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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport Directeur de la Publication ALIMOUSSA Rabeh
Coordonnateur de la Rédaction OULD AMMAR Abdelkader
Comité de Rédaction Pr. ABDELMALEK Mohammed, Pr. MIMOUNI Nabila, M. BOUGHADOU Mustapha, Mme BOUKHARI Saliha, Melle REZIG Hanane, M. BOUTALBI Mohamed, M. ARADJI Abdelkrim, M. FENDOUCHI Hamza, M. BENMOUSSA Ali.
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Définition : ce sont des descriptions d'une recherche originale qui améliore l'état des connaissances des sciences du sport, de la méthodologie de l’entraînement et de la gestion de la compétition. C'est soit un article long ou court. Il comporte plusieurs chapitres. - Sur la deuxième page de l'article, rédiger un résumé de moins de 150 mots en trois langues français, anglais et arabe en commençant par la langue de rédaction de l’article. - Sur la troisième page, commencer l'introduction (aucune en-tête n'est nécessaire) suivie des autres chapitres. - Chaque chapitre doit commencer par une nouvelle page. Les différents chapitres sont : - Introduction: Elle énonce le but du travail, et quand cela est possible explique les raisons qui ont poussé les auteurs à effectuer ce travail. On peut alors citer des références et des travaux classiques effectués dans le domaine en question, sans entrer dans les détails (la revue détaillée sera faite lors de la discussion). - Matériel et méthodes: Ce chapitre doit être détaillé de façon à ce que la méthodologie soit bien comprise. Il est permis de faire référence à un travail antérieur où la méthodologie a été bien détaillée; néanmoins, cette section doit contenir suffisamment d'informations pour le lecteur afin de lui permettre de comprendre la méthode de travail sans avoir besoin de revoir la littérature. - Résultats: Cette section résume de façon précise les résultats de l'étude, suivant les idées développées dans la section : matériel et méthodes. Les résultats rapportés doivent provenir de l'étude en question. - Discussion: Elle doit mettre le point sur les originalités, les faits saillants, les comparaisons ainsi que les découvertes de l'étude et leur signification. Il est important d'utiliser dans cette section des soustitres afin que le lecteur puisse suivre facilement le
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développement des idées des auteurs. Ce genre d'article ne doit pas dépasser 20 pages dactylographiées en double interligne pour l'article long et 5 à 6 pages pour l'article dit court. b. Revue générale Définition: elle a pour but de traiter un sujet ou une question sur les sciences du sport, à des fins de présentation de l’état de l’art et rappel portant sur un ou l'ensemble des facteurs de la performance sportive à savoir biologiques, technologiques, méthodologiques et environnementaux. Le nombre de références ne doit pas excéder 40 et être en deçà de 20 références, dont 60% provenant d’articles de revues indexées des dix dernières années. La revue générale doit comporter: résumé, introduction, historique (s'il y a lieu), développement du sujet proprement dit, conclusion. 20 pages dactylographiées en double interligne au maximum. 3. Norme de présentation des auteurs et de la bibliographie Les normes bibliographiques, adoptés par la revue Spécialisée en Sciences et Technologie du Sport, sont les normes de l’American Psychology Association (APA). Pour plus de détail à ce sujet, des exemples sont présentés sur le site internet : www.essts.dz Toutes les publications auxquelles il est fait référence dans l’article doivent apparaître dans la bibliographie. De même, toutes les références de la bibliographie doivent être citées dans le texte.
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Sommaire Editorial Khaled Guerioune, Nabila Mimouni & Rachid Mehimdat. Les caractéristiques des paramètres sanguins et physiques des joueurs algériens durant la première période préparatoire.
……… 1
Hafed Amine & Abdelmalek Mohammed. Etude évaluative de la performance du saut en hauteur et sa corrélation avec les résultats des tests de détente verticale et des paramètres morphologiques chez des sauteurs en hauteur algériens.
……… 4
Abdelmalek Mohammed & Mimouni Nabila. Eléments l’évaluation et la sélection des cyclistes cadets (15-16 ans).
pour ……… 17
Sadouki Kamel, Abdelmalek Mohammed, & Mimouni Nabila ……… 28 . Caractéristiques physiologiques des cyclistes routiers juniors de 17 et 18 ans de l’équipe nationale algérienne Mimouni Nabila, Abdelmalek Mohammed, Assam Samir, Meghlaoui ……… 36 Fatiha, Mimouni Said & Pařízková Jana. L’activité physique comme moyen de prévention de l’obésité infantile Touami Ali. Etude de l’effet de la charge intensive sur les paramètres ……… 43 sanguins et le profil lipidique des athlètes de l’équipe nationale dames d’haltérophilie. Benyelles Abdellatif. Corrélation entre paramètres anthropométriques, ……… 49 amplitude des bras, vitesse de nage, distance parcourue par cycle de bras et indice de nage. Hadj-Hammiche El Hachemi. Eléments pour la détection des garçons ……… 55 de 10 ans : Enquête biométrique dans 7 wilayas algériennes. Oualid Ould-Ahmed. Étude de la composition corporelle et du somato- ……… 64 type des meilleures lanceuses algériennes.
Revue éditée par l’Ecole Supérieure en Sciences et Technologie du Sport, Dely Brahim ES/STS Dely Brahim, Centre de Tri et de Distribution de Benaknoun, Algérie Postes, Alger Email: revuescisport78@gmail.com Les contenus des articles publiés sont sous la seule responsabilité de leurs auteurs
Editorial Par Dr. ALI MOUSSA Rabeh Entreprendre concrètement une tâche consistant en la refonte d’un système organisationnel, dans un espace bien déterminé et une conjoncture bien précise, n’est pas en soi une sinécure. L’organisation pourrait, ici, se heurter à un obstacle d’autant plus compliqué que l’action envisagée ne se limiterait pas aux aspects matériels du système en question, mais affecterait, par son mouvement, les acteurs qui lui donnent vie. C’est, précisément, à ce niveau que gît la difficulté pouvant freiner l’élan innovateur de cette action réformatrice. La difficulté, d’essence humaine, est perceptible à travers une posture, une manière d’être et d’agir dont le trait dominant est l’angoisse que suscite le changement ; il s’en suit, alors, une sorte d’inertie dans les comportements puisant, leur légitimité dans des valeurs refuges : les splendeurs d’un passé révolu et, de surcroit, inadapté aux exigences du présent ; et, bien pire, encore, parce qu’incitant au repli dans un territoire fragmenté… L’intention, aussi noble, soit-elle, de promouvoir un établissement de formation professionnelle au rang d’une grande école supérieure ne doit pas ignorer la présence de telles contraintes auxquelles se trouvera, tôt ou tard, confronté tout projet de refonte. Il en est ainsi, dans une institution comme la nôtre qui capitalise près d’une cinquantaine d’années d’existence et qui, de plus, a grandement contribué à hisser, très haut, la culture sportive dans notre pays. Il est, à présent, de notre devoir, pour emprunter la langue de la critique scientifique, de dire l’impossibilité d’espérer se construire une renommée scientifique et se frayer, par là, une place parmi les institutions productrices de savoir en cherchant refuge dans la glorification du passé d’un lieu comme celui-ci. Dans cet esprit-là, rompre avec le discours de l’autosuffisance et du repli devient un impératif. Cette rupture est en soi, le meilleur garant de la réussite d’un projet de refonte. Lequel projet, inspiré par l’exigence de la modernité, vise à jeter les fondements d’un espace favorable à l’éclosion de l’intelligence. C’est, nous le croyons, à ce prix que notre école pourra prétendre s’assurer une place permanente dans le concert des grandes écoles détentrices de la connaissance. En guise de conclusion, nous lançons un appel à tous les acteurs engagés dans le champ scientifique et professionnel du sport de contribuer, par des articles, aux semailles en souhaitant, par-là, d’abondantes moissons !
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Les caractéristiques des paramètres sanguins et physiques des joueurs algériens durant la première période préparatoire Khaled Guerioune1, Nabila2 Mimouni et Rachid Mehimdat 1 1
Institut national de la formation supérieure des cadres de la jeunesse et des sports de Constantine, gueriounekhaled@yahoo.fr 2 Laboratoire des Sciences Biologiques Appliquées au Sport, ES/STS Dely-Brahim Alger,
Résumé Le but de cette étude est de déterminer les caractéristiques des paramètres sanguins, anthropométriques et physiques des joueurs algériens de football. L’expérimentation a été réalisée sur 22 joueurs séniors (22,8 ± 0,9 ans) en bonne santé appartenant à une équipe professionnelle de football algérien de première division (CABatna). Nous avons réalisé le test de VAMEVAL, le saut vertical (CMJ, SJ) sur une plate-forme de force (Ergo Tester Globus, Italie). Les paramètres hématologiques ont été déterminés sur un appareil Mindray PC-3000. Mots clés : Football, Performance aérobie, Saut vertical. Abstract: Characteristics of the blood and physical parameters of Algerian soccer players during the first preparatory period The aim of this study is to determine the characteristics of the blood, anthropometric parameters and physical quality of the Algerian soccer players. 22 players (22.8 ± 0.9 year’s old) in good health belonging to a professional team (CABatna) carried out all the test of Vameval, the vertical jump (CMJ, SJ) on a plateform of strenght (Ergo Tester Globus, Italy). The hematologic parameters were given by an apparatus Mindray PC-3000. Key words: soccer, Aerobic Performance, vertical Jump.
. ارلعائط ادلموًة واًحسهَة ًالؾيب هصت اًلسم ادلزائصًني ذالل مصحّل اًخحضري اًحسين ا ٔلوىل:مَرط حِر،) س ية1.9±55( الؾة ٔباكجص روي اًـمص55 دلى.اًِسف من ُشٍ ادلزاسة ُو ثوضَح ارلعائط ادلموًة واًحسهَة ًالؾيب هصت اًلسم ادلزائصًني ( ؿىل اًخساظCMJ, SJ) إدذحازاًــلفز اًـموذي،Wameval لك اًالؾحني كاموا ابٕدذحاز،)ٍمتزيون تعحة حِست وًًمتون ًفصًق من ادلزخة ا ٔلوىل (ص حاة ابثية .Mindray PC-3000 ارلعائط ادلموًة مت كِاسِا جبِاس,(Ergo Tester Globus, Italie)اً ٕالًىرتوىن ّ اًلكٌل ث إدذحاز اًلفز اًـموذي، اًيخاجئ اًِوائَة، هصت اًلسم: ادلال 30,5 mg/dl) étaient nettement supérieurs après le match.
Introduction Les adaptations physiologiques qui s’opèrent avec l’entrainement d’un footballeur professionnel sont divisées en adaptations centrales c’est-à-dire système de transport d’oxygène (cœur, poumons et sang) et des adaptations périphériques musculaires. C’est ce qui permet le travail de longue durée au niveau énergétique et musculaire avec efficacité tout au long d’un match (Ancian., 2008). Le niveau des lipoprotéines HDL (bon cholestérol), LDL (mauvais cholestérol) est intimement lié au régime d’entrainement. Dans le football, la distance parcourue dans un match de 90 min permet à la filière aérobie d’être la prédominante. Les résultats rapportés par l’étude de Rahnama et al. (2009) ont montré que les triglycérides avant un match de football (159,09 ± 58,2 vs 88,63 ± 34,1 mg/dl, p < 0,001) étaient hautement significatifs par rapport à la fin de la rencontre, tandis que LDL (98,04 ± 28,9 vs 112,31 ±
Matériel et méthodes Sujets Notre travail a porté sur 22 joueurs séniors en bonne santé appartenant à une équipe professionnelle de football algérien de première division (CABatna). Tous les joueurs ont participé à cette étude. Ils avaient une moyenne d’âge de (22,8 ± 0,9 ans) et les tests étaient tous réalisés à la fin du premier cycle de remise en condition physique. Les tests utilisés sont les suivants Le test du saut vertical (CMJ-SJ) : On utilise pour ce test un tapis (Ergo Tester Globus, Italie). L’athlète effectue trois (03) sauts verticaux avec force maximale sans avancer ou reculer. Ce test est utilisé pour mesurer la capacité des muscles du membre inférieur ainsi que
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° les muscles fléchisseurs de la cheville qui sont importants dans le travail technico-tactique en football (Afriat et al., 2001).
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Test biochimique : Tous les joueurs investigués ont bénéficié de mesures et analyses sanguines effectuées par les mêmes évaluateurs et dans les mêmes conditions pour tous. Chez chaque sujet, il a été prélevé 5 ml de sang veineux au pli radial gauche, dans un tube contenant de l’EDTA. Les paramètres hématologiques ont été immédiatement déterminés sur un appareil Mindray PC-3000.
Le test VAMEVAL : l’épreuve se déroule sur piste d’une longueur égale à un multiple de 20m. L’épreuve consiste en une course dans laquelle la vitesse augmente de 0.5 km/h toutes les minutes. Cette vitesse est réglée au moyen de bips sonores d’un beeper tous les 20 m (Turpin, 2002).
Résultats Le test biométrique
La masse grasse (MG = 11,03±3,37%) est similaire à celle des footballeurs de 3èmedivision ou la valeur est égale à MG=10,6 ± 5,4% (Magal et al., 2009).
La masse grasse permet de mieux appréhender le surpoids d’un joueur. Pour le calcul de la masse grasse (MG), nous avons utilisé la méthode des 4 plis cutanés de Durnin et Womersley (1974).
Tableau 1 :Résultats des tests biochimiques des joueurs footballeurs professionnels algériens. Joueurs CAB Equipe Défenseur Milieu terrain Attaquant Gardien But
Age (ans) 24,2±0,9 25,2±1,5 22,5±1,2 22,6±1,2 28,5±4,5
Hct (%) 44,8±0,6 39,3±5,8 45,0±1,3 47,1±1,2 42,3±1,5
Hb (g/dl) 14,2±0,2 14,1±0,2 14,3±0,4 15,0±0,3 13,4±0,5
HDL (mg/dl) 41±0,02 33,8±1,39 45±3,8 49,3±0,8 40,5±1,5
LDL (mg/dl) 106±0,07 97,8±20,1 106,4±10,4 120,3±5 95,5±19,5
Triglycérides (mg/dl) 91,4±10,4 112,8±23,05 81,2±13,8 70±0,8 80±4
Il y a une différence statistique dans les résultats de l’hémoglobine entre les différents postes de jeu, ce qui est confirmé par les résultats rapportés par Cazzola et al. (2003) et Malcovati (2003).
Le tableau 1 rapporte les résultats de l’âge et des paramètres biochimiques des joueurs par poste de jeu. (Hct : hématocrite ; Hb : hémoglobine ; HDL : bon cholestérol ; LDL : mauvais cholestérol).
Tableau 2: Résultats des tests physiques des joueurs footballeurs professionnels algériens Joueurs CAB Equipe Défenseur Milieu terrain Attaquant Gardien But
MG (%) 11,03±3,37 10,9±1,04 22,84±13,7 12,3±2,04 14,65±1,7
VMA (km/h) 15,4±0,1 15,5±0,2 15,42±0,2 15,3±0,1 15,5±0,5
SJ (m) 0,4±0 0,38±0,01 0,43±0,01 0,43±0,02 0,35± 0,02
CMJ (m) 0,41±0,01 0,41±0,01 0,42±0,01 0,43±0,03 0,38±0
VMA (fig. 1), ce qui montre l’importance de ce paramètre sanguin dans le développement des performances aérobie, et entre la masse grasse (MG) et les résultats du saut dénotant l’importance de la force générée par la masse musculaire (Afriat et al., 2001).
Le tableau 2 rapporte les résultats de la masse grasse et des tests physiques. (MG : masse grasse ; VMA : vitesse maximale aérobie ; SJ : squat jump ; CMJ : counter movment jump). Il y a une corrélation statistiquement significative à p <0,05 entre la concentration de l’hémoglobine et la
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Nuage de Points (NEW.STA 11v*29c) y=13,535+0,136*x+eps 16,8
16,2
VMA
15,6
15,0
14,4
13,8 12,5
13,0
13,5
14,0
14,5
15,0
15,5
16,0
16,5
17,0
HB__G_L_
Figure 1 :Corrélation entre l’hémoglobine et la VMA des joueurs Cazzola, R., Russo-Volppe, S., Cervato, G., &Cestaro, B. (2003).Biochemical assessment of oxidative stress, erythrocyte membrane fluidity and antioxidant status in professional soccer players and sedentary controls. European Journal of Clinical Investigation, 33 (10), 924 – 930.
Discussion : La masse grasse est similaire à celle des footballeurs de 3èmedivision MG=10,6 ± 5,4% (Magal et al., 2009). La différence statistique dans les résultats de l’hémoglobine entre les différents postes de jeu, est confirmée par les résultats rapportés par Cazzola et al. (2003) et Malcovati et al. (2003).
Durnin, J.V.G.A.,& Womersley, J. (1974). Body fat assessed from the total body density and its estimation from skinfold thickness: measurements on 481 men and women aged from 16 to 72 years. British Journal of Nutrition, 32, 77-97.
La concentration de l’hémoglobine (14,2±0,2 g/dl) est hautement élevée que celle trouvée chez les joueurs footballeurs de troisième division (12,84 ± 0,37 g/dl) au cours de la même période de la saison (Gouthon et al., 2007).
Gouthon, P., Akplogan, B., Anani, L., Quenum, C., Dansou, P., Aremou, M., & Agboton, H. (2007). Valeurs erythrocytaires de jeunes footballeurs en période de compétition et de trêve au Benin. Journal de la Société de Biologie Clinique, 11 : 5-11.
Conclusion : Le suivi hématologique des sportifs est une technique primordiale afin d’identifier les sujets victimes ou à risque d’anémie d’une part, et de connaitre l’état de forme physique d’autre part, puisqu’il ya une corrélation positive entre le taux d’hémoglobine et la vitesse maximale aérobie. Les performances aérobies réalisées au cours de la période préparatoire sont trop faibles par rapport aux normes. Cette faiblesse serait due au repos passif des joueurs algériens après la fin du championnat national.
Magal, M., Smith, R. T., Dyer, J. J., & Hoffman J. R. (2009). Seasonal variation in physical performancerelated variables in male NCAA Division III soccer players. Journal of Strength and Conditioning Research, 23 (9), 2555-2559. Malcovati, L., Pascuto, C., & Cazzola, M. (2003). Hematologic Passport For Athletes Competing In Endurance Sports: A Feasibility Study. Haematologica, 88: 570-581 Rahnama, N., Younesian, A., Morteza, M., & Bambaeichi, E. (2009).A 90 minute soccer match decreases triglyceride and low density lipoprotein but not high-density lipoprotein and cholesterol levels. Journal of Research in MedicalSciences, 14(6): 335– 341.
Références Afriat, P., Paganelli, E. Prou, E., Bernard, P. L., & Margaritis, I. (2001). Evaluation physiologique de footballeurs de deux centres de formation.Kinesitherapie Scientifique, 413, 18-20. Ancian, J. (2008). Football une préparation physique programée.Paris : Amphora.
Turpin, B. (2002). Préparation et entraînement du footballeur. Paris: Amphora.
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Etude évaluative de la performance du saut en hauteur et sa corrélation avec les résultats des tests de détente verticale et des paramètres morphologiques chez des sauteurs en hauteur algériens Hafed Amine & Abdelmalek Mohammed Laboratoire des Sciences Biologiques appliquées au Sport, Ecole Supérieure en Sciences et technologie du Sport Email : hafedvault@gmail.com et insesmine1012@live.fr
Résumé Le but de cette étude est de déterminer les inter-corrélations de la détente verticale, des paramètres morphologiques et la performance en saut en hauteur. Dix sauteurs en hauteur algériens âgés de 23,62 ± 4,09 ans ont participé à cette étude. Outre le test du ½ squat, les sujets ont été soumis à six tests de détente verticale, avec comme moyen de mesure un mur gradué dans le sens de la hauteur et l’Ergotest de Bosco. Une valise anthropométrique a été utilisée pour déterminer les paramètres morphologiques. Les résultats indiquent des corrélations significatives de la performance au saut en hauteur avec le counter mouvement jump (p < 0,01), le squat jump (p < 0,05), le Sargent test (p < 0,05) et le ½ squat (p < 0,05). La comparaison des tests du squat jump, du counter mouvement jump et du counter movement jump bras indiquent une élasticité musculaire acceptable et une utilisation efficace des bras. Mots clés : saut en hauteur, détente verticale, paramètres morphologiques, tests. Abstract: Evaluative study of high jump performance and its correlation with vertical jump tests results and morphological parameters in Algerian high jumpers The aim of this study is to determine inter-correlations of vertical jump, morphological parameters and high jump performance. Ten Algerian high jumpers aged of 23.62 ± 4.09 years participated in this study. In addition to the half squat test, they have been submitted to six tests assessing vertical jump tests, using a wall with a tape measure and Bosco Ergotest. The maximal strength of the lower limbs was determined by half squat test. Morphological parameters are assessed using an anthropometric bag. The results indicate significant correlations of high jump performance with counter movement jump (p < 0.01), squat jump (p < 0.05) Sargent-test (p < 0.05) and half squat (p < 0.05). The Comparison between tests of squat jump, countermovement jump and counter movement jump with arm swing indicate acceptable muscle elasticity and effective arms action during the test of vertical jump. Key-words: Tests, high jump, vertical jump, morphological parameters.
ّ ذزاسة ثلوميَة ًيخاجئ اًوزة اًـايل و ازثحاظاهتا مؽ ادذحازاث الازثلاء اًـموذي و املؤرشاث املوزفوًوحِة: مَرط خملخّص اًوزة اًـايل ادلزائصًني و ًلس سامه يف ُشٍ ادلزاسة ؾرشت. إن اًِسف من ُشٍ ادلزاسة ُو حتسًس الازثحاظاث تني ادذحازاث الازثلاء و املؤرشاث املوزفوًوحِة و ٔبذاء اًوزة اًـايل و إضافة إىل ادذحاز هعف اًلصفعاء، س ية وًـخربون من ٔبحسن اًصايضَني يف ُشا الادذعاض4,09 ±23,62 خمخعني يف اًوزة اًـايل من ادلزائص ثحَف ٔبؾٌلزمه نٌل اس خـمَت. )ًلس مت إدضاغ اًـَية إىل ست ادذحازاث الازثلاء اًـموذي مس خـمَني يف رزل حائط مذسزح يف اجتاٍ اًـَو و هجاس ادذحاز توسىو (ثساظ توسىو و ٔبسفصث اًيخاجئ ؿىل ازثحاظاث راث ذالل إحعائَة تني ٔبذاء اًوزة اًـايل و الازثلاء توضـَة.حلِحة اهرثوتومرتًة من اخي كِاش و حتسًس مؤرشاث موزفوًوحِة و تًَّت ملازهة.)0,05>p( ) و الازثلاء توضـَة اًلصفعاء ابس خـٌلل ا ٔلظصاف اًـَوًة0,05>p( ) و الازثلاء من وضـَة اًلصفعاء من اًثحاث0,01> p) اًلصفعاء . متخّؽ ٔبفصاذ اًـَية تعفة ملدول ملعاظَة اًـضالث و ابس خـٌلهلم اًف ّـال ً ٔلظصاف اًـَوًة،اًحسائي اًثالاثًساتلاث ًالزثلاء ّ اًلكٌلث .اًلفز اًـايل، املؤرشاث ا ٔلهرثوتومرتًة، اًوزة اًـموذي، ادذحازاث: ادلال doute tributaires, entre autres, de dimensions corporelles des sauteurs. En effet, le profil morphologique des sauteurs en hauteur de haut niveau est caractérisé par une importante taille, un tronc relativement court, des membres inférieurs et particulièrement des cuisses longues et des largeurs du corps moyennes (Mimouni, 1996).
Introduction L’objectif primaire des sauteurs en hauteur a toujours été de « sauter plus haut », avec un seul et même but : sauter plus haut que sa taille. Aujourd’hui, cet objectif est largement atteint, des milliers de sauteurs franchissent les 2,20 mètres, des centaines franchissent les 2,25 mètres, quelque dizaines franchissent les 2,30mètres. Le record du monde, lui est à 2,45m (IAAF, 2012). Ces performances sont sans
Lors des Jeux olympiques et championnat du monde, il existe des exceptions de champions ne
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° répondant pas exactement à l’image de référence du sport pratiqué. L’exemple est celui du sauteur suédois Stefan Holm médaillé d’or aux jeux olympiques d’Athènes en 2004 avec un saut de 2,36m. Cet athlète présente des caractéristiques morphologiques paraissant hors normes, avec une taille de 1,81m, inférieure de 20cm à celles de ses adversaires. Il devint, par cette performance, le médaillé olympique le plus petit, au saut en hauteur, depuis ces 20 dernières années. Une année après, il réalise le meilleur saut, depuis le début du 21ème siècle avec un saut de 2,40m au championnat d’Europe en salle de Madrid 2005. Ainsi, il est le deuxième homme au monde réalisant le meilleur écart performance-taille en saut en hauteur, soit 59cm, au même titre que l’américain Jacobs. Il est évident, que hormis l’aspect morphologique, les autres facteurs de la performance en saut en hauteur sont multidimensionnels : techniques, physiques, physiologiques, motivationnels, mécaniques, psychologiques, voire sociologiques. Mais, c’est le facteur physique qui nous intéresse et plus particulièrement l’évaluation de la détente verticale et sa relation avec le facteur morphologique. Dans cet ordre d’idées, nous nous interrogeons dans ces termes : Comment ces paramètres morphologiques déterminentils les performances de saut ?
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morphologiques sont, entre autres, des facteurs de réussite au saut en hauteur (Laffaye, 2001). Le manque d’informations sur les particularités de la détente verticale et sur les mesures anthropométriques des sauteurs en hauteur algériens, nous amène à procéder à leur investigation. Nous nous interrogeons donc, plus spécifiquement, dans ces termes : - Quels sont les tests mesurant la détente verticale qui sont en corrélation avec la performance en saut en hauteur? - Le développement de la force des membres inférieurs est-t-il en corrélation avec les résultats en détente verticale et au saut en hauteur ? - Comment se manifestent les relations entre les paramètres morphologiques des sauteurs avec la détente, et la performance en saut en hauteur ? - Les sauteurs algériens possèdent-ils une bonne élasticité musculaire des membres inférieurs ? Utilisent-ils efficacement leurs bras pendant le saut ? - Comment se présente le profil des sauteurs algériens en relation de leurs homologues étrangers ? 1. Méthodes 1.1. Sujets 10 sauteurs en hauteur ont participé à cette étude. Ils représentent les sauteurs ayant réalisé les dix meilleures performances algériennes. Ils sont âgés de 23,62 4,09 ans, ils pèsent 73,73 4,37 kg et ils mesurent en taille 186,6 7,77 cm.
Posséder une bonne détente verticale est primordial chez les sauteurs en hauteur (Cometti, 2002 ; Sence, 2004). L’évaluation de cette qualité est donc nécessaire dans le contrôle de l’entraînement et la sélection des sauteurs. Ainsi, pour Ziv et Lidor (2009), les entraîneurs des sauteurs doivent obtenir régulièrement des informations sur la détente verticale pour mieux planifier les programmes d’entrainement à court, moyen et long terme. A ce titre, l’évaluation de la qualité détente, est faite par de nombreux tests et systèmes d'évaluation. Le test de Sargent (Thill et al., 1997), a d’abord été le test de référence puis, plusieurs tests de mesure ont été proposés par la suite. Parmi ceux-ci, nous citons le test de Bosco (1983) sur tapis de contact (Ergotest) et celui de Cometti (2006). En Algérie, le meilleur résultat reste celui d’Abderahmane Hammad depuis 2000, avec un saut de 2,34m loin de 11cm du record mondial du cubain Javier Sotomayor (2,45m) et de 4cm du record d’Afrique, du sud-africain Jacques Freitag (2,38m) obtenu en 2005 à Oudtshoorn en Afrique du Sud. La dernière participation d’Abderahmane Hammad aux jeux olympiques fût aux jeux d’Athènes en 2004, avec un saut de 2,26m. Ceci étant, les performances algériennes au saut en hauteur sont loin du niveau mondial et actuellement même du niveau africain. La détente verticale et les dimensions
1.2. Matériel Premièrement, pour les mesures anthropométriques, nous avons utilisé une valise anthropométrique du type GPM Siber Hegner contenant un anthropomètre de type Martin pour la mesure des longueurs, un grand compas à bouts olivaires pour la mesure des grands diamètres, un Palmer (ou petit compas) pour la mesure des diamètres distaux des segments des membres et un mètre ruban pour la mesure des circonférences. Nous avons également utilisé un pèse personne pour la mesure du poids corporel avec une précision de 0,5 kg. Deuxièmement, pour la réalisation de différentes variantes de tests de détente, nous avons utilisé l’Ergotest de Bosco (Tapis de Bosco). Pour le Sargenttest, nous avons utilisé un mur avec des graduations en centimètres disposées en hauteur. Pour le test de charge maximale des jambes, nous avons utilisé une barre à disques de 20 kg, des disques de 5 à 20 kg.
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° En outre, nous avons également utilisé un décamètre, une chaise, de la craie et un microordinateur.
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Consignes : Le sujet commence le test en position fléchie de l’articulation du genou de (90°), pour effectuer une « poussée » maximale vers le haut. Les mains sont sur les hanches pour éviter une participation des bras, deux essais sont permis. Ce saut mesure la qualité de démarrage en partant arrêté (Figure 1).
1.3. Protocole des tests physiques Le Squat Jump (SJ) But : Réaliser un Squat Jump pour mesurer la détente sèche non pliométrique, sans étirement.
a
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Le résultat : en centimètres, est lié à la force concentrique maximale volontaire des membres inférieurs du sujet.
b
Figure 1 : Le Squat jump Le Counter movement Jump (CMJ) But : Mesure la détente pliométrique avec étirement (intervention de l’élasticité musculaire).
Consignes : Debout, jambes tendues avec les mains sur les hanches, le sauteur est libre de plier ses jambes et de réagir en poussant. Deux essais sont permis (Figure2). Le résultat : Mesure de l'élévation verticale du sujet, en centimètres, avec étirement musculaire préalable.
a
c
b
Figure2 : Le counter mouvement jump Le contre movement jump avec bras (CMJB) But : Ce test mesure principalement la puissance des cuisses. Consignes : C'est le même saut que le précédent mais en s'aidant des bras. Nous voyons ainsi si les bras sont a
b
bien utilisés lors des sauts. Deux essais sont tolérés (Figure 3). Le résultat : Mesure de l'élévation verticale du sujet avec étirement musculaire préalable.
c
Figure 3 : Le counter mouvement jump avec bras 6
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des tendons et une sollicitation musculaire intense. Les meilleurs athlètes augmentent ainsi leur performance de saut avec une chute pouvant dépasser 100cm. En général on fait le test avec 20 cm, 40cm, 60cm, 80cm. Pour notre expérimentation nous avons choisi 40cm de hauteur de chute (Figure 4).
Le drop jump (DJ) But: évaluation de la force explosive réactivebalistique. Consigne : il s’agit d’un saut effectué après une chute. L’impulsion est donc précédée d’une mise en tension importante qui provoque l’allongement des muscles et
Figure 4 : Test du Drop Jump
des 6 sauts. Cette épreuve mesure principalement la puissance des mollets. On le compare au test CMJ avec bras. S’il y a une grande différence, il peut en être jugé d’une faiblesse de puissance des mollets ou des cuisses (figure 5).
Test de réactivité But : évaluation de la puissance anaérobie alactique (puissance mécanique moyenne exprimée en watts). Déroulement : Il est demandé au sujet de sauter 6 fois sur le tapis en pliant très peu les genoux, avec l'aide des bras. Le résultat en cm exprime la moyenne de hauteur
Figure 5: test de réactivité
Le Sargent test avec une foulée d’élan
un droitier ou inversement pour un gaucher). Le sujet lève la main droite le plus haut possible, tout en gardant les talons au sol. On note D1 la hauteur mesurée (figure 6a). En seconde étape, l’athlète effectue une foulée d’élan et saute au maximum vers le haut et avec la main, il marque une touche D2 (figure 6b), on mesure la distance entre D1 et D2 qui constitue la hauteur réalisée.
But : évaluation de la puissance des membres inférieurs Déroulement En une première étape, le sujet est placé de profil près du mur, (épaule droite contre le mur pour
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a
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b
c c
Figure 6: Le Sargent test avec une foulée d’élan
Pour la procédure du test, on doit suivre les étapes ciaprès :
Test de Charge maximale (demi-squat) But : évaluation de la force maximale
a. 2 x10 répétitions à charge légère ; b. 4 à 6 répétitions à charge moyenne ; c. 1 essai à ± 90 % du 1RM (maximum sur une répétition) supposé ; d. Augmenter la charge en fonction de l’aisance jusqu’à l’échec ;
Consignes : L’épreuve de demi-squat consiste à réaliser un mouvement de flexion puis d'extension du membre inférieur avec une barre chargée en appui sur les épaules. Au départ du mouvement la barre est placée derrière la nuque en contact avec les épaules. La prise de mains en pronation doit être verrouillée par le placement du pouce sous la barre. Le décollement de la barre des supports de chandelles ou (barre guide) s’effectue seul (Figure 7).
La charge la plus élevée réussie = 1RM ; Matériel : barre de 20 kg + les chandelles + disques additionnels.
b
a
Figure 7 : Demi squat Les dimensions corporelles nécessaires pour les calculs, à savoir les longueurs, les dimensions transversales, les circonférences et les plis cutanés ont été mesurés selon la technique ISAK (International Society for the Advancement of Kinanthropometry) (Ross et al., 2003).
1.4. Les paramètres morphologiques Les paramètres morphologiques mesurés et déterminés ont été le poids, la taille, les masses des segments par l’utilisation des équations de régression, les masses des composantes du poids du corps via les formules de Mateigka (1921) cités par Mimouni (1996).
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Les calculs ont été effectués par l’utilitaire d’analyse de l’Excel de MS Office 2010 sur Windows.
1.5. Traitement statistique Pour la statistique descriptive, nous avons calculé les moyennes arithmétiques et les écarts types. Pour la statistique analytique nous avons calculé les coefficients de corrélations de Bravais Pearson et comparé les moyennes par le t-test de Student.
2. Résultats 2.1. Corrélation entre la performance en saut en hauteur, les tests de détente et la force maximale des membres inférieurs avec les paramètres morphologiques
En outre, nous avons aussi représenté graphiquement, la comparaison des performances de saut en hauteur et des paramètres morphologiques avec des valeurs référentielles via un nomogramme. Celui-ci est établi en utilisant la formule z = (x m)/, tel que z représente les valeur z-scores centrées et réduites, x la valeur moyenne de la variable comparée des sujets algériens, m la valeur moyenne des valeurs référentielles des finalistes des championnats du monde de Helsinki 2005 et des 41 meilleurs sauteurs mondiaux classés selon IAAF (2012). La valeur représente l’écart type de la population de référence.
Parmi les différentes variantes des tests de détente verticale, trois sont corrélées avec la performance du saut en hauteur (PSH). Il s’agit du squat jump (r = 0,63 à p < 0,05), du contre mouvement jump (r = 0,73 à p < 0,02) et le Sargent test (r = 0,63 à p < 0,05). Aussi, notons-nous que la performance du saut en hauteur est corrélée avec le demi squat mesurant la force maximale (r = 0,63 à p < 0,05) (Figure 8).
CMJ 0,94
0,67
CMJB
ST 0,93
0,91
0,94
0,73 0,63
SJ
½ Squat 0,63
0,63
PSH
Figure 8 : Diagramme de corrélation entre la performance, les tests de détente et le ½ squat ST : Sargent-test, SJ : Squat Jump, CMJ : Contre movement jump, CMJB : Contre movement jump avec bras, PSH : Performance au saut en hauteur
De ces corrélations significatives on déduit des modèles de régression simples (courbes de tendances) permettant de prédire de manière satisfaisante la performance du saut en hauteur (PSH). Ainsi, les modèles de régression s’expriment de la manière suivante :
PSHSJ= 0,543SJ + 184,24 tel que R² =0,40 et SJ est le résultat du squat jump ; PSHCMJ = 0,7211CMJ + 174,51 tel que R² = 0,53 et CMJ est le contre mouvement jump ; PSHST = 0,6595ST + 162, 01 tel que R² = 0,40 et ST est le résultat du Sargent-test ; PSH1/2squat= 0,08261/2squat + 190,11 tel que R² = 0,40.
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modèle de régression polynomial de 2ème degré. Nous obtenons donc l’équation suivante : PSH1/2squat = 0,001(1/2squat)² - 0,366(1/2squat) + 239,28 ; tel que R² = 0,53.
Par ailleurs, pour cette dernière équation de régression, il a été possible d’améliorer le coefficient de détermination en substituant le modèle linéaire par le
PSH (cm) y = 0,6595x + 162,01 225 R² = 0,3971
PSH (cm) 225 y = 0,543x + 184,24 R² = 0,4007
220
220 215
215 210 210 205 205 200
ST (cm)
200
SJ (cm)
55 30
35
40
45
50
55
65
70
75
80
85
Figure 89 c : Nuage de corrélation entre la performance du saut en hauteur (PSH) et le Sargent-test (ST)
Figure 89 a : Nuage de corrélation en entre la performance du saut en hauteur (PSH) et le squat jump (SJ)
PSH (cm)
PSH (cm)
225
y = 0,7211x + 174,51 R² = 0,5282
225
60
60
220
220 215
215
210
210
y (1) = 0,0826x + 190,11 R² = 0,3982 y (2) = 0,001x2 - 0,366x + 239,28 R² = 0,532
2 1
205 205 200 CMJ (cm)
195 35
40 45 50 55 Figure 89 b : Nuage de corrélation de la performance du saut en hauteur (PSH) avec le contre mouvement jump (CMJ)
200
1/2 squat (Kg) 100 150 200 250 300 350 Figure 89 d : Nuage de corrélation de la performance de saut en hauteur en fonction du 1/2 squat
60
En outre l’analyse de corrélation dénote, en premier, que la performance en saut en hauteur est corrélée significativement avec la taille, la longueur du membre inférieur et la masse musculaire (p < 0,05). En second lieu, l’analyse corrélative indique l’inexistence de liens significatifs entre les paramètres morphologiques et les tests de détente squat jump,
contre mouvement jump, contre movement jump bras ainsi que le Sargent test. Le drop jump, quant à lui, est corrélé significativement, mais avec un signe négatif, avec le poids. Nous notons par ailleurs des corrélations significatives du ½ squat avec la masse musculaire (p < 0,05) et le poids (p < 0,01) d’une part, et de la puissance et la taille d’autre part (p < 0,05) (figure 10).
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PSH
0,68
0,63
LMI
Taille
0,70 Poids
0,65 0,64
Puissance
0,85 MM 0,70
DJ ½ Squat
Figure 10 : Diagramme de corrélation entre tests physiques et paramètres morphologiques PSH : performance au saut en hauteur, LMI : longueur du membre inférieur, MM : masse musculaire.
qu’au squat jump (figure 11). La comparaison statistique dénote un écart significatif entre le squat jump et le contre mouvement jump (p < 0,02), entre le contre mouvement jump et le contre mouvement jump bras (p < 0,001) et entre le squat jump et contre mouvement jump bras (p < 0,001).
2.2. Comparaison entre les variantes des tests de détente verticale De visu, les résultats indiquent qu’au contre mouvement jump avec bras les sauteurs réalisent une plus grande valeur qu’au contre mouvement jump et qu’à ces deux variantes de détente, ils sautent plus haut
Hauteur (cm)
***
70
*** 60
*
50 40 30 20
57,91 45,79
47,97
SJ
CMJ
10 0 CMJB Variantes de détente
Figure 11 : Comparaison deux à deux entre squat jump, contre mouvement jump et contre mouvement jump bras SJ : squat jump, CMJ : contre mouvement jump, CMJB : contre mouvement jump bras. * : écart significatif à p < 0,05, *** : écart significatif à p < 0,0
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(fin. Ch. M), ainsi que la performance de saut (PSH2), la taille, l’écart saut en hauteur et la taille (Taille SH2) et l’indice de Kaup (IMC) entre les dix-neuf meilleurs sauteurs algériens finalistes des championnats nationaux et les 41 meilleurs sauteurs mondiaux classés par la l’IAAF a donné les résultats indiqués au tableau 1.
2.3. Comparaison entre performance de saut et paramètres morphologiques pertinents et élaboration de profil La comparaison statistique de la performance de saut (PSH1) de la présente étude (PE) avec celle des finalistes des Championnats du Monde de Helsinki 2005
Tableau 1 : Comparaison des paramètres anthropométriques, performance du saut et écart saut performance PSH1 PE n=10
PSH2
Fin. Ch. M Alg. 2005 (n=19) (n=8)
Ecart (PSH2 Taille)
Taille
P/T²
Int. (n=41)
Alg. (n= 19)
Int. (n=41)
Alg. (n=19)
Int. (n=41)
Alg. (n=19)
Int. (n=41)
Moyenne (cm)
209
236
213
234
187,38
183,29
25,76
51,40
21,33
20,43
Ecart-type (cm)
5
3
8
4
7,03
6,51
9,47
4,16
1,37
1,55
****
signification
****
*
****
*
PSH1 : première comparaison de performance du saut en hauteur, PSH 2 : deuxième comparaison de performance du saut en hauteur, PE : présente étude, Fin. Ch. M : finalistes du championnat du monde 2005, Alg. : Les finalistes des championnats nationaux à partir des archives de la fédération algérienne d’athlétisme, * : écart significatif pour p < 0,05, **** : écart significatif pour p < 0,0001.
La comparaison de l’IMC, de la différence sauttaille, en plus de la comparaison des performances de saut dénote les résultats suivants : Premièrement, la taille et l’indice de masse corporelle de nos sauteurs (ceux de la présente étude) sont significativement supérieur (p < 0,05) à ceux des 8 finalistes des championnats du monde de Helsinki 2005, alors qu’inversement, les performances de saut de nos sujets (PSH1) sont significativement inférieurs à ceux des 8 finalistes des championnats du monde de Helsinki 2005 (p < 0,05). Deuxièmement, les 41 meilleurs sauteurs mondiaux (IAAF, 2012) ont non seulement des
performances de saut en hauteur significativement plus élevées (p < 0,0001) que celles des 19 meilleurs sauteurs algériens (finalistes des championnats nationaux) mais aussi des écarts sauttaille significativement plus élevés (p < 0,0001). Par ailleurs, la représentation graphique via un nomogramme des paramètres comparés (figure 12) montre bien l’écartement positif de la taille (z = + 0,63) et de l’indice de Kaup (z = + 0,58) par rapport à la référence (z = 0) et que nous pouvons qualifier de moyens et l’écartement négatif de PSH1 (z = 9), PSH2 (z = 5,25) et de PSH2 Taille (z = 6,17) par rapport à la référence et qui sont à qualifier comme très faibles.
Zscores 2
* 0,63
* 0,58
0 Taille
P/T²
PSH1
-2
PSH2
PSH-Taille
Paramètres comparatifs
-4
-5,25 -6,17
-6
-8
****
**** -9
****
-10 Figure 12 : Profil des sauteurs algériens par rapport aux sauteurs étrangers PSH1 : comparaison de performance du saut en hauteur entre présente étude et finalistes du championnat du monde d’Helsinki 2005, PSH2 : comparaison de performance du saut en hauteur entre les finalistes des championnats nationaux d’Algérie et les meilleurs sauteurs au monde selon archives. * : écart significatif pour p < 0,05, **** : écart significatif pour p < 0,0001.
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cinétique entre le Sargent test et le demi-squat au cours de la phase propulsive. Cependant, ils remarquent au niveau cinématique que les angles de la hanche, du genou et de la cheville sont différents. L’ensemble de ces auteurs concluent sur le fait que les mouvements d’haltérophilie du type ½ squat doivent être réalisés dans l’optique d’une amélioration de la puissance maximale des membres inférieurs.
