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Ecole du Sabbat des adultes

AnnĂŠe 2007

1er trimestre


SOMMAIRE 5

Connaître le plan de Dieu

12 Une vérité progressive 19 Méthodes de soins approuvées du ciel

Les Leçons de l’Ecole du Sabbat sont un programme d’étude quotidienne, basé uniquement sur la Bible et l’Esprit de Prophétie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brèves que possible pour préserver une pensée concise et directe. Des crochets [ ] sont utilisés dans certains cas afin d’assurer la clarté du texte, une lecture facile et de préciser le contexte. Une lecture plus approfondie des livres originaux est vivement recommandée.

26 Nous sommes faits de ce que nous mangeons

Leçons de l’école du Sabbat : Janvier à Mars 2007. Parution trimestrielle. Publié par Seventh Day Adventist Reform Movement General Conference, département de l’école du Sabbat.

34 Alimentation et santé 41 Manger pour vivre 48 Les bénédictions du ciel 55 « Il est un fleuve » 63 L’activité physique, une bénédiction 70 La respiration et la santé 77 Du repos pour ceux qui sont fatigués 84 Le liseré bleu 91 Une attitude reconnaissante

Couverture : Photodisc (1ère et 4e de couverture ; Map Ressources (pp. 4, 62 et 98) ; Comstock (pp. 33 et 98) ; TerraMetrics 2006 (p. 99).

Réalisation : Seventh Day Adventist Reform Movement P.O. Box 7240 Roanoke, VA 24019 — 5048 USA Site Internet Officiel : http://www.sdarm.org E-mail (Etats-Unis): gc@sdarm.org Traduction et distribution en France : Eglise Adventiste du 7ème Jour, Mouvement de Réforme 11 rue de Viry 91600 Savigny/Orge — France

Abonnement : 16 € /an (à régler à l’adresse ci-dessus) Imprimé en France


Avant-propos Enseigner par l’exemple est la meilleure forme d’instruction. Pour soulager les souffrances de ce monde, il nous faut donc être certains de connaître les grands principes de la réforme sanitaire que le Seigneur a établis pour son peuple. En connaissant ces principes et en les mettant en pratique, nous atteignons deux buts : 1) nous acquérons une bonne santé et le bonheur, et 2) nous pouvons être des missionnaires médicaux qui soulageons la souffrance d’une humanité pécheresse. “Il faut toujours faire ressortir que le grand objectif que nous visons par l’Institut sanitaire de Battle Creek n’est pas seulement la santé, mais la perfection et l’esprit de sanctification, auxquels on ne peut parvenir avec un corps et un esprit malades. On ne peut atteindre ce but en travaillant simplement d’un point de vue mondain. La maladie du corps entraîne un déséquilibre du cerveau et constitue un frein à l’œuvre de sanctification de la grâce sur l’esprit et le cœur.”—Healthful Living, page 42. “Si les chrétiens tiennent leur corps assujetti, et placent leurs appétits et leurs désirs sous le contrôle d’une conscience éclairée, se faisant un devoir envers Dieu et envers leurs semblables d’obéir aux lois qui régissent la vie et la santé, ils bénéficieront de la vigueur physique et mentale. Ils disposeront de la force morale nécessaire pour engager le combat contre Satan ; et au nom de celui qui a surmonté tous les appétits à leur profit, ils seront plus que vainqueurs pour leur propre compte. Ce combat est ouvert à tous ceux qui veulent s’y engager.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 77. “Le monde a un réel besoin d’hommes qui travailleront comme le Christ a travaillé en faveur de ceux qui souffrent et en faveur des pécheurs. Il y a une multitude de gens à atteindre. Le monde est envahi par la souffrance, la maladie, la détresse et le péché. Il est rempli d’êtres qui ont faim et soif du message destiné aux faibles, aux délaissés, aux ignorants, aux misérables.”—Témoignages, volume 2, pages 573-574. Prions pour que pendant notre étude de ce sujet le Seigneur nous donne la sagesse et la force nécessaires pour être de fidèles réformateurs sanitaires. Le Département de l’Ecole du Sabbat de la Conférence Générale

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Sabbat, 6 janvier 2007

Offrande spéciale pour la Mission du Cameroun Dans la vigne du Seigneur, le Cameroun, l’une des nouvelles missions africaines, est un champ au développement rapide. Evangélisé tout d’abord par des missionnaires basés au Nigeria et en Afrique du Sud, ce pays de l’Afrique du Centre-Ouest a maintenant besoin de votre aide pour continuer à se développer. Un peu plus grand que la Californie ( 475 440 km2), le Cameroun est peuplé de plus de 17 millions d’habitants. L’espérance de vie est en moyenne de 51 ans. Le SIDA est un problème sans cesse croissant dans ce pays et plus de 600 000 personnes sont atteintes de la maladie (environ 7% de la population). Les gens souffrent en outre de taux élevés de malaria, de diarrhée d’origine bactérienne, d’hépatite A, de fièvre typhoïde, de fièvre jaune et de méningite à méningocoque. Le pays se forma en 1961 à partir de deux anciennes colonies, l’une britannique et l’autre française ce qui fait que l’anglais et le français sont les deux langues officielles. Les leçons de l’Ecole du Sabbat sont également étudiées dans ces deux langues bien qu’il y ait un grand besoin de commencer à les traduire dans les 24 principaux groupes de langues africaines parlées essentiellement à la campagne. Soixante-dix-neuf pour cent de la population sait lire et écrire. Seulement 40% de la population est chrétienne. Les autres sont musulmans (20%) ou restent attachés à des croyances indigènes (40%). Bien que le gouvernement soit relativement stable, l’économie de ce pays laisse beaucoup à désirer : en 2005 le produit intérieur brut (PIB) était de moins de 2 400,00 dollars ; 30% de la population est au chômage et 48% de la population vit dans la misère. Les offrandes recueillies ce sabbat aideront à établir un siège adéquat pour la Mission du Cameroun. Nous, les croyants de ce pays, avons fait tout ce que nous pouvions pour ce projet avec nos ressources limitées. Par le passé, la Conférence Générale, les Champs et les Unions de l’Amérique du Nord ainsi que les aides personnelles venant du Nigeria nous ont fourni les moyens financiers d’entreprendre cette grande œuvre. Nous sollicitons maintenant votre aide pour que nous puissions terminer cet ouvrage qui sera la lumière du Seigneur au Cameroun. Vos frères et sœurs de la Mission Camerounaise.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Leçon 1

Sabbat 6 janvier 2007

Connaître le plan de Dieu “Mon fils, sois attentif à mes paroles, prête l’oreille à mes discours. Qu’ils ne s’éloignent pas de tes yeux ; garde-les dans le fond de ton cœur ; car c’est la vie pour ceux qui les trouvent, c’est la santé pour tout leur corps.” (Proverbes 4 : 2022). “Tous ceux qui recherchent sincèrement le conseil de la Parole de Dieu, humblement mais avec le désir de la sonder et déterminés à connaître les conditions du salut, comprendront ce que disent les Ecritures. … L’Eternel ne parlera pas à quelqu’un d’indifférent.”—The Review and Herald, 15 décembre 1896. Lectures proposées :

God’s Amazing Grace, page 202. The Faith I Live By, page 296.

“L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton me rassurent. Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires ; tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Eternel jusqu’à la fin de mes jours” (Psaume 23). “Le Sauveur s’approche très près de ceux qui se consacrent à Dieu. S’il y eût jamais un temps où nous ayons besoin du travail de l’Esprit de Dieu en nos cœurs et nos vies, c’est bien maintenant. Christ parle individuellement à chacun d’entre nous et dit : «Je suis celui qui tient ta main droite. Je suis celui qui vit, qui était mort, et voici, je vis à jamais.» Un message décisif doit être apporté à notre peuple sur la question de la réforme sanitaire. Conformons-nous-y pour que nos prières ne soient pas entravées. Dieu ne peut être glorifié par la vie des pasteurs qui abandonnent ces principes de réforme ; mais il se révélera à toute personne qui sera revêtue de la justice de Christ. Nous devons nous lever et suivre étroitement, dans toutes nos écoles, la lumière que Dieu nous a donnée sur cette question.”—Backsliding in Health Reform (1908), page 4. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Dimanche

31 décembre

1.

COMMENT SAURAI-JE ?

a.

Quelle que soit la question, que devrions-nous faire lorsque nous cherchons à connaître la volonté de Dieu ? Jacques 1 : 5-6 ; Jean 5 : 39 ; Psaume 119 : 125.

“Jeunes gens et jeunes filles seront souvent en situation de ne savoir que faire. Leurs inclinations les poussent dans une direction et l’Esprit de Dieu les attire dans une autre. Satan les assaille de ses tentations et les incite à suivre leurs inclinations naturelles. Mais ceux qui veulent être fidèles à Christ écouteront la voix qui dit : «Voici le chemin, marchez-y» (Esaïe 30 : 21). Ils décideront de suivre la voie de la justice bien qu’elle soit plus difficile et plus pénible que la voie de leur cœur. … En ce qui concerne les préoccupations de la vie quotidienne, il nous faut recevoir la sagesse divine pour que nous puissions faire preuve d’un jugement sain et choisir le chemin sûr parce que c’est le bon. Celui qui agit d’après son propre jugement suivra les inclinations du cœur naturel, mais celui dont l’esprit est ouvert à la Parole de Dieu considérera avec prière chacun de ses pas afin d’honorer Dieu et de demeurer dans la voie du Seigneur. … Il réalisera qu’il appartient à Dieu, corps, âme, esprit et force.”—The Youth’s Instructor, 19 septembre 1895. b.

En plus de sa parole écrite, quel autre moyen Dieu utilise-t-il pour nous parler ? Esaïe 30 : 21 ; Hébreux 3 : 7-8 ; Apocalypse 3 : 20.

“Dieu nous parle par la nature et par la révélation, par sa providence et par l’influence de son Esprit. Mais cela n’est pas suffisant ; nous avons besoin de lui ouvrir notre cœur. … Notre esprit peut se reporter sur Dieu ; nous pouvons méditer sur ses œuvres, sur sa miséricorde, sur ses bénédictions. Mais ce n’est pas là, dans le sens le plus complet du mot, être en communion avec lui. Pour être en communion avec Dieu, il faut avoir quelque chose à lui dire concernant notre vie réelle.”—Le Meilleur Chemin, page 91 ou Vers Jésus, page 93.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Lundi

1 janvier

2.

LE MANUEL D’INSTRUCTION

a.

Qu’est-ce que Dieu nous a tout particulièrement donné pour nous instruire dans la bonne voie ? 2 Timothée 3 : 16.

“La Bible nous enseigne toute la volonté de Dieu à notre égard. [2 Timothée 3 : 16]. L’enseignement de cette Parole est exactement celui qu’il nous faut en toute circonstance où nous puissions nous trouver. C’est une règle de foi et de pratique suffisante car c’est la voix de Dieu parlant à l’âme, donnant aux membres de sa famille des indications pour veiller avec diligence sur les cœurs. Etudiée et pas seulement lue, cette Parole nous fournit tout un tas de connaissances qui nous rendent capables d’améliorer toutes les capacités que Dieu nous a confiées. Elle nous enseigne notre devoir de nous servir de nos facultés. Guidés par ses préceptes, nous pourrons obéir aux exigences de Dieu.”—The Review and Herald, 15 décembre 1896. b.

Qui Dieu a-t-il établi dans l’église pour dispenser l’instruction à son peuple ? Ephésiens 4 : 11-14 (Cf 2 Corinthiens 6 : 7 ; Apocalypse 19 : 10).

“Suivons les directives données par l’Esprit de prophétie. Aimons la vérité présente ; mettons-la en pratique. Nous serons ainsi préservés de fortes séductions. Dieu nous a parlé par l’Ecriture, ainsi que par les témoignages adressés à l’Eglise et les ouvrages qui nous ont aidés à comprendre les devoirs qui nous incombent aujourd’hui.”—Témoignages, volume 3, page 329. c.

Comment savons-nous que Dieu a une lumière spéciale pour chaque période de l’histoire ? Proverbes 29 : 18 ; 2 Pierre 1 : 12 ; Actes 2 : 17-20.

“Ils ne font pas la volonté de Dieu ceux qui prétendent aujourd’hui posséder la lumière mais une lumière qui contredit les enseignements des messagers envoyés de Dieu ayant travaillé sous la direction du Saint-Esprit, ceux qui échafaudent de nouvelles théories renversant les piliers de notre foi ; mais ils introduisent de faux raisonnements de leur propre invention qui, s’ils étaient acceptés, sépareraient l’église de l’ancre de la vérité et la ferait dériver jusqu’à ce qu’elle accepte n’importe quel sophisme naissant.”—Manuscript Releases, volume 4, page 247.

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Mardi

2 janvier

3.

LE PLAN DESTINÉ À RACHETER

a.

Quelle est la base du thème de la rédemption ? Matthieu 1 : 21 ; Psaume 130 : 7-8.

“L’Eternel aimerait que nous accordions à nos âmes la valeur que Christ leur a donné, pour autant qu’il nous soit possible de l’estimer. … Jésus est mort afin de pouvoir racheter l’homme de la ruine éternelle. Nous devons donc nous considérer comme la propriété qu’il s’est acquise. [1 Corinthiens 6 : 19-20]. Toutes nos forces de l’esprit, de l’âme et du corps lui appartiennent. Notre temps lui appartient. Nous devons nous placer dans la meilleure condition possible pour le servir, restant en permanence reliés à Christ et considérant chaque jour le sacrifice coûteux qu’il a accompli pour nous afin que nous soyons faits justice de Dieu en lui.”—In Heavenly Places, page 60. b.

Qu’inclut la rédemption ? Romains 6 : 22-23 ; Ephésiens 2 : 5-6.

“Avec franchise et sérieux nous devons considérer la question suivante : nous sommes-nous humiliés devant Dieu afin que le Saint-Esprit puisse, par notre intermédiaire, agir de sa puissance transformatrice ? C’est notre privilège d’enfants de Dieu d’être modelés par son Esprit. Quand le moi est crucifié, le Saint-Esprit s’empare de ceux qui ont le cœur brisé et en fait des vases d’honneur. Ils sont entre ses mains comme l’argile entre les mains du potier. Jésus-Christ accordera à ces hommes et ces femmes la supériorité en force mentale, physique et morale. Les grâces de l’Esprit donneront de la consistance au caractère. Ils exerceront une influence pour le bien parce que Christ demeure dans leur âme.”—The Southern Review, 5 décembre 1899. c.

Quelle transformation doit avoir lieu en nous si nous voulons faire partie des rachetés ? 1 Thessaloniciens 5 : 23 ; 2 Pierre 3 : 14.

“«Vous ne vous appartenez point … car vous avez été rachetés à un grand prix.» (1 Corinthiens 6 : 19-20). Vos forces physiques et mentales appartiennent à Dieu et devraient être utilisées à son service. Il y a des âmes à sauver, un fervent service à accomplir pour le Maître ; la mollesse et l’indolence ne seront pas acceptées.”—The Signs of the Times, 29 mai 1884. 8

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Mercredi

3 janvier

4.

L’AGENDA

a.

Comment savons-nous que nous vivons dans les derniers jours ? Matthieu 24 : 3-14, 24-33. Qu’est-ce qui doit se passer dans le sanctuaire céleste avant la venue de Christ ? Apocalypse 11 : 18-19 ; 1 Pierre 4 : 17.

b.

Quel événement de l’histoire d’Israël pointe vers le Jour du Jugement ? Lévitique 16 : 30-34.

c.

Quelle instruction Dieu donne-t-il à son peuple en vue de ce jour ? Lévitique 23 : 28-32.

d.

Quelle instruction spécifique Dieu donne-t-il à son peuple maintenant ? 2 Pierre 3 : 11-14 ; Romains 13 : 11-14 ; Jacques 4 : 7-10.

