La Libre Essentielle FOCUS - novembre 2011 - n°145+

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LI B R E

SUPPLÉMENT GRATUIT DU 26/11/2011 PHOTO COVER © LYDIE NESVADBA

n° 145+

F O C U S FÊTES DE FIN D’ANNÉE NEIGE LES BONS PLANS

S p é c i a l

Nocturnes du Sablon


Francis Janssens van der Maelen présente

« 150 années d’objets d’art »

© objetdartstudio.com

Exposition du 26 Novembre au 17 Décembre 2011

23, rue Ernest Allard (Grand Sablon) - 1000 Bruxelles - Tél. 02 502 71 80 - www.fineartsilver.com Ouvert de 13h00 a 18h30 (tous les jours sauf Dimanche et Lundi) Next exhibition : Tefaf Maastricht 16 – 25 March 2012


édito

Fêtes — de fin d’année — — Patrick Mestdagh et Pierre Marcolini

Sommaire Sablon 04 Goûter, voir, toucher 06 Broches animalières 08 Sorry, we’re closed Tendance 10 The M Building 12 Du LoftCube aux amours passagères Agenda 14 Les spectacles de fin d’année

© LYDIE NESVADBA

Auto 16 L’hybride sans les désagréments

oël, nouvel an… Ces fêtes traditionnelles clôturent d’une part l’année écoulée mais célèbrent surtout le début d’un nouveau cycle. Passé et futur. Tradition et avant-garde. Patrick Mestdagh et Pierre Marcolini, qui président tous deux à la destinée du Sablon, explorent par leur métier respectif et leur mandat de co-président de l’Association des Commerçants, ces notions qui font le grand écart entre deux temporalités. « Au Sablon, la modernité côtoie le passé en permanence », affirme Pierre Marcolini. « Aujourd’hui, une nouvelle vague de commerçants a repris le flambeau des aînés. Transformer une chaise d’époque afin de correspondre aux goûts du jour, détourner du mobilier afin de lui conférer une seconde vie… Voilà peut-être la voie à suivre pour cette nouvelle génération d’antiquaires qui se cherche dans un marché en pleine mutation et qui voudrait garder ses racines, son port d’attache. En disant cela, je ne peux m’empêcher de penser à l’Asie qui, elle, ne renie pas son passé mais va chercher dans son histoire ses fondamentaux alors qu’elle s’engouffre en trombe dans le XXIe siècle. » « L’avantgarde, c’est être là où on ne vous attend pas », complète l’antiquaire Patrick Mestdagh qui n’a pas son pareil pour surprendre même ses proches. A l’aube

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des fêtes de fin d’année dont les Nocturnes sonnent l’heure des préparatifs, tous deux s’interrogent aussi sur la notion de luxe qui traverse les époques et revient au galop dès lors qu’il est question de cadeaux et de tables festives. Mais l’idée même du luxe a évolué. Pour Patrick Mestdagh, elle est liée au temps, au calme, à l’espace. Son co-président chocolatier précise, en se référant à l’ouvrage de Guy Paquot : « Une chose luxueuse dépend du rapport à l’argent, du statut social de l’individu. Nous sommes tous d’accord pour dire que le mot luxe peut prendre son sens dans la dimension du temps : prendre le temps de faire un bel objet, un plat, un chocolat. C’est ce rapport entre temps et argent qui devient alors une véritable notion de luxe. » Mais si l’on parle de richesse, c’est plutôt celle de la diversité des personnages qui gravitent autour du Sablon que l’on a envie de saluer en cette fin d’année. Ceux qui refont le monde au café Richard, au Grain de Sable ou ailleurs : l’antiquaire, le chocolatier, le postier, le touriste, celui qui vient des Marolles, l’autre qui arrive d’Uccle ou le dernier qui débarque de Paris… « Drôle de mélange », conclut Pierre Marcolini. « Mais en y regardant de plus près, n’est-ce pas l’histoire de notre pays ? La réunion de plusieurs univers et générations qui partagent les mêmes racines ouvre finalement la voie à une nouvelle manière d’appréhender l’histoire. »

Mode 18 KOhZO : un achat responsable pour les fêtes 20 Les parfaits inconnus du prêt-à-porter belge 24 Après-ski : les accessoires Neige 26 Orcières : le ski des enfants rois 30 Val Thorens : tables de Savoie Fêtes 34 Cadeaux BD 36 Beauté 38 Pêle-mêle

Rédactrice en chef Marie Pok / Rédaction : 79 rue des Francs - 1040 Bruxelles - e-mail: llb.essentielle@saipm.com /Cover : Pierre Marcolini et Patrick Mestdagh dans les salons Costermans. Photo : Lydie Nesvadba. Stylisme : Olivia Roks Ont collaboré à ce numéro Raoul Buyle / Nathalie Kuborn / Julie Mathen / Lydie Nesvadba / Philippe Pourhashemi / Olivia Roks / Pierre-Benoît Sepulchre / Direction artistique et mise en page Guillaume Deman pour mpointproduction / Coordination technique Luc Deknudt / Régie Publicitaire RGP Dominique Flamand - 02 211 31 35 - Dominique.flamand@saipm.com / Marketing et Promotion Delphine Guillaume - 02 211 31 78 delphine.guillaume@saipm.com / Directeur des ventes publicitaires Emmanuel Denis / Impression Sodimco / Vice-Président du conseil d’administration et du comité permanent Patrice le Hodey/ Direction, Administrateur délégué, éditeur responsable François le Hodey

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Goûter voir toucher — plaisir des yeux et de la bouche — Flocons, calèches et illuminations… l’heure des Nocturnes du Sablon a sonné. Bien qu’un événement gastronomique ambitieux ait été postposé à l’année prochaine, l’Association des Commerçants du Sablon s’agite et motive ses membres, les invitant à proposer des événements « hors formats » pour cette rencontre traditionnelle. — Mary Kenneth

La création de Majoral pour le cru 2011 des Nocturnes du Sablon, une broche-pendentif en argent.

Vue d’un ensemble créé par Gérald Watelet en 2010 pour la Maison Costermans.

La sortie du livre “Modernist Cuisine” chez Taschen sera célébrée en ouverture des Nocturnes du Sablon.

our les gourmets, le Sablon reste, à travers les saisons, un quartier avec une incroyable concentration de restaurants de premier choix. Mais la gastronomie se décline aussi sur le mode culturel. Cet automne sera marqué par la sortie d’une somme en matière de cuisine contemporaine : « Modernist Cuisine ». Cet ouvrage en six volumes est publié par Taschen et sera présenté en primeur dans son flagshipstore. Tout comme les impressionnistes ont bouleversé des siècles de tradition, la cuisine moderniste est aujourd’hui en train de repousser les limites des arts culinaires en s’inspirant des techniques et grands principes scientifiques. Ceci dit, la technologie culinaire ne sert pas qu’à produire des émulsions, textures pétillantes ou autres moules prisonnières d’une sphère gélifiée obtenue à partir de son jus doux et saumâtre. Non, la science explique aussi pourquoi les aliments se dorent mieux quand ils sont frits dans de la vieille huile et pourquoi remonter la grille du barbecue ne fait pas baisser la température. En outre, vous apprendrez comment faire une omelette légère et tendre à l’extérieur, riche et crémeuse à l’intérieur ou des frites mousseuses audedans mais entourées d’une croûte croustillante. Ceci dit, pour les repas exceptionnels, on trouvera aussi les secrets d’utilisation de liants, gelées, émulsions et mousses, et plus de 300

pages de recettes dignes des plus grands restaurants, ainsi que d’autres inspirées de chefs patentés comme David Chang, Heston Blumenthal, Wylie Dufresne, David Kinch. Une brique pour le ventre. A méditer pour vos menus de fin d’année.

Delvaux (dessins, lavis, aquarelles) issues de la collection de son médecin et ami Omer Demol. Une telle exposition-vente en galerie remonte à plus de vingt-cinq ans.

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“Modernist Cuisine”, Taschen, 399€. Taschen Store, rue Lebeau 18, 1000 Bruxelles. Infos : www.taschen.com

De cuisine, il en est également question dans la dernière création du bijoutier Enric Majoral qui crée, à l’occasion des Nocturnes, un bijou inspiré de la délicate cuisine des frères Folmer de Couvert Couvert. Cette broche-pendentif en argent est éditée à 12 exemplaires (et 4 épreuves d’artiste) signés et numérotés. Majoral, rue de Rollebeek 43, 1000 Bruxelles. Infos : www.majoral.com

QUARTIER DES ARTS Malgré la diversification des commerces, le Sablon reste le quartier des antiquaires et galeries. Hélas les temps sont bien moroses; les galeries ont connu des jours meilleurs et offert des événements plus enthousiastes. C’est donc toujours un plaisir de pouvoir annoncer une exposition hors du commun comme celle que nous propose Harold ‘t Kint, antiquaire spécialisé dans les mouvements picturaux du XXe siècle. Du 15 novembre au 17 décembre, il présente quarante œuvres originales de Paul

Harold ‘t Kint, rue Ernest Allard 31, 1000 Bruxelles 0475 34 01 11

Chez Costermans, on réitère une invitation à Gérald Watelet. Ce créatif sans limite sera chargé de faire voler en éclats les acquis de l’élégance et du style classiques en mêlant œuvres d’art et meubles précieux à des objets plus récents, des décors décalés, des pièces d’arts premiers et des œuvres contemporaines. Les valeurs refuges ne survivent que si elles sont chargées de vie. Watelet se propose donc de seconder la famille Costermans dans un mélange des genres qui ne se fait pas sans talent. Une des pièces de l’hôtel particulier sera par exemple entièrement habillée par le scénographe graphique Julien Colombier. On annonce aussi un bronze de Magritte réalisé d’après sa toile « La Joconde » de 1960. D’autres associations surprenantes contribueront à accorder les espaces et collections de ces grands antiquaires à l’histoire contemporaine, plurielle et en perpétuel mouvement. Costermans, place du Grand Sablon 5, 1000 Bruxelles, exposition du 24 novembre à fin février 2012. Infos : www.costermans-antiques.com


