Catalogue Charles DUCROUX

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Charles DUCROUX

Peinture 2014



Charles DUCROUX Peinture 2014


Charles DUCROUX Une palette oscillant entre gris et bruns, une peinture qui pourrait se lire comme une sorte de roman d’aujourd’hui, telle nous apparaît l’œuvre de Charles DUCROUX, inspirée par les figures que l’on croise au hasard des rues de New York ou Nashville ; là une femme et un enfant ; ailleurs encore un homme seul à Chicago. A quoi peut ressembler leur quotidien, leur réalité de chaque jour ? Nul ne le sait, pas même le peintre qui ne néglige rien du décor où évoluent ces antihéros (cafés, avenues, architecture industrielle, sites affectant parfois une froideur avenante). Il a seulement saisi un instant, une séquence fugitive de leur vie. Un moment chargé de mystère et d’indescriptible émotion. Comme eux, il se veut de passage, ce qu’en réalité nous sommes tous, y compris ceux qui feignent de croire qu’ils dirigent le monde. Le temps inexorable est indifférent à nos gestes. On sent chez Charles DUCROUX un immense intérêt pour les gens, comme s’il devinait leur raison d’être et d’espérer. Les titres, sobres, ne disent rien des circonstances qui ont attiré l’œil du peintre, comme si tout commentaire devait violer l’intimité de ses personnages, saisis sans préméditation. Luis Porquet, écrivain, critique d’art, journaliste aux Affiches de Normandie An oscillating between gray and brown palette, a painting that could be read as a kind of novel today , as we displayed the work of Charles DUCROUX , inspired by the figures that you come across randomly in the streets of New York or Nashville ; where a woman and a child; Furthermore even one man in Chicago. What may look like their everyday lives, their daily reality? Nobody knows, not even the artist who neglects nothing of setting where these antiheroes ( cafes , avenues, industrial architecture, websites sometimes affecting a comely coldness ) evolve . He only entered a moment, a fleeting sequence of their lives. A charged moment of mystery and indescribable emotion. Like them, he wants to pass, that in reality we are all, including those who pretend to believe they run the world. The inexorable time is indifferent to our actions. We sense in Charles DUCROUX a huge interest in people, as if he guessed their purpose and hope. Titles, sober, say nothing about the circumstances that drew the painter’s eye, as if everything were to comment violate the privacy of his characters, entered without premeditation. Luis Porquet , writer, art critic, reporter Affiches de Normandie

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ERRANCE, NEW ORLEANS - H100x80 cm - huile sur toile

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TROIS HOMMES, NEW ORLEANS - H100x100 cm - huile sur toile

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GUITARISTE, NASHVILLE - H80x60 cm - huile sur toile

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GUITARISTE ET OUVRIER, NASHVILLE - H89x116cm - huile sur toile

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HOMME A LA GUITARE, NASHVILLE - H100x70cm - huile sur toile

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ERRANCE, NEW ORLEANS - H100x120cm - huile sur toile

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HOMME A LA GUITARE, NASHVILLE - H100x70cm - huile sur toile

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HOMME EN BLANC, NEW ORLEANS - H89x116cm - huile sur toile

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BROADWAY, NASHVILLE - H116x89cm - huile sur toile

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OUVRIER, NEW ORLEANS - H60x80cm - huile sur toile

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HOMME AU CHAPEAU, NEW ORLEANS - H65x50cm - huile sur toile

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DEUX HOMMES, NEW ORLEANS - H50x65cm - huile sur toile

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COUPLE, NASHVILLE - H80x60cm - huile sur toile

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SKATEBOARD, NEW ORLEANS - H46x55cm - huile sur toile

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COUPLE, NASHVILLE - H100x80cm - huile sur toile

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HOMME, NEW ORLEANS - H100x80cm - huile sur toile