“Je me suis demandé comment nous pourrions aider ceux qui font de leur mieux pour vivre en gardant les commandements de Dieu. Dieu nous appelle à limiter nos besoins et à acquérir une véritable expérience de renoncement quotidien. Bien que nous ne devions pas être contraints à restreindre notre appétit, nous devrions montrer que nous ne vivons pas pour manger mais que nous mangeons pour vivre. Dieu réclame notre complète consécration à son service, corps, âme et esprit. Le temps est précieux, la force aussi. Aucun membre de la famille ne devrait se surmener pour du travail inutile et se disqualifier ainsi pour le service de Dieu, étant incapable de garder son âme dans l’amour de Dieu. Le Seigneur nous demande de vivre simplement. Notre alimentation ne doit pas consister en une nourriture coûteuse ou en des plats inutiles dont la préparation requiert du temps et de la force. Il nous est profitable de prendre en considération l’époque où nous vivons. Nous serons appelés à nous engager dans l’aventure du salut des âmes des hommes, des femmes et des enfants. Nous devons accomplir cette œuvre dans l’esprit du Christ exerçant sa mission et accomplissant cette parole : «Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive.» (Marc 8 : 34). C’est ainsi qu’il sera mon disciple.”—The Home Missionary, 1er décembre 1894.

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Jeudi

4 janvier

5.

AUJOURD’HUI, SI VOUS ENTENDEZ SA VOIX

a.

Dieu donna à Israël lumière et instructions. Qu’en firent-ils ? Hébreux 3 : 10 ; Ezéchiel 20 : 6-8, 13.

b.

Qu’est-ce qui fut à l’origine de leur rejet ? Hébreux 3 : 19.

“Bien que l’Eternel donnât à Israël les plus grandes preuves de sa faveur, sous condition d’obéissance de leur part, ainsi que la promesse qu’ils seraient pour lui un peuple particulier, une nation royale, il ne put tenir sa promesse à cause de leur incrédulité et de leur désobéissance. … Certains professent le christianisme année après année et semblent le servir en certaines choses, mais ils sont éloignés de lui. Ils cèdent sans frein à leur appétit et à leurs passions et suivent leurs propres inclinations non sanctifiées, aimant le plaisir et l’approbation des hommes plus que Dieu ou sa vérité. Mais Dieu lit les secrets du cœur. … Le caractère se révèle par les œuvres, non par de bonnes ou de mauvaises actions occasionnelles, mais par la tendance des paroles et des actes habituels.”—The Signs of the Times, 27 mars 1884. c.

Quelle est la différence entre la foi et la présomption ? Jacques 1 : 21-25 ; 2 : 14.

“La foi ne peut être l’alliée de la présomption. … Car celle-ci est la contrefaçon diabolique de la foi. La foi revendique les promesses divines, et produit des fruits d’obéissance. La présomption revendique elle aussi des promesses, mais elle s’en sert, comme Satan, pour justifier le péché. La foi aurait conduit nos premiers parents à se confier en l’amour de Dieu, à obéir à ses commandements. La présomption les amena à transgresser sa loi, pensant que son grand amour les préserverait des conséquences de leur péché.”—Jésus-Christ, page 109. d.

Que ferons-nous des instructions de Dieu si nous avons une vraie foi en lui ? Jean 14 : 15 ; Deutéronome 11 : 1 ; 26 : 17.

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Vendredi

5 janvier

RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

Comment Dieu nous conduit-il à connaître sa volonté ? Est-ce que je sais comment être guidé ? Quelle attitude ai-je quand j’étudie la Parole de Dieu ? Est-ce que je cherche la vérité pour pouvoir la mettre en pratique ? Quelle réponse devrais-je apporter une fois que je comprends la volonté de Dieu ? Qu’inclut l’œuvre de rédemption pour chacun ? Comment le fait que nous vivions au temps du jugement affecte-t-il la manière dont nous devrions vivre ?

Qui sont les sanctifiés ? “Des milliers sont trompés parce qu’ils croient en une certaine émotion particulière et ils écartent la Parole de Dieu. Ils ne bâtissent pas sur cette Parole qui est le seul fondement solide et sûr. Une religion qui s’adresse à des créatures intelligentes produira des preuves raisonnables de sa véracité car le cœur et le caractère produiront des résultats visibles. La grâce de Christ se manifestera dans leur conduite quotidienne. Nous pouvons en toute tranquillité demander à ceux qui professent être sanctifiés : Les fruits de l’Esprit apparaissent-ils dans votre vie ? Faites-vous preuve de la douceur et de l’humilité de Christ ? Voit-on que vous apprenez chaque jour à l’école de Christ, conformant votre vie au modèle de sa vie désintéressée ? La meilleure preuve que nous puissions avoir, qui que ce soit d’entre nous, de notre relation avec le Dieu des cieux est l’observation de ses commandements. La meilleure preuve de foi en Christ est lorsqu’on se défie de soi-même et que l’on sent sa dépendance de Dieu. La seule preuve fiable du fait que Christ demeure en nous est que nous réfléchissions son image. Tant que nous le faisons nous apportons la preuve que nous sommes sanctifiés par la vérité, car la vérité est illustrée par notre vie quotidienne. Des milliers, des millions font une erreur dans leur vie religieuse. Il font de la religion une chose indépendante de leur vie, de leurs pensées, de leurs paroles et de leurs actions quotidiennes. Leur religion est une illusion des sens. Leurs idées et leurs principes de sanctification ne sont que tromperie. Certains parlent d’entendre des voix et de voir des choses surnaturelles, mais rien ne montre dans leur vie quotidienne que l’Esprit de Dieu a changé leur cœur naturel, car ils sont charnels, en inimitié avec la loi de Dieu et ils n’aiment Dieu ni n’obéissent à ses commandements.”—The Signs of the Times, 28 février 1895.

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Leçon 2

Sabbat 13 janvier 2007

Une vérité progressive “Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat va croissant jusqu’au milieu du jour.” (Proverbes 4 : 18). “La lumière que le Seigneur a donnée sur [la réforme sanitaire] dans son œuvre est explicite et les hommes seront mis à l’épreuve et sondés de toutes sortes de manières pour savoir s’ils sont disposés à la garder. Chaque église, chaque famille a besoin d’être instruite en ce qui concerne la tempérance chrétienne. Tous devraient savoir comment manger et boire de façon à préserver leur santé. Nous vivons les scènes finales de l’histoire de ce monde ; et l’harmonie devrait régner parmi ceux qui gardent le sabbat.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 546. Lectures proposées :

Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 81-91 ; 171-174 ; 530-531. Le Colporteur Evangéliste, pages 156-159.

“Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs.” (2 Pierre 1 : 19). “A l’Eternel la terre et ce qu’elle renferme, le monde et ceux qui l’habitent ! Car il l’a fondée sur les mers, et affermie sur les fleuves. Qui pourra monter à la montagne de l’Eternel ? Qui s’élèvera jusqu’à son lieu saint ? Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur ; celui qui ne livre pas son âme au mensonge, et qui ne jure pas pour tromper. Il obtiendra la bénédiction de l’Eternel, la miséricorde du Dieu de son salut. Voilà le partage de la génération qui l’invoque, de ceux qui cherchent ta face, de Jacob ! — Pause. Portes, élevez vos linteaux ; élevez-vous, portes éternelles ! Que le roi de gloire fasse son entrée ! Qui est ce roi de gloire ? L’Eternel fort et puissant, l’Eternel puissant dans les combats. Portes, élevez vos linteaux ; élevez-les, portes éternelles ! Que le roi de gloire fasse son entrée ! Qui donc est ce roi de gloire ? L’Eternel des armées : voilà le roi de gloire ! — Pause.” (Psaume 24). 12

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Dimanche

7 janvier

1.

LE PLAN ORIGINEL

a.

Où trouvons-nous le plan que Dieu fit à l’origine pour notre vie ? Genèse 1 : 26-28.

b.

Quel était ce plan originel pour la santé de sa création ? Genèse 1 : 29 ; 3 : 15, 18. Précisez les différents aspects des instructions sanitaires données dans ces versets.

“Dieu plaça nos premiers parents au milieu de scènes champêtres dont il voudrait nous faire jouir encore aujourd’hui. Plus nous nous approcherons du plan originel de Dieu, mieux nous obtiendrons la santé du corps et de l’esprit.”—Le Ministère de la Guérison, page 308. “Pour savoir quels sont les meilleurs aliments, il faut étudier le régime donné primitivement par Dieu à l’humanité. Celui qui a créé l’homme et connaît ses besoins avait indiqué à Adam comment il devait se nourrir. «Voici, avait-il dit, je vous donne toute herbe portant de la semence … et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.» (Genèse 1 : 29.) Chassé d’Eden pour gagner son pain en cultivant un sol maudit, l’homme reçut alors la permission de manger également «l’herbe des champs». (Genèse 3 : 18.) Les céréales, les fruits, les oléagineux et les légumes sont donc les aliments choisis pour nous par notre Créateur. A l’état naturel ou apprêtés d’une manière très simple, ils constituent le régime le plus sain et le plus nourrissant. Ils donnent une force, une endurance et une vigueur physiques et intellectuelles qu’une nourriture plus compliquée et plus stimulante ne saurait jamais fournir.”—Idem, pages 250-251. “Autant que possible nous devons revenir au plan originel de Dieu. Dès maintenant ma table sera libérée de toute chair d’animaux morts, et débarrassée de ces desserts dont la préparation demande beaucoup de temps et de forces. Nous pouvons librement consommer des fruits, et de diverses manières, sans courir le risque de contracter les maladies qui sont transmises par l’usage de la chair d’animaux malades. Nous devons parvenir à maîtriser notre appétit, de façon à pouvoir savourer une nourriture naturelle et saine, et de l’absorber en abondance pour que personne ne souffre de la faim.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 586.

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Lundi

8 janvier

2.

LE TEST

a.

Quelles instructions détaillées Dieu donna-t-il à Adam et Eve ? Genèse 2 : 16-17. Qu’est-ce que le peuple d’Israël devrait garder à l’esprit ? Deutéronome 8 : 2.

“Lorsqu’Adam et Eve furent placés dans le jardin d’Eden, tout contribuait à leur plaisir.”—The Signs of the Times, 24 février 1898. “Adam et Eve furent mis à l’épreuve afin de démontrer s’ils obéiraient à la parole de leur Créateur ou s’ils désobéiraient à ses exigences. Le Créateur de l’homme était son Père et avait tout à fait droit à son service. L’homme était la propriété de Dieu seul, corps, âme et esprit. … Il lui avait expliqué qu’en obéissant à sa sainte loi il conserverait le bonheur et aurait finalement l’immortalité en bénédiction. La vie éternelle lui appartiendrait s’il réglait sa conduite d’après les principes de la loi de Dieu. … Tout avait été fait pour garantir de nombreuses bénédictions à la race humaine. Une seule petite restriction fut imposée au couple qui n’avait pas péché pour éprouver sa loyauté envers Dieu.”—Idem, 8 octobre 1894. b.

Comment nos premiers parents succombèrent-ils à l’épreuve ? Genèse 3 : 16 ; Romains 5 : 19 ; Jacques 4 : 17 ; 1 Jean 3 : 4.

“Eve avait tout pour être heureuse. Elle était entourée de fruits de toutes sortes. Cependant le fruit de l’arbre défendu lui apparut plus tentant que celui de tous les autres arbres du jardin qu’elle pouvait manger librement. Elle était intempérante dans ses désirs. Elle en mangea et, influencé par elle, son mari en mangea aussi, et la malédiction les frappa tous deux.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 171. c.

Qu’arriva-t-il suite au mauvais choix d’Adam et Eve ? Genèse 3 : 16-19 ; Romains 3 : 23.

“La terre aussi fut maudite à cause de leur péché. Et depuis la chute, l’intempérance dans presque toutes ses formes a existé.”—Idem.

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Mardi

9 janvier

3.

LES CONSÉQUENCES DU PÉCHÉ

a.

Quel fut le résultat à long terme du choix d’Adam et Eve ? Genèse 6 : 11-13, 17. Comment l’histoire se répète-t-elle ? Matthieu 24 : 37-39.

“Les mêmes péchés qui attirèrent les jugements divins sur le monde contemporain de Noé existent de nos jours. Hommes et femmes d’aujourd’hui poussent le manger et le boire jusqu’à la gloutonnerie et l’ivrognerie.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 172. b.

Comment le régime alimentaire des humains changea-t-il après le déluge ? Comparez Genèse 1 : 29 ; 3 : 18 avec Genèse 9 : 3-4.

c.

Pourquoi un régime carné fut-il permis après une période d’abstinence de 1 500 ans ? Psaume 90 : 9-10.

“La permission de manger de la viande fut l’une des conséquences de la chute. Avant le déluge, il n’avait pas été prévu de consommer de la nourriture animale.”— This Day With God, page 210. “A l’origine, l’alimentation prescrite à l’homme ne comportait pas de viande. Ce n’est qu’après le déluge, alors que toute végétation était détruite, que l’homme reçut la permission d’en faire usage.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 446. “Dieu a donné à nos premiers parents des fruits dans leur état naturel. Il a chargé Adam de garder le jardin d’Eden, de le cultiver et d’en prendre soin. Il lui dit : «Ce sera votre nourriture.» Un animal ne devait pas en détruire un autre pour produire de la nourriture. Après le déluge, manger de la viande fut toléré afin de raccourcir la durée de vie de la race humaine. Cela fut permis à cause de la dureté du cœur des hommes.”—Testimony Studies on Diet and Foods, page 68. d.

Quelle distinction, bien connue de Noé et de ses descendants, fut observée en ce qui concerne la nourriture carnée ? Genèse 7 : 2-3, 8-9.

“[Avant le déluge], Dieu n’avait pas donné à l’homme la permission de se nourrir de viande. Son dessein était que la race humaine subsistât des produits du sol. A ce moment-là, toute verdure ayant disparu, Dieu autorisa l’usage alimentaire des bêtes pures conservées dans l’arche.”—Patriarches et Prophètes, pages 83-84 (V&S) ou 101-102 (Bâle). Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

15


Mercredi

10 janvier

4.

LE VOYAGE DANS LE DÉSERT

a.

Quelle nourriture Dieu prévit-il pour le peuple d’Israël après leur exode d’Egypte ? Exode 16 : 15, 35.

“Lorsque Dieu fit sortir les enfants d’Israël du pays d’Egypte, son intention était de les établir dans le pays de Canaan comme un peuple pur, heureux et sain. Considérons les moyens dont il s’est servi pour parvenir à ses fins. Il les soumit à une discipline qui, joyeusement acceptée, eût assuré leur bonheur aussi bien que celui de leur postérité. Il les priva presque totalement de viande. Peu avant leur arrivée au Sinaï, en réponse à leurs murmures, il leur avait procuré de la viande, mais pour un jour seulement. Il lui eût été aussi facile de leur donner de la viande que de la manne, mais c’est pour le bien du peuple que Dieu lui refusa la viande. Il désirait donner à son peuple une nourriture mieux adaptée aux besoins de l’organisme que celle à laquelle plusieurs s’étaient habitués en Egypte. L’appétit perverti devait être ramené à un état normal, afin que chacun pût trouver une saveur agréable aux aliments qui avaient été donnés à l’homme à l’origine, — les fruits de la terre, que Dieu avait accordés à Adam et à Eve dans le jardin d’Eden.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 451. b.

Quelle attitude beaucoup d’Israélites prirent-ils quant à leur diète et comment Dieu y répondit-il ? Nombres 11 : 4-6, 18-20 ; Psaume 78 : 18-31 ; 106 : 14-15.

“[Le peuple d’Israël] murmura au sujet des restrictions que Dieu imposait à son appétit, et se prit à regretter les viandes d’Egypte. Dieu lui accorda la viande qu’il convoitait, mais il en résulta pour lui une malédiction.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 451. c.

Que devons-nous apprendre de cet événement qui eut lieu pendant leur voyage dans le désert ? Hébreux 3 : 12-19 ; 1 Corinthiens 10 : 6-11 ; Psaume 78 : 18.