Discussion
Il se dégage de cette étude plusieurs résultats. En ce qui concerne les corrélations entre la détente verticale et les paramètres anthropométriques longueurs des membres inférieurs et masses des segments aucune corrélation n’est trouvée. Par ailleurs la corrélation significative et négative entre le poids et le drop jump dénote l’inconvénient d’un excès du poids sur le saut en profondeur (contrebas) et la difficulté de transformer l’énergie potentielle et la force excentrique en force concentrique, du fait de la force d’attraction engendrée par la pesanteur (F= mg), tel que m est le poids corporel et g l’accélération de la pesanteur = 9,81 ms2 (Williams et al., 1986). Donc dans ce cas, plus le poids augmente et moins la performance de la détente au drop jump est importante. En outre, les corrélations positives entre la performance du saut en hauteur et les deux mesures longitudinales taille et longueur du membre inférieur, explique bien l’incidence de la longueur de levier de force sur la résultante de la force exprimée par la détente verticale. Ce fait est consolidé par la corrélation significative et positive de la masse musculaire avec la performance du saut en hauteur. En effet plus la section physiologique est élevée et plus grande est la performance de la force (Weineck, 2001). Entre les tests de la détente verticale (Squat jump, contre mouvement jump et Sargent test) et la performance au saut en hauteur, nous trouvons une corrélation significative, ce qui corrobore les résultats obtenus dans d’autres travaux (Singer, 1976 ; Ginter, 1979 ; Laffaye, 1999, cités par Laffaye, 2001) selon lesquels, les tests de détente verticale sont corrélés avec les performances en saut en hauteur. Il est à signaler qu’une très grande homogénéité chez les sauteurs est relevée au test de Sargent, constaté, avant terme, comme le test le plus prédictif en fosbury (Ginter, 1979, cité par Laffaye, 2001). Il est aussi à signaler que les fortes corrélations (r = 0,91 à r = 0,94), deux à deux, entre le squat jump, le contre mouvement jump et le contre mouvement jump bras indiquent que ces trois variantes de test évaluent la même composante de force et l’un d’eux est valide pour prédire les deux autres (Barow et McGee, 1979 ; Vsevolodov, cité par Platonov, 1984). Par ailleurs, les corrélations significatives du Sargent test et du ½ squat entre eux et avec la performance du saut en hauteur a été constaté par Garhammer et Gregor (1992) selon lesquels, il existe une similitude entre les sauts verticaux maximaux de type Sargent test et le mouvement du demi squat d’un point de vue des forces exercées au sol et de l’enchainement temporel. D’un autre coté Canavan et al. (1996) relèvent eux aussi, une forte ressemblance
A la comparaison entre les différents tests de la détente verticale, la différence observée entre le test du squat jump et le test du contre mouvement jump égale à 2,18 cm est significative (p < 0,01). Cet écart enregistré ne correspond pas à la norme préconisée par Cometti (2006) qui devrait avoisiner les 8cm. Cela signifie qu’à ce seuil, les sauteurs présentent une bonne élasticité musculaire. D’un autre coté cette différence est en conformité avec les résultats d’autres travaux (Hakkinen, 1991 ; Artega et al., 2000 ; Rocha et al., 2005). La comparaison entre le test du contre movement jump et le test contre movement jump bras, dans l’optique d’évaluer l’incidence de la contribution des bras dans la détente, dénote un écart de 9,94cm en faveur du CMJB. Celui-ci indique un degré d’efficacité convenable, puisqu’il dépasse les 2 cm comme seuil minimum (Cometti, 2006). Le résultat obtenu dans la présente étude est corroboré par celui d’autres auteurs (Harmann et al., 1990 ; Luthanen et Komi, 1978 ; Walsh et al., 2007). La comparaison des sauteurs algériens de la présente étude avec les finalistes des mondiaux de Helsinki 2005, dénote que malgré une taille en faveur des algériens, leurs performances restent insuffisantes. Cette insuffisance est inversement proportionnelle à la supériorité de l’indice de Kaup (indice de masse corporelle ou IMC). En effet, étant un indice d’adiposité indicateur de la quantité de masse grasse, il dénote un excès de masse inactive, constituant un facteur limitant la performance (Nikolaidis et Ingebrigtsen, 2013). La comparaison entre les dix-neuf meilleurs sauteurs algériens et les 41 meilleurs sauteurs mondiaux sur le plan de la performance et de l’écart performance de saut et la taille, malgré une meilleure taille chez les algériens, confirme la faiblesse de nos sauteurs. Cette faiblesse est imputable au niveau technique (Laffaye, 2001). Conclusion En plus du ½ squat mesurant la force maximale des membres inférieurs, trois tests de détente sont corrélés avec la performance du saut en hauteur, ce sont le squat jump, le counter movement jump et le Sargent-
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an Olympic-Style Lift and the Vertical Jump. Journal of Strength & Conditioning Research, 1996.
test. Pour chaque épreuve corrélée significativement à la performance et la validant de façon satisfaisante, nous avons déduit des modèles de régression susceptibles d’estimer la performance en saut en hauteur. Parmi les paramètres morphologiques étudiés, la performance n’est corrélée qu’avec la taille, la longueur du membre inférieur et la masse musculaire. Le lien existant entre le drop jump et le poids, explique la relation négative et inversement proportionnelle qu’exerce le poids. Cependant, ce même poids explique isolément et positivement la variation de la force maximale des membres inférieurs. En somme, sept paramètres sont corrélés positivement et significativement avec la performance du saut en hauteur, dont trois morphologiques et quatre physiques. Est-il possible d’améliorer les coefficients de détermination pour estimer, via un modèle de régression multiple et avec une précision meilleure, la performance en saut en hauteur ? Nous examinerons la réponse à cette question dans un futur proche. Les résultats dénotent d’une part, bien que l’indice d’élasticité concorde à celui d’autres études, qu’il est insuffisant pour nos sauteurs selon la norme requise. D’autre part, les sujets de l’étude possèdent une efficacité suffisante dans la contribution des bras au saut. Par ailleurs, après situation des sauteurs algériens relativement à leurs homologues étrangers, nous constatons que hormis la taille où ils semblent avoir un profil favorable, ils ont des valeurs d’IMC, de performance au saut et d’écart saut-taille qualifiant leur profil de faible. Dans la perspective d’études futures, la conception et l’expérimentation d’un programme d’entraînement approprié pour le développement de cette qualité et le contrôle de son maintien au haut niveau, devra faire l’objet d’étude ultérieure. Aussi, une étude biomécanique sur la contribution des différents segments au saut serait-elle, très utile pour apporter des éléments pour le perfectionnement technique du saut.
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Eléments pour l’évaluation et la sélection des cyclistes cadets (15-16 ans) Abdelmalek Mohammed & Mimouni Nabila Laboratoire des Sciences Biologiques Appliquées au Sport, ES/STS, Dely Ibrahim, Alger inesmine1012@live.fr
Résumé Le but de cette étude est de déterminer les interrelations entre les capacités physiques spécifiques et générales avec les paramètres anthropométriques. Ensuite, il s’agit d’établir un algorithme de sélection des cyclistes cadets, soit pour une orientation vers des épreuves d’endurance soit vers des épreuves de force vitesse. Notre échantillon est constitué de 30 coureurs cyclistes cadets de 15 à 16 ans (15,16 0,62 ans), appartenant à des clubs sportifs amateurs affiliés aux ligues d’Alger et de Blida. Nous avons pu mesurer 13 paramètres morphologiques et utilisé 8 tests physiques dont 4 pour mesurer des capacités générales et 4 autres pour mesurer des capacités spécifiques. Les résultats indiquent que parmi les 13 paramètres morphologiques, 4 sont corrélés significativement (p < 0,05) avec tous les tests physiques spécifiques. Ce sont le poids, la taille, la longueur du membre inférieur et le diamètre biacromial. En outre, la conversion des résultats des tests en T-Scores et l’attribution des coefficients aux tests selon l’importance de la qualité qu’ils mesurent, fait ressortir un ordre de sélectionnés différents, selon qu’on considère les coefficients pour une orientation vers des épreuves d’endurance ou de force-vitesse. Mots clés : cyclisme, évaluation, corrélation, sélection, morphologie, tests physiques. Abstract: Evaluation and selection elements of cyclists aged from 15 to 16- years The aim of this study is to determine interrelations between specific and general physical abilities with morphological parameters. Then, we hope to establish algorithm of selection for cyclists aged from 15 to 16 years, for resistance or power events orientations. Thirty cyclists aged of 15.16 ± 0.62 years belonging to amateur clubs affiliated to Algiers and Blida cycling leagues participated in this study. We measured 13 morphological parameters and used eight physical tests to assess general and specific abilities. Results indicate that four morphological parameters (weight, height, length of lower limb and biacromial diameter) are correlated (p < 0.05) with specific physical tests. Moreover, the conversion of tests results to the T-Scores and the coefficient assignment to tests according to the importance of ability witch they are measuring, gave a different selected order between endurance and power speed events orientations. Keywords: Cyclism, evaluation, correlation, selection, morphology, physical tests.
س ية01 إىل02 ؾيارص ًخلومي و اهخلاء الؾيب ادلزاخاث من ظيف اًياص ئني روي:مَرط ّمث اكرتاخ بًَٓة الهخلاء الؾيب ادلزاخاث اًياص ئني ٕا ّما،ارلاظة و اًـا ّمة مؽ املـامل املوزفوًوحِة ّ ا ّٕن اًِسف من ُشٍ ادلزاسة ُو حتسًس الازثحاظاث تني اًلسزاث اًحسهَة ّ اًلوت 02 حىوهت ؾَية ادلزاسة من زالزني الؾة ذزاخة من اًياص ئني روي ّ و ًلس.املمزيت ابًرسؿة ّ من ٔبخي ثوحهيِم حنو ادذعاظاث املساومة ٔبو حنو ادذعاظاث ّ س ية) ًًمتون إىل هواذي زايضَة ُاوًة مٌدس حة إىل1،15 02،01( س ية01 إىل مـٌَل01 متىٌيا من كِاش و حتسًس.لك من زاتعيت ادلزائص و اًحََست .ذاظة و ا ٔلزتؽ املخحلِّة ؿا ّمة ّ ادذحازاث تسهَة ٔبزتـة مهنا8 موزفوًوحِا و اس خـٌلل ارلاظة و حمتث ّي ُشٍ املؤرشاث يف اًوسن و ّ ( مؽ لك الادذحازاث اًحسهَة0,05 >p) مؤرش موزفوًويج ٔبزتـة مصثحعة تسالل إحعائَة01 جضري اًيخاجئ إىل ٔبه َّ ماتني 81 إىل51 اًلامة و ظول اًعصف اًسفًل و نشا اًـصط ا ٔلدصويم (ؾصط اًىذفني) و إضافة إىل ُشا فا ّٕن حتوًي هخاجئ الادذحازاث إىل هلاظ ث ملازحن (خسول من هلعة) و إؾعاء مـامي ًلكّ ادذحاز حسة بٔمه َّة اًلسزت اًيت ًمت كِاسِا ميىٌيا من اس خًذاح حصثَخني خماًفني حسة الاؾخحاز اذلي ّمنزي تَ املـامالث سواء ٌَخوحَِ حنو ّ اًلوت .املمزيت ابًرسؿة ّ س حاكاث املساومة ٔبو س حاكاث ّ اًلكٌلث ادذحازاث تسهَة، مؤرشامتوزفوًوحِة، الاهخلاء، الازثحاظ، اًخلومي، س حاق ادلزاخاث:ادلال s’assurent une continuité de pratique méthodique. Aussi, est-il admis que le niveau atteint dans les performances en cyclisme, ne rend celle-ci accessibles qu’à des individus doués de qualités morphologiques rares, associées à un très haut niveau de capacités fonctionnelles et mentales. Ceci suggère que ces individus doivent être décelés ; ce qui fait l’objet de système de détection-sélection-orientation, qui doit se faire sur la base des caractéristiques conditionnant la
Introduction Depuis l’officialisation du cyclisme comme discipline sportive, ses performances n’ont cessé d’évoluer, en raison, entre autre, d’une évolution des sciences concomitantes à la méthodologie de l’entraînement sportif. Cependant, pour atteindre un très haut niveau, il est nécessaire d’avoir de nombreuses années d’entraînement qui s’amorcent dès l’enfance et
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0,14m². Ils sont affiliés aux ligues de cyclisme de Blida et d’Alger.
réussite sportive. Celui-ci passe par plusieurs étapes et concerne toutes les catégories de pratique d’une discipline sportive.
1.2. Tests Physiques : Nous avons utilisé huit tests dont quatre mesurant des capacités spécifiques au cyclisme et quatre autres mesurant des capacités générales, constituant un fondement à la préparation physique d’un cycliste. Nous allons, ci-après, décrire les protocoles de chaque test. Le triple saut sans élan : Le triple saut a pour but d'évaluer la force explosive des membres inférieurs ainsi que de rendre compte de la puissance du système des phosphagènes de production de l’énergie (Dekkar et al., 1990). Pour sa réalisation, nous avons utilisé un décamètre, une plate-forme graduée en mètres et en centimètres, une feuille et un crayon. Le sujet debout, les pieds légèrement écartés, les orteils, juste, derrière la ligne de départ. Avant le saut, le sujet balance les bras en arrière, fléchit les genoux, et s'élance le plus loin possible vers l'avant, en exerçant une phase d'envol pendant laquelle, le sujet ramène les jambes de l'arrière vers l'avant et les bras vers le haut. La réception se fait sur les deux pieds en posant d'abord les talons ensuite les pointes, les bras redescendent simultanément en arrière pour exécuter le deuxième bond. Les mêmes phases de mouvement du premier bon, sont réitérées lors du deuxième et du troisième bond. L'évaluation des sujets se fait au moyen d'un décamètre, on mesure à partir de la ligne de départ au niveau du talon ou à la partie du corps qui touche le sol, la plus proche de la ligne de départ. Les résultats sont enregistrés en mètres. Trois essais intercalés de trois minutes de repos au minimum, sont accordés à chaque sujet, le meilleur résultat est pris en compte.
En cyclisme, la catégorie des cadets est celle des sujets âgés de 15 et de 16 ans dans l’année, elle correspond à l’étape de préparation préalable de base (Platonov, 1984). Etant l’intermédiaire entre l’étape de préparation initiale des benjamins et minimes et celle de la préparation spécifique de base des juniors, elle constitue une phase décisive du choix de la spécialité cycliste et, pour les meilleurs, de la préparation à affronter les compétitions internationales et mondiales. Si la préparation générale reste importante et constitue 40% du volume annuel (Taubmann, 1994), la préparation spécifique prend une place prépondérante. L’élite de cyclisme cadette a enregistré un résultat satisfaisant aux championnats arabes 2014 d’Annaba, avec une médaille d’argent et une 5ème place sur 10 km contre la montre individuel et deux médailles dont une en argent et une autre en bronze à la course en ligne (FAC, 2014). Le niveau arabe étant inférieur au niveau mondial, ces résultats ne constituent pas une base pour accéder au haut niveau. Plusieurs facteurs en sont la cause. Parmi celles-ci, on notera l’insuffisance du volume d’entraînement et de de compétition annuels, mais aussi l’inexistence d’un système de sélection au niveau de la Fédération Algérienne de Cyclisme. Le but de ce document est de proposer sur la base d’une étude corrélationnelle, les paramètres morphologiques déterminant dans la réalisation des performances générales et spécifiques chez les cyclistes cadets âgés de 15 et 16 ans, de déterminer leur image de référence et de proposer un algorithme à même de classer, en vue d’une sélection, les coureurs, selon qu’on veuille les orienter vers des épreuves d’endurance ou bien les épreuves de force vitesse. Il s’agit donc pour nous, de répondre, spécifiquement, aux interrogations exprimées dans ces termes : Quel est l’ampleur des interrelations existant entre les paramètres physiques et morphologiques déterminant la performance chez les cyclistes cadets ? La sélection des meilleurs en vue de leur participation vers des épreuves d’endurance versus de force vitesse donnerait-elle les mêmes sujets ?
La course de vitesse à pied sur 60m : Cette épreuve fournit d'intéressantes indications concernant la puissance anaérobie alactique (Dekkar et al., 1990) et la vitesse de course (Mayer, 1988 ; Taubmann, 1994 ; Leboeuf, 1974). Le matériel utilisé consiste en une piste de course en ligne droite, un chronomètre d’une précision d’1/100ème de seconde, une feuille et un crayon. Pour son déroulement, le sujet à tester se met derrière la ligne de départ loin de 2 à 3 mètres, le juge de départ s'y trouve aussi, celui-ci prononce l'expression "à vos marques", le sujet se met sur la ligne, les orteils en devant, au signal "prêt", le sujet fléchit légèrement le tronc, avance légèrement un pied et le bras qui lui est opposé, au signal "UP", le sujet démarre et court au maximum de ses possibilités. Un seul essai est accordé à chaque sujet.
1.
Méthodes 1.1. Echantillon : 30 coureurs cyclistes ont pris part à cette étude. Ils sont âgés de 15 et de 16 ans (15,16 0,62 ans) au moment du déroulement de l’investigation, ils ont une ancienneté variant de 3 à 6 ans de pratique, ils pèsent 54,3 7,75 kg, ils ont une taille de 167,53 7,32cm et une surface absolue de 1,61
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° L'évaluation des sujets se fait au moyen d'un chronomètre, en prenant en compte, le temps réalisé sur cette distance à partir du moment où le signal "UP" est donné jusqu'au moment où le sujet franchit la ligne d'arrivée ; le temps est enregistré en secondes.
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Le test du 100m unijambiste : Ce test consiste à rouler à vélo en exerçant le mouvement de pédalage à l'aide d'un seul membre inférieur. Il oblige le coureur à effectuer le cycle complet du coup de pédale (appui, répulsion, élévation et propulsion) sans négliger aucune phase ; ce qui peut être le cas lors du pédalage dit "Carré", où l'élévation d'une pédale, par exemple, n’est que le résultat de l'appui sur l'autre pédale qui lui est solidaire. Le but de l’unijambiste est l'évaluation de la performance technique du pédalage (Clément, 1978 1984). L’évaluateur a besoin d’une portion de chaussée bitumée de longueur égale à 150 mètres environ (supérieure à 100 mètres), vélos munis de cales pied, casques, dossards, chronomètre et quille ou gourde, colorées. L’épreuve se fait sur une ligne droite avec un teneur au départ qui immobilise le système biomécanique (coureur sur vélo). Le sujet est en position de départ ; un pied maintenu dans la pédale avec la courroie serrée, l'autre pied est sur le sol, au signal "UP", le sujet démarre et le chronomètre est mis en marche, le sujet pédale avec le maximum de ses possibilités avec une seule jambe, l'autre jambe est libre. Le départ se fait un par un avec le membre inférieur droit ensuite avec le membre inférieur gauche. Les sujets sont évalués au moyen d'un chronomètre d’1/100ème de seconde, on enregistre le temps des deux jambes en secondes, et on prend en compte le temps moyen.
Traction isotonique à la barre fixe (Pullup) : consistant à réaliser, à une barre fixe, le plus grand nombre possible de tractions à la barre fixe, ce test sert à mesurer la force endurance des membres supérieurs (Dekkar et al., 1990). La barre fixe est élevée à une hauteur, de telle sorte que l’athlète puisse exercer une prise lorsque les bras et les jambes sont en extension complète, les pieds ne touchant pas le sol, l'athlète devra s'agripper à la barre, les paumes de sa main en avant. Après fixation de la position pendulaire, il soulève son corps à la force des bras jusqu'à placer son menton au-dessus de la barre, puis, redescend son corps complètement jusqu'à la position de départ. L'exercice est répété autant de fois que possible. Un essai unique est accordé, sauf s'il est évident que l'athlète n'a pas bénéficié de toutes les conditions idéales. Chaque sujet est évalué en comptant le nombre de tractions complètes qu'il réalise. Test de course à pied de 5 minutes : ce test consiste en une course à pied soutenue pendant 5 minutes (Berthon et al., 1997, Brikci et Dekkar, 1989 & Chamoux et al., 1996), le principe de cette épreuve est identique à celui de l'épreuve de 12 minutes de Cooper qui est recommandée pour les cyclistes d'endurance (Mayer, 1988). Cinq minutes est une durée limite qui permet à un sujet de maintenir une activité à une intensité très voisine de la P.M.A (puissance maximale aérobie), cette épreuve est principalement limitée par VO2max, ce qui permet la prédiction de ce dernier à partir de la distance totale de la durée de 5 minutes (Dekkar et al., 1990). Le matériel requis est : une piste carrée de 50 mètres de côté, un décamètre, un chronomètre et un sifflet. Pour le déroulement du test, les sujets sont debout sur la ligne, ils sont informés qu'ils auront à parcourir la plus grande distance possible pendant 5 minutes, et qu'ils devront s'arrêter à la place où ils se trouveront lorsqu'ils entendront le coup de sifflet. L'épreuve est réalisée une seule fois pour chaque sujet ; dix (10) sujets sont évalués en même temps. Les sujets sont évalués d'après la distance totale parcourue pendant les cinq (05) minutes, cette distance est calculée en multipliant la circonférence de la piste par le nombre de tours réalisés, et en additionnant la fraction parcourue du dernier tour non entièrement réalisé. La distance est enregistrée en mètres.
Epreuve 150m vitesse lancé à vélo : C’est une épreuve qui consiste à courir à vélo en pédalant avec une très grande vélocité. Le but en est de mesurer la vitesse de mouvement spécifique (Platonov, 1984) et la capacité anaérobie alactique. Nous avons utilisé des vélos, casques, dossards, chronomètre, quille ou gourde, colorées. Pour le déroulement du test, le sujet prend un élan de 40 mètres, le chronomètre est déclenché dès que l'extrémité antérieure de la roue avant est projetée sur la ligne des 150m. Le passage est signalé au chronométreur par un commissaire de départ à l'aide d'une quille ou d'une gourde, colorées, et ceci, par la seule manœuvre de la main. Le sujet doit courir au maximum de ses possibilités jusqu'à la ligne d'arrivée où se trouve le chronométreur. Il est accordé un seul essai. L’évaluation se fait à l'aide d'un chronomètre en tenant compte du temps réalisé pour couvrir la distance en question. Le temps est enregistré en secondes. Le 1 kilomètre contre la montre (1km CLM) : Cette épreuve permet d'apprécier la capacité anaérobie lactique en tenant compte du temps réalisé. Pour le déroulement, deux chronomètres, un tableau de marche, vélos, casques, dossards et stylo sont nécessaires.
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° Cette épreuve requiert la présence d'un chronométreur à l'arrivée, un commissaire de départ et un teneur. Le sujet monte sur le vélo, immobilisé par le teneur, les deux pieds bien fixés sur les pédales. La pédale droite est élevée pour faciliter le démarrage. Le sujet effectue des respirations profondes. Un compte à rebours 30 de secondes est déclenché. A 5 secondes, le sujet se lève sur le vélo, le commissaire de départ prononce à voix haute : "cinq", "quatre", "trois", "deux", "un", "UP", les deux chronomètres sont déclenchés et le sujet démarre. Le commissaire effectuera au départ la même opération toutes les 30 secondes avec les autres sujets. Le chronométreur recueille les temps cumulés à l'arrivée, à partir desquels, on retranche 30 secondes du temps du deuxième sujet ayant fait le départ, 60 secondes du temps du 3ième, 90 secondes de celui du 4ième et ainsi de suite ; ceci, afin de trouver le temps réel de chaque sujet.
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1.3.
Paramètres morphologiques Douze paramètres morphologiques ont été déterminés. Il s’agit du poids, de la taille, des diamètres biacromial et bicrétal, de la circonférence du Thorax, des longueurs du membre inférieur et de la cuisse, la surface du corps, les masses musculaire et osseuse, les indices d’épaule et de conformation du corps et du développement de Wutscherk, qui nous permet de déterminer aussi l’âge biologique (Abdelmalek, 2006 ; Wutscherk, 1988). La détermination de ces paramètres s’est faite à travers les mesures anthropométriques selon la méthode de la société internationale de développement de la kinanthropométrie, par abréviation ISAK décrite par Ross et al., (2003), en utilisant un pèse personne et une valise anthropométrique Siber Hegner, contenant un anthropomètre, un compas à bouts olivaires, un Palmer, une pince à plis et un mètre ruban. La surface du corps est calculée selon la formule d’Isakson et les masses musculaires et osseuses ont été déterminées par les formules de Mateigka (cité par Mimouni, 1996).
Le 10km contre la montre individuel (10 km CLMI) : Cette épreuve est un excellent indicateur de l'aptitude aérobie du cycliste routier (Platonov, 1984). Le contre la montre individuel reflète les possibilités réelles du coureur sans profiter de l'avantage qu'offre l'éventail en peloton pendant une course en ligne ou un CLM par équipe. Il est dit épreuve de vérité. Comme matériel, nous utilisons des vélos, casques, dossards, 2 chronomètres et un tableau de marche. Les modalités du départ sont les mêmes que celles du 1km CLM, mais, l'intervalle de temps pour le départ entre les coureurs est de deux (02) minutes. Avant le départ, le coureur doit avoir la consigne de ne pas profiter du sillage d'un coureur quelconque, s'il le rejoint ou s'il est au contraire rejoint par celui-ci. Chaque coureur doit rouler individuellement sur son propre rythme. Le chronométreur doit avoir un tableau de marche sur lequel il pointe le passage de chaque coureur en cochant d'une croix chaque tour effectué ; le chronométreur doit aussi par la même occasion communiquer le nombre de tours restant à chaque coureur lors de son passage.
1.4. Traitement Statistique : Nous avons utilisé les paramètres de tendance centrale (moyenne arithmétique) et de dispersion (écart-type) pour la partie descriptive et le calcul des coefficients de corrélation de Bravais Pearson pour la partie analytique. Les calculs ont été effectués par l’utilitaire d’analyse du logiciel Excel de Microsoft Office 2010. 1.5. Elaboration des barèmes : Nous avons utilisé le barème du T-Score de Martin dont la formule s’exprime comme suit : [T = 50 10(xi-m)/s], tel que T c’est la valeur de la note du T-Score, xi, la valeur de la performance du sujet d’ordre i (i un nombre entier variant de 1 à 30), m : la moyenne des performances et s : l’écart-type des performances. Cependant T-Score donne une note correspondant à une performance de chaque sujet, mais l’élaboration des barèmes requiert la détermination des performances correspondantes à chaque note variant de 20 à 80 points. Il convient donc d’inverser la formule qui donne des performances en fonction des notes de la moyenne et de l’écart-type : xi= m s(T-50)/10.
Une fois les temps cumulés des coureurs sont enregistrés, les coureurs sont évalués par leurs temps réels en retranchant 2 minutes du temps du deuxième ayant fait le départ, 4 minutes du temps du 3ième, 6 minutes de celui du 4ième, et (2n-2) minutes du temps cumulé du nième coureur ayant fait le départ.
2.
Résultats
Les résultats aux tests physiques et paramètres morphologiques étudiés sont indiqués, en valeurs extrêmes, de tendance centrale et de dispersion au tableau 01.
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Tableau 01 : Résultats des tests physiques et des dimensions morphologiques exprimés en moyenne arithmétique déviation standard Moyenne Ecart- type
Max
min
Age chronologique (ans)
15,160,62
16,00
14,25
Age biologique (ans)
14,16 1,88
18
11
TSSE (m)
6,09 0,95
7,10
5,25
60mp (sec)
9,10 0,95
7,69
10,94
100m1j (sec)
18,97 1,6
15,92
22,07
150mlv (sec)
14,21 1,35
11,65
16,5
TBF (nombre)
53
10
1
19 : 01 1 :28,78
16 : 16
22 : 44
5min (m)
1205,6 158,6
1533,2
751,1
1km CLM (min : sec)
1 : 52,9 9,01
1 : 36
2 : 212
P (Kg)
54,3 7,75
72
41
T (cm)
167,53 7,32
178,4
152,4
SA (m²)
1,61 0,14
1,90
0,37
MM (Kg)
25,9 5,21
37,9
17,29
OA (Kg)
11,22 1,54
13,87
9,15
IE
71,7 3,98
80,0
67,7
LMI (cm)
92,1 4,21
101,25
83,5
LC (cm)
45,01 3,14
50,35
38,3
DBC (cm)
25,2 1,57
28,4
22,3
DBA (cm)
31,2 2,25
36,2
27,1
CT (cm)
84,6 4,92
97,6
67,3
0,804 0,082
0,96
0,64
Paramètres mesurés Age
Tests physiques 10km CLMI (min : sec)
Dimensions morphologiques
ICD (cm²/cm)
TSSE : triple saut sans élan, 60mp : 60 mètres course de vitesse à pied, 100m1j : 100mètres unijambiste, 150mlv : vitesse sur 150m départ lancé à vélo, TBF : tractions à la barre fixe, 10km CLMI : 10 kilomètres contre la montre individuel, 5min : course de 5 minutes à pied, P : Poids, T : Taille, SA : Surface absolue, MM : Masse Musculaire, MO : Masse Osseuse, IE : Indice d’Epaule, LMI : Longueur du membre Inférieur, LC : Longueur de la Cuisse, DBC : Diamètre Biacromial, DBA : Diamètre Bicrétal, CT : Circonférence Thoracique, ICD : Indice de Conformation du Corps et du Développement.
2.1. Analyse de la corrélation entre physiques et dimensions morphologiques
tests
Une observation avec précision de la matrice de corrélation laisse déduire que d’une part, il existe un seul test qui n’est corrélé avec aucun paramètres morphologique c’est le test de 5 minutes course à pied, mesurant l’endurance organique générale et d’autre part, le seul paramètre morphologique qui n’est corrélé avec aucun test moteur c’est l’indice d’épaule. Hormis cela,
L’analyse de corrélation entre paramètres morphologiques et tests physiques indique l’existence de coefficients de corrélation significatifs aux seuils de probabilité p<0,05, p<0,01 et p < 0,001 (tableau 02).
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morphologiques (p<0,01 à p<0,001) sauf l’indice d’épaule et le 60mp avec tous les paramètres morphologiques (p<0,05 pour LC et p<0,001 pour la taille, le poids, SA, MM, MO, LMI, DBA, CT et ICD).
les 3 tests généraux restant ont des corrélations significatives avec au moins 3 dimensions morphologiques, comme c’est le cas de la TBF avec la taille, la masse musculaire et la longueur de la cuisse (p<0,05), du TSSE avec tous les paramètres
Tableau 02 :Corrélations entre tests physiques et paramètres morphologiques Poids
Taille
SA
MM
MO
IE
LMI
LC
DBC
DBA
CT
ICD
TSSE
0,72 ***
0,67 ***
0,74 ***
0,66 ***
0,54 **
0,34 ns
0,63 ***
0,6 ***
0,62 ***
0,6 ***
0,64 ***
0,62 ***
60mp
-0,74 ***
-0,64 ***
-0,73 ***
-0,67 ***
-0,6 ***
0,03 ns
-0,61 ***
-0,41 *
-0,3 ns
-0,61 ***
-0,57 ***
-0,58 ***
TBF
0,42 *
0,27 ns
0,42 *
0,33 ns
00 ns
0,33 ns
0,37 *
0,01 ns
0,3 ns
0,34 ns
0,35 ns
5min
0,03 ns
-0,07 ns
-0,02 ns
0,12 ns
0,01 ns
-0,16 ns
-00 ns
0,15 ns
0,12 ns
-0,01 ns
0,01 ns
0,16 ns
100m1j
-0,55 **
-0,33 ns
-0,47 **
-0,5 **
-0,33 ns
0,10 ns
-0,40 *
-0,21 ns
0,22 ns
-0,55 **
-0,6 ***
-0,6 ***
150mlv
-0,52 **
-0,35 ns
-0,46 *
-0,41 *
-0,42 *
00 ns
-0,37 *
-0,14 ns
-0,23 ns
-0,6 ***
-0,51 **
-0,58 ***
10km CLMI
-0,55 **
-0,35 ns
-0,44 *
-0,54 **
-0,40 *
0,11 ns
-0,36 ns
-0,35 ns
-0,43 *
-0,41 *
-0,47 **
-0,48 **
1km CLM
-0,58 ***
-0,43 *
-0,54 **
-0,15 ns
-0,48 **
0,01 ns
-0,52 **
-0,36 ns
-0,2 ns
-0,35 ns
-0,50 **
-0,47 **
0,36 ns
* : corrélation significative à p<0,05, ** : corrélation significative à p<0,01, *** : corrélation significative à p<0,001, ns : corrélation non significative, TSSE : Triple Saut Sans Elan, 60mp : 60 mètres course de vitesse à pied, 100m1j : 100mètres unijambiste, 150mlv : vitesse sur 150m départ lancé à vélo, TBF : Tractions à la Barre Fixe, 10km CLMI : 10 kilomètres Contre La Montre Individuel, 5min : course de 5 minutes à pied, SA : Surface absolue, MM : Masse Musculaire, MO : Masse Osseuse, IE : Indice d’Epaule, LMI : Longueur du membre Inférieur, LC : Longueur de la Cuisse, DBC : Diamètre Biacromial, DBA : Diamètre Bicrétal, CT : Circonférence Thoracique, ICD : Indice de Conformation du Corps et du Développement.
Pour les quatre tests mesurant les qualités spécifiques, le point commun est qu’aucun d’entre eux n’est corrélé avec IE et LC. Par contre, ils sont tous corrélés significativement avec le poids, la surface absolue, la circonférence du thorax et l’ICD (p < 0,05 à p < 0,001).
2.2. Etude corrélative entre paramètres morphologiques et élimination des redondances L'étude de corrélation permet de mettre en évidence les facteurs les plus importants qui interviennent dans une action motrice ou dans une performance. En fait, deux tests ou deux paramètres morphologiques qui seraient liés par une corrélation parfaite ou maximale mesureraient, probablement la même qualité physique ; au contraire, une corrélation nulle indiquerait, que les deux tests mesurent deux qualités bien distinctes. L’indice d’épaule est d’emblée éliminé et considéré comme non existant dans notre analyse, car n’étant corrélé avec aucune autre dimension morphologique ni test physique. Tenant compte des deux matrices de corrélation (tableau 02 et tableau 03), nous allons procéder pour chaque test à l’élimination des redondances des paramètres morphologiques qui lui sont liés.
Par ailleurs, la taille est corrélée uniquement avec le 1km CLM (p < 0,005), la masse musculaire est corrélée avec le 150mlv (p < 0,05) et avec le 100m1j et le 10 km CLMI (p < 0,01). La masse osseuse est corrélée avec le 1km CLM (p < 0,01) et le 10 km CLMI (p < 0,05) et LMI est corrélée avec 100m1j et 150mlv (p < 0,05) ainsi qu’avec le 1km CLM (p < 0,01). En outre, le DBC est corrélé avec le 10km CLMI (p < 0,05) et DBA est corrélé avec 100m1j (p < 0,01), 150mlv (p < 0,001) et 10km CLMI (p < 0,05).
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Tableau 03 : inter-corrélations des paramètres morphologiques étudiés.
Poids Taille SA MM MO
Poids Taille 0,79 1 *** 1
SA 0,90 *** 0,89 *** 1
MM 0,32 ns 0,27 ns 0,22 ns 1
MO -0,23 ns -0,104 ns -0,24 ns -0,14 ns 1
IE -0,14 ns -0,13 ns -0,14 ns -0,24 ns -0,2 ns
IE
1
LMI
LMI 0,71 *** 0,90 *** 0,83 *** 0,17 ns -0,15 ns -0,3 ns 1
LC
LC 0,60 *** 0,73 *** 0,71 *** 0,06 ns 0,37 * -0,15 ns 0,84 *** 1
DBC
DBC 0,55 ** 0,54 ** 0,61 *** 0,34 ns -0,003 ns -0,25 ns 0,54 ** 0,40 * 1
DBA
DBA 0,73 *** 0,62 *** 0,71 *** 0,74 *** 0,52 ** -0,17 ns 0,58 *** 0,27 ns 0,46 ** 1
CT
CT 0,85 *** 0,62 ** 0,80 *** 0,85 *** 0,74 *** -0,25 ns 0,56 ** 0,32 ns 0,52 ** 0,76 *** 1
ICD
ICD 0,64 *** 0,43 * 0,59 *** 0,49 ** -0,15 ns -0,26 ns 0,34 ns 0,01 ns 0,54 ** 0,76 *** 0,70 *** 1
* : corrélation significative à p < 0,05, ** : corrélation significative à p<0,01, *** : corrélation significative à p<0,001, ns : corrélation non significative, P : Poids, T : Taille, SA : Surface absolue, MM : Masse Musculaire, MO : Masse Osseuse, IE : Indice d’Epaule, LMI : Longueur du membre Inférieur, LC : Longueur de la Cuisse, DBC : Diamètre Biacromial, DBA : Diamètre Bicrétal, CT : Circonférence Thoracique, ICD : Indice de Conformation du Corps et du Développement.
Concernant l’épreuve de course de 5 minutes, aucune dimension morphologique n’explique sa variation, vu le fait qu’aucun coefficient de corrélation avec les paramètres morphologiques n’est significatif.
Pour TSSE, il y a lieu de noter que sa plus grande valeur de corrélation avec un paramètre morphologique c’est celle le liant avec le poids (r=0,72 ; p <0,001). Ce dernier est corrélé avec toutes les autres dimensions morphologiques (r variant de 0,60 à 0,85 pour p < 0,001) hormis MM et MO, qui sont quant à elles corrélées avec CT (r = 0, 85 et r = 0,74 respectivement pour p < 0,001). Donc CT qui elle aussi est corrélée avec TSSE (r=0,64 ; p < 0,001) peut être considérée, en association avec le poids, comme déterminants de cette épreuve et expliquent sa variation. Pour le test de 60mvp, en plus de l’IE, on exclue de l’analyse DBC, il reste le poids comme valeur synthétique des autres paramètres morphologiques, excepté MM et MO qui sont corrélées à CT. Celle-ci étant donc valeur synthétique de MM et de MO et étant significativement corrélée à 60mvp (r = 0,57 ; p < 0,001), elle est retenue avec le poids comme paramètres prédictifs des résultats de cette épreuve. TBF est significativement corrélée avec le poids et MM (r = 0,42 ; p < 0,05, pour les deux cas) ainsi qu’avec LC (r = 0,37 ; p < 0,05). Comme LC est significativement corrélée au poids et non corrélée à MM, on retient le poids et MM comme dimensions prédictives de TBF.
Les épreuves de 100m1j et 150mlv sont, communément, corrélées avec le poids, SA, MM, LMI, DBA, CT et ICD. De facto, la taille, MO, LC et DBC sont éliminés vu l’inexistence de corrélations. Pour notre part, nous retenons comme déterminants morphologiques expliquant les variations de ces deux épreuves, le poids et la circonférence thoracique, en raison de la redondance du poids avec LMI, DBA et CT et de la redondance de CT avec MM. La performance du 10km CLMI est corrélée avec le poids, SA, MM, MO, DBC, DBA, CT et ICD. Le poids étant générique de (corrélé avec) SA, DBC, DBA, CT et ICD suffit à lui seul de les substituer comme déterminant de 10km CLMI. Aussi, CT est-il générique de MM et de MO. Donc, pour 10km CLMI, c’est le poids et la circonférence du thorax qui sont retenus comme déterminants morphologiques. In fine, pour le 1km CLM, sept paramètres morphologiques en sont corrélés. Il s’agit du poids, de la taille, SA, MO, LMI, CT et ICD. Le poids est
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° synthétique des autres paramètres liés au 1 km CLM, hormis MO qui est commune à CT. Donc nous retenons le poids et la circonférence du thorax, mais nous gardons LMI, compte tenu du rôle qu’elle engendre comme levier dont dépend la force manifestée à l’épreuve du 1km CLM. Par ailleurs, nous sommes tentés de retenir la taille, paramètre plus facile à mesurer que le LMI et qui lui est synthétique, mais et la valeur du coefficient de corrélation (r = - 0,52 ; p < 0,01) avec cette épreuve est une des plus élevées. Ceci étant et à titre de synthèse, quatre paramètres morphologiques sont retenus comme facteurs déterminants la performance aux tests mesurant les
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capacités physiques importantes en cyclisme et qui expliqueraient leurs variations. Il s’agit du poids, de la circonférence du thorax, de la masse musculaire et de la longueur du membre inférieur. 2.3. L’échelle de notation et sélection des sujets en tenant compte des performances aux tests physiques L’échelle de notation des T-Scores de Martin présente les performances correspondant à une note donnée, variant de 20 à 80 points (tableaux 04 et 04 bis).
