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PR O J E T E RAS M U S + : ATT I T U D E D E V I E

ET SANTE


CHARTE

D E S ATT I T U D E S

“Le jour où le monde sera placé sous le gouvernement des sages, entendons par là nos anciens, cejour-là le monde se portera bien mieux”. Que dire face à cette affirmation du moraliste Jean de la Bruyère sinon qu’elle illustre assez bien le propos de notre étude dont on peut détailler dans cette introduction les éléments principaux. Son contenu s’appuie tout d’abord sur un questionnaire qui a été rédigé l’an dernier par les élèves de la classe de 1 BP ASSP et qui fut proposé aux résidents d’une maison de retraite de la région. La démarche de ce questionnaire vise à collecter des informations simples sur le mode de vie des pensionnaires, tant dans leur existence actuelle que dans la manière dont ils vivaient avant d’intégrer l’établissement. Pour ce faire, des questions ont été établies et posées à un échantillon représentatif en tenant compte des critères de l’âge, du sexe et des origines socio-professionnelles. Il en a résulté un ensemble de données matérialisées sous la forme de pourcentages qui, pour être significatives, ont fait l’objet d’analyses et d’interprétations par les élèves au cours de la première partie de cette année scolaire 2018-2019. Afin de permettre ce travail de signification la classe a été divisée en trois groupes de travail. Chaque groupe a été constitué librement en étant préalablement doté d’un thème d’étude destiné à améliorer la démarche scientifique. Le premier groupe a été en charge afin d’établir les constats de départ en recueillant toutes les données collectées au cours de l’enquête. Le deuxième groupe a effectué un travail permettant de comparer les attitudes de vie des résidents avec celles des élèves de la classe afin de donner une profondeur analytique aux réponses obtenues.

DE VIE

Enfin, sur la base des deux travaux préalables, le troisième groupe a pu mettre en forme un document réunissant l’ensemble des principes et attitudes de vie saine. C’est donc ce dernier élément qui vient conclure cette étude et qui représente une charte des attitudes de vie. Au delà de cette production c’est donc aussi une manière d’apporter une contribution, même modeste, aux politiques de santé publique mises en place depuis ces dernières années et dont on peut espérer que le rappel constant finira par induire les changements nécessaires à l’évolution positive de notre société. PREMIERE PARTIE: LES CONSTATS DE DEPART DE L’ETUDE: CHIFFRES ET POURCENTAGES Pas moins de 14 questions ont été posées aux résidents de l’établissement de retraite dans lequel l’enquête s’est déroulée. La diversité et la complémentarité de ces questions a permis de recueillir les éléments sensibles nécessaires au travail d’interprétation qui lui succéda. La première série de questions a permis de mieux identifier les personnes interrogées dans leur généralité et de dégager les aspects suivants: Une quasi parité entre les hommes et les femmes qui ont participé à cette enquête (40,9% de femmes, 59,1% d’hommes). Une majorité de personnes d’un âge supérieur à 80 ans (72,7% contre 27,3% de personnes de moins de 80 ans). Sur cette population, un peu plus d’un tiers (36,4%) a reconnu avoir pratiqué une activité sportive tout au long de son existence active, un autre tiers (36,4% aussi) a entretenu un lien avec le sport par le mode de déplacement choisi (ou imposé) pour se rendre sur leur lieu d’activité ou dans leur quotidien (déplacements à pied, à vélo). Seulement 27,3% des personnes interrogées ont reconnu n’avoir eu ni loisirs, ni activités sportives durant leur vie active. La première question centrale de cette étude, celle de la consommation de tabac, fut à ce stade du questionnaire posée aux résidents Il en résulta le pourcentage suivant: 61,9% des personnes interrogées fumaient avant leur arrivée à la maison de retraite contre 38,1% qui ne fumaient pas.

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Ces chiffres s’inversent résolument par la suite car 95,2% des résidents ne fument plus depuis qu’ils fréquentent l’établissement. La seconde question centrale, celle de la consommation régulière d’alcool avant la maison de retraite, permit de dégager un pourcentage d’égalité puisque la moitié des résidents en consommait contre une autre moitié qui n’en consommait pas. En poursuivant davantage ce questionnement on en arrive au constat que 83,3% des personnes interrogées consomment deux verres ou moins et 16,7% en consomment plus de deux verres par jour. Revenant à des considérations plus générales les dernières questions portent sur la détermination sociale des résidents. On y apprend ainsi que 70% se trouvent dans l’établissement depuis moins de cinq ans, 15% y vivent depuis cinq à dix ans et 15% depuis plus de dix ans. Les catégories socio-professionnelles font apparaître une majorité de professions intermédiaires (27,8%), d’ouvriers et d’agriculteurs (22,2%), d’artisans, de commerçants et de chefs d’entreprise (16,7%). A ce stade de l’enquête, les constats sont alors clairement établis et peuvent donc ainsi être interprétés. II- A N A L Y S E C O M P A R A T I V E DES DONNEES: PRECISIONS E T I N T E R PR E TAT I O N S Il ne serait pas pertinent de présenter ces éléments sans chercher à les interpréter, c’est tout l’intérêt de la démarche qui a mobilisé à grand peine les élèves de Terminale sur ce début d’année. Or, pour rendre cette opération encore plus significative, il a été envisagé de comparer ces résultats avec le mode de vie des élèves, censés être représentatifs de leur classe d’âge. Bien entendu, on s’est attaché dans cette dimension à ne conserver que les données comparables, à savoir l’activité physique et la consommation de tabac et d’alcool. Ainsi, au lieu d’une simple explication linéaire des constats, c’est une mise en perspective qui s’est dégagée, donnant de fait plus de relief au travail effectué. D’une manière synthétique, on peut ici en reproduire les principaux éléments.