“Les voyages des enfants d’Israël sont décrits avec exactitude … Cette image fidèle est agitée devant nous pour nous servir d’avertissement afin que nous ne suivions pas leur exemple de désobéissance et que nous ne chutions pas comme eux.”—Gospel Workers (1892), pages 159-160. 16

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Jeudi

11 janvier

5.

LA MANNE AUJOURD’HUI

a.

Décrivez les changements progressifs dans le régime alimentaire d’Elie. 1 Rois 17 : 4-6, 12-16 ; 19 : 6.

b.

Qu’a donné Dieu à son peuple en ces derniers jours au lieu de lui envoyer de la manne ? Romains 15 : 4 ; 1 Corinthiens 10 : 31.

“Il m’a été montré à maintes reprises que Dieu cherche à nous ramener, étape par étape, à son dessein originel, à savoir que l’homme doit se nourrir des produits naturels de la terre. … Parmi ceux qui attendent le retour du Seigneur, l’usage de la viande sera délaissé ; la viande cessera de faire partie de leur régime. Nous ne devrions pas perdre de vue ce but, et nous devrions nous efforcer d’y atteindre. Je ne crois pas qu’en faisant usage de viande nous agissions conformément à la lumière que Dieu a jugé à propos de faire briller sur notre sentier. Tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, travaillent dans nos institutions médicales devraient s’habituer à se nourrir uniquement de fruits, de céréales et de légumes. Si, dans ces choses, nous nous inspirons de bons principes ; si, en tant que chrétiens et réformateurs, nous éduquons notre goût et conformons notre régime alimentaire aux directions divines, nous exercerons sur notre entourage une influence qui sera agréable à Dieu.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 453-454, 454-455. “Il m’a été à nouveau montré que la réforme sanitaire fait partie intégrante de la grande œuvre grâce à laquelle le peuple de Dieu sera prêt pour la venue du Seigneur. Elle est au message du troisième ange ce que la main est au corps.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1871), page 81. c.

Pour pouvoir atteindre la Canaan céleste, dans quel état d’esprit, nous, peuple de Dieu, devrions-nous tenir compte de ses instructions ? Romains 15 : 6 ; 1 Corinthiens 1 : 10 ; Philippiens 1 : 27 ; 2 : 2.

“[Le Seigneur] pourrait-il être satisfait lorsque la moitié des ouvriers qui travaillent dans un endroit enseignent que les principes de la réforme sanitaire sont aussi étroitement liés au message du troisième ange que le bras l’est au corps, tandis que leurs collègues, par leur façon d’agir, enseignent des principes qui leur sont entièrement opposés ?”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 43-44. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

17


Vendredi

12 janvier

RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

Quel était le plan originel pour une vie saine ? Quel fut le résultat de l’entretien d’un appétit contraire à l’instruction divine ? Comment Dieu adapta-t-il son plan de santé ? Pourquoi Dieu a-t-il nourri son peuple de manne aussi longtemps ? Ai-je étudié les principes divins de santé auparavant ? Suis-je maintenant disposé(e) non seulement à les étudier mais à changer si nécessaire ?

Une peine sévère. “Dieu donna de la viande [aux Hébreux], conformément à leur désir, mais en leur faisant supporter les douloureuses conséquences de la satisfaction de leurs convoitises. Beaucoup de gens succombèrent à des fièvres intenses. Ceux qui s’étaient rendus coupables en murmurant furent frappés dès qu’ils se mirent à manger la viande qu’ils avaient convoitée.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 450. Enseigner et prêcher. “En raison d’une alimentation erronée, les facultés de certains sont à moitié paralysées, et ils sont indolents et endormis. Ces prédicateurs au visage pâle supportent les conséquences de la satisfaction égoïste de leur appétit ; ils ne témoignent pas en faveur de la réforme sanitaire.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 167. Une meilleure nourriture pour le peuple de Dieu. “Dieu eût tout aussi facilement pu donner [aux Israélites] de la viande que de la manne ; mais il s’en abstenait pour leur bien. Il voulait leur donner une nourriture plus conforme à leurs besoins que le régime excitant auquel ils avaient été accoutumés en Egypte. Il voulait corriger leur appétit, de façon à ce qu’ils pussent manger avec délice l’aliment destiné à l’homme à l’origine : les fruits de la terre, que Dieu avait donnés à Adam et à Eve dans le jardin d’Eden. C’est pour cette raison que les Israélites avaient été privés en grande mesure de nourriture animale.”—Patriarches et Prophètes, page 381 (Bâle) ou 355 (V&S). Le but de la réforme sanitaire. “Ne perdons jamais de vue que le but essentiel de la réforme sanitaire est d’assurer un développement maximum à l’esprit, à l’âme et au corps. Toutes les lois de la nature — qui sont les lois de Dieu — ont été données pour servir à notre bien. Leur pratique nous procure le bonheur dans cette vie, et nous prépare à la vie à venir.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 25.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Leçon 3

Sabbat 20 janvier 2007

Méthodes de soins approuvées du ciel “Si tu écoutes attentivement la voix de l’Eternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Egyptiens ; car je suis l’Eternel, qui te guérit.” (Exode 15 : 26). “Il y a plusieurs manières de pratiquer l’art de guérir, mais il n’y en a qu’une approuvée par le Seigneur. Les remèdes de Dieu sont les simples agents naturels qui ne nuisent pas à l’organisme et ne l’affaiblissent pas par leurs propriétés actives.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 355. Lectures proposées :

Counsels on Health, pages 49-51 ; 206-207. Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 3240.

“Vous avez besoin d’esprits clairs et forts afin d’apprécier le caractère élevé de la vérité et de la grâce salvatrice. Estimez à leur juste valeur les réalités éternelles. Si vous vous plaisez à de mauvaises habitudes dans la façon de vous alimenter et, en conséquence, si vous diminuez votre vigueur intellectuelle, vous ne connaîtrez pas le prix du salut et de la vie éternelle qui vous inspirerait le désir de conformer votre vie à celle du Christ. Vous ne vous renoncerez pas et vous ne ferez pas l’ardent effort de soumettre totalement votre volonté à celle de Dieu. C’est pourtant ce qu’exige sa parole et ce qui est nécessaire pour vous rendre aptes à la vie éternelle. (1868)”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 54. “Même lorsque vous êtes sévères quant à la qualité de votre nourriture, pensezvous glorifier Dieu dans vos corps et dans vos esprits, qui lui appartiennent, en consommant une si grande quantité d’aliments ? Ceux qui agissent ainsi imposent à l’estomac une charge anormale, et ils sont incapables d’apprécier et de retenir la vérité qu’ils entendent. Ils ne peuvent pas réveiller la sensibilité engourdie du cerveau pour lui faire comprendre la valeur de l’expiation, et le grand sacrifice qui a été accompli en faveur de l’homme perdu. Il leur est impossible de mesurer dans sa grandeur, sa valeur, son infinie richesse, la récompense réservée aux fidèles vainqueurs. La partie animale de notre nature ne doit jamais être chargée de diriger les facultés morales et intellectuelles.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments (1870), pages 54-55. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

19


Dimanche

14 janvier

1.

LA MALADIE ET LE CHAGRIN ABONDENT

a.

Pourquoi y a-t-il tant de maladies et de chagrin autour de nous ? Galates 6 : 7 ; Deutéronome 28 : 15, 21-22, 60-61.

“Il est important que nous assurions notre santé en nous mettant en accord avec les lois de la vie et beaucoup ne l’ont pas fait. Une grande partie des maladies et des souffrances qui nous entourent est le résultat de la transgression de la loi physique et les individus se les attirent par leurs propres mauvaises habitudes.”—Counsels on Health, page 49. b.

Pourquoi y a-t-il de la maladie parmi le soi-disant peuple de Dieu ? Proverbes 3 : 7-8 ; 4 : 20-22.

“Satan, l’auteur de toute maladie et de toute misère, s’attaquera au peuple de Dieu dans le domaine où il peut espérer obtenir les meilleurs résultats. A partir de sa tentative fructueuse auprès d’Eve, lorsqu’il l’amena à manger du fruit défendu, il a exercé son contrôle sur l’appétit des êtres humains. En l’occurrence, il s’adressa d’abord aux Egyptiens croyants qui faisaient partie de la foule des Israélites en les poussant à murmurer. Ils ne se contentaient pas de la nourriture saine que Dieu leur avait réservée. Leurs appétits dépravés aspiraient à un régime plus varié, en particulier à des aliments carnés.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 448. c.

Que pouvons-nous faire face à ce problème ? 1 Corinthiens 6 : 19-20 ; Romains 12 : 1-2.

“Au sujet de ce que chacun peut faire pour soi-même, une chose demande un examen attentif. Je dois apprendre à me connaître moi-même. Je dois toujours mieux savoir prendre soin de cet édifice, le corps que Dieu m’a donné, afin de le conserver dans le meilleur état possible. Je dois manger ce qui me fera le plus de bien au point de vue physique et je dois m’habiller de manière à favoriser la circulation du sang. Je ne dois pas me priver d’exercice et d’air. Je dois m’exposer autant que possible à la lumière du soleil. Je dois faire preuve de sagesse en tant que gardien fidèle de mon corps.”—Messages Choisis, volume 2, page 340.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Lundi

15 janvier

2.

LES ARTS DE LA GUÉRISON

a.

Que font la plupart des gens lorsqu’ils sont malades ? Matthieu 9 : 12 ; Luc 8 : 43. Comment bien des personnes tombent-elles dans les pièges de Satan ?

“Les agents de Satan prétendent guérir les maladies. Ils attribuent leur pouvoir à l’électricité, au magnétisme ou à ce qu’il est convenu d’appeler les «remèdes sympathiques», alors qu’en fait, ils servent de fils conducteurs pour le courant électrique de Satan qui, par ce moyen, ensorcelle les corps et les âmes.”—Evangéliser, page 545. b.

Quels avertissements devons-nous prendre à cœur concernant les méthodes de guérison de Satan ? Proverbes 16 : 25 ; Ezéchiel 44 : 23.

“Il faudrait toujours insister sur le fait que le grand objectif que vise l’Institut de santé de Battle Creek n’est pas seulement la santé mais également la perfection et la sainteté auxquelles on ne peut parvenir avec des corps et des esprits malades. On ne peut atteindre cet objectif en adoptant simplement dans son travail un point de vue mondain.”—Testimonies, volume 1, page 554. c.

Outre la santé du corps, qu’est-ce que Dieu cherche à restaurer par ses méthodes de soin ? Psaume 103 : 1-3 ; Marc 6 : 13 ; Philippiens 2 : 5.

“Les défenseurs de presque toutes les formes de spiritisme prétendent avoir le pouvoir de guérir les malades. Ils attribuent ce pouvoir à l’électricité, au magnétisme, aux prétendus «remèdes sympathiques» ou force latente que possède l’esprit humain. Et il y a bien des gens, même dans nos sociétés de tradition chrétienne, qui vont consulter ces guérisseurs, au lieu de se confier dans la force du Dieu vivant et dans la compétence de médecins chrétiens qualifiés.”—Evangéliser, page 542. d.

Quelle est la différence fondamentale entre la méthode de Dieu et celle de Satan ?

“Les remèdes du Christ purifient l’organisme. Mais Satan, avec ses tentations, a induit l’homme à introduire dans l’organisme ce qui débilite le mécanisme humain, encrassant et détruisant ce bel ouvrage de Dieu.”—Messages Choisis, volume 2, page 331. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

21


Mardi

16 janvier

3.

LE PLAN CÉLESTE

a.

Quelles sont les méthodes de guérison de Dieu ? Psaume 67 : 3. Comment ces méthodes sont-elles censées être une bénédiction ?

“Les remèdes de Dieu sont les simples agents naturels qui ne nuisent pas à l’organisme et ne l’affaiblissent pas par leurs propriétés actives. L’air pur et l’eau, la propreté, une alimentation convenable, une vie pure et une ferme confiance en Dieu, sont des remèdes dont la carence fait mourir des milliers de gens. Malheureusement ces remèdes ne sont plus de mode parce que leur emploi judicieux exige un travail qui n’est pas apprécié. L’air frais, l’exercice, l’eau pure, un appartement propre et agréable sont à la portée de tous sans coûter beaucoup, alors que les médicaments coûtent cher tant par la dépense que par l’effet qu’ils produisent sur l’organisme.”—Témoignages, volume 2, page 170. b.

Quel est le mandat que Dieu nous confie en ce qui concerne l’aide que nous pouvons apporter à notre société ? Matthieu 10 : 8.

“Certaines personnes seront attirées par tel aspect de l’Evangile, d’autres par un autre aspect. Le Seigneur nous a donné des directives pour que nous travaillions de manière à atteindre toutes les classes de la société. Le message doit être propagé dans le monde entier. Nos centres médicaux doivent nous aider à augmenter les effectifs du peuple de Dieu. Nous ne devons pas établir un petit nombre d’institutions géantes, car de cette façon il nous serait impossible de faire connaître aux patients les messages qui apporteraient la santé à leur âme. De petits centres médicaux doivent être ouverts un peu partout.”—Evangéliser, page 482. c.

Comment pouvons-nous accomplir l’œuvre de Dieu avec les meilleurs résultats ? Jean 12 : 36 ; Matthieu 5 : 16.

“En plaçant nos sanatoriums en pleine nature, nous nous conformons au plan de Dieu ; et plus nous suivrons ce plan minutieusement, plus aussi le Seigneur opérera merveilleusement pour guérir ceux qui souffrent.”—Témoignages, volume 3, page 129. “Les ouvriers du Christ doivent suivre ses instructions à la lettre. Il s’agit de l’œuvre de Dieu ; si nous voulons être utiles à d’autres, nous devons nous conformer à ses plans. Le moi ne doit jamais être placé au centre ; il ne mérite pas les honneurs. Si nous formons des plans selon nos propres idées, Dieu permettra que nous commettions des erreurs.”—Jésus-Christ, pages 361-362. 22

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Mercredi

17 janvier

4.

CE QUI SE FERA À L’INTÉRIEUR

a.

Si nous suivons les instructions divines pour notre santé, quel bénéfice en tirerons-nous individuellement ? 3 Jean 2 ; 1 Thessaloniciens 5 : 23 ; Psaume 63 : 6.

“Dieu a abondamment pourvu à l’alimentation et au bonheur de toutes ses créatures. Si ses lois n’avaient jamais été transgressées, si chaque créature s’était conformée à la volonté divine, il en serait résulté la santé, la paix et le bonheur au lieu de la misère et du mal perpétuel.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 21. b.

Comment la tempérance en matière de régime alimentaire affecte-t-elle non seulement notre santé physique mais aussi notre esprit ? Proverbes 16 : 32. Quel avertissement devrions-nous prendre à cœur ? Proverbes 23 : 1-3, 2021.

“On ne saurait trop répéter que tout ce qui est introduit dans l’estomac agit non seulement sur le corps, mais également sur l’esprit. Une nourriture grossière et stimulante charge le sang d’impuretés, excite le système nerveux et émousse trop souvent le sens moral, de sorte que la raison et la conscience sont détrônées au profit des impulsions sensuelles. Il est difficile, et souvent même presque impossible, à celui qui est intempérant d’être patient et d’avoir de l’empire sur lui-même.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 286-287. “Mais quand l’homme coopérera avec les agents divins, il atteindra un niveau physique et mental meilleur et plus élevé. Son esprit s’élargira et sa capacité à faire le bien augmentera.”—The Signs of the Times, 16 avril 1896. c.

Quel est le grand dessein de Dieu pour notre bien-être physique et mental ? Proverbes 3 : 1-4 ; Esaïe 40 : 31.

“On se rend compte, en étudiant les questions de la vérité et du devoir, que le Maître a besoin d’avoir à son service des ouvriers hardis et courageux, des hommes et des femmes ayant de bonnes aptitudes physiques, des esprits clairs et actifs, des principes moraux fermes qui ne puissent être ébranlés par la tentation ni mis de côté à cause des difficultés qui pourraient se présenter. Il faut des personnes parvenues à l’équilibre entre toutes leurs forces mentales, morales et physiques. On demande des hommes et des femmes pratiques, qui enseigneront la religion de Christ et la démontreront dans leur vie et leur travail quotidiens.”—The Review and Herald, 11 octobre 1898. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

23


Jeudi

18 janvier

5.

