaire, un atelier créatif qui contient toutes les formes de radios. Il y a bien sûr les dimanches matins des chansonniers, où passent Jean Amadou, Jacques Mailhot, Françoise Morasso, Yves Lecoq… Et, à partir de 1984, hommes et femmes politiques commencent à défiler, et certains vieux briscards, comme Gaston Defferre, Valéry Giscard d’Estaing ou Edgar Faure n’hésitent pas à mettre à l’épreuve leur sens de la répartie. On y rencontre aussi les jeunes loups du moment, parmi
Vincent QUIVY (66e)
Abus de pouvoir
Editions du Moment, septembre 2007, 19.95 euros Prix Gondecourt 2007.
lesquels Alain Juppé, Dominique Strauss-Kahn et même Nicolas Sarkozy. Nombreux sont ceux qui y apprennent leur métier ou développent leur talent : Kriss, Daniel Mermet, Paula Jacques, Daniela Lumbroso, Ève Ruggieri... Un voisinage fécond rendu possible par les deux figures qui créent et dirigent L’Oreille en coin : Jean Garretto et Pierre Codou. Ce livre raconte l’histoire de cette émission unique et fait la part belle aux souvenirs de ses acteurs et aux témoignages de ses auditeurs. Existe également en coffret de 4 CD qui rassemble plus de 4 heures d’archives de cette « radio dans la radio ». Thomas Baumgartner est journaliste et producteur radio, il travaille à France Culture et à Arte Radio.
dans cet ouvrage le témoignage exceptionnel d'un artisan de la démocratie. Il porte un espoir tenace : voir un jour les fils fragiles de la justice et de la liberté relier Téhéran et Paris. Nathalie Dollé, co-auteure de cet ouvrage, est journaliste. Elle a écrit, avec Hibat Tabib, La cité des poètes, comment créer une dynamique de quartier face à la violence ? (Le Temps des Cerises, 1998).
Avantages colossaux, passe-droits innombrables, e pouvoir sans limite : certains élus de notre Répu- Jacques A. Bertrand (43 ) blique ont perdu le sens de la modestie et du ser- J’aime pas les autres vice public. Véritables princes d'Ancien Régime, Julliard, 123 pages, août 2007, 15 euros épris de luxe et d'apparat, ils évoluent dans un univers clos qui, derrière les bonnes intentions De la petite école à la grande, y compris celle de la affichées, n'est ni vertueux ni transparent. Minisvie, des premiers baisers à la longue quête de l'âme tres, dirigeants ou "barons locaux", ils accumulent sœur, la jeunesse du narrateur, Anatole Berthaud, mandats, revenus et prérogatives, dirigeant en aurait pu être parfaitement heureuse... s'il n'y avait seigneurs et maîtres une démocratie d'apparence. pas eu les autres. Entre roman d'apprentissage et Abus de Pouvoir, à la lumière de nombreuses anecdotes, livre une enquête récit autobiographique, le dernier livre de Jacques sans concession dans les coulisses d'un monde jaloux de ses secrets, une A. Bertrand nous enchante, comme toujours, par sa visite inédite dans les décors fastueux où évoluent des responsables tout finesse, son humour et son élégance d'esprit. puissants. Clientélisme, affairisme, autoritarisme... une description sans Jacques A. Bertrand est, entre autres, l'auteur de tabou des rouages et des dérives du monde politique actuel. Tristesse de la Balance et autres signes (sixième édiHistorien et journaliste indépendant, Vincent Quivy (66e) est l'auteur de tion), du Pas du loup (prix de Flore), de L'Infini et des nombreux documentaires radio pour France Culture. Il a déjà publié Les poussières, La petite fille qui se souvenait d'avoir Soldats perdus, sur la guerre d'Algérie, aux éditions du Seuil (2003) et parlé avec l'ange, Derniers camps de base avant les L'impossible Monsieur Borloo aux éditions de l'Archipel (2006). Billet pour sommets, L'Angleterre ferme à cinq heures et La le Pays doré Course du chevau-léger.