Pour votre sécurité, pensez aux pneus hiver ! | Gonflage des pneus à l’azote | Vérification du serrage des roues à la main (clé dynamométrique) et changement des valves | La plus grande gamme de pneus “haute performance” été comme hiver

Pneu Vanhamme, la réponse à vos exigences en termes de service : | Prise en charge sans rendez-vous (Waterloo uniq t ) | Nettoyage des jantes par ultrason | Zone d’attente superéquipée (réseau wi-fi et ordinateurs Mac, TV écran plasma, boissons, coin enfant, bibliothèque)

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sablon

La broche — s’accroche — Ce bijou que l’on croyait tombé en désuétude renaît de ses cendres. Tantôt précieux, tantôt beaucoup plus fantaisie. Il se clippe au revers d’un tailleur ou sur un chemisier. Á hauteur du cœur et à traquer à travers les vitrines des antiquaires et bijoutiers du Sablon. — Raoul Buyle

Bague “Diorette” de Victoire de Castellane, librement inspirée par l’incroyable jardin de Monsieur Dior à Milly-laForêt ; Dior Joaillerie Broche “Salamandre” de la maison Degorce, en fonte de métal et strass, réalisée pour Elsa Schiaparelli (1939) ; Ciel, Mes Bijoux !

ADRESSES

Bague “Hérisson” en or rose et saphirs de Boucheron ; à La Maison du Diamant

Clip “Puce” en or jaune, diamant et citrine ; collection ‘Attrape-moi si tu m’aimes’ de Chaumet

u diable les diamants ! D’accord, ce petit caillou hors-de-prix est le meilleur ami de la femme. Mais, avouons-le calmement, il serait dommage que la féminité ne se satisfasse que des précieux hommages de messieurs De Beers, Van Cleef & Arpels et autre Harry Winston. Il est temps de (re)découvrir la broche. Certes, ce bijou n’a jamais eu les vertus symboliques d’une bague ou d’un pendentif, mais il est parfois bien utile pour rassembler les plis d’un vêtement ou donner de l’éclat au revers d’un tailleur. Devenue, dans les années 80, l’apanage des "mémères" et autres bourgeoises patentées, la broche semble aujourd’hui démodée, voire dédaignée par les jeunes filles. Dommage, car c’est sans doute le bijou le plus créatif, qui se prête à des combinaisons infinies. Surfant avec le retour de la mode vintage, la broche retrouve les faveurs d’une nouvelle génération d’élégantes. Un accessoire original que

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l’on arbore de face et qui s’accroche côté cœur. Pour cette raison, l’extravagance lui va à merveille !

LES JOLIES PETITES BÉBÊTES Tendance relancée par les grands couturiers, la mode des bijoux animaliers, broches-insectes et autre bague-panthère se confirme. Abeilles, libellules et colibris viennent butiner l’or, les saphirs et les diamants. De quoi piquer la curiosité des femmes, avant de leur bourdonner des mots tendres. Et les joailliers de (ré)éditer ce bestiaire précieux qui évoque avec tendresse la vie de nos animaux favoris. C’est Chaumet qui a donné le ton avec la collection « Attrape-moi si tu m’aimes », pensée comme une véritable ruche joaillière. On aime aussi les libellules art déco du joaillier (belge) Wolfers, les papillons romantiques de la maison Leysen qui a pignon sur rue au Sablon depuis cinq générations et les bijoux fantaisie vintage (re)mis à l’honneur dans la Galerie du Roi par Patrick et Godelieve Sigal chez Ciel, mes Bijoux !

Ciel mes Bijoux, 02 503 09 95 Claude Noëlle, Grand Sablon 20, 02 511 41 72 Collectors Gallery, rue Lebeau 17, 02 511 46 13 Howards, Rue Ernest Allard 30, 02 513 84 48 Leysen, Grand Sablon 14, 02 512 38 63 La Maison du Diamant, 02 512 38 63 Cartier, 02 537 51 61

FÉLIN Saviez-vous que le plus célèbre bijou animalier, la Panthère de Cartier, avait été imaginé par une Belge ? Née à Bruxelles, Jeanne Toussaint prendra en main, après le décès de Louis Cartier en 1942, la direction de la Haute joaillerie au 13 rue de la Paix, à Paris. Et cela jusque dans les années 60. En 1948, elle imagine une broche pour Wallis Simpson, duchesse de Windsor. Inspiration légendaire du bestiaire de Cartier, la panthère exprime une féminité libre et une séduction assumée. Le corps du félin en platine est serti de brillants et de saphirs ; ses pattes entourent une énorme saphir en cabochon ; les yeux de l’animal sont teintés d’émeraude et sa truffe est en onyx. Le bijou sera décliné de nombreuses fois et plus de 50 ans après, Cartier aborde toujours cet animal fétiche de son patrimoine avec un regard résolument actuel.



sablon

Sorry we’re closed — we’re in Miami — Lors des Nocturnes, la galerie Sorry we’re closed sera… fermée, comme son nom l’indique. Que cela ne vous empêche pas d’admirer dans la vitrine, puisque c’est le principe de cette enseigne atypique, les bijoux compressés de César. Pendant ce temps-là, Sébastien Janssen, le galeriste, sera à Miami. — Marie Pok

Le Convention Center de Miami Beach accueille la 10é édition d’Artbasel Miami.

ancée il y a dix ans, Artbasel Miami Beach réunit tout ce que l’art américain actuel fait d’essentiel, notamment en Amérique latine. Ces dix années ont vu se développer cette région de la Floride comme un nouveau pôle pour l’art contemporain, grâce à l’implication des musées mais aussi et surtout des familles de collectionneurs privés, dont les Rubell, Margulies et de la Cruz. La visite de leurs entrepôts personnels est un des musts qui justifie le voyage. Chaque année, les organisateurs d’Artbasel proposent de nouvelles façons de montrer l’art, de le communiquer, de l’infiltrer dans l’espace public, d’en faire parler à travers toute la ville et bien au-delà. Cette édition anniversaire enrichit son programme de différentes initiatives. Ainsi, pour la première fois, on verra Collins Park entièrement transfiguré par des œuvres et performances d’artistes majeurs et émergents. Profitant du mur extérieur du flambant neuf New World Center, un immeuble dessiné par Frank Gehry, des séances projections vidéos gratuites donneront à cette forme d’expression une dimension nouvelle.

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NADA Comme à Bâle, les foires satellites offrent un contrepoint particulièrement excitant à l’événement central. Le galeriste belge Sébastien Janssen expose pour la première fois à NADA, une foire qui se tient dans la salle de bal de l’hôtel Deauville. « Ce salon est organisé par l’association de galeries New Art Dealers Alliance dans laquelle siègent quelques professionnels très réputés. L’initiative permet d’en-

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Jansson Stegner, The Falconer, unfinished (152,4x101,6cm). Chez Sorry We’re Closed, NADA Art Fair.

Xaviera Simmons, “On Sculpture #2”, David Castillo Gallery, Artbasel Miami Beach.

courager des artistes émergents ou des galeries plus jeunes ou faisant des choix qui ne leur permettent pas toujours de payer le droit d’entrée d’Artbasel. Mais il y a un réel lien affectif entre ces deux foires. Je m’y suis inscrit parce que l’attitude qui y règne correspond au profil de ma galerie. J’aime le côté très relax du lieu, mais aussi l’absence d’une ligne artistique stricte, ce qui permet de montrer des choses tout à fait inhabituelles, flirtant même parfois avec le baroque. Je montrerai par exemple des tableaux de Jansson Stegner, un peintre américain qui ne peint que cinq tableaux par an. Son univers très trouble met en scène des personnages étirés et alanguis, aux expressions indéfinissables.» Plusieurs œuvres ont été montrées dans la Project room de la Rue de la Régence occupée par les artistes de Sorry we’re closed. Face à ce travail très sophistiqué, les sculptures archaïques, entre art ethnique et médiéval, de Stefan Rinck offrent un contraste déroutant. Mais à NADA, tout ça est permis. La galerie new-yorkaise Laurel Gitlen partage avec Sébastien Janssen un artiste bien marginal, Michaël Patterson-Carever. Cet outsider, dessinateur sans-abri, a livré une série de dessins racontant les différentes façons dont l’Oncle Sam s’est fait tuer. La société américaine comprendra vite que ces fictions sont des métaphores des courants obscurs qui minent les Etats-Unis. Sorte d’antichambre d’Artbasel, ouverte à tous les courants, NADA permet tant la critique que la présentation de réelles singularités du marché de l’art. Décidément, Miami est source de vraies découvertes. Sorry we’re closed, rue de la Régence 65A, 1000 Bruxelles. www.sorrywereclosed.com

DU 1 AU 4 DÉCEMBRE - MIAMI Artbaselmiami : Miami Beach Convention Center - www.artbaselmiamibeach.com NADA art fair : The Deauville Beach Resort, 6701 Collins Avenue - http://nadaartfair.org Les grandes collections : Rubell Family (www.rfc.museum); The Margulies Collection (www.margulieswarehouse.com); Rosa De La Cruz (www.delacruzcollection.org)