Tableau 04 : Echelle de notation selon les T-scores de Martin (points de 50 à 80) Tests Généraux, Sans Vélo Tests Spécifiques à vélo TBF TSSE 60mvp 5min 100m1j 150m vlv 1km CLM 10km CLMI Points (nombre) (m) (sec) (m) (sec) (sec) (min : sec) (min : sec) 80 79 78 77 76 75 74 73 72 71 70 69 68 67 66 65 64 63 62 61 60 59 58 57 56 55 54 53 52 51 50
11
10
9
8
7
6
5
7,83 7,77 7,71 7,66 7,60 7,54 7,48 7,42 7,37 7,31 7,25 7,19 7,13 7,08 7,02 6,96 6,90 6,84 6,79 6,73 6,67 6,61 6,55 6,50 6,44 6,38 6,32 6,26 6,21 6,15 6,09
6,25 6,35 6,44 6,54 6,63 6,73 6,82 6,92 7,01 7,11 7,20 7,30 7,39 7,49 7,58 7,68 7,77 7,87 7,96 8,06 8,15 8,25 8,34 8,44 8,53 8,63 8,72 8,82 8,91 9,01 9,10
1681,40 1665,5 1649,7 1633,8 1618,0 1602,1 1586,2 1570,4 1554,5 1538,7 1522,8 1506,9 1491,1 1475,2 1459,4 1443,5 1427,6 1411,8 1395,9 1380,1 1364,2 1348,3 1332,5 1316,6 1300,8 1284,9 1269,0 1253,2 1237,3 1221,5 1205,6
14,17 14,33 14,49 14,65 14,81 14,97 15,13 15,29 15,45 15,61 15,77 15,93 16,09 16,25 16,41 16,57 16,73 16,89 17,05 17,21 17,37 17,53 17,69 17,85 18,01 18,17 18,33 18,49 18,65 18,81 18,97
10,16 10,30 10,43 10,57 10,70 10,84 10,97 11,11 11,24 11,38 11,51 11,65 11,78 11,92 12,05 12,19 12,32 12,46 12,59 12,73 12,86 13,00 13,13 13,27 13,40 13,54 13,67 13,81 13,94 14,08 14,21
1 : 24,81 1 : 25,75 1 : 26,69 1 : 27,62 1 : 28,56 1 : 29,50 1 : 30,44 1 : 31,38 1 : 32,31 1 : 33,25 1 : 34,19 1 : 35,13 1 : 36,07 1 : 37,00 1 : 37,94 1 : 38,88 1 : 39,82 1 : 40,76 1 : 41,69 1 : 42,63 1 : 43,57 1 : 44,51 1 : 45,45 1 : 46,38 1 : 47,32 1 : 48,26 1 : 49,20 1 : 50,14 1 : 51,07 1 : 52,01 1 : 52,95
14 :34,00 14 :42,90 14 :51,80 15 :00,70 15 :09,60 15 :18,50 15 :27,40 15 :36,30 15 :45,20 15 :54,10 16 :03,00 16 :11,90 16 :20,80 16 :29,70 16 :38,60 16 :47,50 16 :56,40 17 :05,30 17 :14,20 17 :23,10 17 :32,00 17 :40,90 17 :49,80 17 :58,70 18 :07,60 18 :16,50 18 :25,40 18 :34,30 18 :43,20 18 :52,20 19 :01,00
Points 80 79 78 77 76 75 74 73 72 71 70 69 68 67 66 65 64 63 62 61 60 59 58 57 56 55 54 53 52 51 50
TSSE : Triple Saut Sans Elan, 60mp : 60 mètres course de vitesse à pied, 100m1j : 100mètres unijambiste, 150mlv : vitesse sur 150m départ lancé à vélo, TBF : Tractions à la Barre Fixe, 10km CLMI : 10 kilomètres Contre La Montre
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Tableau 04 bis : Echelle de notation selon les T-scores de Martin (points de 20 à 49) Tests Généraux, Sans Vélo Tests Spécifiques à vélo TBF TSSE 60mvp 5min 100m1j 150m vlv 1km CLM 10km CLMI Points (nombre) (m) (sec) (m) (sec) (sec) (min : sec) (min : sec) 49 6,03 9,20 1189,7 19,13 14,35 1 : 53,89 19 :09,90 48 5,97 9,29 1173,9 19,29 14,48 1 : 54,83 19 :18,80 47 5,92 9,39 1158,0 19,45 14,62 1 : 55,76 19 :27,70 46 5,86 9,48 1142,2 19,61 14,75 1 : 56,70 19 :36,60 45 4 5,80 9,58 1126,3 19,77 14,89 1 : 57,64 19 :45,50 44 5,74 9,67 1110,4 19,93 15,02 1 : 58,58 19 :54,40 43 5,68 9,77 1094,6 20,09 15,16 1 : 59,52 20 :03,30 42 5,63 9,86 1078,7 20,25 15,29 2 : 00,45 20 :12,20 41 5,57 9,96 1062,9 20,41 15,43 2 : 01,39 20 :21,10 40 3 5,51 10,05 1047,0 20,57 15,56 2 : 02,33 20 :30,00 39 5,45 10,15 1031,1 20,73 15,70 2 : 03,27 20 :38,90 38 5,39 10,24 1015,3 20,89 15,83 2 : 04,21 20 :47,80 37 5,34 10,34 999,4 21,05 15,97 2 : 05,14 20 :56,70 36 5,28 10,43 983,6 21,21 16,10 2 : 06,08 21 :05,60 35 2 5,22 10,53 967,7 21,37 16,24 2 : 07,02 21 :14,50 34 5,16 10,62 951,8 21,53 16,37 2 : 07,96 21 :23,40 33 5,10 10,72 936,0 21,69 16,51 2 : 08,90 21 :32,30 32 5,05 10,81 920,1 21,85 16,64 2 : 09,83 21 :41,20 31 4,99 10,91 904,3 22,01 16,78 2 : 10,77 21 :50,10 30 1 4,93 11,00 888,4 22,17 16,91 2 : 11,71 21 :59,00 29 4,87 11,10 872,5 22,33 17,05 2 : 12,65 22 :07,90 28 4,81 11,19 856,7 22,49 17,18 2 : 13,59 22 :16,80 27 4,76 11,29 840,8 22,65 17,32 2 : 14,52 22 :25,70 26 4,70 11,38 825,0 22,81 17,45 2 : 15,46 22 :34,60 25 4,64 11,48 809,1 22,97 17,59 2 : 16,40 22 : 43,50 24 4,58 11,57 793,2 23,13 17,72 2 : 17,34 22 : 52,45 23 4,52 11,67 777,4 23,29 17,86 2 : 18,28 23 : 01,30 22 4,47 11,76 761,5 23,45 17,99 2 : 19,21 23 : 10,20 21 4,41 11,86 745,7 23,61 18,13 2 : 20,15 23 : 19,10 20 4,35 11,95 729,8 23,77 18,26 2 : 21,09 23 : 28,00
Points 49 48 47 46 45 44 43 42 41 40 39 38 37 36 35 34 33 32 31 30 29 28 27 26 25 24 23 22 21 20
TSSE : Triple Saut Sans Elan, 60mp : 60 mètres course de vitesse à pied, 100m1j : 100mètres unijambiste, 150mlv : vitesse sur 150m départ lancé à vélo, TBF : Tractions à la Barre Fixe, 10km CLMI : 10 kilomètres Contre La Montre
Cependant l’addition des points à chaque test, mettrait les qualités mesurées au même niveau, alors qu’en réalité, elles devraient être classées par rapport aux priorités des exigences de la discipline et plus particulièrement des groupes de spécialités, que ce soit les épreuves à dominante endurance (poursuite individuelle, poursuite par équipe, course aux points, skratch, stayer) ou à dominante force-vitesse (vitesse,
Keirin, vitesse olympique, kilomètre CLM). A ce titre, la soumission des tests à des experts pour leur classification par ordre d’importance, en leur attribuant des coefficients de 1 à 5 dans les deux cas d’orientation pour une éventuelle sélection (endurance ou force vitesse) a donné un quasi consensus sur les résultats indiqués au tableau 05.
Tableau 05 : Coefficients attribués aux épreuves physiques Tests TBF SLSE 60mp 5min 100m1j Groupe d’endurance 1 1 1 2 2 Groupe de force vitesse 2 1 2 2 3
150mlv
1kmCLM
2 5
3 4
10kmCLMI Total 4 2
TSSE : Triple Saut Sans Elan, 60mp : 60 mètres course de vitesse à pied, 100m1j : 100mètres unijambiste, 150mlv : vitesse sur 150m départ lancé à vélo, TBF : Tractions à la Barre Fixe, 10km CLMI : 10 kilomètres Contre La Montre Individuel, 5min : course de 5 minutes à pied
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° La simulation d’une sélection sur l’échantillon de notre étude, en attribuant des notes à chaque performance, puis en multipliant chaque note par son coefficient et en divisant par la somme des coefficients et enfin, en classant les sujets par rang selon la moyenne
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des performance ou la somme totale des points permet, selon les deux cas de sélection pour des épreuves d’endurance et des épreuves de force-vitesse, de dresser le tableau 06.
Tableau 6 : Notation selon les performances et classification selon une orientation de sélection vers 2 groupes d’épreuves différents Numéro Epreuves d'endurance Epreuves de force-vitesse différence d’ordre du des rangs Somme des notes Moyenne Rang Somme des notes Moyenne Rang coureur 1 806 50,38 16 886 44,3 17 1 2 803 50,19 17 922 46,1 14 -3 3 800 50,00 18 909 45,45 16 -2 4 1008 63,00 1 1102 55,1 3 2 5 821 51,31 14 910 45,5 15 1 6 968 60,50 4 1112 55,6 2 -2 7 817 51,06 15 875 43,75 18 3 8 616 38,50 27 677 33,85 30 3 9 883 55,19 9 958 47,9 12 3 10 661 41,31 25 747 37,35 24 -1 11 775 48,44 19 852 42,6 19 0 12 720 45,00 21 797 39,85 22 1 13 943 58,94 5 1099 54,95 4 -1 14 581 36,31 29 696 34,8 28 -1 15 683 42,69 24 705 35,25 26 2 16 977 61,06 3 1091 54,55 5 2 17 746 46,63 20 821 41,05 20 0 18 708 44,25 22 775 38,75 23 1 19 886 55,38 8 990 49,5 9 1 20 861 53,81 11 964 48,2 11 0 21 646 40,38 26 699 34,95 27 1 22 708 44,25 23 817 40,85 21 -2 23 572 35,75 30 721 36,05 25 -5 24 942 58,88 6 1080 54 6 0 25 992 62,00 2 1285 64,25 1 -1 26 869 54,31 10 997 49,85 8 -2 27 845 52,81 12 971 48,55 10 -2 28 832 52,00 13 953 47,65 13 0 29 925 57,81 7 1029 51,45 7 0 30 615 38,44 28 688 34,4 29 1
Le classement des sujets sur la base des performances réalisées, diffèrent dans 24 cas sur 30 (soit 80%) et ne concorde que dans 6 cas sur 30 (soit 20%) et ce, selon qu’on veuille sélectionner les athlètes pour une participation à des épreuves d’endurance ou bien à des épreuves de force vitesse du cyclisme. En
effet, cela est apparent à travers les différences des rangs des deux situations de sélection.
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l’importance des capacités mesurées pour chaque groupe. En effet, si une épreuve est considérée dans un rang de très grande importance pour le cyclisme sur route et les épreuves d’endurance sur piste tels que le scratch, la course aux points ou encore la poursuite par exemple, elle l’est beaucoup moins pour les épreuves de force-vitesse. Pour ces dernières, ce sont les qualités de vitesse, de force et de vélocité mesurés par les tests de 150 mlv, le 100m1j, le 1km clm qui sont primordiales (Dekkar et al., 1990 ; Mayer, 1988 ; Vaast, 2003). En outre, l’attribution d’un coefficient plus élevé de valeur 5 pour le test de 150mlv pour le groupe de force vitesse, comparativement au CLMI pour le groupe d’endurance avec un coefficient le plus élevé de 4 revient au fait que l’endurance est plus influencée par l’entraînement que la vitesse qui dépend de 80% des facteurs héréditaires (Weineck, 1996).
Discussion
Comment expliquer la relation du poids, de la circonférence du thorax, de la masse musculaire et de la longueur du membre inférieur avec les performances ? A 15 - 16 ans l’âge de la puberté, comme état, est dépassé chez la majorité des sujets et on assiste à la deuxième phase pubertaire ou adolescence, caractérisée par l’augmentation du taux de testostérone. Cette hormone mâle a une incidence directe sur la masse musculaire (Thiebabauld et Sprumont, 1997 ; Van Praagh, 2007). En effet, à cet âge on observe une croissance en largeur (Weineck, 2001) alors qu’à la phase précédente c’est la croissance en longueur qui est privilégiée. Donc la longueur des leviers déjà acquise est associée à l’augmentation de la force musculaire qui croît parallèlement à la testostérone et à la masse musculaire. Ce processus ne se passe pas de la même manière chez tous les sujets de cette tranche d’âge, d’où la variabilité de leur maturation, perçue dans cette étude par l’étendue de l’âge biologique qui atteint (7ans). Ce résultat corrobore celui énoncé par Weineck (2001). Cet état de fait, n’est pas sans conséquence sur la variabilité des paramètres morphologiques (Beunen et al., 1997 ; Cabral et al., 2013). En outre, la vitesse et la vélocité du mouvement se trouvent aussi améliorées, car elles font partie des capacités conditionnelles qui connaissent une « entraînabilité » maximale à cet âge qui en représente une phase sensible de leur développement. Cela s’observe également à l’épreuve d’endurance, qui dépend selon Weineck (2001), de l’amélioration des propriétés de l’appareil moteur passif (augmentation des longueurs des segments et de la masse osseuse) et de l’appareil locomoteur actif (masse musculaire). Quant aux barèmes de notation à une fin de sélection, notons tout d’abord que le choix du barème du T-score de 20 à 80 points a été privilégié à celui de 20 points (Cleuziou, 1988) ou de 10 points ( de 0 à 9 points) dit de stanine de l’anglais standard nine (Mialaret, 1992) ou encore de 5 points (Cazorla, 1984). Le T-Score permet une meilleure progression de l’athlète, car le passage d’un niveau à un niveau supérieur se fait rapidement grâce au petit écart et laisse intacte la motivation de l’athlète envers la continuité de l’effort et le perfectionnement (Trouilloud et al., 2006). Cette approche s’oppose aux grands écarts imposés par les autres barèmes, ou le passage d’un niveau à un niveau supérieur se fait difficilement avec le risque d’observation d’un effet « pygmalion ». La différence des rangs obtenus lorsque la sélection du même groupe de sujets est tantôt faite pour des épreuves d’endurance et tantôt pour des épreuves de force-vitesse est attribuée de façon implicite à la différence de
Conclusion En plus des capacités motrices générales et spécifiques choisies pour rendre compte du développement physique du cycliste cadet, nous avons pu mettre en exergue des paramètres morphologiques, avec un nombre réduit à quatre. Ce sont le poids, la circonférence du thorax qui sont communs à tous les tests, la masse musculaire qui est un paramètre expliquant, avec le poids corporel, les variations de la TBF et enfin la longueur du membre inférieur, expliquant avec le poids et la circonférence du thorax les variations des performances au test du 1km clm. Par ailleurs, la considération des mêmes tests, avec des coefficients différents, pour une même population entraîne un classement différent selon qu’il s’agisse du groupe d’épreuves d’endurance ou bien de celui à dominante force-vitesse. Dans le cadre de perspectives d’études, nous tenterons de déterminer pour chaque épreuve physique, une association d’autres épreuves physiques et des paramètres morphologiques qui leur sont corrélés, pour déterminer les équations de régression multiples et améliorer par conséquent le coefficient de détermination R², à même d’estimer la performance de façon meilleure chez chaque coureur pour chaque test. Les tableaux 04 et 04 bis peuvent être recommandés aux entraîneurs des régions d’Alger et de Blida, à des fins d’évaluation périodique et de sélection des jeunes cyclistes cadets de 15 à 16 ans. Ces tableaux devraient être réajustés en fonction de l’élévation du niveau de performance dans les différents tests.
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Caractéristiques physiologiques des cyclistes routiers juniors de 17 et 18 ans de l’équipe nationale algérienne Sadouki Kamel, Abdelmalek Mohammed, & Mimouni Nabila Laboratoire des sciences biologiques appliquées au sport, ES/S.T.S, Dely Brahim, Alger, sadouki_kamel@yahoo.fr
Résumé Cette étude a pour but de déterminer les caractéristiques physiologiques des cyclistes routiers juniors de l’équipe nationale algérienne et, le lien existant entre les performances de laboratoire et les résultats des tests de terrain spécifiques au cyclisme. Neuf cyclistes âgés de 17,89±0,33 ans ont pris part à cette étude. Deux tests de laboratoire (la capacité de travail 170 et le test de Katch) et quatre tests du terrain (le 100 mètres départ lancé, le 300 mètre départ arrêté, le 1km départ arrêté et le 4km départ arrêté) ont été effectués. Les résultats montrent que la consommation maximale d’oxygène est comparable à celle d’autres études sur des cyclistes de niveau élevé. L’insuffisance du niveau de performance des algériens devrait s’expliquer autrement. Dans ce sens, une exploration devrait se faire sur les paramètres de seuil anaérobie, des méthodes d’entraînement de la force et des indices annuels de la charge (volume et intensité). Mots clés : ̇ O2 max, caractéristique physiologique, cyclisme, route, junior Abstract: Physiological characteristics of road cyclist’s juniors of the Algerian national team This study aims to determine the physiological characteristics of the junior road cyclist of the Algerian national team and the relationship between laboratory’s performance and the results of the cycling field test. Nine cyclists aged 17.89 ± 0.33 years participated in this study. Two laboratory tests (Physical Working Capacity 170 and Katch-test) and four field tests (100 meters flying start, the 300 meter standing start, the 1km standing start and 4km standing start) were performed. The results have shown that the maximum oxygen consumption is comparable to that of other studies. An insufficient of performance level of Algerians should be explained otherwise. In this way, an exploration on the anaerobic threshold, methods of strength training and annual indexes of load (volume and intensity) should be done in other studies. Key words: ̇ O2 max, physiological characteristics, cycling, road, junior
س ية08-07 ارلعائط اًفس َوًوحِة ًالؾيب ادلزاخة ؿىل اًعصًق ادلزائصًني من ظيف اًض حاة روي: مَرط ظيفاًض حاة ٌَميخرة اًوظين ادلزائصي واًـالكة تني هخاجئ الادذحازاث املـمََة وهخاجئ,هتسف ُشٍ ادلزاسة إىل حتسًس ارلعائط ًصاهيب ادلزاخاث ادذعاض ظصًق مت ثيفِش ازيني من الادذحازاث. س يواث1.11 ; 07.89 وًلس صازك يف ُشٍ ادلزاسة جسـة ذزاحِمنـسل ٔبؾٌلزمه.الادذحازاث املَساهَة ارلاظة ثس حاق ادلزاخاث مرتاهعالق ؿىل111 ، مرت اهعالق ؿىل اهسفاغ011() و ٔبزتـة ادذحازاث مِساهَةKatch وادذحاز،071 املـمََة (ادذحاز اًلسزت ؿىل اًـمي اًحسين ؾيس مـسل هحغ و ٔبوحضت اًيخاجئ ٔب ّن اذلس ا ٔلكىص الس هتالك الٔهسجني ُو مضاتَ ذلزل من ذزاساث ٔبدصى.)هََومرتااتهعالكا من اًثحاث4 هََومرتاهعالق ؿىل زحاث و0 و، زحاث , ًًدلي ٔبن ًمت اس خىضاف اًـخحة اًالُوائَة، يف ُشا املـىن. ًًدلي رشخ ؿسم نفاًة مس خوى ا ٔلذاء ادلزائصي ؿىل ذالف رزل.ؿىل ذزاخني رو مس خوى ؿال . ٔبساًَة ثسزًة اًلوت و املؤرشاث اًس يوًة ٌَحمول ( جحم و اًضست ) يف ذزاساث ٔبدصى ارلعائط اًحسهَة،اًض حاة، ظصًق، س حاق ادلزاخاث، اذلس الاكىص الس هتالك الاهسجني: اًلكٌلث ادلال Introduction Les études portant sur l’évaluation des caractéristiques physiologiques des cyclistes sont nombreuses et les modes d’exploration varient d’une étude à l’autre, (Hug et al., 2003; Grappe, 2005). Les nombreux travaux effectués chez le cycliste ont le plus souvent porté sur la consommation maximale d’oxygène (Hagberg et al., 1978; Lopategui et al., 1986 ; Ricci et Léger, 1983), et sur la morphologie des cyclistes de différentes épreuves (Brooks et Fahey, 1984;Carter, 1982 ; Fletcher et McNaughton, 1987; Foley et al., 1989; Kouassi et Handschuh, 1990). Ils ont pris comme échantillon des athlètes seniors.
Cependant, les travaux menés sur les caractéristiques physiologiques et morphologiques des cyclistes routiers juniors sont très peu disponibles. Nous en citons, Fraisse et al.( 1990) et Riaza et al. (1993). Les tests de laboratoire apportent des informations objectives aidant à planifier les charges de travail en fonction des aptitudes et des besoins, et contribuent à l’amélioration de la performance. Ces tests (tests physiologiques, biologiques, morphologiques ou psychologiques par exemple) évaluent et cernent les potentialités du coureur cycliste (Mayer, 1988). D’autre part, les tests de terrain servent à
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° l'identification des forces et des faiblesses du sportif, par rapport à sa propre discipline en fournissant des indications sur les besoins spécifiques d'un programme d'entraînement individualisé. Ces indications peuvent s’exprimer sous forme de "feed-back" permettant de mesurer l'efficacité d'un programme d'entraînement, une information sur l'état de forme sportive et permet également de comparer et sélectionner les athlètes puis de doser et planifier l'entraînement en fonction des capacités du moment (Leger et Lambert, 1982). L’objectif de ce travail est la détermination des caractéristiques physiologiques des cyclistes routiers juniors algériens, ainsi que la détermination du lien, entre les performances de laboratoire et les résultats aux tests de terrain spécifiques au cyclisme.
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enregistrée toutes les deux minutes c'est-à-dire à : 100, 150, 200 watts etc. L’épreuve est interrompue, dès que la fréquence cardiaque atteint une valeur comprise entre 150 et 170 bpm. Le test de Katch (1974) a été réalisé sur une bicyclette ergométrique à freinage électromagnétique (force de freinage=5.6kgF) du type Monark (915 E). Nous avons utilisé une caméra numérique (permettant l’enregistrement du nombre de révolutions), et un chronomètre. La durée de l’épreuve est de 120 secondes, au maximum, jusqu’à épuisement. Les objectifs de l’épreuve ainsi que les modalités de son exécution sont expliqués au sujet. La selle et le guidon sont ajustés à la convenance du sujet. Au signal "Partez", le sujet pédale, en position assise, le plus rapidement et le plus longtemps possible. La charge prescrite est ajustée à moins de 1,5s du signal de départ. Le chronomètre et le compteur sont enclenchés dès le signal de départ. L’épreuve est interrompue lorsque le sujet ne peut plus supporter la charge imposée. Le temps est communiqué au sujet régulièrement à voix haute. A la fin de l’épreuve, il est recommandé au sujet de continuer à pédaler sans force de freinage pendant 2 à 3 minutes.
1. Matériel et méthodes 1.1. Les sujets Neuf athlètes de l’équipe nationale algérienne junior de cyclisme sur route, ont participé à l’étude. Ils pratiquent occasionnellement des séances sur piste. Ces athlètes s’entrainent 5 fois par semaine avec un volume moyen de 450 km. Les cyclistes ont un âge de 17,89 ± 0,33ans, un poids de 66,33± 6,61 kg, une taille de 175,73±6,09 cm et un âge sportif de 7,22 ±3,11 ans. Les masses relatives des composantes du poids du corps sont12,09 % ±1,80 pour la masse grasse, 43,76 % ±1,50 pour la masse musculaire et 20,05% ±2,58 pour la masse osseuse.
Au cours de l’épreuve, les données suivantes sont recueillies : la durée totale, en secondes, pendant laquelle le sujet a maintenu la charge imposée, le nombre de révolutions que le sujet a développé pendant toute la durée de l’épreuve, le nombre de révolutions que le sujet a développé dans la première fraction de 6 secondes est rapporté à la minute (rpm). A partir de ces données, les qualités suivantes peuvent être calculées : Capacité anaérobie lactique (kgm) =5,6 kg × nombre total de révolutions × 6mètres Capacité anaérobie alactique (kgm) = 5,6kg × nombre de révolutions dans les 1ères secondes×6mètres.
1.2. Protocoles des Tests Les tests de laboratoire à savoir le test de Katch (1974) et la PWC 170, se sont déroulés durant une matinée au niveau du Centre National de Médecine du Sport de Dely Ibrahim. Le test de la PWC 170 a été dirigé par des médecins spécialisés. Ce test a pour but l’estimation de la ̇ O2 max, à partir de la relation existant entre la fréquence cardiaque et l’intensité du travail et à partir, de la fréquence cardiaque maximale théorique. La durée de l’épreuve est de 4 à 6min. Le sujet est invité à pédaler en position assise, à une cadence de 60±10 rotations par minute (rpm) contre une résistance fixée, en fonction du sexe du sujet, qui sera progressivement et continuellement augmentée, jusqu’à ce que la fréquence cardiaque atteigne une valeur proche de 170 battements par minute (bpm). La charge initiale est fixée à 50watts, charge relativement basse qui permet au sujet de s’accommoder à l’épreuve. La charge est augmentée progressivement et continuellement de 5 watts toutes les 12 secondes. La fréquence cardiaque est surveillée en continue à l’aide d’un dispositif permettant la lecture instantanée, et
Les tests de terrain (le 100 m lancé, le 300 m. départ arrêté, le kilomètre sur piste) se sont déroulés sur le vélodrome de 20 août 1955 (400 mètres). Le 100 m lancé est une épreuve contre la montre avec un départ lancé depuis la ligne de départ de la poursuite. La distance à parcourir comprenant l’élan et les 100m est fixée à 1 tour et 100 mètres, c’est l’équivalent de 500 mètres. Le coureur accélère dans les derniers 150mètres au niveau du cône rouge ou 50 mètres avant la ligne de la poursuite, le chronomètre est déclenché dès qu’il passe sur la ligne de départ de la poursuite (fig. 01). Ce test est destiné pour la mesure de la puissance maximale anaérobie.
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Figure 1 : Représentation de l’évolution du coureur lors du 100 m lancés CLMI (CLMI : Contre la montre individuel) Le deuxième test est une épreuve qui se dispute sur une distance de 300 mètres avec un départ arrêté au niveau de premier virage, le coureur est fixé par un teneur ensuite lâché sans être poussé. Au coup du sifflet
le coureur effectuera son départ et fait son arrivée sur la ligne d’arrivée de l’épreuve de vitesse (fig. 2). Ce test est destiné pour la mesure de la capacité anaérobie alactique.
Figure 2 : Représentation de l’évolution du coureur lors du 300 m da CLMI da : départ arrêté Le troisième test est une épreuve qui se dispute sur une distance de 1000 mètres, l’équivalent de 2 tours et demi sur une piste de 400m, avec un départ sur la ligne de la poursuite, le coureur est fixépar un teneur ensuite
lâché sans être poussé. Au coup de sifflet le coureur exécute son départ et effectue l’arrivée sur la ligne de la poursuite du côté opposé de la piste (fig. 3). Ce test est destiné à la mesure de la capacité anaérobie lactique.
Figure 3:Représentation de l’évolution du coureur lors du 1 km CLMI . C’est une épreuve de contre la montre individuel. Qui consiste à réaliser le meilleur temps possible sur un parcours plat et une distance de 4 km, avec un aller-
Pour la mesure de la puissance maximale aérobie (PMA) nous avons opté pour le 4 km départ arrêté (fig. 4)
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° retour de 2 km et avec un développement max de 7,93 mètres. Le départ est pris à l'arrêt. Le coureur est tenu et lâché, sans être poussé, par un assistant. Les coureurs partent à intervalles identiques d’une minute. Le coureur
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contourne le rond-point et revient à la ligne de départ qui constitue aussi la ligne d’arrivée.
Figure 4:Représentation de l’évolution du coureur lors du 4 km CLMI
2.
Résultats
Les données physiologiques et physiques, mesurées, respectivement, par les épreuves de laboratoire et de terrain sont présentées dans le tableau1. Tableau 1 : Caractéristiques physiologiques : épreuves de laboratoire et de terrain en moyennes ± écart type PWC 170 (Kgm.min-1.kg-1) ̇ O2max
Epreuves de laboratoires
26,25 ± 4,75
l.min-1
4,15 ± 1,72
ml.min-1.Kg-1
62,65 ± 8,37
C.A.A (Kgm)
589,87 ± 37,98
C.A.L (Kgm)
7705,60 ± 411,51 W
959,56 ± 43,21
P.A.A W.Kg-1
14,59 ± 1,58
100m dl (sec)
6,64 ± 0,36
300m da (sec)
26,12 ± 0,99
1km da (sec)
80,46 ± 1,72
4km (min, sec)
5,59 ± 0,18
Epreuves de terrain
PWC 170 : Capacité de travail à une fréquence cardiaque de 170 battements par minute, CAA : Capacité anaérobie alactique, CAL : Capacité anaérobie lactique, PAA : Puissance anaérobie alactique, dl : départ lancé, da : départ arrêté, sec : Secondes, min : Minutes, W : Watts, Kg : kilogrammes, l, litres, ml : millilitres, Kgm : kilogramme mètre
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Dans lâ&#x20AC;&#x2122;analyse comparative des paramètres physiologiques, nous nous sommes contentĂŠs dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtudier la consommation maximale, la consommation maximale avec majoration de 5%, ainsi que les ĂŠpreuves physiques de 100 m dĂŠpart lancĂŠ, le 300m dĂŠpart arrĂŞtĂŠ et le 1000m dĂŠpart arrĂŞtĂŠ. Pour cela nous avons comparĂŠ les rĂŠsultats de la prĂŠsente ĂŠtude avec celles de Fraisse et al. (1990) et Mallet (2005) sur des sujets français,
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Ů&#x2018; â&#x20AC;Ť زŮ&#x2026;Ů&#x201A;â&#x20AC;ŹŘ&#x152;5102 Ř&#x152;â&#x20AC;ŤŘ§Ů&#x2026;Ů&#x201E;؎عؚؚ؊ Ů&#x160;Ů ŘżŮ&#x17D;Ů&#x2C6;Ů&#x2026; ا Ů&#x2018;Ů&#x2039;ؾاŮ&#x160;؜؊â&#x20AC;Ź â&#x20AC;ŤŘ§ŘŹŮ&#x2026;Ů&#x201E;Ů&#x2018;Ů&#x201E; اŮ&#x2039;Ů&#x20AC;Ů&#x17D;Ů&#x2026;Ů&#x17D;ŘŠâ&#x20AC;Ź Ů&#x2018;
Tsunawaka et al. (1993), sur un ĂŠchantillon de cyclistes japonais et Vymazal (1988) sur des tchèques. Lâ&#x20AC;&#x2122;analyse comparative de la consommation maximale dâ&#x20AC;&#x2122;oxygène rĂŠvèle lâ&#x20AC;&#x2122;inexistence de diffĂŠrence avec la majoritĂŠ des valeurs rĂŠfĂŠrentielles ; la seule diffĂŠrence significative (p < 0,05) a ĂŠtĂŠ observĂŠe avec nos sujets en faveur des français de lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠchantillon 1990a de lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtude de Fraisse et al. (1990) (figure, 5).
đ??&#x2022;Ě&#x2021; O2 max
Figure 5 : ReprĂŠsentation comparative de la Ě&#x2021; O2 max des algĂŠriens et des français de deux ĂŠchantillons dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtude (1990a et 1990b) selon Fraisse (1990) ns : ĂŠcart non significatif, * : ĂŠcart significatif Ă p < 0,05
comparaison de performances rĂŠalisĂŠes sur trois ĂŠpreuves (100 mètres lancĂŠ et le 1000mètres dĂŠpart arrĂŞtĂŠ) des sujets algĂŠriens a rĂŠvĂŠlĂŠ lâ&#x20AC;&#x2122;existence dâ&#x20AC;&#x2122;une diffĂŠrence significative (p < 0,001) en faveur des valeurs rĂŠfĂŠrentielles de Vymazal (1988) (figures 6 et 7).
Afin de mettre nos sujets aux mĂŞme pieds dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠgalitĂŠ que ceux des autres ĂŠtudes, i.e., rĂŠajuster les valeurs de Ě&#x2021; O2max en valeurs de mesure directes, nous avons procĂŠdĂŠ Ă une majoration de 5% (Vidalin et al., 1988). Cette opĂŠration a montrĂŠ, encore une fois, lâ&#x20AC;&#x2122;inexistence de diffĂŠrence avec toutes les valeurs rĂŠfĂŠrentielles. La
Figure 6 : ReprĂŠsentation comparative de la performance au 100m dĂŠpart lancĂŠ, **** : ĂŠcart significatif pour p < 0,001
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Figure 7 : Représentation comparative de la performance au 1000m départ arrêté **** : écart significatif à p < 0,001.
L’analyse des corrélations entre les paramètres physiologiques a montré une corrélation significative et négative entre le kilomètre exprimé en mètres/secondes et la capacité anaérobie lactique (p < 0,05), et une corrélation significative et positive entre la puissance
anaérobie alactique relative et le 300 mètres départ arrêté exprimé en secondes (p < 0,05), alors qu’en réalité c’est l’inverse qui devrait avoir lieu. D’autre part aucune relation n’a été trouvée entre les autres paramètres (fig. 8).
PAA (w)
0,82 0,76 CAA (kgm)
CAL (kgm)
.75
1 .75 km (m/s)
2 km (min)
PAA (W/Kg)
.74
0,94
-0,67 1 km (m/s)
.67
300 m.d.a (sec)
Corrélation négative
Corrélation positive
Figure 8 : Diagramme de corrélations entre les paramètres physiologiques 3. Discussion part, on relie le déficit de nos athlètes en ̇ O2 max à ̇ La faiblesse de O2 max de nos sujets peut l’insuffisance d’entraînement en volume (Kouassi et s’expliquer par la différence entre le protocole de Handschuh, 1990). mesure utilisé dans chaque étude, sachant que nous Afin de mettre nos sujets aux même pieds avons opté pour l’épreuve sous-maximale (PWC 170) et d’égalité, nous avons procédé à une majoration de 5% que la majorité des études avec lesquelles nous avons (Vidalin et al., 1988). Cette opération a montré réalisé notre comparaison, ont opté pour la mesure l’inexistence de différence avec toutes les valeurs directe (épreuve maximale). Par conséquence, référentielles. Cela explique que la ̇ O2 max élevée l’utilisation des efforts sous- maximaux afin de prédire n’est pas une garantie de performance mais constitue un ̇ O2 max, sous-estime ̇ O2 max de 5% ̇ O2 max directe facteur essentiel de la réussite (Mayer, 1988), en effet la chez les 10 à 19ans (Vidalin et al., 1988). qualité d’un cycliste bien entraîné est de pouvoir La masse musculaire revêt une grande importance exploiter un pourcentage très important de sa ̇ O2 max, ̇ dans l’augmentation de O2 max (Dekkar et al., 1990). sans pour autant provoquer une acidose musculaire La réduction de la masse musculaire de nos sujets élevée, i.e., à une concentration d’acide lactique supérieure à 4 mmol/l (Weineck, 2001). pourrait expliquer la faiblesse de leur ̇ O2 max. D’autre
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° La puissance des membres inférieurs est considérée comme un facteur important de la performance en cyclisme (prologue, vitesse, kilomètre, manœuvres tactiques sur route tels que l’attaque, le contre, la contre-attaque et le sprint). En effet, ce paramètre musculaire renseigne sur les qualités explosives. Les valeurs enregistrées par nos athlètes (14, 59 ± 1,58 W. Kg-1), sont inférieures à celle décrites par Vandewalle et al. (1987) pour le groupe composé des pistards (16, 80 ± 1,23 W. Kg-1), d’autre part, nos valeurs sont superposables à celles du groupe composé, conjointement, de pistards et de routiers (14, 15 ± 1,45 W. Kg-1). Cependant, il est à préciser que, la majorité des études qui ontexploré la puissance maximale anaérobie, ellesont choisi comme test, le test forcevitesse (Nadeau et al., 1983; Pérès et al., 1981; Sargent et al., 1981; Vandewalle et al., 1983). Dans notre étude nous avons opté pour le test de Katch (1974). La différence en faveur des valeurs référentielles de Vymazal (1988) en comparaison des performances réalisées sur trois épreuves (100 mètres départ lancé, 300mètres départ arrêté et le 1000mètres départ arrêté) pourrait être attribuée à la composition du groupe des athlètes tchèques, probablement constitué de pistards. Cependant, notre groupe est composé d’athlètes pratiquant la piste occasionnellement. Ainsi, on pourrait expliquer ce déficit par l’absence du travail de puissance des filières énergétiques au niveau des clubs, c'est-à-dire un travail qualitatif alliant force et vélocité, supérieure ou égale à celle de compétition (Mayer, 1988). Aussi, la faiblesse au niveau de la masse musculaire de nos sujets, expliquerait-il également la différence flagrante en faveur des tchèques. L’absence des compétitions sur piste (la vitesse, le kilomètre, vitesse olympique, course aux points etc.), l’absence des critériums et l’insuffisance du nombre de courses sur circuits vallonnés, pourront également expliqués cette faiblesse. L’inexistence de corrélation logique entre ces variables pourrait être expliquée par les différences de l'importance et de la motivation interindividuelles des athlètes à l’égard de ces épreuves. Par ailleurs, les variations du vent, en vitesse et en direction, et de la densité de l'air qui ont pu survenir, auraient pu influencer les résultats (Di Prampero et al., 1979). Finalement, le facteur de la stratégie (répartition de l’effort par rapport à la durée de l’effort) lors d'un contre la montre (Willberg et Pratt, 1988) adopté par chacun, serait une hypothèse explicative de ces résultats. En outre, sachant que les variables, puissance anaérobie alactique, la capacité anaérobie alactique et la capacité anaérobie lactique sont les résultats du même test (test de Katch) et dépendant de paramètres
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communs, la relation positive entre ces trois variables nous parait évidente. Conclusion La consommation maximale d’oxygène des cyclistes algériens est semblable à celle rapportée dans d’autres études, l’insuffisance du niveau de performance des algériens devrait s’expliquer autrement. Dans ce sens, une exploration du seuil anaérobie, des méthodes d’entraînement de la force et des indices annuels de la charge (volume et intensité) devraient s’effectuer dans d’autres études. La recherche de l’adéquation entre les tests de terrain et les tests de laboratoire dont l’objectif est de vérifier si ces tests évaluent les mêmes filières, nécessite un matériel sophistiqué afin de mettre les sujets, au laboratoire, dans des situations similaires à celle du terrain. Une exploration plus poussée de la question, en adaptant le matériel utilisé aux particularités du mouvement du cycliste fera l’objet de nos investigations futures.
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L’activité physique comme moyen de prévention de l’obésité infantile MimouniNabila1, Abdelmalek Mohammed1, Assam Samir, 2, Meghlaoui Fatiha3, Mimouni Said4, & Pařízková Jana5 1
: Laboratoire des Sciences Biologiques appliquées au Sport, ES/STS, Alger, nmimou@live.fr 2 : Département STAPS, Université de Boumerdès ; 3 : EHS, Maouche Mohand Amokrane (Service de rééducation et de médecine du sport), Alger ; 4 : Ecole supérieure en Sciences et Technologie du Sport, Alger ; 5 : Centre de la gestion de l’obésité, Institut d‘endocrinologie, Prague.
Résumé L’obésité est devenue un fléau mondial qui galvanise et oriente sa prise en charge à travers l’éducation physique et l’exercice physique. L’obésité des enfants est différente de celle des adultes, car elle apparait durant la croissance. Il est important de contrôler l’apparition de l’obésité sans qu’il y ait interférence avec la croissance et le développement de l’enfant. Nous avons réalisé une étude nationale en Algérie pour cerner le phénomène d’obésité et ses facteurs associés chez l’enfant scolarisé dans cycle primaire. Nous rapportons les résultats de 14461 élèves. Nous avons utilisé les méthodes anthropométriques : poids, les mesures longitudinales ave un anthropomètre, les plis cutanés avec une pince à plis Harpenden, l’IMC (P/T²) et des questionnaires spécifiques. Les résultats montrent une prévalence de l’obésité du type 1 chez les filles (18,52%) supérieure à celle des garçons (17,56%). L’obésité du type 2est plus importante chez les garçons (2,9%) par rapport à celle des filles (2,1%). En conclusion, nous recommandons l’introduction de programmes d’l’activité physique dans le programme scolaire du premier cycle fondamental. Abstract: Physical activity as a way of prevention of child obesity The obesity has become a global issue that orients and galvanizes physical education and sport activity. Children obesity differs from that of the adults, since it occurs during the growth. It is important to control the appearance of obesity without interfering with the child growth and the development. We carried out a national survey in Algeria to identify the obesity phenomenon and its associated factors among primary children school. The results concern 14461 pupils registered in a regional office in Algiers. We used anthropometric techniques: Weight, longitudinal measures by means of the anthropometry, skinfolds with Harpenden caliper, specific questionnaires, and the Body Mass Index: [weight/height² (kg / m²)]. Results: Prevalence of type 1 obesity among girls (18.52 %) is higher than that among boys (17.56%). Prevalence of type 2obesity is higher among boys (2.9 %) than in girls (2.1 %). In conclusion: We recommend to introduce physical activity sessions in the primary school program of education.
اًًّضاظ اًحسين هوس َّل ٌَوكاًة من ا ًّسمية:مَرّط
ؿىل ُشا.ًلس ٔبظححت اًسمية بٓفة ؿاملَة جضس اهدداٍ املرشفني ؿىل اًرتتَة و اٍمتصٍن اًحسهَني و ثـخرب مسية ا ٔلظفال خماًفة ًسمية اًىداز هوهنا ثزتامن مؽ مصحّل اٍمنّو ًلس مقيا تسزاسة وظيَة يف ادلزائص ً ٕالحاظة تؼاُصت اًسمية و ؾوامَِا ؾيس.ثعوز اًعفي ّ ا ٔلساش ثعحح مصاكدة اًسمية ٔبمصا حمتَّا مؽ ؿسم اًخبٔزري اًسَيب ؿىل ّمنو و ّ ثَمَشا و اس خـمَيا فهيا اًعصًلة ا ٔلهرثوتومرتًة مبا فهيا كِاش04410 هلسّم يف ُشا امللال هخاجئ ادلزاسة املشهوزت ؿىل.ا ٔلظفال املمتسزسني يف املسزسة الاتخسائَة لك من ّ اًوسن و اًلِاساث اًعوًَة و زيااي ادلدل و ِم تًَّت اًيخاجئ ٔب ّن وس حة اًسمية من.ذاظة ّ ) ابالٕضافة إىل اس خخِاانث²اًعول/ (اًوسنKAUP ؤرش اًوسن ادلسسي ًؼ فِيي ٔبنرب وس حة ؾيس اذلهوز5 ٔب ّما اًسمية من اًيوغ.%07,21 ؾيس االٕانج ويه ٔبنرب من ثسل املوحوذت ؾيس اذلهوز و اًّيت تَلت%08,25 ثعي إىل0 اًيوغ . فىزالظة ف ٕاه ّيا هويص ابٕذزاح جصامج ًٌَضاظ اًحسين مضن اًربامج املسزس َة ٌَعوز االٕتخسايئ.)%5,0( ) من ثسل اًّيت ُوخِ سَ ْث ؾيس االٕانج%5,9( considèrent comme un problème de santé publique majeure. Dans les pays occidentaux, le programme national nutrition santé (PNNS) a permis une mobilisation des pédiatres qui prennent en charge les enfants et adolescents obèses. Ces spécialistes, issus principalement de centres hospitaliers, ont créé une association l’APOP (Association pour la prévention et la prise en charge de l’obésité en pédiatrie1) afin qu’elle
Introduction Un enfant en surpoids ou obèse le restera à l'âge adulte ce qui aggravera, pour les générations futurs, les risques de maladies cardio-vasculaires et les problèmes psycho-sociaux liés à l'image de soi. Cette situation pèsera très lourd sur l'économie de l'état, comme c'est le cas dans plusieurs pays occidentaux qui ont fini par installer des politiques afin de parer à ce problème qu'ils
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° puisse être un interlocuteur si ce n’est privilégié, au moins reconnu, pour cet axe stratégique majeur du PNNS qu’est l’obésité. En effet, l’objectif est de stopper l’augmentation de la prévalence de l’obésité chez l’enfant (16 % en France). Si les moyens en sont donnés, cet objectif sera atteint, il faut souligner le mérite de ce programme unique en Europe, ayant pour cible de promouvoir la santé des français par la nutrition et l’activité physique. A l'instar des pays industrialisés, l'obésité est en progression dans les pays en développement comme l'Egypte (6,5 % chez les filles et 4,5% chez les garçons) et la Tunisie (3.1%) durant l'année (2000). Beaucoup d’indicateurs montrent aujourd’hui que le surpoids et l’obésité sont en nette progression dans la majorité des pays, y compris l’Algérie.
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Une activité physique régulière et des habitudes alimentaires correctes semblent être un remède efficace pour atténuer cette épidémie. Cependant, nous ne trouvons pas d’études proposant un modèle d’activités physiques (spécifiant les types d’activités, leur agencement et les charges physiques concomitantes : durées et intensités) adapté au contexte algérien, pour les sujets en surpoids et obèses. La seule étude, dans ce sens, que nous connaissons en maladies non infectieuses chez des sujets algériens, concerne le diabète de type 2, effectuée par Lakhdar et al. (2011) sur des patients d’âge moyen de 52 ans des deux sexes. Qu’en est-il des sujets en surpoids et obèses enfants et adolescents ? Quel est le moyen d’atténuer leurs indices de surcharge pondérale et d’obésité ? En Egypte, Marsaud (2003) a montré que 3% des filles et 1,7% des garçons étaient obèses chez les 2-6 ans, 6,5% des filles et 4,5% des garçons l’étaient chez les 6-11 ans. Au pays du Maghreb, les statistiques de l’OMS entre 1990 et 1999, encore, publiés en 2011, font état pour les enfants de moins de 5 ans, de taux élevés de prévalence d’excès pondéral dont obésité (8% pour la Tunisie, 13, 3% pour le Maroc, 22,4% pour la Libye et 12,9% pour l’Algérie), dépassant la moyenne mondiale (6,8%). Pour les sujets adultes de plus 15 ans, les données de l’OMS de 2008 d’excès pondéral dont obésité font apparaitre la gravité du fléau, en Libye, avec 21,5% d’hommes et 41,3% de femmes, en Tunisie avec 33,4% chez les femmes et 13,9% chez les hommes, au Maroc avec 11,1% chez les hommes et 23,1% chez les femmes et en Algérie avec 10,7% chez les hommes et 24,3% chez les femmes. Les hommes mauritaniens sont les moins touchés (4,3%) contrairement aux femmes qui enregistrent des valeurs quasi similaires à celles des marocaines et des algériennes, mais nettement inférieures à celles des tunisiennes et des libyennes.
