Publication - 2021 by École supérieure de mode

publication 2021

ESM

école supérieure de mode de l’ESG UQAM

20 21

Vous découvrez ici la publication annuelle de l’École supérieure de mode de l’ESG UQAM. Celle-ci présente l’École dans son ensemble et offre quelques aperçus de la vie universitaire dans ses locaux de la rue Sainte-Catherine, au cœur de Montréal. Elle donne également une place d’honneur au travail des finissantes et des finissants, au moment où tous s’apprêtent à couronner leur parcours triennal de baccalauréat en gestion et design de la mode.

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Design : Charlotte Capistran-Champoux

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Mannequin : Francis E. – Design : Raphaël Viens

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Design : Ève A. Maillé

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Mot de la directrice

Chères finissantes, chers finissants, félicitations ! Tout au long de votre cheminement, vous avez pu compter sur l’accompagnement du corps professoral et de l’équipe de l’École supérieure de mode de l’ESG UQAM, ainsi que sur celui des membres de votre entourage, des gens que j’aimerais tous remercier. Cela dit, vous n’en demeurez pas moins les seuls maîtres de vos réalisations et de vos succès. Bravo ! Au fil des ans, nous avons eu le privilège d’assister à votre évolution sur le plan universitaire, d’apprécier votre créativité, votre savoir-faire et votre professionnalisme. Et comme notre pavillon unique était aussi devenu pour vous une seconde demeure, nous avons eu la chance d’entendre vos voix, vos rires, d’assister à vos succès et, parfois, de vous réconforter. Cette année plus que jamais, vous avez relevé, de près et de loin, une multitude de défis qui vous ont menés à ce grand jour. Mode, conceptualisation et gestion de l’innovation ; mode, stratégie et gestion d’affaires ; théorie, culture et valorisation de la mode ; design de mode… Quel que soit votre parcours, vous pouvez être fiers de vos projets de fin d’études, qui représentent l’aboutissement d’innombrables heures de travail et d’efforts soutenus. Vous avez su faire preuve de rigueur et de ténacité et mettre en application votre sens du leadership et votre esprit d’équipe. Vous avez toute mon admiration. À titre de directrice et professeure de l’École supérieure de mode de l’ESG UQAM, je vous souhaite tout le succès mérité. C’est la fin d’une étape et le commencement d’une carrière prometteuse. Vous êtes jeunes : rêvez et rêvez grand. N’oubliez jamais ceux et celles qui vous ont permis de cheminer, gardez votre détermination, soyez généreux et entourez-vous de gens qui partagent vos convictions. Sachez que c’est pour nous tous une immense fierté de saluer la relève de l’industrie montréalaise de la mode.  Marie-Eve Faust, Ph. D.

Directrice de l’École supérieure de mode de l’ESG UQAM

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Mot de l’éditeur en chef

C’est avec grand honneur que j’ai pris le rôle d’éditeur en chef et directeur artistique dans ce grand travail collectif qu’est la publication annuelle de l’École supérieure de mode de l’ESG UQAM et ainsi perpétué — non sans ténacité — la tradition lancée par mes prédécesseurs. La dernière année a comporté son lot de défis et de bouleversements ; nos économies mises à l’arrêt, nos habitudes et nos besoins brutalement changés, les frontières de nos industries à la fois brouillées, élargies, solidifiées et éclatées. Malgré les heurts, la cassure vécue aura eu le bénéfice d’ouvrir un nouvel espace de pensée permettant d’esquisser d’autres possibles ainsi que de nourrir l’espoir d’un basculement vers de nouveaux paradigmes. Le présent recueil est le fruit de cette remise en question et de ce désir de changement qui habitent tout particulièrement l’actuelle cuvée d’étudiantes et d’étudiants. Un travail d’analyse et d’introspection qui a nécessité rigueur et réflexion, curiosité et persévérance, avidité et détermination. Où, à l’écoute de nos convictions profondes, nous avons tenté de détricoter des idées convenues et de bousculer la norme. Le résultat démontre que l’innovation se doit d’être protéiforme, à la fois créative, numérique, opérationnelle, managériale, stratégique, commerciale et plus encore. Cette nécessité nous a poussés à parler, à échanger des idées, à nouer des liens entre nous pour mettre à profit nos sensibilités individuelles et notre intelligence collective afin de réviser notre vision et nos perspectives sur l’avenir. Car le monde qui vient se dessine maintenant, l’aube d’un nouvel âge de la création s’ouvre devant nous, un futur fait d’adaptation, de résilience et de possibilités. C’est une réelle reconquête du vêtement qui doit avoir lieu, celle d’un milieu qui implore d’être réimaginé afin que nous le rendions plus pertinent et prospère, en phase avec les enjeux de nos sociétés contemporaines. La mode est toujours en devenir, elle est organique et mouvante, elle circule, se déplace, se réinvente, se fabrique continuellement et quotidiennement. Elle est notre état d’esprit, au centre de la quête identitaire du plus grand nombre, une composante fondamentale de notre être-ensemble. Autant de raisons pour qu’elle s’impose l’exigence d’articuler l’humain à l’écologie, d’être bienveillante et conciliante, pleine de compassion et d’empathie. Une mode transformable et transposable, consciente et intemporelle, outrepassant les considérations de l’immédiat, pensée pour la transmission. L’heure est venue d’amener encore plus loin cette réhumanisation de la mode. Le défi sera grand, mais vos ambitions seront à la hauteur, j’en suis convaincu. À vous de saisir, chères finissantes, chers finissants, toutes les opportunités de réinvention qui s’offrent à vous. Alexandre Bélanger Éditeur en chef

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Design : Anne-Marie Mauricio-Galvez

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Design : Charlotte Capistran-Champoux

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DESIGN GESTION L’ÉCOLE

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Design : Oscar Mendoza Valdés

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Mannequin : Mayya K. – Design : Camillie David

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DESIGN

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Le projet Au terme de leurs années de formation, les étudiantes et les étudiants en design et stylisme de mode réalisent un projet de fin d’études (PFE) qui consiste à mettre en application leurs apprentissages et leurs acquis pour concevoir et produire une collection où s’exprimera leur identité propre en tant que designers. L’exécution du projet implique un processus complet passant par l’analyse, la conception, la planification et la production, dont la collection est l’aboutissement. L’analyse, étape préliminaire et essentielle du projet, porte sur les différents paramètres à considérer : thèmes, matériaux, composantes et styles de vêtements qui formeront la collection. Elle permet aux jeunes designers de faire des choix éclairés qui guideront ensuite la conception proprement dite de leur collection, tout en tenant compte des facteurs imposés. La réalisation du projet repose sur la planification des étapes de développement de la collection en fonction de paramètres précis de conception, de production, de présentation, de budget, de marketing et de rendement. Elle suppose un travail acharné et demande un savoir-faire correspondant aux objectifs professionnels mis de l’avant. L’élaboration du projet dans son ensemble est marquée par l’application intégrée des notions, des théories, des technologies et des habiletés acquises en classe, en atelier et en stage. La collection en représente l’aboutissement, à la fois matérialisation et synthèse du cheminement de l’étudiant ou de l’étudiante dans le programme. La présentation du projet de collection devant un jury d’experts constitue l’étape finale.

Ezoteria Oscar Mendoza Valdés Table For One Raphaël Viens When Work is Over Héloïse Bernard Doll/Inception Charlotte Capistran-Champoux Don’t panic, breathe! July Marcela Cuellar Pinzon Hopeless Romantic Anne-Marie Mauricio-Galvez Hangover Ève A. Maillé Frivolushi Ariane Blouin Mixed Heritage Patricia Samantha Barahona-Gonzalez L’extravagance de l’art Camillie David Đuc Van Duc Michael Ho-Guitard Grésil Casimir Paquet Hélios et Clytie Justine Simard

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Oscar Mendoza Valdés

Ezoteria est une collection qui tire son inspiration de l’ésotérisme, de la spiritualité et des pratiques qui en découlent. Que l’on parle de demi-mondes, d’expériences paranormales, de clairvoyance, de médiumnité, d’expériences de mort imminente ou tout simplement de fantaisie, notre capacité à croire en ces idées dépend de notre système de croyances, de notre ouverture d’esprit et de notre sensibilité. De tout temps, des gens aux pouvoirs divinatoires ont été soit persécutés, soit protégés par les pouvoirs en place. Toutefois, les pratiques ésotériques se sont accrues au cours de la période d’industrialisation de la société occidentale aux 18e et 19e siècles. On entend souvent qu’à cette époque, beaucoup de gens avaient des dons pour communiquer avec les esprits et qu’ils étaient très populaires. Pour donner vie aux éléments stylistiques de cette collection, j’incorpore des techniques artisanales comme la broderie à la main, le tricotage, la création de motifs et l’impression textile. Le tout est créé et produit localement par des artistes montréalais.

Mannequin : Jia W.

Ezoteria

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Le ton surréaliste se manifeste dans un design qu’on pourrait qualifier de whimsical et de colorful (fantaisiste et coloré). Il intègre des éléments de la culture des Roms, communauté valorisant la clairvoyance dans les rituels quotidiens. Ces éléments sont purement décoratifs avec leurs formes en arabesque et leurs lignes courbes. La collection intègre aussi des éléments de ma culture mexicaine, imprégnée de symbolisme comme le montrent les créatures fantastiques appelées alebrijes.

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Raphaël Viens

« Une table pour un », dit le jeune homme, le regard dirigé vers sa réflexion dans le miroir de la salle de bain. Le pantalon détaché et le chandail soigneusement taché, il s’installe au lit pour un repas accompagné de son intimité. Doit-on s’attabler si l’on mange seul à la maison ? Puisant dans le rituel qui englobe le festin d’un mangeur solitaire, Table For One se veut une analyse des habitudes, bonnes comme mauvaises, que l’on adopte parfois quand on s’alimente seul chez soi. Les vêtements et les accessoires proposés permettent aux individus de dresser le couvert sur eux-mêmes et de transposer le repas ailleurs que sur la table. Interprétés avec une approche insolite et un ton humoristique, les éléments plus tangibles tels que les formes et les textures sont inspirés de l’art de la table ainsi que du résultat de l’après-repas. Table For One a pour but d’élever la perception que nous pouvons avoir de ceux qui mangent en leur propre compagnie et d’offrir un produit adapté à leur style de vie.

Mannequin : Francis E.