Hibat Tabib et Nathalie Dollé (60e)
Téhéran-Paris : opposant politique en Iran, innovateur social en France Editions de l’Atelier (Témoins d’Humanité), 229 pages, octobre 2007, 18 euros
Un jour de printemps 1975, alors que pour son anniversaire le Shah d'Iran offre un gâteau à chaque prisonnier politique de ses geôles, un juriste refuse obstinément d'en manger. Ce geste vaudra à Hibat Tabib de connaître la torture et l'isolement le plus total. Libéré au bout de sept ans, il participe à la révolution de 1979 confisquée par Khomeiny, le stratège islamiste. Candidat des forces démocratiques aux élections législatives, il ne peut siéger au Parlement, s'enfonce dans la clandestinité et finit par quitter l'Iran en franchissant à pied les montagnes qui le séparent de la Turquie. Par moins vingt degrés, avec sa femme et son bébé. Au milieu des années 1980, Hibat Tabib est accueilli en France. Il aurait pu devenir un héros aigri, mais choisit de mettre en œuvre ses idéaux en dirigeant un centre social et culturel dans une banlieue populaire de Seine-Saint-Denis. Riche de sa culture perse, fort de son expérience de résistant, il mobilise la “cité des poètes” de Pierrefitte autour d'une dynamique collective de lutte contre la violence qui fait école. Devenu un référent reconnu de la médiation sociale en France et en Europe, Hibat Tabib livre
Jean-Luc Martin-Lagardette (46e)
Et comment va Youri ?
Petit Théâtre de Vallières (Cahier de théâtre), n°9, 52 pages, juin 2007, 10 euros
Ce drame, inspiré d’une histoire vraie, met en scène un jeune couple déchiré entre les exigences de leur conscience et les pressions de l’employeur du mari, en l’occurrence l’État soviétique dans les années 70. Vassili Koryaguine est chargé des programmes officiels d’histoire au ministère de l’Enseignement. Arrive un chef de service avec des vues bien arrêtées qui favorisent l’idéologie au détriment de la vérité scientifique. Vassili doit s’occuper d’Anatoli Kersakov, un historien dont les écrits “sortent des clous”. Le fait que ce dernier soit un croyant engagé (religion orthodoxe) n’arrange pas les choses. Vassili doit obtenir « par tous les moyens » une révision des idées de l’historien. Au moment où l’histoire commence, Youri, le fils de Vassili et Svetlana, est malade. Il jouera bien malgré lui un rôle capital dans le déroulement du drame. Un drame dans lequel amour, vérité, foi, politique et peur s’entrechoquent pour faire émerger un peu d’humanité. Jean-Luc Martin Lagardette est journaliste indépendant, professeur de journalisme et auteur de plusieurs ouvrages sur le journalisme et l'environnement.
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Les Anciens publient...
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Précision: les notices d'ouvrage ci-dessous, quand elles ne sont pas signées, sont extraites des 4e de couverture desdits ouvrages. Elles sont donc rédigées par l'éditeur et non pas les Anciens qui s'occupent de la Gazette. Néanmoins, si vous voulez chroniquer des ouvrages qui vous ont plu, interloqué ou enervé, n'hésitez pas...
les étapes, jusqu'à se laisser séduire à son tour par une vieille maison, le Sart Joly, héritée de la grand-mère de Daphné. Récit initiatique, parcours extatique, rencontre de la ville et de la campagne, de l'adolescence et de l'âge mûr, Le Sart Joly est un acte de foi dans la ruralité et l'équilibre qu'elle permet au sein du monde contemporain, au gré des saisons, des maisons et des raisons.
Philippe Lecaplain (60e)
Le petit livre réjouissant des plus jolis mots d'enfants
Albin Michel, 263 pages, octobre 2007, 10 euros
La Fâche du Quesne
Qui n’a pas fondu d’émotion ou ri aux éclats, attendri et désarmé par les paroles candides, spontanées et irrésistibles dont seuls les petits ont le secret ? Cet ouvrage ludique et tendre nous propose un florilège des plus jolis mots d’enfants. Drôles et souvent poétiques, ces véritables pépites de vie, qui ont la pureté de l’innocence et l’éclat de la sincérité, sont une parenthèse dans notre monde d’adultes. Mais aussi une jolie leçon de choses et un regard sur la vie qui ont ému et fait sourire Henri Dès, qui signe ici la préface. Philippe Lecaplain est journaliste à Radio France international et père de jumeaux de sept ans.