Cet accroissement alarmant touche les pays développés comme les pays en voie de développement, où, aussi bien l’adulte que l’enfant y sont concernés. Les conséquences néfastes pour la santé ne sont plus à démontrer. En effet selon l’OMS (2011) « … la présence d’un surpoids et d’une obésité accroit le risque de maladie cardiovasculaire, de diabète et de plusieurs types de cancer, ainsi que celui de pathologies non fatales comme l’arthrite… ». Allam et al. (2011) voient que l’obésité est caractérisée comme un des facteurs de risque de maladies chroniques graves et invalidantes telles que l’hypertension artérielle, le diabète non insulinodépendant (de type II), certaines maladies cardiaques, les cancers de l’intestin et du sein. Aussi, l’excès de cholestérol, l’apnée du sommeil, l’arthrose, l’infertilité, l’insuffisance veineuse, le reflux gastro-œsophagien et l’incontinence urinaire ont-il une relation avec l’obésité. Cette dernière, qualifiée comme première maladie non infectieuse de l’histoire occupe actuellement le statut de pandémie. L’excès pondéral ou l’obésité sont inventoriés parmi les facteurs de risques évitables associés à une mortalité ou à une morbidité accrue (OMS, 2011).
Les statistiques nationales sur le surpoids et l’obésité infantiles, particulièrement celles touchant les âgés de 6 à 15 ans sont quasi inexistantes, si ce n’est les quelques tentatives effectués dans certaines wilayet. A l’est algérien, l’étude menée à Constantine en 2001 et 2002, chez les âgés de 10 à 16 ans, a enregistré en surpoids et obésité des valeurs de 6,9% chez les garçons et de 14% chez les filles. L’obésité seule touche 1,7% des garçons et 4,7% des filles (Mekhancha-Dahel, 2005). A Tébessa, la prévalence du surpoids et de l’obésité pour les enfants de 5 à 8 ans est de 6,36% : elle est passée de 7,44% en 1998 à 5,81 % en 2005. Les garçons sont plus en surpoids que les filles (5,60% contre 4,18%) et les filles sont plus obèses que les garçons (1,58% contre 1,26%) (Taleb et al, 2010). De 8 à 12 ans, la prévalence du surpoids et de l’obésité à l’est
L’obésité à l’enfance et à l’adolescence est un facteur prédictif de l’obésité à l’âge adulte et s’accompagne alors de risques élevés de morbidité et de mortalité chez les sujets adultes ayant été en surpoids à l’adolescence. Selon l’OMS (2011), on dispose de peu de données sur le nombre d’enfants en excès pondéral, même si, pour de nombreux pays, on obtient de plus en plus d’éléments prouvant l’existence d’une double charge de malnutrition, avec une fréquence élevée des déficits pondéraux ou des retards de croissance dans certains groupes de la population, couplée à une fréquence importante des excès pondéraux dans d’autres groupes ».
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° algérien est de 21,5%. Le surpoids seul touche 15,9% et l’obésité 5,6% (Oulamara et al., 2006). A Alger (Centre algérien), une étude menée dans 06 communes sur 2832 adolescent de 12 à 17 ans déterminé une prévalence de surpoids dont obésité de 18% (15% chez les garçons et 21% chez les filles) et une prévalence d’obésité seule de 4% (4% pareillement chez les deux sexes) (Allam et al., 2011). A Mascara, la prévalence du surpoids incluant obésité chez les enfants de 9 à 12 ans et de 9% (Mehenni et al, 2011). A Sidi Bel Abbès (ouest algérien), Soulimane et al. (2008) ont montré que la prévalence du surpoids chez les enfants scolaires de 1318 ans en 2007 est de 8,3% et celle de l’obésité est de 1,7%. Pour leur part, Diaf et Khaled (2011) ont trouvé, dans la même wilaya en 2008 chez des élèves de 8 à 15 ans, un taux de prévalence globale de surpoids, selon différentes méthodes, variant de 7,23 à 7,94 et celui de l’obésité de 3,73% à 4,43%. En outre l’étude de Diaf et Khaled (2011) a montré que les filles ont une plus forte prévalence de surpoids que les garçons et au contraire, les garçons ont une plus forte prévalence d’obésité que les filles. Quant à Soulimane (sd), la prévalence de l’obésité à Sidi Bel Abbes chez les adolescents de 10 à 19 ans est de 4% chez les garçons et de 11% chez les filles.
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surpoids, mais est sans effet sur une population normale. Un programme composé d’activités physiques intenses pourrait avoir un effet bénéfique sur cette dernière. Aussi, compte tenu du fait que les habitudes alimentaires soient un facteur prépondérant déterminant l’obésité infantile (Mehenni et al., 2011) et des adolescents (Allam et al., 2011), il est utile d’accompagner le programme d’activités physiques d’un programme de sensibilisation aux sujets en surpoids et obèses ainsi qu’à leurs parents, afin d’avoir un impact le plus positif possible. Notre étude a donc comme objectif, d’évaluer le niveau d’activités physiques effectué quotidiennement par les élèves et de déduire la relation avec des indicateurs de surpoids et d’obésité (Poids, IMC, Masse grasse), et de capacité physique (mobilité articulaire, Force musculaire abdominale). Activité physique et obésité De nombreuses études ont prouvé qu’une activité physique régulière était source de bien-être et de santé (American College of Sports Medecine, 1988 ; Blair, Cheng ; Holder, 2001). Connaître la quantité d’activité physique pratiquée est donc essentiel pour le suivi de l’état de santé des individus et des collectivités. L’activité physique est un comportement et la dépense énergétique est le coût de ce comportement. La dépense énergétique est le produit de la fréquence, la durée, l’intensité et le type d’activité réalisée. C’est la mesure de la quantité d’exercice, qui détermine un plus ou moins grand bénéfice sur la santé. L’activité physique est exprimée par une dépense énergétique en Mets (en multiple du métabolisme de repos), ou par un indice symbolisant un niveau d’activité. Plusieurs facteurs peuvent l’influencer : l’âge, le poids et le niveau d’aptitude physique entre autres. L’aptitude physique est synonyme de « fitness», c’est l’habilité ou la capacité à accomplir et à pratiquer une activité (Kesaniemi et al., 2001). L’Aptitude physique est caractérisée par ses composantes musculaire, motrice, métabolique et cardiorespiratoire. Plus souvent qu’autrement, on ne mesure que cette dernière composante ( ̇ O2max), laquelle est reconnue comme un indice important de l’aptitude physique. De nombreuses méthodes permettent de connaître la dépense énergétique ou ̇ O2max. Ces paramètres peuvent être mesurés avec précision en laboratoire mais cela est très coûteux et peu réaliste dans le cadre d’études épidémiologiques. Une autre étude réalisée par Khelifi et al. (2011) portant sur l’impact de l’activité physique sur le profil métabolique de l’adulte obèse, rapporte que l’obésité, problème sérieux de santé, est due à l’accumulation
Pour la quasi-totalité des études menées en Algérie, il y a consensus sur le fait que le taux de prévalence du surpoids et de l’obésité est considéré comme élevé. Il constitue, vraisemblablement, un problème majeur de santé publique, qui nécessite une intervention préventive affectant les différents facteurs exogènes de cette pandémie, notamment l’alimentation non équilibrée et la tendance au grignotage et un mode vie de plus en plus sédentarisé. La littérature sur la physiologie de l’activité musculaire s’accorde sur un effet bénéfique de l’activité physique des enfants et des adolescents sur leur santé et de la garantie qu’elle procure pour une continuité d’une activité à l’âge adulte et par conséquent un effet bénéfique sur la santé à l’âge adulte (Blair et al., 1989). Selon Baquet et al. (2007), la relation charge et effet entre le niveau et le type d’activité physique et son impact sur la santé n’est pas encore déterminée chez les enfants. Cependant, Strong et al. (2005) avaient montré, avant terme, qu’en règle générale les effets bénéfiques de l’activité physique sur les différents déterminants de la santé sont plus marqués que les enfants obèses ou en surpoids. Pour Baquet et al. (2007), les enfants qui sont les plus actifs ont un pourcentage de masse grasse moins important. Un programme composé d’activités physiques modérées permet de réduire sensiblement la masse et la masse grasse d’adolescents et d’enfants en
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simultanée de plusieurs facteurs de risque, en particulier les mauvaises habitudes alimentaires et la sédentarité.
recherche et qui fonctionnent selon un planning préalablement établi.
Méthodologie de la Recherche L'enquête nationale sur le surpoids, l'obésité, et les facteurs associés que nous avons engagé auprès des enfants scolarisés au primaire (enfants du 1er et 2eme palier élémentaire) en se référant aux normes de l'IOTF " international obesity task force" qui détermine l'obésité 1 ( surpoids) pour un IMC compris entre 25 et 29,9 et l'obésité 2 pour un IMC supérieur à 30, répondra à plusieurs questionnements au sujet des enfants scolarisés dans le cycle primaire qui se résumeront comme suit: 1. quel est la prévalence de l'obésité 1 et 2 ? 2. quel est la répartition des prévalences d'obésité 1 et 2 à travers les âges et les sexes? 3. quels sont les facteurs qui peuvent influer sur la prévalence de l'obésité 1 et 2. Cette recherche est extrêmement complexe vu le nombre de paramètres qui interviennent d'une part et les difficultés particulières de l'enquête de terrain (séances de mesure, distribution et récupération de questionnaires) d’autre part. L’importance de cette étude sur plusieurs plans, pour notre pays, nous à encourager à persévérer, essentiellement à finaliser l'échantillonnage national. Nous avons débuté par lancer l'enquête au niveau de la capitale comme opération pilote pour étendre l'enquête sur le reste du pays. Pour les besoins organisationnels de l'enquête, nous avons constituée six équipes de trois enquêteurs chacune, chapeautées par les membres de l’équipe de
Echantillon et Méthodes L'enquête transversale a été réalisée selon le découpage des trois directions de l'éducation de la wilaya d'Alger ; Alger ouest, Alger centre et Alger est avec les mesures anthropométriques et questionnaires et cela depuis septembre 2011. Population L'étude porte sur 851 établissements scolaires d'enseignement élémentaire au niveau de la wilaya d'Alger qui totalisent 10865 classes. La population totale est estimée à 322099 élèves qui sont répartis comme suit: - Direction Alger Centre qui totalise 61894 élèves, 211 établissements et 2825 classes. - Direction Alger Est qui totalise 138956 élèves, 346 établissements et 4306 classes. - Direction Alger Ouest qui totalise 121249 élèves, 294 établissements et 3734 classes. Nous avons procédé par la technique d'échantillon aléatoire simple au sein de chaque DE (direction d'éducation) sans exclure les écoles privées qui sont au nombre de 78 écoles recensées. Les écoles et les élèves tirés au sort parmi la population totale des élèves sont indiqués au tableau n° 01. L'enquête transversale a été réalisée selon le découpage des trois directions de l'éducation de la wilaya d'Alger ; Alger ouest, Alger centre et Alger ouest avec les mesures anthropométriques et questionnaires et cela depuis septembre 2011.
Tableau 1 : Répartition des établissements à travers les directions d’éducation Nombre d'écoles
Zones d’implantation des directions d’éducation
publiques
privées
Nombre d'élèves
Alger est Alger centre Alger ouest Total sur la direction wilaya d'Alger
45 30 40 115
2 5 2 9
8958 6510 7951 23419
planning des visites, les questionnaires qui doivent être remplis individuellement mais lus à haute voix et surveiller sans intervenir (toute l'équipe doit être présente lors de la distribution des questionnaires. La présence d'un ou des enseignants est préférable).
Déroulement de l’enquête Parmi les étudiants de 5ème année à l'Ecole Supérieure en Sciences et Technologie du Sport de Dely Brahim et des résidents en médecine du sport, des enquêteurs ont été formés pour la réalisation de l'enquête durant 2 semaines puis repartis en équipes sous l’égide des membres de l'unité de recherche. La formation a porté sur la standardisation des prises de mesures anthropométriques, l’heure, le respect du
Informations récoltées (14461 élèves) a- Anthropométrie -Poids, points anthropométriques, longueurs, périmètres et plis cutanés, en prenant soin de mentionner
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° clairement la date et lieu de naissance, le jour et l'heure de l'enquête et le nom de l'enquêteur.
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- Temps de marche entre la maison et l'école - Nombre de marches d'escaliers entre la maison et l'extérieur - Cours de soutien privés à l'extérieur et à domicile - Activité physique à l'extérieur - Activité physique encadrée
b- Caractéristiques socio-économiques - Date et lieu de naissance, fratrie, catégorie socioprofessionnelle, habitat, distance école domicile et moyen de la parcourir. c- Habitudes alimentaires: - Prise ou non de petit déjeuner - Collation de 10h00 - Consommation de fruits - Collation de 16h00 - Consommation boissons sucrées et friandises - Environnement des repas.
Résultats Pour l'ensemble de l'échantillon, la moyenne d'âge est de 8.02 ± 0.86 ans la moyenne de taille est de 127,23± 3,93 cm et le poids moyen est de 27,73±4,79 kg (tableau n° 02).
d- Activités physiques et dépense énergétique - Temps passé devant la télévision et jeux vidéo Tableau 2 : Paramètres totaux pour l'ensemble de l'échantillon Poids (kg) Ages
Filles (ans) 22,56 23,36 29,71 29,98 32,25
6 ans 7 ans 8 ans 9 ans 10 ans
Garçons (ans) 23,62 23,30 28,65 31,47 32,45
Taille (cm) moyenne 23,09±2,58 23,33±3,12 29,18±5.69 30,72±5,18 32,35±4,82
La prévalence de l'obésité de type 1 chez les filles (18,52%) est plus élevée que chez les garçons (17,56%), par contre la prévalence de l'obésité de type 2 est plus élevée chez les garçons (2,9) que chez les filles(2,1).La prévalence de l'obésité 1 chez les filles est la plus élevée à l'âge de 10 ans, par contre la prévalence de l'obésité de type 2 chez les garçons est la plus élevée à l'âge de 7 ans.
Filles (ans) 118,33 120,68 126,98 131,51 138,32
Garçons (ans) 119,66 122,36 126,12 131,02 137,36
moyenne 118,99±4,52 121,52±4.66 126,55±3,85 131,26±5,12 137,84±5,67
la fratrie 7% sont enfant unique et 45% ont entre 2 et 3 frères et sœurs, 29% ont en plus de 3. Les prévalences de l'obésité de type 1 et 2 sont plus importantes chez les catégories de famille à bas revenus. Les corrélations statistiques avec le type d'alimentation sont à relever, mais selon le champ théorique, cette situation peut être reliée au manque, voire à l'absence de consommation de fruits et viandes.
Caractéristiques socio-économiques Le ratio fille/garçon est de 0,86. La part des élèves résidants en milieu rural est de 26%. En ce qui concerne
Tableau 3 : Prévalence de l'obésité 1 et 2 selon la catégorie socioprofessionnelle (CSP) du père et de la mère CSP Cadre sup Cadre moyen Chef d'entreprise Artisan** Employé Journalier Sans emploi
Prévalence/CSP Père (%)
Prévalence/CSP Mère (%)
11,61 12,52 11,96 13,67 14,36 16,62 19,25
11,58 11,81 12,76 13,67 14,86 16,62 18,65
*csp: catégorie socioprofessionnelle. ** artisan, commerçants
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Les prévalences de l'obésité de type 1 et 2 sont plus importantes chez les catégories de famille à bas revenus. Les corrélations statistiques avec le type d'alimentation sont à relever, mais selon le champ théorique, cette situation peut être reliée au manque, voire à l'absence de consommation de fruits et viandes. Plusieurs paramètres sont à l'étude statistique qui nous informera plus en profondeur.
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Aménager des espaces de jeux de base (saut de cordes, marelle, saute moutons…) Permettre l’accessibilité à la pratique sportive. Utilisation commune des moyens humains et matériels des différents ministères et opérationnalisation de l’application des textes officiels et prévoir d’autres.
Activités Physiques Les résultats préliminaires de l'enquête font ressortir que seulement 12.56% d'enfants font de l'activité physique en milieu organisé (clubs et associations), parmi eux 61.12% ont entre 7 et 8 ans ce qui laisse penser que les parents ont tendance à retirer leurs enfants de la pratique physique au fur et à mesure qu’ils avancent dans leurs scolarités. 22.68% des élèves marchent moins de 30 minutes par jour, 29.68% parmi eux sont en surpoids et ont 9.58 ans. 21% des élèves prennent des cours de soutien le mardi et vendredi (36% à Alger Centre) ce qui les élimine de la pratique sportive en milieux organisés. Les corrélations avec les cas de surpoids sont à relever.
Références Allam F., Sais, Z., Ouchefoun A., et al., (2011). Etude du surpoids, de l’obésité et des facteurs associés au surpoids chez les élèves du cycle moyen scolarisés dans les collèges publics de l’EPSP Bouzaréah. Alger : SMEP. American College of Sports Medecine (1998). Opinion statement on physical fitness in children and youth. Medicine and Science in Sports and Exercise, 20, 422–423. Baquet, G., Blaes, A., Berthoin, S., (2007). L’activité physique chez l’enfant et l’adolescent, in Van Pragh, E., Physiologie du sport : Enfant et adolescent (pp.1747). Bruxelles : Deboeck.
Habitudes alimentaires Parmi l'échantillon, 19% ne prennent pas de petit déjeuner et 42,14% d'entre eux sont en surpoids, 12,52 % sont en obésité de type 2. En ce qui concerne la consommation de boissons sucrées, 60.56% de l'échantillon en consomme régulièrement. 61.21% des élèves consomment régulièrement des friandises comme collation à 10h00 ou à 16h00, parmi eux les 36.72% des élèves de 10 ans sont en surpoids.
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Conclusions Nous avons procédé à l'échantillonnage de la population, à l'organisation de l’enquête, à la formation des enquêteurs et la récolte des informations pour un échantillon de plus de 23000 enfants. Les informations récoltées font l'objet d'une étude statistique en attendant d'étendre le reste de l'enquête sur le reste du pays. En plus de l'utilité immédiate des informations qu'on va recueillir, elles nous serviront pour des études longitudinales dans les années à venir, ce qui nous aideront à comprendre la dynamique du développement du phénomène de surpoids dans notre pays et les moyens de le prendre en charge de manière efficace et à moindre coût. Introduire absolument la séance d’éducation physique dans le programme d’enseignement du cycle primaire.
Diaf, M., & Khaled, M. B., (2011). Prévalence de surpoids et d’obésité chez des enfants de 8-15 ans à Sidi Bel Abbes. In Congrès international de nutrition, Oran du 22 au 23 mai (2011) (Résumé). International Obesity Task Force.(2005). EU Platform Briefing Paper 2005. EU Platform on Diet, Physical Activity and Health. Kesaniemi, Y. A., Danforth, E. Jr, Jensen, M. D., Kopelman, P. G., Lefebvre, P., &Reeder, B. A. (2001).Dose-response issues concerning physical activity and health: an evidence-based symposium. Medicineand Science in Sports and Exercise, 33 (Suppl.):S351–358.
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Etude de l’effet de la charge intensive sur les paramètres sanguins et le profil lipidique des athlètes de l’équipe nationale dames d’haltérophilie Touami Ali Ecole Supérieure en Sciences et Technologie du Sport, Dely Brahim, Alger, alitouami@yahoo.fr
Résumé L’objectif de cette étude est la quantification de l’influence d’un programme d’entrainement intensif de type haltérophile, sur les paramètres sanguins (hématologiques et biochimiques) et physiques (anthropométriques et de performance) chez des haltérophiles Algériennes. Les résultats indiquent d’une part, que pendant les périodes précompétitives, le paramètre anthropométrique le plus influencé par l’entrainement haltérophile est le pourcentage de la matière grasse. D’autre part, ce type d’effort ne semble pas avoir des effets significatifs sur les paramètres sanguins (hémoglobine, globules rouges et globules blancs). Néanmoins, il est à signaler, que seul le taux de fer est susceptible d’être influencé. Concernant le profil lipidique, son évolution diffère d’un paramètre à un autre. Ainsi ce type d’efforts n’a eu aucun effet sur le cholestérol total et le cholestérol LDL. Par contre l’effet a été plus marqué pour le cholestérol HDL qui a diminué, de même pour les triglycérides et le cholestérol VLDL. Mots clés : Haltérophilie féminine, profile lipidique, cholestérol, paramètres hématologiques. Abstract: Study of the intensive care effect on blood parameters and lipid profile athlete’s ladies weightlifting national team. The purpose of this study is the influence quantification of an intensive training program of weightlifter type on blood (hematology and biochemistry) and physical (anthropometric and performance) parameters. The results indicate in one part, that during the pre-competitive periods, the most anthropometric parameter influenced by training weightlifter is the percentage of body fat. In other part, such efforts do not seem to have significant effects on blood parameters. However, it is reported that only iron levels may be influenced in women weightlifters, given the low concentration of this parameter at the end of our experiment, we believe it deserves a lot more interest on a longer period of time to deal with potential losses, especially among women. Regarding the lipid profile, its evolution differs from a parameter to another thus such efforts had virtually no effect on total cholesterol and LDL cholesterol. On the contrary, the effect was more pronounced for the HDL cholesterol which has decreased, for triglycerides and VLDL cholesterol, which has experienced significant increases in the end of the course. Keywords: Women Weightlifting, lipid profile, cholesterol, blood parameters
ذزاسة مسى ثبٔزري اًخسزًة اًضسًس ؿىل املىوانث ادلموًة وادلُيَة ؾيس زايضَاث امليخرة: مَرط هتسف ُشٍ ادلزاسة إىل حتسًس ثبٔزري اًخسزًة رو اًضسّ ت املصثفـة ؿىل املؤرشاث ادلموًة و اًحسهَة يف زايضة زفؽ االزلال وثسذي يف اظاز ذزاسة زذوذ فـي وًلس مسحت.احسام ممازساث ُشٍ اًصايضة ٔبزياء املصحّل كدي اًخيافس َة مما ٌسمح تضٌلن اًخىفي املياسة واًالئق يف حال حسوج كعوز او اي ادذالل تَوًويج ادلموًة وادلُيَة اًىت مقيا هبا ؿىل اؾضاء اًفصًق اًوظين س َساث اًوظول اىل اًيخاجئ اًيت مفاذُا ٔب ّن اًخسزًة اًضسًس ازياء مصحّل, ًيا اًلِاساث املوزفوًوحِة .امليافساث ًؤثص ؿىل اًثواتت املوزفوًوحِة و تعفة ذاظة وسن ادلسم فامي ٔب ّن ُشا اًيوغ من اًخسزًة ًُس هل اي ثبٔزري مالحغ ؿىل اًثواتت ادلموًة (اٌََّحوجصوثَني اًيّاكط اًىثافة) فملLDL ففامي خي ّعاًىوًسرتول اًاكمي واًىوًسرتول،من هجة ٔبدصى اثضح ًيا ٔب ّن ثبٔثص اًثواتت ادلُيَة خيخَف من ؿامي اىل بٓدص ّ ًعص ٔب ؿَهيم ٔب ّي ثلَري يف حني ثبٔثّص إجيااب (اٌََّحوجصوثَني اًيّاكط خسّ ا ٌَىثافة) ونشاVLDL (اٌََّحوجصوثَني ّاًزائس اًىثافة) واًىوًسرتولHDL لك من اًىوًسرتول .اًرتجيَُرسًس تـس ُشا اًيوغ من اًخسزًة اًلكسرتول،اًثواتت ادلموًة، اًخسزًة اًضسًس، زفؽ ا ٔلزلال اًًسوًة: اًلكٌلث ادل اً ّــة des différentes manifestations sportives. La gestion des athlètes exige une participation effective de l’ensemble des éléments composant leur environnement direct et indirect. Ainsi, l’encadrement technique, administratif et médical, doit agir en totale symbiose et être à l’écoute des besoins souvent pressants des athlètes.
Introduction L’évolution des connaissances scientifiques dans le domaine sportif a atteint un stade très avancé, mettant au service des athlètes de haut niveau, une logistique perfectionnée en permanence et des moyens financiers de plus en plus importants. Cet intérêt accordé à la pratique de haut niveau est souvent guidé par les rentes financières engendrées par l’exploitation commerciale
La pratique sportive de haut niveau n’assure pas à elle seule, une protection contre toutes les maladies ou
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de longue durée (de type endurance). Qu’en est-il de ces changements suite à un entraînement de type haltérophile chez des féminines algériennes pratiquant l’haltérophilie ?
autres déficits organiques. La réalité a démontré que le sport d’élite peut être à l’origine de plusieurs anomalies, qui ne correspondent pas, tout le temps, aux thérapeutiques de la pathologie classique. A ce titre, l’entourage de l’athlète doit disposer d’informations et de moyens, qui doivent garantir d’abord sa santé et ensuite, maintenir, restaurer et développer au maximum son potentiel physique.
L’objectif de notre démarche est l’étude de l’influence d’un programme d’entrainement intensif de type haltérophile sur les paramètres sanguins (hématologiques et biochimiques) et physiques (anthropométriques et de performance)
L’ensemble de ces actions ne doit pas être occasionnel mais doit, impérativement, surveiller régulièrement toute contre-performance et corriger toutes les perturbations provoquées par les charges intensives. Cette ligne de conduite doit s’inscrire dans une stratégie globale, aux fins de maintenir un meilleur rendement aux entrainements et d’assurer un équilibre biologique.
1. Méthodes Cette étude a été effectuée durant un stage de préparation de l’équipe nationale dames d’haltérophilie, en perspective d’une participation au championnat d’Afrique de la saison 2011. Durant ce stage, les athlètes ont réalisé un plan d’entrainement précompétitif intensif réparti sur huit (08) semaines.
La prévention constitue dans la vie d’un athlète un élément clé de la réussite. Tout succès sportif doit obéir à plusieurs impératifs qui, réunis dans une action commune, doivent faire en sorte que le sport donne à l’athlète plus qu’il ne lui coûte.
Nous avons effectué des mesures anthropométriques et des prélèvements sanguins au laboratoire de biologie clinique au service de médecine du sport et de la rééducation fonctionnelle de la clinique Dr Maouche ex. CNMS (Centre National de Médecine du Sport) à Alger. Les mêmes investigations ont été réalisées au début et à la fin du stage.
Cependant, Katch et McArdle (1985) confirment que les possibilités d’exercices physiques vigoureux pour les deux sexes sont équivalentes, les études scientifiques démontrent que le processus d’entrainement est essentiellement le même pour les deux sexes. Toujours est –il que sous une forme ou une autre, des femmes athlètes s’adonnent aux exercices de force durant leur cycle de préparation. Selon Liubomir (1996), certaines d’entre elles le font toute l’année.
Les paramètres mesurés sont la taille debout, les plis cutanés, le nombre des globules rouges, le nombre des globules blancs, le taux d’Hémoglobine, le taux de fer, le cholestérol total, le cholesterol LDL (low density lipoprotein), le cholesterol HDL (High density lipoprotein), le cholesterol VLDL (very low density lipoprotein) et les triglycérides.
L’haltérophilie est une discipline sportive olympique dont l’effort physique est assuré par le système anaérobie alactique, où la charge intensive ne provoque pas des modifications significatives sur les différentes fractions des lipides (Keul et al., 1979). Dans le même sens, cet auteur affirme que pendant les efforts explosifs, les exigences énergétiques sont assurées par les phosphagènes et plus particulièrement par le processus glycolique. Dans le même ordre d’idées, Weineck (1996) a conclu que les paramètres hématologiques s’adaptent et changent avec les efforts
1.1. Echantillon Douze (12) athlètes de l’équipe nationale dames d’haltérophilie ont volontairement pris part à notre expérimentation, au cours de laquelle ces athlètes se préparaient à participer au championnat d’Afrique de la saison 2011, leurs caractéristiques sont rapportées au tableau 01.
Tableau 01 : Caractéristiques de l’échantillon avant l’expérimentation Age (ans)
Poids (kg)
Taille (cm)
MG (%)
24,25±1,97
64,37±10,84
160,62±5,19
21,75±5,08
MG : Masse grasse
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investigations ont été réalisées au début et à la fin du stage.
1.2. Matériel Au cours de notre expérimentation, nous avons utilisé le matériel suivant :
1.3.1. Les paramètres anthropométriques : Nous avons mesuré le poids debout et les plis cutanés. Ensuite nous avons déterminé le pourcentage de masse grasse par la méthode de Mateigka (1921) cité par Wutscherk (1988).
1.2.1. Paramètres anthropométriques - Une pince de type « Harpenden » pour les mesures des plis cutanés. - Un anthropomètre de marque « Martin » pour la mesure de la stature debout. - Une balance électronique de marque ENIE pour la pesée. 1.2.2. Paramètres hématologiques : - Un automate de marque Beckmann CXSCE ; - Un Coulter T540 compteur cellulaire ; 1.2.3. Tests physiques - Barres olympiques de quinze (15) kilogrammes de marque ELEIKO ; - Disques des différents poids (de 1kg a 25 kg) de marque ELEIKO ; - Plateaux d’entrainement de 2,5m x 2,5m de marque ELEIKO ; - Supports squat de fabrication locale.
1.3.2. Les paramètres hématologiques : Ceux-ci qui ont été déterminés sont le nombre des globules rouges, le nombre des globules blancs, le taux d’hémoglobine et le taux de fer. 1.3.3. Les paramètres biochimiques : nous avons déterminé, le cholestérol total, le cholestérol LDL (low density lipoprotein), le cholestérol HDL (high density lipoprotein), le cholestérol VLDL (very low density lipoprotein) et les triglycérides. 1.3.4. Les paramètres de la charge auxquels nous avons eu recours sont le tonnage en kilogrammes, le total olympique en kilogrammes, le poids moyen en kilogrammes et le coefficient d’intensité en pourcentage.
1.3. Protocole Cette étude a été effectuée durant un stage de préparation de l’équipe nationale dames d’haltérophilie, en perspective d’une participation au championnat d’Afrique de la saison 2011. Durant ce stage, les athlètes ont réalisé un plan d’entrainement précompétitif intensif réparti sur huit (08) semaines. Nous avons effectué des mesures anthropométriques et des prélèvements sanguins au laboratoire de biologie clinique au service de médecine du sport et de la rééducation fonctionnelle de la clinique Docteur Maouche Mohand Amokrane ex. CNMS (Centre National de Médecine du Sport) à Alger. Les mêmes
1.4. Traitement statistique Pour le traitement statistique descriptif, nous avons calculé la moyenne arithmétique et l’écart type de la série de mesure de chaque paramètre. Pour le traitement statistique analytique, nous avons utilisé le t-test de Student pour groupes appareillés. 2. Résultats 2.1. Paramètres anthropométriques Les résultats des paramètres anthropométriques poids et masse grasse sont indiqués au tableau n° 2 et présentés en valeurs moyennes et écarts types.
Tableau 02 : Evolution des paramètres anthropométriques Chronologie m±s Signification des écarts MG : masse grasse
Poids (kg) Avant Après 64,75 ± 10,4 62,12 ± 10,07 P < 0,05
MG (%) Avant 22,12 ± 5,54
Après 19,25 ± 5,72 P < 0,01
Le poids du corps a enregistré une diminution significative de 2,63 kg, cet écart entre la première et la seconde mesure est significatif à p < 0,05. Dans le même sens le pourcentage de la masse grasse a lui aussi enregistré une diminution de 2,87%, significative à p < 0,01.
2.2. Paramètres hématologiques Les paramètres statistiques descriptifs et analytiques de la comparaison pré test et post test sont présentés au tableau n° 3.
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Tableau n° 3 : Evolution des paramètres hématologiques Paramètres
Avant
Après
Valeurs Normales1
Signification
Nombre de globules rouges NS 4,33 ± 0,29 4,40 ± 0,67 4,0 – 5,2 (million/mm³) P > 0,05 Nombre de globules blancs NS 4,94 ± 0,86 4,77 ± 0,76 4,0 -10,0 (millier/mm³) P > 0,05 Taux d’hémoglobine NS 12,9 ± 1 12,6 ± 1,23 12,3 -15,7 (g/100ml) P > 0,05 Concentration du fer NS 84,12 ± 41,41 76,00±39.39 60 – 178 (mg/100ml) P > 0,05 1 : Société Canadienne de Cardiologie, Tableau des valeurs biologiques normales La comparaison des paramètres hématologiques ne révèle aucune différence significative (p > 0,05) entre les deux itérations de prélèvement.
cholestérol VLDL. Les deux (02) paramètres restants ont été marqués par une stabilité dans leurs concentrations. Le taux de triglycérides s’est incrémenté de 0,25 g/l, une hausse significative au seuil p < 0,05. Outre cela, le cholestérol total bien qu’il ait connu une légère diminution, son évolution n’est pas significative (tableau 4 et fig. 01).
2.3. Paramètres du profil lipidique Le premier constat qui peut être tiré du tableau (04) est que trois (03) paramètres du profil lipidique sur cinq (05) ont évolué d’une manière significative, il s’agit donc des triglycérides, du cholestérol HDL et du Tableau 04 : Evolution du profil lipidique Paramètres Avant Triglycérides (g/l) Cholestérol total (g/l) HDL Cholestérol (g/l) LDL Cholestérol (g/l) VLDL Cholestérol (g/l)
Après
Signification
0,58 ± 0,23
0,83 ± 0,24
*
Valeurs normales 1 0,35 -1,25
1,59 ± 0,3 0,50 ± 0,09 0,97 ± 0,29 0,36 ± 0,24
1,54 ± 0,3 0,42 ± 0,1 0,97 ± 0,25 0,97 ± 0,25
NS * NS **
1,6 – 2,4 0,4 – 0,9 1,0 – 1,6 0,6 – 1,1
1 : Tableau des valeurs biologiques normales selon la Société Canadienne de Cardiologie, * : écart significatif à p < 0,05, ** : écart significatif à p < 0,01, NS : écart non significatif.
Concentration (g/l) 2 1,8 1,6
Avant
1,4
Après
1,2 1 0,8
0,6 0,4 0,2 0,58 0,83
1,59 1,54
0,5 0,42
0,97 0,97
0,36 0,97
0 triglycérides
Choléstérol totalHDL choléstérolLDL choléstérol
VLDL choléstérol Paramètres Lipidiques Observés
Figure 01 : Evolution du profil lipidique avant et après l’expérimentation
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Le paramètre lipidique le plus stable de notre recherche est le cholestérol LDL, ce qui veut dire, pour nous, que la charge appliquée en haltérophilie n’a aucun effet apparent sur ce paramètre. La différence la plus significative a été enregistrée avec le cholestérol VLDL, avec un seuil p < 0,01, en passant de 0,36 ± 0,46 à0,97±0,97 g/l a la fin du stage, c’est le seuil le plus significatif de notre recherche.
important du profil lipidique. Les mêmes conclusions ont été enregistrées, dans ces études, concernant l’évolution du cholestérol total, dont les concentrations diminuent avec les efforts endurants, à l’inverse des exercices de force au cours desquels cet indice augmente souvent. Cette tendance s’oppose au résultat de notre étude, où le cholestérol total ne connait pas une variation significative.
3. Discussion
Concernant la diminution significative du VLDL, il est à préciser que la fonction principale de ce paramètre est d’après Robert et al. (1997), le transport des triglycérides dans le sang.L’augmentation de sa concentration est liée à l’élévation de la concentration des triglycérides dans le sang. Cet indice doit faire l’objet d’un suivi régulier surtout chez les sujets présentant une surcharge pondérale, qui associée à une surconsommation lipidique excessive peut facilement entrainer une nette augmentation du risque des maladies cardio-vasculaires (surtout l’Athérosclérose).
3.1. Paramètres anthropométriques : poids et masse grasse La diminution du poids corporel est un fait normal chez les haltérophiles, car la majorité des athlètes sont astreints à respecter leurs catégories de poids. Selon Szabo (1997), il existe un poids d’entrainement et un poids de compétition, il propose un poids d’entrainement toujours supérieur à celui de la compétition sans que cette différence ne dépasse les 2 à 3 Kg chez les femmes haltérophiles, cet écart a été confirmé chez notre échantillon. Par ailleurs, de même que le poids, la masse grasse connait une diminution significative, on peut avancer que ce pourcentage est nettement inférieur à celui des femmes sédentaires qui est en moyenne, selon Tittel et Wutscherk (1972) cités par Weineck (1996), de l’ordre de 28,2%.
Une tendance nette d’élévation de la concentration du cholestérol LDL (appelé souvent mauvais cholestérol) peut aussi constituer un risque potentiel pour les maladies cardio-vasculaires, par contre le cholestérol HDL joue le rôle inverse du LDL, car des concentrations élevées du HDL (le bon cholestérol) participent au nettoyage des parois artérielles des excès lipidiques.
3.2. Paramètres hématologiques Les données recueillies au terme de notre expérimentation et surtout celles relatives aux paramètres hématologiques, vont dans le même sens des donnés évoquées par Weineck (1996), à savoir que les paramètres hématologiques s’adaptent et changent plus particulièrement après un entrainement de longue durée (type endurance). Les haltérophiles, cas de la présente étude, sollicitent, en priorité, la filière énergétique anaérobie alactique. Celle-ci a comme réserves les phosphagénes (ATP et CP), qui ne dépondent pas, dans leur resynthèse des facteurs liés au transport d’oxygène et des différentes réactions chimiques responsables des échanges gazeux.
Conclusion Cette étude fait ressortir les conclusions suivantes : Pendant les périodes précompétitives, le paramètre anthropométrique le plus influencé par l’entrainement haltérophile est le pourcentage de la matière grasse. Le type d’effort haltérophilie ne semble pas avoir des effets significatifs sur les paramètres sanguins (hémoglobine, globules rouges et globules blancs). Néanmoins, il est à signaler que seul le taux de fer est susceptible d’être influencé chez des femmes haltérophiles. Au vu de la faible concentration de ce paramètre à la fin de notre expérimentation, il mérite beaucoup plus d’intérêt sur une plus longue durée afin de parer à d’éventuels déficits. Concernant le profil lipidique, son évolution diffère d’un paramètres à un autre, ainsi ce type d’efforts n’a eu pratiquement aucun effet sur le cholestérol total et le cholestérol LDL. Par contre, l’effet a été plus marqué pour le cholestérol HDL qui a diminué, de même pour les triglycérides et le cholestérol VLDL, qui ont connu des hausses significatives à la fin du stage. Le suivi et le contrôle des paramètres sanguins et du profil lipidique peuvent permettre, d’évaluer et de
3.3. Profil lipidique Le taux des triglycérides observé dans la présente étude a connu une augmentation significative, Lehtonen et al. (1978) et Lopez, (1974) ont trouvé que les athlètes entrainés possèdent des taux très bas de triglycérides, par contre Farrel et al. (1982) n’as pas trouvé de différences entre les concentrations des triglycérides des haltérophilies et des sédentaires. Bien que la moyenne de la concentration des triglycérides de notre échantillon est bonne c'est-à-dire inférieure à 1,50 g/l, cette tendance à la hausse après un cycle d’entrainement intensif nous oblige à surveiller de près ce paramètre
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° mesurer, le degré d’influence d’un entrainement de la force maximale et de déterminer, les effets immédiats et sur le long terme sur la santé des haltérophiles féminines.
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Corrélation entre paramètres anthropométriques, amplitude des bras, vitesse de nage, distance parcourue par cycle de bras et indice de nage Benyelles Abdellatif 1,2 1
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: Université Mohamed Khider, Biskra, benyellesabdellatif@gmail.com : Laboratoire des Sciences Biologiques Appliquées au Sport. ES/STS, BP 71, El Biar, Alger.
Résumé L’objectif de cette étude est de déterminer la relation entre des paramètres anthropométriques, l’amplitude des bras, la vitesse de nage et la distance parcourue par cycle de bras des jeunes nageurs algériens âgés de 12 à 14ans. Un groupe de 12 nageurs a participé à cette étude. Les nageurs sont tous membres de l’équipe nationale d’Algérie. Chaque nageur a effectué un test de vitesse sur 10m en crawl. Les résultats indiquent l’existence de corrélations significatives entre quelques paramètres anthropométriques et aussi entre les tests physiques, notamment entre 10m et amplitude (r = 0,84), vitesse et amplitude (r = 0,60), indice de nage et cycle de bras (r = 0,97) et amplitude et temps sur 10m (r = 0,70). En somme, les corrélations significatives concernent 17 paramètres anthropométriques sur les 49 mesurés ; la distance parcourue par cycle de bras DPC, la vitesse moyenne, l’amplitude et l’indice de nage. Par contre il n’existe pas de lien significatif entre ces paramètres et la fréquence. Mots clés. Indice de nage, indice d’endurance, paramètres anthropométriques, rendement mécanique. Abstract: Relationship between anthropometric parameters, arms amplitude, swimming speed, distance covered per arm cycle and swimming index The aim of this study is to determine the relationship between anthropometric parameters, arms amplitude, swimming speed and covered distance per arm cycle , among young Algerian swimmers aged of 12, 13 and 14 years old. A group of 12 swimmers participated to this study. Swimmers are all members of the Algerian national team. Each swimmer has done a speed test on 10m crawl. The results indicate the existence of significant correlations between some anthropometric parameters and physical testing, notably between 10m and amplitude (r = 0.84), speed and amplitude (r = 0.60), swimming index and arm cycle (r = 0.97), and amplitude and time on 10m (r = 0.70). In sum, the significant correlations concern 17 anthropometric parameters out off the ones 39 measured, the covered distance by DPC arm cycle, average speed, and amplitude and swimming index. On the other side, there is no significant relationship between these parameters and frequency. Keyword: Swimming index, endurance index, anthropometric parameters, mechanical efficiency.