Table For One

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Héloïse Bernard

Faisant référence aux années 1970, marquées par les changements sociaux, When Work is Over est une collection décontractée intégrant le surcyclage d’étoffes de seconde main. Des vêtements masculins typiques sont déconstruits et mélangés à des éléments sexy et festifs. L’inspiration rétro apparaît dans le choix des matières, comme les franges de denim, le velours côtelé et les motifs de style granny square. Ces carrés réalisés au crochet ou en impression et ajoutés à des vêtements de style professionnel évoquent le confort de la maison après une journée au bureau, mais aussi l’ennui. La collection mêle l’esthétique des vêtements stricts et le style disco pour démontrer le contraste entre le mécontentement que beaucoup ressentent par rapport à leur emploi de 9 à 5 et la joie de sortir le soir, après une journée de travail.

Mannequin : Sakina M.

When Work is Over

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Charlotte Capistran-Champoux

Je ferme les yeux et je plonge quinze ans en arrière ; l’environnement visuel qui héberge mon enfance ingénue se dévoile. La théorie psychanalytique me révèle que cette collection d’images accumulées serait à la source de ma définition esthétique, de ma conception du beau. Quand j’ouvre les yeux, je suis simultanément dans deux espaces aux échelles incompatibles. Au premier plan, ma maison de poupées, ambiance rose dans laquelle existe cette iconique Bratz, à la fois provocante et distinguée, sensuelle et mécanique, incomparable représentante de l’esthétique Y2K. En transparence, la maison de mes grands-parents, chaleureuse, emplie d’amour et de visions réconfortantes. Courtepointe de textures hétéroclites, assemblage de tapis, papiers peints, bois variés et visages aimants. Souvenirs des leçons avec ma grand-mère la couturière et mon grand-père l’ébéniste. C’est donc une dichotomie qui s’impose. Mais ce contraste entre le fait main avec amour et une esthétique plastique me semble d’une évidence déstabilisante. Doll/Inception, c’est donc la conclusion d’une auto-psychanalyse à la recherche de la source définissant le beau. C’est l’expression de cette alliance inopinée entre superficialité de la poupée et finesse de l’artisanat familial. De ces deux notions, la première s’observe de manière frontale par une silhouette structurée et féminine, tapissée des codes et tendances des années 2000. La seconde s’exprime par une composition d’éléments formels incongrus, proposant un motif global à l’allure maximaliste. Inception, d’après le film du même nom, désigne le fait de semer dans le subconscient le germe d’une idée, trompant l’esprit en le persuadant qu’il est lui-même à sa source. Ainsi, la poupée joue ici le rôle de vecteur d’un code esthétique, dans l’inconscient d’une petite fille avide d’images et d’inspiration.

Mannequin : Salma K.

Doll/Inception

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July Marcela Cuellar Pinzon

« Mon cœur bat très fort et mon esprit va trop vite. Un flux d’adrénaline transperce mon corps. Ma vision devient plus étroite. Je transpire. Je tremble. Je me sens étourdie et je suis paralysée par la peur. » La collection Don’t panic, breathe! est le reflet de mon expérience personnelle des crises de panique. Je m’inspire aussi bien de notre fragilité que de notre capacité innée à nous reconstruire. Mon intention avec cette collection est de rendre visible ce qui nous est invisible. Selon l’organisme Parlons sciences, une crise de panique « est un épisode d’anxiété très intense qui se déclenche face à une fausse alerte ; le corps réagit alors qu’il n’existe aucun véritable danger. Cette sensation intense est le résultat d’une hyperventilation qui cause des changements chimiques dans notre corps ». Le pouvoir émotionnel de la couleur est au service de la collection. Un mélange de couleurs pastel, qui évoquent un état de tranquillité d’esprit, contraste avec les couleurs acides des impressions textiles, qui viennent rappeler ce changement chimique dans le corps. Les impressions textiles traduisent la distorsion sensorielle que vit une personne pendant une attaque de panique. La broderie fluorescente de certaines pièces fait quant à elle allusion à la capacité de se reconstruire après un moment difficile. Enfin, une partie des tissus de la collection a été empruntée au style streetwear, puis détournée pour être utilisée dans un contexte de vêtements de soirée. Des volumes amples témoignent de l’importance de la respiration et de la prise de recul pour apprivoiser ses émotions.

Mannequin : Jia W.

Don’t panic, breathe!

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Anne-Marie Mauricio-Galvez

La pandémie de coronavirus a balayé le globe et seulement quelques types de distractions peuvent temporairement et avec succès brouiller le chaos dans ce monde plein d’insécurité. Au nombre de ces divertissements se trouvent les comédies romantiques (rom-com). Ce genre de film raconte une histoire d’amour de manière humoristique et se termine toujours de façon heureuse. M’inspirant de ces rom-com naïves, j’ai tenté d’arriver à un dénouement heureux pour mon projet de fin d’études en intégrant des clichés tirés de l’univers de ces films. Par exemple, les bals de fin d’études ou des moments iconiques marqués par de grands gestes, comme lorsque Harry traverse les rues de New York pour aller embrasser Sally à minuit au moment du Nouvel An, dans When Harry Met Sally. Ou même quand Edward surmonte sa peur des hauteurs pour courtiser Vivian sur l’escalier de secours, dans Pretty Woman. Le résultat est une collection narrative qui fait sourire, nous permettant de nous évader et de nous amuser. En intégrant les codes vestimentaires de l’homme et de la femme, j’ai créé de nouvelles silhouettes et de nouveaux récits pour livrer ma propre comédie romantique inspirée par les films de rom-com.

Mannequin : Sakina M.

Hopeless Romantic

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Ève A. Maillé

Et si la royauté replongeait dans une ère d’excès et de plaisir sans lendemain ? Serait-ce une éternelle célébration, ou y aurait-il un prix à payer ? Dans cette collection, l’opulence d’un pouvoir social sans précédent, où coule le champagne et brillent à profusion les diamants, s’exprime jusque dans les moindres coutures. Inspirée des codes vestimentaires de la noblesse et rehaussée de quelques références aux jeunes riches d’aujourd’hui, Hangover matérialise le prestige de la surabondance. Les silhouettes masculines incarnent le côté sombre de ce style de vie, alors que les silhouettes féminines sont flamboyantes et colorées, symbolisant le pouvoir de la richesse.

Mannequin : Mayya K.

Hangover

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La confection de petites fleurs en ruban ornées de perles et de pierres rappelle l’importance du luxe et met en valeur la finesse du travail à la main. La peinture à la main exprime quant à elle une certaine détresse intérieure, conséquence de la toxicité d’un quotidien d’une luxuriance excessive. La collection repose en équilibre sur la fine ligne entre l’étincellement de la fête et l’obscure folie du lendemain de veille, avec la menace omniprésente des conséquences du règne de l’excès.

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Ariane Blouin

Qu’arrive-t-il lorsque le dessous est porté par-dessus ? Née de l’amour des mélanges de cultures et du vêtement historique, la collection s’inspire des sousvêtements japonais et français du 19e siècle. Elle n’a pourtant rien à voir avec la lingerie et exploite plutôt la notion de proximité́ entre le corps et le vêtement. Si on prenait ces dessous dans lesquels on se complaît dans le confort de son chez-soi et qu’on les étirait jusqu’à la taille de notre veste favorite, alors on sortirait probablement en sous-vêtements. De la sous-chemise au faux col détachable, en passant par le fundoshi, ce fameux dessous traditionnel japonais sous forme de pagne, on parle de traditions, mais aussi de confort naturel et de fonctionnalité́ adaptée. Ainsi, dans cette collection, le sous-vêtement est remanié pour créer des ensembles contemporains et enveloppants dans des tons pastel apaisants. Tout ce qui touche la peau est donc 100 % naturel et réutilise les tissus associés aux dessous d’autrefois. Par superposition de tons et de textures, les vêtements se veulent légers et moelleux (plush) comme si la chaise de cuisine devenait soudainement un futon.

Mannequin : Francis E.

Frivolushi

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Patricia Samantha Barahona-Gonzalez

Inspirée par l’histoire de mes parents et celle de milliers de personnes, j’ai conçu ma collection en la faisant reposer sur une déconstruction critique de la façon dont les pratiques culturelles de la jeunesse migrante latine sont marginalisées par la société contemporaine. Pour y arriver, j’ai procédé à une exploration de la quête utopique de cette jeunesse vers un monde qui n’a rien à lui offrir ainsi qu’à une analyse sur l’immigration, la lutte identitaire et les mondes en collision. Le concept d’hybridité occupe une place importante dans l’élaboration de la collection. Systématiquement influencée par des références tirées de films documentaires portant sur la réalité des immigrants, je me suis aussi appuyée sur le travail d’artistes mettant de l’avant cette jeunesse souvent confrontée au racisme, à la violence, à des gangs, à la pauvreté et autres traumatismes graves. En ce qui a trait aux couleurs, la palette m’a été inspirée par des images tirées d’une série de photographies de Joseph Rodriguez, intitulée Respekt. Elle démontre l’importance des couleurs vives en parallèle avec l’obscurité de cette réalité, tout en mettant l’accent sur des teintes et des textiles clés du début des années 1990. La collection adopte l’esthétique de la sous-culture latine du East L.A. avec des silhouettes larges et amples. Elle est un mélange de ces influences culturelles avec des codes visuels iconiques, qui seront représentés par des imprimés et des broderies. Le style accorde une importance à la simplicité, mais surtout à la coupe du vêtement.

Mannequin : Daynis Z.

Mixed Heritage

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Camillie David

Entrez dans mon univers inspiré de l’art grotesque, un courant artistique issu de la Renaissance. Aujourd’hui, le terme « grotesque » est synonyme de bizarre, de ridicule, d’extravagant et parfois même de mauvais goût. Tiré de l’italien grotto, ou « grotte » en français, il était cependant utilisé à l’origine pour parler des fresques et reliefs antiques découverts dans des ruines romaines. Cette découverte donna naissance à un style, décrié par certains mais très prisé par d’autres, où se côtoyaient plantes, arabesques, masques, monstres et animaux fantastiques. Pénétrez donc dans le monde de ma collection où la seule limite est celle que notre propre imagination nous impose. Engagez-vous dans un monde où la peur est un monstre qui, si on l’apprivoise, peut nous être un fidèle allié. Un monde de fantaisie qui navigue entre la folie et le réel rappelant le courant littéraire grotesque auquel appartient aussi le conte Alice au pays des merveilles. J’ai voulu créer une atmosphère colorée où domine la surcharge et où toutes les féeries sont envisageables. C’est un monde dans lequel le volume et l’excès sont la norme, où l’obscurité et la peur sont illustrées dans la joie des couleurs telles que le rose rehaussé de quelques accents de bleu. Pour exprimer cette folie exubérante et une partie de mon imaginaire, j’ai tissé mon propre tissu, un imprimé orné de personnages sortis de mon univers, utilisé comme doublure. Je développe également des volumes imposants, à l’image de mon thème, en exagérant certaines formes, par exemple les longueurs et les proportions. Ce sont des vêtements qui s’opposent au côté commercial de la mode et qui vont se démarquer par leur extravagance.

