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NORMAN FOSTER, LA PASSION POUR CREDO
↖ Le nouveau gratte-ciel au 270 Park Avenue à New York, 2021-2025. Il abritera le siège social de JPMorgan Chase.
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↑ ↑ L’Aéroport International de Beijing, 2003-2008.
↑ Millennium Bridge, le premier pont pédestre construit à Londres, 1996-2000.
S’il est bien connu des amateurs d’architecture, son nom est moins familier pour le grand public. L’exposition rétrospective qui se déroule au Centre Pompidou à Paris est une belle occasion de découvrir le parcours et l’œuvre du prolifique architecte.
Né à Manchester en 1935 dans un milieu plutôt modeste, Norman Foster est devenu architecte par passion, mais aussi par incapacité à faire autre chose.
« J’ai quitté l’école à 16 ans et j’ai passé deux ans au bureau du trésorier de la ville de Manchester où j’ai compris que la comptabilité n’était pas mon avenir. Les deux années suivantes, en tant que technicien radar dans la Royal Air Force, m’ont convaincu que je n’avais aucune envie de poursuivre dans l’électronique. Entre-temps, en amateur je m’intéressais déjà à l’architecture, explorant les bâtiments et le design au sens large des automobiles, des locomotives, des avions et du mobilier. Lorsque j’étais écolier, mon imagination a été stimulée par deux architectes, Le Corbusier et Frank Lloyd Wright.
J’ai été enthousiasmé par la juxtaposition du passé et du présent dans le livre Vers une architecture, de Le Corbusier, où le Parthénon et un hydravion Caproni étaient présentés sur des pages en vis-à-vis, par exemple. Frank Lloyd Wright, à travers les pages du livre In the Nature of Materials d’Henry-Russell Hitchcock, m’a ouvert un monde imaginaire plus lointain avec le bâtiment de la Johnson Wax, des images de science-fiction en verre scintillant. Au cours de l’année qui a suivi mon service militaire, j’ai découvert que l’architecture était une profession et que j’avais la possibilité d’étudier pour devenir architecte. À l’âge de 21 ans, alors que j’entrais tardivement à l’université, ce fut un tournant ; une conviction totale, et un mode de vie qui s’est perpétué depuis lors. » →
↑ Philip Jodidio est l’auteur, avec l’architecte, de la nouvelle monographie Norman Foster Works/Networks publiée chez Taschen. 1064 pages, 2 volumes.
↗ Dans le quartier de la City à Londres, le 30 St Mary Axe, 2001-2004.
Un Parcours Hors Norme
Norman Foster étudie l’architecture et l’urbanisme à l’université de Manchester. Il obtient son diplôme en 1961, reçoit une bourse et part préparer sa maîtrise à l’Université de Yale.
C’est à Yale qu’il rencontre Richard Rogers, l’un de ses partenaires dans sa première agence Team4 (1963-1967). Mais ses premiers projets marquants datent d’après leur séparation. Le bâtiment de bureaux conçu pour Willis Faber & Dumas à Ipswich en Angleterre (1973-75) annonce déjà ce qui fera l’une des clés de sa réussite, à savoir son culte de l’efficacité énergétique, qui date d’avant le mouvement écologique. « Parce que la forme du bâtiment Faber & Dumas enfermait de façon économique un grand volume avec un toit paysager hautement isolant, il était à l’avant-garde du développement durable. »
Il y a eu ensuite le Sainsbury Center, centre pour les arts visuels, à l’Université de East Anglia à Norwich, construit entre 1975 et 1978. Puis, en 1981, le lancement de son premier grand projet à l’international : le siège de la Hong Kong and Shanghai Bank, terminé sous l’égide de la nouvelle société Foster+Partners, devenue aujourd’hui l’une des plus grandes agences londoniennes. Suivent rapidement
Jusqu’au 7 août, le Centre Pompidou retrace sur près de 2200 m2 les différentes périodes du travail de Norman Foster et met en lumière ses réalisations déterminantes. Le parcours se déploie en sept thématiques où dessins, esquisses, maquettes originales, vidéos, etc. permettent de découvrir 130 projets majeurs. La scénographie de l’exposition a été conçue par Norman Foster.
Billetterie en ligne: billetterie.centrepompidou.fr l’aéroport Stansted près de Londres, et le Carré d’Art de Nîmes (198493) où il démontre sa capacité à créer une structure sophistiquée et contemporaine à proximité d’un monument historique de première importance.
Dans les années 90, l’aéroport international de Hong Kong (Chek Lap Kok, 1995-98) et la rénovation du Reichstag de Berlin (1995-99) en font l’un des architectes les plus en vue au niveau mondial. Le Prix Pritzker lui est attribué en 1999.
Parmi ses travaux plus récents, il faut citer le gigantesque campus d’Apple à Cupertino en Californie, réalisé entre 2014 et 2017. Et deux très grandes tours sont en cours de réalisation sur Park Avenue à New York. À 88 ans, l’architecte continue de travailler à un rythme effréné. Passionné par la technologie (aéronautique, automobile) et l’art, Norman Foster garde intacte une curiosité presque sans limite et une capacité d’écoute que beaucoup d’architectes moins célèbres ont perdu il y a longtemps. fosterandpartners.com / taschen.com
Le dernier fabricant de duvets en Suisse romande
Pouvoir compter sur un savoir-faire local offre de grands avantages en termes de service. Cette formule vaut également pour les parures de lit comme en apporte la preuve l’entreprise Suisse Drafil. Ce producteur de duvets et d’oreillers propose une gamme complète de linge de maison et d’accessoires haut de gamme pour un confort unique.
Drafil, ce sont d’abord des boutiques de linge réputées à Lausanne, Morges et Vevey. Mais c’est aussi le dernier fabricant facture, située à La Sarraz, est une entreprise stable et un employeur apprécié dans la région. de duvets et d’oreillers de Suisse romande qui défend l’art du garnissage en duvet d’oie. Depuis plus de 60 ans, cette manu-
La particularité du duvet d’oie est non seulement d’être plus rare que le duvet de canard ou de plumettes, mais aussi d’être considéré comme la matière la plus confortable pour réaliser des duvets et des oreillers. Sa forme de flocon en fait un matériau de garnissage plus gonflant et plus léger et un meilleur thermorégulateur que la plume. Il s’avère idéal tant pour les duvets d’été que d’hiver, selon l’épaisseur du rembourrage.
Les spécialistes de Drafil dispensent des conseils personnalisés pour choisir une parure de lit qui puisse garantir des nuits confortables. Sa large collection propose un assortiment de produits de différentes matières fournissant un ensemble agréable pour un sommeil optimal. En effet, tous les types de fils et de tissages n’ont pas les mêmes avantages.
Chez Drafil, le confort haut de gamme rime avec matières naturelles. Outre des produits en duvet d’oie, l’entreprise fabrique des coussins décoratifs en plumettes et fournit des duvets et des oreillers en laine, soie, cachemire et graines de millet. On retrouve aussi cette exigence quant au choix des matières dans les autres composants de literie proposés dans ses magasins. Les boutiques Drafil commercialisent ainsi du linge de lit et de table de marques de luxe suisses et européennes.