ّ الازثحاظاث تني املؤرشاث ا ٔلهرثوتومرتًة وسـة اذلزاؿني ورسؿة اًس حاحة و املسافة امللعوؿة تسوزت ٌرلزاؿني و:مَرّط مؤرش اًس حاحة ا ّٕن اًِسف من ُشٍ ادلزاسة ُو حتسًس اًـالكة تني املؤرشاث ا ٔلهرثوتومرتًة و سـة اذلزاؿني ورسؿة اًس حاحة و نشا املسافة امللعوؿة دلوزت اذلزاؿني دلى ّ وًلس كام. س حّاحا لكِّم من اًفصًق اًوظين05 وًلس سامه يف ُشٍ ادلزاسة, س ية04 إىل05 س حاحني حزائصًني روي سن ٔبمذاز01 لك س حّاخ ابدذحاز ا ًّرسؿة ؿىل وًلس ٔبسفصث اًيخاجئ ؿىل وحوذ ازثحاظاث راث ذالل إحعائَة تني تـغ املؤرشاث ا ٔلهرثوتومرتًة ونشا تني الادذحازاث اًحسهَة و ؿىل ارلعوض تني.حصت ّ س حاحة ّ ) و تني0,60 = r( ) و تني اًرسؿة و اًسـة0,84 = r( ٔبمذاز و اًسـة01 ) و نشا تني اًسـة و ّاًزمن ؿىل0,97 = r( مؤرش اًس حاحة و ؿسذ ذوزاث اذلزاؿني مؤرشا ّمت حتسًسٍ م ّؽ املسافة امللعوؿة تسوزت ٌرلزاؿني و اًرسؿة املخوسعة و49 مؤرشا ٔبهرثوتومرتاي من07 ختط الازثحاظاث ّ يف اجملموغ.)0,70 = r ( ٔبمذاز01 ّ اًسـة و . فامي ٔبه َّ ابًـىس ال ثوخس ازثحاظاث راث ذالل إحعائَة تني ُشٍ املؤرشاث و اًخواحص،مؤرش اًس حاحة ّ اًلكٌلث . املصذوذ املَاكهَيك، املؤرشاث ا ٔلهرثتومرتًة، مؤرش املساومة، مؤرش اًس حاحة: ادلال et biomécanique de la natation (Holmer, 1979 ; Lavoie et Montpetit, 1986) a déjà été établie. Ces contraintes auxquelles le nageur fait face, entre autre, les caractéristiques anthropométriques, les réserves énergétiques et autres (Durand, 1992), concernent les populations de nageurs adultes et jeunes. Du point de vue morphologique, la taille, l'envergure et le poids du sujet sont des facteurs très déterminants de la performance en natation, (Cazorla, Montpetit,
Introduction Parmi les problématiques qui suscitent l’intérêt de nombreux chercheurs dans le domaine de la natation, l’influence des caractéristiques morphologiques (Chatard et al., 1987 ; Zamparo et al., 2000), de la technique de nage (Zamparo et al., 1996), du coût énergétique de la nage (Chatard et al., 1991) sur la performance, ainsi que celle des aspects physiologiques
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° Fouillot et Cervetti, 1985 ; Chatard, Padilla, Cazorla et Lacour, 1987 ; Pelayo, 1987). Une performance caractérisée par la vitesse (m/s) qui permet de réaliser un temps (secondes) donné et qui dépend du rendement mécanique, c.-à-d. la fréquence de cycle de bras (en cycle par min) et de la distance parcourue par cycle de bras (DPC en m/cycle) (Chollet, 1990, Craig et Pendergast, 1980, Craig, Skehan, Paweiczyk et Boomer, 1985).
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1.3. Protocole 1.3.1. Mesures anthropométriques : Conformément aux techniques décrites par Ross et al. (2003) et International Society for the Advancement of Kinanthropometry (ISAK), les mesures anthropométriques effectuées sont au nombre de 39 : 10 longueurs, 10 diamètres, 11 circonférences et 8 plis cutanés. 1.3.2. Test physiques : Nous avons procédé à un test de vitesse sur 10 mètres en crawl, sur lequel étaient relevés les indices suivants : le temps (seconde), les cycles de bras, la vitesse moyenne (m.s-1), la fréquence (cycle/min), DPC (vitesse/fréquence), amplitude (m/cycle) et indice de nage (m2/s-1/cycle). Le test s’est effectué selon le protocole décrit par Sturbois et al. (1991).
L’autre aspect qui ne manque pas d’intérêt consiste en la relation, niveau de pratique, coût énergétique et indice de nage, ce dernier étant le produit de la vitesse et l’amplitude (Costill, Kovaleski, Porter, Kirwan, Fielding et King, 1985 ; Chollet, 1990), illustre le rendement mécanique global de la natation (Craig et al, 1979, Lavoie et al, 1986) c.à.d. l’importance des mouvements de bras dans la propulsion en natation (Costill et al., 1985 ; Counsilman, 1968). Cependant les membres inférieurs ne servent qu’au maintien du corps du nageur dans une meilleure position, excepté en brasse (70 % de la propulsion) (Chollet, 1990).
1.4. Technique statistique : Nous avons utilisé la statistique descriptive à travers la moyenne et l’écarttype et la statistique analytique via la corrélation de Pearson, les valeurs significatives étant celles correspondant à r > 0,576 pour p < 0,05 et ddl = n-2 = 10).
En Algérie, nous ne connaissons pas d’études ayant traité ces variables et leur interrelations, en dépit des informations fournies, pour contribuer à l’amélioration de la performance. La seule information qui semble être la référence est celle de la performance elle-même sur la distance de la compétition. Dans la présente étude nous avons inclus le volet anthropométrique et indice de nage aux autres paramètres (amplitude des bras, vitesse de nage et distance parcourue par cycle de bras) déjà étudiés ensemble (par qui, quand), d’une part afin de déterminer la relation entre cette panoplie de paramètres qui font le rendement mécanique de la nage, et d’autre part pour mieux entreprendre et améliorer les conditions de l'entraînement des jeunes nageurs en vue d’une meilleure performance.
2. Résultats Nous avons présenté les résultats significatifs dans des tableaux comprenant d’une part, les paramètres anthropométriques avec les tests physiques et d’autre part, les corrélations entre les tests physiques. Les paramètres anthropométriques sont au nombre de 49 caractères et sont corrélées avec les tests physiques. Les paramètres physiques sont les variantes du test de 10m nagé à vitesse maximale, les cycles de bras, la vitesse moyenne, la fréquence, DPC, l’amplitude et l’indice de nage qui est le produit de la vitesse et l’amplitude. 2.1. Corrélations des paramètres anthropométriques et des tests physiques Sur les 39 caractères anthropométriques mesurés nous avons relevé 17 paramètres présentant de fortes corrélations avec seulement quatre indices moteurs. Les coefficients de corrélations significatifs sont mentionnés en gras sur les tableaux ci-dessous. Nous observons de fortes corrélations (tableau 01) entre le poids du corps avec le temps de nage sur 10m (r = 0,86) et l’amplitude des bras (r = 0,95).
1. Matériel et méthodes 1.1. Echantillon Notre échantillon est un groupe de 12 nageurs, tous membres de l’équipe nationale d’Algérie de natation âgés de 12,91 ± 0,76 ans, s’entraînant de 5 à 9 séances / semaine à raison de 2 heures par séance et ayant 7,58 ± 0,75 ans d’expérience.
1.2. Matériel : Une valise anthropométrique et un chronomètre. Tableau 1. Corrélations entre le poids et les tests physiques Poids Temps sur 10m -0,86 Amplitude -0,95
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taille assis (r = 0,67), le tronc (r = 0,70), la LMS (r = 0,72) et LMI (r = 0,75). L’indice de nage avec la longueur de la main (r = 0,73) et le pied (r = 0,80).
Le temps des 10m (tableau 02) est fortement corrélé avec la stature (r = 0,74), la taille assis (r = 0,76), le tronc (r = 0,70) et LMI (r = 0,64). L’amplitude des bras avec la stature (r = 0,78), la
Tableau2. Corrélations entre longueurs des segments et tests physiques Stature TA LT LMS Temps sur -0,57 -0,74 -0,76 -0,70 10m Amplitude -0,78 -0,67 -0,70 -0,72 Indice de -0,34 -0,14 -0,13 -0,33 nage
LM
LMI
LP
-0,31
-0,64
-0,56
-0,41
-0,75
-0,57
-0,73
-0,43
-0,80
TA : Taille assise, LT : Longueur du Thorax, LMS : Longueur du membre supérieur, LM : Longueur de la main, LMI : Longueur du membre inférieur, LP : Longueur pied
diamètre biacromial (r = 0,63). Enfin, l’amplitude des bras est corrélée négativement avec le diamètre de l’humérus (r = 0,77). L’analyse de corrélation des paramètres cinématiques avec les circonférences a donné les résultats indiqués au tableau 4.
Le temps des 10m (tableau 03) est corrélé significativement et négativement avec les diamètres huméral et et fémoral (r = 0,91 et r = 0,60 respectivement). La vitesse moyenne est corrélée quasi parfaitement (r = 0,99) avec le diamètre fémoral. La distance parcourue par cycle est quant à elle corrélée le
Tableau 3 : Corrélations entre diamètres et tests physiques Biacromial Huméral Fémoral Temps sur 10m -0,31 -0,91 -0,60 Vmoy m/s -0,05 -0,46 -0,999 DPC v/fhz 0,25 0,22 0,63 Amplitude -0,49 -0,49 -0,77 Le temps des 10m (tableau 04) est fortement corrélé négativement avec les circonférences du thorax en inspiration (r= 0,84) et en expiration (r= 0,93) ainsi qu’avec le bras contracté (r = 0,80). La fréquence des cycles de bras n’est corrélée qu’avec le thorax en inspiration (r = 0,59). En outre, l’amplitude
des bras est fortement corrélée avec le thorax en inspiration (r = 0,99), le thorax en expiration (r = 0,95), le bras contracté (r = 0,90) et la jambe (r = 0,62). Enfin, l’indice de nage est lié avec la circonférence du bras contracté (r = 0,62) et de la jambe (r = 0,76).
Tableau 4 : Corrélations entre circonférences et tests physiques Thx Insp Thx Exp Bras Contracté Périm. Jambe Temps.10 m -0,49 -0,84 -0,93 -0,80 Fhz cycle/mn 0,54 0,50 0,17 0,59 Amplitude -0,99 -0,95 -0,90 -0,62 Indice nage -0,44 -0,44 -0,62 -0,76 Thx.Insp : Thorax inspiration, Thx.Exp : Thorax expiration, Périm.: périmètre Le pli cutané sous scapulaire est corrélé avec le temps des 10m (-0,61) et l’amplitude des mouvements de bras (-0,64), par contre avec le pli bicipital il n’existe qu’une
seule corrélation (-0,63) avec la vitesse moyenne de nage (tableau 05).
Tableau 5 : Corrélations entre plis cutanés et tests physiques Temps 10m Vmoy m/s Amplitude
Sous Scapulaire -0,61 -0,47 -0,64
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Pli Bicipital -0,05 -0,63 -0,09
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l’amplitude des bras (r = 0,84). Par ailleurs, Il existe une corrélation négative significative et négative entre les cycles des bras et la DPC (r = 0,97).
2.1. Corrélations entre les tests physiques Le temps des 10m (tableau 06) est corrélé négativement avec la vitesse moyenne (r = 0,60) et
Tableau 6 : Coefficients de corrélation entre tests physiques Temps 10m Cycle.Bras.10m Vmoy m/s 0,24 0,60 DPC v/fhz -0,35 -0,97 Amplitude 0,34 0,84 fait que plus grande est l’amplitude et meilleur est le temps mis pour parcourir les 10m, d’autant plus que d’autres études ont observé ces corrélations, entre l’amplitude, la fréquence et la performance (Craig & Pendergast, 1979 ; East, 1970 ; Hay, 2002).
3. Discussion 3.1. Corrélations entre les paramètres anthropométriques et les tests physiques. Les indices moteurs représentés par le temps sur 10m, la fréquence de nage, l’amplitude des bras et l’indice de nage, sont corrélés d’une manière inversement proportionnelle avec les paramètres anthropométriques, c.à.d. plus importants sont ces paramètres et plus réduits sont le temps mis pour parcourir une distance et les cycles de bras effectués lors de la nage. Or dans une étude Saavedra et al. (2010) montrent que plus l’envergure des bras du nageur est grande plus il est efficace dans sa nage, ce qui explique la relation inverse entre l’amplitude et la longueur du membre supérieur (r = 0,72) chez nos nageurs, étant donné que l’amplitude est le rapport entre distance de nage et cycles de bras. Nos résultats sont quasi similaires à ceux de l’étude de Chatard, Cazorla & Montpetit (1985), montrant des corrélations entre la performance et les données anthropométriques.
L’indice de nage caractérise le niveau de pratique (Costill, et al. 1985 ; Chollet, 1990 ; Pelayo, Chollet et Toumy, 1992). Dans notre étude nous avons relevé des corrélations significatives et négatives entre cet indice et les longueurs de la main et pied, les circonférences du bras contracté et de la jambe, la détente et la coulée ventrale. Etant donné que l’indice de nage est le produit de la vitesse et l’amplitude (m2/s/cycle), il est tout à fait logique que la relation soit décroissante c.à.d. plus importants sont les valeurs de ces indices et moindre est le temps mis pour parcourir la distance. La fréquence des mouvements de bras (cycle/min) ne présente aucune corrélation avec les autres indices, ce qui peut être expliqué par le fait que les jeunes nageurs ont des vitesses minimales faibles et leurs oscillations de vitesse instantanée s'en trouvent augmentées (Motycka, 1979). Ceci peut probablement affecter la technique utilisée lors de ce type de test et engendre une baisse de la DPC ainsi que la vitesse de nage. Dans ce contexte, Chollet (1990), Craig et Pendergast (1980), Craig et al. (1985) et Toussaint et Beek (1992), confirment que la vitesse moyenne maximale (en m/s) de chaque épreuve dépend de plusieurs paramètres, entre autres, de la distance parcourue par cycle de bras.
3.2. Corrélations entre les tests physiques. Pendant la croissance, la vitesse gestuelle maximale contre une résistance faible comme, par exemple, un segment corporel augmente progressivement (Van Praagh, 2008), ce fait explique la relation significative (r = 0,60) entre la vitesse moyenne et le temps du test des 10m dans notre étude. La relation DPC avec les cycles de bras semble être inversement proportionnelle (r = 0,97) c.à.d, plus grande est la DPC et moins le nombre de cycles de bras est petit et l’atteinte de grandes vitesses ne se fait qu’avec une hausse des fréquences (Adams et al., 1984 ; Craig et Pendergast, 1980 ; Swimming/Natation Canada, 1993). Dans ce sens, plus grande est la DPC et plus importante est la distance à parcourir en compétition (Colwin, 1992).
Conclusion Le souci de chaque nageur est de parcourir une plus grande distance dans un moindre temps avec moins de cycles de bras et avec la plus grande fréquence possible, un sujet qui a fait l’objet de plusieurs études, mais l'atteinte de grandes vitesses est suivie par la hausse de fréquence, et la chute de la DPC. C’est donc cette distance parcourue par cycle de bras et dans un temps le moindre possible, avec une confusion qu’est la
La corrélation significative observée entre l’amplitude et la vitesse de nage sur 10m, explique le
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° fréquence des bras, qui va déterminer cette DPC qui nous a poussés, à investiguer sur la relation entre cette panoplie d’indices chez les jeunes nageurs de l’équipe nationale algérienne de 12 à 14ans.
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Les indices DPC, la fréquence de nage, la vitesse moyenne, l’amplitude, l’indice de nage du test de vitesse sur 10m, avec les paramètres anthropométriques, chez le jeune nageur de 12, 13 et 14 ans semblent liés de manière proportionnelle ou inversement proportionnelle, selon le type de relation et sont aussi des facteurs très déterminant de la performance.
Effectivement, il existe bien des liens significatifs entre certains paramètres, entre autres, anthropométriques et les indices moteurs c.à.d., le temps sur 10m, l’amplitude des bras, la vitesse moyenne, la DPC et l’indice de nage. Les corrélations sont aussi apparues entre vitesse, DPC, amplitude et indice de nage avec le temps des 10m et les cycles de bras.
Nous suggérons donc pour tout entraineur, d’utiliser ces paramètres pour le suivi et l’organisation du système d’entrainement en vue de meilleures performances, étant donné que les tests utilisés sont connus et ne nécessitent pas de matériel spécifique.
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Eléments pour la détection des garçons de 10 ans : Enquête biométrique dans 7 wilayas algériennes Hadj-Hammiche El Hachemi 1,2 1
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: IEPS, Université de Constantine, hammiche_12@yahoo.fr : Laboratoire des Sciences Biologiques Appliquées au Sport, ES/STS, Dely Ibrahim.
Résumé Cette étude s’inscrit dans la problématique de la croissance de l’enfant algérien et la détection des jeunes talents. Cette étude transversale, a touché 1519 sujets des deux sexes âgés de 6ans à 12ans, 784 garçons et 735 filles, et appartenant à 7 wilayates (Alger, Bouira, Laghouat, Sétif, Constantine, Oran et Béchar). Dans ce papier, nous ne présentons qu’une partie, celle des garçons de 10 ans au nombre de 128. La répartition des sujets est faite par région. L’étude a été réalisée pendant 6 ans de 2004 à 2010. Toutes les mesures ont été réalisées au printemps de chaque année par la même équipe de biométrie. Nous avons utilisé les méthodes anthropométriques pour l’évaluation du profil biométrique. Les résultats ont mis en évidence des différences au niveau des profils biométriques entre les régions. La corrélation entre les caractéristiques morphologiques et la motricité, évaluée à travers des tests physiques permettra de mieux sélectionner les futurs sportifs de haut niveau. Mots clés : détection, enfants, biométrie, anthropométrie, profils, régions, Algérie. Abstract: Elements for the of detection of 10 years old boys: A biometric Investigation in 7 Algerian departments This study lies within the scope of the growth and the detection of young Algerian talents (7 departments) from primary school (6-12 years old). Our investigation reached 1519 subjects of both sexes of 6 to 12 years old, 784 boys and 735 girls, belonging to 7 departments of Algeria (Algiers, Oran, Bejaia, Bouira, Setif, Constantine, Bechar, Laghouat, and Ouargla). We used the anthropometric methods for the evaluation of the biometric profile. The study had been realized during 6 years from 2004 to 2010 and all the measures were realized in spring of each year by the same biometric team. Participants took part in all measurements. In this article, we present only those of 128 boys aged to10 years. The results set in evidence the morphological differences between the children of the studied departments. The study of the motor capacities revealed a correlation between the biometric parameters results and the physical tests according to the various ages. The correlation between the morphological characteristics and the motor skills, estimated through physical tests, will allow to better select future high-level sportsmen. Key words: detection, children, biometry, anthropometry, profiles, regions, Algeria,
ذزاسة تَومِرتًة يف س حؽ والايث حزائصًة: س يواث01 ؾيارص الهخلاء اذلهوز روي:مَرّط س يواث من ٔبخي اهخلاء من هلم الاس خـساذ اًحًِوي و ثوحهيِم حنو ممازسة01 ا ّٕن اًِسف من ُشٍ ادلزاسة ُو كِاش مؤرشاث ّمنو ٔبظفال روو ، كس يعَية، سعَف، ا ٔلقواظ، اًحوٍصت، رهصا ًًمتون إىل س حؽ والايث و يه ادلزائص058 و ًلس صازك يف ُشٍ ادلزاسة.اًصايضة من ادذعاظاث خمخَفة .وُصان و ثضّ از ملي هون ٔب ّن ُشٍ اًـَّية يه حزء من ؾَّية5101 إىل س ية5114 س يواث ٔبي مٌش س ية1 كُ ّسمت اًـَّية حسة امليعلة ا متَة إٍهيا وذامت مسّت ادلزاسة ّ و مت ّت اًلِاساث يف فعي ّاًصتَؽ من، فصذا من الك ادلًسني0209 ثخىون من لك س ية من كدي هفس فصًق اًلِاساث اًحَومِرتًة و اس خـمَيا يف ُشا ّ ٔبنرب فىزالظة ميىٌيا إفرتاط. وتًَّت اًيخاجئ وحوذ فصوق راث ذالل تني ُشٍ ادلِاث تني مٌعلة و ٔبدصى.اًعصًلة ا ٔلهرثوتومرتًة ًخلومي اًوهجة املوزفوًوحِة ٔبه َّ تدداٍن اًوهجا ث املوزفوًوحِة تني املياظق ًدداٍن الاس خـساذ اًحسين ومن مثّة اًصايضاث اًواحة إثحاؾِا اًض ئي ّاذلي حيثيا و املسؤوًني ؿىل ّاًصايضة من .وحوة اؾخحاز املياظق ٔبكعااب ًصايضاث مـَّية ّ اًلكٌلث ادلزائص، املياظق، اًوهجاث، ا ٔلهرثوتومِرتي، اًحَومِرتي، ٔبظفال، إهخلاء:ادلال Introduction : Dans le sport de performance l’enfance est la période de vie qui intéresse de manière privilégiée l’éducateur ou l’entraîneur car elle est la matière première du futur athlète performant, un premier
point est à souligner et il devra nous guider comme un fil rouge, pour pouvoir atteindre Cette performance on doit suivre l’organisme de l’enfant
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° qui doit accomplir une double tâche ; grandir et performer. Cet organisme se caractérise par un processus de croissance, qui provoque chez l’enfant une série de modifications organiques qui se stabilisent à l’âge adulte, cette croissance se manifeste par une augmentation des dimensions du corps avec une vitesse de développement qui varie avec l’âge.
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ّ زمق،5102 ،املخرععة يف ؿَوم ا ًّصايضة اجملّل اًـَمَة ّ
Suite à cela, la question qui se pose se présente en ces termes : - Y a-t-il une différence morphologique des enfants de la tranche d’âge de 10 ans entre les différentes régions du territoire national algérien ? Nous supposons donc que l’enfant algérien de la tranche d’âge de 10ans présente une constitution morphologique différente d’une région à une autre au niveau du territoire national.
L’éducateur physique au même titre que l’entraîneur ne peut être dispensé d’une connaissance approfondie de l’enfant ; de même qu’il ne peut ignorer les lois du développement auxquelles celuici est soumis comme souligné par Brooks et al. (1996) « une des principales conditions de l’efficacité du système de préparation des jeunes sportif consiste en un contrôle rigoureux desparticularités de la croissance, du caractère morphologique et fonctionnel lors des différentes étapes du développement de l’enfant ».Ainsi il sera en mesure de proposer des activités éducatives mieux adaptées aux besoins des élèves et d’accroître l’efficacité de sa pédagogie tout en évitant de commettre des erreurs préjudiciables aux enfants.
1. Méthodologie de recherche L’objectif principal de cette étude est d’évaluer la croissance morpho-fonctionnelle des enfants scolarisés et de déterminer les profils morphologiques, selon les différentes willayas du territoire national âgés de 10 ans. L’établissement des références nationales seront un support pour la détection des jeunes talents sportifs et leur formation en fonction des différentes régions du territoire national. Caractéristiques de l’échantillon Nous avons mesuré des écoliers scolarisés au premier palier fondamental, âgés de 10 ans. Notre investigation a concerné les sujets des deux sexes, appartenant aux wilayas du nord au sud et de l’est à l’ouest. La répartition des sujets par sexe et par région et indiquée au tableau n°1. Cette étude, nous a permis d’obtenir des données objectives relatives à des paramètres morphologiques de 7 wilayas. 1.1.
Dans notre pays, quelques études ont été effectuées et nous citons par exemple les travaux de Dekkar (1986), Halem-Slifi (2003) et Benmaghnia (2004) qui ciblent le développement de l’enfant algérien selon différentes tranches d’âge. Les résultats obtenus peuvent-ils être appliqués sur une grande frange de la population nationale ?
Tableau 1 : Répartition de la population d’étude par région Wilaya Alger Bouira Sétif Constantine Effectif 23 38 11 15
Oran 16
Laghouat 12
Béchar 13
Total 128
nous renseigner sur l’état de corpulence des enfants scolarisés, aussi l’indice de Skèle et l’indice Kormique.
1.2. Matériel Nous avons utilisé une valise anthropométrique du type GPM de la firme Siber Hegner. Nous avons réalisé nos mesures anthropométriques que nous avons classées en quatre grands groupes : les longueurs du corps, mesurés avec l’anthropomètre, les diamètres avec le compas d’épaisseur, les périmètres avec le mètre ruban et les plis cutanés avec la pince à plis.
1.3.1. Indice de Quételet : Pour déterminer de combien un individu est, soit trop léger, soit trop lourd, on peut calculer son poids idéal en utilisant le Body Build Indexde Davenport, appelé aussi indice de Quételet dans lequel on divise le poids par le carré de la taille [I = P/T²] Pour interpréter les chiffres trouvés, on peut utiliser les courbes des garçons et des filles suivant du PNNS adaptées à la pratique clinique :
1.3. Méthode de calcul des indices du développement physique Nous avons calculé parmi les indices du développement physique, l’indice de Quételet, pour
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qu’elle comporte en utilisant comme paramètre la moyenne, l’écart-type et la variance.
1.3.2. Indice Kormique L’indice Kormique (IK) est souvent utilisé comme caractère pour différencier les races humaines. Il s’exprime par la formule suivante : IK= (Taille assis/Taille debout) x100
Le coefficient de variation Selon Zatsiorski (1978) : « le coefficient de variation nous renseigne sur l’homogénéité de l’échantillon examiné » il est quantifié par l’équation : écart-type divisé par la moyenne arithmétique le tout multiplié par 100%. Si le CV est inférieur à 10%la population présente une très grande homogénéité, si le CV est entre 10% et 20% la population présente une homogénéité moyenne, et si le CV est supérieur à 20%, la population présente une faible homogénéité.
L’interprétation se fait de la manière suivante : Brachykormes : indice inférieur à50.9% Métriokormes : indice compris entre 51% et 52.9% Macrokormes : de 53% et plus 1.3.3. Indice de Skèle (indice de Manouvrier) L’indice Skélique de Manouvrier évalue le rapport qui existe entre la longueur des membres inférieurs et la hauteur du buste (taille assis). L’indice de Skèle se décrit par la formule :
2.
Résultats A l’issue de notre campagne des mesures anthropométriques effectuées sur l’ensemble de notre échantillon (enfants âgés de 10 à 12ans) composé de 07 wilayas du territoire national algérien (Béchar, Oran, Laghouat, Sétif, Bouira, Alger et Constantine), les résultats sont les suivants :
[|Indice de Skèle (I. Skèle)= (Taille-Taille assis/Taille assis) x100] Pour une meilleure évaluation, nous utilisons la graduation suivante : Brakiskèle : en dessous de 84.9% ; Mésoskèle : de 85% à 88.9% ; Macroskèle : plus de 90%.
2.1. Indice Kormique La figure 01 représente les résultats de l’indice Kormique des garçons âgés de 10 ans par wilaya.
1.4.
Calculs statistiques Nous avons utilisé l’analyse statistique descriptive, qui permet de caractériser la population et plus exactement la série de valeurs d’une variable
Pour la wilaya d’Alger nous avons un minimum de 43,62 % et un maximum de 52,28 % avec une moyenne de 46,89 ± 1,92. Nous
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° remarquons une grande homogénéité de 4,10 %par le biais du coefficient de variation (CV).
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avec une moyenne de 45,29 % ± 1,36 avec une grande homogénéité de 3,01 %. Pour la willaya de Sétif nous avons un minimum de 45,64% et un maximum de 47,81% avec une moyenne de 47,32 % ± 0,55 avec une grande homogénéité de 1,17 %.
Pour la wilaya de Bouira nous avons un minimum de 30,93% et un maximum de 53,41%
Wilayas 48,53
Bechar94/96 45,85
Oran92/94
45,43
Laghouat92/94
45,22
Cne98/00
47,32
Sétif94/96 45,29
Bouira93/95
46,89
Alger89/91 43,00
44,00
45,00
46,00
47,00
Pourcentage (%) 48,00
49,00
Figure 1 : Indice Kormique des garçons âgés de 10 ans écart-type général 1,50 et une grande homogénéité (CV = 3,24 %) ce qui classifie l’échantillon au rang des Brachykormes.
Pour la wilaya de Constantine nous avons un minimum de 31,89 % et un maximum de 47,77% avec une moyenne de 45,22% ± 1,79 avec une grande homogénéité de 3,96 %.
D’autre part l’anova pour l’indice Kormique, montre que les 07 wilayas ont une moyenne statistiquement différente.
Pour la wilaya de Laghouat nous avons un minimum de 44,10 % et un maximum de 47,90 % avec une moyenne de 45,43% ± 0,97 avec une grande homogénéité de 2,15%
2.2. Poids et Indice de Masse Corporelle (IMC) des garçons âgés de 10 ans : Les figures 02 et 03 représentent les résultats du poids et de l’IMC des garçons de 10ans par wilaya.
Pour la wilaya d’Oran nous avons un minimum de 43,43% et un maximum de 49,39% avec une moyenne de 45,85% ± 2,03 avec une grande homogénéité de 4,43 %.
Pour la wilaya d’Alger, nous avons un minimum du poids de 27kg et un maximum de 69kg avec une moyenne de 35,72kg ± 7,86 avec une faible homogénéité de 22 % par le biais du coefficient de variation (CV), aussi nous remarquons un minimum de l’IMC de 1,57 kg/m² et un maximum de 3,31kg/m², avec une moyenne de 1,87 ± 0,24 kg/m² sur notre échantillon avec une moyenne homogénéité (CV = 12,91 %).
Pour la wilaya de Béchar nous avons un minimum de 41,45 % et un maximum de 50,73% avec une moyenne de 48,83% ± 1,87 avec une grande homogénéité de 3,86 %. Il apparait que, pour l’indice Kormique,l’ensemble de l’échantillon des 07 wilayas a une moyenne générale de 46,36 % avec un
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Poids (kg) 35,72
40
34,5
34,85
31,8
35 30
30
29,3
26
25 20 15 10 5 0 (Wilayas)
Figure 2 : Résultats du poids Wilayas Bechar94/96
1,55
Oran92/94
1,54
Laghouat92/9 4
1,63 1,82
Cne98/00 1,56
Sétif94/96
1,71
Bouira93/95
1,87
Alger89/91 0,00
IMC (kg/m²) 0,50
1,00
1,50
2,00
Figure 3 : Résultats de l’IMC Pour la wilaya de Bouira nous avons un minimum du poids de 25 kg et un maximum de 54 kg avec une moyenne de 34,85 kg ± 5,89, avec une moyenne homogénéité de 16,90 %. Aussi nous remarquons un minimum de l’IMC de 1,35 kg/m² et un maximum de 2,75kg/m², avec une moyenne de 1,71 ± 0,21 kg/m² et une moyenne homogénéité (CV = 12,25 %).
kg avec une moyenne de 26 ± 2,19 kg et une grande homogénéité (CV = 8,45 %). Aussi, nous remarquons un minimum de l’IMC de 1,32 kg/m² et un maximum de 1,75 kg/m², une moyenne de 1,56 ± 0,09 kg/m²et une grande homogénéité (CV = 6,28 %) . Pour la wilaya de Constantine, nous avons un minimum du poids de 26 kg, un maximum de 43 kg,une moyenne de 34,5 ± 5,19 kg et une homogénéité moyenne (CV = 15,04 %). Aussi, nous
Pour la wilaya de Sétif, nous avons un minimum du poids de 20 kg et un maximum de 30
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° remarquons un minimum de l’IMC de 1,48 kg/m², un maximum de 2,15 kg/m², une moyenne de 1,82 ± 0,22 kg/m²et une homogénéité moyenne (CV = 11,81 %). Pour la wilaya de Laghouat, nous avons un minimum du poids de 23 kg, un maximum de 47,5 kg, une moyenne de 31,80 kg ± 7,41 et une faible homogénéité (CV = 23,29 %).En outre, nous remarquons un minimum de l’IMC de 1,2 kg/m², un maximum de 2,2 kg/m² et une moyenne de 1,63 ± 0,33 kg/m². L’homogénéité est quant à elle faible (CV = 20,24 %).
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Il apparait que l’ensemble de l’échantillon des 07 wilayas a une moyenne générale de poids de 31,73kg, un écart-type général de 5,46 kg et une homogénéité faible (CV = 22,35 %).Aussi, l’IMC moyen est de 1,67±0,20 kg/m². Cette valeur classifie l’échantillon de la présente étude, de poids idéal d’après les normes internationales. Le CV de l’échantillon total est égal quant à lui à 11,37%, dénotant ainsi une homogénéité moyenne. L’analyse de variance (ANOVA), pour le poids, montre des résultats avec le critère de test F de 3,77. La probabilité sous H0 (les 07 échantillons proviennent de la même population d’âge qui est de 10ans) d'obtenir un F encore plus grand est égale à0,002855. On conclura donc que le poids des garçons des 07 wilayas a une moyenne statistiquement différente.
Les garçons de la wilaya d’Oran,ont un minimum de poids de 22 kg et un maximum de 35 kg. La moyenne est de 29,3 ± 3,86 kget l’homogénéité est moyenne (CV = 13,17 %). Par ailleurs, nous remarquons un minimum de l’IMC de 1,31 kg/m², un maximum de 1,81 kg/m²et une moyenne de 1,54 ± 0,12 kg/m². L’homogénéitéest quant à elle grande (CV = 8,07 %).
Pour l’IMC nous avons fait aussi une analyse de variance (ANOVA). Le critère de test F donne 4,014. La probabilité sous H0 d'obtenir un F encore plus grand est égale à 0,0018197. On conclura donc, que les IMC des 07 wilayas ontdes moyennes statistiquement différentes.
En ce qui concerne la wilaya de Béchar, nous avons un minimum de poids de 21 kg et un maximum de 41 kg, la moyenne est de 30 ± 5,85kg. Le CV = 19,49% indique une homogénéité moyenne. Nous remarquons également que la valeur minimale de l’IMC est de 1,32 kg/m² et la valeur maximale est de 1,94 kg/m². La moyenne est de 1,55 ± 0,18 kg/m² et l’homogénéité est moyenne (CV = 11,67 %).
Taille (cm) 145
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2.3. Taille (cm) des garçons âgés de 10 ans : Les figures 04 et 05 représentent les résultats de la taille et de l’indice de Skèle par willaya.
142,33 139,35
140
137,53
137,3
137,49
138,59
135 128,93
130 125 120 Wilayas
Figure 4 : Résultats de la taille = 4,52 %). Nous remarquons aussi, un minimum de l’indice de Skèle de 91,28%,un maximum de 129,24% et une moyenne de 113,58± 8.54 %. L’homogénéité de l’indice de Skèle est grande (CV = 7,52 %).
2.4. Indice de Skèle (%) Pour la wilaya d’Alger, nous avons un minimum de la taille de 128,4 cm,un maximum de 150,5 cm et une valeur moyenne de 13753 ± 6.22 cm. L’homogénéité du poids est grande puisque CV
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nousremarquons un minimum de l’indice de Skèle de 87,21 %, un maximum de 223,24 %,une moyenne de 120,97 ± 6,89%et une grande homogénéité (CV = 5,70 %).
La wilaya de Bouira présente un minimum de la taille de 117,5 cm, un maximum de 153,5 cm,une moyenne de 142,33 ± 6,56 cm et une grande homogénéité (CV = 4,60 %). Par ailleurs,
Wilayas 106,34
Bechar94/96
118,47
Oran92/94
120,19
Laghouat92/94
121,43
Cne98/00 111,37
Sétif94/96
120,97
Bouira93/95 113,58
Alger89/91 95,00
Indice de Skèle (%)
100,00
105,00
110,00
115,00
120,00
125,00
Figure 5 : Résultats de l’indice de Skèle
Pour la wilaya de Sétif, la taille minimum est de 123 cm,le maximum est de 138,8 cm, une moyenne de 128,33 ± 2,85 cm avec et un CV de 2,21 %, indiquant une grande homogénéité. Aussi, nous notons un minimum de l’indice de Skèle de 109,18%, un maximum de 119,10 %, une moyenne de 141,57 ± 2,49 % et un CV de 2,24%, dénotant une grande homogénéité.
Pour la wilaya d’Oran nous avons un minimum de la taille de 129,50 cm, un maximum de 144 cm, une moyenne de 137,49 ± 5,60 cm, avec une grande homogénéité indiquée par un CV de 4,07 %. En outre, le minimum de l’indice de Skèle est de 102,48 %, son maximum est de 130,26 %, la moyenne est de 118,47 ± 9,35 % et le CV est de 7,89 % dénotant une grande homogénéité.
Concernant la wilaya de Constantine, nous avons un minimum de la taille de 132 cm,un maximum de 144,20 cm,une moyenne de 137,3 ± 2,51 cm et une grande homogénéité (CV = 1,82 %). Nous notons également, que le minimum de l’indice de Skèle est de 109,32 % et son maximum est de 213,54 %. La valeur moyenne est de 121,43 ± 8,7 % et l’homogénéité est grande (Cv = 7,16 %).
Pour la willaya de Béchar,la valeur minimum de la taille est de 124 cm, le maximum est de 146 cm. La valeur moyenne est de 138,59 ± 7,80 cm et le CV est de 5,62, dénotant une grande homogénéité.Outre cela, nous notons un minimum de l’indice de Skéle de 97,12 %, un maximum de 141,24 %, une moyenne de106,34± 7,98% et un CVde 7,47 % et qui montre une grande homogénéité.
La wilaya de Laghouat présente un minimum de taille de 128,5 cm, un maximum de 146,8 cm, une moyenne de 139,35 ± 2,83 cm et une grande homogénéité CV = 2,03 %). Pour l’indice de Skéle, laminimal est de 108,9 %, le maximal est de 126,7 % et la valeur moyenne est de 120,19 ± 4,72 %. Le CV = 3,93 % indiquant avec une grande homogénéité.
Il apparait que l’ensemble de l’échantillon des 07 wilayas a une taille d’une moyenne globale de 137,36 cm, un écart-type total de 4,91 cm, un coefficient de variation de 3,57% indiquant une grande homogénéité. On note également, que l’indice de Skèle est d’une moyenne générale de 116,05%, avec un écart-type général 6,95, ceci fait que l’échantillon soit au rang de MACROSKELE. L’homogénéité est, quant à elle, grande puisque CV est de 5,99 %.
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l’Algérie ont de plus grandes moyennes que les wilayas du sud et encore plus élevées que celles de l’est du pays. Nous observons que les trois capitales des régions, centre (Alger), est (Constantine) et ouest (Oran) ont des moyennes quasi-similaires.
Discussion Le niveau contemporain des résultats sportifs, les objectifs actuels du sport (choix de la spécialité, individualisation de l’apprentissage, de la variété de la maîtrise, organisation du processus d’entraînement, sélection aux équipes nationales pronostic des résultats sportifs) dictent la nécessité de l’évolution des capacités de tous les systèmes de l’organisme sportif dans leur corrélation, ainsi que des particularités individuelles et leur influence sur l’augmentation des résultats sportifs ne peut se réaliser que si nous disposons de données de référence. Or il se trouve qu’actuellement en Algérie, il existe peu de références morphologiques qui décrivent la croissance de l’enfant algérien en général. En rapport avec cela, nous avons essayé d’apporter notre modeste collaboration dans l’élaboration des normes de croissance de l’enfant algérien âgé de 10 ans de 7 wilayas différentes (nord –centre- sud – est – ouest).
Taille et indice de Skéle Les différences décelées par l’analyse statistique de la taille et de l’indice de Skèle, pour voir quelle partie des enfants a plus de proportion dans leur segment supérieur ou inférieur (Mimouni, 1996). La plus grande moyenne se trouve dans la willaya de Béchar. Les wilayas du nord sont quasi-similaires. Les différences ne sont pas significatives. Pour l’indice de Skèle, nous observons que malgré les différentes moyennes qui se trouvent entre les régions, tout notre échantillon est MACROSKELE. Ceci veut dire que le membre inférieur est plus long. Cela corrobore les résultats des travaux de Malina et al. (2006).
Les mesures anthropométriques (poids, taille) et les indices de développement physique (indice Kormique, IMC et indice de Skèle) de chaque wilaya, lorsqu’elles sont rapportées par région (c'est-à-dire les 07 willayas étudiées), seraient différents et hétérogènes entre elles. Pour vérifier cela, il fallait qu’en premier lieu prouver la validité, la fidélité et l’objectivité de nos mesures, pour cela nous avons eu recours au coefficient de corrélation interprété par le barème de Barrow et Mc Gee cités par Weineck (2001), l’interprétation de nos résultats était excellente. Pour précision nous avons calculé le coefficient de corrélation de toutes les wilayas par rapport aux mesures de la wilaya d’Alger déjà vérifiées dans une précédente étude (Halem-Slifi, 2003) . Après avoir vérifié la validité, la fidélité et l’objectivité de nos mesures il fallait que l’on vérifie que notre échantillon était issu de la même population (algérienne), on a calculé l’indice Kormique (Mimouni, 1996). Les résultats obtenus ont montré que notre échantillon est BRACHYKORME, ce qui veut dire que nos élèves sont caractérisés par un tronc court et des membres inférieurs longs. Les résultats obtenus montrent effectivement que les mesures anthropométriques et les indices de développement physique étudiés diffèrent lorsqu’on les considère par rapport aux 7 wilayas.
Poids et Taille D’après Weineck (2001) la croissance du poids et la taille s’effectue de façon parallèle. L’augmentation annuelle de la taille et du poids est de 5 cm et de 2,3 à 3,5 kg respectivement. Nous remarquons que dans notre présente étude, cette dynamique est aussi observée. Conclusion Notre travail de recherche se résume à la détermination des normes anthropométriques des enfants algériens de 10 ans de 7 willayas. Les résultats de ces derniers ont servis à évaluer les différences morphologiques qui se trouvent entre les enfants des wilayas étudiées. Il est nécessaire d’élargir le champ de nos investigations pour avoir une meilleure crédibilité et acquérir une base de données fiable avec une continuité longitudinale, permettant de mieux observer cette différence, et de la calculer. Références Amor, H., Baali, A., Rovillé-Sausse, F., & Crognier, E. (200l). Croissance et état nutritionnelle de enfants marocain d’âge préscolaire, Biométrie humaine et anthropologie, 19 (1-2), 63-70. Benmaghnia, S. (2004). Détermination des paramètres anthropométriques et physiques des enfants en 1 ère et 2ème phase pubertaire de la région d’Oran. Mémoire de magister, Ecole supérieure en sciences et technologie du sport, Alger.
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Sportivnaia Metraloguiya.
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Étude de la composition corporelle et du somatotype des meilleures lanceuses algériennes Oualid Ould-Ahmed Département des STAPS, Faculté des sciences, Université M'hamed Bougara de Boumerdes oualidouldahmed@yahoo.fr
Résumé Le but de cette recherche est d'étudier la composition corporelle des meilleures lanceuses algériennes ainsi que la détermination de leur somatotype dans chacune des quatre spécialités de lancers athlétiques. Vingt-neuf athlètes féminines composées de huit lanceuses de poids, six de disque, huit de javelot et sept de marteau, avec une moyenne d'âge générale de (20,96 ans ± 2,46) et représentant les meilleures lanceuses algériennes de la saison 2011-2012, ont pris part à cette étude. Elles ont été soumises aux mesures anthropométriques de chaque spécialité de lancers (poids, taille, pourcentages des masses musculaire, grasse et osseuse en utilisant les formules de Matiegka) et de déterminer le somatotype pour chaque type de lancer suivant la méthode de Heath et Carter. Concernant la composition corporelle, des différences significatives ont été constatées entre le groupe des lanceuses de javelot et chacun des autres groupes de lancers de notre échantillon. Pour le somatotype, l'ensemble des groupes composant notre échantillon de lanceuses algériennes, est de type méso-endomorphe. En comparant ce résultat avec celui des lanceuses du niveau mondial, nous déduisons que nos lanceuses algériennes présentent une masse grasse relativement élevée. Mots clés: composition corporelle, somatotype, lanceuses algériennes, poids, javelot, disque, marteau.
Abstract: A study of body composition and somatotype of the best Algerian women throwers The aim of this research is to study the body composition of the best Algerian women throwers and the determination of their somatotype in each of the four athletic throw specialties. Twenty nine female athletes composed of eight shot put women throwers, six of discus, eight of javelin and seven of hammer, with a general age average of (20,96 years ± 2,46), representing the best Algerian women throwers of the season 2011-2012, took part to this study. They have been submitted to several anthropometric measures that allowed us to determine weight, size of every athletics throw speciality, to calculate their percentages of muscular, fat and bone masses while using the Matiegka formulas and to evaluate the somatotype of every type of athletic throw using the Heath and Carter method. Concerning the body composition, some meaningful differences have been noted between the group of javelin women throwers and each of the other groups of our sample. Concerning the somatotype, the set of the groups composing our sample of Algerian women throwers, is of meso- endomorphic type. While comparing this result with the one of the best women throwers of the world, we deduct that our Algerian women throwers present a relatively elevated fat mass. Key words: Body composition, somatotype, Algerian women throwers, Weight, javelin, discus, hammer.