Mannequin : Mayya K.

L’extravagance de l’art

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Van Duc Michael Ho-Guitard

— Larousse Mon projet véhicule toute une série de métaphores et de symbolismes portant sur ma vie et ma vertu. Il communique l’idée que nous avons tous la capacité de nous transformer, mais aussi la faculté extraordinaire de nous adapter à différentes situations. J’ai ainsi créé une suite de silhouettes faisant allusion aux insectes. Celles-ci incarnent des expériences personnelles qui m’ont fait sentir écrasé, rejeté, détruit, mais aussi admiré, aimé et approuvé.

Mannequin : Francis E.

Đuc

Vertu (n. f.) : Disposition habituelle, comportement permanent, force avec laquelle l’individu se porte volontairement vers le bien, vers son devoir, se conforme à un idéal moral, religieux, en dépit des obstacles qu’il rencontre.

Mon choix de matières textiles évoque la carapace de divers arthropodes. C’est pour cette raison que j’ai choisi des tissés qui reflètent la lumière avec une certaine brillance et qui se déclinent dans une gamme de couleurs empruntant à la palette du monde des insectes. La collection est un amalgame de robes et de manteaux, rappelant tantôt la beauté et la légèreté d’une paire d’ailes, tantôt la fonction de bouclier d’une carapace.

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Casimir Paquet

Ma collection est un travail en cours sur l’identité du peuple québécois, un questionnement sur ce qu’elle pourrait être. Pour ce faire, j’entrecroise trois éléments qui caractérisent son histoire et sa culture : le travail à la ferme, le hockey et la religion catholique. Les principaux tissus utilisés sont le lin, le jute, la laine, le denim et la flanelle. Ces textiles font partie de l’héritage québécois et leur aspect brut rappelle une ruralité que je souhaite évoquer. Ma collection met également de l’avant des matières confectionnées ou détournées de leur fonction, comme de la toile de sacs à patates assemblée à la manière de courtepointes traditionnelles. Les silhouettes, plutôt amples, sont créées par la juxtaposition de soutanes, de chemises de bûcheron, de chandails de hockey, de salopettes, de pantalons de travail, de vestes et de combinaisons de travail. Tout en demeurant dans une esthétique contemporaine, les styles évoquent la campagne, la résilience du peuple québécois ainsi que sa capacité à résister au froid de l’hiver.

Mannequin : Daynis Z.

Grésil

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Justine Simard

Inspirée par le mythe d’Hélios et Clytie, j’ai représenté l’espace entre cet intense amour et cette douleur si fragile. C’est un volume de sentiments dans lequel réside une dualité aux délicates limites. Au premier regard, l’expression de l’amour se matérialise dans les pétales de la fleur qui enveloppent le corps. Cette corolle symbolise la beauté et la finesse. Comme une dentelle, les pétales s’emboîtent de façon libre et organique. En réalité, c’est une prison aux barreaux de dentelle. La dureté des pétales emprisonne la souplesse et la douceur de l’amour passionnel. Au travers, on ressent la friabilité des émotions dans la transparence et la légèreté. L’impression délavée et atténuée des couleurs de tristesse est imprégnée de vulnérabilité et de douleur. À fleur de peau, les effets cruels de l’amour se dévoilent dans une beauté nuancée.

Mannequin : Salma K.

Hélios et Clytie

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Design : Camillie David

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Mannequin : Francis E.

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Mannequin : Sakina M. – Design : Héloïse Bernard

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Design : Anne-Marie Camillie David Mauricio-Galvez

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GESTION

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Les projets À l’issue du baccalauréat, les projets de fin d’études (PFE) concluent plusieurs années d’apprentissage universitaire au cours desquelles les étudiantes et les étudiants, futurs gestionnaires, ont développé et acquis un esprit critique et analytique, mais aussi une capacité à affronter la réalité industrielle d’aujourd’hui. C’est l’occasion pour chacune et chacun d’entre eux d’intégrer et de mettre à profit les compétences acquises tout au long de leur cursus dans un projet concret. Afin de démontrer le potentiel de ces futurs professionnels au terme de leurs études, le projet peut prendre diverses formes : projet de recherche, projet de consultation d’entreprise, projet de plan d’affaires, projet de développement technologique, ou encore projet de développement d’un nouveau produit. L’exécution des PFE se poursuit pendant toute la session de cours. Durant cette période, les étudiants s’organisent en équipes et élaborent un projet viable avec un plan solide pour le déployer sur le marché. Tout au long de la session, ils et elles sont exposés à la réalité du terrain, notamment dans le cadre de conférences avec divers professionnels du milieu de la mode et de l’habillement québécois. À la fin de leur formation, la présentation et l’évaluation de leurs travaux devant un jury d’experts de l’industrie les mettent directement en contact avec cette réalité. Les étudiantes et les étudiants de l’École supérieure de mode de l’ESG UQAM ressortent extrêmement enrichis d’une telle expérience, que ce soit sur le plan des compétences acquises ou celui de leur vécu. Tous sont ainsi préparés à affronter le monde de l’industrie avec un regard critique, une capacité à travailler sous pression en équipe et à innover avec une proposition de valeur unique.

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Projets de recherche Le projet de recherche initie les étudiantes et les étudiants de l’École supérieure de mode à une démarche scientifique complète sur un thème d’actualité lié à l’industrie de la mode et de l’habillement. Ils apprennent tout d’abord à formuler une problématique. Puis, sur la base d’un état de l’art se rapportant à cette problématique ainsi que d’une analyse critique des ouvrages de référence consultés, il leur faut définir leurs objectifs de recherche et leurs hypothèses. Au travers d’un tel projet, tous sont également appelés à concrétiser et à valider leurs objectifs et leurs hypothèses par l’application d’une méthode de recherche (comme le sondage, l’étude de cas ou encore l’observation). Les étudiantes et les étudiants apprennent enfin à analyser et à valider les résultats obtenus au moyen de diverses techniques, comme l’analyse quantitative.

La mode virtuelle Anna Buravkova L’approvisionnement responsable : indispensable atout des marques désirables Ludmila Pavalencu L’envers de l’omnicanal Toavina Lalaina Rakotoarisoa Améliorer la résilience des chaînes logistiques Amyra Martins Hajjar En mode sécurité Elizabeth Selena Fernandez-Obregon Margaux Galland-Hébert

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thefabricant.com

Anna Buravkova

La mode virtuelle

En 2019, une robe créée par la maison de mode numérique The Fabricant a été vendue 9 500 dollars américains. Basé sur des algorithmes d’intelligence artificielle, ce vêtement ne sera pourtant jamais produit dans le monde réel. C’est ce qu’on appelle la mode virtuelle. L’objectif du projet est d’étudier l’adoption et l’utilisation de cette mode intangible par les jeunes consommateurs. Considérant la nature exploratoire de ce travail, une collecte de données qualitatives a été retenue. Une quinzaine d’entrevues individuelles semidirigées ont été menées avec de jeunes répondants âgés de 18 à 26 ans. L’analyse des données a permis d’explorer la perception des participants en ce qui concerne l’utilité et la facilité d’utilisation de la mode virtuelle, mais aussi quant à leur intention de s’approprier cette technologie. Les différents enjeux de notre époque, tels que la pandémie de COVID-19 et l’urgence climatique, font comprendre aux marques qu’il est essentiel de s’adapter, voire de se réinventer. À l’avenir, l’intelligence artificielle est susceptible de modifier considérablement les stratégies marketing et les comportements des consommateurs. Cette nouvelle réalité sera peut-être celle des vêtements non réels !

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Ludmila Pavalencu

L’approvisionnement responsable : indispensable atout des marques désirables

Entre 2016 et 2019, les recherches sur Internet incluant l’expression « sustainable fashion » (en français, mode éthique ou durable) ont triplé en Europe et aux États-Unis. Sur Instagram, l’utilisation du mot-clic #sustainablefashion a quintuplé au cours de la même période. Ces données tirées d’une étude réalisée en 2019 par McKinsey & Company illustrent bien l’importance grandissante que les consommateurs accordent à l’aspect durable des produits de la mode. À leurs yeux, la responsabilité sociale et environnementale des entreprises est désormais synonyme de qualité de même qu’un facteur déterminant dans leur décision d’achat. Avec notre projet, nous avons pour objectif d’aider les entreprises du secteur de la mode et de l’habillement à reconnaître et à adopter un ensemble de bonnes pratiques en matière d’approvisionnement durable. La recherche est basée sur une analyse approfondie de livres ainsi que d’articles scientifiques et professionnels. Elle s’appuie également sur des études de cas réels tirés de l’industrie de l’habillement au Canada. La démarche aboutit à l’élaboration d’un recueil de pratiques d’approvisionnement responsable qui met de l’avant les objectifs et les limites desdites pratiques. Le document vise ainsi à guider les entreprises dans le choix et la mise en place d’actions concrètes pour qu’elles évitent les risques liés aux enjeux socio-environnementaux propres à l’industrie de la mode, assurent la qualité de leurs produits à la source et atteignent leurs objectifs quant au développement durable.

Toavina Lalaina Rakotoarisoa

L’envers de l’omnicanal

Commander en ligne et récupérer l’achat en boutique. Ce mode de magasinage dit « omnicanal » a été adopté à toute vitesse pour répondre aux contraintes liées à la pandémie de COVID-19, au point que le virage a semblé presque naturel pour les consommateurs. Pourtant, la mise en place de ces pratiques peut s’avérer complexe pour les détaillants sur le plan logistique. Le projet de recherche se concentre donc sur l’analyse des retombées qu’entraîne la mise en place de stratégies omnicanales sur la gestion du réseau de distribution des entreprises dans le secteur de la mode, plus spécifiquement sur la gestion de leurs boutiques. L’étude porte sur trois dimensions de ces effets : technologique, fonctionnelle et organisationnelle. Elle démontre notamment une réorganisation importante des fonctions du personnel en magasin et des systèmes d’information, mais également du rôle de la boutique physique. Celle-ci devient une alliée du magasinage en ligne. Le modèle idéal implique une parfaite symbiose entre les canaux, plutôt qu’une cannibalisation de l’une par l’autre. Peu de travaux de recherche traitent de telles questions logistiques. C’est généralement la perspective du marchandisage qui retient l’attention du monde scientifique, d’où l’originalité de la présente étude.