LES RECOMMANDATIONS DE SÉBASTIEN JANSSEN À MIAMI The M Building Ce bâtiment moderniste a été revisité par le décorateur Chahan Minassian à l’initiative de la collectionneuse Cathy Vedovi. Outre sa propre collection, elle souhaite y montrer des œuvres sélectionnées par d’autres connaisseurs. Pour l’inauguration, elle a donné carte blanche à quatre galeries, dont le Parisien Emmanuel Perrotin. 194 NW 30th street, Miami www.thembuilding.com Cecconi’s Le restaurant italien arty de Miami Beach. Cuisine italienne authentique au milieu des arbres. Soho Beach House Miami, 4385 Collins Avenue Miami Beach - www.cecconismiamibeach.com Raleigh Hotel Pour Sébastien Janssen, sans doute la plus belle piscine au monde depuis 70 ans. 775 Collins Aven, Florida 33139 — Miami 1111 Lincoln Road Une folie du promoteur Robert Wennett qui a demandé aux architectes Herzog-de Meuron de construire le plus beau parking au monde. A voir aussi, au 4e étage, la boutique Alchimist où l’on trouve les vêtements et bijoux de Rick Owens, Chrome Hearts et Martin Margiela.



tendance

M Building — the place to be — Une des attractions d’Artbasel Miami sera sans doute le nouveau départ du M Building, ce bâtiment moderniste des années 50 qui fut autrefois l’antenne de la galerie Emmanuel Perrotin. Aujourd’hui, c’est Cathy Vedovi, collectionneuse franco-canadienne, qui le réintègre dans le tissu urbain de Miami, avec une nouvelle vocation. —

© M BUILDING

L’architecte d’intérieur Chahan Minassian a composé un ensemble opulent où les matières précieuses s’estompent dans une palette en demi-teintes pour que ressortent les œuvres d’art de la collection de Cathy Vedovi.

es professionnels et amateurs d’art belges seront nombreux à filer vers la Floride en cette période, à l’occasion de la foire Artbasel Miami. Les galeries Xavier Hufkens, Rodolphe Janssens, Meessens De Clercq et Zeno X y tiendront d’ailleurs un stand. L’initiatrice de la reconversion du M Building n’est pas une inconnue chez nous puisqu’elle est l’épouse du galeriste Paolo Vedovi, figure incontournable du marché de l’art contemporain à Bruxelles. Fille d’un marchand d’art impressionniste et moderne (galerie Odermatt-Vedovi à Paris), Cathy Vedovi a commencé à collectionner l’art de son temps il y a une petite dizaine d’années. Assez tard pour quelqu’un qui baigne dedans depuis toujours. « Acheter des œuvres de notre génération est important et exaltant. Je ne pouvais hélas pas connaître les artistes que défendait mon père. Mais je découvre aujourd’hui le plaisir d’acheter des œuvres du vivant de leur auteur. Lorsque j’ai commencé, il était encore possible d’acheter des choses très importantes à des prix accessibles. C’est devenu beaucoup plus difficile. »

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CONSEIL Habituée des plages de Miami qu’elle fréquente depuis son enfance, elle avait acheté, en 2004,

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un immeuble moderniste en association avec le galeriste Emmanuel Perrotin. L’année dernière, elle lui rachetait l’entièreté du bâtiment pour y développer un concept hybride très tendance, un espace dédié à la décoration, à l’événementiel, à l’art et même à la gastronomie. A terme, elle projette d’y ouvrir un bureau de « lifestyle », une sorte de vitrine de sa propre expérience et d’une certaine façon de vivre. « Je me suis rendu compte que les gens possèdent souvent de grandes maisons, aimeraient les aménager, s’entourer d’art, y vivre d’une façon originale, mais ils ne savent pas par où commencer. Après l’ouverture de l’espace dans le cadre de Artbasel Miami, j’ouvrirai donc un bureau de conseil en art de vivre avec Adriana Abascal, une ex-miss Mexico qui cumule les expériences de vie et partage ma passion pour l’art. »

UN ENSEMBLIER OPULENT Pour l’heure, cet ancien entrepôt industriel a été transformé par le décorateur Chahan Minassian qui a su préserver la singularité de cette structure moderniste tropicale et de son jardin planté de bananiers. Le nom de cet architecte d’intérieur d’origine arménienne, établi en France depuis 1976, nous est familier puisqu’il a été directeur artistique pour l’Europe de la maison Ralph Lauren pendant sept ans. Son bureau d’architecture intérieure a été créé en 1993. Il a donné au M Building sa touche « couture », un

© M BUILDING

Catherine Edouard

mélange d’opulence et de volupté, des matières chaudes, des tissus précieux. Il joue avec le bronze, le galuchat, le python, la laque, l’écaille mais à cette richesse, il oppose la rigueur des lignes de ses meubles et d’une palette en demiteintes : ivoire, crème, beige, parfois une touche de bleu ou de vert. A ce decorum, viendront s’ajouter des œuvres appartenant à la collection personnelle de Cathy Vedovi, mais aussi une sélection de pièces disposées par des galeries ayant reçu une carte blanche pour investir ce lieu étonnant. On y verra donc les différentes propositions imaginées par les galeries Kurimanzutto de Mexico, Regen Project de Los Angeles, Emmanuel Perrotin de Paris et Eva Presenhuber de Zurich. Une initiative qu’on serait tenté de rapprocher de Maison Particulière, une nouvelle expérience, tout près de chez nous, fondée par les collectionneurs Myriam et Amaury de Solages. Le couple a fait rénover un bel hôtel de maître de la rue du Châtelain pour y partager une sélection de leurs œuvres tout en les confrontant à d’autres pièces, choisies et prêtées par plusieurs de leurs pairs. Le lieu se prête également aux événements, notamment culinaires, exclusivement réservés à leurs membres actifs. Very chic. The M Building, 194 NW 30th street, Miami – www.thembuilding.com Maison Particulière, rue du Châtelain 49, 1050 Bruxelles – www.maisonparticuliere.be



© TH. VAN BIESEN

© MARTINA NIEVERGELT

tendance

LoftCube au Château de la Poste.

Moodboard pour l’hôtel Le Berger.

Loft — et amours passagères — Une nuit dans un loft en pleine nature, dans un château, une cabane perchée au sommet d’un arbre ou un ancien hôtel de passe, ce ne sont que quelques-unes des innombrables et inénarrables idées de Jean-Michel André, concepteur et actionnaire visionnaire de plusieurs hôtels en Belgique. Derniers délires. — M.P. et Olivia Roks

force de courir le monde, scrutant les concepts hôteliers les plus innovants, Jean-Michel André ne pouvait pas louper le phénomène LoftCube, développé depuis 2003 par le designer allemand Werner Aisslinger. Ce prolixe designer industriel (qui passe du mobilier aux équipements énergétiques ou aux montres) a créé un concept d’unité d’habitation contemporaine et mobile. Une sorte de mini-loft de 30 m2 monté sur pilotis qu’on peut parachuter à peu près n’importe où, en particulier sur les toits… mais pourquoi pas en forêt? La structure est en effet pensée pour être déposée sur les nombreux toits plats de Berlin qui caractérisent l’architecture d’après-guerre. Ouvert sur ses quatre faces, ce petit volume offre à ses occupants une expérience assez particulière avec une vue panoramique à 360°, une fonctionnalité millimétrée et un look contemporain soigné intégrant mobilier, cuisine et salle de bain en Corian. Marque déposée, le LoftCube a également un usage événementiel ou hôtelier. C’est ainsi qu’un exemplaire a récemment atterri, OVNI de verre et matériau composite blanc, dans le parc de 42 hectares qui entoure le Château de la Poste.

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Réconciliant patrimoine et culture moderne, ce beau domaine fut la propriété de la Princesse Clémentine de Belgique, troisième fille de Léopold II. Elle n’aurait sans doute pas dédaigné passer une nuit avec son époux, Victor Napoléon, dans une de ces boîtes de verre protégée par des arbres centenaires, gardiens de l’intimité de ses occupants. Une expérience unique, dans un cadre changeant au fil des saisons, des heures et des lumières. Et pour ceux qui veulent varier les plaisirs, on peut aussi passer dans une cabane ou sous une tente de trappeur.

C’EST QUOI CE BORDEL ? Le prochain buzz médiatique qui va secouer le secteur de l’hôtellerie en plein essor à Bruxelles, c’est l’ouverture, ou plutôt la réouverture, du mythique Hôtel du Berger. En 1935, cet établissement au décor Art Déco, sensuel et intimiste, est un hôtel de passe. Un hôtel de rendez-vous dirons-nous plus bourgeoisement. Jusqu’à sa fermeture et son rachat, l’année dernière, il avait conservé ses attributs d’époque. On hésita un peu à prolonger leur vie. Mais les normes actuelles exigeaient une rénovation en profondeur. L’architecte Olivia Gustot, déjà à la barre de la transformation du Château de la Poste, et la styliste suisse

Martina Nievergelt ont œuvré à la remise en conformité du bâtiment, le rhabillant au passage avec une nouvelle inspiration. Les 50 chambres composent chacune un cadre unique. De nombreux éléments architecturaux d’époque ainsi que le mobilier ont cependant été conservés afin de reconstituer l’ambiance très cinématographique de ce décor des années 30. En outre, les détails caractéristiques d’un hôtel de rendez-vous sont également maintenus : double ascenseur pour ne pas croiser d’indiscret, salles de bains ouvertes, décoration suggestive, miroirs en bordure de baignoire. Et puis, comme on ne fait jamais l’amour le ventre vide, un restaurant ouvrira ses portes au rez-de-chaussée. Plats du jour frais et sans chichis, c’est la formule testée et éprouvée par Nicolas Hamaide à La Cuisine, à Ixelles, une véritable cantine où se retrouvent chaque jour des habitués inconditionnels, qui pourraient bien devenir aussi des fidèles du Berger. Et se laisser tenter par un dernier verre au bar de l’hôtel, d’époque, avec alcôves et secrets de fin de soirée.