ذزاسة حول اًرتهَة ادلسسي و اًحًِة ادلسسًة ٔلحسن اً ّصامِاث ادلزائصايث:مَرط
.هتسف ادلزاسة إىل حتسًس اًرتهَة ادلسمي و اًسوماثوثُة ٔلحسن اًصايضَاث ادلزائصايث املخرععاث يف زمِاث ٔبًـاة اًلوى ; س ية51,91( مـسل س هنم، زامِاث املعصكة17 زامِاث اًصمح و18 ، زامِاث اًلصض11 ، زامِاث ادلّل18 ٔبجنزث الادذحازاث ؿىل ٔبزتـة ٍلوؿاث مىوهة من .)5105-5100( ) و ميثَن ٔبحسن اًصايضَاث ادلزائصايث يف ُشٍ الادذعاظاث ذالل املومس اًصاييض5,41 احملَعاث ادلسمَة و اًثين ادلدلًّة ؛ مث مقيا حبساة اًرتهَة ادلسمي و،تـغ ا ٔلكعاز,اًوسن ادلسسي، مقيا تلِاش ظول اًلامة،ابس خـٌلل ٔبهجزت ٔبهرتوتومرتًة ٔبػِصث هخاجئ ادلزاسة ٔبن ٍلوؿة زامِاث اًصمح متخاس خبعوظَاث مـَية ابمللازهة مؽ تلِة ٍلوؿاث, يف ما خيط اًرتهَة ادلسمي.حتسًس اًسوماثوثُة ًِشٍ اًصايضَاث . هخاجئ ادلزاسة تًَت ٔبن دعوظَاث مجَؽ ٍلوؿاث زامِاث اًـَية خمخَفة ؾن دعوظَاث اًصامِاث اًـاملَة, يف ما خيط اًسوماثوثُة.اًـَية ّ اًلكٌلث . املعصكة، اًصمح، اًوسن، اًصامِاث ادلزائصايث،) ٔبًحًِة ادلسسًة (اًسوماثوثُة، اًرتهَة ادلسسي:ادلال La composition corporelle correspond à l'analyse du corps humain (ou animal) en compartiments (Barbe et Ritz, 2005). L'influence de la pratique d'une activité sportive sur la composition corporelle d'un individu a fait l'objet de plusieurs recherches et a été démontrée dans plusieurs études (Spenst et coll., 1993 ; Nindl et coll., 1996 ; Mavroeidi et Stewart, 2003). En athlétisme, des études s'intéressant spécifiquement à la morphologie des lanceurs (Morrow et al., 1982 ; Kidd et Winter, 1983 ; Coh et al., 2002 ; Kruger et coll., 2006), montrent clairement la grande importance d'une
Introduction L'intérêt porté par plusieurs auteurs à la morphologie du sport de haut niveau, fait apparaître clairement l'importance de ce facteur comme composante de la performance (Tanner, 1964 ; Hirata, 1966 ; Schurch, 1984). D'après Platonov (1984), le niveau atteint par les performances ne rend plus celles-ci accessibles, qu'à des individus doués de qualités morphologiques rares, associées à un très haut niveau de développement des capacités fonctionnelles et mentales.
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° morphologie spécifique dans chaque spécialité de lancers, pour l'atteinte d'un haut niveau de performance. Concernant les lancers athlétiques en Algérie, à l'exception d'une précédente étude abordant la morphologie des lanceurs et les particularités morphologiques propres à chaque type de lancers chez les hommes (Ould-Ahmed, 2013), aucune étude au préalable s'intéressant spécifiquement à la morphologie des lanceuses algériennes n'a été réalisée. Les lancers athlétiques, disciplines que l'on peut considérer comme des spécialités en très nette perdition en Algérie, en constatant le fait que les records nationaux, dans ces épreuves, n'ont pas évolué depuis plusieurs années et qu'au contraire, les performances réalisées sont en régression et sont loin d'atteindre le niveau permettant à nos lanceuses de rivaliser avec les meilleures mondiales. Notre étude s'intéresse donc à la morphologie des athlètes algériennes dans les quatre disciplines de
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lancer, en particulier à la composition corporelle des meilleures lanceuses dans chacune de ces spécialités, et ce, dans le but de déterminer les caractéristiques de masses musculaire, osseuse et grasse de chaque spécialité de lancer athlétique et les différences de composition corporelle entre chaque type de lancer féminin. 1. Matériel et méthodes 1.1. Sujets L'étude a été réalisée sur un échantillon d'athlètes féminines représentant les meilleures lanceuses algériennes, réparties en quatre groupes, selon la spécialité de lancer athlétique: le lancer de poids, de disque, de javelot ou de marteau. Les caractéristiques de notre échantillon sont représentées dans le Tableau 1.
Tableau 1 : Valeurs moyennes des caractéristiques des meilleures lanceuses algériennes Spécialités de lancers Poids Disque Javelot Marteau 08 06 08 07 n 20,75 ± 3,20 20,67 ± 2,07 21,75 ± 2,38 20,29 ± 1,38 Age (années) 83,05 ± 11,84 77,92 ± 12,45 60,65 ± 6,54 84,60 ± 20,71 Poids (kg) 169,55 ± 6,09 170,65 ± 8,28 166,11 ± 7,84 168,79 ± 4,64 Stature (cm) - Les plis cutanés (mm) bicipital, tricipital, sous scapulaire, du ventre, de la cuisse et de la jambe, mesurés en utilisant la pince a plis. Pour l'évaluation des différentes composantes de la masse corporelle (masse musculaire, masse grasse et masse osseuse), nous avons utilisé dans notre étude les formules proposées par Matiegka(1921) et qui sont les suivantes : - Masse musculaire, exprimée en kilogramme, d'après la formule suivante : MM = [6,5 x T x R²] Où MM : masse musculaire en Kg T : taille en centimètres R : la valeur de l'expression : R = [(∑ circonférences : bras, avant-bras, cuisse et jambe)/ 8 x 3,14] [(∑ plis cutanés : bras, avant-bras, cuisse et jambe)/ 80]
1.2. Matériel Les différentes mesures dans cette étude ont été effectuées en utilisant les instruments suivants : - Une valise anthropométrique de type Siber Hegner, contenant : Un anthropomètre du type Martin, un compas d'épaisseur à bouts olivaires et un mètre ruban en lin ; - Une pince à plis (ou caliper) du type Lange (Cambridge Scientific Industries, Cambridge, Maryland) ; - Une balance médicale du type SECA. 1.3. Méthode d'investigationanthropométrique Les techniques anthropométriques de base, utilisées dans cette étude, ont permis de déterminer les paramètres suivants : - Le poids corporel (kg), déterminé par la balance médicale ; - La stature (cm), mesurée en utilisant l'anthropomètre ; - Les diamètres distaux (cm) du bras, de l'avant-bras, de la cuisse et de la jambe, mesurés à l'aide du compas d'épaisseur à bouts olivaires ; - Les circonférences (cm) du bras, de l'avant-bras, de la cuisse et de la jambe, déterminés en utilisant le mètre ruban ;
- Masse osseuse, exprimée en kilogramme, d'après la formule suivante : MO = [1,2 x T x O²] Où MO : masse osseuse en kg T: taille en cm O : la valeur en cm de l'expression : O = (∑ diamètres : distaux bras, avant-bras, cuisse et jambe)/4.
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Revue Scientifique Spécialisée en Sciences du Sport, 2015, n° - Masse grasse (ou adipeuse), exprimée en kg, selon la formule suivante : MA = [1,3 x Sa x D] Où MA : masse adipeuse en kg D = ½ (d1+d2+d3+d4+d5+d6)/12 ; où d1: plis sous scapulaire, d2 : pli (biceps +triceps)/2, d3 : pli de l'avant-bras, d4 : pli du ventre,d5 : pli de la cuisse, d6 : pli de la jambe.
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DDC est le diamètre distal de la cuisse CBC = circonférence du bras contracté – (pli cutané du triceps/10) CJC = circonférence de la jambe – (pli cutané de la jambe/10) T est la taille en cm. Il existe trois équations pour calculer l'ectomorphie selon le rapport poids-taille (RPD) : - Si RPD ≥ 40,75 Ectomorphie = 0,732 RPD – 28,58 - Si 38,25 < RPD < 40,75 Ectomorphie = 0,463 RPD – 17,63 - Si RPD ≤ 38,25 Ectomorphie = 0,1 Où : RPD = Taille en cm / racine cubique du poids en kg.
- Sa : surface du corps absolue, exprimée en m², d'après la formule d'Izakson (1958) suivante : Sa = 1+ ([P + (T - 160)] /100) Où Sa : surface corporelle absolue exprimée en m² P : poids du corps en Kg T : taille ou stature en cm. Concernant le somatotype, il a été déterminé en utilisant la méthode de Carteret Heath (1990). Les valeurs des composantes somatotypiques d'endomorphie, de mésomorphie et d'ectomorphie de notre échantillon, ont été donc calculées selon les formules suivantes :
2. Résultats Les résultats de la composition corporelle des quatre groupes de lanceuses (tableau 2) indiquent que : - Le groupe des lanceuses de javelot présente les pourcentages de masses musculaires et osseuses les plus élevés et le pourcentage de masse grasse le moins élevé de l'échantillon. - Le groupe des lanceuses de marteau présente les pourcentages de masse musculaire et masse osseuse les moins élevé de l'échantillon, tandis que son pourcentage de masse grasse est plus élevé que les autres groupes de lanceuses.
Endomorphie = - 0,7182 + 0,1451 (X) – 0,00068 (X²) + 0,0000014 (X³) Où : X = (somme des plis cutanés tricipital, sousscapulaire et supra-iliaque) multiplié par (170,18 / taille en cm) Mésomorphie = (0,858 DDB + 0,601 DDC + 0,188 CBC + 0,161 CJC) – (0,131 T) + 4,5 Où : DDB est le diamètre distal du bras
Tableau 2.- Composition corporelle des quatre groupes de lanceuses algériennes Sp éc ia li té s de l a n cer s Composantes du poids Poids Disque Javelot Marteau du corps Masse musculaire (%) 38,11 ± 5,70 38,41 ± 3,63 43,53 ± 4,68 37,14 ± 4,16 Masse grasse (%)
19,27 ± 5,04
18,95 ± 5,12
12,96 ± 4,26
20,19 ± 4,97
Masse osseuse (%)
13,04 ± 1,45
13,41 ± 3,02
14,64 ± 1,13
12,69 ± 2,02
L'analyse comparative entre les quatre groupes de l'échantillon en ce qui concerne leur composition corporelle n'a révélé aucune différence significative entre les groupes de lanceuses de poids, de disque et de marteau.
Par contre, le groupe des lanceuses de javelot présente des différences significatives (p<0,05) en masse musculaire avec les lanceuses de disque et de marteau, en masse grasse avec les lanceuses de poids, de disque et de marteau et en masse osseuse avec les lanceuses de poids et de marteau.
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Tableau 3 : Analyse comparative entre les quatre groupes de lanceuses Masse musculaire Masse grasse Masse osseuse Lancers athlétiques t de Student t de Student t de Student -0,183 0,116 -0,276 Poids / Disque NS NS -2,079 2,702 -2,464 Poids / Javelot NS * 0,378 -0,357 0,378 Poids / Marteau NS NS -2,302 2,323 -0,952 Disque / Javelot * * 0,588 -0,443 0,494 Disque / Marteau NS NS 2,797 -3,004 2,267 Javelot / Marteau * * NS : Différence non significative, * : différence significative à p< 0,05. Les résultats de la somatotypie (tableau 4) nous indiquent que l'ensemble des groupes de lanceuses composant notre échantillon est de type mésoendomorphe. Nous observons également que le groupe des lanceuses de javelot se distingue des trois autres groupes
NS * NS NS NS *
en présentant des valeurs de composantes endomorphique et mésomorphique nettement plus inférieurs que les autres et au contraire la valeur ectomorphique la plus élevée. Ces observations sont d'ailleurs vérifiées dans la somatocarte présentée dans la figure n°1.
Tableau 4 : Somatotype des meilleures lanceuses algériennes de la saison 2011-2012 Spécialités Poids Disque Javelot Marteau Ensemble des lanceuses
Endomorphie 7,1 ± 2,0 7,2 ± 2,0 4,8 ± 1,3 7,6 ± 2,2
Mésomorphie 5,8 ± 1,9 4,7 ± 1,7 3,6 ± 1,5 5,9 ± 2,4
Ectomorphie 0,8 ± 0,9 1,3 ± 1,5 2,5 ± 1,4 1,0 ± 0,9
Somatotype Méso-endomorphe Méso-endomorphe Méso-endomorphe Méso-endomorphe
6,4 ± 2,2
4,8 ± 2,0
1,6 ± 1,4
Méso-endomorphe
Figure 1 : Somatocarte présentant le Somatotype des meilleures lanceuses algériennes
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Discussion L'étude de Singh et al. (2012) s'est intéressée au somatotype de lanceuses de marteau indiennes ayant des performances dans la discipline qui varient entre 50 et 55 m. Les résultats ont indiqué que ces lanceuses étaient de type méso-endomorphe. Ces résultats sont en concordance avec les résultats de notre étude pour les lanceuses de marteau qui présentent dans une certaine mesure, le même rapport entre l'endomorphie et la mésomorphie et cela pourrait signifier que pour des lanceuses de marteau ayant un niveau légèrement supérieur aux lanceuses algériennes, ces caractéristiques somatotypiques ne semblent pas être un facteur expliquant cette différence de niveau de performance.
Les données relatives à la composition corporelle de notre échantillon, nous ont permis de calculer les pourcentages de masse grasse et de masse maigre (masse corporelle- masse grasse) du groupe englobant les lanceuses de poids, disque et marteau. Les résultats obtenus (80,53% de masse maigre et 19,47% de masse grasse) ne concordent pas avec ceux de Hirata (1966) et de De Garay et al. (1974) portant sur des lanceuses (poids, disque et marteau) ayant participé aux jeux olympiques de Tokyo (1964) et de Mexico (1968). En effet, les lanceuses des Jeux de Tokyo et de Mexico présentaient des pourcentages respectifs de masse maigre de 71,6% et 70,7% inférieurs aux lanceuses de notre échantillon, et des pourcentages de masse grasse respectifs de 29,4 et 30,9%, supérieurs aux lanceuses algériennes. Les résultats de notre étude concernant les meilleures lanceuses algériennes sont en concordance avec les résultats d'une précédente étude réalisée sur les meilleurs lanceurs algériens de 2008 (Ould-Ahmed, 2013) dans la mesure où les groupes composant notre échantillon féminin présentaient les mêmes caractéristiques de composition corporelle que l'échantillon masculin de 2008. En effet, les groupes des lanceurs et lanceuses de javelot présentaient les pourcentages de masse musculaire et masse grasse respectivement les plus élevé et moins élevé de l'échantillon, contrairement aux lanceurs et lanceuses de marteau qui eux présentaient le pourcentage de masse musculaire le moins élevé et le pourcentage de masse grasse le plus élevé. Les résultats des lanceuses de notre échantillon et ceux des lanceurs de 2008 montrent également que quelque soit le sexe, le groupe de lancer de poids présentait des résultats similaires que le groupe de lancer de disque concernant les pourcentages de masse musculaire et masse grasse.
Conclusion Il se dégage de cette étude les résultats suivants : - Les lanceuses de poids, de disque et de marteau ne présentent pas des différences notables entre elles concernant la composition corporelle et le somatotype. Les lanceuses de javelot par contre se distinguent des autres groupes de lanceuses, notamment avec un pourcentage de masse musculaire significativement plus élevé et un pourcentage de masse grasse significativement moins important. Ce groupe se caractérise également par des composantes d'endomorphie et de mésomorphie nettement inférieures à celles des autres groupes de lanceuses. Les meilleures lanceuses de javelot de notre échantillon présentent donc des caractéristiques morphologiques spécifiques en comparaison avec les autres types de lancers. Ces résultats ayant été également observés chez l'échantillon des meilleurs lanceurs algériens de la saison 2008 (Ould-Ahmed, 2013) et en prenant en considération les caractéristiques techniques du lancer de javelot en comparaison avec les autres types de lancers (engin le plus léger et existence d'une course d'élan), il serait utile pour l'orientation des jeunes lanceuses vers la spécialité exclusive du javelot, de prendre en considération ces caractéristiques morphologiques propre à cette spécialité de lancers.
Les résultats de la somatotypie ont montré que l'ensemble des groupes de lanceuses composant notre échantillon était de type méso-endomorphe. Ces résultats ne concordent pas avec ceux de plusieurs recherches qui se sont intéressées aux somatotypes caractérisant des spécialités de force, les lancers en athlétisme en faisant partie (Tanner, 1964 ; Borms et al., 1986 ; Carter et Heath, 1990 ; Igbokwe, 1991) et qui indiquent que les athlètes spécialisés dans des disciplines de force et de puissance ont un somatotype avec une composante mésomorphie de loin la plus dominante.
- Les résultats somatotypiques des lanceuses de notre échantillon (type méso-endomorphe) quelque soit la spécialité de lancers, différents de la norme mondiale, indiquent que nos lanceuses algériennes pourraient présenter une surcharge pondérale trop importante et/ou une masse musculaire trop faible, qui pourraient être causées par une charge d'entraînement trop faible ou un régime alimentaire inadapté. Cependant cela devra être vérifié dans d'éventuelles futures études.
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UNE GRANDE ECOLE ENTIEREMENT TOURNEE VERS LES GRANDS DEFIS SCIENTIFIQUES & TECHNOLOGIQUES DE LA CULTURE PHYSIQUE & DU SPORT
UNE HISTOIRE ET DE GRANDES REALISATIONS Une école en constante et permanente évolution : succédant à l’ancien Centre National d’Education Physique et Sportive (CNEPS), la création en 1975, du Centre National des Sports (CNS) au sein de la nouvelle enceinte du Complexe Olympique qui a abrité les Jeux Méditerranéens d’Alger, marque une mutation matérielle et conceptuelle remarquable de cet édifice de formation destiné à répondre aux attentes du Mouvement Sportif National. Trois années plus tard, en 1979, sous l’effet d’une réforme sportive nationale hâtive, mais décisive, un changement sensible intervient dans la dénomination du CNS auquel se substitue l’Institut des Sciences et de la Technologie du Sport (ISTS), accompagné d’une modification substantielle de l’organisation et du fonctionnement de l’établissement conformément aux nouvelles missions qui prétendent l’assujettir à la double tutelle : pédagogique et scientifique de l’Enseignement Supérieur, d’une part, outre celle, technico administrative initiale de la Jeunesse et des Sports.
UNE MUTATION NOUVELLE A L’AUBE DU XXIème SIECLE Une dizaine d’années plus tard, en 1988, plus exactement, l’ISTS est érigé en Institut National de Formation Supérieure en Sciences et Technologies du Sport (INFS/STS). L’établissement durera, ainsi, sous cette forme, jusqu’à l’année 2010 qui voit la transformation de l’INFS/STS en Ecole Supérieure des Sciences et de la Technologie du Sport (ES/STS) régie par les dispositions du décret exécutif n°05-500 fixant les missions et règles particulières d’organisation et de fonctionnement de l’Ecole, devenant ainsi un Etablissement Public à caractère Scientifique, Technologique et Culturel (EPSTC).
DES MISSIONS FONDAMENTALES ESSENTIELLES : FORMATION SUPERIEURE, RECHERCHE SCIENTIFIQUE & DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE. L’Ecole a pour mission principale la formation supérieure, la recherche scientifique et le développement technologique dans les domaines de la culture physique et du sport, en s’appuyant sur une organisation à la tête de laquelle on trouve un directeur assisté de trois directeurs adjoints, respectivement, des études, de la graduation et des diplômes, de la Post-Graduation et de la Recherche scientifique, de la Formation continue et des Relations Extérieures. Trois départements techniques assurent l’exécution et le suivi des plans et programmes pédagogiques et scientifiques soutenus et accompagnés par un secrétaire général qui veille au soutien technique, administratif, infrastructurel et logistique, se déployant sur une base d’infrastructures actuelles suffisamment vétustes pour nécessiter un renouvellement structurel et matériel légitimé par des ambitions d’excellence dans l’œuvre de production et d’accomplissement de la performance sportive supérieure.
UNE VOCATION SCIENTIFIQUE PREALABLEMENT EPROUVEE ET PRESENTEMENT CONFIRMEE L’avènement de l’Ecole Supérieure a ouvert la voie à la concrétisation d’un vieux projet de fait devenu celui de droit : l’installation de trois (3) laboratoires scientifiques : celui de la Méthodologie de l’Entrainement Sportif (LMES), celui des Sciences Biologiques Appliquées au Sport (LASBAS), et, enfin, celui des Sciences Sociales Appliquées au Sport (LSSAS), chargés de traduire, sur le
terrain et en étroite relation avec l’expérimentation scientifique, les projets de recherche en résultats tangibles répondant aux grandes interrogations de la réalité du Mouvement Sportif National en général, et du sport d’élite et de haut niveau, en particulier. Pour cela, des ressources humaines regroupant des enseignants de rang magistral, des enseignants chercheurs et un encadrement qualifié soutenu, à la base, par un personnel d’exécution, sont mises à pied d’œuvre pour atteindre les différents objectifs de l’établissement.
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Les Carrefours Universitaires et Professionnels du Sport (CUPS, en abrégé) de l’ES/STS « La théorie est stérile sans la pratique ; Et la pratique est aveugle sans la théorie. » « Rien ne vaut une expérience ; mais, il n’y a que la science pour l’expliquer, la comprendre et la communiquer. »
Tout en provoquant une rencontre croisée des savoirs universitaires académiques scientifiques et en donnant la réplique à des savoir faire pratiques, techniques et/ou professionnels, l’esprit des Carrefours Universitaires et Professionnels (CUPS, en abrégé) renvoie directement à l’image: D’un espace intellectuel de confrontation des expériences théoriques et/ou pratiques, alternatives ou simultanées des enseignants et chercheurs de l’Ecole Supérieure, en particulier, mais, aussi, de tous les établissements de formation supérieure en sciences et techniques du sport, partageant les mêmes préoccupations et missions en matière de formation et de recherche et, également, en matière d’expertise des savoirs scientifiques et professionnels. D’un lieu, également, de capitalisation et d’optimisation des résultats des recherches ainsi que de ceux des performances sportives avec leurs retombées sur les processus de formation et de maturation des actes exécutés et conquis sur le terrain des chemins de l’excellence sportive. D’une plate-forme d’échanges des idées théoriques et pratiques et un repère de projection prospective à tous les échelons et toutes les sphères des savoirs touchant aux méthodologies et à toutes les sciences afférentes ou efférentes, aux techniques, aux technologies pour tout ce qui touche à l’excellence sportive. D’une jonction entre la connaissance et de l’action inhérentes à la pratique du sport vu sous son angle le plus élaboré, qui doit matérialiser de manière concrète, l’incontournable complémentarité des acteurs et des actions conjuguées des institutions de formation supérieure des sciences et de technologie du sport avec ceux des institutions actrices du mouvement sportif national. D’un contact actif et interactif avec l’ensemble des partenaires du savoir scientifique et professionnel pour éprouver et mesurer les avancées les plus tangibles enregistrées dans le domaine de l’exercice de l’enseignement des sciences et des techniques du sport autant que dans celui de l’entrainement et du management du sport. D’un levier, enfin, d’initiatives concertées pour la conception et la construction de projets communs dans un cadre de partenariat de coopération durable entre les tenants de la formation supérieure et les principaux acteurs du Mouvement Sportif National , aux différents niveaux d’exercice technico-professionnel.
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ثوحهياث إىل بٔحصاة امللاالث ّاًصاقحني يف اًًرش .0بٔ ُساف اجملّل ،اهامتؤُا و ثوهجِا اًـام ثـس اجملّل اًـَمَة املخرععة يف ؿَوم اًصايضة املـصوفة ادذعازا ت ؼؼ :م غ م غ ز ( ) R4Sادلِاس اًخـحريي اًـَمي ٌَمسزسة اًـََا يف ؿَوم اًصايضة و حىٌ وًوحِاهتا، ابًص ايضة حِر ثًرش اجملّل لك مسامهة من صب ٔهنا االٕ زثلاء ّ و ؿَوهما و تيؼ صًة و مهنجَة اًخس زًة اًصاييض ورزل ، ؿىل صلك ملاالث حصهَخِة مؽ إؾعاء ا لٔ وًوًة ٌَملاالث ا لٔ ظََة. وثلدي اجملّل امللاالث املىذ وتة ج ّ لك من اٌَلاث اًـ صتَة و الاجنَ زيًة و اًفصوس َة معح وتة ،إحدازاي مب َرعاث اب ٌَلاث اًثالج إر ًًدلي بٔ ن ٍىون بٔ سَوة املؤًف واحضا و خمخ رصا ،وثلدي اخملعوظاث من خمخَف اًحدلان اًيت ثيسزح حتت فئيت امللال ا لٔ ظًل بٔ و امل لال اً رتهَيب . ًمتّ جسَمي امللال إىل بٔ ماهة اجملّل مث ًمتّ حتوًهل إىل دلية اًخحصٍص ،إر حيىض لك ملال تل صاءت واحست ،ؿىل ا لٔ كي ، من ظصف ؾضوٍن من اٌَجية ،تلَة اًخب ٔنس من ثوافلَ مؽ اًخوخَ اًـام ٌ َمجّل و اًخـَاميث املوهجة ساًفا ٌَمؤًفني. ًل ّس م امللال تـسُا إىل ؾضوٍن من اٌَجية اًـَمَة ًخلِمي املاذت اًـَمَة ،وميىن ،وكهتا ،الاس خـاهة مبرخط يف ا الٕحعاء ًخلِمي اًخحََي االٕحعايئ ،إر ًخَلى مؤًفَ يف حال كدول اًًرش ،إصـا زا تشزلُ ٍ .صىج من املؤًفني الاحذفاع تًسزة بٔ و ب ٔ نرث من اخملعوظة حبَر ال ًمتّ إزخاغ بٔ ي وزَلة من امللال حىت و ًو اكن رزل يف حال اًصفغٌ .س خوحة بٔ ن ٍىون ّ لك ملال بٔ ظَال ،نٌل جية بٔ ن ال ٍىون كس ورش سواء اكن اكمال بٔ و ثـَ ّق ا لٔ مص جب زء من بٔ ح زائ َ بٔ و حىت وًو ك ّس م ًٌَرش رلالف اجملّل . من هجة بٔ دصى ،ؿىل املؤًفني ثلسمي إرن دع ّي من انرش اجملّل يف حال زقحهتم يف ورش امللال اكمال بٔ و حزئَ ّا س حق ورشٍ يف ذالف جمَخيا ،مبوافلة دعَة من مازل حلوق اًخب ًَٔف ،تلَة إؿاذت ورشٍ يف ّ اجملّل .ختضؽ مجَؽ اخملعوظاث ًصبٔ ي دلية اًلصاءت ،تعفهتا اًسَعة اًوحِست املؤُّل الختار ك صاز اًًرش . حتخفغ دليخا اًخحصٍص و اًلصاءت حبق إح صاء ثلَ رياث ظفِفة ؿىل اًيط تلَة ثوحِس صلك اًـصط ذون اًصحوغ ٕا ىل املؤًف.
.5رشوظ اًًرش اًـا ّم ة جية ازسال وسزة إًىرتوهَة إىل ؾيوان اً ربًس الاًىرتوين اًخايل revuescisport78@gmail.com : ؿىل بٔ ن حىون اخملعوظاث ؾيس ثلسميِا ًٌَرش يف صلكِا اٍهنايئ حبجم دط ، 16وتيوغ " "Arabic Typesetting مبسافة مزذوخة تني ا لٔ سعص ،وؿىل اًوخَ اً واحس من اًوزكة مؽ حصك ُامضني ؾصًضني ميَيا وٌسازا مب لساز 5 مس . .0 .5ظصًلة ثلسمي اخملعوظاث جية بٔ ن حتخوي ظفحة اًـيوان ؿىل : - 0اًـيوان :اًـيوان اكمال ً - 5لة ( بٔ ًلاة ) و امس ( بٔ سٌلء) املؤًف (املؤًفني ) ابًـصتَة و اًفصوس َة ؛ - 1اهدساة املؤًفني ؛ - 4اًـيوان اًاكمي ٌَم صاسّل و اً ربًس الاًىرتوين ( مؽ ثـَني املؤًف اًصئُيس هك صاسي) و بٔ زكام اًِاثف و اًفاهس؛ 0.0.5املَرعاث و اًلكٌلث ّ ادلال جية بٔ ن ٌضمي لك ملال مَ ّر عا مىثفا ال ًخجاوس 021 لكمة ابٌَلاث اًفصوس َة و الاجنَ زيًة و اًـ صتَة ،ذون ادذعازاث بٔ و إحاالث ،و ًًدلي بٔ ن حيخوي مَرط امللالث ا لٔ ظَّل ؿىل ا لٔ ُساف و ا لٔ ذواث و ا لٔ ساًَة و اً يخاجئ ؛ نٌل ًًدلي بٔ ن ٌض متي مَرط امللال اً رتهَيب ؿىل ا لٔ ُساف وؿىل خسًس اًساحة اًـَمَة و اًخعَ ّـاث و املضا زًؽ و اًيخاجئ ،يف اٍهناًة .نٌل ًمتّ جسجَي، ابًرضوزت ،و يف سعص مس خلي 2 ،إىل 8لكٌلث ّ ذال . .5.0.5تًِة اخملعوظة :اذلجم و اًخيؼمي جي ــة بٔ ن جض ذ ــمي اً ـ مرعوظة ؿىل امل ؼ صاحؽ و ادل ـ ساول و اًصسوم و اخملععاث اًحَاهَة يف تًِة اًيط ،و بٔ ن حصك ّم 74
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املياكضةٌ :سَ ّط اًضوء ؿىل ّ املمزياث و ا لٔ حساج اًحازست و امل ـل ـ ازه ـاث و ن ـشا ان ـ دضافاث ادل زاس ـ ة و مسًوالهتا ، و من ا لٔ مهَ ّ ة مباكن اٌَ ّجوء ،يف ُشا اًلسم ،ابًخحسًس ، إىل اًـياوٍن اًفصؾَة ًد سَِي معََة ثددؽ ثعوز بٔ فاكز املؤًف ،نٌل مييؽ بٔ ن ًخجاوس ُشا اًيوغ من امللاالث 51 ظ فحة معحوؿة مبسافة مزذوخة تني ا لٔ سعص ،يف ما خيط امللال اًعوًي و 2إىل 1ظفحاث ابًًس حة ٌَملال اًلعري.
لك اًعفحاث حِر مييح اًصمق ?ً >0عفحة اًـيوان، ؿىل بٔ ن حيخ وي ظَة اًًرش هوغ اخملعوظ املصسي ( ملال بٔ ظَي بٔ و ملال حصهَيب) ،وبٔ ن حصك ّم اًفل صاث و اًفل صاث اًفصؾَة تب ٔزكام ؾ صتَة ،وبٔ ن حى ون املل ّس مة مذياسلة وكري كاتّل ٌَخلَري و بٔ ن ثخعاتق اًصموس و اًوحساث اًـَمَة مؽ املـاًري ادلوًَة ،و بٔ ن جرشخ اخملخ رصاث ( اًيت ٍصىج اًخلََي من اٌَجوء إٍهيا كسز االٕماكن ) ؾيس اس خـٌلًِا ا لٔ ول يف اًيط و مييؽ بٔ ن حيخوي مَف اخملعوظة مـَوماث ؾن املؤًف مٌـا ابات :الامس بٔ و اًـيوان اً ربًسي بٔ و اً ربًس الاًىرتوين بٔ و زمق اًِاثف . بٔ -امللال ا لٔ ظَي ثـ صًف :ثَنك بٔ وظاف اًححر اًـَمي ا لٔ ظَي اذلي ًـزس من ماكهة ؿَوم اًصايضة و مهنجَة اًخسزًة و جس َري امليافسة ُ :و ملال ظوًي بٔ و كعري حيخوي ؿىل ؿست فعول ،يف اًعفحة 5من امللال ،مَرط ال ًخجا وس 021لكمة ابٌَلاث اًثالج اًفصوس َة و الاجنَ زيًة و اًـ صتَة مؽ الاتخساء تَلة حتصٍص امللال . يف اًعفحة اًثاًثة اًحسء ابمللسمة (ال إً زتا م تب ٔ ّي زبٔ س َة ) اًيت ثَهيا اًفعول ا لٔ دصى ،ؿىل بٔ ن ج ُس هتي اًفعول املى ّوهة ٌَملال (اًخايل رهصُا) تعفحة خسًست :
ة -امللال اً رتهَيب: ثـ صًفً :خعصق إىل موضوغ بٔ و مس ب ٔل ؿَمَة مذـَلة ابًص ايضة ،هبسف اً ـصط بٔ و اًخشنري مبجموؿة ؾوامي ّ ا لٔ ذاء اًصايض ؼؼي ن ـ اًـوامي اً ـد ـِ ؼ وًوحِة و اًخىٌ وًوحِة و املهنجَة و ا ًحَئِة ؛ نٌل مييؽ جتاوس ؿسذ املصاحؽ 41 مصحـا ؿىل بٔ ن ال ًل ّي ؾن ، 51حىون % 11مهنا من ّ جمال ث مفِصسة يف اًس يواث اًـرش ا لٔ ذريت . وًًدلي بٔ ن ٌض متي امللال اً رتهَيب ؿىل :مَرط و ملسمة و ً ـ مح ـ ة ات زً ؼ ر ـَة ( يف حال اٌَ ّزوم) ؾن ثعوز املوضوغ و ذامتة .لك رزل يف 51ظ فحة ،وحس بٔ كىص ،مىذ وتة ترتك كسمة مزذوخة تني ا لٔ سعص. .1مـاًري ثلسمي املؤًفني و امل صاحؽ
ملسمة :حتخوي ؿ ىل ُسف اًححر و كسز االٕماكن ؿىل سخة ادذَازٍ من ظصف املؤًفني و ميىن بٔ ن جض مت ي ؿىل إحاالث لٔ حباج الكس َىِة مٌجزت يف مِسان اًححر اًخعصق إىل اًرشخ اًخفعًَل اًيؼصي لٔ هَ راثَ ،ذون ّ ٌس خوحة بٔ ن ًرصف ذلزل ّ حزيا يف فلصت مٌاكضة اًيخاجئ.
املخرع عة يف ؿَوم ّاًص ايضة مـاًري ثعيَف ثـ متس اجملّل ّ امل صاحؽ ارلاظة ت ؼؼ )APA (American Psychology Association
مل ـَوماث إضافِة ،ميىن االٕ ّظ الغ ؿىل موكؽ املسزسة اًـََا ًـَوم ّاًص ايضة و حىٌ وًوحِاهتا www. essts .dz : ًًدلي بٔ ن جضمي كامئة امل صاحؽ لك االٕحاالث املوحوذت يف منت هط امللال ،و اًـىس حصَح ،إر جية بٔ ن ٍىون ًلك مصحؽ إحال يف منت هط امللال .
اًيخاجئ ً :متّ ثَرَط ُشا اًلسم ،ت عفة ذكِلة ،هخاجئ ادلزاسة ،ثحـا ً لٔ ف ـ ى ـ از امل ؼؼ عصوحة ف ؼؼ ي ك ـ س ـ م ا لٔ ذواث و ا لٔ ساًَة و ًًدلي بٔ ن ٍىون معسز اًيخاجئ املـَية ادلزاسة حبس راهتا.
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ّ زمق،5102 ،املخرععة يف ؿَوم ا ًّصايضة اجملّل اًـَمَة ّ
ملازتة فَسفِة حصتوًة:اجتاُاث مـَّمي اًس ية ارلامسة اتخسايئ حنو اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة ڤصٍن سموص زص َست grinealger@yahoo.fr
،املسزسة اًـََا يف ؿَوم اًصايضة و حىٌوًوحِاهتا ذايل اجصاُمي ادلزائص خمرب حىٌوًوحِا اًخسزًة اًصاييض
مَرط
اًخـصف ؿىل اجتاُاث مـَّمي اٌَلة اًـصتَة ٌَس ية ارلامسة اتخسايئ ابملسزسة ادلزائصًة حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة و اًصايضَة نٌلذت حصتوًة ّ ُسفت ادلزاسة اىل مٌَ و37 املخضمن اًلاهون اًخوحهييي ٌَرتتَة اًوظيَة و ال س ٌَّل املاذت2008 خاهفي23 املؤزد يف04.08 إحدازًة يف املهناح اًرتتوي حسة اًلاهون زمق وظحَـة اًخىوٍن) و ًخحلِق ٔبُساف ادلزاسة ظحلّت اًحاحثة ملِاش االٕجتاٍ اًثاليث ا ٔلتـاذ(ملِاش، ارلربت،إدذالف ُشٍ الاجتاُاث ابدذالف (ادلًس . مـٌَّل و مـَّمة ّمت ادذَازمه ابًعصًلة اًـضوائَة150 حىوهت من ّ ًَىصث) ؿىل ؾَية ٔ ٔ ٔ ؾ َ اًخحاٍن و ادذحاز(ث) دلالل اًفصوق و كس بصازث اًيخاجئ اىل ب ّن ّية ادلزاسة بػِصث إجتاٍ حِاذي حنو ماذت اًرتتَة، و كس مت حساة االٕحنصافاث املـَازًة ّ اًحسهَة و اًصايضَة نٌل ذً ّت اًيخاجئ ٔبهَ ال ثوخس فصوق راث ذالل احعائَة ثـزى . ملخلرياث ادلزاسة املـمل، اًرتتَة اًحسهَة و اًصايضَة،ٍ الاجتا: اًىـَـمـاث اًـس اًّـة Abstract: The 5th primary school teacher’s attitude toward physical education and sport: a philosophy educational approach In this article, the author analyses the Arabic teacher’s attitudes at the 2nd grade level in the Algerian primary school towards sport and physical education, which is in line with the education system , as a compulsory subject matter ; this in accordance with the law 08-04 of 23/01/2008 , notably in its article 37. The attitudes of 150 teachers, chosen at random, have been measured in conformity with Likert attitude test according to three variables, sex, experience and type of training. The results have shown a neutral attitude in the face of sport and physical education and insignificance relative to some research variables on teacher’s attitude for the physical education. Key words: Attitude - Sport and physical education -Teacher Résumé: Les attitudes des enseignants de la 5ème année primaire envers l’éducation physique et le sport Dans cet article, l’auteur analyse les attitudes des enseignants de langue Arabe du 2ème palier de l’école primaire algérienne envers l’éducation physique et sportive, inscrite comme matière obligatoire dans le système éducatif, en vertu de la loi 08-04 du 23 /01/2008, notamment, en son article 37. Les attitudes de 150 enseignants, choisis de manière aléatoire, sont mesurées suivant le test d’attitude de Likert selon trois variables : sexe, expérience et type de formation. Les résultats ont démontré une attitude neutre face à l’E.P.S et une insignifiance des variables de recherche sur les attitudes des enseignants pour l’EPS. Mots clés : Attitude-Education Physique et Sportive-Enseignant.
