Feuille de route du DJES

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FEUILLE DE ROUTE 2022-2027

Département de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité (DJES)

Dessiner des horizons et projeter les possibles, établir des orientations, c’est l’ambition de cette feuille de route qui dresse les priorités du Département de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité (DJES) pour la législature. Elle entend affirmer des choix, lancer des projets, concrétiser des actions et mettre en œuvre des mesures autour d’un objectif commun : développer la mission protectrice de l’État. Une mission qui regarde résolument vers l’avenir.

L’avenir du vivant et des générations futures, d’abord, passe par le renforcement de notre résilience face aux changements climatiques. Dans cette perspective, la protection du climat et la préservation de la biodiversité doivent être comprises comme les deux faces d’une même médaille. L’avenir de la jeunesse, ensuite, se traduit par notre devoir de protéger et garantir ses droits : celui de s’épanouir de façon harmonieuse et en sécurité, puis celui de se faire entendre au chapitre de la citoyenneté.

L’avenir du lien social, enfin, se tisse dans le maillage subtil des conditions du vivre ensemble, dont la sécurité pour toutes et tous est une des composantes essentielles. Elle implique de protéger la population aussi bien contre l’arbitraire que lors de situations de crise, face aux dangers naturels ou aux nouvelles formes de criminalité. Cela se traduit notamment par une tolérance zéro en matière de violences, qu’elles se jouent dans la rue ou dans l’intimité des familles. En prison également, c’est la défense de conditions de détention dignes et tournées vers un projet commun de réinsertion qui doit nous animer au quotidien.

Par sa vision transversale, la feuille de route donne une assise concrète à ces ambitions. Elle figure le trait d’union entre les différentes politiques publiques portées par un département à première vue hétéroclite, mais dont la mission de protection se veut rassembleuse. Ses composantes évoluent et se complexifient au rythme de la société et nous devons constamment adapter nos réponses à l’aune de ces évolutions, des liens de solidarité et de l’intérêt général.

Ce document marque ainsi l’éblouissante diversité du DJES, sa volonté de porter une action publique ambitieuse, clairvoyante et équitable. C’est aussi l’occasion de créer une dynamique commune et des ambitions partagées au sein d’un département dont les différences se transforment en leviers d’action. La feuille de route a vocation à rassembler : rassembler des projets, des politiques publiques, mais surtout des personnes et des équipes regroupant des dizaines de métiers, des compétences et des qualités humaines remarquables sans lesquelles rien ne serait possible.

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AVANT-PROPOS
Vassilis Venizelos Conseiller d’État

VALEURS Le Département de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité déploie ses actions à la lumière de sa diversité et dans le respect de valeurs rassembleuses.

L’INTÉRÊT GÉNÉRAL

est l’horizon de toute action ou politique publique destinée à favoriser l’émancipation, l’autonomie, le pouvoir d’agir en toute sécurité, à la fois des individus et des collectivités.

L’AUDACE,

l’inattendu et la curiosité - encouragées à tous les échelons - prennent le pas sur l’évidence, le chemin connu ou la routine.

LES FAITS SCIENTIFIQUES

alimentent les réflexions, étayent les décisions. Chaque projet est une hypothèse de travail qui doit être vérifiée et validée selon les critères propres à la démarche scientifique.

L’ANTICIPATION,

le long terme, la vue sur les générations futures balisent cet horizon.

LE CONSENSUS,

nécessaire aux politiques publiques qui s’en dégage, n’est pas un pis-aller ; mais le résultat d’un parcours, riche, évolutif, voire contradictoire, vers la meilleure option possible : acceptable, viable, durable.

L’ÉCOUTE,

le dialogue et l’intelligence collective ouvrent le champ à la diversité où peuvent émerger des politiques publiques généreuses, adaptées aux attentes du plus grand nombre, mais attentives aussi aux aspirations des minorités.

LA TRANSPARENCE

est le principe clé de l’information et de la communication du département ; celles-ci sont exactes, équilibrées et de bonne foi.

5 4 NOS

Objectif : proposer un soutien adapté à chaque enfant menacé dans son développement.

Refonte de la loi cantonale sur l’énergie.

Objectif : favoriser la transition énergétique en misant sur trois piliers, que sont l’efficacité, l’autonomie et la sobriété.

Une économie circulaire des matériaux.