Le Château de la Poste, Ronchinne, 25, 5330 Maillen, 081 411 405 – www.chateaudelaposte.be Prix Loftcube : à partir de 250€ la nuit (2 adultes)


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agenda

Scènes — en fête — Scintillants, pétillants, voire carrément jubilatoires, les spectacles proposés en cette fin d’année nous offrent de réjouissantes perspectives ! Nous avons sélectionné pour vous quelques belles scènes qui ne manqueront pas de vous divertir… — Nathalie Kuborn

endrillon illumine La Monnaie Depuis leur publication en 1697, Les Contes de ma mère l’Oye de Perrault constituent une source d’inspiration intarissable pour les auteurs de théâtre et compositeurs d’opéra. Le conte de Cendrillon stimule tout particulièrement l’imagination, parce qu’il aborde de manière ludique et féerique les relations parfois complexes au sein d’une famille recomposée. Cendrillon est une partition trépidante où alternent le drame, l’humour et un brin d’âpre sarcasme. Elle est présentée ici dans une double distribution, soprano et mezzo, pour le rôle-titre, et mezzo et ténor pour le rôle du Prince. Le Français Laurent Pelly donne forme à cette œuvre pétillante de Massenet dirigée par Alain Altinoglu, qui fait ses débuts à la Monnaie.

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le Théâtre des Galeries pour les fêtes de fin d’année. Le spectacle passe en revue l’année écoulée et toutes les absurdités de notre petit pays, bénéficiant de la prédisposition surréaliste de nos gouvernants. Par son regard rétrospectif sur les événements de l’année, la Revue se veut rafraîchissante, pertinente, acidulée et… zwanzeuse. www.trg.be - du 7 décembre au 5 février.

AMBIANCE GOSPEL Cette année célébrez Noël de façon conviviale et originale. La 3ème édition du Dîner Concert

www.lamonnaie.be - du 9 au 29 décembre.

Nous sommes à Bagdad, sous le règne de Soliman le Magnifique. Une tradition incontournable veut que chacun, lorsqu’il rend visite à un parent ou à un ami offre une lampe merveilleuse...dans le secret espoir d’y découvrir le génie que l’une d’entre elles est sensée renfermer. Ali, plus connu sous le sobriquet de "Voleur de Bagdad", est un véritable héros local dont la chanson résonne jusqu’au fond des souks. Lorsqu’il dérobe une lampe dans la boutique du père Fourraz pour l’offrir à une princesse captive, il est loin d’imaginer qu’elle renferme un génie qui s’est malencontreusement absenté pour une urgence. Mais un génie privé de lampe est menacé de mort, et pour récupérer la lampe, le Voleur de Bagdad va devoir s’introduire dans le palais et affronter les armées invisibles d’Althazar, le grand vizir... www.magicland-theatre.com - du 6 au 31 décembre.

LA REVUE Chansons, parodies, sketchs et bons mots… C’est la traditionnelle Revue qu’offre tous les ans Gospel, qui a lieu tous les deux ans, se déroulera ce samedi 24 décembre, lors du réveillon de Noël avec un programme composé de musique et de spectacle, pour une soirée exceptionnelle qui alterne plaisirs des papilles, des pupilles et des ouïes. Les Marvellous Gospel Singers, groupe mythique, se chargeront de rendre cette soirée inoubliable ! Un menu de Noël sera concocté par l’équipe de cuisine d’Arnaud Pintor, le chef du Brussels Marriott Hotel. www.dinergospel.be - le 24 décembre.

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BAGDAD CAFÉ


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auto

L’hybride — sans les désagréments — Les véhicules “verts” sont-ils ennuyeux à conduire ? Soyons honnêtes, généralement, oui ! Mais Volvo change la donne avec un break pétillant dont la consommation dérisoire relève du miracle : le nouveau V60 Plug-In Hybrid. — Reportage à Göteborg : Pierre-Benoît Sepulchre

usqu’à présent, les véhicules hybrides sacrifiaient le plaisir de conduire au profit d’une mécanique flegmatique, garante d’une consommation et d’émissions de CO2 réduites au maximum. Une contrainte qui rebutait les Fangio en herbe ou qui frustrait bon nombre de conducteurs en quête de quelque sensation. Ce handicap inhérent aux véhicules hybrides actuels, Volvo s’est attelé à le déjouer grâce à la conjugaison de trois technologies, unies au cœur d’un seul et même véhicule.

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Trois interrupteurs, placés sur la console centrale, vous permettent de choisir la voiture que vous désirez conduire. Le mode “Pure” n’engage que le moteur électrique. L’autonomie est alors de 50 km, sans la moindre émission de dioxyde de carbone, et cela d’autant plus si la batterie a été rechargée avec de l’électricité renouvelable, grâce au câble électrique qui se branche sur n’importe quelle prise domestique. Un second mode, baptisé “Hybrid”, sollicite à la fois le moteur électrique et le moteur diesel D5 de 215 ch. C’est ce mode qui est sélectionné par défaut lorsqu’on démarre le véhicule, et c’est aussi celui-ci qui est le plus adapté à nos conditions de conduite habituelles. Sans modifier en quoi que ce soit nos réflexes quotidiens, ce mode contraint les mécaniques essence et électrique à

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agir de concert afin de garantir le meilleur équilibre entre le plaisir de conduire et un faible impact environnemental. Et le pari est plus que réussi puisqu’en conduisant tout à fait normalement, le break V60 Plug-In Hybrid se contente de 1,9 l/100 km de diesel, tout en n’émettant que 49 g CO2/km. Soit une autonomie totale de près de 1.200 km ! Du jamais vu, même pour un véhicule hybride de plus petite taille ! Le mode “Power” ravira quant à lui les amateurs de conduite active. En effet, une fois engagé, le moteur diesel et le moteur électrique offrent une puissance cumulée de 215 et 70 ch, pour un couple de 440 et 200 Nm. De quoi franchir le cap symbolique des 100 km/h en 6,9 secondes, sans pour autant faire exploser votre consommation moyenne.

qui cache le soquet de la prise électrique, en un léger rehaussement du seuil de coffre ainsi que dans l’ajout de badges distinctifs, notamment sur le hayon. Les ingénieurs suédois ont également profité de l’arrivée d’un moteur électrique sous la carrosserie du break V60 pour le gratifier de quelques attributs mécaniques, comme de quatre roues motrices. Au lieu d’une transmission intégrale classique, c’est l’électronique embarquée qui se charge de répartir le couple entre les roues avant, entraînées par le moteur diesel, et l’essieu arrière propulsé par l’unité électrique. On a donc les avantages d’un véhicule disposant d’une transmission intégrale, sans pour autant hériter de la gourmandise des 4×4, puisque ce mode n’est activé qu’à la demande du conducteur, grâce à un interrupteur spécifique.

LA LIGNE EN PLUS Autre point fort du break scandinave : une ligne à couper le souffle. Ce qui ici aussi bousculera quelque peu les conventions dans un segment dominé par des véhicules aux lignes étranges, voire franchement disgracieuses. En effet, pourquoi un véhicule hybride doit-il forcément être flanqué d’une vilaine silhouette ? Volvo a donc tout logiquement repris son break V60, sans en modifier la ligne extérieure. Les seules différences avec le modèle classique résident dans l’apparition d’un clapet sur l’aile avant gauche,

Enfin, outre un système de freinage à double niveau qui ne sollicite pas immédiatement les freins, puisque le moteur électrique peut lui aussi ralentir le véhicule, et un système de stockage de l’énergie électrique pour une utilisation ultérieure, Volvo innove aussi en inaugurant un système de recharge à domicile “intelligent”. Depuis votre smartphone, vous pouvez en effet préchauffer ou rafraîchir l’habitacle du véhicule, tout en gardant un œil sur son niveau de recharge ou son autonomie.


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mode

KOhZO — denim au naturel — Créateur et propriétaire de KOhZO DENIM, Shauket Imam redonne au jean ses lettres de noblesse. Rejetant les teintures industrielles et autres traitements chimiques, il n’utilise que des fibres naturelles et végétales, comme le bambou, l’hibiscus, le wasabi et l’ananas. Rencontre à Paris avec un amoureux de la nature, à la fois visionnaire et engagé. — Philippe Pourhashemi

ifficile de résister au charme de Shauket Imam. Son aura et ses convictions font de lui un personnage rare dans la mode, soucieux de conserver un véritable équilibre entre vêtement et environnement. Il fonde la marque KOhZO DENIM au milieu des années 90, recherchant une alternative aux dérives polluantes de la jeannerie traditionnelle « Je travaille dans le denim depuis des décennies. Je suis né à Londres et ai commencé ma carrière chez Levi’s dans les années 60. Lorsque le 501 a été relancé au début des années 80, j’ai décidé de prendre mes distances. Je constatais déjà les effets nocifs de la production du jean sur l’environnement. Les populations travaillant dans l’industrie étaient de plus en plus exposées aux produits chimiques. » Dès lors, il réfléchit à une manière de concilier sa passion pour le denim et son respect pour la nature. KOhZO reste une marque confidentielle pour clients avertis, distribuée dans quelques points de vente à travers le monde, dont la boutique Haleluja à Bruxelles dernier projet de Sonja Noël- proposant des vêtements de créateurs équitables et innovants.