CE QUI SE FERA À L’EXTÉRIEUR

a.

Comment les autres bénéficieront-ils de notre exemple si nous suivons le plan de Dieu individuellement ? 1 Timothée 4 : 11-16.

“Dans le monde, toutes sortes de choses ont été prévues pour soulager l’humanité souffrante mais la vérité dans sa simplicité doit être apportée à ceux qui souffrent par l’intermédiaire d’hommes et de femmes loyaux envers les commandements de Dieu.”—The Kress Collection, page 13. “Je suis chargée de dire à tous nos éducateurs qui s’occupent de la réforme sanitaire : Allez de l’avant ! Le monde a besoin de toute votre influence pour refouler la vague de l’immoralité. Que ceux qui enseignent le message du troisième ange soient fidèles au drapeau. [Romains 12 : 1-2]. Puisse le Seigneur donner comme armes à ceux qui travaillent à la parole et à la doctrine les messages de vérité les plus clairs qui soient. Si ses ouvriers délivrent ces messages avec simplicité, assurance et une entière autorité, le Seigneur travaillera avec eux. … Qu’ils introduisent les principes vivants de la réforme sanitaire dans des communautés qui pour la plupart les ignorent.”—Testimonies, volume 9, pages 113, 118. “Les miracles du Christ nous font connaître la puissance qui opère constamment en faveur des hommes pour les soutenir et les guérir. Par des moyens naturels, jour après jour, heure après heure, instant après instant, Dieu nous maintient en vie, nous fait croître, nous guérit. Lorsque nous sommes atteints par la maladie, une œuvre de guérison s’inaugure aussitôt ; les forces de la nature se mettent au travail pour rétablir la santé. Mais ce qui agit réellement, c’est la puissance de Dieu. Tout procède de lui. Lorsqu’un être humain recouvre la santé, c’est à lui qu’il le doit.”—Le Ministère de la Guérison, pages 87-88. b.

Pour quel événement à venir la réforme sanitaire nous aidera-t-elle à acquérir la préparation nécessaire ? Psaume 91 : 1-10.

“A ce moment-là, alors que l’œuvre s’achève, la détresse fond sur la terre et «les nations se sont irritées», mais sont tenues en échec de façon à ne pas entraver l’œuvre du troisième ange. C’est alors que «la pluie de l’arrière-saison», le «temps de rafraîchissement», viendra de la part du Seigneur, pour donner de la puissance à la «voix forte» du troisième ange et préparer les saints à tenir ferme lorsque les sept fléaux seront versés.”—Premiers Ecrits, pages 85-86. 24

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Vendredi

19 janvier

RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

Que peut-on faire individuellement pour limiter la maladie ? Toutes les méthodes de guérison viennent-elles de Dieu ? A quel test peut-on soumettre une méthode pour connaître ses fruits ? Que veut faire Dieu en guérissant les gens physiquement ? Comment les principes divins de santé seront-ils d’un grand secours lors des dernières plaies ?

Propreté et maladie. “Le manque de propreté peut provoquer la maladie. Celleci n’apparaît pas sans cause. De violentes épidémies de fièvres se sont produites dans des villes et des villages jusque-là considérés comme parfaitement sains, et il en est résulté des décès, voire l’ébranlement de certaines constitutions. Dans de nombreux cas, les habitations des victimes de ces épidémies renfermaient des éléments polluants répandant des poisons mortels dans l’atmosphère, inhalés par les occupants et leurs voisins. On est surpris de constater l’ignorance qui règne au sujet des effets de la négligence sur l’état de santé.”—Le Foyer Chrétien, page 22. Coutumes et maladie. “Nos ancêtres nous ont transmis des habitudes et des inclinations qui remplissent le monde de maladies. A cause des désirs malsains (en anglais : d’un appétit perverti, NdT), les péchés des parents exercent une redoutable influence sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, pages 147-148. Intempérance et maladie. “Il en est beaucoup qui se rendent malades par leur intempérance. Ils ne se sont pas conformés aux lois naturelles et aux principes de la pureté. D’aucuns ont violé les lois de la santé dans le boire et le manger, ou dans la manière de se vêtir et de travailler. Bien souvent, la faiblesse du corps ou de l’esprit est due à quelque vice. Si ces gens recouvraient la santé, beaucoup continueraient à transgresser avec insouciance les lois divines, naturelles et spirituelles, et en concluraient qu’ils peuvent persévérer dans leurs erreurs et satisfaire sans restriction leurs désirs pervers. En faisant un miracle pour rendre à la santé de tels malades, Dieu encouragerait le péché.”—Le Ministère de la Guérison, page 195. Satan et la maladie. “Les remèdes du Christ purifient l’organisme. Mais Satan, avec ses tentations, a induit l’homme à introduire dans l’organisme ce qui débilite le mécanisme humain, encrassant et détruisant ce bel ouvrage de Dieu.”—Messages Choisis, volume 2, page 331.

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Leçon 4

Sabbat 27 janvier 2007

Nous sommes ce que nous mangeons “Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.” (2 Corinthiens 7 : 1). “Ceux qui prétendent croire à la réforme sanitaire et en renient les principes dans leur vie quotidienne se font du mal à eux-mêmes et produisent une impression défavorable sur l’esprit des croyants et des incroyants.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 42. Lectures proposées :

Testimonies, volume 1, pages 485-489, 618. Jésus-Christ, chapitre 12 (La tentation).

“La plupart des difficultés qui apparaissent dans les églises sont dues aux agressions infligées à l’estomac par la gourmandise. Ceux qui sont intempérants dans l’alimentation et dans le travail, parlent et agissent d’une manière irrationnelle. Un homme intempérant ne peut être patient. Pour être intempérant, il n’est pas nécessaire d’user de boissons alcoolisées. Le péché qui consiste à manger immodérément, trop souvent, et à consommer des aliments riches et malsains, perturbe l’action heureuse des organes digestifs, affecte le cerveau et pervertit le jugement, rendant impossibles toute activité et tout raisonnement rationnels, calmes et sains. Et cela devient une cause essentielle de difficultés dans l’église. … Tous les indifférents qui se trouvent des excuses pour ne pas s’atteler à cette œuvre et qui attendent que le Seigneur fasse pour eux ce qu’il leur demande de faire eux-mêmes, seront trouvés trop légers alors que les doux sur la terre, ceux qui se seront conformés à ses jugements, seront cachés au jour de la colère de Dieu.”—Testimonies, volume 1, pages 618-619. “Celui qui apprécie les lumières que Dieu lui a données pour lui conserver la santé trouvera en elles un auxiliaire précieux dans l’œuvre de la sanctification par la vérité, pour se préparer en vue de l’immortalité.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 70. “Notre rédemption a commencé à l’endroit même où avait commencé notre ruine. Tout comme Adam tomba en cédant à l’appétit, le Christ eut la victoire en y renonçant.”—Jésus-Christ, page 98. 26

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Dimanche 1.

TOUTES LES PARTIES FONT UN

a.

De quelles parties l’être humain est-il composé ? Luc 10 : 27.

21 janvier

“Si nous conformons nos vies à celle de Christ par la sanctification de l’esprit, de l’âme et du corps, notre exemple aura une puissante influence sur le monde.”—Sermons and Talks, volume 1, page 300. “Le Seigneur n’accepte pas les cœurs partagés. Il veut l’homme tout entier. Il en a fait toutes les parties. Il a offert un sacrifice complet pour racheter son corps et son âme.”—Special Testimonies on Education, page 83. b.

Quelle est la relation entre ce que nous faisons physiquement et notre condition spirituelle ? 3 Jean 2 ; 1 Corinthiens 3 : 17.

“Ne perdons jamais de vue que le but essentiel de la réforme sanitaire est d’assurer un développement maximum à l’esprit, à l’âme et au corps. Toutes les lois de la nature — qui sont les lois de Dieu — ont été données pour servir à notre bien. Leur pratique nous procure le bonheur dans cette vie, et nous prépare à la vie à venir.”— Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 25. “Il est impossible à ceux qui entretiennent de mauvais désirs (en anglais : l’appétit ou la gourmandise, NdT) d’atteindre à la perfection chrétienne.”—Idem, page 24. “Si nous sacrifions nos énergies mentales et physiques à de mauvaises habitudes ou à de pernicieuses inclinations (en cédant à un appétit perverti, NdT), il nous sera impossible d’honorer Dieu comme nous le devrions.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 22. “La violation des lois de notre être est un péché au même titre que la transgression du Décalogue. L’une et l’autre violations représentent la transgression des lois de Dieu. Ceux qui désobéissent à la loi que Dieu a inscrite dans leur corps seront également tentés de transgresser la loi de Dieu proclamée au Sinaï.”—Idem, page 18. c.

Comment l’Ecriture décrit-elle le caractère sacré de notre responsabilité en ce qui concerne le soin de notre corps ? Romains 12 : 1.

“Au temps de l’ancien Israël, on examinait avec soin toute offrande destinée au sacrifice. Tout animal ayant quelque tare était écarté, Dieu ayant ordonné de ne lui présenter que des offrandes «sans défaut». Les chrétiens, eux aussi, sont exhortés à présenter leur corps en «sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu». Pour le faire, ils doivent conserver toutes leurs facultés dans le meilleur état possible. Tout ce qui tend à diminuer l’énergie physique ou la lucidité intellectuelle disqualifie l’homme pour le service du Créateur. Dieu ne peut se contenter de moins que du meilleur de nousmêmes.”—La Tragédie des Siècles, page 514 (GC 477, CI 507-508). Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Lundi

22 janvier

2.

LE CARACTÈRE EST DANS L’ASSIETTE

a.

Dans quel sens ne devrions-nous pas nous faire de souci à propos de ce que nous mangerons ou boirons demain (Matthieu 6 : 25-33 ; Luc 12 : 29-31) ? Psaume 37 : 25. Que dit la Bible au sujet de notre choix en matière de nourriture ? 1 Corinthiens 10 : 31.

“Les habitudes de notre époque constituent de sérieux obstacles au perfectionnement du caractère chrétien. Physiquement, nous sommes faits de ce que nous mangeons et nos esprits sont grandement influencés par nos corps.”—The Signs of the Times, 6 janvier 1876. b.

Qu’est-ce que notre choix en matière de nourriture a à voir avec le développement de notre caractère ? Proverbes 23 : 1-7.

“Nos habitudes dans le manger et dans le boire montrent si nous sommes du monde ou si nous faisons partie de ceux que le Seigneur, par sa vérité claire et puissante, a séparés du monde.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 67-68. “Par quel moyen le jeune homme réprimera-t-il sa propension au mal et développera-t-il dans son caractère ce qui est bon et noble ? Qu’il prenne garde à la parole de l’Ecriture : «Sois donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu.» (1 Cor. 10 : 31).”—Le Ministère Evangélique, pages 121-122. c.

Comment nos habitudes alimentaires affectent-elles les autres ? 1 Timothée 4 : 12.

“La maladie est causée par la transgression des lois de la santé, qui se confondent avec la loi naturelle. Notre premier devoir envers Dieu, envers nos semblables et envers nous-mêmes consiste à nous conformer à la loi divine dans laquelle ces lois naturelles sont comprises. Lorsque nous sommes malades, notre entourage en souffre avec nous, et nous sommes incapables d’accomplir notre tâche dans la famille et dans la société. S’il s’ensuit une mort prématurée du fait de notre infidélité à l’égard de la loi naturelle, nous plongeons notre entourage dans la tristesse et la douleur, et nous le privons de l’aide et de la consolation que nous aurions pu lui procurer ; de plus, nous frustrons Dieu des services qu’il était en droit d’attendre de nous pour sa gloire. Ne sommes-nous pas alors, dans toute l’acception du terme, des transgresseurs de la loi de Dieu ?”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 23. 28

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Mardi

23 janvier

3.

DES CHOSES QUI EXCITENT À LA COLÈRE

a.

Notre alimentation peut-elle provoquer de mauvais comportements ? Ecclésiaste 10 : 17 ; Psaume 141 : 4.

“Lorsque nous avons essayé de présenter à nos frères et sœurs la réforme sanitaire, quand nous avons dit combien il était important que le manger et le boire et toute autre chose fussent faits pour la gloire de Dieu, beaucoup ont agi comme s’ils pensaient : «Ce que je mange n’est l’affaire de personne. Quoi que nous fassions, c’est nous-mêmes qui en supportons les conséquences.» Chers amis, il y a là une grave erreur. Vous n’êtes pas les seuls à souffrir d’une mauvaise ligne de conduite. … Mais nous faisons peu de cas de votre jugement si votre vigueur intellectuelle a été trop mise à contribution, si votre cerveau a perdu sa vitalité parce que votre estomac a reçu de mauvais aliments ou qu’il est encombré d’une trop grande quantité de nourriture pourtant saine. Votre intelligence est obscurcie par une digestion difficile. Votre manière de vivre se répercute sur les autres. Il vous est impossible de commettre des erreurs de ce genre sans nuire à autrui.”—Témoignages volume 1, page 206-207. b.

Dans le processus de développement de notre caractère, quel fruit de l’esprit nous permet d’accéder à la patience ? 2 Pierre 1 : 6.

“Vous devez être sobre dans le manger pour pouvoir acquérir la patience.”— Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 76. c.

Quelles habitudes favorisent la clairvoyance de l’esprit et le discernement ? Lévitique 10 : 9-10. Comment cela aidera-t-il les autres ? Daniel 12 : 3 ; Ezéchiel 44 : 23.

“Ceux qui nuisent à leur esprit et à leur corps par leurs habitudes d’intempérance se rendent eux-mêmes incapables de discerner les choses spirituelles. Leur esprit est confus et ils cèdent très vite à la tentation parce qu’ils ne voient pas de différence entre le bien et le mal. Les indulgences coupables souillent le corps et disqualifient les hommes pour l’exercice spirituel et l’adoration. Celui qui apprécie les principes de la vraie tempérance est grandement aidé dans son œuvre de sanctification par la vérité et dans sa préparation à l’immortalité. Mais s’il méprise les lois de son corps, comment peut-il se sanctifier dans la crainte de Dieu ?”—The Signs of the Times, 27 janvier 1909. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

29


Mercredi

24 janvier

4.

UNE RÉFORME ALIMENTAIRE PROGRESSIVE

a.

Pourquoi Dieu a-t-il donné à son peuple des instructions spéciales au sujet de ce qu’il doit manger ? Lévitique 3 : 17 ; Actes 15 : 20 ; Exode 15 : 26.

“Nous vivons une époque critique. Des maladies de toutes sortes affligent l’humanité. Cet état de chose résulte en grande partie du fait que les gens mangent de la chair malade d’animaux morts. Certains, ayant pourtant devant les yeux les conséquences d’un régime carnivore, ne changent pas. Pourquoi ? Parce qu’ils ont éduqué leur goût en ce sens et appris à aimer la viande et que leur appétit pour ces choses doit être satisfait à tout prix. Et au lieu de préparer la viande de la manière la moins inacceptable, beaucoup choisissent le mode de préparation le plus condamnable. Elle est servie alors qu’elle empeste le gras parce que cela convient à un goût perverti et c’est un luxe que de consommer les animaux avec leur sang et leur graisse. Mais l’Eternel avait donné des instructions spécifiant qu’on ne devait pas manger ces choses. Pourquoi ? Parce que le sang circulant dans le corps humain deviendrait impur. Le mépris des instructions particulières du Seigneur a attiré quantité de difficultés et de maladies sur les êtres humains.”—Manuscript Releases, volume 7, pages 423-424. b.

Qu’est-ce que le peuple d’Israël devait apprendre à éviter ? Lévitique 11 (tout le chapitre, résumé par les versets 46 et 47). Quels changements progressifs nous est-il conseillé d’apporter ?