مث اًخوحَِ ٌَصايضة،ّمفصت اكهت كاٍهتا يه اًخحضري اًـسىصي مث،اًخيافس َة
امللسمة و مضلكة اًححر إن اًرتتَة اًحسهَة نٌلذت من مواذ امليؼومة اًرتتوًة كس فمل حىن،ٔبساًت اًىثري من اذلرب حول ماكىهتا يف املسزسة فذبٔزحجت تني،ابًضَف املص ّحة تَ ؿىل مسى س يني ؿسّت خمخَف اًوسازاث من وسازت اًعحة إىل وسازت ادلفاغ إىل وسازت ٍ وُش.اًض حاة واًصايضة حىت اس خلصث توسازت اًرتتَة اًوظيَة ،اذلتشتة يه هدِجة ادذالف اًلاايث اًيت حسّذث ٌَرتتَة اًحسهَة
اًخحضري ٌَمٌلزساث اًرتفهيَة مث اًخواسن واًخـوًغ تـس اًـمي مث احملافؼة ؿىل،اًفىصي مث حتلِق الاهسماح الاحامتؾي ...اًعحة )0981( ARNAUD ٍوُشا ما حـَِا ثـُش ما ٔبسٌل "تبٔسمة ُوًة" إال ٔبهَ وهؼصا ٌَححوج اًـَمَة اخملخَفة اًحَوًوحِة مهنا واالٕحامتؿة ُبؾَس اًيؼص يف حتسًس كاايهتا نٌلذت حصتوًة وجتيّخت 41
ّ املخرععة يف ؿَوم ا ًّصايضة ،5102 ،زمق اجملّل اًـَمَة ّ
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املفاُمي ا ٔلساس َة الاجتاٍُ" :و ىزؿة ٔبو اس خـساذ مىدسة ،اثتت وسخِا ،حي ّسذ اس خجاابث اًفصذ حِال تـغ ا ٔلص َاءٔ ،بو ا ٔلصزاض ٔبو ا ٔلفاكزٔ ،بو ا ٔلوضاغ" ،والاجتاُاث ثو ّخَ سَوك اًفصذ يف مواكف مـ َّية سواء ٔباكهت ُشٍ املواكف مذّعّل تبٔموز ذًيَ ٔبم معهل" ...الاجتاُاث ًِا دعائط اهفـاًَة ،ثلَة ؿَهيا اذلاثَة ٔبنرث من املوضوؾَة من حِر حمخواُا( .ظَـت ٌُلم)0989 ، اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة " :يه رزل ادلزء املخاكمي من اًرتتَة اًـامة اذلي ًمت ؾن ظصًق ا ٔلوضعة اخملخازت ؿىل ٔبسس ؿَمَة واملعحلة حتت كِاذت زص َست ٌَمسامهة يف ثعحَق اٍمنو اًضامي املزتن ٌَفصذ". -5مهنج اًححر وٕاحصاءاثَ املَساهَة ملا اكن موضوغ حبثيا ُشا ًخـَق ابجتاُاث مـَّمي اٌَلة اًـصتَة ٌَس ية ارلامسة اتخسايئ حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة ،اكن املهنج اًوظفي ُو املياسة هوهَ ٌس خزسم يف ذزاسة ا ٔلوضاغ اًصاُية ٌَؼواُص من حِر دعائعِأ ،بصاكًِا وؿالكاهتا ،واًـوامي املؤثصت يف رزل ٔبي فِم اذلارض ًخوحَِ املس خلدي وٍصثحط اس خزسام املهنج اًوظفي كاًحا تسزاساث اًـَوم الاحامتؾَة ،وًلوم املهنج اًوظفي ؿىل زظس ومذاتـة ذكِلة ًؼاُصت ٔبو حسج مـني تعصًلة هك َّة ٔبو هوؾَة يف فرتت سمٌَة اًخـصف ؿىل اًؼاُصت ٔبو اذلسج مـَية ٔبو ؿست فرتاث من ٔبخي ّ من حِر احملخوى ٔبو املضمون واًوظول إىل هخاجئ وثـماميث جساؿس يف فِم اًواكؽ وثعوٍصٍ (حسان ُضام.)5117 ، -5-5ؾَّية اًححر ملا اكهت اًـَية حزءا من اجملمتؽ ا ٔلظًل ٌدلزاسة فإن اًـَية اخملخازت واًيت مت ثعحَق ٔبذات اًلِاش ؿَهيا فدَف ؿسذُا 021من اجملموغ ا ٔلظًل امللسز ة 080مـٌَل ،وؿَََ فًسخهتا تَلت ،)%85,87موسؿني ؿىل 77مسزسة ؿىل مس خوى ملاظـة جصايق حسة إحعائَاث املسٍصًة اًفصؾَة ًحيم املـعَاث (ؿىل مس خوى وسازت اًرتتَة اًوظيَة) ٌَس ية ادلزاس َة .5100-5101
إحالًِا يف اجملال اًخلين ٔبو اًصاييض ،فمل ثـس اًرتتَة اًحسهَة احملصك واًصايضة حصتَة ٌَجِس واملصذوذ اًحَوًويج تي ٔبظححت ّ االٕؿساذي ّ ًخـمل املِازاث املسزس َة وُشا ما ٔبذّى إىل إؿاذت اًيؼص اًخعوز اًفىصي ٌَعفي، يف كاٍهتا وا ٔلذش تـني الاؾخحاز ٔبثصُا يف ّ ّ "ابًخحنك يف ادلسم اذلي ًخعَّة هجس، حِر ًلول Paillard ثسزة ،فإن اًـلي ُو املس خفِس ا ٔلول يف معََاثَ اًـاًَة ٕازاذت ،و ّ وُشا ما ىصًسٍ ًلكّ خشط من ذالل املٌلزسة اًصايضَة" ( )Arnaud, 1983وُىشا حت ّسذث ذاظَة اًرتتَة اًحسهَة واًصايضة اًرتتوًة فِيي جسامه يف اٍمنو اًـلًل ٌَعفي ،وُشا ما حـَِا ختضؽ ًيفس االٕحصاءاث اًخـَميَة املخحـة يف املسزسة. إن ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة و نلريُا من املواذ اًرتتوًة ؿىل مس خوى املصحّل االٕتخسائَة يف املسزسة ادلزائصًة ًِا وظوز يف ػي امللازتة ابًىفاءاث مهناهجا واذلي ؿسّل تسوزٍ ّ اًيت ٔب ّكصُا االٕظالخ اًرتتوي س ية 5111و ٔبنس ؿىل ٔبمهَهتا ملؤزد يف ً 51ياٍص 5118املخض ّمن اًلاهون اًلاهون زمق 14,18ا ّ اًخوحهييي ٌَرتتَة اًوظيَة وال س امي املاذت 17مٌَ اًيت هعت ؿىل ٔبن ثـَمي ماذّت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة إحدازي ؿىل ّ لك اًخالمِش واًخَمَشاث من تساًة اٍمتسزش إىل هناًة اًخـَمي اًثاهوي. اًخـصف ؿىل وحنن من ذالل ُشٍ ادلزاسة حاوًيا ّ ظحَـة إجتاٍ ّ مـمل اٌَّلة اًـصتَة ٌَس ية ارلامسة إتخسايئ حنو اًرتتَة اًحسهَة واًصايضة نٌلذّت حصتوًة ًلوم تخسزٌسِا ومسى ثبٔزري مذلرياث ادلزاسة ؿىل إجتاَُ وؿىل ُشا ،حسّذث جساؤالث ادلزاسة نٌلًَىي ؼ: -0ما يه اجتاُاث مـَمي اٌَلة اًـصتَة ٌَس ية ارلامسة اتخسايئ حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة ؟ ُ -5ي ثوخس فصوق يف اجتاُاث مـَمي اٌَلة اًـصتَة ٌَس ية ارلامسة اتخسايئ حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة ثـزى ملخلرياث ادلزاسة (ادلًس ،ارلربت ،ظحَـة اًخىوٍن)؟ ٔبُساف اًححر: 0 .0.0اًخـصف ؿىل اجتاُاث مـَمي اٌَلة اًـصتَة ٌَس ية ارلامسة اتخسايئ حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة؛ اًخـصف فامي إرا اكهت ُياك فصوق يف اجتاُاث ّ .5.0 مـَمي اٌَّلة اًـصتَة ٌَس ية ارلامسة اتخسايئ حنو ماذت ّ اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة ثُـزى ملخلرياث ادلزاسة (ادلًس ،ارلربت ،ظحَـة اًخىوٍن)؛
-1-5إحصاءاث اًححر اص متَت ا ٔلذات ؿي حموزٍن بٔساس َني ٌُل : -0احملوز ا ٔلول:تَاانث ٔبوًَة؛ -5احملوز اًثاين :اجتاُاث مـَمي اًس ية ارلامسة اتخسايئ حنو ثسزٌس ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة؛ 2
ّ املخرععة يف ؿَوم ا ًّصايضة ،5102 ،زمق اجملّل اًـَمَة ّ
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حىون سمل االٕخاتة ؾن ٔبذات اًلِاش ارلاض ّ ّ ابجتاُاث مـَمي اٌَلة اًـصتَة ٌَس ية ارلامسة اتخسايئ حنو
ثسزٌس ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة وفلا مللِاش ًَىصث اًثاليث (خسول زمق .)0
خسول (ّ :)0 سمل االٕخاتة حسة ملِاش ًَىصث اًثاليث كري مذبٔنس موافق 5 1
كري موافق 0 اًثحاث واًعسق اذلايت وُشا ؿىل اؾخحاز حساة اًثحاث تعصًلة اًخعحَق وٕاؿاذت اًخعحَق ،وحيسة ُشا اًيوغ (اًعسق اذلايت) حبساة ادلشز اًرتتَـي ملـامي زحاث الادذحازوابالؾامتذ ؿىل ُشا اًيوغ من اًعسق ثوظَيا إىل اًيخاجئ املحٌُة يف ادلسول .5
ظسق ا ٔلذات :ملـصفة ظسق ا ٔلذات ُيا اس خزسمٌا مؤرش اًثحاث، واذلي ًعَق ؿَََ ٔبًضا امس اًعسق اذلايت ،ومبا ٔبن زحاث الادذحاز ( ٔبذات اًلِاش) ًـمتس ؿىل ازثحاظ ادلزخاث اذللِلِة ًالدذحاز تيفسِا إرا ٔبؾَس الادذحاز ؿىل هفس ا ٔلفصاذ اذلٍن ٔبحصي ؿَهيم يف ابذئ ا ٔلمص؛ ًِشا اكن الازثحاظ وزَلا تني
خسول زمق ( :)5مـامي الازثحاظ ذلساة زحاث اًضعص ا ٔلول من ٔبذات ادلزاسة واًعسق امليعلي ًِا ملِاش الاجتاٍ
مـامي الازثحاظ
اًعسق امليعلي
اجتاُاث مـَمي اًس ية ارلامسة اتخسايئ حنو ثسزٌس ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة
**0,97
0,98
-4-5ا ٔلساًَة وا ٔلذواث االٕحعائَة املـمتس ؿَهيا يف اًححر: اًخلٌَاث االٕحعائَة املـمتس ؿَهيا يف ُشٍ ادلزاسة اكهت وظفِة متثَت يف لكّ من اًوسط اذلسايب و االٕحنصاف املـَازي و اًخحاٍن ّمث حتََََة متثَّت يف إدذحاز (ث) دلالل اًفصوق و ادذحاز ف ًخحََي اًخحاٍن وٌَحساابث ّمت اس خـٌلل جصانمج .SPSS
-1ؾصط اًيخاجئ 0-1ؾصط وحتََي ومٌاكضةاجتاُاث مـَمي اٌَلة اًـصتَة ٌَس ية ارلامسة اتخسايئ حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة.
خسول زمق (ً :)1وحض اًخىصازاث واًًسة املئوًة حسة اجملاالث املفرتضة ًلِاش الاجتاٍ اًًس حة اًخىصاز الاجتاٍ سَيب 51,7% 31 %77,1 116 حماًس %5,1 3 إجيايب %011 021 اجملموغ ٔبظي ( )021مـٌَّل ومـَّمة اكهت اجتاُاهتم إجياتَة ،يف حني ( )10مـٌَّل ومـَّمة ٔبي ما ميثي ( )%51,7من اًـسذ االٕحٌليل ٌَمـَمني اذلٍن مشَهتم ادلزاسة اكهت اجتاُاهتم سَحَةٔ .ب ّما
من ادلسول زمق ( )1هالحغ الٓيت: كّل كََّل من مـَّمي ومـٌَّلث اٌَلة اًـصتَة ٌَس ية ارلامسة اتخسايئ وامللسز ؿسذمه تؼ (ٔ )1بي ما ميثي ( )%5من 3
ّ املخرععة يف ؿَوم ا ًّصايضة ،5102 ،زمق اجملّل اًـَمَة ّ
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اًسواذ ا ٔلؾؼم ًـَية ادلزاسة واًحاًف ؿسذمه ( )002مـٌَل ومـَمة اي تًس حة ( )%77,1فاكهت اجتاُاهتم حماًست حنو اًرتتَة
اًحسهَة اًصايضَة.كس ٍصحؽ إىل ماكهة اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة يف امليؼومة اًرتتوًة.
77,3
80 60
20,7 الاجتاُاث
40
اًخىصازاث ()%
20
2
0 إجيايب
سَيب
حماًس
اًضلك زمق ( :)0ميثي ثوسًؽ ٔبفصاذ ؾَية ادلزاسة حسة اجتاُاهتميحو اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة ًؼِص خََا من اًضلك ٔب ّن كاًحَة ٔبفصاذ ؾَية ادلزاسة اكهت اجتاُاهتم حماًست ٕاساء اًرتتَة اًحسهَة اًصايضَة. خسول زمق (ً :)1وحض ذالل اًفصوق يف اجتاُاث املـَمني واملـٌَلثيحو ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة اذلهوز (ن=)29 االٕانج (ن=)90 كمية (ث) احملاوز مذوسط حسايب احنصاف مـَازي مذوسط حسايب احنصاف مـَازي ملِاش الاجتاٍ
78,10
74,01
1,17
ذزخة اذلصًة048 : ؿسذ ٔبفصاذ ؾَية ادلزاسة021 : كمية (ث) احملسوتة خاءث مساوًة ًؼ ( )0,10وُشٍ اًلمية ٔبكي من كمية (ث) اجملسول ويه ( )5,28و ( )0,91ؾيس
1,10
0,10
ادلالل 1,10
ذزخةاذلصًة 048ؾيس مس خوى ادلالل ( )1,10 ≥ αو(≥ α )1,12ؿىل اًخوايل.
وُشا ًـين ؿسم وحوذ فصوق راث ذالل إحعائَة يف اجتاُاث املـَّمني واملـٌَّلث حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة اًصايضَة.
خسول زمق (ً :)4وحض حتََي اًخحاٍن ا ٔلحاذي يف اجتاُاث مـَمي اًس ية ارلامسة اتخسايئ حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة تياء ؿىل ؿامي ظحَـة اًخىوٍن مس خوى مذوسط ذزخاث كمية (ف) ٍلوغ املخوسعاث معسز اًخحاٍن ادلالل املصتـاث اذلصًة 1,14 2 7,59 تني اجملموؿاث 1,70 1,14 01,19 147 0275,11 ملِاش الاجتاٍ ذاذي اجملموؿاث 149 0279,11 اجملموغ كمية (ف) احملسوتة خاءث مساوًة ًؼ ( )1,14وُشٍ اًلمية ٔبكي من كمية (ف) اجملسول ؾيس ذزخة اًخسط 5وذزخة امللام 047
من ادلسول زمق ( )4هالحغ ما ًًل:
4
ّ املخرععة يف ؿَوم ا ًّصايضة ،5102 ،زمق اجملّل اًـَمَة ّ
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ويه ( )4,10و ( )1ؾيس لك من ( )1,10 αو( α )1,12ؿىل اًخوايل ممّا ًـين ؿسم وحوذ فصوق راث ذالل
اًحسهَةاًصايضَة ثُـزى ملخلري ظحَـة اًخىوٍن.اثًثاُ :ي ثوخس فصوق يف اجتاُاث مـَمي اًس ية ارلامسة اتخسايئ حنو ماذت اًرتتَة ارلربت؟ ملخلري ثـزى واًصايضَة اًحسهَة
إحعائَة يف اجتاُاث مـَّمي اًس يةارلامسة حنوماذت اًرتتَة
خسول زمق (ً :)2وحض حتََي اًخحاٍن ا ٔلحاذي ذالل يف اجتاُاث مـَمي اًس ية ارلامسة اتخسايئ حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة تياء ؿىل ؿامي ارلربت مس خوى مذوسط ذزخاث كمية (ف) ٍلوغ املخوسعاث معسز اًخحاٍن ادلالل املصتـاث اذلصًة 07,09 2 14,18 تني اجملموؿاث ملِاش 1,09 0,11 01,20 147 0244,92 ذاذي اجملموؿاث الاجتاٍ 149 0279,11 اجملموغ * ذال إحعائَا ؾيس مس خوى ()1,10
تًس حة (ٔ )%5بي ما ًـاذل ٔ 1بفصاذ من ؾَية ادلزاسة ،ووس حة (ٔ )%51,7بي ما ميث ّي 10فصذا من ٔبفصاذ اًـَية خاءث اجتاُاهتم سَحَة حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضةٔ ،ب ّما اًسواذ ا ٔلؾؼم من ٔبفصاذ ؾَية ادلزاسة وامللسز تًس حة (ٔ )%77,1بي ما ًلاتي 001مـٌَّل ومـَّمة فاكن اجتاُِم حماًسا حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة. وُىشا فلس خاءث هخاجئ اًفصضَة ا ٔلوىل خماًفة الجتاٍ اًفصضَة حِر خاءث اجتاُاث ٔبفصاذ ؾَية ادلزاسة حماًست حنو اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة اي ٔبهنّ م ال ًحاًون توحوذُا ٔبو ؿسم وحوذُا ،فا ٔلمص س َّان ؾيسمه ،وُشا زاحؽ ًىون مـَّمي ًسزسون ُشٍ ومـٌَّلث اٌَّلة اًـصتَة ٌَس ية ارلامسة اتخسايئ ال ّ املاذت ٔبظال زمغ هوهنم معاًحون تخسزٌسِا "فاًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة ؿىل مس خوى املصحّل الاتخسائَة ًلوم تخسزٌسِا هفس ّ سزش ابيق املواذ يف املصحّل الاتخسائَة"Bilan, ( . املـمل اذلي ً ّ
من ادلسول زمق ( )2هالحغ ما ًًل: كمية (ف) احملسوتة خاءث مساوًة ًؼ ( )0,11وُشٍ اًلمية ٔبكي من كمية (ف) اجملسول ؾيس ذزخة اًخسط 5وذزخة امللام 047 ويه ( )4,10و ( )1ؾيس لك من ( )1,10 αو( α )1,12ؿىل اًخوايل .ممّا ًـين ؿسم وحوذ فصوق راث ذالل إحعائَة يف اجتاُاث مـَّمي ومـٌَّلث اٌَّلة اًـصتَة ٌَس ية ارلامسة اتخسايئ حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة اًصايضَة ثُـزى ملخلري ؿامي ارلربت. ثفسري ومٌاكضة اًيخاجئ: ثفسري ومٌاكضة هخاجئ اًفصضَة ا ٔلوىل: هط اًفصضَة ا ٔلوىل :اجتاُاث مـَّمي اٌَّلة اًـصتَة ٌَس ية ارلامسة اًخسايئ حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة سَحَة. حسة ُشٍ اًفصضَة ،فا ّٕن اجتاُاث مـَّمي اٌَّلة اًـصتَة ٌَس ية ارلامسة اتخسايئ حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة سَحَة ،حِر ثسوز اًفصضَة ا ٔلوىل حول مـصفة ظحَـة اجتاُاث مـَّمي ومـٌَّلث اٌَّلة اًـصتَة ٌَس ية ارلامسة اتخسايئ حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة ،حِر جضري هخاجئ اًفصضَة نٌل ُو ّ مدني يف ادلسول زمق ( )15واًضلك زمق ()10 ارلاض ابًخىصازاث واًًسة املئوًة تبٔ ّن ظحَـة الاجتاٍ اًسائس دلى ٔبفصاذ ؾَية ادلزاسة وامللسّز ؿسذمه تؼ 021خاء إجياتَا
)M.E.N, 2006,
ا ّٕن ؿسم إس ياذ ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة ّ ملـمل مذرعط مـياٍ ٔب ّن إظالخ مهناح اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة ّ ٌَس ية ارلامسة اتخسايئ يف ػ ّي امللازتة ابًىفاءاث اكن حزئَا مس املهناح ذومنا اؾخحاز ٌ ّ َمـمل ،ويف ُشا اًعسذ ًلول َلوذ ّ اًس َس سَعان" :وُشا اًيوغ من االٕظالحاث ادلزئَة ً ّمت يف ػ ّي فَسفة اًرتتَة اًخلََسًة ويف نيفَ ٍىون ّ املـمل ذون اًىفاًة اًىِفِة واًوكَة وُشا اًـجز يف تـغ اًخرععاث كس جسخّة يف 5
ّ املخرععة يف ؿَوم ا ًّصايضة ،5102 ،زمق اجملّل اًـَمَة ّ
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مسزتني كري مؤَُّني ابًلسز اً ّالسم من االٕؿساذ ملثي ُشٍ كدول ّ املِيةَ( .لوذ اًس َس سَعان)0991 ،
.1يف جمال اًخسزًة اًصاييض:نفاايث ثخعي ابسدِـاة هؼصايث اًخسزًة اًصاييض ً ٔلًـاة ازلاؾَة واًفصذًة؛ .4يف جمال اًيؼام الٔاكذميي واملِية:نفاايث ثخعي تفِم واسدِـاة اتزخي اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة وفَسفهتا؛ .2يف جمال اًـَوم اًسَوهَة:ؿمل اًيفس وؿمل الاحامتغ اًصاييضَ( .لس ظححي حساهنئ ،بمني ٔبهوزارلويل، )5110 إضافة إىل ُشٍ اًىفاايثً ،ؤنس اًحاحثون ؿىل ٔبمهَة وحوذ الاجتاُاث االٕجياتَة املعَوتة حنو همية اًخـَمي واًيت ثـخرب من اًىفاايث املعَوة ثوافصُا يف ّ مـمل اًرتتَة اًحسهَة. وثو ّخَ ٔبمهَة نربى ملسى كسزت لكَاث و ٔبكسام اًرتتَة اًحسهَة ذالل فرتت االٕؿساذ يف إهساة ظ ّالهبا الاجتاُاث املعَوتة حنو همية ثـَمي اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة. ما حعي يف امليؼومة اًرتتوًة ادلزائصًةٔ ،بهنّ ا ٔبذشث ؾن اًرباحٌلثَة ظصق اًخسزٌس واًيت ٔبظَحت وفلِا مٌاجهِا من ذالل اؾامتذ امللازتة ابًىفاءاث واًيت من ذالًِا ّ "ًخـمل اًعفي ثيوغ ا ٔلساًَة والاتخـاذ من ذالل اًـمي واًخجصتة وؾن ظصًق ّ ؾن اًخَلني ابس خزسام ا ٔلسَوة اًـَمي والاس خىضاف والاس خلعاء ،وُشٍ اًفَسفة ثؤمن تبٔ ّن ّ املخـمل ميسل اًلسزت ؿىل املحاذزت واكرتاخ اذلَول ملضالكث اذلَات( .ص حي تسزان)5112 ، وُشا ما حـي اًعفي حموز اًـمََة اًرتتوًةٕ ،االّ ٔب ّن ّثخين ظصًلة ثسزٌس خسًست وحسُا ًحلى كري اكيف ذومنا اؾامتذ ملهنج اًًضاظ "فاًرباحٌلثَة نفَسفة حصتوًة ثشُة إىل ٔب ّن مهنج اًًضاظ ُو اًعصًق ا ٔلمثي الندساة املـصفة"( .ص حي تسزان، )5112وُشا ما ًؤنّسٍ ٔبًضا َلس ُامش فاًويق يف كوهل "ا ّٕن املواكف اذلَاثَة وحاخاث ّ املخـمل يه ٔبساش ارلعة اًخـَميَة اؾامتذا ؿىل مهنج اًًضاظ وح ّي املضالكثَ( .لس ُامش فاًويق، )0997 إىل ُشا لكًَّ ،ضاف ٔب ّن اًس ية ارلامسة اتخسايئ ٔبظححت تـس االٕظالحاث اًرتتوًة كسم امذحان ٌَحعول ؿىل صِاذت اًخـَمي الاتخسايئ ،وملّا اكهت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة ًست من املواذ اًيت ميخحن فهيا اًخَمَش فلس اتـسث لكَّا من اًربانمج ادلزايس ،واس خل ّي وكهتا ٌدلزوش اًخسؾميَة يف اٌَّلة اًـصتَة واًصايضَاث هوهنا معريًة يف جناخ اًخَمَش إر ٔبه َّ ويف ػ ّي اًرتتَة اًخلََسًة " ٔبمهَت ا ٔلوضعة املسزس َة جاكفة ٔبهواؾِا
وًضَف ؾحس اٌَعَف حسني فصح "ا ّٕن جصامج إؿساذ املـَّمني ّ ثخحنك يف إذذال ٔبو حشف مٌاجه ذزاس َة جاكمَِا ،إرا مل مذرععني ٔبو ؿسذا اكفِا مهنم ٌَلِام مبِام ُشا ًخوفّص مـَّمني ّ املهنج"( .ؾحس اٌَعَف حسني فصح ،5119 ،تخرصف) فا ّ مذرععا يف جمال ّ مـني ،ف ٕاه َّ ّ ًخخىن ملـمل إرا مل ٍىن ّ ّ "فاملـمل جية اًخرعط، موكف سَيب اجتاٍ ُشا اجملال ٔبو ُشا ّ ٔبن ٍىون انكال ً ٔلفاكز ،تي ومؤمٌا هبا ...فٌحن هـصف اًحون اًضاسؽ تني اًـمي اًعاذز ؾن االٕميان واًـمي اًعاذز ؾن اًخلكَف" (سـَس إسٌلؾَي ؿًل.)0997 ، وًحلى اجتاٍ ّ املـمل حنو اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة خسّ همم "فاجتاٍ ّ املـمل االٕجيايب ٔبو اًسَيب حنو اًًضاظ ُو اذلي حيسّ ذ ّ موكـَة اًًضاظ يف املهنج"( .ؾحس اٌَعَف حسني فصح، )5119 وحصثحط اجتاُاث املـَّمني ابًىفاايث اًخـَميَة املخوفصت دلهيم ،ويه نٌل ّؾصفِا ُوسنت "ٍلوؿة من املـازف واملٌلزساث والاجتاُاث اًيت ميىن اص خلاكِا من ا ٔلذواز املخـسّذت ّ ٌَمـمل". (َلس ظححي حساهنئ ،بمني ٔبهوز ارلويل.)5110 ، ًـصف ُوسنت " ٔبهنّ ا ٍلوؿة من املـصف واملِازاث و ّ والاجتاُاث اًيت ميىن اص خلاكِا من ا ٔلذواز املخـسّذت ّ ٌَمـمل". (َلس ظححي حساهنئ ،بمني ٔبهوز ارلويل)5110 ، ثـصف اًىفاايث اًخـَميَة ّ ملـمل اًرتتَة اًحسهَة ت ٔبهنّ ا و ّ ٍلوؿة من املـازف واملِازاث واًلسزاث والاجتاُاث راث اًـالكة تخـَمي ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًيت متىن ّ املـمل من اًلسزت ؿىل الازثلاء تبٔذائَ اًسَويك املصثحط مبِ ّمخَ اًخـَميَة يف مجَؽ املصاحي اًخـَميَة. وثـخرب ٔب ّمه اًىفاايث املعَوتة نٌل ًًل: .0يف جمال اًرتتَة:نفاايث ثسزٌس ا ٔلًـاة ازلاؾَة، وثسزٌس زايضاث مسى اذلَات ،وثسزٌس اًصايضاث اًفصذًة؛ .5يف جمال ؿمل اذلصنة:نفاايث ثخعي تفِم وثعحَق املَاكهَاك اذلَوًة وفس َوًوحِا اًخسزًة اًصاييض، واًخـمل اذلصيك ،واًدرشحي ،واًلِاش واًخلومي؛
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ّ املخرععة يف ؿَوم ا ًّصايضة ،5102 ،زمق اجملّل اًـَمَة ّ
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و ّ ًوحض ادلسول زمق ( )11املخوسعاث اذلساتَة والاحنصافاث املـَازًة ملخلري ادلًس وثبٔزريٍ ؿىل الاجتاٍ ،حِر تَلت كمية املخوسط اذلسايب ً ٕالانج ( )78,10ابحنصاف مـَازي كسزٍ ( )1,17وكمية املخوسط اذلسايب ٌرلهوز تَلت ()74,01 ابحنصاف مـَازي كسزٍ ( ،)1,10وملّا اكهت كمية (ث) احملسوتة كس كسّزث تؼ ( )0,10ويه ٔبكي من كمية (ث) اجملسول ؾيس ذزخة اذلصًة 048اًيت كسّزث تؼ ( )5,28و ( )0,91ؾيس (α )10,و( )1,12 αؿىل اًخوايل ،مفـياٍ ٔبه َّ ال ثوخس فصوق راث ذالل إحعائَة ثُـزى ملخلري ادلًس وُشا ما ًخوافق مؽ ذزاسة (هرص ملاتّل )0994 ،اذلي ثوظي إىل ٔبه َّ ال ًوخس ادذالف تني اذلهوز واالٕانج يف اجتاُاهتم حنو اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة نخرعط ،تُامن خاءث هخاجئ اًفصضَة خماًفة دلزاسة (فِس ؾحس شل اًىٌـان )0981 ،اذلي ٔبػِصث ذزاس خَ تبٔ ّن الاجتاٍ حنو اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة ًخبٔثص تعحَـة ا ٔلفصاذ ،حِر اكهت اجتاُاث اًعالة ٔبنرث إجياتَة ملازهة ابًعاًحاثٔ ،ب ّما ذزاسة ؾحس اسلَس ؾحس شل ( )5111جفاءث هخاجئِا ًعاحل اذلهوز حِر اكهت اجتاُاهتم حنو اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة إجياتَة ثضلك ؿام. ٔب ّما ادلسول زمق ( )14فلس ٔبػِصث هخاجئ حتََي اًخحاٍن من ذالهل ٔب ّن كمية (ف) احملسوتة وامللسزت تؼ ( )1,14ابًًس حة ملخلري ظحَـة اًخىوٍن يه ٔبكي من كمية (ف) اجملسول ؾيس ذزخة اًخسط 5وذزخة امللام 047وامللسزت تؼ ( )4,10و ( )1ؾيس ( )1,10 ≥ αو( )1,12 ≥ αؿىل اًخوايل ممّا ًـين ٔبه َّ ال ثوخس فصوق راث ذالل إحعائَة ثُـزى ملخلري ظحَـة اًخىوٍن، وخاءث اًيخاجئ ارلاظة مبخلري ارلربت خماًفة ًيخاجئ ادلزاساث اًساتلة ،فسزاسة (فائق ٔبتو حَمية و ثسام ُازون)0994 ، ثوظَت إىل ٔب ّن الاجتاٍ اًسَيب حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة ٍصحؽ ًىون اًعَحة املَخحلني جلكَة اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة مل ٍىن تسافؽ الادذَاز وٕاهٌّل تسافؽ ثسين مـسالهتم يف اًثاهوًة اًـامة وًُس الكذياؾِم مبِية ثـَمي اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة. ٔب ّما ذزاسة ( Marshalو)0998 ،Hardman فبٔنّسث تبٔ ّن الاجتاٍ اًسَيب حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة ٍصحؽ ّ ًلّل املؤَُني املؤظصٍن اذلٍن ًُس هلم حىوٍن اكيف ًخسزٌس اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة،
اًصايضَة والاحامتؾَة واًثلافِة واًيفس َة وكريُا حىت ٍمتصنز جمِوذ اًخالمِش ؿىل حفغ املـَوماث (ؿًل زاصس.)0999 ، ٔب ّما اًرتتَة اذلسًثة ،فرتى ٔب ّن "اًًضاظ ُو من ٔب ّمه ما ًًدلي ٔبن هي ّمت تَ املهنج املسزيس ؿىل ٔبه َّ وس َّل ال كاًة ،فِو ٌساؿس يف تياء ادلاهة اًيفيس ،الاحامتؾي ،اًلميي ،ازلايل واذلصيك ؾيس إوسان املس خلدي( .ؿًل زاصس)0999 ، مفزيت ؿمل اًرتتَة اذلسًثة ٔبهنّ ا ثثري اُامتم اًخالمِش ،فِيي ثَجبٔ إىل اٌَّـة ذاظة يف اًعفوف الاتخسائَة ا ٔلوىلٔ ( .بوًَفََِ زتول)0981 ، إر ٔبه َّ وؾن ظصًق ا ٔلوضعة "ٍىدسة اًخالمِش املـازف واملَول والاجتاُاث واًلمي واملِازاث وؾن ظصًلِا ًخحول اسَوة ثفىريمه وثوضؽ اساس َاث تياء خشعَاهتم". ّ (ؿًل زاصس)0999 ، وٕاضافة إىل ّ لك ما رهص ،فا ّٕن ا ٔلوضعة اًصايضَة هت ّمت ابدلاهة اًعحي ٌَخَمَش ،وُشا ما ّ ًسمعَ ذدل وًَس س حول حِر ًلول" :ال جية الاُامتم ابدلاهة اًـَمي واًخحعَي املسزيس فلط واًـالماث ٔبو ادلزخاثً ،ىن جية ٔبًضا الاُامتم ابدلاهة اًعحي ،فَو ال اًعحة واًسالمة ًن ٌس خعَؽ اًعالة ٔبن ًفِموا ذزوسِم"( .ذادل وًَس س حول)5112 ، وثحلى ماكهة اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة حامّل ًلمي اجملمتؽ ،ففي ػ ّي اجملمتؽ اًخلََسي حىون هم ّمضة ويف ػ ّي اجملمتؽ اذلسًر حىو ن رضوزًة وُامة ،فربامج املسزسة سواء اكهت ذًًِة ٔبم مسهَة ،هؼصًة ٔبم هميَة حيمي ظاتؽ اجملمتؽ اذلي وضبٔ فَِ، و ّ ًـرب ؾن معاذلَ واجتاُاثَ اًثلافِة وًـمي ؿىل حتلِق ٔبُسافَ وحمنَهتا"َ( .لس اًِاذي ؾفِفي)0970 ، ومن ُيا ،ميىن اًلول ٔب ّن اًفصضَة ا ٔلوىل مل ثخحلّق يف إظاز هخاجئ ادلزاسة اًيت ثوظَيا إٍهيا. ثفسري ومٌاكضة هخاجئ اًفصضَة اًثاهَة: هط اًفصضَة اًثاهَة :ال ثوخس فصوق فصذًة راث ذالل إحعائَة يف اجتاُاث مـَّمي اٌَّلة اًـصتَة ٌَس ية ارلامسة اتخسايئ ثُـزى ّ ملخلرياث ادلزاسة (ادلًس ،ارلربت ،ظحَـة اًخىوٍن). ثوظَت هخاجئ ادلزاسة إىل ٔبه َّ ال ثوخس فصوق يف ّ اجتاُاث مـَّمي اٌَّلة اًـصتَة حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة وفلا ّ ملخلرياث ادلزاسة (ادلًس ،ارلربت ،ظحَـة اًخىوٍن). 7
ّ املخرععة يف ؿَوم ا ًّصايضة ،5102 ،زمق اجملّل اًـَمَة ّ
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ٔب ّما ذزاسة ؾحس اسلَس ؾحس شل ( ،)5111فلس اكن ملخلري ظحَـة اًخىوٍن ذالل يف اجتاُاث اًعَحة حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة ًعاحل ظالة ا ٔلكسام ا ٔلذتَة. وخاءث ذزاسة (نٌلل جن ؾلِّلٔ )5111 ،بًضا خماًفة ًيخاجئ اًفصضَة ،حِر ٔبػِصث ٔب ّن ادلاهة املـصيف ًلٔس خار يف ثسزٌس اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة ًخبٔثص ابًخىوٍن ٔبزياء ارلسمة نٌل ًؤثص اًضا ؿىل مس خوى ٔبحص ٔبت ا ٔلُساف اًخـَميَة.
اًحسهَة واًصايضَة ،ممّا حـي من همية اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة همية اكي صبٔان من املِن ا ٔلدصى. ٔب ّما فائق اتو حَمية و ثسام ُازون ( ،)0994فلس ٔبزحـا الاجتاٍ اًسَيب حنو اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة هؼصا ًىون مـؼم اًعَحة املَخحلني جلكَة اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة مه من روي املـسالث املخسهَة يف اًثاهوًة اًـامة. ٔب ّما فائق ٔبتو حَمية و ماخس جمًل ( ،)0991فلس ازحـا الاجتاٍ اًسَيب حنو اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة هكِية إىل هون اًصاثة ال ًدٌاسة مؽ اجملِوذ املحشول. ٔب ّما ،)0999( Duringفلس ٔبزحؽ الاجتاٍ اًسَيب حنو اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة هؼصا ٌَماكهة املخسُوزت ًِشٍ ا ٔلذريت يف اًيؼام اًرتتوي هوهنا ثـخين ابدلسم واذلصنة ممّا حـَِا ثحسو مذياكضة مؽ املواذ ا ٔلدصى اًيت ثخعَّة حصنزي اًـلي واًِسوء.
وحصحؽ اًعاًحة اًحاحثة خماًفة هخاجئ ادلزاساث اًيؼصًة ًيخاجئ اًفصضَة إىل هون مـَّمي اًرتتَة اًحسهَة يف امليؼومة اًرتتوًة ادلزائصًة مه مـَّمي اٌَ ّلة اًـصتَة وًُسوا من ٔبُي الادذعاض نٌل ُو اذلال يف ابيق اًيؼم اًرتتوًة سواء يف اًـامل اًـصيب ٔبو اًلصيب. وفامي خيط ادلسول زمق ( ،)12فلس اػِصث هخاجئ حتََي اًخحاٍن من ذالهل ٔب ّن كمية (ف) احملسوتة وامللسزت تؼ ( )0,11ابًًس حة ملخلري ارلربت كس خاءث ٔبنرب من كمية (ف) اجملسول وامللسزت وامللسزت تؼ ( )4,10و ( )1ؾيس ()1,10 ≥ α و( )1,12 ≥ αؿىل اًخوايل ،وُشا مـياٍ ٔبه َّ ال ثوخس فصوق راث ذالل إحعائَة يف اجتاُاث مـَّمي ومـٌَّلث اٌَّلة اًـصتَة اجتاٍ ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة ثُـزى ملخلري ارلربت ،وُشا ما ًخوافق مؽ ذزاسة ( ٔبسامة اكمي زاثة )0977 ،اذلي ثوظي إىل ٔب ّن ارلربت مل ّ ثلري من الاجتاٍ اًسَيب ٌَعَحة اجتاٍ اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة .ونشا ذزاسة (فائق ٔبتو حَمية و ماخس جمًل)0991 ، اًيت خاءث يه ٔبًضا مؤنست ؿىل ٔب ّن ارلربت مل ّ ثلري من الاجتاٍ اًسَيب حنو اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة نٌلذت وهكِية، ٔب ّما ذزاسة (فِس سـس جن سـَسان )5114 ،جفاءث خماًفة ٌدلزاساث اًساتلة ،حِر ثوظي اًحاحر إىل ٔب ّن ٌَزربت ثبٔزري ؿىل حمنَة الاجتاُاث االٕجياتَة حنو اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة نٌلذت وهكِية ،وحصحؽ اًعاًحة اًحاحثة خماًفة هخاجئ ادلزاساث اًيؼصًة ًيخاجئ اًفصضَة إىل هون مـَّمي ادلزاسة اًحسهَة يف امليؼومة اًرتتوًة ادلزائصًة مه مـَّمي اٌَّلة اًـصتَة وًُسوا من ٔبُي الادذعاض نٌل ُو اذلال يف ابيق اًيؼم اًرتتوًة سواء يف اًـامل اًـصيب ٔبو اًلصيب ،وُشا ما كس ٍصحؽ ملخلرياث ٔبدصى ٔبث ّصث ؿىل اجتاُاث ووهجاث هؼص املـَّمني ٌَرتتَة اًحسهَة واًصايضَة. ففي ذزاسة فِس ؾحس شل اًىٌـان (ٔ )0981بزحؽ ثبٔثص اجتاٍ مـَّمي اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة تيؼصت اجملمتؽ اًسَحَة اجتاٍ اًرتتَة
وُشا ما جيـي اًعاًحة اًحاحثة ثلرتخ اس خلالل املخلرياث املشهوزت ٔبؿالٍ ٔلخي ذزاساث ٔبمشي و ٔبمعق جساؿس ؿىل ثلَري الاجتاُاث اًسَحَة حنو ماذت اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة ،اؾخحازُا ماذت حصتوًة مثَِا مثي املواذ ا ٔلدصى جسامه يف حصتَة ا ٔلفصاذ ؿىل املس خوى اًـلًل ،اًيفيس ،اًحسين. ومن ُيا ،ميىن اًلول ٔب ّن اًفصضَة اًثاهَة كس حتلّلت يف إظاز هخاجئ ادلزاسة اًيت ثوظَيا إٍهيا يف إظاز هخاجئ ادلزاسة اًيت ثوظَيا إٍهيا. ذامتة: فامي خيط ّ املـمل اذلي ؿُ ّرب ؾيَ يف اًيعوض تبٔه َّ ذؿامة اًـمََة اًرتتوًة ،وُيا هخح ّسج ؾن ّ مـمل اٌَلة اًـصتَة اًلامئ تخسزٌس اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة ٌَس ية ارلامسة اتخسايئ ابمليؼومة اًرتتوًة ادلزائصًة ،فِو ال هي ّمت اًحخّة هبشٍ املاذّت اًيت حىون اجتاٍ سَيب حنو ًـخربُا ذازخة ؾن ّ ختععَ ،ممّا ٔبذّى إىل ّ املاذت وُشا ما ًُـصف ابملـوكاث الاحامتؾَة يف اًخـَمي "الاجتاٍ مـني اكًخـَمي اًفين يف ارلََج جتـي ّ اًسَيب ضس ثـَمي ّ املـمل ًلاوم املياجه ادلسًست هؼصا ًيؼصثَ اًسَحَة ٌٌَلذّت"َ( .لوذ ٔبمحس صوق)0998 ، وُشا لكَّ ًؤ ّنس ؿىل افذلاز امليؼومة اًرتتوًة ادلزائصًة إىل فَسفة حصتوًة واحضة املـامل وٕاىل مصانز ثيؼمي ثيعَق مهنا ممّا جيـَِا حتاول اٌَّحاق جصهة اًيّؼم املخلسّمة ابؾامتذُا ؿىل ما ثوظَت إًََ ُشٍ ا ٔلذريت ،مفا حعي يف امليؼومة اًرتتوًة ّ 8
ّ املخرععة يف ؿَوم ا ًّصايضة ،5102 ،زمق اجملّل اًـَمَة ّ
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ادلزائصًةٔ ،بهنّ ا ٔبذشث ؾن اًرباحٌلثَة ظصق اًخسزٌس واًيت ٔبظَحت وفلِا مٌاجهِا من ذالل اؾامتذ امللازتة ابًىفاءاث حِر ًلوًوسٍص اًرتتَة "ا ّٕن ٔب ّمه معي ُو وضؽ وسق حصتوي مبـاًري وػَفِة حىون ممازّل ً ٔلوساق اًرتتوًة تفصوسا ،نيسا و ٔبمصٍاك". ( )Bilan M.E.N, 2006
ذادل وًَس س حول .)5112( .اًعحة واًسالمة يف اًحُئة املسزس َة .ظ ،0ؾٌلن :ذاز املياجه ًٌَرش واًخوسًؽ. زتول ٔبوًَفََِ .)0981( .فَسفة اًرتتَة .ظ ،1تريوث :مًضوزاث ؾوًساث. سـَس إسٌلؾَي ؿًل .)0997( .ا ٔلظول اًس َاس َة ٌَرتتَة. اًلاُصت :ؿامل اًىذة. ص حي تسزان و ٔبمحس فازوق حمفوعٔ . )5112( .بسس اًرتتَة .ظ،0 اًلاُصت :ذاز املـصفة ادلامـَة.
اًخوظَاث -
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حـي اًعفي حموز اًـمََة اًرتتوًة ومصنز االٕظالحاث اًرتتوًة من ذالل الاهعالق من حاخاثَ ومعاًة ّمنوٍ؛ اًيؼص ٌَعفي هؼصت اكمّل صامّل ال ثُلفي ٔبي خاهة من حواهة اٍمنو :اًـلًل ،اًحسين ،اًيفيس والاحامتؾي وٕاؾعاء ًلكّجاهة ما ٌس خحلَّ ذالل اًفرتاث اذلصخة ٌَمنو؛ إؿاذت الاؾخحاز ملواذ اًًضاظ ذاذي املياجه اًرتتوًة ملا ًِا من ٔبمهَة يف اٍمنو اًضامي ٌَعفي؛ اًيؼص ٌَعفي هؼصت اكمّل صامّل ال ثُلفي ٔبي خاهة من حواهة اٍمنو :اًـلًل ،اًحسين ،اًيفيس والاحامتؾي وٕاؾعاء ًلكّجاهة ما ٌس خحلَّ ذالل اًفرتاث اذلصخة ٌَمنو؛ ٌَمخرصخني من مـاُس إسساء ثـَمي اًرتتَة اًحسهَة واًصايضة ّ اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَةّ ، مفـمل اٌَلة اًـصتَة ًن ٍىون ٔبتسا ّ مـمل اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة وًو ٔبؿسان حىوًيَ خشزاي.
ظَـت ٌُلم .)0989( .سني وحمي ؾن ؿمل اًيفس الاحامتؾي .ظ،1 ّمعان :مؤسسة اًصسال. ؾحس اسلَس جن ؾحس شل .)5111( .اجتاُاث ظالة كسم اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة وؿَوم اذلصنة حنو همية ثسزٌس اًرتتَة اًحسهَة. جمّل حبوج اًرتتَة اًصايضَة ،جمدل ،51اًـسذ .11
ؾحس اٌَعَف حسني فصح .)5118( .هؼم اًرتتَة واًخـمل يف اًوظن اًـصيب ،ما كدي وتـس ؾوملة اًخـَمي .ظّ ،0معان :ذاز اذلامس. ؿًل زاصس .)0999( .مفاُمي ومداذئ حصتوًة .اًلاُصت :ذاز اًفىص اًـصيب. فائق ٔبتو حَمية و ماخس جمًل. )0991( .ذزاسة ملازهة الجتاُاث ظَحة لكَة اًرتتَة اًصايضَة حنو همية ثسزٌس اًرتتَة اًصايضَة ؾيس الاًخحاق ابًلكَة واًخرصح مهنا .من جمّل ذزاساث وكائؽ املؤمتص اًصاييض اًـَمي اًثاًر ،ح ،0ؾٌلذت اًححر اًـَمي ،ادلامـة ا ٔلزذهَة. فِس سـس جن سـَسان .)5114( .اجتاُاث مـ َّمي اًرتتَة اًحسهَة حنو املِية يف مسًية اًصايط.زسال ماحس خري كري مًضوزت، املمَىة اًـصتَة اًسـوذًة ،كسم اًرتتَة اًحسهَة وؿَوم اذلصنة.
املصاحؽ ابٌَلة اًـصتَة: إذالض َلس ؾحس اذلفِؼو مععفى حسني ابيه.)5115( .