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Shauket Imam, fondateur de la marque KOhZO

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de mer donne l’effet vieilli apprécié par certains. La technologie d’aujourd’hui nous permet de réduire le temps de production et d’obtenir l’effet désiré sans gaspiller les ressources disponibles. Il est prioritaire pour nous d’économiser l’eau et l’énergie avant tout. »

L’HOMME DANS SON ENVIRONNEMENT Un jean KOhZO s’anoblit avec le temps. Même si une certaine standardisation est nécessaire afin d’obtenir un aspect et des finitions semblables, l’unicité reste une des particularités de cette marque, alliée à un grand sens du confort. La spiritualité fait aussi partie de l’univers KOhZO, à l’image d’un créateur préoccupé par la relation

© KOHZO

Pour Shauket Imam, le challenge est d’associer la plus haute technologie avec des traditions ancestrales qui ne cessent de l’inspirer : « Même si nos ateliers sont basés en Suisse, la production s’effectue au Japon. J’essaie d’allier la sophistication des machines à un savoir-faire artisanal partagé depuis des siècles. Nous utilisons du coton du Zimbabwe -hautement qualitatif- du lin, du cannabis, du bambou, du papier et de la soie comme matériaux de départ. Pour les teintures, tous les procédés sont naturels grâce à l’indigo pur japonais et des poudres végétales permettant de teindre les jeans à sec. La craie est fantastique pour ce genre de teintures.» Les légumes et les fleurs n’ont plus aucun secret pour lui et cette recherche constante définit son approche en tant que designer. Il n’est pas rare qu’un jean soit teinté avec de la boue ou des racines, lui donnant un aspect et une texture uniques. Certaines pièces prennent d’ailleurs plusieurs jours -voire des semaines- avant d’être terminées. Shauket Imam n’est, en effet, jamais à cours d’idées lorsqu’il s’agit de trouver de nouveaux procédés de fabrication : « Au lieu d’utiliser des pierres pour un effet stonewashed, nous concassons des coquillages pour les appliquer sur le tissu. Le sel

© KOHZO

RECETTES INSPIRÉES

ambiguë entre l’homme contemporain et son environnement. « Je n’ai aucune intention de détruire la nature», affirme-t-il. « Mais je n’ai pas envie de faire marche arrière non plus. Nous avons désormais les moyens industriels de produire ce genre de vêtements, alors pourquoi ne pas le faire? Nous sommes allés trop loin dans notre lubie de consommation et n’avons pas besoin de produire autant. Le but est d’acheter moins, mais mieux. Je crois que c’est le bon moment pour encourager ça aujourd’hui. » Un bon conseil pour les fêtes. Kohzo : www.kohzo.ch Haleluja Place du Nouveau Marché aux Grains 6, 1000 Bruxelles — www.haleluja.be


Il existe un endroit où L’Etoile brille en permanence. The Mercedes House est située sur la prestigieuse place du Grand Sablon, au cœur de Bruxelles. Ici, le luxe et l’élégance donnent le ton : un environnement parfait pour “la Marque à l’étoile”. Venez vivre un moment de raffinement au sein de notre restaurant, et délectez-vous de la gastronomie la plus exquise. Découvrez également nos expositions d’art, nos concerts et notre nouvelle boutique, où vous trouverez la dernière collection d’articles et d’accessoires Mercedes-Benz.

The Mercedes House

Brasserie, terrasse, boutique, exposition, culture. Grand Sablon rue Bodenbroek 22-24  - 1000 Bruxelles   Tél. : 02/400 42 50 - Fax: 02/400 42 52 www.mercedeshouse.be Like us on Facebook ! Heures d’ouverture : Lundi au samedi : 10h00 – 20h00 - Dimanche : 10h00 - 16h00 Réservation restaurant: 02/400 42 63 ou mercedeshouse.brussels@daimler.com


mode

Pour des fêtes pleines de lumière. Mais il est où le soleil ? Design : Jeff Jacobs.

Combinaison de matières et de couleurs dans la collection hiver de Mais il est où le soleil ?

Collection hiver de Mais il est où le soleil ?

Les parfaits inconnus — du prêt-à-porter belge — À l’heure où la planète mode s’adonne au jeu sadique de la chaise musicale avec des maisons renommées faisant sauter leur directeur artistique quasiment chaque saison, des marques belges sans designer star parviennent à consolider leur marché, remportant même un franc succès à l’étranger. Les clés de leur réussite ? Rencontre avec trois têtes bien faites de notre prêt-à-porter national. Et inspiration pour les tenues de fête. — Marie Pok emercié après plus de 15 ans de bons et loyaux services chez Christian Dior, John Galliano défrayait la chronique en mars dernier, suite à la diffusion d’une vidéo sur Internet où il tient des propos racistes et antisémites. Quelques jours avant la présentation du défilé Dior, le styliste anglais est renvoyé et disparaît brutalement du paysage mode, suscitant nombreuses réactions et controverses. L’épisode est fort symboliquement, car il signale bel et bien la fin d’une époque. Le designer star n’est plus une priorité pour ces grands groupes de luxe, plus attentifs à leurs marges bénéfi-

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ciaires qu’à la fragilité de leurs employés, soumis à une pression de plus en plus forte. En Belgique, de nombreuses marques ont compris qu’il n’était pas nécessaire de mettre en avant un créateur pour pouvoir s’imposer. Refusant le culte narcissique du styliste attitré, ces entreprises à taille humaine sont souvent familiales, concentrées sur le produit et sa distribution « J’ai crée Rue Blanche il y a 25 ans », explique Marie-Chantal Regout, directrice artistique de la marque. « Nous avons trouvé notre nom grâce à nos premiers locaux, qui étaient situés rue Blanche à Bruxelles. On voyait beaucoup de marques anglaises et américaines à

l’époque et j’avais envie de quelque chose de plus francophone dans l’esprit. Je me suis concentrée sur des coupes sobres et minimalistes, avec des tissus raffinés et des couleurs sourdes. On a ouvert notre première boutique rue Antoine Dansaert à la fin des années 80 et très vite vendu en France, en Italie, aux États-Unis et au Japon. J’ai une formation d’architecte d’intérieur, mais j’ai toujours aimé la mode. D’ailleurs, les gens ne savaient même pas que nous étions une marque belge au départ, ils s’intéressaient aux vêtements avant tout. » Une certaine humilité caractérise ces directeurs artistiques, n’ayant nullement l’intention


Cadeaux-Liste de mariage 20 avenue de l’armée à 1040 Etterbeek - Tel 02 733.33.11 Parking aisé dans la cour - Ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h30 - Fermé le lundi matin

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Remise de 15 € sur présentation de ce bon (pour tout achat de minimum 100 €) valable du 12 novembre 2011 au 11 décembre 2011

Nous avons le plaisir de vous annoncer l’ouverture de la 1ère franchise «Au Fil du Bonheur» à Sint-Martens-Latem. Chaussée de Waterloo, 121 (1er étage) - 1640 Rhode-Saint-Genèse - Tel: 02/358.65.86

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mode

Elégance de mise pour le dîner de Noël avec ce veston à rayures tennis et pochette en soie imprimée, Bellerose.

Parfait pour un soir de réveillon, silhouette Rue Blanche Automne Hiver 2011/2012

de révolutionner la mode. Pragmatiques, volontaires, et plus préoccupés par la croissance de leur marque que par leur rayonnement personnel, ils incarnent une mode ancrée dans la réalité, répondant aux besoins de femmes et d’hommes cherchant des vêtements accessibles, rationnels et faciles à porter. Bien sûr, il ne faut pas s’attendre à un déluge de créativité en voyant leurs modèles, mais le propos a le mérite d’être clair et cohérent, expliquant leur succès. Mais il est où le Soleil ?, ligne de prêt-à-porter féminin créée par Val Pollet et Laurence Everard il y a 12 ans, compte désormais plus de 900 points de ventes à son actif, aussi bien en Belgique qu’à l’international. Tisserande et sérigraphe de formation, Pollet gère la partie stylisme, laissant à Everard le soin de prendre les décisions commerciales, financières et stratégiques : « Laurence me protège beaucoup de tout ça », affirme la première sans détour. « C’est avant tout un travail d’équipe et je ne suis pas quelqu’un qui aime me mettre en avant. Nous avons inventé cette marque pour habiller toutes sortes de femmes, de manière à correspondre à des morphologies et des styles différents. Notre concept est d’avoir des silhouettes modulables, où l’on peut combiner et superposer les pièces, mariant les matières et les couleurs selon ses envies. » Ce qui frappe chez Pollet, c’est son absence totale de prétention, malgré la croissance indéniable de la marque. Courtoise, attentive et ouverte, on l’imagine mal en designer hystérique, criant comme une hyène sur son équipe en délire. Un simple tour du showroom où sont exposées les pièces de l’été 2012 permet de mesurer l’ampleur commerciale de la ligne. Des centaines de vêtements encombrent les portants, arrangés par thèmes, périodes de livraisons et couleurs. Le choix est énorme, des petites robes du soir en crochet brodé aux tenues de vacances imprimées en tissus légers. Leggings, tops à volants et tutus colorés semblent combinables à l’infini, offrant des milliers d’options à la clientèle. Cette richesse est la force de la marque, qui revendique son esprit belge « C’est important pour moi

que les gens sachent que nous sommes une marque belge », souligne-t-elle. « Notre pays est un vivier créatif à tous les niveaux et dans des domaines aussi variés que le culinaire, la littérature ou le design. Je suis fière de cette identité-là et trouve qu’on la ressent en exposant dans les salons à l’étranger. La Belgique rassemble toutes sortes d’influences culturelles, lui donnant une vraie profondeur. Dans notre studio, les stylistes qui travaillent avec moi viennent d’horizons très différents, mais partagent toutes une même conception de la mode. Chaque fille amène sa personnalité propre, tout en restant dans le même univers. »

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Chez Bellerose, marque de casual sportswear qualitative créée en 1989, l’atmosphère de chaque boutique est aussi importante que les produits vendus : « Notre première boutique à Knokke reprenait cette idée du general store américain. Dès le début, nous avons voulu nous entourer de marques authentiques qu’on ne trouvait pas forcément ici », explique Patrick Van Heurck, directeur de la maison. « Nous avions Levi’s, Timberland, Nike et d’autres objets en vente, comme des vélos américains par exemple. Aujourd’hui, nous sommes présents en Espagne, en France, en Italie et au Japon. Nous n’avons jamais eu besoin de mettre qui que ce soit au premier plan. Mon fils s’occupe de l’homme et du garçon, bien qu’il ne soit pas styliste de formation. C’est ma compagne qui gère le département femme. On fait les choses que nous aimons et qui sortent de nos tripes. » Alors que la reprise économique tarde à se faire sentir, l’atout de ces marques est justement de proposer de vrais vêtements sans chichis, bien pensés, démocratiques et surtout -presque- pour toutes les bourses. Essentiel, Xandres, Scapa, Hampton Bays et Mer Du Nord s’inscrivent aussi dans cette mouvance de mode qui -malgré la conjoncture- promet d’avoir de beaux jours devant elle. Pour les fêtes, plus besoin d’aller voir ailleurs : nous aurons largement de quoi nous vêtir avec les jolies créations de nos designers.