Objectif : encourager le réemploi des matériaux de construction, dans le but de limiter l’extraction des matières premières, de réduire l’utilisation d’énergie et d’éviter la production de déchets.

Objectif : maintenir le lien social et élaborer un concept d’accompagnement au plus proche des besoins des personnes détenues.

Objectif : maîtriser la surpopulation carcérale et disposer d’équipements et de locaux favorisant les mesures de réinsertion.

Objectif : déménager l’école actuelle du site de Savatan à Moudon et mettre en place un réseau cohérent de formation en Suisse romande.

La réforme de la Protection civile vaudoise.

Objectif : faire face à la diminution des effectifs et mettre en place une gouvernance efficiente sur l’ensemble du territoire cantonal, notamment pour faire face aux conséquences des changements climatiques.

6 7 NOS PROJETS PHARE
Une nouvelle politique socioéducative pour la prise en charge des mineures et mineurs en difficulté.
Une école de police romande multisite.
Une nouvelle stratégie de réinsertion des personnes détenues.
Un nouvel établissement pénitentiaire (GrandsMarais, de 410 places).

Face à la détresse croissante d’une partie des jeunes, face à l’augmentation des cas d’enfants nécessitant un placement ou des mesures de protection, la Direction générale de l’enfance et de la jeunesse entend consolider ses trois missions fondamentales que sont la participation, la prévention et la protection des enfants, notamment autour de trois projets majeurs : une nouvelle politique socio-éducative, un projet pilote sur le consensus parental en cas de séparation, ainsi que le renforcement du dispositif de prévention, notamment en milieu scolaire. Un accent particulier est mis sur la stabilisation du service et l’amélioration des conditions de travail au sein de la DGEJ.

Prévenir l’impact délétère des conflits parentaux sur les enfants avec le projet-pilote sur le consensus parental, en partenariat avec l’Ordre judiciaire vaudois (OJV).

Organisation

Harmoniser les pratiques au sein des différents offices régionaux de protection des mineures et mineurs et renforcer la collaboration interdisciplinaire.

Soutenir les assistantes et assistants sociaux en protection des mineures et mineurs et les éducatrices et éducateurs dans les institutions face à la surcharge de travail.

Protection

Réviser la politique socio-éducative afin de répondre à l’augmentation des cas signalés et à la complexification des situations qui exigent une prise en charge.

Adapter les prestations d’hébergement et les mesures ambulatoires aux nouveaux besoins, notamment aux besoins de protection des adolescentes et adolescents et les accompagner dans la transition vers la majorité.

Renforcer la surveillance des familles d’accueil et des institutions avec hébergement lors du placement d’enfants hors du foyer familial.

Prévenir l’impact délétère des conflits parentaux sur les enfants avec le projet pilote sur le consensus parental, en partenariat avec l’Ordre judiciaire vaudois (OJV).

Participation

Améliorer la participation politique des jeunes, au travers de la Commission et de la Session des jeunes, mais également en sollicitant leur opinion sur des projets politiques via la Commission des jeunes.

Renforcer le soutien aux activités de la jeunesse pour favoriser l’autonomie et la bonne intégration sociale des jeunes, développer leur créativité et leur force de proposition.

Prévention

Développer des actions de prévention en milieu scolaire et extrascolaire pour améliorer la santé mentale et physique des enfants et des adolescentes et adolescents.

JEUNESSE

COLLABORATIONS

Mettre l’accent sur la formation et l’encadrement des assistantes et assistants sociaux.

LA DGEJ, C’EST

300 collaboratrices et collaborateurs.

Plus de 7800 enfants suivis en 2022.

5 offices régionaux de protection des mineures et mineurs.

Des contrats de prestations ou conventions de collaboration avec plus d’une centaine d’institutions et d’associations.

Police cantonale (Polcant)

Service pénitentiaire (SPEN)

Service des curatelles et tutelles professionnelles (SCTP)

Protection des enfants

Prise en charge des mineures et mineurs délinquants

Tutorat des mineures et mineurs

L’ancien Service de protection de la jeunesse (SPJ) a été réorganisé en Direction générale de l’enfance et de la jeunesse (DGEJ) en septembre 2020.

La DGEJ offre aux enfants, aux jeunes et aux familles du Canton une aide et un accompagnement professionnels, dans l’intérêt des enfants, des adolescentes et adolescents, pour assurer le bon développement de leurs compétences et leur permettre de s’épanouir en sécurité.