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publication 2021

Amyra Martins Hajjar

Améliorer la résilience des chaînes logistiques

Depuis plus d’un an maintenant, les chaînes logistiques mondiales sont mises à mal par la pandémie de COVID-19. Certains secteurs, dont celui de la mode et de l’habillement, subissent lourdement les effets de cette crise. La liste des problèmes est longue : chute de la demande, arrêt des usines, retards de livraison, fermetures de boutiques, stocks invendus. Le projet de recherche vise à étudier les stratégies mises en place par certaines entreprises pour se réinventer afin de mieux faire face à la pandémie. Parmi ces initiatives, on trouve notamment l’implantation de pratiques omnicanales, la sélection de fournisseurs stratégiques, le soutien à ces fournisseurs, l’établissement de nouveaux partenariats locaux ainsi que l’adoption de solutions technologiques inédites. Ces interventions ont certes été menées en réaction à la crise mondiale actuelle, mais leur objectif est également d’augmenter la résilience des chaînes logistiques à long terme. En effet, les entreprises se doivent aujourd’hui de rebondir rapidement dans le cas où un évènement majeur viendrait ébranler leurs activités. Les experts en santé publique le disent : le monde sera exposé à d’autres virus. À la suite d’une revue de la littérature scientifique, nous avons listé l’ensemble des stratégies clés conseillées à ce propos par les experts. Les ouvrages étudiés demeurent cependant théoriques et comptent peu d’études empiriques. Nous avons donc mené des entretiens en profondeur avec des professionnels de la mode afin de confronter les stratégies tirées de la littérature avec la réalité.

Elizabeth Selena Fernandez-Obregon Margaux Galland-Hébert

En mode sécurité

Il n’est pas rare d’entendre une couturière se plaindre de douleurs causées par une tendinite ou le syndrome du canal carpien. À force de mouvements répétitifs et de positions prolongées, les lésions et troubles musculo-squelettiques font leur apparition chez ces techniciennes de la mode. Entre 2007 et 2016, pour le seul secteur de la fabrication de vêtements en tissu, la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) a enregistré plus de 153 000 jours d’absence et 523 blessures dues à des accidents du travail ! Dans le cadre de notre projet, nous proposons un guide de prévention venant combler le manque d’information criant en santé et sécurité dans le domaine de l’habillement. Ce document met de l’avant les bonnes pratiques à adopter et propose des outils ainsi que des méthodes à implanter. Toute une section est consacrée aux mesures ergonomiques spécifiques au travail en usine, qui visent à prévenir les risques de blessure au travail. Notre guide inclut par ailleurs une liste de ressources déjà disponibles tant pour les employés que pour les entreprises. L’article 51 de la Loi sur la santé et la sécurité du travail spécifie que l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour protéger ses travailleurs. L’instauration d’un programme en ce sens semble être un fait acquis. Cependant, nous constatons que les ressources nécessaires à sa mise en place sont rarement au rendez-vous, d’où l’importance de mettre l’information à la portée de tous.

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publication 2021

Projets de consultation d’entreprise Le projet de consultation d’entreprise amène les étudiantes et les étudiants à plonger dans la réalité d’une organisation existante, dans le cadre d’un mandat qui leur est confié. Les membres de chaque équipe doivent déployer leur esprit analytique pour bien appréhender une situation souvent vécue de façon critique par l’entreprise. Le projet peut prendre diverses formes : étendre la gamme de produits de l’entreprise, enclencher une transformation numérique, développer son image de marque, lui procurer une meilleure visibilité sur le marché, ou encore optimiser ses processus d’affaires ou de production afin que ceux-ci soient plus performants. Dans un premier temps, les étudiantes et étudiants analysent la situation actuelle de l’entreprise pour être en mesure de poser un diagnostic. Il leur faut aussi définir très clairement leur mandat par rapport aux bénéfices attendus pour l’entreprise ainsi que préciser les responsabilités exactes de chaque membre de l’équipe. En plus d’avoir à convaincre les décideurs de l’entreprise, l’équipe doit établir une feuille de route détaillée, par laquelle l’entreprise pourra atteindre ses objectifs, et évaluer la faisabilité financière de ladite feuille de route.

Agence Covac Alia Fatema Badouraly Daya Christina Izzo Ophélie Moreau Charlotte Savoie Veronica Tobon People 4 Change Daniela Arévalo Iturriaga Léna Le Guen Sidnée Paquette Patterson Lio Taniyama Agence BLPR Joona Bouchard Hamlin Lu Rachel Pierre Ann-Julie Richard Du matériel au virtuel Danyka Angrignon Jasmine Lafleur-Domon Gabrielle Mayrand Raphaëlle Villeneuve L’ESM en ligne Martha Mélissa Gavidia Tamara Médard Dian-Kang Phung Pamela Rodriguez Ayllon Juan-Carlos Suarez-Casavant

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publication 2021

Alia Fatema Badouraly Daya Christina Izzo Ophélie Moreau Charlotte Savoie Veronica Tobon

Agence Covac

Planifier le lancement d’une boutique de vêtements pour enfants à contre-courant des tendances actuelles de la mode rapide, c’est le premier mandat que s’est vu confier l’agence Covac, spécialisée en développement des affaires. La commande provient d’un habitué du commerce de détail possédant déjà quatre enseignes sur la rue Crescent, au centre-ville de Montréal. L’objectif de ce dernier est alors de créer une boutique avec des produits distinctifs et une ambiance chaleureuse pour habiller toute la famille. L’équipe Covac a ainsi procédé à une consultation du public cible de la future boutique au moyen d’un sondage, suivi de nombreuses recherches sur le segment tout-petit et junior de l’industrie de l’habillement au Québec. Pour répondre au vaste cahier des charges, elle a entrepris plusieurs actions, allant de l’analyse du marché jusqu’au choix des fournisseurs, en passant par la proposition d’une stratégie de promotion. Elle a en outre apporté une contribution complémentaire visant à résoudre les difficultés que les boutiques connaissent à l’heure actuelle. À partir du résultat de ces démarches, Covac a créé une image de marque forte pour la nouvelle boutique Tozzi Kids : une boutique pour enfants offrant des produits de la meilleure qualité, des marques originales et recherchées, et un service client à la hauteur des attentes de la clientèle.

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publication 2021

Retouche : Louis Prud’homme

Daniela Arévalo Iturriaga Léna Le Guen Sidnée Paquette Patterson Lio Taniyama

People 4 Change

Conquérir le marché mondial de la chaussure en pleine pandémie, c’est le pari audacieux de People Footwear. À la suite d’un changement de direction, l’entreprise canadienne a voulu profiter de l’engouement généralisé pour les vêtements confortables et les accessoires décontractés pour se relancer en affaires. Au cœur de sa nouvelle offensive, une stratégie de vente en ligne, en contact direct avec la clientèle. Notre expertise en marketing numérique ainsi que notre vision jeune et actuelle ont constitué un apport important à ce déploiement entièrement virtuel. La création d’une campagne de communication d’envergure en ligne célébrant le lancement de la nouvelle collection Printemps-Été 2021 a engendré une croissance exponentielle des ventes de People Footwear. « Viser moins que cela serait franchement mal nous connaître », déclare Martin Trudel, notre client chez People Footwear. Celui-ci reconnaît du même souffle la contribution de notre équipe à l’atteinte de ses objectifs ambitieux. Innovation, développement durable et responsabilité sociale sont les valeurs que prône People Footwear. Pour l’entreprise, l’idée d’un monde meilleur passe par des méthodes de fabrication innovantes visant la réduction de déchets, l’atteinte d’une carboneutralité de même que l’inclusion de tous. La marque, 100 % végane, avait donc tout pour nous amener à créer un message fort et dans l’air du temps qui, ultimement, inspirera non seulement les consommateurs, mais aussi le secteur de la mode dans son ensemble.

Joona Bouchard Hamlin Lu Rachel Pierre Ann-Julie Richard

Agence BLPR

Dans un contexte où la perception que l’on a d’une marque et de ses produits se forme essentiellement à partir de la qualité de leur présentation visuelle, les studios de photographie sont devenus pour les entrepreneurs de l’industrie de la mode des outils indispensables. C’est pour répondre aux besoins des PME de ce secteur qu’Espace Walls a voulu offrir un studio à tarifs réduits, sans compromis sur la qualité de l’expérience. Une des priorités du studio étant de se distinguer de façon claire dans l’œil des utilisateurs, celui-ci a confié à notre agence étudiante BLPR le mandat d’imaginer le plan de communication de son lancement ainsi que de ses trois premières années d’activité. La stratégie communicationnelle que nous avons proposée couvrait quatre axes clés : la gestion d’Internet et des réseaux sociaux, le lancement, l’événementiel et l’amélioration locative. Chaque proposition faite à Espace Walls visait à rendre compte de son positionnement unique, qui se démarque de l’offre générale des studios de photographie montréalais. Nous avons été fiers de constater, lors du lancement, qu’Espace Walls avait suivi en grande partie le plan suggéré et avons confiance qu’il en poursuivra le déploiement dans les années à venir.

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publication 2021

Jérémie Larouche, infographe

Danyka Angrignon Jasmine Lafleur-Domon Gabrielle Mayrand Raphaëlle Villeneuve

Du matériel au virtuel

Dans le contexte actuel de pandémie mondiale, le commerce électronique a connu dix ans d’évolution accélérée au cours des derniers mois. La façon dont les gens consomment s’est transformée radicalement, ce qui entraîne des attentes beaucoup plus grandes en matière d’expérience d’achat en ligne. Grâce à MTRL, faire les boutiques de la 5e Avenue à New York à partir de son divan montréalais ou assister virtuellement à un festival et acheter ce que les gens portent dans la foule est maintenant chose possible. Cette plateforme donne aux consommateurs la possibilité d’explorer l’univers de leurs marques préférées en vivant une expérience de magasinage complètement immersive, unique et amusante, par le biais de technologies de réalité augmentée et virtuelle. Pour découvrir et essayer les produits, les consommateurs sont ainsi transportés dans un monde conçu sur mesure, selon l’esprit des différents styles de vie qui les unissent aux marques. Au moyen de dispositifs technologiques tels que des casques, des lunettes, un téléphone intelligent ou même un ordinateur, MTRL devient un environnement unique où les marques et les consommateurs se rencontrent. En parallèle, MTRL compte sur sa section d’affaires MTRLITY pour informer tant le grand public que les marques à propos de ces sujets d’avenir et contribuer à la recherche sur la réalité augmentée et virtuelle.