Sur la question de l’activité physique, il en résulte que les personnes intérrogées avaient une pratique plus régulière et plus constante de part leur mode de vie et ce, de façon volontaire ou imposée. C’est à dire qu’au cours de leur existence active, les résidents ont été aménés à se déplacer selon des moyens de locomotion plus traditionnels qui ont entraîné un exercice physique. C’est le cas de toutes les personnes qui se sont rendues sur leurs lieux de travail à pied ou à vélo.Cette situation tend à s’inverser auprès des élèves qui bénéficient, à leur niveau, des transports en commun ou des véhicules d’un de leurs parents pour les amener au lycée. Seule une petite minorité se déplace à pied et encore moins à vélo. On peut donc d’ores et déjà voir une tendance se définir qui vise à modifier les habitutes de vie et donc aussi les impacts sur la santé. La question de la consommation de tabac et d’alcool est également l’objet d’un renversement des modes de vie. Sur la question du tabac, la comparaison a révélé sans grande surprise que la consommation avait augmenté et s’était même généralisée. Malgré les fortes campagnes de lutte contre toutes les formes de tabagies et les mesures préventives et d’accompagnement mises en place par les politiques responsables de la santé en France, la génération des élèves semble avoir été particulièrement exposée à ce risque, et pour des raisons qui seraient hors du cadre de notre étude d’expliquer ici. Quoiqu’il en soit, les avis récoltés font bien apparaître que non seulement la consommation de cigarettes est passée de deux par jour à plus de quatre mais d’une manière synthétique, on peut ici en reproduire les principaux éléments. Sur la question de l’activité physique, il en résulte que les personnes intérrogées avaient une pratique plus régulière et plus constante de part leur mode de vie et ce, de façon volontaire ou imposée. C’est à dire qu’au cours de leur existence active, les résidents ont été aménés à se déplacer selon des moyens de locomotion plus traditionnels qui ont entraîné un exercice physique. C’est le cas de toutes les personnes qui se sont rendues sur leurs lieux de travail à pied ou à vélo.

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Cette situation tend à s’inverser auprès des élèves qui bénéficient, à leur niveau, des transports en commun ou des véhicules d’un de leurs parents pour les amener au lycée. Seule une petite minorité se déplace à pied et encore moins à vélo. On peut donc d’ores et déjà voir une tendance se définir qui vise à modifier les habitutes de vie et donc aussi les impacts sur la santé. La question de la consommation de tabac et d’alcool est également l’objet d’un renversement des modes de vie. Sur la question du tabac, la comparaison a révélé sans grande surprise que la consommation avait augmenté et s’était même généralisée. Malgré les fortes campagnes de lutte contre toutes les formes de tabagies et les mesures préventives et d’accompagnement mises en place par les politiques responsables de la santé en France, la génération des élèves semble avoir été particulièrement exposée à ce risque, et pour des raisons qui seraient hors du cadre de notre étude d’expliquer ici.Quoiqu’il en soit, les avis récoltés font bien apparaître que non seulement la consommation de cigarettes est passée de deux par jour à plus de quatre mais la première peut être définie comme théorique. Il s’agit dans un premier temps de mettre les élèves dans la condition de réaliser une production écrite pour leur permettre de mettre en application les connaissances acquises en cours de Français. Au cours d’une année scolaire, dont on sait combien elle est courte, dense et jalonnée d’impératifs, il n’est jamais inutile de profiter d’un espace pédagogique pour exercer les élèves à l’écriture. Le passage à l’écrit reste en effet une étape délicate mais incontournable de l’expression et doit permettre aux élèves de gagner en confiance et en assurance dans la progression au sein de leur formation professionnelle. Les dispositions académiques incitent fortement à aller dans ce sens pour développer la maîtrise de la langue maternelle en vue de l’insertion professionnelle. Sur ce point, on peut signaler que cette étape n’a pas été simple à franchir car les élèves n’ont pas fait preuve d’une grande sensibilité face à la réalisation de cette étude.