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DGEJ

COLLABORATIONS

Le Service des curatelles et tutelles professionnelles a pour priorité d’améliorer sa présence et la prise en charge des mandats en augmentation sur le territoire cantonal avec notamment une nouvelle antenne régionale dans l’Ouest vaudois.

Gérer la croissance et exécuter les mandats confiés par les Justices de paix.

Poursuivre la politique de proximité du service afin de rapprocher les curatrices et curateurs avec les personnes concernées (PCO), les Justices de paix et le réseau médico-social régional avec la création d’une antenne Ouest.

Renforcer la prise en charge des mineures et mineurs.

Améliorer la santé au travail des collaboratrices et collaborateurs du service.

Consolider le dispositif de recrutement et fidéliser les curatrices et curateurs volontaires.

CURATELLES

Direction générale de l’enfance et de la jeunesse (DGEJ)

Tutorat pour mineures et mineurs

Plus de 350 collaboratrices et collaborateurs.

5253 mandats de protection de l’adulte et 719 mandats de protection de l’enfant au 31 décembre 2022.

5 antennes régionales.

Le Service des curatelles et des tutelles professionnelles (SCTP) œuvre dans les domaines de la protection de l’adulte et de l’enfant.

Les curatrices et curateurs du SCTP exécutent des mandats de protection prononcés par les Justices de paix en faveur de personnes, majeures ou mineures, nécessitant un encadrement social et administratif particulier. L’accompagnement peut porter sur l’assistance personnelle, la gestion financière et/ou la représentation juridique auprès de tiers.

Le service est l’autorité centrale en matière de protection internationale des adultes. Il assure également l’information, le soutien et la formation des curatrices et curateurs privés du Canton.

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LA SCTP, C’EST
SCTP

Les changements climatiques et la pression croissante des activités humaines sur l’environnement exigent de revoir les priorités en matière d’énergie — en passant du fossile au renouvelable —, de biodiversité — qu’il s’agit de préserver et de renforcer face à son érosion —, et de gestion des ressources, à la lumière de leur rareté. Ceci afin de minimiser les conséquences sur l’environnement, la santé et la qualité de vie grâce à des écosystèmes sains et résilients.

Pour la législature 2022-2027, les priorités de la Direction générale de l’environnement s’articulent notamment autour de la nouvelle loi sur l’énergie, l’élaboration d’une stratégie cantonale pour l’économie circulaire et la gestion des déchets et la révision des lois sur les eaux.

ÉNERGIE, BIODIVERSITÉ ET RESSOURCES NATURELLES

Énergie

Accélérer, via une nouvelle loi vaudoise sur l’énergie, l’assainissement des bâtiments et le remplacement des chauffages fossiles — par des pompes à chaleur, des chauffages à distance — pour réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre.

Promouvoir la sobriété énergétique afin d’éviter le gaspillage et poursuivre le développement de l’efficacité énergétique dans les entreprises et la mobilité.

Augmenter la production des énergies renouvelables locales telles que l’énergie solaire, la géothermie, l’éolien ou encore l’énergie hydraulique au moyen d’incitations, de simplifications administratives et de subventions.

Biodiversité et nature

Poursuivre le déploiement du Plan d’action biodiversité de 2019.

Développer un plan sectoriel de l’infrastructure écologique, qui assurera dans chacune des régions du Canton 15 à 20% d’aires centrales et d’aires de mise en réseau.

Concrétiser les mesures prévues par la loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager, adoptée en 2022, qui permet notamment d’inventorier les objets naturels et paysagers d’importance cantonale, de restaurer la fonctionnalité des couloirs biologiques, de mieux protéger les arbres remarquables, et d’interdire la vente d’espèces exotiques envahissantes.

Terminer la protection et la revitalisation des biotopes d’importance nationale.

Soutenir les communes qui souhaitent dégoudronner et désimperméabiliser leurs sols, planter des arbres ou créer des plans d’eau.

Mettre en œuvre la nouvelle politique forestière 2040, notamment pour adapter la forêt aux défis du changement climatique.

Favoriser la cohabitation entre les activités humaines, notamment pastorales et agricoles, et la présence croissante de grands prédateurs dans notre Canton, dont le loup.