Martha Mélissa Gavidia Tamara Médard Dian-Kang Phung Pamela Rodriguez Ayllon Juan-Carlos Suarez-Casavant

L’ESM en ligne

« Nous sommes un secret trop bien gardé et le secteur de la mode intimide les étudiants », constate Jean-Philippe Harrisson-Boudreau, enseignant et commissaire du projet pour le repositionnement numérique de l’École supérieure de mode (ESM) de l’ESG UQAM. Le défi de notre équipe était donc de faire rayonner la communauté étudiante de l’ESM, de faire briller l’École sur la scène nationale et internationale, ainsi que de proposer du contenu numérique accessible et invitant. Pour ce faire, deux mandats nous ont été confiés : d’une part la création d’une stratégie communicationnelle s’échelonnant sur deux ans, d’autre part la valorisation des projets de fin d’études sur le nouveau site web de l’ESM. Nous avons par ailleurs conçu pour celui-ci un jeu-questionnaire destiné à guider les potentiels étudiants et étudiantes vers leur parcours idéal, parmi les quatre concentrations offertes par l’École. Si notre projet visait principalement à faire connaître l’ESM, il a également eu l’effet indirect d’accroître notre propre fierté et notre sentiment d’appartenance à la grande famille de l’École. Nos mandats nous ont permis de mieux comprendre son environnement interne et externe pour en dégager des forces uniques. Il faut dire que l’École est dotée d’un corps professoral et de finissants qui se distinguent à l’international. De plus, elle est l’unique établissement francophone d’enseignement universitaire de la mode en Amérique du Nord. Comme en témoignent ses étudiants, l’ESM a tout pour réussir : un sondage mené auprès d’eux révèle que plus de 94 % des répondantes et répondants se disent satisfaits de leur expérience générale.

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publication 2021

Projets de plan d’affaires Dans le cadre d’un projet de plan d’affaires, les étudiantes et étudiants de l’ESM endossent le rôle de promoteurs-entrepreneurs ayant pour objectif le lancement de leur propre entreprise. Regroupés en équipes, ils partent d’une idée qu’il leur faut confronter à la réalité et transformer en un projet potentiellement viable et susceptible de se démarquer sur le marché. Chaque équipe effectue tout d’abord une étude de marché. Pour cela, ses membres doivent adopter un esprit critique et analytique, de façon à en tirer des conclusions quant à leur positionnement concurrentiel, à leur public cible ou encore à leurs perspectives d’affaires. De cette première étape émerge une stratégie de développement qui s’accompagne d’un plan d’action, dans lequel sont proposés les moyens opérationnels à mettre en œuvre pour appliquer ladite stratégie. Ensemble, étudiantes et étudiants sont amenés à modéliser et à analyser leurs processus logistiques et à en optimiser la performance. L’équipe doit par ailleurs instaurer des collaborations avec des fournisseurs et des acteurs réels intéressés par ce projet d’entreprise pour obtenir de leur part des promesses de partenariats. Enfin, l’équipe produit un plan financier dans lequel sont quantifiés les profits escomptés. À l’issue de ce travail de grande ampleur, les étudiantes et les étudiants doivent être en mesure de recruter des financeurs pour poursuivre l’aventure et lancer concrètement leur entreprise.

Conciergerie Amé Mélissa Boyd-Carrier Alycia Couture Alexia Dufort-Lévesque Valentin Mariani Yasmin Sari-Hassoun Collectif Érudition Laurie-Anne Adjoualé Raphaël Bouchard Sabrina Comeau Chloé Le-Doan Emanuelle Masse Omorfia cosmétiques Jade Carignan Emma Châtelain Kassandra Lanthier Dina Mestraletti Une petite histoire Mireille Gosselin-Dussault Kassandra Lachapelle Romy Lasnier Juliette Simard Margaux Verdier Nadège Zoundi Studio Inside n Art Tatiana Daoust Romane Adelie Le Gendre Mégane Tessier-Vigneault Chloé Thibeault CANABAS Cynthia Chevalier-Desrochers Dominique Stéphane Denis Maria-Emilia Noria-Berrondo Patrick Sobreira-Gomes

Saya Lingerie Anna Karina Bucur Valentin Cameriano Sandrine Dugal Samuel Joseph Josiane Martin Béatrice Quesnel NORM Kayla Blanc Loic Cardinal Lisa Laquitaine Charlotte Lavallée Stéphanie Poulin Linum MTL Maria Jane Al Kayem Morgane Lemerre Nanda Loufoua Salomé Saint-Cyr Foremost Sandrine Cadieux Alana Kelly Jeanne Kieffer Claude Letendre Vitrine Alexis Beaudoin Alycia Murray Britanie Tobon Kelly-Ann Tourangeau Blue Room Frédérique Arpin Maripier Dubois Laura Harvey Kacey Vadeboncoeur-Bourque

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publication 2021

Photo : Yasmine Faddal Guérin Mannequin : Ashantéa Anstin

Mélissa Boyd-Carrier Alycia Couture Alexia Dufort-Lévesque Valentin Mariani Yasmin Sari-Hassoun

Conciergerie Amé

Plus besoin de provenir de la famille la plus huppée de la ville pour avoir accès à un service exclusif de conciergerie. Pour une optimisation du temps, une gestion des tâches quotidiennes et une expérience d’exception, la plateforme Amé s’impose comme un nouvel allié accessible à tous. Considérant que 74 % des Québécois et Québécoises âgés de 25 à 54 ans disent éprouver une forte pression due au manque de temps, il semble que cette innovation vienne répondre à un réel besoin de société et non à une simple envie de luxe. Prise de rendez-vous chez le coiffeur, rafraîchissement complet de la garde-robe, recherche du dernier sac Jacquemus, réservation dans le meilleur restaurant de la ville : Amé offre à sa clientèle une panoplie de services privilégiés liés aux secteurs de la mode et de la beauté. Dans chaque interaction, elle prend en compte le budget, les préférences et le style de vie de ses clients et clientes pour leur proposer des offres uniques et personnalisées. Conçue pour devenir la meilleure amie des consommateurs, Amé s’intègre au quotidien de ses utilisateurs en faisant le pont avec leurs entreprises préférées : tous pourront ainsi prendre le temps de profiter de ce qui compte vraiment.

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publication 2021

Laurie-Anne Adjoualé Raphaël Bouchard Sabrina Comeau Chloé Le-Doan Emanuelle Masse

Collectif Érudition

Selon une étude menée en 2018 par McKinsey & Company, près de 75 % des jeunes de la génération Z sont prêts à boycotter une entreprise aux pratiques marketing discriminatoires, notamment en ce qui concerne l’orientation sexuelle ou l’origine ethnique. La dernière année nous a démontré que l’industrie de la mode fait partie de celles qui peuvent rapidement faire l’objet de critiques de la part du public pour leur inaction quant aux divers enjeux sociaux auxquels elles font face. L’objectif du collectif mode Érudition est de sensibiliser le moteur culturel qu’est la mode à la discrimination au sein de ses établissements. Érudition réunit designers et entreprises souhaitant se détacher des préjugés raciaux et identitaires afin d’instruire le public à ce propos. Le collectif le fait au moyen d’une application mobile ainsi que de manifestations et d’activités commerciales qui visent à faire la promotion d’acteurs de la mode contribuant à la diversité du milieu. Porté par un désir de révéler le talent d’artistes parfois oubliés par une industrie qui pourrait être considérée comme élitiste, le collectif mode Érudition est un espace sûr (safe space) pour la relève émergente de la mode. Il connecte ces artistes aux consommateurs conscientisés et soucieux de leurs achats.

Jade Carignan Emma Châtelain Kassandra Lanthier Dina Mestraletti

Omorfia cosmétiques

La diversité des égéries d’Omorfia cosmétiques constitue la signature de notre marque. Mais nous allons plus loin en nous donnant pour mission de répondre au plus grand nombre de préoccupations possible des jeunes consommateurs et consommatrices. Omorfia est née d’une passion commune pour les soins de la peau de haute qualité ainsi que d’une préoccupation partagée en ce qui a trait aux principaux enjeux de notre époque. Nous sommes une entreprise écoresponsable tant dans nos pratiques que dans nos produits et leur emballage. Notre but est de changer les habitudes de consommation de notre clientèle en lui offrant des solutions biodégradables, écologiques et durables. Notre spécialité : les produits naturels, non genrés, végétaliens et certifiés sans cruauté envers les animaux. Fabriqués au Canada, ils s’adressent à tous les types et couleurs de peau. Grâce à une composante d’intelligence artificielle, notre boutique en ligne offre à notre clientèle diversifiée un accompagnement personnalisé, même à distance. Notre entreprise souhaite déconstruire les standards de beauté. La seule règle ? Que tous se sentent bien dans leur peau. Nos clients sont nos égéries. Ils représentent les valeurs que nous prônons.

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Siamak Abrishami

Mireille Gosselin-Dussault Kassandra Lachapelle Romy Lasnier Juliette Simard Margaux Verdier Nadège Zoundi

Une petite histoire

Il était une fois six jeunes étudiantes qui avaient trop souvent du mal à trouver des tenues adaptées à leur grandeur. Aussi eurent-elles l’idée de lancer une marque de vêtements pour taille petite, s’adressant enfin à leur tranche d’âge. A Short Story était née. L’histoire s’adresse à plus de femmes qu’on pourrait le croire. En effet, une silhouette de taille petite mesure moins de 164 cm, ce qui correspond à la grandeur moyenne des Canadiennes. Ainsi, près de la moitié de la gent féminine est considérée comme petite par l’industrie de la mode. Au Québec, aucune boutique ne s’adresse au segment jeune de cette clientèle. Ce sont ces femmes que l’entreprise A Short Story célèbre avec ses vêtements de style basique et actuel, parfaitement adaptés. Aucune retouche n’est nécessaire. Tous les pantalons sont offerts en deux longueurs différentes, soit Petite et X-Petite pour les femmes de 155 cm et moins.  Les femmes de grande taille ne sont pas oubliées pour autant. Les collections sont donc offertes dans les tailles XXS à 3XL. Les valeurs phares que prône A Short Story sont l’amour de soi, l’esprit de communauté et la bienveillance. L’entreprise désire créer un mouvement solidaire des jeunes femmes de petite taille grâce à des collections qui révèlent leur grande beauté.