Douillet et distingué, l’idéal pour des fêtes en famille. Mais il est où le soleil ? Design : Jeff Jacobs.

ADRESSES Rue Blanche, 39-41, rue Antoine Dansaert 1000 Bruxelles. www.rueblanche.be Mais il est où le Soleil ?, 55, Rue Simonis 1050 Bruxelles. www.ousoleil.com Bellerose, 21-23, Albertplein 8300 Knokke. www.bellerose.be Essentiel, 39, Lombardenvest 2000 Anvers. www.essentiel.be Xandres Concept Store, 41-43, Kapelstraat 3500 Hasselt. www.xandres.be Scapa, 19, Huidevettersstraat 2000 Anvers. www.scapafashion.com Hampton Bays, 26, Koestraat 9000 Gand. www.hamptonbays.be Mer Du Nord, 27, Rue St Jacques 5000 Namur. www.merdunord.com


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l’EcritoirE a lE plaisir dE vous invitEr au cocktail dE noël lE dimanchE 27 novEmbrE 2011 dE 11 hEurEs à 17 hEurEs.

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Niché derrière la jolie église de la Trinité, à un jet de bouchon de la Place du Châtelain, OENO TK est un véritable microcosme dédié au monde du vin. Dans un écrin original, composé de matières brutes et modernes, le but de Laurence Lardot et de Grégory Castreuil, deux personnalités différentes tel la robe et le tanin, réunis par la même passion du vin, est de vous en faire boire de toutes les couleurs. Plus sérieusement, de réjouir vos papilles, de vous faire partager leurs émotions et surtout de désacraliser la découverte du vin, en rendant dans une ambiance très conviviale la dégustation accessible à tous. OENO TK, c’est à la fois un Wine Shop où vous pourrez emporter vos bouteilles et un Wine Bar vous invitant à savourer une sélection très rigoureuse de vins du monde, du vin sincère au vin d’auteur en grignotant l’une des gourmandises suggérées sur un imposant tableau noir. Laurence et Grégory vous invitent à découvrir leurs nouveaux vins coups de coeur (France, Espagne, Italie, Belgique, Nouveau Monde, Afrique du Sud…), ainsi qu’une sélection d’accessoires pour servir celui-ci (tire-bouchons, sommeliers, décanteurs, matériel de dégustation…).

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© BERTRAND BODIN

neige

— Vacances familiales ou plaisirs égoïstes de sportif ou d’épicurien, les séjours à la montagne offrent durant l’hiver une multitude de réjouissances. Des stations-villages familiales du Champsaur à la fête des papilles sur les hautes pistes de Val Thorens, notre sélection d’expériences au sommet à vivre cette année.

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Le ski — des enfants rois — Les parents le savent, les vacances de neige en famille ne seront un vrai plaisir pour tous que si le séjour est adapté aux différents âges, niveaux, rythmes et envies de chacun. Situées dans les Hautes-Alpes, les vallées du Champsaur et du Valgaudemar offrent une ambiance et une variété d’activités qui parlent à toutes les générations. On y trouve encore de ces rares stations-villages françaises où l’authenticité ne s’est pas laissé étouffer par le tourisme et les promoteurs immobiliers. — Mary Kenneth et Claire Huysegoms

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Les enfants sont au cœur des préoccupations de la station d’Orcières.

CINQUANTENAIRE Perchée entre 1850 et 2725 m d’altitude, Orcières profite de sa situation au croisement des Alpes du

Nord et du Sud. On y ressent déjà comme un avant-goût de la Provence, que l’on décèle dans certains accents, dans la générosité du soleil et dans la convivialité très latine de ses habitants. Le premier téléski de la station était inauguré en 1962. Cette année, Orcières fête donc ses 50 ans, couronnant ainsi un demi-siècle de développement porté par une poignée d’hommes volontaires et déterminés à faire valoir leur région, créant de l’emploi et maintenant au pays ses forces vives. A l’occasion de cet anniversaire, la station invite toutes les personnes nées, comme elle, en 1962 ! Depuis sa création, la station n’a cessé d’évoluer. Avec une attention toute particulière à la famille. C’est ici que s’est ouvert le premier jardin des neiges, en 1967. Depuis, elle est restée pionnière dans la mise en place d’infrastructures dédiées à l’enfance. Pas étonnant qu’elle soit labellisée « Famille Plus Montagne ». Un gage d’accueil résolument personnalisé pour petits et grands. En outre, le forfait et la location de skis sont offerts aux enfants de moins de 10 ans (un forfait et une location offerts par enfant pour un forfait et une location adulte achetés). Incrédule ? Toutes les informations sur : www.orcieres.com L’église du village d’Ancelle, une ambiance très tranquille.

© GÉRALD LUCAS

remières glissades et batailles de boules de neige, premiers pas skis au pied, baptême de la poudre… la découverte des sports d’hiver fait partie des moments magiques de l’enfance. Hélas, le prix d’une semaine à la montagne en haute saison est parfois prohibitif si l’on veut en faire profiter toute la famille. Pourtant, si l’on consent à s’écarter des grandes stations des Alpes françaises ou de la Suisse, on découvre quelques stations alternatives dont la richesse de l’offre compense le manque de renommée. Certes, Orcières n’est pas la station la mieux intégrée dans le paysage mais elle n’est pas pire que les Menuires, par exemple. Son domaine ne bat pas des records d’étendue mais tout de même, ses 100km de pistes devraient suffire à occuper un bon skieur pendant une semaine, surtout s’il complète ses descentes par les nombreuses activités auxquelles se prêtent les pentes enneigées. Dès la fermeture des pistes, les motoneiges s’élancent à l’assaut des sommets. Déstabilisant même pour les motards confirmés, ce sport combine des sensations de glisse et de sport à moteur, révélant sous un autre jour les étendues désertées par les skieurs, dans une ambiance très particulière lorsque la nuit tombe. Une bonne dose d’adrénaline. Plus familial et plus éco-compatible, le snakegliss est une sorte de randonnée en luges attachées les unes aux autres en chenille. A ras du sol, on vit des sensations qui secouent, provoquant hilarité et cris. Si cette descente ne comporte pas de risque majeur, sachez qu’à l’arrière du serpent, il faudra vraiment s’accrocher pour rester dans le train. De quoi calmer les grandes gueules. Et si les plus casse-cous n’ont pas encore étanché leur soif d’aventure, il leur reste à oser la plongée sous glace. Expérience extrême, découverte insolite, cette immersion dans un lac d’altitude à 2500 m a de quoi givrer les sens ! Mais ce n’est pas tout car à Orcières on peut également s’essayer à la conduite sur glace, au parapente, à la cascade de glace, au chien de traîneau et à bien d’autres divertissements.

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neige

COMME DANS LE GRAND NORD

© GÉRALD LUCAS

Philippe Demurger, meneur de chiens ou musher, travaille tout l’hiver sur le plateau de Roche-Rousse (accessible ski aux pieds à partir de la station) avec une trentaine de chiens élevés avec passion : huskys de Sibérie, malamutes d’Alaska et chiens esquimaux du Groenland. Plusieurs types d’activités sont développés autour de ces animaux exceptionnels. A Orcières, durant l’hiver, c’est l’alpi-traîneau qui se pratique le plus fréquemment. Un néophyte peut prendre seul la conduite d’un attelage. Il faudra s’accrocher car la technique convoque des aptitudes d’équilibre, de souplesse mais aussi un feeling qui met à mal tous nos a priori. En effet, les chiens se conduisent à la voix. C’est tout à fait déstabilisant. Pour les enfants et leurs parents ou grands-parents, la balade prendra une autre tournure, beaucoup plus réconfortante : blottis dans un traîneau équipé de couvertures et de peaux douillettes, ils partiront à la découverte de paysages vierges, dans un silence à peine perturbé par les aboiements de la meute. Un moment de magie pure. Et pour ceux qui veulent vivre un moment fort – ou prolonger une conversation interminable avec l’intarissable Philippe Demurger- il est possible de passer une nuit dans un igloo au milieu de ce plateau. Balade sous les étoiles, repas savoyard bien arrosé dans une cabane lapone, nuit en sac de couchage « grand froid » et réveil aux aurores avec un petit déjeuner au levé du soleil. Unique. Infos : www.alpi-traineau.com +33 (0)6 60 68 32 44

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Vue du village d’Ancelle, une topographie assez plane qui facilitera les balades à pied.