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DGE

COLLABORATIONS

Ressources naturelles et qualité de l’environnement

Réhabiliter et assainir les sites et les sols où les pollutions causent des atteintes nuisibles ou incommodantes à la santé et à l’environnement.

Réaliser des projets pilotes et planifier l’assainissement des parcelles polluées par la dioxine.

Développer, avec les actrices et acteurs concernés, une gestion intégrée de l’eau afin d’utiliser de manière rationnelle et raisonnée cette ressource.

Développer l’économie circulaire, le recyclage et le réemploi des matériaux locaux et indigènes à travers une révision de la loi sur la gestion des déchets.

Réduire les nuisances sonores, la pollution de l’air et l’exposition aux produits chimiques (radon, glyphosate, phytosanitaires, etc.) par la mise en place de stratégies à l’échelle cantonale.

Dangers naturels et risques technologiques

Renforcer la gestion intégrée des risques naturels au sein du Canton dans une optique de réchauffement climatique, notamment en matière d’inondations par des crues des cours d’eau et par ruissellement, d’incendies de forêt ou de glissements de terrain.

Soutenir les communes dans la prévention des dangers naturels et la gestion des événements.

Prévenir, coordonner et renforcer la protection contre les matières dangereuses.

Service de la sécurité civile et militaire (SSCM)

Mise en œuvre des mesures identifiée suite à l’analyse des risques cantonale (dangers naturels, approvisionnement électrique, matières dangereuses)

LA DGE, C’EST 3 directions et 4 unités de support.

Service pénitentiaire (SPEN)

Développement de travaux d’intérêt général pour l’exécution des peines et projet agricole du Pôle pénitentiaire du Nord vaudois (PPNV)

Plus de 400 collaboratrices et collaborateurs répartis sur deux sites principaux à Lausanne et Epalinges ainsi que sur l’ensemble du territoire vaudois.

La Direction générale de l’environnement (DGE) a vu le jour le 1er janvier 2013, à la suite de la fusion des trois anciens services (faune forêt et nature ; environnement et énergie ; eaux, sols et assainissement) ainsi que de l’Unité des dangers naturels.

La DGE se compose de trois directions distinctes — la direction de l’énergie (DGE-DIREN), la direction de l’environnement industriel, urbain et rural (DGE-DIREV) et la direction des ressources et du patrimoine naturels (DGE-DIRNA) — et de quatre unités de support (DGE-SUP) recouvrant les domaines administratif, logistique, financier, RH & SST, juridique, études d’impact, coordination, informatique et stratégique.

La DGE est active sur l’ensemble des domaines environnementaux et énergétiques. Elle est responsable de l’application de près de 300 textes légaux et réglementaires, cantonaux et fédéraux dans ces domaines.

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L’évolution de la Police cantonale vaudoise se poursuit autour de projets centraux que sont la création d’une nouvelle école romande multisite, le développement de l’organisation policière vaudoise et le développement d’une gestion prévisionnelle des ressources et des effectifs en fonction de l’évolution des missions policières, notamment dans le domaine du maintien de l’ordre.

Créer une école de police romande multisite. Harmonisée sur le plan national, la formation policière se dirige, au niveau cantonal, vers une plus grande mutualisation des ressources et des compétences. En parallèle, l’école de police de Savatan prépare son déménagement sur la place d’armes de Moudon avec comme objectif à terme la création d’une école de police romande multisite.

Poursuivre le développement de la plateforme d’échanges avec les différentes communautés. La multiplication des initiatives dans ce domaine nourrit la confiance et la compréhension réciproques sur des thèmes d’importance comme le racisme.

Lutter contre le hooliganisme en accompagnant les clubs dans leurs missions sécuritaires et de prévention, et garantir la sécurité autour des matches avec trois clubs en Super League, un en Challenge League de football, et un en National League (LHC) de hockey sur glace.

Consolider le recours aux bodycams dans l’exercice des missions de police sur le terrain.

Continuer de faire évoluer l’organisation policière vaudoise fondée sur la coordination de dix corps de polices actifs sur le territoire cantonal en apportant une attention particulière à la question des socles sécuritaires de base et la collaboration pour garantir la sécurité des manifestations d’importance régionale ou cantonale.