Tatiana Daoust Romane Adelie Le Gendre Mégane Tessier-Vigneault Chloé Thibeault

Studio Inside n Art

Personnalisable, modulable et entièrement aménagé, Inside n Art redéfinit le concept de studio de photographie. Conçu expressément pour la création de contenu numérique, l’établissement montréalais se signale par la diversité de ses décors, allant du plus minimaliste au plus éclectique. Selon l’agence de marketing québécoise LG2, le contenu est le meilleur outil pour garder une marque présente à l’esprit des consommateurs et les informer sur ce qui la caractérise. Il suscite de cette façon des préférences et engendre une fidélité à la marque. Ce constat incite un grand nombre d’entreprises à placer la création de contenu au cœur de leur planification marketing. C’est précisément ce qui a poussé quatre finissantes en commercialisation de la mode à fonder Inside n Art. Offrant sur demande des services de maquillage, de coiffure, de photographie et de traiteur, l’entreprise a pour mission de faciliter la vie de ces compagnies. En d’autres mots, c’est une formule clé en main pour la création de récits distinctifs, propres à chacune d’elles. Grâce à ses collaborations avec des entreprises québécoises de meubles, le studio de création propose des nouveautés mensuelles. Ainsi, tout en participant au rayonnement des marques locales de mobilier et de décoration, Inside n Art donne à sa clientèle les moyens de se distinguer de ses concurrents et de créer un produit à son image.

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publication 2021

Cynthia Chevalier-Desrochers Dominique Stéphane Denis Maria-Emilia Noria-Berrondo Patrick Sobreira-Gomes

CANABAS

Porter son identité et afficher fièrement sa différence jusque dans ses chaussettes, c’est ce que propose l’entreprise CANABAS. Reflétant la richesse du multiculturalisme montréalais, la jeune marque puise dans les origines diverses de ses cofondatrices et de son cofondateur pour offrir des produits alliant art inclusif, fonctionnalité et écoresponsabilité. Déterminée à concevoir un produit illustrant l’individualité de chacun, CANABAS se distingue notamment grâce à ses collaborations avec des artistes montréalais. Appartenant à différentes sphères artistiques, ceux-ci donnent une voix à leur communauté. Chaque paire de bas a son histoire. Ses motifs, son style et ses couleurs sont à l’image de la mosaïque culturelle qui fait la signature de Montréal. CANABAS se spécialise en outre dans la création de chaussettes unisexes fabriquées à partir de la fibre de chanvre. Le bien de la collectivité est au cœur de l’entreprise, ce qui se traduit non seulement par le choix d’une matière première écoresponsable, mais également dans son engagement à redonner au suivant. Ainsi CANABAS remetelle 10 % de ses profits à différents organismes de bienfaisance de Montréal œuvrant auprès de minorités visibles.

Anna Karina Bucur Valentin Cameriano Sandrine Dugal Samuel Joseph Josiane Martin Béatrice Quesnel

Saya Lingerie

Saya Lingerie est une marque québécoise inspirée de la nature : celle qui nous entoure et celle qui nous définit en tant qu’individu. Prise dans le sens environnemental du terme, la nature est présente et respectée, comme le démontre le choix de fibres naturelles et de teintures végétales utilisées dans les créations. En évitant les pigments chimiques et les matières synthétiques, Saya Lingerie agit notamment pour la protection des océans dans la lutte contre les microplastiques. La confection locale des produits contribue également à atténuer l’empreinte de ces derniers sur la planète en réduisant le transport, tout en assurant le caractère éthique de la chaîne d’approvisionnement. Saya Lingerie s’engage tout spécialement à faire preuve de transparence et à éduquer les consommateurs quant aux coûts réels de production de la mode, en matière d’impact social et environnemental. Sur le plan esthétique, c’est cette fois la nature individuelle des gens qui influence la marque de sous-vêtements. Saya signifie d’ailleurs « moi » en indonésien. Les styles se veulent inclusifs, de façon à ce que tous puissent exprimer leur authenticité, au naturel.

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publication 2021

Mannequin : SSENSE

Kayla Blanc Loic Cardinal Lisa Laquitaine Charlotte Lavallée Stéphanie Poulin

NORM

Situation initiale, élément déclencheur, nœud, dénouement, situation finale. La structure narrative d’une histoire est toujours la même, mais pas chez NORM. Ici, tout commence avec notre équipe dynamique et créative, laquelle travaille de concert pour élaborer des projets qui défient les normes. Nous sommes la langue de demain. Notre catalyseur, c’est notre désir de raconter des histoires par le biais de courts métrages percutants qui mettent de l’avant des produits uniques et des artistes hors du commun. C’est là notre carburant. Le point culminant de notre récit, c’est la prise de conscience d’un déséquilibre dans la publicité d’aujourd’hui. Chez NORM, nous croyons qu’il faut relever les défis touchant le secteur de l’habillement, plutôt que de simplement faire la promotion aveugle de cette industrie. Il est temps de dénoncer la pollution qu’engendre la mode par ses produits, ses images et ses mots. Explorer ces questions et en dévoiler les enjeux est notre raison d’être. Le dénouement est le résultat d’un travail acharné et collaboratif de notre équipe. Nous avons réalisé un court métrage proposant une expérience de marque au ralenti qui s’ancre dans nos valeurs, aux antipodes de la culture actuelle de la mode. La fin du récit, c’est tout simplement le succès de nos clients. Et vous ? Quelle histoire voulez-vous raconter ?

Maria Jane Al Kayem Morgane Lemerre Nanda Loufoua Salomé Saint-Cyr

Linum MTL

Le Bas-Saint-Laurent pourrait-il devenir le lieu d’origine de notre garde-robe, de la production de la fibre jusqu’à la confection du vêtement ? C’est le pari que fait Linum MTL en s’intéressant à la plantation et à la transformation du lin dans cette région au potentiel sous-estimé par les industries de l’agriculture et de la mode. La mission de Linum MTL est à la fois économique, environnementale, créative et sociale. L’exploitation du lin s’accompagne de nombreux emplois sur le territoire du Bas-Saint-Laurent, et la chaîne de production locale de l’entreprise contribue à bien des égards à l’économie québécoise. Sur le plan écologique, il s’agit d’une plante nécessitant peu d’eau et de pesticides, ce qui fait d’elle une alternative au coton nettement plus responsable. La proximité de la ressource favorise également la réduction du transport, et donc celle de la pollution. Être une entreprise 100 % québécoise permet par ailleurs de garantir le caractère éthique des activités tout en augmentant la capacité de production et la qualité des produits. Les créations de Linum MTL s’inscrivent dans une démarche de démocratisation de la mode responsable (slow fashion), approche de consommation du vêtement à contre-courant des tendances éphémères dominantes. En plus de repenser l’utilisation des ressources disponibles, Linum MTL propose des produits non genrés, confortables et au style recherché. Avec chacune de ses pièces, l’entreprise participe au développement de l’industrie de la mode d’ici.

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publication 2021

Jasmin Chew @alexlovsin

Sandrine Cadieux Alana Kelly Jeanne Kieffer Claude Letendre

Foremost

Foremost, c’est l’idée de quatre filles à la recherche du chapeau parfait, alliant qualité des matières et de la confection, et style intemporel. Puisant dans les savoir-faire traditionnels de la chapellerie, elles ont créé cet accessoire de mode introuvable, et pourtant indispensable à toute garde-robe féminine. Chez Foremost, nous croyons qu’il est important d’apprécier pleinement la richesse de ce que l’on possède. En combinant innovation et intemporalité, nous avons su confectionner un accessoire minimaliste, à l’épreuve des tendances éphémères. En tant qu’entreprise québécoise, nous accordons une grande importance au choix de matériaux adaptés au climat de notre territoire nordique. Nos chapeaux, faits de laine éthique, sont pensés pour s’adapter aux saisons. Au fil du temps, nous continuons d’explorer de nouvelles façons de diminuer notre empreinte écologique, tout en nous inspirant de l’environnement qui nous entoure. Par son allure épurée et sophistiquée, la collection Foremost représente le choix idéal pour la jeune femme à la recherche de classiques retravaillés répondant à des préoccupations bien de son époque.

Alexis Beaudoin Alycia Murray Britanie Tobon Kelly-Ann Tourangeau

Vitrine

Durant leur parcours scolaire en mode, neuf étudiants sur dix peinent à trouver un stage. Ce résultat de sondage, mené en janvier 2021 auprès de plus de 150 répondants, démontre de façon flagrante la nécessité de regrouper en un seul point d’accès toutes les opportunités de l’industrie. C’est ce que propose Vitrine, une plateforme 100 % québécoise créée spécialement pour répondre aux besoins d’encadrement des étudiants et des jeunes travailleurs du milieu du textile et de l’habillement. En plus des offres d’emploi et de stage, les utilisateurs y trouvent des portraits d’acteurs de l’industrie, du contenu exclusif axé sur les enjeux contemporains de la mode ainsi que des ressources pour mieux orienter leur carrière. Il existe d’autres plateformes de recherche d’emplois et de stages en mode, mais leur contenu est souvent répétitif et ne tient pas compte de tous les types de postes disponibles sur le marché. Vitrine est la seule qui se consacre spécifiquement à ce créneau. Il s’agit également d’un avantage pour les employeurs qui désirent être en contact rapide et direct avec des candidats spécialisés, au niveau tant collégial qu’universitaire. Il sera donc plus facile pour les différents intervenants du milieu d’interagir entre eux et d’assurer la relève de l’industrie.

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publication 2021

Ulas Kesebir & Merve Turkan

Frédérique Arpin Maripier Dubois Laura Harvey Kacey Vadeboncoeur-Bourque

Blue Room

Blue Room est un service unique de stylisme sur quatre roues. Notre bureau est un camion au look rétro aménagé sur mesure qui se transforme en cabine d’essayage, en boutique et en salon de barbier. Avant de nous déplacer pour rencontrer nos clients ou prendre part à des activités, nous adaptons le contenu et la fonction de notre véhicule pour offrir des produits et une expérience hautement personnalisés. Le projet Blue Room découle du constat que le métier de styliste est mal compris du grand public. Le percevant comme un service coûteux, élitiste et uniforme, les consommateurs hésitent à en explorer les possibilités. En plus de représenter une option accessible, Blue Room mise sur une expérience hors du commun pour redéfinir le rôle du styliste dans l’esprit des gens. En effet, l’utilisation de technologies de réalité virtuelle sert non seulement à plonger les clients dans un univers immersif unique, mais contribue également à multiplier les possibilités de ce bureau mobile qui fait notre signature.