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La voix de l’indicible Dans son atelier, Charles Ducroux voyage. Les échos de la musique, chez lui, se mêlent aux images fugitives de la rue. C’est à partir de ces deux sources qu’il construit pas à pas son œuvre. Parler de l’œuvre d’un peintre, c’est essayer de procurer quelques clés au lecteur. Une peinture, par nature, est muette. Elle ne brandit aucun discours. Son message est ailleurs. Sa force réside d’abord dans son pouvoir d’évocation. Charles Ducroux l’a très bien compris. Ce qu’il nous donne à voir de New York ne relève pas de l’anecdote. Nous frôlons tout à coup des vies, des destins anonymes, comme si nous surprenions quelque entretien intime. Une impalpable nostalgie naît de chacune de ses toiles où bruns et gris dominent. Volonté d’effacement ? Pudeur ? Peut-être y aurait-il un peu de cela chez notre peintre. Face à ses personnages, je me suis surpris à penser au poète Fernando Pessoa, qui aimait se dissimuler sous un grand nombre de pseudonymes. Hantées par une certaine mélancolie et cette impression de solitude qui est le fait de la vie même, les toiles de Charles Ducroux sont presque toujours en demi-teinte. Des présences silencieuses les traversent, comme sur le quai d’une gare ou le trottoir d’une ville qui pourrait être la nôtre. Ses toiles sont empreintes d’une magie singulière, d’une gravité énigmatique. Elles obligent le spectateur à s’arrêter, à faire une pause. Nommer les lieux est-il en réduire le mystère ? Chez Charles Ducroux, on erre, on vagabonde dans un espace à demi vaporeux, sans borne. Les visions que nous recevons ressemblent un peu à des mirages, comme si leur matière même vibrait sous un léger voile de chaleur. Ce ne sont pas des portraits, mais des séquences de vie. Les passants de Charles Ducroux nous émeuvent mystérieusement. On n’ose pas détourner les yeux, de peur qu’ils n’aient quitté la toile pour aller leur chemin, sans le moindre regard pour nous. Luis Porquet, critique d’art, les Affiches de Normandie, avril 2010 The voice of the unspeakable In his workshop, Charles Ducroux trip. Echoes of music in him, mingled with fleeting images of the street. It is from these two sources that built step by step his work. Talking about the work of a painter is trying to get some keys to drive. A painting by nature is silent. She wields no speech. His message is elsewhere. Its strength lies primarily in its evocative power. Charles Ducroux has well understood. What he shows us New York is not within the story. Suddenly we touch lives, anonymous destinies, as if we surprenions some intimate conversation. Impalpable nostalgia born of each painting where brown and gray dominate. Will erase? Modesty? Maybe there would there be a bit of that in our painter. Faced with his characters, I found myself thinking of the poet Fernando Pessoa, who liked to hide under many pseudonyms. Haunted by a certain melancholy and the feeling of loneliness that is the fact of life itself, the paintings of Charles Ducroux are almost always mixed. Silent presences through them, as on the station platform or sidewalk of a city that could be ours. His paintings are imbued with a strange magic, an enigmatic gravity. It forces the viewer to stop, to pause. Naming places is it to reduce the mystery ? At Charles Ducroux, one wanders, it wanders into a space half wispy, boundless. The visions we receive are a bit like mirages, as if their very material vibrated a light veil of heat. These are not portraits, but sequences of life. Passers Charles Ducroux moves us mysteriously. We do not dare look away, lest they should have left the canvas to go their way , without any regard for us. Luis Porquet , art critic, les Affiches de Normandie, April 2010

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HOMME ASSIS, NEW ORLEANS - H100x100cm - huile sur toile

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SERVEUR, NEW ORLEANS - H46x55cm - huile sur toile

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Biographie Charles DUCROUX est né en 1970 à Boulogne-Billancourt (92). Parallèlement à des études de pharmacie, il suit d’abord une formation académique de dessin et de peinture à l’atelier de Jacques Van Moorlegem à Paris. Installé en Normandie, il débute ensuite une double formation alternant le modèle vivant aux cours du soir de l’Ecole des Beaux Arts de Rouen (Christian SAUVE, Marc HAMANDJIAN) et l’Atelier de Jacques de VOS. Il travaille également à l’Atelier de Jean-Louis CLIVILLE à Rouen. Sociétaire du Salon de Rouen,Charles DUCROUX a obtenu de nombreux prix de peinture (Le Neuville Chant d’Oisel, Romilly-sur-Andelle, Saint-Aubin-Lès-Elbeuf, Maromme, CaudebecLès-Elbeuf, Bonsecours, Elbeuf, Conseil général de Seine-Maritime). Son travail est exposé en permanence à la galerie de l’Espace de la Calende à Rouen. FORMATION : 1992 Parallèlement à ses études de pharmacie, suit une formation de dessin et de peinture à l’atelier de Jacques Van Moorlegem, Paris XVIII. 2001 Installé en Normandie, débute une double formation alternant le modèle vivant aux cours du soir de l’Ecole des Beaux-Arts de Rouen (avec Christian Sauvé puis Marc Hamandjian) et l’Atelier de Jacques de Vos, à Morgny la Pommeraye (76), puis à Bonsecours (76). 2003 Travaille un an à l’Atelier de Jean-Louis Clivillé, à Rouen. DISTINCTIONS : 2012 Prix de la Ville au Salon des Oeuvres sur Papier de Caudebec les Elbeuf 2009 Prix du Conseil Général de Seine-Maritime au salon d’Elbeuf Prix du Public au Salon de Maromme 2008 Prix de la Municipalité de Thuit-Signol (76) 2007 Grand Prix du Salon d’Elbeuf (76) Prix de la Ville de Maromme (76) Prix des personnalités au salon de Bonsecours (76) Prix du public et Prix de la municipalité au salon de Romilly sur Andelle (27) 2006 Prix de l’Agglomération au Salon d’Automne d’Elbeuf (76) Prix de la recherche au salon de Saint Aubin les Elbeuf (76) 2005 1er prix de peinture Salon de La Neuville Chant d’Oisel (76)

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ERRANCE, MEMPHIS - H80x60cm - huile sur toile

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DEUX FEMMES, NEW ORLEANS - H80x100cm - huile sur toile

REMERCIEMENTS Un grand remerciement à Charles DUCROUX pour son talent, sa confiance et son aide précieuse. Christophe LONGHI

Imprimé par Print Tiré à 100 ex. octobre 2014 24



ESPACE DE LA CALENDE 31 rue du Bac 76000 ROUEN www.espace-calende.fr


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