LES STATIONS-VILLAGES, UNE ALTERNATIVE FAMILIALE En lisière du Parc naturel des Ecrins, les cinq stations-villages cumulent le charme d’un village authentique, l’accueil chaleureux et tranquille d’habitants amoureux de leur terroir et un panel d’activités diversifiées qui répondent à une demande grandissante pour des séjours où le ski alpin n’est plus l’activité exclusive. Les enfants se sentiront particulièrement bien dans ces domaines à échelle plus humaine. Le large front de neige, à Ancelle par exemple, permet aux parents d’assister aux premiers cours de leurs tout petits depuis une terrasse ensoleillée ou en promenant le dernier-né en luge ou dans un sac ventral bien protégé. Les descentes au milieu des mélèzes (en particulier à Serre-Eyraud et SaintLéger) bénéficient d’un cadre montagnard pittoresque. Bien sûr, malgré quelques possibilités de hors piste assez sympathique, chacune de ces stations reste limitée pour les boulimiques de ski. Mais on peut parfaitement varier les plaisirs en s’offrant le forfait combiné donnant accès aux 5

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stations-villages. En outre, les non skieurs (parents, grands-parents ou autres accompagnants) pourront se la jouer « traces douces » en optant pour des sorties accompagnées, du ski de fond, une balade en raquettes ou un essai de skijoering. Très peu répandue dans les « usines à ski » que sont les grandes stations, cette pratique très ancienne d’origine scandinave est exercée par un skieur accroché à un attelage tracté par un cheval ou un poney. Insolite, ludique, écologique, cette discipline a trouvé un terrain privilégié dans le Champsaur, un écrin de nature préservé, en particulier à Ancelle et Saint-Léger les Mélèzes. Quant à l’activité raquette, oubliez tout préjugé concernant cette marche lente : l’exercice est à la fois technique et sportif, l’ambiance parfois pleine de suspens lorsque la qualité de neige laisse les randonneurs s’enfoncer jusqu’à la cuisse, les paysages grandioses. Durant son séjour, un vacancier pratique environ cinq activités différentes. D’Orcières aux stations-villages, le Champsaur et le Valgaudemar ont quelques arguments pour faire valoir leurs charmes.

© GÉRALD LUCAS

Rires et frissons après la fermeture des pistes : le snake-gliss est une nouvelle activité familiale très prisée.

INFOS Maison du Tourisme Champsaur & Valgaudemar +33 (0)4 92 49 09 35 – www.champsaur-valgaudemar.com Forfait « 5 stations-villages » 6 jours adulte 90€. En vente uniquement sur réservation (7 jours avant) : +33 (0)4 92 49 08 80 - resa@champsaurwww.valgaudemar.com Maison du Tourisme d’Orcières +33 (0)4 92 55 89 89 - www.orcieres.com Forfait Orcières 6 jours adulte : 145 €.



neige Val Thorens est synonyme de pistes et hors-pistes très appréciés des skieurs de bon niveau.

Hautes tables — de Savoie — Voilà une station qui prend du galon ! Avec ses quarante-quatre enseignes gourmandes, dont un étoilé et au moins cinq adresses incontournables, sans oublier son nouvel hôtel quatre étoiles, l’Altapura, Val Thorens se profile désormais comme une station haut de gamme qui allie les plaisirs de la glisse de haut niveau et de la fine gastronomie. — Mary Kenneth

La Fruitière, un resto d’altitude dans un cadre de coopérative laitière.

Les Aiguilles du Peclet, ambiance « bergerie » améliorée pour des dégustations qui se prolongent…

a station avait déjà des arguments pour séduire des nuées de fanatiques de descentes vertigineuses, de remontées performantes, de hors pistes accessibles ou techniques. A 2300m d’altitude, la plus haute station d’Europe jouit d’un enneigement garanti, ce qui, par les temps qui courent, n’est pas le dernier des atouts. Au sommet du domaine des Trois Vallées, elle fait partie d’un ensemble gigantesque qui cumule 600 km de pistes et 174 remontées mécaniques. Longtemps étiquetée « station jeune » pour les diverses promos dont profitaient des hordes d’étudiants, Val Thorens propose aujourd’hui des attractions attirant des amateurs de vacances d’hiver qui font la part belle à des plaisirs plus variés… dont la bonne chaire. Pour ceux qui n’envisagent pas les vacances de neige sans la découverte de produits du terroir,

L —30—

repas aux ambiances inédites, plats traditionnels ou découvertes culinaires plus étonnantes, voici un repérage de quelques tables accueillantes et délectables.

HAUTE COUTURE À 2300 M L’orgueil de la station, c’est évidemment l’Oxalys, un restaurant qui a arraché deux étoiles au Guide Michelin. « Personne n’y a cru, lorsque j’ai lancé ce restaurant, il y a dix ans, avec la volonté de faire de la haute gastronomie dans une station de ski », confie Jean Sulpice, jeune chef de 33 ans au palmarès étonnant. Aujourd’hui, l’Oxalys a non seulement gagné sa place au Michelin, mais il s’est aussi inscrit dans les étapes incontournables des skieurs en quête de bonnes tables. En outre, son fondateur s’investit dans l’éducation culinaire de sa commune fournissant les repas de sa crèche. « Lorsque j’y ai inscrit mon fils et pris connaissance des repas servis aux enfants, je me suis dit

La yourte du Chalet de la Marine.

que j’avais un rôle local à jouer. Mon ambition est de pérenniser la gastronomie française et cela commence par les tout petits. Aujourd’hui, je parviens à leur livrer quotidiennement des repas sains et variés, qui donnent le sourire aux enfants, pour un budget de 6 € / pp. » Dans la cuisine de l’Oxalys, Jean Sulpice travaille des produits frais, livrés par des producteurs locaux pour la plupart mais revisités de façon contemporaine et raffinée, en se renouvelant pour séduire une clientèle fidèle qui demande de nouvelles expériences culinaires. Cette année, le chef fête les dix ans de son restaurant en invitant ses pairs autour de ses fourneaux. Cinq dîners exceptionnels sont ainsi programmés et célèbreront cet anniversaire par des créations inédites et festives. Le cadre et l’air montagnards se prêtent particulièrement à ces défis. A ne pas rater : le Belge Sang Hoon Degeimbre (L’air du temps) sera l’invité de Jean Sulpice le lundi 16 janvier.


Boris Vian,

110

une trompinette au paradis Un spectacle musical de Jérôme Savary

©Christian Goutorbe

Fêtez l’an 2012 au théâtre. Soirée de réve illon le 31!

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Vente d’art classique et d’antiquités 29-30 novembre et 1-2 décembre à 14h Plus de 1500 lots

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neige

© TRISTAN SHU

Vue de la station depuis les pistes.

Le nouvel hôtel Altapura, dans le bas de Val Thorens

SKI AUX PIEDS

LA FOLIE FURIEUSE

Il y a presque un resto par jour à découvrir sur les pentes de Val Thorens. Malgré les contraintes de leur isolement, au beau milieu des pistes de ski et parfois à très haute altitude, quelques passionnés de montagne ont relevé le défi de créer des tables où la tradition de la gastronomie française s’associe aux exigences de skieurs bien décidés à profiter de chaque seconde de leurs précieuses vacances. Tout en haut du funitel de Péclet, Camille Rey dirige un établissement que ses filles animent avec une inspiration contemporaine et conviviale. Personnalité charismatique, ce doyen de la vallée, guide de montagne et grand aventurier à peine assagi, a décidé de servir à ses convives une cuisine de terroir qui fait plaisir. Pour un tour d’horizon complet, commandez la planche des spécialités qui vous fera picorer un peu de crème de potiron réconfortante, de la crème de reblochon divine, des bonbons de reblochon étonnants et des légumes grillés frais. Et le foie gras à l’apéro à déguster dans la petite salle dont l’ambiance « bergerie » est actualisée par des fourrures et des chaises Starck : c’est tout simplement divin. Au Chalet de la Marine, c’est aussi la tradition française qui domine, avec quelques spécialités comme le pot-au-feu aux légumes d’antan ou au foie gras, ou le filet de canette rôtie au miel et épices. En entrée, on ne manquera pas l’œuf mollet cuit à 66° sur lit d’épinard frais et morilles, ni le risotto de pois frais et mascarpone, séché de lard. Ceci dit, cette adresse est réputée pour son buffet de desserts préparés dans l’atelier du chalet par le pâtissier Christophe Pean. Ça sent l’école étoilée là-dessous ! En outre, ce restaurant d’altitude propose des soirées montagnardes avec dîners savoyards et descentes aux flambeaux. Et pour un dépaysement total, les propriétaires des lieux ont installé une yourte mongole qui reçoit des événements privatifs et festifs hors du commun.

Inaugurée il y a deux ans et inspirée d’un concept faisant déjà fureur à Val d’Isère, La Folie Douce transforme tout un pan des pistes de ski en piste de danse. Des centaines de personnes y font la fête, tous les jours, sur une terrasse de 700m2, au son du DJ ou d’un saxophoniste qui joue en live depuis le balcon du chalet. Le champagne coule à flot, les filles dansent sur les tables, le froid s’oublie… et les doudounes tombent. L’après-ski commence bottines aux pieds, dans un tourbillon délirant ! Jouxtant le « club » de La Folie Douce, La Fruitière vous donnera l’impression de manger à la ferme. Une ferme de luxe plus qu’un peu retravaillée, on s’entend : décor de coopérative laitière, plats généreux et simples servis dans un conditionnement original (bocaux hermétiques et autres contenants rustiques). Même à 2600m d’altitude, ici, on ne travaille pas le surgelé : tout est frais, goûteux, copieux. La viande est excellente, non dégraissée, savoureuse. On a tout particulièrement aimé la côte de porc servie en plat du jour. Du coup, on préfèrera les plats régionaux comme le gratin de crozets au Beaufort, les suggestions et plats du jour. Les plats à consonance exotique sonnent un peu faux dans le décor. Enfin, pour terminer la journée, retour à la station où les amateurs de spécialités se ruent dans la petite échoppe de la Belle en Cuisse. On y trouve tout ce qu’on a envie de déguster en montagne. On vous y prêtera les appareils nécessaires à préparer la fondue ou la raclette dont l’assortiment préparé sur place vous donnera un bel aperçu des produits du terroir. Pour l’apéro, laissez-vous tenter par les salaisons, dont le jambon de canard, la coppa à l’ancienne, les saucissons traditionnels sans colorant… et les fromages, dont l’excellent Beaufort d’Alpage d’été. La gastronomie, en montagne, ça commence par les accents d’un pays qui, sous son masque de neige cristalline, peut se révéler rude, mais qui crée des personnalités fortes, bien décidées à en tirer le meilleur !