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publication 2021

Projet de développement technologique Un projet de développement technologique a pour objectif la conception d’ une nouvelle application technologique destinée au milieu de la mode et basée sur un modèle d’affaires innovant. En ce sens, ce type de projet comprend différentes phases semblables à celles qui rythment le développement du projet de plan d’affaires. Regroupés en équipes, les étudiantes et les étudiants partent d’une idée qu’il leur faut confronter à la réalité, pour ultimement proposer un produit potentiellement viable et susceptible de se démarquer dans un environnement hautement compétitif. Chaque équipe effectue tout d’abord une étude de marché. Pour cela, ses membres doivent adopter un esprit critique et analytique, de façon à en tirer des conclusions quant au positionnement concurrentiel de leur produit, à leur public cible ou encore à leurs perspectives d’affaires. De cette première étape émerge une stratégie de développement et de déploiement de leur application technologique. Pour mettre cette stratégie en œuvre, il leur faut proposer des moyens opérationnels concrets. Ensemble, étudiantes et étudiants sont amenés à modéliser et à analyser leurs processus logistiques, et à en optimiser la performance. L’équipe doit par ailleurs instaurer des collaborations avec des fournisseurs et des acteurs réels intéressés par cette idée pour obtenir de leur part des promesses de partenariats. Enfin, l’équipe produit un plan financier qui assurera le lancement de la nouvelle application sur le marché, puis, à terme, sa rentabilité. À l’issue de ce travail de grande ampleur, les étudiantes et les étudiants doivent être en mesure de recruter des financeurs pour poursuivre l’aventure et commercialiser leur application technologique.

TKSTYL Rachèle Abesque-Lesueur Samuel Labrie-Ross Nadège Marcelin Samuela Mistiva Solenn Piraube-Parisot

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publication 2021

Rachèle Abesque-Lesueur Samuel Labrie-Ross Nadège Marcelin Samuela Mistiva Solenn Piraube-Parisot

TKSTYL

Et si la valorisation de la mode usagée se faisait grâce à un service personnalisé ? C’est ce que propose la plateforme en ligne TKSTYL avec sa vaste sélection de poches, d’encolures, de manches et de fioritures entièrement faites de fibres recyclées. La jeune entreprise montréalaise offre une deuxième vie aux vêtements de ses clients en les remaniant au gré des tendances et de leurs goûts, ou selon la fluctuation de leur silhouette. Sur la plateforme, les utilisateurs n’ont qu’à sélectionner les pièces à annexer à leur vêtement désuet. Celui-ci est ensuite acheminé à notre atelier de création par la poste ou en personne. Nos stylistes esquissent alors le produit fini qui, une fois approuvé par le client ou la cliente, est exécuté par les couturières dans un délai de 4 à 6 semaines. Pour ceux qui n’ont pas de morceau à refaçonner, il est possible de faire l’acquisition d’un vêtement sur mesure, toujours en fibres recyclées. Toute une gamme de géométraux et de tissus est proposée sur la plateforme TKSTYL. En quelques semaines seulement, les clients reçoivent une pièce personnalisée, parfaitement adaptée à leurs mensurations et réalisée localement de façon écoresponsable. Soucieuse de l’environnement et du développement durable, TKSTYL contribue à la conscientisation collective envers les pratiques éthiques et la mutation de l’industrie de la mode en favorisant l’économie circulaire et la récupération.

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publication 2021

Projet de développement de produit Un projet de développement de produit a pour objectif le lancement d’un nouveau produit innovant sur le marché. En ce sens, ce type de projet comprend différentes phases semblables à celles qui rythment le développement du projet de plan d’affaires. Regroupés en équipes, les étudiantes et les étudiants partent d’une idée qu’il leur faut confronter à la réalité et aux attentes du marché, pour ultimement proposer un produit viable et susceptible de se démarquer dans un environnement hautement compétitif. Chaque équipe effectue d’abord une étude de marché. Pour cela, ses membres doivent adopter un esprit citrique et analytique, de façon à en tirer des conclusions quant au positionnement concurrentiel de leur produit, au public visé ou encore à leurs perspectives d’affaires. De cette première étape émerge une stratégie de développement qui s’accompagne d’un plan d’action, dans lequel sont proposés les moyens opérationnels à mettre en œuvre pour appliquer ladite stratégie. Ensemble, étudiantes et étudiants sont amenés à modéliser et à analyser leurs processus logistiques, et à en optimiser la performance. L’équipe doit par ailleurs instaurer des collaborations avec des fournisseurs et des acteurs réels intéressés par son idée pour obtenir de leur part des promesses de partenariats. Enfin, l’équipe produit un plan financier dans lequel sont quantifiés les profits escomptés. À l’issue de ce travail de grande ampleur, les étudiantes et les étudiants doivent être en mesure d’attirer ou de recruter des financeurs pour pousser l’aventure plus loin et lancer concrètement leur nouveau produit sur le marché.

Mode et sécurité : une alliance hors du commun Marianne Beauséjour Andréanne Blanchet Sarah Bourgeault Kim Leclair Laurence Martin

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publication 2021

Marianne Beauséjour Andréanne Blanchet Sarah Bourgeault Kim Leclair Laurence Martin

Mode et sécurité : une alliance hors du commun

Selon les statistiques de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), plus de 17 000 employés se blessent chaque année dans les entrepôts du Québec. Les opérateurs arpentent les allées et s’exécutent sans relâche, souvent aux dépens de leur santé. C’est dans l’optique d’améliorer la sécurité de ces travailleurs que Cellatex a vu le jour. Le projet mobilise les connaissances textiles de ses instigateurs, qui ont créé dans la foulée des partenariats avec le Centre de recherche et d’innovation en habillement Vestechpro ainsi qu’avec le Laboratoire IdO/IoT de l’UQAM. Résultat : une veste de sécurité intelligente. Le gilet connecté est issu du domaine des wearables, c’est-à-dire des technologies qui se portent sous forme de vêtements ou d’accessoires. Il est muni de microcapteurs lumineux ou sonores qui enregistrent et analysent les données. Grâce à des alertes, Cellatex aide à prévenir les dangers, les mouvements nocifs de même que les mauvaises postures. Le personnel vêtu de la veste peut alors exécuter ses tâches en toute tranquillité.

publication 2021

Mannequin : Francis E. – Design : Raphaël Viens

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Mannequin : Daynis Z. – Design : Casimir Paquet

Mannequin : Daynis Z. – Design : Patricia Samantha Baragona-Gonzalez

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Mannequin : Salma K. – Design : Justine Simard

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L’ÉCOLE

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Le programme Le programme de baccalauréat en gestion et design de la mode de l’École supérieure de mode (ESM) de l’ESG UQAM propose quatre concentrations dont les expertises répondent aux transformations perpétuelles et aux enjeux du système contemporain de la mode.

Mode, conceptualisation et gestion de l’innovation

Mode, stratégie et gestion des affaires

Cette concentration met l’accent sur la formation de gestionnaires capables de procéder à la conceptualisation de processus, de procédés et de procédures liés aux grands concepts manufacturiers dans un contexte d’innovation et d’excellence opérationnelle des produits de la mode, de l’habillement et des accessoires. Les étudiants et les étudiantes acquièrent des connaissances sur les nouveaux modes de gestion de la chaîne d’approvisionnement et de logistique, tant interne qu’externe. La résolution de problèmes est au cœur de la formation pour ces gestionnaires en devenir afin qu’ils et elles soient en mesure d’aider l’entreprise à développer un avantage concurrentiel et distinctif sur les marchés de produits et de services hautement performants.

Cette concentration forme les futurs gestionnaires en leur fournissant les connaissances et les habiletés nécessaires pour planifier, coordonner et gérer de manière stratégique les activités de gestion et de distribution des produits sur les marchés intérieurs et étrangers. L’accent est mis sur les processus, procédés et modèles d’affaires les plus modernes utilisés par les différents intervenants de la chaîne d’approvisionnement. Les étudiants et les étudiantes auront une connaissance des outils et des principes de gestion traditionnels utilisés dans le monde de la mode ainsi qu’une compréhension des moyens de gestion efficaces et efficients dans un contexte en perpétuelle évolution.

Théorie, culture et valorisation de la mode

Design de mode

Cette concentration amène les étudiants et les étudiantes à se doter d’une vision pour appréhender la mode dans son contexte culturel et théorique. Le produit mode devient une référence, un objet situé dans le temps, voire un moyen de s’exprimer et de communiquer. L’analyse des particularités, des enjeux et des défis de la mode conduit à une réflexion sur les principaux concepts, théories et processus associés à la créativité en mode ainsi que sur la manière de mettre celle-ci en valeur. Les notions de sémiotique, de mise en exposition (curating) et de recherche en mode y sont explorées.

Cette concentration a pour objectif d’amener les diplômées et diplômés en devenir à développer le design intégral d’une collection de vêtements, à proposer des concepts innovants, à contextualiser et théoriser le processus créatif, à réaliser les prototypes et à maintenir l’équilibre entre la démarche expérimentale, la dimension technologique et l’approche industrielle.

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Design :Van Duc Michael Ho-Guitard

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Personnel Direction Marie-Eve Faust Personnel de soutien Émilie Ganivet

Agente à la gestion des études

Nancy Moreau

Coordonnatrice

Annie Pelletier

Technicienne en administration

Bibliothécaire Andrée-Anne Léonard Professeures et professeurs Jocelyn Bellemare Marie-Eve Faust Ying Gao Ling Jiang Sarra Mamoghli Professeures et professeurs rattachés à un autre département et impliqués à l’ESM Richard Fontaine Philippe Fortin Alexie Labouze Ewan Oiry Esther Trépanier Chargées de cours et chargés de cours de l’ESM Normand Beauregard Alexandre Bélanger Élie Bendavid Helen Brunet Céline Chicoine Philippe Denis Lili Desrochers Danny Gauthier Madeleine Goubau Jean-Philippe Harrisson-Boudreau Rad Hourani Valério Izquierdo Stéphane Jean Moez Jouini Andréanne Lapierre Marie-Michèle Larivée Stéphane Leduc Vanessa Mardirossian Élisabeth Mihou Liza Petiteau Louise Pharand Jean-Claude Poitras Naoufel Remili Sophie Richard Michel Savoie Mathieu St-Arnaud Lavoie Milan Tanedjikov Sophie Theallet François Turcotte

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Mannequin : Salma K. – Design : Justine Simard

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Design :July Marcela Cuellar Pinzon

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Finissants et finissantes 2021 7581 – Concentration design et stylisme de mode

7582 – Concentration commercialisation de la mode

7583 – Concentration gestion industrielle de la mode

Patricia Samantha Barahona-Gonzalez barahona-gonzalez.patricia_samantha @courrier.uqam.ca