Le Cherche-midi Editeur (Terra), 294 pages, novembre 2006, 17 euros Perchée au sommet d'un des lieux-dits d'Etroeungt, au cœur du bocage avesnois, la Fâche du Quesne est une de ces nombreuses fermes vénérables abandonnées à la mort de leurs occupants par des descendants partis essaimer dans les grandes villes. Ces lieux hier marqués par le labeur ont été rachetés par des citadins. C'est là que Francis Jeanrieux, hyperactif et tempétueux chef d'entreprise, débarque. Entre la vie simple du village et les mœurs expéditives du Parisien, le choc ne peut être qu'explosif: La bonne volonté du maire et l'hospitalité naturelle des gens du pays feront elles tomber les barrières et baisser la tension? A moins que la passion pour l'histoire de Marc Jeanrieux, le fils de Francis, ne contribue à rapprocher les esprits.
Philippe Tabary (46e) est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages, souvent inspirés par son Avesnois d’origine et par le monde de la terre.
Focus sur sa trilogie sur le monde rural, qui évoque les rapports villecampagne et jeunes-aînés : Le Pays retrouvé, Le Sart Joly et La Fâche du Quesne.
Le Pays retrouvé
Le Cherche-midi Editeur (Terra), 274 pages, janvier 2002, 17 euros
Anne-Lise Carlo (77e) et Yoanna Sultan-R'bibo (77e)
Hier lieu de passage et carrefour, aujourd'hui cul-de-sac, La Cerise du leu est une ancienne ferme abandonnée à la mort de son dernier occupant. Chroniqueur, écrivain, accompagnateur de circuits touristiques, Célestin Maugrain, Parisien depuis sa naissance, hérite de cette bâtisse dont il ne sait rien, n'ayant jamais connu son père. Peu tenté par la campagne, le Nord de surcroît, il y vient surtout pour se défaire d'un héritage indésiré pour lequel il va éprouver un véritable coup de foudre, retrouvant son passé, réorientant son présent, découvrant un avenir. Peu à peu, la Cense va lui parler, se révéler à lui. Dotée des derniers perfectionnements technologiques, elle devient cadre de travail autant que de loisirs, centre d'un monde et non plus bout du monde, lui apporte sa robustesse, retrouve sa noblesse et son utilité, dans un dialogue incessant entre l'homme et le temps où, à son tour, Mathieu, le petit-fils, trouvera un sens à sa vie, prélude à de nouvelles aventures. Hymne simple à la ruralité, nourri d'expérience et riche d'optimisme sur la campagne, en symbiose avec la ville, Le Pays retrouvé tient en une phrase : il se cherchait une maison, il s'est trouvé une raison.
Journaliste : Concours d'entrée en école de journalisme
Editions Foucher (Concours Grandes Ecoles), 222 pages, novembre 2007, 3e édition, 18 euros Une préparation aux concours d’entrée des 10 écoles de journalisme et des deux IUT reconnus par la profession. Pour chaque école : un descriptif de la formation dispensée et des épreuves de concours, ainsi que les conditions et les modalités d’inscription. L’ouvrage propose des exemples de sujets et des annales récentes commentées des concours. Au fil des pages, d’anciens candidats, aujourd’hui journalistes, livrent leurs conseils, leurs techniques de travail et leurs astuces.
Le Sart Joly
Le Cherche-midi Editeur (Terra), 278 pages, octobre 2004, 17 euros
Photo Claire Decaux
Dans le village du Nord où Célestin Maugrain a retrouvé ses racines et s'est installé dans la demeure de ses aïeux, la "cense du leu", Mathieu, son petit-fils, venu pour un mois d'été, tombe sous le charme de Daphné, la fille de l'accorte tenancière du café local, Huguette. Désormais inséparables, ils s'aménagent un deux-pièces à l'étage du café, s'inscrivent au lycée voisin et s'engagent à l'amble sur les chemins de l'existence. Le jeune couple s'investit dans des activités et responsabilités qui le font rayonner et raisonner, s'affirmer et s'affermir, associant pudeurs de vie et impudeurs de langage. Par son intégration dans le club de football, les amitiés qu'il noue, son inlassable zèle de pigiste pour le quotidien régional, sa complicité de tous les instants avec son grand-père, Mathieu, écrivain en herbe et conférencier en verve, brûle
C'est à Sandrine Lucas qu'il faut envoyer (ou faire envoyer) votre ouvrage
La rubrique Ils publient est réalisée avec le concours de Sandrine Lucas et Jérôme Delavenne du service documentation de l’ESJ. Vous pouvez les contacter à doc@esj-lille.fr ou bibdoc@esj-lille.fr N’hésitez pas à leur faire parvenir vos ouvrages et publications. On en parlera !
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