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A l’Oxalys, Jean Sulpice revisite la planche du skieur.

ADRESSES L’Oxalys (à l’entrée de la station ) : +33 (0)4 79 00 12 00 - www.loxalys.com Les aiguilles de Péclet (sommet du Funitel de Péclet) : +33 (0)4 79 00 03 76 - www.lesaiguillesdepeclet.fr Le Chalet de la Marine : www.chalet-valthorens.com - + 33 (0)4 79 00 01 86 La Belle en cuisse (immeuble Arcelle 1, dans le centre de la station) : +33 (0)4 79 00 04 30 – www.la-belle-en-cuisse.fr La Fruitière (arrivée du télésiège Plein Sud) : http://lafoliedouce-valthorens.com/v2/mobile/fruitiere.php - +33 (0)4 79 00 04 27 La Folie Douce : http://lafoliedoucevalthorens.com/v2/mobile/clubbing.php Altapura (hôtel) : www.altapura.fr

MUST La Ferme de Reberty sur les pistes des Menuires, notre adresse préférée des 3 Vallées : excellent rapport qualité/prix, ambiance du tonnere et … le rire de Sophie. 10 lot Reberty Village, 73440 Les Menuires, + 33 (0)4 79 00 77 01


L’Immobilière Le Lion met à la disposition de ses clients un portefeuille très important de bien de qualité dans les communes résidentielles de Bruxelles. Elle est aussi présente dans les plus belles situations des environs dont le Sablon et ses abords en font partie, elle appartient également aux réseaux internationaux Knight Frank et Leading Real Estate Compagnies of the World, afin de pouvoir satisfaire toutes les exigences.

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Des bulles — pour Noël — Pas facile de sélectionner seulement quelques ouvrages parmi les milliers de bandes dessinées et de livres jeunesse sortis cette année. Heureusement, Père Noël et son équipe ont une fois de plus relevé le défi et vous proposent rien de moins que la crème de la crème… — Colin Bouchat

AU CŒUR DE LA TERRE Charlie, sœur de Constantin, monte une expédition pour retrouver son frère parti vers le centre de la terre ; ce dernier est persuadé qu’une civilisation humaine y est cachée. Sans nouvelles de lui, elle part donc à sa recherche. Mais de catastrophe en catastrophe, la petite troupe est forcée de s’enfoncer toujours plus loin dans les tréfonds suffocants de la terre. Après « Jolie ténèbre », le couple Kerascoët retrouve Fabien Vehlmann pour une envoûtante aventure humaine. « Voyage en Satanie » Tome 1/2 de Kerascoët et Vehlmann chez Dargaud.

SUR LA ROUTE Prix révélation Angoulême 2011 : « Trop n’est pas assez » de l’Autrichienne Ulli Lust est un roadmovie autobiographique. Dans les sombres années punks, Ulli et Edi décident sur un coup de tête de passer l’hiver plus au chaud dans le sud, en Italie. Sans papier, sans bagage et sans argent mais armées d’une bonne dose de naïveté, les voilà parties sur la route, entre bonnes rencontres et nombreuses galères… Servi par un dessin expressionniste aux apparences simples, ce récit poignant ne laisse pas indifférent. « Trop n’est pas assez » de Ulli Lust chez çà et là.

NAUTILAND La première bande dessinée de Marine Blandin, « Fables nautiques » nous plonge dans l’univers de Nautiland. Véritable protagoniste, cette « ville-piscine » révèle son étrangeté au fur et à mesure que le récit nous entraîne dans les profondeurs du lieu. Faussement enfantin, le dessin dévoile une société autarcique où se côtoient des personnages qui tentent de prendre leur destin en main. Une belle découverte d’un univers personnel et original. « Fables nautiques » de Marine Blandin chez Delcourt.

LES AMATEURS QUAND LE LIVRE BOUGE Un petit garçon s’endort et se met à rêver qu’il survole New York vêtu de son pyjama magique à rayures. En utilisant une ancienne technique d’animation, l’ombro-cinema, qui consiste à faire glisser une feuille de cello tramée sur les pages du livre elles aussi tramées, le lecteur fait bouger les voitures, les gens et les feuilles des arbres : effet magique garanti ! « New York en pyjamarama » de M. Leblond et F. Bertrand au Rouergue.

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Peu connue de ce côté-ci du sillon Sambre et Meuse, la bande dessinée flamande connaît également sa nouvelle vague. Brecht Evens, lauréat 2011 du prix de l’audace à Angoulême pour « Les noceurs », en est un digne représentant. Pour ce nouvel opus intitulé « Les amateurs », Evens explose une fois encore le cadre de la page, à l’aide de ses aquarelles magiques et nous transporte dans un univers coloré et poétiquement ébouriffant. « Les amateurs » de Brecht Evens chez Actes Sud.


Théâtre Royal des Galeries Directeur : David Michels

du 7 décembre 2011 au 5 février 2012

LA

REVUE

RICHARD RUBEN • BERNARD LEFRANCQ • MARC DE ROY • ANGÉLIQUE LELEUX PIERRE PIGEOLET • CENDRINE KETELS • ANNE CHANTRAINE • VÉRONIQUE LIEVIN FRÉDÉRIC CELINI • KYLIAN CAMPBELL MISE EN SCÈNE : BERNARD LEFRANCQ & DAVID MICHELS DÉCORS : FRANCESCO DELEO • COSTUMES : LUDWIG MOREAU & FABIENNE MIESSEN

02 512 04 07 DU MARDI AU SAMEDI DE 11H À 18H - GALERIE DU ROI, 32 À 1000 BRUXELLES

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Soyez uniques pour les fêtes — place aux éditions limitées — — Olivia Roks

Fard à paupières, Giorgio Armani, 30€ www.giorgioarmanibeauty.fr

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Météorites perles de nuit, poudre lumière éclat pur, Guerlain, 58,46€ www.guerlain.com


Mettez du cœur

dans votre testament

Faites un don à la Croix-Rouge Si vous n’avez pas d’héritiers directs

DEVENEZ BIENFAITEUR DE LA CROIX-ROUGE EN TOUTE SÉRÉNITÉ Votre testament pour la Croix-Rouge permettra de sauver des vies : › La Croix-Rouge pourra continuer à garantir l’approvisionnement de produits sanguins pour assurer le traitement des malades du cancer et des victimes d’hémorragies suite à des accidents routiers ou des interventions chirurgicales. › La Croix-Rouge pourra continuer à former des citoyens aux Premiers Secours pour apprendre «les gestes qui sauvent». › La Croix-Rouge restera prête, à tout moment, à lancer des opérations de secours d’urgence à grande échelle, comme à Ghislenghien ou lors du tsunami.

Pour toute information en toute discrétion, téléphonez à Mme Florence Doyen au 02 371 32 15 ou envoyez-lui un e-mail : florence.doyen@redcross-fr.be

Si vous désirez donner davantage à votre héritier tout en soutenant la Croix-Rouge DÉCOUVREZ LE DUO-LEGS ET OPTIMISEZ VOTRE TESTAMENT Avec le duo-legs, on lègue une partie de l’héritage à la Croix-Rouge qui paie aussi bien les droits (réduits) de succession sur son héritage (6.6% à Bruxelles / 7% en Wallonie) que les droits (normaux) de succession sur l’héritage de l’autre bénéficiaire. L’autre bénéficiaire reçoit plus d’argent en net, tout en laissant un avantage financier à la Croix-Rouge. Exemple : vous léguez 200.000 € à votre neveu A. Si vous laissez le tout directement à votre neveu, sans duo-legs à la Croix-Rouge : › Droits de succession : 100.000€. › Votre neveu reçoit, en net : 100.000€ B. Si, avec la formule « duo-legs », vous laissez par exemple 125.000 € à votre neveu et 75.000 € à la Croix-Rouge : › La Croix-Rouge paie tous les droits de succession sur les deux montants, soit un total de 60.000 €. › Il reste 15.000 € net à la Croix-Rouge. › Votre neveu reçoit 25.000 € net en plus.


pêle-mêle

THÉ, CAFÉ, CHOCOLAT ? La nouvelle collection du chocolatier Neuhaus joue les associations de chocolat, café et thé ; elle propose de nouvelles sensations riches en saveurs et exotisme. En outre, la Collection Noël sera en vente dans toutes les boutiques Neuhaus à partir du 7 décembre. www.neuhaus.be

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BOUGIES À POILS

Le label “Do you speak ARTY?” de la boutique en ligne Hop Hop, propose une nouvelle série de magnets et badges inédits à texture mate, de 28mm de diamètre, aux jeux de mots convoquant les grands noms de l’histoire de l’art : « Big Bacon », « Time is Monet », « Matisse sa toile »… 22€ le kit de 7 pièces ou 2.99€ l’unité, www.hop-hop.be ou au Bozarshop de Bruxelles.

Ambiance chalet avec la collection de Noël des bougies Baoboab recouvertes de poils (peau de vache) et portant les noms des rennes du Père Noël. A découvrir au flagshiptore du Sablon ouvert jusqu’à 23h pour les Nocturnes. Un parfum ambiance d’hiver à partir de clou de girofle. Prix de 49 € à 200 €. Rue des Sablons 15, 1000 Bruxelles. 02 513 80 64.

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Julie Taton pour MANALYS

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