Maria Jane Al Kayem al_kayem.maria_jane@courrier.uqam.ca

Andréanne Blanchet blanchet.andreanne@courrier.uqam.ca

Kayla Blanc blanc.kayla@courrier.uqam.ca

Emma Châtelain chatelain.emma@courrier.uqam.ca

Anna Buravkova buravkova.anna@courrier.uqam.ca

Elizabeth Selena Fernandez-Obregon fernandez-obregon.elizabeth_selena@courrier. uqam.ca

Héloïse Bernard bernard.heloise@courrier.uqam.ca Ariane Blouin blouin.ariane@courrier.uqam.ca Charlotte Capistran-Champoux capistran-champoux.charlotte @courrier.uqam.ca July Marcela Cuellar Pinzon cuellar_pinzon.july_marcela@courrier. uqam.ca Camillie David david.camillie@courrier.uqam.ca Van Duc Michael Ho-Guitard ho-guitard.van_duc_michael @courrier.uqam.ca Ève A. Maillé maille.eve_a@courrier.uqam.ca Anne-Marie Mauricio-Galvez mauricio-galvez.anne-marie @courrier.uqam.ca

Cynthia Chevalier-Desrochers chevalier-desrochers.cynthia@courrier.uqam.ca Alycia Couture couture.alycia@courrier.uqam.ca Dominique Stéphane Denis denis.dominique_stephane@courrier.uqam.ca Alexia Dufort-Lévesque dufort-levesque.alexia@courrier.uqam.ca Martha Mélissa Gavidia gavidia.martha_melissa@courrier.uqam.ca Mireille Gosselin-Dussault gosselin-dussault.mireille@courrier.uqam.ca Samuel Joseph joseph.samuel@courrier.uqam.ca Kassandra Lachapelle lachapelle.kassandra.2@courrier.uqam.ca

Oscar Mendoza Valdés mendoza_valdes.oscar@courrier.uqam.ca

Lisa Laquitaine laquitaine.lisa@courrier.uqam.ca

Casimir Paquet paquet.casimir@courrier.uqam.ca

Chloé Le-Doan le-doan.chloe@courrier.uqam.ca

Justine Simard simard.justine.2@courrier.uqam.ca

Morgane Lemerre lemerre.morgane@courrier.uqam.ca

Raphaël Viens viens.raphael@courrier.uqam.ca

Amyra Martins Hajjar martins_hajjar.amyra@courrier.uqam.ca Nadège Marcelin marcelin.nadege@courrier.uqam.ca Valentin Mariani mariani.valentin@courrier.uqam.ca Samuela Mistiva mistiva.samuela@courrier.uqam.ca Ludmila Pavalencu pavalencu.ludmila@courrier.uqam.ca Solenn Piraube-Parisot piraube-parisot.solenn@courrier.uqam.ca Salomé Saint-Cyr saint-cyr.salome@courrier.uqam.ca Lio Taniyama taniyama.lio@courrier.uqam.ca Raphaëlle Villeneuve villeneuve.raphaelle@courrier.uqam.ca

Margaux Galland-Hébert galland-hebert.margaux@courrier.uqam.ca Laurence Martin martin.laurence.6@courrier.uqam.ca Tamara Médard medard.tamara@courrier.uqam.ca Toavina Lalaina Rakotoarisoa rakotoarisoa.toavina_lalaina@courrier.uqam.ca

6655 – Concentration mode, conceptualisation et gestion de l’innovation Laurie-Anne Adjoualé adjouale.laurie-anne@courrier.uqam.ca Sandrine Cadieux cadieux.sandrine@courrier.uqam.ca Kim Leclair leclair.kim.2@courrier.uqam.ca Dian-Kang Phung phung.dian-kang@courrier.uqam.ca

6653 – Concentration mode, stratégie et gestion des affaires Rachèle Abesque-Lesueur abesque-lesueur.rachele@courrier.uqam.ca

Claude Letendre letendre.claude@courrier.uqam.ca

Danyka Angrignon angrignon.danyka@courrier.uqam.ca

Nanda Loufoua loufoua.nanda@courrier.uqam.ca

Daniela Arévalo Iturriaga arevalo_iturriaga.daniela@courrier.uqam.ca

Hamlin Lu lu.hamlin@courrier.uqam.ca

Frédérique Arpin arpin.frederique@courrier.uqam.ca

Josiane Martin martin.josiane.2@courrier.uqam.ca

Alia Fatema Badouraly Daya badouraly_daya.alia_fatema@courrier.uqam.ca

Émanuelle Massé masse.emanuelle@courrier.uqam.ca

Alexis Beaudoin beaudoin.alexis.2@courrier.uqam.ca

Gabrielle Mayrand mayrand.gabrielle@courrier.uqam.ca

Marianne Beauséjour beausejour.marianne@courrier.uqam.ca

Dina Mestraletti mestraletti.dina@courrier.uqam.ca

Joona Bouchard bouchard.joona@courrier.uqam.ca

Ophélie Moreau moreau.ophelie@courrier.uqam.ca

Raphaël Bouchard bouchard.raphael@courrier.uqam.ca

Alycia Murray murray.alycia@courrier.uqam.ca

Sarah Bourgeault bourgeault.sarah@courrier.uqam.ca

Maria-Emilia Noria-Berrondo noria-berrondo.maria-emilia@courrier.uqam.ca

Melissa Boyd-Carrier boyd-carrier.melissa@courrier.uqam.ca

Sidnée Paquette Patterson paquette_patterson.sidnee@courrier.uqam.ca

Anna Karina Bucur bucur.anna_karina@courrier.uqam.ca

Rachel Pierre pierre.rachel.2@courrier.uqam.ca

Valentin Cameriano cameriano.valentin@courrier.uqam.ca

Stéphanie Poulin poulin.stephanie.2@courrier.uqam.ca

Jade Carignan carignan.jade@courrier.uqam.ca

Béatrice Quesnel quesnel.beatrice@courrier.uqam.ca

Loïc Cardinal cardinal.loic@courrier.uqam.ca

Ann-Julie Richard richard.ann-julie@courrier.uqam.ca

Sabrina Comeau comeau.sabrina@courrier.uqam.ca

Pamela Rodriguez Ayllon rodriguez_ayllon.pamela@courrier.uqam.ca

Tatiana Daoust daoust.tatiana@courrier.uqam.ca

Yasmin Sari-Hassoun sari-hassoun.yasmin@courrier.uqam.ca

Maripier Dubois dubois.maripier@courrier.uqam.ca

Charlotte Savoie savoie.charlotte@courrier.uqam.ca

Sandrine Dugal dugal.sandrine@courrier.uqam.ca

Juliette Simard simard.juliette@courrier.uqam.ca

Laura Harvey harvey.laura.2@courrier.uqam.ca

Patrick Sobreira-Gomes sobreira-gomes.patrick@courrier.uqam.ca

Christina Izzo izzo.christina@courrier.uqam.ca

Juan-Carlos Suarez-Casavant suarez-casavant.juan-carlos@courrier.uqam.ca

Alana Kelly kelly.alana@courrier.uqam.ca

Mégane Tessier-Vigneault tessier-vigneault.megane@courrier.uqam.ca

Jeanne Kieffer kieffer.jeanne@courrier.uqam.ca

Chloé Thibeault thibeault.chloe@courrier.uqam.ca

Samuel Labrie-Ross labrie-ross.samuel@courrier.uqam.ca

Britanie Tobon tobon.britanie@courrier.uqam.ca

Jasmine Lafleur-Domon lafleur-domon.jasmine@courrier.uqam.ca

Veronica Tobon tobon.veronica@courrier.uqam.ca

Kassandra Lanthier lanthier.kassandra@courrier.uqam.ca

Kelly-Ann Tourangeau tourangeau.kelly-ann@courrier.uqam.ca

Romy Lasnier lasnier.romy@courrier.uqam.ca

Kacey Vadeboncoeur-Bourque vadeboncoeur-bourque.kacey@courrier.uqam.ca

Charlotte Lavallée lavallee.charlotte@courrier.uqam.ca

Margaux Verdier verdier.margaux@courrier.uqam.ca

Léna Le Guen le_guen.lena@courrier.uqam.ca

Nadège Zoundi zoundi.nadege@courrier.uqam.ca

Romane Adelie Le Gendre le_gendre.romane_adelie@courrier.uqam.ca

publication 2021

Design : Ariane Blouin

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Design : Héloïse Bernard

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publication 2021

Mannequin : Jia W. – Design : Oscar Mendoza Valdés

Une publication de l’École supérieure de mode de l’ESG UQAM Tous droits réservés © ESM ESG UQAM 2021 ISBN 978-2-9810500-3-8 Dépôt légal Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2021 Bibliothèque nationale du Canada, 2021

Éditeur en chef : Alexandre Bélanger Coordination : Sarra Mamoghli Rédaction et relecture : Madeleine Goubau Révision linguistique : Dominique Vallerand, rév. a. Correction d’épreuves : Dominique Vallerand, rév. a. Direction artistique : Alexandre Bélanger Conception graphique : Alexandre Bélanger et François Turcotte Photographie : Feng (à l’exception des pp.2, 8, 13, 14, 16, 46, 49, 98, 102, 105, 109, 110) Maquillage et coiffure : Patrizia Mancini Mannequins : Agence Another Species Assistante studio : Julia Sylvain-Beauparlant Les polices de caractères utilisées sont Neue Montréal (Pangram Pangram, 2020). La publication 2021 de l’École supérieure de mode de l’ESG UQAM a été imprimée à 150 exemplaires sur presse HP Indigo à Montréal par Graphiscan, sur papier Lynx Opaque lisse texte. Éditeur : École supérieure de mode de l’ESG UQAM Ont contribué à la publication en encadrant les projets de fin d’études des finissantes et finissants : Tuteurs : Élie Bendavid, Jean-Philippe Harrisson-Boudreau, Sarra Mamoghli Formateurs : Jocelyn Bellemare, Céline Chicoine, Jean-Baptiste Collin, Richard Fontaine, Stéphane Jean, François Turcotte Remerciements : Jocelyn Bellemare, Céline Chicoine, Annie Pelletier, Marie-Eve Faust, Émilie Ganivet, Milan Tanedjikov, François Turcotte Cette publication a été rendue possible grâce au soutien de nos partenaires et de nos donateurs, ainsi qu’à celui des membres de l’École supérieure de mode de l’ESG UQAM.

Merci à :

ESM École supérieure de mode de l’ESG UQAM 280, rue Sainte-Catherine Est Montréal (Québec) H2X 1L4 Canada (tél.) + 1 514 987-3000 (téléc.) + 1 514 987-4655 mode.esg.uqam.ca

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