“Que cette réforme soit progressive. Qu’on apprenne aux gens à préparer des aliments sans employer de lait et de beurre. Disons-leur que le temps viendra bientôt où ils seront en danger en consommant des œufs, du lait, de la crème, ou du beurre, parce que la maladie chez les animaux augmente à mesure que croît la méchanceté des hommes. Le temps est proche où, à cause de l’iniquité de la race déchue, toute la création animale sera atteinte par la maladie, cette malédiction de notre planète.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 424-425. “Dans bien des cas, deux repas par jour valent mieux que trois. Le dîner pris de bonne heure entrave la digestion du repas précédent. Lorsqu’il est pris trop tard, il n’est pas digéré avant l’heure du sommeil. Ainsi, l’estomac est privé du repos qui lui est nécessaire, le sommeil est troublé, le cerveau et les nerfs sont fatigués, on déjeune sans appétit, l’organisme tout entier n’est pas restauré et n’est pas prêt pour la tâche journalière.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 208-209.

30

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


25 janvier

5.

UN DISCERNEMENT PLUS CLAIR

a.

Quel autre bénéfice tire-t-on du fait de choisir les meilleurs aliments ? 1 Corinthiens 2 : 14-16.

b.

Le discernement spirituel est encore plus important que les bienfaits physiques. Pourquoi est-il si nécessaire actuellement ? 2 Timothée 3 : 13.

“En ces derniers jours le peuple de Dieu ne doit pas choisir les ténèbres plutôt que la lumière. Il doit rechercher la lumière, l’attendre. … La lumière continuera à briller de façon de plus en plus vive et révélera la vérité telle qu’elle est en Jésus de plus en plus distinctement ; les cœurs et les caractères des hommes pourront s’améliorer et les ténèbres morales — que Satan essaie d’attirer sur le peuple de Dieu — pourront être dissipées. … En nous rapprochant de la fin des temps, nous aurons besoin d’un discernement plus vif et plus clair, d’une connaissance plus solide de la Parole de Dieu, d’une expérience vivante et de la sanctification du cœur et de la vie nécessaires pour le servir.”—That I May Know Him, page 347. c.

Quelle fut la première tentation de Christ dans le désert et pourquoi est-ce une leçon pour nous ? Matthieu 4 : 3-4.

“De grands intérêts étaient en jeu, pour le monde, au moment où le Prince de la lumière livra bataille au chef du royaume des ténèbres.”—Jésus-Christ, page 95. “Bien des personnes n’aperçoivent pas les conséquences qui découlent pour elles du conflit entre Christ et Satan ; et par conséquent elles s’y intéressent peu. Pourtant ce conflit se reproduit dans chaque cœur humain. Personne n’abandonne les rangs du mal pour entrer au service de Dieu sans devenir l’objet des attaques de Satan. Les séductions auxquelles le Christ eut à résister, sont celles contre lesquelles nous luttons avec tant de peine. Elles furent d’autant plus violentes que son caractère était supérieur au nôtre. Portant sur lui le poids effroyable des péchés du monde, le Christ fut soumis à l’épreuve de la convoitise, de l’amour du monde, et du désir de paraître qui fait tomber dans la présomption. Ces mêmes tentations avaient vaincu Adam et Eve, et elles ont raison de nous trop facilement.”—Idem, page 97.

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N’OUBLIEZ PAS L’OFFRANDE SPÉCIALE DU PROCHAIN SABBAT

Jeudi


Vendredi

26 janvier

RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

Sommes-nous libres de faire ce que nous voulons avec notre corps sans que cela n’affecte les autres parties de notre être ? Pourquoi Dieu nous conseille-t-il d’éviter les nourritures trompeuses ? Puisje réfléchir à des choses à éviter ? De quoi avons-nous besoin pour être un peuple patient ? Le suis-je ? Pourquoi Dieu donne-t-il de telles instructions particulières à son peuple ? Suis-je reconnaissant(e) pour ce conseil ? Le discernement est-il plus ou moins nécessaire au fur et à mesure que passe le temps ?

Marcher dans la lumière. “Il est des chrétiens de profession qui acceptent certaines parties des Témoignages comme venant de Dieu, mais en rejettent d’autres qui condamnent leurs habitudes favorites. Ces personnes travaillent contre leur intérêt et celui de l’Eglise. Il est essentiel que nous marchions dans la lumière. Ceux qui prétendent croire à la réforme sanitaire et en renient les principes dans leur vie quotidienne se font du mal à eux-mêmes et produisent une impression défavorable sur l’esprit des croyants et des incroyants.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 42. Instruisez vos enfants. “Vous devriez instruire vos enfants. Vous devriez leur apprendre à fuir les vices et la corruption de notre époque. Au lieu de cela, plusieurs cherchent à se procurer des plats qui flattent la gourmandise. Sur vos tables, vous mettez du beurre, des œufs et de la viande, et vos enfants partagent vos repas. Ils sont nourris par des aliments qui excitent leurs passions animales, et vous fréquentez les réunions pour y demander que Dieu bénisse et sauve vos enfants. Jusqu’où vos prières montent-elles ? Vous devez d’abord remplir un devoir. Lorsque vous aurez fait pour vos enfants tout ce que Dieu vous demande de faire, vous pourrez en toute confiance implorer Dieu pour qu’il vous accorde l’assistance qu’il vous a promise.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 289. L’exemple divin. “De toutes les leçons qui se dégagent de la première grande tentation du Seigneur, aucune n’est plus importante que celle qui a trait à la domination des appétits et des passions. … L’angoisse inexprimable que le Christ a éprouvée nous permet d’estimer la mesure du mal qu’il y a à se livrer, sans frein, à une vie de plaisirs. Son exemple montre que notre seule espérance de vie éternelle réside dans la soumission des appétits et des passions à la volonté de Dieu. … En foulant le chemin que l’homme doit parcourir, le Seigneur a préparé la voie à notre victoire.”—JésusChrist, pages 104-105.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Sabbat, 3 février 2007

Offrande spéciale pour le Département de Bienfaisance Dès que le péché est entré sur cette planète, l’homme est devenu égoïste par nature et une situation financière déséquilibrée s’est développée dans le monde. D’un côté, une petite minorité contrôle la fortune du monde. De l’autre, une grande majorité de la population vit avec un déficit terrible de ressources financières jusqu’au point même où ces gens manquent de nourriture et de vêtements. L’accroissement de l’iniquité et de la cruauté dans bien des parties du globe a attiré les jugements de Dieu sur la terre. Le résultat de l’iniquité est décrit comme suit dans la Bible : “l’amour du plus grand nombre se refroidira” (Matthieu 24 : 12). Des rapports récents sur la condition de pauvreté du monde précisent ceci : Le problème de la faim dans le monde est caractérisé par un déséquilibre ou une répartition inadéquate des gens et de la nourriture qui ont à la fois des aspects immédiats et à long terme menaçant le bien-être de millions de personnes. Des cas de faim et de malnutrition apparaissent lorsque les gens sont dans l’incapacité d’obtenir une part adéquate de la nourriture mondiale. L’organisation des Nations Unies (ONU) pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime que 500 millions de personnes souffrent de la faim et des effets de la malnutrition. Le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) [Overseas Development Council (ODC)] estime pour sa part qu’en 1980, 400 millions de personnes vivaient sous le seuil d’une absolue pauvreté dans les pays développés. Le Hunger Project estime que 13 à 18 millions de personnes meurent de faim chaque année. Pour la majeure partie, ces conditions sont chroniques. C’est un fait quotidien dans leur vie. Nous nous disons être le peuple de Dieu et nous avons pour devoir sacré d’aider “tout le monde” mais “surtout envers les frères en la foi.” D’après Matthieu 25 : 31-46, notre destinée éternelle sera décidée sur la base de l’amour pour Christ et pour notre prochain. Notre bonne volonté à aider les autres révélera si nous connaissons réellement Christ comme notre Sauveur personnel et notre Seigneur ou si nous n’avons qu’une profession de foi superficielle. Que le Seigneur nous aide à donner avec libéralité lors de cette Offrande du premier sabbat du mois de février 2007 pour aider “les frères en la foi.” Davi P. Silva, Secrétaire du Département de Bienfaisance de la Conférence Générale.

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Leçon 5

Sabbat 3 février 2007

Alimentation et santé “Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste.” (Luc 21 : 34). “Peu de personnes apprécient à leur juste valeur les rapports qui existent entre leur régime d’une part, et leur santé, leur caractère, leur utilité dans ce monde et leur éternelle destinée, de l’autre. L’appétit devrait sans cesse être subordonné aux facultés morales et intellectuelles. Le corps devrait être le serviteur de l’esprit, et non l’esprit celui du corps.”—Patriarches et Prophètes, page 579 ou 549. Lectures proposées :

Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 207-216, 439-440. Counsels on Health, pages 72-74. Child Guidance, pages 384-389, 399. The Sanctified Life, page 20.

“Le prophète Malachie déclare : «Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le jour de l’Eternel arrive, ce jour grand et redoutable. Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants à leurs pères.» (Malachie 4 : 5-6). Le prophète décrit la nature de cette œuvre. Ceux qui préparent le chemin pour le second avènement du Christ sont représentés par Elie, ce prophète fidèle, à l’image de Jean, qui vécut dans l’esprit d’Elie pour préparer la voie pour le premier avènement du Christ. Le grand sujet de la réforme doit être discuté, et l’esprit du public doit être remué. La tempérance en toutes choses doit devenir partie intégrante du message, en vue de détourner le peuple de Dieu de son idolâtrie, de sa gloutonnerie, et de ses extravagances vestimentaires et autres. L’esprit de renoncement, l’humilité et la tempérance exigés des justes, que Dieu dirige et bénit d’une manière spéciale, doivent être manifestés au public en contraste avec les habitudes extravagantes et malsaines de ceux qui vivent en cette époque dégénérée.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 84. 34

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Dimanche

28 janvier

1.

MANGEZ CE QU’IL Y A DE MEILLEUR

a.

Quel fruit prouve que l’Esprit de Dieu demeure en l’homme ? Galates 5 : 2223 ; Philippiens 4 : 5.

b.

Quelle est la définition inspirée de «la vraie tempérance» ?

“La vraie tempérance consiste à s’abstenir de tout ce qui est nuisible à la santé et à user avec modération de ce qui lui est favorable.”—Patriarches et Prophètes, page 549 (V&S) ou 579 (Bâle). “Maintenez en première ligne l’œuvre de la réforme sanitaire : tel est le message que je suis chargée d’annoncer. Montrez sa valeur avec tant de clarté qu’un besoin toujours plus grand s’en fera sentir. S’abstenir de tout aliment et de toute boisson nuisibles est une conséquence de la vraie religion. Une personne vraiment convertie renoncera à toute habitude et à tout appétit pernicieux. C’est par l’abstinence totale que l’on parvient à vaincre tout penchant néfaste à la santé.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 549. c.

Comment comprenons-nous ce qui est nuisible ? Romains 12 : 2.

“Ceux qui sont intempérants dans l’alimentation et dans le travail, parlent et agissent d’une manière irrationnelle. Un homme intempérant ne peut être patient. Pour être intempérant, il n’est pas nécessaire d’user de boissons alcoolisées. Le péché qui consiste à manger immodérément, trop souvent, et à consommer des aliments riches et malsains, perturbe l’action heureuse des organes digestifs, affecte le cerveau et pervertit le jugement, rendant impossibles toute activité et tout raisonnement rationnels, calmes et sains.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 58. “C’est une erreur de croire que la force musculaire dépend de la viande. Les besoins de l’organisme seront mieux satisfaits, on jouira d’une meilleure santé sans en faire usage. Les céréales, les fruits, les oléagineux et les légumes contiennent tous les éléments nutritifs nécessaires à la formation d’un sang généreux. Ces éléments ne sont pas aussi bien ou aussi complètement fournis par une alimentation carnée. Si la viande donnait la force et la santé, la chair des animaux aurait été incluse dans le régime originel de l’homme.”—Le Ministère de la Guérison, page 266. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

35


Lundi

29 janvier

2.

VOUS FAITES DE LA PUBLICITÉ À CE QUE VOUS PERMETTEZ

a.

L’obéissance est-elle une affaire de convenance personnelle, de goût ou de principe ? Matthieu 5 : 19 ; Jacques 2 : 10 ; Matthieu 6 : 24.

“Dieu a parlé ; il veut que l’homme lui obéisse. Il ne demande pas qu’il le fasse quand cela l’arrange. Le Seigneur de gloire n’a pas consulté ses convenances ou son plaisir lorsqu’il a quitté son haut commandement dans les cieux pour devenir un homme de souffrance, acceptant l’ignominie et la mort pour délivrer l’homme des conséquences de sa désobéissance. Jésus est mort, non pour sauver l’homme dans ses péchés, mais de ses péchés. Celui-ci doit abandonner ses erreurs, se charger de sa croix pour suivre le Christ, renier le moi et obéir à Dieu quoi qu’il en coûte.”—Témoignages, volume 1, page 573. b.

Quel conseil spécifique s’applique à une digestion saine et à la discipline ? Ecclésiaste 3 : 1.

“L’estomac s’affaiblit lorsqu’il est constamment obligé de travailler, en particulier à la digestion d’aliments malsains. N’ayant pas le temps de se reposer, les organes digestifs se débilitent, de là cette sensation d’épuisement et cette envie de manger. Le remède consiste à manger moins et moins souvent, et à se satisfaire d’une nourriture simple et saine, à prendre deux repas ou, au plus, trois repas par jour. L’estomac doit pouvoir disposer d’un temps suffisant pour travailler et se reposer ; manger d’une façon irrégulière et entre les repas représente donc une transgression pernicieuse des lois de la santé. S’il bénéficie d’habitudes régulières et reçoit une nourriture appropriée, l’estomac recouvrera graduellement la santé.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 208. c.

Quel est le procédé utilisé pour faire le vin décrit dans Proverbes 23 : 2932 ? Devrions-nous permettre que cela se reproduise dans notre estomac ?

“[Un] malaise est dû également à la mauvaise combinaison d’aliments qui produisent de la fermentation. Le sang est contaminé, et les pensées sont embrouillées. L’habitude de trop manger ou de prendre une grande variété d’aliments au même repas cause fréquemment la dyspepsie. … La maladie remplace la santé.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 131. 36

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Mardi

30 janvier

3.

SANCTIFIÉS PAR LA PAROLE DE DIEU

a.

Quel principe devrions-nous nous rappeler en choisissant nos aliments ? 1 Timothée 4 : 3-5. Quels aliments étaient sanctifiés par la Parole de Dieu dans le plan originel ? Genèse 1 : 29.

“Lorsqu’un grand assortiment de plats est placé devant moi, je m’efforce de ne choisir que ceux que je sais me convenir. De cette manière, il m’est possible de garder un esprit clair. Je refuse d’introduire dans mon estomac quoi que ce soit qui, d’après mon expérience, provoquera de la perturbation. C’est le devoir de tous ceux qui s’occupent de réforme sanitaire. C’est une obligation pour nous d’être tempérants en toutes choses.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 592. b.

Après le péché, Dieu a prescrit aux hommes d’ajouter un aliment à leur régime. Qu’était-ce ? Genèse 3 : 18.

“Mais bien que nous recommandions un régime simple, qu’il soit bien entendu que nous ne recommandons pas le rationnement. Que l’on se procure des fruits et des légumes sains en abondance. On ne devrait pas utiliser de fruits trop mûrs ou de légumes flétris et il ne faudrait pas manger fruits et légumes au même repas. Mangez du pain et des fruits à un repas et du pain et des légumes au repas suivant. Nous aurons ainsi toute la variété que nous puissions désirer et si nous tenons aux puddings, aux crèmes ou aux flans, qu’ils forment le menu avec du pain.”—The Signs of the Times, 30 septembre 1897. c.

Dieu donna de la viande à manger à son peuple après le déluge. Plus tard, alors qu’il les préparait à entrer en terre promise, il leur donna de la manne. Comment leur réaction trouve-t-elle son parallèle de nos jours ? Philippiens 3 : 19 ; Esaïe 65 : 4-5 ; 66 : 15-17 ; 22 : 12-14.