COLLABORATIONS

Ministère public Service pénitentiaire (SPEN)

Service de la sécurité civile et militaire (SSCM)/État-major cantonal de conduite (EMCC)

Direction générale de l’environnement (DGE)

Direction générale de l’enfance et de la jeunesse (DGEJ)

9 corps de polices municipales ou régionales vaudoises

Gestion des places de détention

Gestion des crises et ECAvenir

Police de la faune

Protection des mineures et mineurs

Collaborations et coordinations diverses

LA POLICE CANTONALE VAUDOISE, C’EST

Plus de 1200 collaboratrices et collaborateurs entre la Gendarmerie, la Police de Sûreté et les Services généraux.

La police accomplit des missions — prévention et répression des délits, sécurité de la population, gestion de la menace, maintien de l’ordre, police de proximité, dialogue intercommunautaire — dans un environnement en continuelle mutation. Elle répond à la fois aux attentes sécuritaires de la population et à l’évolution des phénomènes en matière de criminalité (cybercriminalité, notamment).

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POLCANT
SÉCURITÉ

Le Service de la sécurité civile et militaire est appelé à revoir l’organisation cantonale de la Protection civile à la lumière de la baisse des effectifs.

Via l’État-major cantonal de conduite (EMCC), il contribue à développer la résilience du Canton, entre autres en cas de pénurie d’énergie, et conduit les opérations coordonnées en cas de crise. Dans ce cadre, il garantit les formations, exercices et documents nécessaires pour une coordination efficiente. Le SSCM travaille en outre à la révision de la loi sur la protection de la population (LProp) pour l’adapter au cadre juridique national et à l’évolution des pratiques.

Dans le cadre du plan climat et dans le prolongement du risque de pénurie, le SSCM gère six projets en lien avec la protection de la population, dont l’installation de points de rencontre en cas d’urgence (PRU) ou encore la prévention et l’information à la population sur le thème des risques climatiques.

Enfin, le SSCM œuvre au développement du Château de Morges pour en faire un pôle muséal sur la sécurité.

PROTECTION DE LA POPULATION

Anticiper, via une analyse de risque mise à jour à chaque législature, les menaces qui pourraient perturber, voire mettre en danger, notre société et ses institutions.

Coordonner la réponse des partenaires de la protection de la population aux risques identifiés.

Réformer l’organisation de la Protection civile à la réalité des effectifs en garantissant un ancrage régional et en augmentant son efficience.

Garantir la réponse à l’urgence par la mise en production réussie de l’Alarm Receiving Center.

Développer des expositions temporaires sur des thèmes d’actualité et renouveler le parcours permanent du Château de Morges et ses musées.

COLLABORATIONS

Police cantonale, ECA, santé publique, armée

Direction générale de l’environnement (DGE)

Partenaires culturels

Gestion des crises, catastrophes

Prévention et analyse des risques liés aux dangers naturels

UNIL, Service des affaires culturelles, Ville de Morges

Quelque cent collaboratrices et collaborateurs sur deux sites, à Morges et à Gollion.

Il peut aussi s’appuyer sur les 10 organisations régionales de la Protection civile et un détachement cantonal, ainsi que sur ses relations étroites avec les partenaires sécuritaires.

Le Service de la sécurité civile et militaire (SSCM) anticipe et maîtrise les dangers et les risques, gère les crises en tout temps et en tout lieu, administre l’obligation de servir et valorise le patrimoine militaire vaudois et suisse.

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LE SSCM, C’EST
SSCM

COLLABORATIONS

Avec une nouvelle direction, le Service pénitentiaire poursuit la mise en œuvre d’une stratégie de réinsertion qui tient compte de la réalité du terrain et des besoins sociétaux. En parallèle, il conduit la stratégie infrastructures pénitentiaires qui prévoit l’extension du Pôle pénitentiaire du Nord vaudois (PPNV), notamment la nouvelle prison des Grands-Marais. La lutte contre la surpopulation carcérale continue d’être un axe fort de la politique pénitentiaire des années à venir.

POLITIQUE PÉNITENTIAIRE

Répondre aux nouveaux profils et besoins des personnes détenues.

Bâtir et entretenir des infrastructures sûres et adaptées qui permettent de maîtriser la surpopulation carcérale : construction de l’établissement des Grands-Marais en une seule étape à l’horizon 2030 ; assainissement et rénovation des bâtiments existants.