ظصق اًححر واًخحََي االٕحعايئ يف اجملاالث اًرتتوًة ،اًيفس َة واًصايضَة ،ظ .5اًلاُصت :مصنز اًىذاة ًٌَرش. ٔبسامة اكمي زاثة .)0977( .الاجتاُاث اًرتتوًة ًعَحة لكَة اًرتتَة اًصايضَة .زسال ماحس خري كري مًضوزت ،لكَة اًرتتَة اًصايضَةٌَحيني ،اًلاُصت :خامـة حَوان.
فِس ؾحس شل اًىٌـان .)0981( .اجتاُاث ظَحة وظاًحاث كسم اًرتتَة اًصايضَة مبـِسي اًرتتَة ٌَمـَمني واملـٌَلث حنو همية ثسزٌس اًرتتَة اًصايضَة تسول اًىوًت .من ّ جمدل املؤمتص اًـَمي ا ٔلول ،ؾٌلن :لكَة اًرتتَة ادلامـة ا ٔلزذهَة.
جن ؾلِّل نٌلل .)5118( .ثعوٍص مهناح اًرتتَة اًحسهَة واًصايضَة يف ػي امللازتة ابًىفاءاث واهـاكسَ ؿىل ثسزٌس اًًضاظاث اًحسهَة واًصايضَة ؿىل مس خوى مصحّل اًخـَمي املخوسط يف ادلزائص .ذنخوزاٍ كري مًضوزت ،ادلزائص :مـِس اًرتتَة اًحسهَة
فوسًة اذلاح ؿًل اًحسزي .)5119( .اًرتتَة تني ا ٔلظال واملـارصت ،مفاُ ميِأ ،بُسافِا ،فَسفهتا ،ظ .0ؾٌلن :ذاز
واًصايضَة. حسان ُضام .)5117( .مهنجَة اًححر اًـَمي .ظ ،5ادلزائص، معحـة اًيلعة.
اًثلافة.
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ّ زمق،5102 ،املخرععة يف ؿَوم ا ًّصايضة اجملّل اًـَمَة ّ
ذًوان: ادلزائص. ملسمة يف اًرتتَة.)0991( .َلوذ اًس َس سَعان .املعحوؿاث ادلامـَة
ادلصًست، املخضمن اًلاهون اًخوحهييي ٌَرتتَة18-01 اًلاهون .5101 ، ادلزائص،14 اًصمسَة زمق
:املصاحؽ ابٌَلة الٔحٌحَة
، اًلاُصت، يف ٔبظول اًرتتَة.)0970( .َلس اًِاذي ؾفِفي .املعحـة اًفٌَة اذلسًثة . ومسازسِا، اجتاُاهتا، فَسفة اًرتتَة.)0995( .َلس مٌري مصيس . ؿامل اًىذة: اًلاُصت
Arnaud, P. (1992). Les savoirs du corps. Lyon : presse universitaire de Lyon. During, B. (1999). Les idées de l’éducation physique, ou la crise, Vingt ans après. In l’E.P.S au XXème siècle, approches historiques et culturelle. Paris : Vigot.
، مرص. تياء املياجه اًرتتوًة.)0997( .َلس ُامش فاًويق .االٕسىٌسزًة الاجتاُاث اذلسًثة يف ختعَط.)0998( .َلوذ ٔبمحس صوق ، اًلاُصت،0 ظ.املياجه ادلزاس َة يف ضوء اًخوحهياث االٕسالمِة .ذاز اًفىص اًـصيب
Marshal, M. J., & Hardman, K. (199). Etude sur l’état et la situation de l’éducation physique en milieu scolaire au niveau mondial. In Appendice II, document CIO et de l’UNESCO, Paris. INRE. (2006). Mise en œuvre de la réforme : Bilan au 31-12-2006. Ministère de l’Education Nationale : La refonte de la pédagogie.
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ؿالكة املَمح اًيفيس ٌَصاييض اًياصئ تخىِفَ الاحامتؾي مؽ مذعَحاث اًثاهوًة اًوظيَة اًصايضَة ذزاسة مِساهَة ؼ اًثاهوًة اًوظيَة اًصايضَة ؼ ذزازًة ذماش ثضريت bachira.fayrouz@hotmail.fr
، ذايل اجصاُمي،املسزسة اًـََا ًـَوم اًصايضة وحىٌوًوحِهتا
َ و ؿالكـخ، ًـخرب اًححر اًصاُن حماول دلزاسة اذللــَلة اًـمََة ًعحَـة املَمح اًيفيس ٌَصايضـَاًياصئ ادلزائؼؼصي من ادذعاظاث زايضِـة خمــخَـفة:املَرط و من ٔبخي اًخحلؼق من فصضِـاث اًححـر، و رزل من مٌؼوز ؿَمؼي هفسؼي احـامتؾي،مبس خوى اًخىِف الاحامتؾي مؽ مذعَحاث اًثاهوًة اًوظيَة اًصايضَة ذزازًة : ادذازث اًحاحثة ؾَية ؾضوائَة مىوهة من ؾرش حاالثوثوظَت إىل اًٌـخائؼج اًذـاًِـة،مِساهَا ًحسي اًخَمَش اًصاييض اذلي ميزي مَمحَ اًيفيس ازثفاغ يف:ًؤثص املَمح اًيفيس ٌَصايضَاًياص ئـىل حىِفَ الاحامتؾي مؽ مذعَحاث اًثاهوًة اًوظيَة اًصايضَة حبَر تُامن ًحسي اًخَمَش اًصاييض اذلي ٍمتزي مَمحَ اًيفيس ابخنفاط يف ُشٍ اًسٌلث،الاس خلالًَة حىِفا احامتؾَا حِسا،املسؤوًَة،مس خوى سٌلث الاس خلصاز الاهفـايل .حىِفا احامتؾَا مذوسعا ٔبو ضـَفا ّ اًلكٌلث . اًثاهوًة اًوظيَة اًصايضَة،اًصاييض اًياصئ، اًخىِف الاحامتؾي، املَمح اًيفيس:ادلال Résumé : Relation du profil psychologique du jeune sportif et les exigences de la vie du Lycée Sportif Le présent article tente d’étudier, d’un point de vue scientifique et psychosocial, la réalité opérationnelle de la nature du profil psychologique des jeunes athlètes algériens, de différentes disciplines sportives, et sa relation avec le niveau de l'adaptation sociale avec les exigences de vie au lycée sportif national Draria. Deux hypothèses ont été vérifiées sur un échantillon aléatoire de dix cas. Les résultats indiquent que : Le profil psychologique du jeune athlète affecte son adaptation sociale aux exigences de la vie au lycée sportif national, de telle sorte que, d’une part, les jeunes athlètes qui caractérisent leurs profils psychologiques un niveau élevé sur le plan stabilité émotionnelle, responsabilité, et indépendance évoquent une bonne adaptation sociale. D’autre part, les jeunes athlètes qui caractérisent leurs profils psychologiques d’un niveau bas sur le plan stabilité émotionnelle, responsabilité, et indépendance évoquent une adaptation sociale faible ou modérée. Mots clés : Profil psychologique, Adaptation sociale, Jeune athlète, Lycée sportif national. Abstract This paper attempts to study, from a scientific and psychosocial perspective, the operational reality of the nature of the psychological profile of the young Algerian athletes emerging from different sports, and its relationship with the level of social adjustment with the demands of life at the national high school sports Draria. Two hypotheses with a random sample of ten cases are tested. The psychological profile of the young athlete affects their social adaptation to life's demands at the national high school sports: Young athletes that characterize their psychological profiles level rise on the emotional stability level, responsibility and independence evoke good social adaptation. Young athletes that characterize their psychological profiles low on emotional stability level, responsibility and independence evoke a low or moderate social adaptation. Key words: the psychological profile, social adjustment, young athlete, the national high school sports.
و ابًـخحسًس يف املؼجـال اًعيب،مؼؼجــاالث اًـَوم ا ٔلدصى .(Weineck, 1994)
مــلــسمؼؼؼؼؼة ٔبنرب0925 كس اكن ٌَلاء اًىدري تني اًرشق واًلصة يف ٔبوملحَاذ حِر حصنزث،ا ٔلثص يف ذفؽ معََة اًححر اًـَمي يف اجملال اًصاييض هجوذ اًـٌَلء و املخرععني ذالل ثسل اًفرتت و حىت ًومٌا ُشا يف اًححر ؾن ٔبفضي اًعصق و اًوسائي املؤذًة ًالزثلاء ابملس خوى .اًحسين و اًصاييض مبرخَف اًصايضاث اًخرععَة و كس ٔبسفصث ُشٍ ادلِوذ ؾن ػِوز اًـسًس من اًدساؤالث و و اًيت وخسث االٕخاتة ؿَهيا فلط يف،الاس خفسازاث يف ثسل اًفرتت
ويف ضوء اًـالكة اًوزَلة تني ادلسم هوس َّل ٌَخسزًة و مثري و تني ما حيسج يف،موضوؾي ًالزثلاء ابملس خوى اًحسين و اًصاييض حسم اًفصذ املخسزة من زذوذ ٔبفـال انجتة ثخـصط خملخَف ا ٔلهجزت .يف ادلسم اًخرشي
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ّ املخرععة يف ؿَوم ا ًّصايضة ،5102 ،زمق اجملّل اًـَمَة ّ
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ومن ٔبمه املواضَؽ اًيت ٔباثزث اًدساؤل يف جمال ؿمل اًيفس اًصاييض موضوغ اًضرعَة اًصايضَة وما إرا اكن ُياك مَمح هفيس ذاض ابًفصذ اذلي ميازش اًصايضة ،وؾن ؿالكة اًضرعَة اًصايضَة مبخلرياث اًحُئة ارلازحِة و ٔبمهَة اًوضـَة اًيفسؼ احامتؾَة ٌَصاييض ذاذي اًفصًق ٔبو حىت يف اًصايضاث اًفصذًة ،ازثبًٔيا ٔبن هدساءل يف حبثيا ُشا ؾن ؿالكة املَمح اًيفيس ابًخىِف الاحامتؾي ٌَصايضَني وسط ػصوف احامتؾَة خسًست ؾهنم ،ذاظة يف سن "هكصحّل املصاُلة" .
فإن كضااي اًخىِف وما حيَط هبا من ٔبرساز كس فصضت هفسِا ابٕذلاخ ؿىل ثساظ اًححر اًـَمي يف اجملال اًصاييض مٌش ثسل اًفرتت وحىت الٓن. وٍصى لكَ من ٔ (Hollman & Hettinger ,0989),بن اًيّجاخ اذلاذج من حصاء الاس خـاهة ابًـَوم اًعحَة ،فهيا ًخـَق ابالٕخاتة ؿىل ا ٔلس ئّل والاس خفسازاث املضاز إٍهيا ٌضلك اًحساًة اذللِلِة دلدول اًخسزًة اًصاييض إىل اجملال اًـَمي وؿىل اًصمغ من ازثفاغ مـسالث اًخعوز اذلاذج يف ؿَوم اًخسزًة اًصاييض ذالل اًس يواث ا ٔلذريت من اًلصن امليرصم ،وزمغ ادلِوذ اًيت تشًت من كدي اًـٌَلء اخملخعني مبَسان اًححر اًـَمي وابًصمغ من املعساكِة و املوضوؾَة و َ اٌَخني ؾزس هبٌل اجملال اًعيب هخاجئ اًخجازة اًـَمَة يف اذللي اًصاييض ،إال ٔب َن ُياك اًـسًس من الاس خفسازاث فامي ًخـَق حبجم وزذوذ ٔبفـال ٔبهجزت ادلسم اخملخَفة واًيت ثًذج ؾن ارلضوغ ًضلوظ ا ٔلؾٌلل اًحسهَة اخملخَفة ،مل ثخضح ومل ًَق اًضوء ؿىل ظحَـهتا ،واًلواؿس واملـاًري املخحوكة يف حسوهثا مبس خوى اًعسق واملوضوؾَة اً َالسمني (فاًيم )Weineck, 0994 ،و ثبٔهَسا ًخسل اذللائق هؤنس كٌاؾخيا تبٔن مؼاُص اًخبٔكمل واًخىِف واًيت هـين هبا "كسزت اًاكئن اذلي ؿىل احذواء ومواهحة ثلرياث اًحُئة" اذلصازت ،اًربوذت ،الازثفاغ ؾن مس خوى سعح اًححص ،هلط الٔهسجني ،ادذالفاث اًخوكِت واٌََي واٍهناز ؿرب اًلازاث واحملَعاث. إضافة إىل اًضلوظ اًياجتة ؾن اسلي اًحسين ٔبو اًضلوظ و االٕحداظاث اًياجتة ؾن سوء اًخىِف مؽ اًوضـَاث ادلسًست ،جضلك من وهجة هؼصان واحست من ٔبنرث كضااي اًححر اًـَمي إذلاحا اًَوم ابًًس حة ًيا كٔدعائَني هفساهَني يف اجملال اًصاييض. وهخعوز ٔبن ُشٍ ا ٔلمهَة ثبٔيت يف واكؽ ا ٔلمص اهـاكسا ًيسزت اًخجازة اًـَمَة اًيت ثخـصط إىل ذزاسة حىِف اًصايضَني سواء من اًياحِة ادلسمَة ٔبو من اًياحِة اًيفس َة هؼصا ًعـوتة ثلٌني ملوماث ُشا اًيوغ من اًححوج اًـَمَة املصهحة ،واًيت ثخـصط جملموؿة كري كََّل من املخلرياث واًخحاًَي اًِامة راث اًـالكاث اخملخَفة واملصثحعة مبفاُمي ٔبو ػواُص ٔبدصى .
واذرتان مذلري اًثاهوًة اًوظيَة اًصايضَة ،و ميىٌيا حتسًس االٕصاكًَة ابًسؤال اًخايل: ُي ٌَمَمح اًيفيس ٌَصاييض اًياصئ ؿالكة مبسى حىِفِم الاحامتؾي ذاذي اًثاهوًة اًوظيَة اًصايضَة ؟ اًفصضَاث: اًفصضَة اًصئُس َة: خيخَف مس خوى اًخىِف الاحامتؾي ٌَصاييض اًياصئ مؽ مذعَحاث اًثاهوًة اًوظيَة اًصايضَة ابدذالف ٔبتـاذ مَمحَ اًيفيس ( الاس خلصاز الاهفـايل ،املسؤوًَة والاس خلالًَة). اًفصضَاث اًفصؾَة: ٔبٍ -متزي املَمح اًيفيس ٌَصايضَاًياصئ اذلي ًحسي حىِفا احامتؾَا حِسا ابًثاهوًة اًوظيَة اًصايضَة ابزثفاغ يف مس خوى الاس خلصاز الاهفـايل ،املسؤوًَة و الاس خلالًَة. ة ؼ ٍمتزي املَمح اًيفيس ٌَصايضَاًياصئ اذلي ًحسي حىِفا احامتؾَا مذوسعا ٔبو ضـَفا ابًثاهوًة اًوظيَة اًصايضَة ابخنفاط يف مس خوى الاس خلصاز الاهفـايل ،املسؤوًَة و الاس خلالًَة .
مهنج اًححر: ثحـا ًعحَـة موضوغ ذزاسدٌا واملمتثي يف إجصاس اًـالكة تني املَمح اًيفيس واًخىِف الاحامتؾي ٌَصايضَني اًياص ئني ذاذي اًثاهوًة اًوظيَة اًصايضَة ،ذزاسة حاالث فان املهنج املخحؽ ُو املهنج اًـَاذي واذلي ٌس خـمي جىثري يف اًححوج اًيفس َة الالكَيىِة واًححوج الاحامتؾَة وًـصف املهنج اًـَاذي تبٔهَ :املهنج اًـَمي اذلي ٍصظس اًخرصفاث اًسوًة و كري اًسوًة ؾيس ا ٔلفصاذ ،و ٍىضف معق اًؼاُصت و ذالئَِا ؾن كصة ،ابس خزسام ظصق ؿَمَة ذكِلة من ٔبخي اًخحسًس اًواحض ٌَمضلكة و ظَاكة اًفصضَاث ،و وضؽ دعة ٌَححر تلَة مجؽ املـَوماث و ثيؼميِا و ثفسريُا .
فؼاُصت اًخىِف جضلك يف حس راهتا من واكؽ مٌعق وحلِلة ؿَمَة ال خسال فهيا ا ٔلساش اًـَمي واملوضوؾي ًـمََاث الازثلاء مبس خوى ٔبذاء ٔبهجزت ادلسم اخملخَفة فامي ًخـَق ابًخسزًة اًصاييض واًسَوك اًصاييض اذلي ُو هخاح ٌَضرعَة اًصايضَة جلك حواىهبا فإن ذزاس خَ حىون يف ضوء ٔبُسافَ اًصايضَة ونشزل يف ضوء ذًيامىِة اًخفاؿي تني مذلرياث اًضرعَة ومذلرياث اًحُئة اًصايضَة،
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تـس اًىثري من ا ٔلؾٌلل واًححوج املـملة من ظصف اًحاحثني من زالزني س ية ،كام ًَوانزذ ف .كوزذن تخٌاء اس خخِان موخَ ًلِاش اًضرعَة يف ثوػَفِا اًـاذي واًَويم وتفضي اًخحََي اًـامًل امليخؼم اس خعاغ ضحط كِاش جسـة سٌلث ٔبو دعائط ويه :الاس خلالًَة ،املسؤوًَة ،الاس خلصاز الاهفـايل ،الاحامتؾَة، ثلسٍص اذلاث ،اًخحفغ ،اًخفىري املمزي ،اًـالكاث اًحًَضرعَة، اًعاكة ،ثعحَلَ موخَ اتخساءا من ثالمِش املصحّل اًثاهوًة إىل اًصاصسٍن .
ؾ َّية اًححر: اؾمتسان يف ادذَاز ؾَية حبثيا ُشا ؿىل ا ٔلسَوة اًـضوايئ، حِر تَف جحم اًـَية اًلكي 01ثالمِش زايضَني من ادذعاظاث زايضَة مذيوؿة ومن ادلًسني ،اًيلعة املضرتنة تُهنم يه ٔبهنم مجَـِم ثالمِش زايضَون اًخحلوا حسًثا ابًثاهوًة اًوظيَة اًصايضَة.
بٔذواث اًححر: من ٔبجصس ٔبذواث اًححر يف إظاز املهنج اًـَاذي :ذزاسة اذلال ،امللاتّل اًدضرَعَة ،الادذحازاث اًس َىوًوحِة اخملخَفة، ويه اكًخايل: ٔب -ذزاسة اذلال :إن ذزاسة اذلال حىضف ً ٔلدعايئ اًيفيس ٔبو اًحاحر يف ُشا اجملال وكائؽ حِات خشط مـني ،من املَالذ حىت اًوكت اذلايل ،وُشٍ دعوت بٔساس َة يف اًـمي االٕلكًَِيك زلؽ مـَوماث اتزخيَة ؾن املصًغ ومضالكثَ ،تبٔسَوة ؿَمي مٌؼم، وُشا ٌساؿس اًحاحر ؿىل وضؽ اًفصوط ا ٔلوًَة اًيت حياول فامي تـس ادذحاز حصهتا من ذرباثَ اًدضرَعَة اًساتلة.
الادذحاز ملسم ؿىل صلك ٍ 18لوؿة من ازلي، لك ٍلوؿة حتخوي ؿىل (ٔ )4بزتؽ مجي ،ؿىل املفحوض ٔبن خيخاز من لك ٍلوؿة مجَخني ا ٔلوىل ثياس حَ واًثاهَة ال ثياس حَ ًمت ثعحَلَ تعفة فصذًة ٔبو حٌلؾَة ،مست اًخعحَق 51،إىل 52ذكِلة ،مست اًخعحَح: 01ذكائق. ه -ظصًلة حتََي احملخوى :ابالٕضافة إىل اًيخاجئ اًوكَة اًيت حتعَيا ؿَهيا من ذالل ثعحَق الادذحاز اًيفيس(ادذحاز كوزذن ٌَضرعَة) مقيا ابس خـٌلل ظصًلة حتََي احملخوى كعس اًخوظي إىل حتََي لك ما خاء يف امللاتالث مؽ ٔبفصاذ ؾَيدٌا ومؽ مسزجهيم ،ونشزل كعس حتََي ما خاء يف اس خخِان ذزاسة اذلال ٔبو ما مسَياٍ تعاكة اًخلِمي اًيفيس ٌَخالمِش اًصايضَني.
ة -امللاتّل اًـَاذًة: وكؽ ادذَازان يف ُشا اًححر ؿىل ؿست ٔبهواغ من امللاتالث حسة ا ٔلُساف اًيت هعحوا إٍهيا يف لك مصت. ح -الاس خخِانً :لس اس خزسمٌا ابالٕضافة إىل املالحؼة اًـَمَة وامللاتّل ،الاس خخِان وكس اس خزسمٌا الاس خخِان اًيعف ملَق ٔبي اذلي حيخوي ؿىل بٔس ئّل حمسذت تبٔحوتة خيخاز ما ًياس حَ ،وبٔس ئّل ٔبدصى حصت ،جيَة حسة ما ٍصاٍ ُو مٌاس حا.
و-ملاًُس اًخلسٍص:ويه من تني اًعصق ًلِاش اًضرعَة اًصايضَة ويه ٔبذات ٔبو وس َّل هضؽ ؿىل ٔبساسِا زثحة زمقَة ٔبو مـسال هكَا ًسَوك ذاض ٔبو مسة حمسذت ،هسٌلث(املثاجصت ،اًخـاون،اًلِاذت ...إخل)حِر ًلوم اًلامئ ابًخلسٍص تخحسًس ادلزخة اًيت ًيعحق ؿىل املفحوض يف ٔبي مسة من اًسٌلث من تني ؿسذ من ادلزخاث ًضـِا ُشا امللِاش املخسزح ،ورزل ابٕظساز حنك ثلِميي ًضـَ ؿرب مذعي من اًفئاث املخـسذت .و ٔبوحضيا املخوسعاث اذلساتَة ًلك ُشٍ اًسٌلث يف خساول ًلك حال مث خسول ًضم لك اذلاالث. ؾصط و ذزاسة اذلاالث :مثال ؾن اذلال ا ٔلوىل .
وكس اس خـمَيا ُشا اًيوغ من الاس خخِان هوهَ ال ًلِس حواة اًفصذ وال ًحـسان ؾن موضوغ ذزاسدٌا يف هفس اًوكت ،وكس ًـعَيا مـَوماث إضافِة مبا ٔبهيا هلوم تسزاسة حاالث ،لك حال ؿىل حسى. ذ-ادذحاز اًضرعَة ًلوزذن:حصمجة مصنز اًححر و اًًرش واًخعحَلاث اًيفس َة ذايل اجصاُمي ادلزائص.
-0ثلسمي اذلال ا ٔلوىل :خ.ظ 07،س ية ،رهص خ.ظ .ثَمَش ابًثاهوًة اًوظيَة اًصايضَة ميازش املعازؿة اذلصت، اًخحق ابًثاهوًة يف سخمترب ،5117كسم من والًة ؾياتة ،ثخىون ؿائَخَ من ا ٔلم و ٔبدت ظلصى ،وادلٍ مذوىف مٌش .0991 ثحسو ؿَََ ؿالماث اًلَق و الازثحاك وا ٔلمل اًيفيس واحضة يف امللاتّل ا ٔلوىل.
اًسن :مصاُلة وزاصسٍن من 01إىل 12س ية. املس خوى ادلزايس ٌَوادلٍن مذوسط. جسجَهل يف اًثاهوًة اكن تياءا ؾن ادذَاز خشّص.
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-5ثلسمي مَرط اس خخِان ذزاسة اذلال ٌَ :حال ا ٔلوىل خ.ظ. املساز اًصاييض املساز ادلزايس ادلًيامِىِة اًـائََة
ا ٔلة مذوىفمس خوى حِس حىت اًس ية ٔبدت واحستاًصاتـة مذوسط تس ٔبث ٌسىن مؽ ٔبدوٍ. ادلو اًـائًل :جسوذٍ تـغ اًعـوابث ،واًفعي اذلايل.املضالك اًـائََة ومضالك ماذًة
ادلًيامىِة اًفصذًة ًُس دلًَ ظـوتة يف اًخـحريؾن ز ٔبًَ. تس ٔب ممازسة املعازؿة يف سن ٍ-صقة يف ثلري ظصًلة ؿالكذَ01س ية ،مؽ انذي مس خلدي مؽ ٔبظسكائَ. حيخاح إىل وكت هحري ٌَخىِفص حاة ؾياتة مؽ ا ٔلص َاء ادلسًستُ ،اذئ، ٔبحسن اًيخاجئ اًيتمدسامح ،صسًس اذلساس َة. حللِا:تعي ادلزائص .5117 ٔبمهل الاًخحاق ابًفصًق اًـالكة مؽ املسزة:ؿالكةاًوظين. حِست لكِا جضجَؽ وحتفزي. ٍصى ٔبن ٔبحسن ماكن ٌَيجاخ ٍ -صى ٔبهَ ًخوفص ؿىلاملواظفاث اًيت ثؤُهل ًَعحح يف اًصايضة ُو اًـُش مؽ زاييض خنحة. ا ٔلرست. ًفضي اًيجاخ يف ادلزاسة ؾناًصايضة.
-1ؾصط هخاجئ مالحؼة اًخَمَش اًصاييض يف اًلسم ٔبزياء خَسة االٕزصاذ اًيفيس اًصاييض ويف حعة اًخسزًة :اذلال ا ٔلوىل خ.ظ. مالحؼاث ؾن اًخَمَش اًصاييض ذاذي اًلسم ٔبزياء خَسة االٕزصاذ مٌخحَ ثضستً ،دساءل ؾن ظصًلة ختفغ اًلَق. اًيفيس. ال ثحسو ؿَََ اٌََاكة اًحسهَة. ؿسم اًرتنزي.مالحؼاث ؾن اًخَمَش اًصاييض ٔبزياء حعة اًخسزًة يف اًضِص ا ٔلول. كَق واحض. ؿسواهَة ابجتاٍ ارلعم. -4ؾصط ثلسٍص اًحاحثة واملسزة وا ٔلس خار ًسٌلث االٕس خلالًَة ،املسؤوًَة ،االٕس خلصاز الاهفـايل واًخىِف الاحامتؾي ٌَحال ا ٔلوىل: ذزخة ا ٔلس خارت املسؤول املخوسط اذلسايب 2/ ذزخة املسزة ذزخة اًحاحثة اًسٌلث 5.11 1 1 5 الاس خلالًَة 5.11 1 5 1 املسؤوًَة 0.11 5 0 0 الاس خلصاز الاهفـايل 5.11 1 5 5 اًخىِف الاحامتؾي ً-وحض ادلسول:ذزخاث مٌرفضة و ٔبدصى مذوسعة ٌَسٌلث امللسزت.
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-2ثلسمي حمخوى امللاتّل مؽ املسزةٌَ :حال ا ٔلوىل.
ادلواة اًساذش :هـم.
اًسؤال ا ٔلول :هَف اكن اهسماح اًخَمَش مؽ سمالئَ يف اذلعط ا ٔلوىل من اًخسزًة؟ ادلواة ا ٔلول :اكن مٌعوي هوؿا ماً ،حسو ؿَََ ؿسم اًصاحة.
-1حتََي هخاجئ ذزاسة :اذلال الٔوىل خ.ظ. خ.ظ 07،.س ية ،رهص ،ثَمَش ابًثاهوًة اًوظيَة اًصايضَة مٌش سخمترب ،5117اكن ًـُش كدي الاًخحاق ابًثاهوًة مؽ ٔبمَ و ٔبدذَ و ٔبدواهل ،وادلٍ مذوىف مٌش ،0991ادلو اًـائًل اذلي ًـُش فَِ جسوذٍ تـغ املضالك اًـائََة واملاذًة.
اًسؤال اًثاين :هَف ثلمي املس خوى اذلي ٔبىت تَ؟ ادلواة اًثاين :مس خوى حِس.
من ذالل املـَوماث اًيت مجـياُا ؾن ظصًق امللاتالث مـَ ومؽ مسزتَ ونشا مالحؼخَ و ٔبزياء اًخسزًة. ًخضح ٔبن خ.ظً .ـاين من مضالك يف اًخىِف الاحامتؾي مؽ وضـَة اًثاهوًة اًصايضَة ادلسًست ؿَََ ،مما حـهل يف كَق مس متص، ؿسواين ،ال ٍصنز يف اًخسزًة ،ال ًثق يف هفسَ ،إال ٔبهَ تـس ؿست خَساث من االٕزصاذ اًيفيس اًصاييض اًفصذي و الاسرتذاء، اس خعاغ اًخلَة ؿىل ُشٍ ا ٔلسمة ،واسرتحؽ زلذَ تيفسَ ،فِو ؿىل اًـموم زاييض را مس خوى حِس. ذلا ظيفٌا مضلكخَ مضن "حىِف احامتؾي مذوسط" وُشا ما ٔبوحضَ ثلسٍص املالحؼني ٔبًضا.
اًسؤال اًثاًرُ :ي كاتَخم ظـوابث ٔبو مضالك مـَ؟ ادلواة اًثاًر :مل ثلاتَين مـَ مضالك من انحِة اًسَوك و‘منا صـوزي خيوفَ وكَلَ وؿسم زلذَ يف هفسَ ٔبزياء اًخسزًة حـَين ٔبؾعََ اُامتم ذاض. اًسؤال اًصاتؽُ :ي اكن ًخلَة يف اًخسزًة؟ ادلواة اًصاتؽ :ال. اًسؤال ارلامسُ :ي ٔبذش وكت ظوًي ٌَخىِف ذاذي اًفصًق ٔبو اجملموؿة؟ ادلواة ارلامس :هـم ،ذام ؿىل ا ٔلكي صِصٍن. اًسؤال اًساذشُ :ي الحؼت حتسن ٔبو ثعوز يف ٔبذائَ اًصاييض ذالل ُشٍ ا ٔلزتؽ ٔبصِص. -7ثلسمي هخاجئ اًلِاش اًيفيس(ادذحاز كوزذن ٌَضرعَة):
الاس خلصاز الاهفـايل ضـَفة ٔبي ٔبن ُشا اًخَمَش ٍمتزي تـسم الاس خلصاز الاهفـايل و ابًيت ازثفاغ اًلَق و صست اذلساس َة و رسؿة اًلضة.
من ذالل ادلسول وس خًذج ٔبن لك اًسٌلث اًيت ًلُسِا الادذحاز ثرتاوخ تني املخوسعة و اًضـَفة يف خشعَة خ.ظ ما ؿسا الاحامتؾَة اًيت جنسُا مصثفـةٔ ،بما فامي خيط املسؤوًَة و الاس خلالًَة و الاس خلصاز الاهفـايل و اًيت تيٌُا فصضَاثيا ؿَهيا فٌجس اًسٌلث Aالاس خلالًَة Rاملسؤوًَة Eالاس خلصاز الاهفـايل Sالاحامتؾَة Cاًخحفغ Oاًخفىري املمزي Pاًـالكاث اًحني خشعَة Vاًعاكة
و الاس خلالًَة و املسؤوًَة مسخان و حوذ ٌُل يف خشعَخَ مذوسط.
ادلسول زمق 0اذلال ا ٔلوىل خ.ظ .ادلًس رهص حسة اجملمتؽ املسزيس اًيلاظ ارلام 22 54 20 54 44 51 29 54 20 51 22 51 41 51 45 09 15
اًخلسٍص حسة اجملمتؽ املسزيس مذوسعة مذوسعة ضـَلة مصثفـة مذوسعة مذوسعة مذوسعة ضـَفة
ّ املخرععة يف ؿَوم ا ًّصايضة ،5102 ،زمق اجملّل اًـَمَة ّ
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اًصايضَة ،وابًخايل اًخبٔنس من اًفصضَاث اًيت وضـياُا كٔساش ًححثيا.
اًخحََي االٕحعايئ: ابالٕضافة إىل املـَوماث اًوكَة املـخربت واًيت حتعَيا ؿَهيا من ذالل ادذحاز اًضرعَة اذلي اس خعـيا من ذالهل إؾعاء ذزخة ٔبو هلعة ًلك مسة من اًسٌلث اًيت ًلُسِا الادذحاز ،وٌَخبٔنس من فصضَدٌا اًيت مفاذُا ٔبن املَمح اًيفيس ًؤثص ؿىل اًخىِف الاحامتؾي ٌَخَمَش اًصاييض ذاذي اًثاهوًة اًصايضَة وًرضوزت ثوضَحيا ٔبن ُياك ؿالكة تني املَمح اًيفيس واًخىِف الاحامتؾي ًخالمِش اًصايضَني ،ابالٕضافة إىل ذزاسة اذلاالث حال حبال دلبٔان إىل اس خزسام ملاًُس اًزنؿة املصنزًة وابرلعوض املخوسط اذلسايب واًوس َط ٌَخبٔنس من اًفصضَاث اًفصؾَة واًيت ثيط ؿىل ٔبن املَمح اًيفيس ٌَخالمِش اًصايضَني اذلٍن ًحسون حىِفا احامتؾَا ذاذي اًثاهوًة اًصايضَة ٍمتزي ابزثفاغ يف مس خوى الاس خلصاز الاهفـايل واملسؤوًَة والاس خلالًَة.
الاس خًذاح اًـام تـس اس خزالض اًيخاجئ من ذالل املالحؼاث املوضوؾَة وامللاتالث والادذحاز اًيفيس وملاًُس اًخلسٍص ،وتـس اًخحََي اًوكي واًىِفي ًلك املـَوماث اًيت حتعَيا ؿَهيا من ذالل ذزاسة اذلاالث اًـرشت،وادذحاز اًفصضَة اًيت اكن مفاذُا ٔبن املَمح اًيفيس ٌَصاييض اًياصئ ًؤثص ؿىل مسى حىِفَ الاحامتؾي يف اًثاهوًة اًصايضَة ؿىل ٔبساش ٔبن املَمح اًيفيس ٌَخالمِش اًصايضَني اذلٍن ًحسون حىِفا احامتؾَا حِسا ٍمتزي ابزثفاغ يف مس خوى الاس خلصاز الاهفـايل واملسؤوًَة والاس خلالًَة ،و املَمح اًيفيس ٌَخالمِش اًصايضَني اذلٍن ًحسون حىِفا احامتؾَا مذوسعا ٔبو ضـَفا ٍمتزي ابخنفاط يف مس خوى الاس خلصاز الاهفـايل ،املسؤوًَة و الاس خلالًَة .واهعالكا من ُشٍ اًيخاجئ اس خًذجيا ما ًًل:
واملَمح اًيفيس ٌَخالمِش اًصايضَني اذلٍن ال ًحسون حىِفا احامتؾَا ذاذي اًثاهوًة اًصايضَة ٍمتزي ابخنفاط يف مس خوى الاس خلصاز الاهفـايل واملسؤوًَة والاس خلالًَة.
ُياك ؿست ؾوامي ثؤثص ؿىل اًخىِف الاحامتؾي ٌَصاييض يف اًثاهوًة اًوظيَة اًصايضَة اثضح خََا ٔبهنا ؾوامي ذازخة ؾن ػصوف اًثاهوًة اًوظيَة اًصايضَة مثي اًسن املحىص واملخبٔدص اذلي تس ٔب اًخَمَش ممازسة اًصايضة فَِ ،فالحؼيا ٔبن لك اذلاالث اًيت ٔبتسث حىِفا احامتؾَا حِسا تس ٔبث ممازسة اًصايضة يف سن مدىصت(اذلال 5،8س يواث)( ،اذلال 7 ،1س يواث)، (اذلال4،7س يواث) (اذلال01 ،7س يواث)( ،اذلال8 ،8س يواث).
ذلزل مقيا حبساة املخوسط اذلسايب ًسمة الاس خلصاز الاهفـايل واملسؤوًَة و الاس خلالًَة ًلك حال. مث زثخٌا لك ادلزخاث ثعاؿساي من ا ٔلظلص إىل الٔنرب، وحسخٌا اًوس َط: .11,11?29?28?24,11?21,11?5,11?21?49,11?41,11?41 خ،01خ،2خ،9
واذلاالث اًيت ٔبتسث حىِفا ااحامتؾَا مذوسعا ٔبو ضـَفا تس ٔبث ممازسة اًصايضة يف سن مذبٔدص ملازهة مؽ اذلاالث ا ٔلدصى(اذلال01 ،0س ية)( ،اذلال9 ،1س يواث)( ،اذلال،9 02س ية)( ،اذلال 01 ،01س يواث) ماؿسا اذلال ارلامسة فربمغ ٔبهنا تس ٔبث ممازسة اًصايضة يف سن اًساذسة إال ٔبهنا مل ثخىِف إظالكا وىصحؽ رزل إىل ػصوف هفس َة وؿائََة ذاظة حصثحط ابخنفاط هحري يف الاس خلصاز الاهفـايل ٌَحال.
خ ،0خ ،1خ ،1خ ،7خ ،4خ ،5خ8
ومٌَ اًوس َط = [( ]21,01 = 5 < ) 21,11 : 25,11 ومبالحؼة هخاجئ حساة املخوسط اذلسايب ًسٌلث الاس خلالًَة، املسؤوًَة ،الاس خلصاز الاهفـايل ،مؽ هدِجة حساة اًوس َط، وس خًذج ٔبن ادلزخاث املمتوكـة كدي اًوس َط يه ذزخاث اذلاالث اًيت مل ثحسي حىِفا احامتؾَا ٔبو ٔبتسث حىِفا احامتؾَا مذوسعا وادلزخاث املمتوكـة تـس اًوس َط يه ذزخاث اذلاالث اًيت ٔبتسث حىِفا احامتؾَا حِسا.
اًخالمِش اًصايضَني اذلٍن ًًمتون إىل اًفصًق اًوظين ٔبو إىل هواذي هحريت لكِم ٔبتسو حىِفا احامتؾَا حِسا وىصحؽ ُشا إىل ا ٔلثص اًيفيس احملفز واملضجؽ اذلي ٌضلكَ اهامتؤمه ُشا وابًخايل حزذاذ ذافـَهتم إىل حتمي ٔبي ػصوف ،مبا ٔبن ُسفِم اًيجاخ و الاحرتاف يف اًصايضة.
وُشا ًوحض وحوذ ؿالكة وظَست تني املَمح اًيفيس واًخىِف الاحامتؾي ٌَخالمِش اًصايضَني يف اًثاهوًة اًوظيَة 16
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ادلو اًـائًل اذلي اكن ًـُش فَِ اًخَمَش ًؤثص ٔبًضا ؿىل مسى حىِفَ الاحامتؾي يف اًثاهوًة اًصايضَة ،فالحؼيا ٔبن اًخالمِش اذلٍن حصتعِم تـائالهتم ٔبحواء محميَة وثحـَة هحريت ٔلوًَاهئم ال ًحسون حىِفا إجياتَا.
املصاحؽ ابًـصتَة ٔبسـس ،مِزائَي .)0991( .اًس َىوًوحِة املـارصت .تريوث ،ذاز ادلَي . اًلسايف ،زمضان َلس .)0998( .يف اًعحة اًيفس َة واًخوافق. اًلاُصت ،املىذة ادلامـي اذلسًر.
ومما س حق وس خًذج ٔبن لك ُشٍ اًـوامي راث ٔبتـاذ هفس َة ،جساؿس ٔبو ثفدط معََة اًخىِف الاحامتؾي ٌَخَمَش اًصاييض ،وؾيسما هلول "هفس َة" مـياٍ ٔبهيا هخلكم ؾن اًعـَس اًضرّص ٌَفصذ ٔبي حىوًيَ مدىص يف ممازسة اًصايضة لكٌل حصخست ٔبنرث مالمح اًضرعَة اًصايضَة واًيت حسذانُا يف حبثيا ُشا ابملسؤوًَة و الاس خلالًَة والاس خلصاز الاهفـايل ،ويه ٔبمه املواظفاث اًيت جية ٔبن ثخوفص يف خشعَة اًصاييض.
اًوايف ،ؾحس اًصحٌلن .)0991( .يف س َىوًوحِة اًض حاة .ادلزائص، ذاز ُومة ٌَعحاؿة واًًرش واًخوسًؽ.
زصوان ،حسني ؾحس اسلَس .)5111( .اًعفي ذزاسة يف ؿمل الاحامتغ اًيفيس .اًلاُصت ،املىذة ادلامـي اذلسًر. سَامين ،خمول مازل .)0980( .ؿمل اًيفس اًعفول واملصاُلة. ذمضق ،معاتؽ مؤسسة اًوحست .
ويه سٌلث ٔبًضا ثخـَق تؼصوف مصحّل املصاُلة اًيت ًـُضِا اًخالمِش يف اًثاهوًة اًصايضَة ،فاًخالمِش يف ُشا اًسن ٍصفضون اًسَعة سواء اكهت سَعة اًوادلٍن ٔبو االٕذازت ،نٌل ًححثون ؾن لك ما ٌضـصمه ابس خلالًَهتم وؿسم ثحـَهتم ٔلوًَاهئم وابًخايل ثرصفِم هصاصسٍن ،نٌل ٔبهنم جيسون ؾيس حلكَفِم مبِام ٔبو مسؤوًَة همٌل اكهت ثس َعة فإهنا حزًس يف زلهتم تيفسِم وثلسٍصمه ذلاهتم.
ؿامص ،معحاخ .)5111( .اًخًض ئة الاحامتؾَة واًسَوك الاحنصايف ًخَمَش املسزسة اًثاهوًة .ادلزائص ،رشنة ذاز ا ٔلمة. انًفة ،كعايم .)0999( .ؿمل اًيفس املسزيسّ .معان ،ذاز اًرشوق ًٌَرش واًخوسًؽ. وضوايت ،ؾحس اجملَس .)0991( .ؿمل اًيفس اًرتتويّ .معان ،ذاز اًفصكان.
ومن ُيا وس خًذج ٔبن ػصوف اًثاهوًة اًصايضَة من هؼام ذاذًل ،وحىفي ؿام من اًياحِة ادلزاس َة ،اًصايضة ،اًعحَة واًيفس َة ،إمنا ٌساؿس ؿىل حصس َخ اًضرعَة اًصايضَة وحىوٍن زايضَني روي مس خوى ؿايل ،وٕان وخسث ظـوابث ٔبو مضالك يف اًخىِف الاحامتؾي ٌَخالمِش يف اًثاهوًة إمنا حصحؽ إىل مَمح خشعَة اًخَمَش وثوػَفَ اًيفيس.
املصاحؽ ابٌَلة اًفصوس َة Agostini, F., & Alberto de Carlo, N. (1986). Jeux test de l’intelligence. Paris, Solar. Alderman, R. (1990). Manuel de psychologie du sport. Paris, Vigot. Baillet, G. D. (2001). Les grands thèmes de la sociologie du sport. Paris, Le Harmattan.
ٔبي ٔبن فصضَدٌا حتللت فاملَمح اًيفيس ًؤثص ؿىل اًخىِف الاحامتؾي ٌَخالمِش اًصايضَني يف اًثاهوًة ،نٌل حتللت ٔبًضا اًفصضَاث اًفصؾَة ،ففـال اًخالمِش اًصايضَني اذلٍن ٔبتسون حىِفا احامتؾَا حِسا حتعَوا ؿىل هخاجئ ؿاًَة يف سٌلث الاس خلصاز الاهفـايل ،املسؤوًَة ،الاس خلالًَة ،واًـىس اًخالمِش اذلٍن حتعَوا ؿىل هخاجئ ضـَفة يف ُشٍ اًسٌلث مه اذلٍن ٔبتسون حىِفا احامتؾَا مذوسعا ٔبو ضـَفا.
CDOS, Val d’Oise. (2002). Sport, éducation et société.Val d’Oise, les associations 100 ans après. Ordioni, N. (2002). Sport et société. Paris, Ellipses. Pehin, L. (1973). Psychologie des adolescents. Paris, PUF.
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