Sans rentrer dans des détails qui pourraient ternir le contenu de cette production, il faut avouer qu’il aura fallu beaucoup de conviction personnelle et de persévérance professionelle pour mener à bien et à terme, et surtout dans des temps très courts, ce projet. Derrière tous les efforts de mobilisation des élèves autour de cette étude, c’est donc aussi un grand effort de rédaction et de synthèse qui se sont manifestés de la part du rédacteur de ce document. Une fois accomplie cette dimension, l’ambition pratique a pu se mettre en place plus aisément.Il semblait opportun de terminer ce travail par ce qu’il convient d’appeler une charte de vie. A ce stade, une certaine liberté de forme s’est imposée car ce fut la seule manière de maintenir l’attention et les efforts des élèves. C’est donc sur cette dernière partie que l’on concluera cette étude, non sans toutefois formuler quelques considérations et remarques. CONCLUSION Qu’il nous soit ici permis de dire que ce projet de rédaction a été impulsé par Mme GREGOIRE, enseignante de la classe de T BP ASSP, qui avait l’an dernier mené l’enquête préalable en établissement de retraite. Les heures, peu nombreuses mais appréciables de l’accompagnement personnalisé ont été grandement utilisées pour déployer le travail préparatoire de receuillement des données, d’analyse et de tentative de rédaction. Malheureusement les conditions intrinsèques de déroulement de ces heures, le temps imparti résolument très court, et la mobilisation très difficile des élèves sur ce sujet, ont fortement impacté la qualité de ce projet. Il aura donc fallu beaucoup de constance, un certain acharnement et une bonne maîtrise de la langue pour parvenir à ce résultat, assurément inexhaustif mais néanmoins satisfaisant compte tenu des conditions sus-mentionnées. Il est temps à présent de laisser au(x) lecteur(s) de ces lignes le soin de prendre connaissance de ce contenu. On peut dès lors croire qu’il en retirera au moins une connaissance accrue sur un aspect précis de la santé publique en France et peut-être, et en toute modestie, un plaisir et la poursuite d’une réflexion qui confortera tous les efforts effectués en matière d’amélioration de la santé publique en France.

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CHARTE

D E S ATT I T U D E S D E V I E : PO U R U N E P L U S S A I N E, P L U S L O N G T E M P S

Selon la tradition que représente l’établissement d’une charte en France, et pour vouloir en conserver en toute modestie le caractère officiel, il a été convenu avec les élèves de la classe de T BP ASSP, de retenir les éléments suivants comme constitutifs de ce document. Puissent-ils être le déclencheur d’une réflexion plus vaste encore qui aboutira à la conviction individuelle que la santé demeure le bien le plus précieux qu’il nous soit donné d’avoir et qu’à ce titre elle doit être entretenue régulièrement et précocement pour assurer à chacun une existence équilibrée et heureuse.

VIE

ARTICLE6: Aucune des précédentes recommandations ne peut aboutir à un résultat satisfaisant pour sa santé si elle n’est pas associée à la pratique régulière d’une activité physique ARTICLE7: Cette activité doit être adaptée aux conditions de son existence, de son âge et de son sexe et doit être maintenue aussi longtemps que possible

ARTICLE1: La santé est et doit demeurée un bien sacré, inaliénable et précieux qu’il convient de chercher à conserver durant toute son existence, pour soi-même et pour les autres

ARTICLE8: Chaque professionnel de la santé peut être sollicité selon sa spécialité pour contribuer, par son conseil, ses soins ou son diagnostique, au maintien d’une vie saine et d’une bonne santé

ARTICLE2: Pour maintenir une bonne santé il convient de respecter certaines règles d’hygiène élémentaires et une discipline de vie qui seules peuvent assurer, sans la garantir, une vie saine et durable

ARTICLE9: La santé physique doit s’accompagner d’une santé mentale et psychologique propices au développement harmonieux de l’être humain durant toute sa vie

ARTICLE3: Nul ne peut se permettre de nier l’importance de sa santé, que se soit pour des raisons d’origine sociale, religieuse ou sexuelle

ARTICLE10: Vouloir préserver sa santé de toute atteinte est un droit qui doit être reconnu à tous, sans distinction et quelque soit son statut social et sa fortune

ARTICLE4: Parmi les recommandations en faveur d’une vie saine, il est fondamental de ne jamais consommer de cigarettes, et si cela n’est pas le cas, de rechercher par tous les moyens à sa disposition une solution pour arrêter de fumer

La classe de terminale ASSP Estelle Grégoire PLP. Biotechnologie Yoann SIDO PLP Lettres Histoire-Géographie

ARTICLE5: La consommation d’alcool doit aussi faire l’objet d’une vigilance particulière tout au long de sa vie. Il est impératif de veiller à contrôler et maîtriser son rapport à l’alcool, pour soi et pour son entourage

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