Déployer et renforcer des stratégies de réinsertion et de lutte contre la récidive notamment en consolidant les compétences sociales des personnes détenues, en favorisant la réflexion sur le délit (notamment avec des instruments tels que la justice restaurative), en valorisant la formation et l’acquisition des compétences socioprofessionnelles.

Développer la formation (y compris continue) pour les collaboratrices et collaborateurs du SPEN.

Promouvoir les métiers pénitentiaires au sens large en prévision des futurs recrutements et pour faire reconnaître le travail réalisé au quotidien d’un domaine méconnu.

Continuer de faire évoluer le domaine agricole vers des pratiques durables, respectueuses de la qualité des sols et des eaux, et tournées vers la réinsertion des personnes détenues.

Police cantonale (Polcant)

Direction générale de l’enfance et de la jeunesse (DGEJ)

Direction générale de l’environnement (DGE)

Gestion des places de détention

Prise en charge des mineures et mineurs délinquants

Domaine agricole du Pôle pénitentiaire du Nord vaudois (PPNV)

LE SPEN, C’EST

Près de 740 collaboratrices et collaborateurs.

7 entités (dont un établissement réservé aux femmes et un autre aux mineures et mineurs et aux jeunes adultes).

Le Service pénitentiaire (SPEN) a pour mission d’assurer l’exécution des sanctions pénales ou la détention des personnes en attente de jugement. En cas d’incarcération, il doit garantir à toutes et tous des conditions de détention dignes, adaptées aux profils des personnes détenues. Dans cette perspective, il met en œuvre également toute mesure destinée à favoriser la réinsertion des personnes détenues et le rétablissement du lien social selon les principes de l’article 75 du Code pénal suisse.

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SPEN

À la suite de l’intégration de la Direction générale de l’enfance et de la jeunesse au début de la nouvelle législature et d’une complexité croissante des tâches, le Secrétariat général du Département entend consolider et adapter les outils de pilotage du Département en renforçant les synergies et la solidarité entre les différentes entités qui le composent. Radicalisation et extrémisme violent

Pérenniser le dispositif de détection et de prise en charge des cas créé en 2018.

Élargir les moyens et le volume d’information à la population.

Poursuivre la formation des professionnelles et professionnels.

Affiner la politique publique en fixant des objectifs et des mesures précis.

Deal de rue

Mettre en œuvre les différentes mesures de prévention, de réduction des risques et de lutte contre le trafic du Plan d’action impliquant la sécurité, la santé publique et l’action sociale.

Renforcer la coordination des partenaires sécuritaires et socio-sanitaires face à la problématique de la consommation et du trafic de drogue.

Gens du voyage

Développer des places d’accueil pour les communautés « suisses » et étrangères.

Accompagner les communes qui accueillent les gens du voyage.

Coordonner l’action des municipalités, de la police et des préfectures.

Susciter le débat intercantonal sur la question.

Mendicité

Adapter la législation vaudoise à la jurisprudence de janvier 2021 de la Cour européenne des droits de l’homme (CourEDH).

RENFORCER LES SYNERGIES

LE SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU DJES, C’EST

Quelque 20 collaboratrices et collaborateurs localisés au Château Saint-Maire.

Le Secrétariat général (SG-DJES) est l’état-major du Département. Il a pour missions d’appuyer le chef de département comme membre du collège gouvernemental et de coordonner et soutenir les différents services en termes d’administration, de gestion financière, de ressources humaines et de communication. Il conduit également plusieurs politiques publiques (radicalisation et extrémisme violent, deal de rue, gens du voyage, mendicité, fixation des âges pour les films au cinéma) et assure le rôle de service de tutelle pour l’Établissement cantonal d’assurance (ECA).

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SG-DJES

Département de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité (DJES)

Graphisme

Plates-Bandes communication

Légendes photos

Pages 8-9 : Session des jeunes, mars 2023

Pages 14-15 : Renaturation, ruisseau de Trey, (©DGE)

Pages 18-19 : Assermentation nouveaux agent·e·s, Police cantonale, septembre 2022 (©Sieber/ARC)

Pages 24-25 : Centrale d’urgence, Inauguration, janvier 2023, ECAvenir (©ECA-DavidTuleu)

Pages 30-31 : Arbre remarquable, DGE, (© centre de compétences multimédias, Noémie Guillemaut)

Juillet 2023

34 IMPRESSUM
Rédaction
36

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