“Ceux qui transgressent les lois de Dieu dans leur organisme physique ne seront pas moins lents à violer la loi de Dieu déclamée du haut du Sinaï. Ceux qui, après avoir reçu la lumière, refusent de boire et manger selon les principes mais préfèrent se laisser dominer par leur appétit ne seront pas résolus à se laisser gouverner par les principes en d’autres domaines. L’agitation du sujet de la réforme dans le manger et le boire développera les caractères et mettra en lumière de manière infaillible ceux pour qui leur ventre est un dieu.”—Counsels on Health, page 39. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Mercredi 4. a.

31 janvier

CERTAINES CHOSES PEUVENT ÊTRE TROMPEUSES Connaissant nos dispositions naturelles pour le sucré, quel conseil la Parole inspirée donne-t-elle ? Proverbes 24 : 13 ; 25 : 27. Il n’est pas bon de trop consommer d’une bonne chose. Quelle est la raison du conseil que l’on trouve dans Proverbes 25 : 16 ?

“Une nourriture et des boissons nocives sont absorbées d’une façon abusive et il en résulte un grand préjudice pour les organes digestifs. Les énergies vitales sont ainsi inutilement sollicitées, ce qui produit de la fatigue et une sérieuse perturbation dans la circulation sanguine et, par conséquent, une carence de force à travers tout l’organisme. … Des hommes et des femmes chrétiens ne devraient jamais permettre à leur influence de favoriser un tel comportement en participant à de tels repas. Faites bien comprendre aux personnes qui vous reçoivent que votre propos, en leur rendant visite, n’est pas de satisfaire votre appétit, mais que cette réunion, par l’expression de pensées et de sentiments, devienne une bénédiction réciproque.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 104. b.

Que sont les “friandises” et pourquoi dit-on que c’est un aliment “trompeur” ? Proverbes 23 : 3.

“Le sucre n’est pas bon pour l’estomac. Il provoque une fermentation qui obnubile le cerveau et rend l’humeur acariâtre.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 389. c.

Quel principe devrions-nous garder à l’esprit quand nous choisissons ce qui va entrer dans notre bouche ? 1 Corinthiens 10 : 31 ; Proverbes 23 : 1 ; Daniel 1 : 8.

“Les principes religieux solides sont un trésor inestimable. C’est le bien le plus pur et le plus noble qu’un homme puisse posséder. Toute action est mûrement réfléchie, de peur qu’elle ne soit nuisible à autrui et qu’elle n’entraîne loin du Christ. L’esprit se demande sans cesse : Seigneur, comment puis-je le mieux te servir et glorifier ton nom sur la terre ? Comment puis-je me conduire pour te rendre hommage et en amener d’autres à t’aimer, à te servir et à t’honorer ? Que mon seul désir soit de faire ta volonté.”—Témoignages, volume 1, pages 228-229. 38

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Jeudi

1er février

5.

GARDER L’APPÉTIT SOUS CONTRÔLE

a.

Qu’a promis Dieu à ceux qui cherchent à faire toute sa volonté ? Psaume 1 : 1-3 ; Apocalypse 22 : 14.

“Si les chrétiens tiennent leur corps assujetti, et placent leurs appétits et leurs désirs sous le contrôle d’une conscience éclairée, se faisant un devoir envers Dieu et envers leurs semblables d’obéir aux lois qui régissent la vie et la santé, ils bénéficieront de la vigueur physique et mentale. Ils disposeront de la force morale nécessaire pour engager le combat contre Satan ; et au nom de celui qui a surmonté tous les appétits à leur profit, ils seront plus que vainqueurs pour leur propre compte.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 77. “Si nous faisons le bon plaisir de notre Créateur, il gardera notre organisme en bonne santé et rétablira nos capacités morales, mentales et physiques afin qu’il puisse se servir de nous pour sa gloire. Son pouvoir de guérison se manifeste sans cesse dans notre corps.”—Pour Un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, page 672. b.

Qu’est-ce qui est important pour nous dans le développement de “la discipline de l’appétit” ? 1 Corinthiens 9 : 25-27.

“[Deutéronome 6 : 1-2]. Dans ce passage, on nous enseigne que l’obéissance aux commandements de Dieu amène la personne obéissante sous les lois qui contrôlent l’être physique. Ceux qui veulent préserver leur santé doivent subjuguer tous leurs appétits et toutes leurs passions. Ils ne doivent pas donner libre cours aux passions concupiscentes et à l’appétit sans frein, car ils doivent être sous le contrôle de Dieu, et leurs facultés physiques, mentales et morales doivent être sagement employées afin que le mécanisme du corps continue à bien fonctionner.”—Commentaires Bibliques, page 39. c.

Manger simplement et à des heures régulières nous aide à acquérir des habitudes de discipline. Qui a montré par son exemple un tel style de vie et a préfiguré les fidèles des derniers jours ? Matthieu 3 : 1-4.

“Après un repas habituel, l’estomac devrait pouvoir se reposer pendant cinq heures. Aucune parcelle de nourriture ne devrait y être introduite jusqu’au repas suivant. Durant cet intervalle, l’estomac peut normalement accomplir son travail, et se préparer à recevoir à nouveau des aliments.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 212. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Vendredi

2 février

RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

Pourquoi Dieu ne veut-il pas que nous prenions quoi que ce soit de nocif ? Ai-je le souhait de laisser ces choses en arrière ? Comment l’exemple de Jésus nous aide-t-il à vaincre tout désir et tout appétit pour la viande ? Dieu eût-il jamais l’intention que son peuple mange des choses impures et qu’il aime tuer ? Pourquoi est-il mal de célébrer de fréquentes fêtes pendant le temps du jugement ? Qu’est-ce qui nous aidera le plus à développer la maîtrise de soi ? Est-ce que je le pratique ?

Epuiser les forces vitales. “L’intempérance dans le manger et le boire, l’intempérance dans le travail, l’intempérance en toute matière existent de quelque côté que l’on se tourne. Ceux qui font de grands efforts pour accomplir une certaine somme de travail dans un temps donné et qui persistent quand leur raison leur dit qu’ils devraient se reposer, n’en tirent aucun profit réel. Ils dépensent des forces dont ils auront besoin plus tard. Quand l’énergie qu’ils auront témérairement dépensée leur sera nécessaire, ils constateront que leurs forces physiques s’en sont allées et que leur cerveau est fatigué. La nécessité est là et les ressources sont épuisées. Ceux qui violent les lois de la santé auront un jour à en payer le prix. Dieu a doté notre constitution de certaines forces et si imprudemment nous les épuisons en nous surmenant continuellement, notre utilité diminuera et notre vie se terminera prématurément.”—Le Ministère Evangélique, page 240 et The Signs of the Times, 30 septembre 1897. L’estomac au repos. “Lorsque nous nous couchons, l’estomac devrait avoir terminé son travail, de manière à pouvoir bénéficier du repos, comme tous les autres organes du corps. Le travail de la digestion ne devrait pas s’effectuer au cours d’un moment quelconque appartenant à la période du sommeil. S’il a été surchargé, l’estomac est épuisé après avoir terminé son travail de digestion, ce qui entraîne une faiblesse générale. Face à ces symptômes, bien des gens se trompent en les attribuant à un manque de nourriture, et sans laisser à l’estomac le temps de se reposer, ils se remettent à manger, ce qui fait momentanément disparaître la sensation de faiblesse. Plus on a tendance à céder à l’appétit, plus celui-ci affirme ses exigences. Cette faiblesse est généralement due soit à l’alimentation carnée, soit au fait qu’on mange trop souvent et trop.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 207-208.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Leçon 6

Sabbat 10 février 2007

Manger pour vivre “Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien.” (Psaume 139 : 14). “Une vie noble et pure, qui triomphe des désirs et des passions, est rendue possible à quiconque veut unir sa volonté, faible et chancelante, à la volonté divine, toutepuissante et inébranlable.”—Le Ministère de la Guérison, page 149. Lectures proposées :

Heureux Ceux Qui …, pages 115-120 ou Une Vie Meilleure, pages 143-149. Testimonies, volume 6, pages 369-379.

“En tant que frères de notre Seigneur, nous sommes appelés d’une manière solennelle à une vie sainte et heureuse. Nous étant engagés sur le chemin étroit de l’obéissance, rafraîchissons notre esprit par la communion mutuelle et avec Dieu. Voyant le jour de Dieu approcher, rencontrons-nous souvent pour étudier sa parole et nous exhorter les uns les autres à la fidélité jusqu’à la fin. Ces assemblées terrestres sont des moyens divins grâce auxquels nous avons l’occasion de parler ensemble et de rassembler nos forces pour nous préparer, d’une manière approuvée, à recevoir dans les assemblées célestes les gages de notre héritage. Souvenez-vous que dans chaque réunion vous rencontrez Christ, le Maître des assemblées. Encouragez l’intérêt que vous portez les uns aux autres car il ne suffit pas de connaître les hommes. Nous devons les connaître en Christ Jésus. Nous sommes enjoints à avoir de la considération les uns pour les autres. C’est la note dominante de l’évangile. Celle du monde c’est le moi. Je voudrais encourager ceux qui s’assemblent en petits groupes pour adorer Dieu. Frères et sœurs, ne soyez pas découragés parce que vous êtes si peu nombreux. L’arbre qui se dresse seul au milieu de la plaine, plante ses racines profondément dans la terre, étend ses branches loin de chaque côté, se fortifie et devient plus symétrique alors qu’il se débat seul avec la tempête pour se réjouir ensuite sous les rayons du soleil. De même le chrétien, détaché de toute dépendance terrestre, peut apprendre à se reposer entièrement sur Dieu et tirer force et courage de tout conflit.”—Our High Calling, page 166. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Dimanche

4 février

1.

ETUDIEZ LE CORPS HUMAIN

a.

Dieu nous a donné des instructions pour que nous étudiions plusieurs choses. Qu’est-ce qui vient en premier sur sa liste ? Quelle est l’une des premières choses que nous devrions apprendre et enseigner à nos enfants ? Psaume 86 : 11.

“Les parents devraient chercher à éveiller chez leurs enfants l’intérêt pour l’étude de la physiologie. Dès qu’il peut raisonner, l’être humain devrait acquérir la connaissance de sa structure physique. Nous pouvons admirer l’œuvre de Dieu dans la nature, mais le corps humain est la plus merveilleuse créature. Il est donc de la plus haute importance que parmi les thèmes d’étude choisis pour les enfants la physiologie occupe une grande place. Tous les enfants devraient l’étudier. Puis les parents devraient veiller à ce que la pratique de l’hygiène y soit ajoutée.”—Counsels to Parents, Teachers, and Students, page 125. b.

Pourquoi cette étude est-elle importante ? Psaume 119 : 73.

“Du moment que les lois naturelles sont d’origine divine, nous avons le strict devoir de les étudier avec soin. Nous devons connaître leurs exigences au sujet de notre corps, et nous y conformer. Dans ce domaine, l’ignorance est synonyme de péché.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 19. “Il y a certains sujets qui ne sont pas habituellement inclus dans l’étude de la physiologie qui devraient être considérés—des sujets de bien plus grande valeur pour l’étudiant que bien des détails techniques communément enseignés. Comme principe fondateur de toute éducation dans ce domaine, on devrait enseigner à la jeunesse que les lois de la nature sont les lois de Dieu aussi certainement divines que les préceptes du décalogue. Dieu a écrit sur chaque nerf, sur chaque muscle et sur chaque fibre de notre corps, les lois qui gouvernent notre organisme physique. Toute violation insouciante et volontaire de ces lois est un péché contre notre Créateur. Combien il est donc nécessaire qu’une connaissance approfondie des ces lois soit enseignée !”—Child Guidance, page 363.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Lundi

5 février

2.

“UNE CRÉATURE SI MERVEILLEUSE”

a.

1 Corinthiens chapitre 12 est une leçon basée sur le corps physique. Que pouvons-nous apprendre sur son organisation à différents niveaux structurels ? 1 Corinthiens 12 : 18, 14.

“En avançant dans l’étude de la physiologie, [les élèves] verront qu’ils sont assurément des «créatures merveilleuses» (Psaume 139 : 14) et seront remplis de respect. Au lieu de détériorer l’œuvre divine, ils voudront faire de leur mieux pour accomplir le plan merveilleux du Créateur. Ils verront alors dans la soumission aux lois de la santé non pas une occasion de sacrifice et de renoncement, mais le privilège et la bénédiction inestimables qui s’y trouvent véritablement.”—Education, page 227. b.

Une partie du corps peut-elle être affectée sans en influencer une autre ? 1 Corinthiens 12 : 26. Que nous est-il dit à propos de l’étude du corps ?

“L’action harmonieuse de toutes les parties du corps—cerveau, muscles et os— est nécessaire au développement complet et sain de tout l’organisme humain.”—Pour Un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, page 408. c.

Pourquoi est-il important de conserver même la plus petite partie de notre organisme en bonne santé ? 1 Corinthiens 12 : 25 ; Luc 16 : 10.

“Les capacités de l’esprit et du corps doivent être surveillées attentivement. Elles ne doivent pas être affaiblies par un mauvais usage. Chaque élément, aussi minime soit-il, exerce une influence sur l’ensemble. Un nerf ou un muscle maltraité diminue l’utilité de tout le corps. Ceux pour lesquels le Christ a donné sa vie devraient amener leurs habitudes et leurs coutumes en conformité avec sa volonté.”—Levez Vos Yeux En Haut, page 371.

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Mardi

6 février

3.

LE SANG EST LE COURANT DE LA VIE

a.

D’où la vie nécessaire à chaque cellule vient-elle ? Lévitique 17 : 14 ; Deutéronome 12 : 23.

“Pour jouir d’une bonne santé, il faut avoir le sang pur. Lorsqu’il contient les éléments nutritifs voulus et qu’il est purifié et vivifié par l’oxygène, il porte partout la vigueur et la vie. Il répare et nourrit l’organisme. Plus parfaite est la circulation, mieux s’accomplit ce travail.”—Le Ministère de la Guérison, page 229. b.

Que faut-il pour que le sang, avec son oxygène et ses éléments nutritifs, circule vers toutes les parties du corps ? Genèse 2 : 8.

“On devrait confier à la mémoire des enfants des leçons simples sur la fonction des divers organes du corps. L’idée que l’exercice physique fortifie chaque organe, en renouvelle la vie et distribue les nutriments à chaque élément de cette machine vivante devrait être fermement imprimée dans l’esprit. Dieu a voulu que cette loi gouverne le corps. Chaque partie doit être exercée. Le travail harmonieux de l’ensemble est nécessaire pour que les membres d’une famille remplissent les services d’un foyer et s’aident mutuellement à acquérir éducation et discipline. Le cerveau doit concevoir et planifier et les muscles doivent accomplir la volonté du cerveau.”—Manuscript Releases, volume 5, pages 222-223. “Une santé parfaite dépend d’une circulation parfaite.”—Testimonies, volume 2, page 531. c.

Que devrions-nous demander à Dieu de sorte à pouvoir faire ce qui est le mieux pour notre bien-être ? Psaume 86 : 11 ; 1 Corinthiens 6 : 20.

d.

Pourquoi la fermentation se produisant dans l’estomac affecte-t-elle le corps tout entier ?

“[Le] malaise est dû également à la mauvaise combinaison d’aliments qui produisent de la fermentation. Le sang est contaminé, et les pensées sont embrouillées.”— Témoignages, volume 3, page 230. 44

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Mercredi

7 février

4.

LES DROGUES EMPOISONNENT LE SANG

a.

Prenant conscience de l’importance d’avoir un sang de qualité, de quoi devrions-nous nous garder ? Apocalypse 21 : 27 ; 18 : 23.

“Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge ; il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau.” “La lumière de la lampe ne brillera plus chez toi, et la voix de l’époux et de l’épouse ne sera plus entendue chez toi ; car tes marchands étaient les grands de la terre, toutes les nations ont été séduites par tes enchantements.” (Apocalypse 21 : 27 ; 18 : 23). NOTE : En grec, le mot “enchantements” utilisé dans Apocalypse 18 : 23 est “pharmakeia,” qui signifie “médicament.”—James Strong, Strong’s Exhaustive Concordance, Dictionnaire Grec du Nouveau Testament, page 75, entrée #5331. “Quand vous comprendrez vraiment ce qu’est la physiologie, vos ordonnances de médicaments diminueront et vous cesserez finalement totalement de donner des drogues. Le médecin qui dépend des médicaments chimiques dans sa pratique de la médecine montre qu’il ne comprend pas le fonctionnement délicat de l’organisme humain. Il introduit dans le système un élément qui ne perdra jamais son effet destructeur tout au long de la vie. Je vous le dis parce que je ne peux le taire. Christ a payé trop cher la rédemption de l’homme pour que son corps soit si impitoyablement traité comme cela a été le cas par des drogues médicamenteuses”—Medical Ministry, page 229. b.

Que devrions-nous utiliser au lieu de cela ? Apocalypse 22 : 2.

“Le Seigneur nous a enseigné qu’un usage convenable de l’eau a une grande efficacité thérapeutique. Ces traitements doivent être donnés d’une manière intelligente. Il nous a été montré que les malades devraient être soignés sans recourir aux drogues. Il y a de simples herbes qui peuvent contribuer à la guérison des malades, et affecter l’organisme tout autrement que les drogues qui empoisonnent le sang et mettent la vie en danger.”—Messages Choisis, volume 2, page 330.

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Jeudi

8 février

5.

FAIRE LES BONS CHOIX

a.

Qui est responsable des choix que nous faisons ? Josué 24 : 15 (dernière partie).

“Le Seigneur ne se propose pas de nous sauver en groupes. Chacun doit en faire le choix pour lui-même. C’est individuellement qu’une âme doit s’approprier la grâce de Dieu et une personne ne peut décider pour une autre du chemin qu’elle prendra.”— The Faith I Live By, page 154. b.

Que devrions-nous nous rappeler dans nos rapports les uns avec les autres ? Romains 14 : 13 ; 15 : 1 ; 2 Timothée 2 : 24-25.

“Le même esprit était largement répandu parmi les gens du peuple, où, violant le domaine de la conscience, on se permettait de juger ses semblables dans des questions qui ne concernaient que l’âme et Dieu. C’est en pensant à cet esprit et à ces pratiques que Jésus recommanda : «Ne jugez point, afin que vous ne soyez pas jugés», c’està-dire : Ne vous donnez pas en exemple. Ne faites pas de vos opinions, de vos idées personnelles sur le devoir ou de votre interprétation des saintes Ecritures un critère pour juger les autres. Ne condamnez pas ceux qui ne se conforment pas à votre idéal. Ne critiquez pas non plus vos frères en les jugeant sur des mobiles que vous leur prêtez.”—Heureux Ceux Qui …, page 116 ou Une Vie Meilleure, page 144. c.

On pense souvent qu’il ne faut pas se parler les uns aux autres de choses qui puissent offenser. Que dit la Parole de Dieu ? Romains 15 : 14 ; Hébreux 3 : 13 ; Jacques 3 : 2. Mais que faut-il faire en premier lieu ? Hébreux 12 : 13.

d.

Quels exemples bibliques montrent qu’il y a une place pour les règles d’église ? Actes 15 : 28-29 ; 1 Corinthiens 5 : 11 ; Deutéronome 21 : 20-21.

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Vendredi

9 février

RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

Pourquoi dois-je me préoccuper des parties de mon corps qui semblent avoir le moins d’importance ? Est-ce que j’étudie l’anatomie et la physiologie du corps comme Dieu l’a demandé ? Est-ce que j’aide les autres à comprendre cette étude ? En suis-je là où Dieu voudrait que j’en sois pour l’amélioration de ma condition physique, mentale et spirituelle ? Est-ce que j’introduis du poison dans mon organisme ou bien seulement les bonnes choses que Dieu a données ? Est-ce que je veux être un exemple et aider les autres au lieu d’être une pierre d’achoppement en ayant de mauvaises habitudes ou de mauvaises attitudes ?

Messagers de la grâce. “Dans les questions de conscience l’âme doit être sans entraves. Personne ne doit dominer sur l’esprit de quelqu’un, se faire juge à sa place, ou lui prescrire son devoir. Dieu accorde à chaque âme la liberté de pensée et la possibilité de se conformer à ses convictions personnelles. «Chacun de nous rendra compte (à Dieu) pour lui-même.» Personne n’a le droit de confondre sa propre individualité dans celle d’un autre. Partout où un principe est en jeu, «que chacun ait dans sa propre pensée une pleine conviction» (Romains 14 : 12, 5). Le royaume des cieux ne souffre aucune contrainte, aucune domination intolérante. Les anges du ciel ne viennent pas sur la terre pour gouverner et exiger des hommages, mais en qualité de messagers de miséricorde pour coopérer au relèvement de l’humanité.”—Jésus-Christ, page 544. Préparer la jeunesse à une vie saine. “Les mauvaises habitudes rendent la jeunesse moins sensible à l’instruction biblique. Il faut préserver les enfants de céder à l’appétit et d’user de stimulants et de narcotiques tout particulièrement. La table de parents chrétiens ne devrait pas être chargée de nourriture contenant des condiments et des épices.”—Counsels to Parents, Teachers, and Students, page 126. Eviter les dangers pour la santé. “Des milliers d’affligés pourraient recouvrer leur santé si au lieu de compter sur la pharmacie ils acceptaient d’éliminer toutes les drogues, et de vivre simplement, sans thé, café, liqueurs, ou épices, qui irritent et affaiblissent l’estomac, le rendent incapable de digérer les plus simples aliments sans stimulants. Le Seigneur désire faire resplendir sa lumière sur tous ceux qui sont faibles et infirmes.”—Messages Choisis, volume 2, page 334.

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Leçon 7

Sabbat 17 février 2007

Les bénédictions du ciel “Mon âme, bénis l’Eternel ! Eternel, mon Dieu, tu es infiniment grand ! Tu es revêtu d’éclat et de magnificence ! Il s’enveloppe de lumière comme d’un manteau ; il étend les cieux comme un pavillon. (Psaume 104 : 1-2). “Soyez certains que l’exercice, le soleil et l’air sont les bénédictions que le Ciel a prévues pour guérir les malades et pour garder en bonne santé ceux qui le sont.”— Testimonies, volume 2, page 534. Lectures proposées :

Testimonies, volume 2, pages 118-124. Le Ministère de la Guérison, pages 230-233.

“Le Seigneur a tout prévu pour que nous puissions jouir d’une vie riche, abondante et joyeuse. … La vie est associée à la lumière et si nous ne recevons pas de lumière du Soleil de Justice nous n’avons pas de vie en lui. Mais cette lumière a été donnée à chaque âme et c’est seulement si nous nous retirons de la lumière que les ténèbres viennent sur nous. Jésus a dit : «Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie” (Jean 8 : 12). Dans le monde qui nous entoure il ne peut y avoir de vie sans lumière. Si le soleil venait à retirer ses rayons, toute végétation, toute vie animale mourraient. Ceci illustre le fait que nous ne pouvons pas avoir de vie spirituelle sans nous placer nous-mêmes sous les rayons du Soleil de Justice. Si nous mettons une plante fleurie dans une pièce sombre, elle s’atrophiera vite et mourra. De même nous pouvons avoir une vie spirituelle et cependant la perdre en demeurant dans une atmosphère de doute et de morosité.”—Sons and Daughters of God, page 281. “Le conflit du chrétien est une bataille et une marche qui demandent de l’endurance. L’œuvre est difficile et pour tous ceux qui s’enrôlent comme soldats dans l’armée de Christ avec l’idée fausse du caractère agréable et facile de l’entreprise et font ensuite l’expérience des épreuves, elle se révèle souvent fatale pour leur christianisme. Dieu ne présente pas la récompense à ceux dont la vie entière en ce monde a été une vie de laisser-aller et de plaisir.”—Manuscript Releases, volume 14, page 28. 48

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Dimanche

11 février

1.

LE QUATRIÈME JOUR

a.

Qu’est-ce qui fut créé le premier jour de la création ? Genèse 1 : 3.

b.

Qu’est-ce qui fut fait le quatrième jour ? Genèse 1 : 16.

c.

Comment savons-nous que la lumière du soleil est nécessaire pour une santé optimale ? Genèse 1 : 18.

“Le soleil est un médecin donné par Dieu.”—Manuscript Releases, volume 2, page 25. “La voie que nous vous recommandons ne vous privera pas de votre vie ou ne vous fera aucun mal. Vous en tirerez des bénéfices. Il est inutile d’être imprudent et irréfléchi ; commencez modérément à prendre plus d’air et d’exercice et continuez votre réforme jusqu’à ce que vous deveniez utile, une bénédiction pour votre famille et pour tout votre entourage. Soyez certains que l’exercice, le soleil et l’air sont les bénédictions que le Ciel a prévues pour guérir les malades et pour garder en bonne santé ceux qui le sont. Dieu ne vous prive pas de ces bénédictions gratuitement offertes par le ciel mais vous vous êtes punis vous-mêmes en leur fermant vos portes. Utilisés judicieusement, ces agents simples mais puissants aideront la nature à surmonter de réelles difficultés, si elles existent, et donneront le tonus de la santé à l’esprit et la vigueur au corps.”—Testimonies, volume 2, page 535. d.

Sur qui Dieu répand-il ses bénédictions ? Matthieu 5 : 45.

“Celui qui donna sa vie pour que nous ne périssions pas est le Maître divin ; il sollicite chaque bénédiction du monde naturel, la pluie qui tombe sur la terre, la rosée, le soleil radieux, donnés de la même manière à ceux qui sont reconnaissants et à ceux qui ne le sont pas. Les dons de la providence divine parlent à chaque âme, confirmant le témoignage de Christ à la bonté suprême de son Père.”—The General Conference Bulletin, 1er octobre 1899.

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Lundi

12 février

2.

RAYONS DE SANTÉ

a.

Comment la Bible décrit-elle la lumière du soleil ? Ecclésiaste 11 : 7. Quelle bénédiction recevons-nous du Soleil de justice ? Malachie 4 : 2.

“Combien sont bienfaisants et bénis les rayons de lumière émanant du Soleil de justice qui déverse maintenant ses traits lumineux et guérissants sur quiconque ouvre vers le ciel les fenêtres de son âme !”—Levez Vos Yeux En Haut, page 249. “Le Sauveur est la source de la vie. Ce dont beaucoup de gens ont besoin, c’est de le connaître plus intimement. Patiemment, avec douceur mais avec conviction, il faut leur apprendre comment ils peuvent soumettre tout leur être aux influences guérissantes du ciel. Lorsque le soleil de l’amour de Dieu dissipe les ténèbres de l’âme, la lassitude et le mécontentement disparaissent ; une joie réconfortante apporte la vigueur à l’esprit et l’énergie de la santé au corps.”—Le Ministère de la Guérison, pages 212-213. “En s’adonnant à un travail utile, adapté à leurs forces, [les invalides] pourraient, grâce au soleil et au grand air, retrouver la vigueur et la santé.”—Idem, page 211. b.

Quelles bénédictions Dieu veut-il nous donner en ouvrant nos yeux à la lumière de la vérité ? Actes 26 : 18 ; Marc 4 : 26-28. Quel bienfait hommes et plantes reçoivent-ils du soleil ?

“Le brin de blé pâle et maladif qui a lutté pour résister au froid du début du printemps vire au vert profond, naturel et sain, après avoir profité quelques jours d’un soleil pourvoyeur de santé et de vie. Sortez au soleil et à la chaleur d’un soleil radieux, … et profitez en même temps que la végétation de la santé et de la vie qu’il peut donner.”—My Life Today, page 138. c.

Qui et quelles sont nos sources de lumière spirituelle ? Psaume 27 : 1 ; Proverbes 6 : 23.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Mardi

13 février

3.

CHALEUR ET BEAUTÉ

a.

Qu’arrive-t-il quand nous n’apprécions pas la lumière spirituelle et que nous n’y marchons pas ? Jean 12 : 35 ; 1 Jean 1 : 5.

b.

Comment pouvons-nous nous servir du soleil comme d’un agent de guérison ? Comment sommes-nous bénis lorsque “l’étoile du matin” se lève dans nos cœurs (2 Pierre 1 : 19) ? Jean 8 : 12 ; 17 : 13 ; 16 : 33.

“Ceux qui sont invalides se privent eux-mêmes trop souvent de soleil. C’est l’un des agents de la nature qui participe le plus à la guérison. C’est un remède très simple, par conséquent il n’est pas très en vogue de jouir de ses rayons et d’illuminer nos foyers de sa présence. … Notre propre folie nous a conduits à nous priver nous-mêmes des choses qui nous sont précieuses, des bénédictions que Dieu a mises à notre portée et qui, si l’on en use judicieusement, ont une valeur inestimable pour le retour à la santé. Si vous voulez que vos maisons soient sympathiques et chaleureuses, ouvrezles à l’air et au soleil. Ôtez les lourds rideaux, ouvrez les fenêtres, relevez les stores, et profitez des richesses de la lumière du soleil, même si cela doit ternir vos tapis ; mais cela mettra les couleurs de la santé sur les joues de vos enfants. Si vous jouissez de la présence de Dieu et si vous possédez des cœurs sincères et aimants, un humble foyer gorgé d’air et de soleil, agrémenté d’un bon accueil et d’une hospitalité désintéressée, sera pour votre famille et pour le voyageur fatigué le ciel ici-bas.”—Testimonies, volume 2, page 527. c.

Si nous avons accepté Christ, la lumière du monde, comment devons-nous faire rejaillir cette lumière sur d’autres ? Psaume 42 : 12 ; Matthieu 5 : 16.

“Le peuple de Dieu a de nombreuses leçons à apprendre. Les croyants jouiront d’une paix parfaite si leur esprit demeure fixé sur Celui qui est trop sage pour se tromper et trop bon pour leur faire du mal. Ils doivent se pénétrer de l’éclat du sourire de Dieu et le refléter sur leurs semblables. Ils doivent se demander quelle mesure de lumière ils peuvent introduire dans la vie de ceux qui les entourent. Ils doivent se tenir tout près du Christ, si près qu’ils seront assis avec lui comme s’ils étaient ses petits enfants, dans une unité douce et sainte. Ils ne doivent jamais oublier qu’à mesure qu’ils bénéficient de l’affection et de l’amour de Dieu, ils ont la responsabilité solennelle d’en faire part à d’autres. Dès lors, ils pourront exercer une influence rayonnante qui sera une bénédiction pour tous ceux de leur entourage dont le sentier sera ainsi illuminé.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, page 391. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Mercredi

14 février

4.

PAROLES POUR LES SAGES

a.

Quelle leçon tous les hommes et les femmes devraient-ils tirer de l’effet du soleil sur l’herbe et les fleurs ? Jacques 1 : 10-11. Dans quel sens un vrai chrétien est-il comparé à un palmier du désert ? Psaume 92 : 13 ; Jean 6 : 35 ; 7 : 37.

“Voyez le travailleur fatigué peinant sur le sable brûlant du désert, sans abri pour le protéger des rayons du soleil tropical. Sa réserve d’eau est épuisée, il n’a rien pour étancher son ardente soif. Sa langue enfle ; il titube comme un homme ivre. Des visions de son foyer et de ses amis traversent son esprit alors qu’il se croit près de mourir. Soudain, il voit au loin un palmier vert et prospère semblant sortir de l’étendue sablonneuse et monotone. L’espoir ranime son cœur ; il accélère le pas, sachant que ce qui donne vigueur et fraîcheur au palmier rafraîchira son sang enfiévré et lui redonnera la vie. Le chrétien doit être dans le monde comme le palmier dans le désert — un guide et une consolation pour le voyageur défaillant. Il doit guider les âmes fatiguées et troublées, prêtes à périr dans le désert du péché, vers la source d’eau vive. Il doit indiquer à son prochain Celui qui lance cette invitation à tous : «Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive» (Jean 7 : 37).”—In Heavenly Places, page 240. b.

