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SALON DU MEUBLE 61e ÉDITION

VOUS AVIEZ AFFIRMÉ VOULOIR TRANSFORMER LE SALON. QUELS SONT LES PREMIERS RÉSULTATS VISIBLES ?

Tout ce qui a été fait cette année l’a été pour permettre aux gens de se rencontrer et ainsi de créer des relations, des ponts et de nouvelles opportunités sur une scène où le produit est valorisé au maximum.

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La nouvelle idée d’un concept d’exposition sur un seul niveau a fonctionné, les entreprises ont connu une bonne participation, même celles qui se trouvaient dans des positions moins favorables.

Tout le support numérique en soutien à la visite a fonctionné de façon optimale.

La manifestation Euroluce a obtenu, quant à elle, des résultats au-dessus des espérances, les visiteurs ont démontré amplement leur satisfaction. Les rendez-vous matinaux avec les acteurs et protagonistes du secteur se sont très bien passés. Nous travaillons dorénavant à apporter le même concept au secteur du meuble et ensuite à la manifestation Eurocucina en prévision de l’année prochaine. Et par la suite, au secteur de la salle de bain. Cela a été un vrai succès parce que nous avons essayé de répondre aux besoins simples des visiteurs et nous avons trouvé des solutions à portée de tous.

D’APRÈS VOTRE VISION D’ENTREPRENEURE, QUEL DOIT ÊTRE LE RÔLE DU SALON DE MILAN ?

Le B2B se fait au Salone. Le Fuorisalone a de la valeur bien sûr mais, ici, le temps et l’espace sont optimisés, et c’est ici qu’arrivent les nouveaux interlocuteurs. Au salon, en un coup d’œil vous comprenez qui a bien fait et qui a mal fait. C’est un vrai moteur d’innovation.

OÙ EN EST LE SALON AU NIVEAU DE LA DURABILITÉ ?

Nous avons eu la visite du ministre italien de l’Écologie lors d’une foire. Nous avons passé un premier audit pour recevoir le label ISO 20121 pour les expositions durables. Nous avons aussi été appréciés pour notre choix de ne pas illuminer les allées de Euroluce.

QU’EN EST-IL DE LA VOLONTÉ D’EXPORTATION

DU SALONE ET DE SES EXPOSANTS ?

Notre salon est précurseur, celui de Shanghai a été le moyen de nous introduire sur un marché difficile comme celui de la Chine, et ce n’est pas un hasard si ceux qui y ont participé ont ensuite ouvert des showrooms sur le sol chinois. Ma propre entreprise y a ouvert 6 magasins phares. Comment ? Grâce au Salone. Nous visons à intensifier nos rapports avec l’Inde, les USA, la Chine et l’Arabie saoudite où il y a un développement immobilier incroyable.

LA PRÉSENCE SUISSE A-T-ELLE ÉTÉ SIGNIFICATIVE ?

Les visiteurs suisses sont très bien placés en tant que visiteurs, ils ont une grande sensibilité pour tout ce qui touche à l’architecture. Le consul nous a fait l’honneur de visiter le salon Satellite qui a présenté plus de 500 projets de jeunes designers avec la présence des plus importantes écoles internationales de design ; le tout coordonné depuis toujours par Marva Griffith, créatrice et responsable du salon Satellite.

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