De quel genre de vêtement spirituel avons-nous besoin pour traverser les “déserts” de ce monde ? Apocalypse 3 : 18 ; 19 : 8 ; Zacharie 3 : 3-4.

“Il ne faut pas laisser les gens trébucher dans les ténèbres, les laisser ignorer ce qui les attend, sans préparation pour les grands événements qui vont survenir. L’œuvre du temps présent consiste à préparer un peuple qui résistera au jour de la détresse et tous doivent y prendre part. Ils doivent être revêtus de la justice de Christ et être tellement fortifiés par la vérité qu’ils ne prendront pas les tromperies de Satan pour de véritables manifestations de la puissance de Dieu.”—Selected Messages, volume 3, page 389. c.

Pour quelle raison Dieu nous a-t-il placés dans ce monde ? Philippiens 2 : 1516 ; 1 Pierre 2 : 9.

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Jeudi

15 février

5.

GRATUIT POUR TOUS

a.

Quelle assurance fait que la vie en ce monde vaut la peine d’être vécue ? Psaume 27 : 1 ; Romains 8 : 31.

“J’espère que vous resterez bien dans la lumière du Soleil de justice, afin que les rayons lumineux issus du visage de Jésus-Christ irradient votre cœur et se réfléchissent sur les autres.”—The Ellen G. White 1888 Materials, page 710. b.

Quel est le plus précieux don céleste mis à notre portée et à quelle condition nous est-il offert ? Esaïe 55 : 1, 7 ; Luc 14 : 33.

“L’argent ne peut l’acheter, l’intelligence ne peut la saisir, la force ne peut la commander ; mais à tous ceux qui veulent bien l’accepter, la grâce précieuse de Dieu est offerte gratuitement. Mais il faut que les hommes sentent leur besoin et, renonçant à ne dépendre que d’eux-mêmes, qu’ils acceptent le salut comme un cadeau. Ceux qui entreront au ciel n’en escaladeront pas les murs par leur propre justice, et ses portes ne s’ouvriront pas devant eux parce qu’ils auront fait des dons élevés d’or et d’argent, mais ils pourront entrer dans les nombreuses demeures de la maison du Père par les mérites de la croix de Christ.”—God’s Amazing Grace, page 179. c.

Quel genre de soleil devrions-nous avoir dans nos foyers ? Ephésiens 4 : 32.

“Le foyer doit être le lieu où règnent la joie, la courtoisie et l’affection, car là où ces grâces abondent se trouvent aussi le bonheur et la paix. Des difficultés peuvent surgir : elles sont le lot de l’humanité ; mais ne perdez jamais courage. Que la gratitude et la bonté illuminent votre cœur, même aux jours les plus sombres. C’est dans de telles familles que les anges de Dieu aiment à se rendre.”—Le Ministère de la Guérison, page 331.

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Vendredi

16 février

RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

Pourquoi Dieu donne-t-il du soleil à tout le monde ? Le soleil tue les bactéries. Quel péché la lumière du Fils de Dieu ôtera-t-elle de notre vie ? Est-ce que je marche dans toute la lumière qui me vient de Dieu ? Puis-je trop prendre du Fils de la lumière ? Ai-je réellement reçu le don de Christ et suis-je vraiment reconnaissant(e) ?

Une grande lumière brille. “Ce n’est pas parce qu’il lui manque la connaissance que le peuple de Dieu est en train de périr. … La lumière, la précieuse lumière brille sur le peuple de Dieu ; mais elle ne le sauvera pas, à moins qu’il consente à être sauvé par elle, à s’en inspirer dans sa vie, et à la transmettre à ceux qui vivent dans les ténèbres. Dieu demande à son peuple d’agir. Chacun doit faire un travail individuel de confession, de pardon des péchés et de retour au Seigneur. Personne ne peut le faire pour quelqu’un d’autre. La connaissance religieuse ayant augmenté, les obligations correspondantes se sont accrues. Une grande lumière a brillé sur l’église et condamne ses membres parce qu’ils refusent d’y marcher. S’ils étaient aveugles, ils n’auraient pas de péché. Mais ils ont vu la lumière et ont beaucoup entendu la vérité ; ils ne sont cependant pas assez sages et saints. Beaucoup n’ont fait aucun progrès pendant des années, ni en connaissance, ni en vraie sainteté. Ce sont des nains spirituels. Au lieu d’avancer vers la perfection, ils retournent dans les ténèbres et l’esclavage de l’Egypte. Leurs esprits ne sont pas exercés à la piété et à la sainteté.”—Testimonies, volume 2, pages 123-124. Le ciel s’intéresse à notre bien-être. “Avec quelle force et avec quelle gloire la miséricorde et la sympathie aimante de Dieu ne se révèlent-elles pas dans ses agissements envers son héritage ! … Le ciel tout entier s’intéresse profondément à notre bien-être, désirant que Satan ne nous domine pas et que nous ne nous conformions pas à son caractère. «Car voici, le jour vient, ardent comme une fournaise. Tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume ; le jour qui vient les embrasera, dit l’Eternel des armées, il ne leur laissera ni racine ni rameau. Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes ; vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d’une étable» (Malachie 4 : 12).”—This Day With God, page 123.

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Leçon 8

Sabbat 24 février 2007

“Il est un fleuve” “Et il me dit : C’est fait ! Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif, je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement.” (Apocalypse 21 : 6). “Des milliers de gens, qui auraient pu vivre, sont morts pour avoir manqué d’eau pure et d’air pur. … Ces bénédictions leur sont nécessaires pour recouvrer la santé. S’ils voulaient se laisser éclairer, abandonner les drogues et s’habituer à faire de l’exercice au grand air, à aérer leurs maisons, été comme hiver, et à utiliser l’eau comme boisson et sous forme de bains, ils seraient heureux et bien portants au lieu d’avoir à mener une misérable existence.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 504. Lecture proposée :

Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 503-525.

“La grâce nous invite maintenant à devenir des vases d’honneur ; nous n’aurons plus alors à nous inquiéter au sujet de la pluie de l’arrièresaison. Tout ce que nous avons à faire est de conserver nos vases propres, prêts, ouverture vers le haut, de sorte à pouvoir recevoir la pluie céleste, et à prier. «Que la pluie de l’arrière-saison vienne dans mon vase. Que la lumière de l’ange glorieux qui s’unit au troisième ange brille sur moi ; laisse-moi prendre part à ton œuvre, à la proclamation ; laisse-moi être un collaborateur de Jésus-Christ.» Laissez-moi dire que si vous recherchez Dieu de cette manière, il vous accordera sa grâce et vous préparera. Ne vous inquiétez pas. Vous n’avez pas besoin de penser qu’un moment particulier viendra où vous devrez être crucifié ; c’est maintenant le moment de l’être. Chaque jour, à chaque heure, le moi doit mourir ; le moi doit être crucifié, puis, lorsque viendra le moment où le peuple de Dieu devra sérieusement être éprouvé, les bras éternels vous entoureront. Les anges de Dieu feront une muraille de feu autour de vous et vous délivreront. Votre propre crucifixion ne servira plus à rien alors. Elle doit survenir avant que la destinée des âmes ne soit décidée. C’est maintenant que le moi doit être crucifié, pendant qu’il y a une œuvre à faire, pendant qu’on peut utiliser les capacités qui nous sont confiées. C’est maintenant que nous devons vider et complètement nettoyer le vase de son impureté. C’est maintenant que nous devons être rendus saints pour Dieu. C’est notre œuvre du moment. Vous ne devez pas attendre qu’une œuvre merveilleuse se fasse en un moment particulier ; c’est aujourd’hui. Je me donne à Dieu aujourd’hui.”—Manuscript Releases, volume 1, pages 179-180. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Dimanche

18 février

1.

LE BESOIN D’EAU

a.

Quel est l’un des besoins les plus essentiels des êtres humains ? Jean 4 : 7 ; Proverbes 25 : 21.

“Je dois prendre fréquemment des bains et boire librement de l’eau pure et douce.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 503. b.

Quelle est l’importance de l’eau pour notre bien-être physique ? Juges 15 : 18.

“Boire de l’eau pure et … respirer de l’air frais … aurait donné de la vigueur aux organes vitaux, purifié le sang et assisté la nature qui avait pour tâche de remédier aux mauvaises conditions de l’organisme.”—Messages Choisis, volume 2, page 517. c.

Comment l’importance de l’eau est-elle décrite ?

“Pour les malades et pour les bien-portants, l’eau pure est l’un des plus précieux bienfaits du ciel. Son emploi judicieux procure la santé. Elle est le breuvage offert par Dieu aux hommes et aux animaux. Buvez-en beaucoup. Elle répond aux besoins de l’organisme et aide la nature à résister à la maladie. L’application externe de l’eau est l’un des moyens les plus faciles et les plus satisfaisants pour régulariser la circulation sanguine.”—Le Ministère de la Guérison, page 203. d.

Quelle vérité spirituelle est illustrée par l’eau ? Jean 4 : 10, 14.

“L’appel que le Christ adressa alors à l’âme assoiffée continue de retentir, avec plus de force encore qu’au jour où il se fit entendre dans le temple, en ce dernier jour de la fête. La source est accessible à tous. L’eau rafraîchissante de la vie éternelle est offerte à ceux qui sont las et épuisés. Jésus continue de s’écrier : «Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive.» «Que celui qui a soif, vienne. Que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie gratuitement !» «Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.»”—Jésus-Christ, page 448. 56

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Lundi

19 février

2.

LE BESOIN DE PURIFICATION

a.

Quelle autre œuvre de Christ est illustrée par l’une des propriétés de l’eau ? Jean 13 : 5, 10 ; Esaïe 1 : 16.

“Frères et sœurs, nous avons besoin de la réforme à laquelle doivent parvenir tous les rachetés, par la purification de l’esprit et du cœur de toute trace de péché. Dans la vie de ceux qui sont rachetés par le sang de Christ, le sacrifice de soi apparaîtra constamment. On verra chez eux la bonté et la droiture. L’expérience intérieure silencieuse fera que leur vie sera pleine de piété, de foi, de douceur, de patience. Voilà quelle doit être notre vie quotidienne. Nous devons former des caractères libérés du péché, des caractères rendus justes dans et par la grâce de Christ. … Nos cœurs doivent être purifiés de toute impureté dans le sang versé pour ôter le péché.”—Counsels on Health, pages 633-634. “L’application externe de l’eau est l’un des moyens les plus faciles et les plus satisfaisants pour régulariser la circulation sanguine. Un bain froid ou neutre est un excellent tonique. Les bains chauds ouvrent les pores et facilitent l’élimination des impuretés. Pris chauds ou tièdes, ils calment les nerfs et régularisent la circulation du sang.”—Le Ministère de la Guérison, page 203. b.

Pourquoi cette purification est-elle importante ? Psaume 51 : 9, 11.

“Dieu purifie son peuple de façon qu’il ait des mains et des cœurs purs, et qu’il puisse se présenter devant lui au jour du jugement. L’idéal doit être élevé, l’imagination purifiée ; la passion pour les pratiques dégradantes doit être abandonnée, et l’âme doit être ennoblie par des pensées pures et des habitudes saintes.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, page 244. c.

Qu’est-ce qui, dans notre être, a besoin de purification ? Jacques 4 : 8.

“La purification doit commencer dans le cœur et dans l’esprit et se poursuivre dans les actions. Le caractère de nos ouvriers missionnaires médicaux doit être raffiné et ennobli. On ne peut parvenir à ce résultat que si ces ouvriers sont rendus participants de l’image divine, échappant à la corruption qui règne dans le monde par la convoitise.”—The Review and Herald, 20 août 1903. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Mardi

20 février

3.

PURIFICATION TOTALE

a.

Comment pouvons-nous obtenir une purification totale ? Psaume 51 : 4, 12 ; 1 Jean 1 : 9. Comment savons-nous qu’une soumission partielle au Seigneur n’est pas acceptable ? Matthieu 6 : 24 ; 22 : 37 ; Jean 16 : 13.

“Entendrons-nous la voix de Dieu à travers sa Parole, lançant des avertissements, des appels et des ordres, nous appelant à une nouvelle lutte par une nouvelle et plus entière consécration de nous-mêmes, de toutes nos capacités et de toutes nos forces ? Mes frères et sœurs qui êtes engagés dans cette œuvre solennelle qui est d’être le porte-parole de Dieu, assurez-vous que la maison du trésor de votre cœur est pure et sainte.”—Manuscript Releases, volume 19, page 318. b.

Que devons-nous examiner avant de nous approcher du Seigneur en prière ? Lamentations 3 : 40 ; 2 Corinthiens 13 : 5. Quelle purification physique est également requise ? Hébreux 10 : 22 ; Exode 19 : 10 ; Genèse 35 : 2.

“La peau doit être soigneusement et parfaitement nettoyée afin que les pores puissent faire leur travail qui consiste à libérer le corps de ses impuretés ; c’est pourquoi des personnes faibles et malades auraient certainement besoin des avantages et des bénédictions que procureraient deux bains par semaine et même souvent plus fréquemment qu’il ne serait absolument nécessaire. Qu’une personne soit malade ou aille bien, la respiration est plus libre et plus facile si elle prend des bains. Les muscles en deviennent plus souples, l’esprit et le corps en sont revigorés, l’intellect est plus clair et chaque faculté est vivifiée. Le bain calme les nerfs. Il favorise la transpiration générale, accélère la circulation, triomphe des obstructions du système et agit favorablement sur les reins et les organes urinaires. Le bain aide les intestins, l’estomac, le foie, leur donnant à tous de l’énergie et renouvelant leur vie. Il favorise aussi la digestion et au lieu d’affaiblir l’organisme il le fortifie. Pris correctement, au lieu d’augmenter la sensibilité au froid, un bain fortifie contre le froid parce qu’il améliore la circulation ; et les organes utérins, qui sont plus ou moins congestionnés, sont soulagés car le sang est ramené à la surface et l’on obtient une circulation plus facile et plus régulière du sang dans les vaisseaux.”—Testimonies, volume 3, pages 70-71.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Mercredi

21 février

4.

L’EAU, UNE GRANDE BÉNÉDICTION

a.

Pourquoi la Parole de Dieu est-elle si précise sur les détails de nos habitudes en matière d’hygiène ? 2 Corinthiens 7 : 1.

“Tout comme lorsqu’il donna des instructions spécifiques aux enfants d’Israël Dieu réclame de nous maintenant la pureté du cœur et la propreté personnelle. Si Dieu insistait tant sur la propreté pour des gens qui voyageaient dans le désert, qui étaient presque tout le temps à l’air libre, il n’en demande pas moins de nous qui vivons dans des maisons fermées où l’on peut trouver plus d’impuretés et où elles ont une influence plus malsaine.”—Counsels on Health, page 82. b.

Qu’est-ce que Dieu donne gratuitement ? Psaume 104 : 10-11, 13 ; Matthieu 5 : 45.

“Dieu est la source de la vie, comme il est la lumière et la joie de l’univers. De même que les rayons de lumière émanent du soleil, et que le ruisseau jaillit de la source d’eau vive, des bienfaits découlent de lui et se répandent sur toutes ses créatures. Et partout où la vie de Dieu anime le cœur des hommes, elle se traduit en actes de charité et de bienfaisance.”—Vers Jésus, page 77 ou Le Meilleur Chemin, page 75. c.

Quelle leçon devrions-nous tirer de la soif naturelle ? Psaume 42 : 2.

d.

Citez un exemple d’un des meilleurs moments pour utiliser beaucoup d’eau.

“Si, dans des cas de fièvre, on avait donné aux malades de l’eau comme boisson, et si on leur avait fait des applications hydrothérapiques externes, des jours et des nuits de souffrances eussent pu leur être épargnés et bien des vies eussent pu être sauvées. Des milliers de gens sont morts, consumés par la fièvre jusqu’à ce que la substance même alimentant cette fièvre eût été brûlée, les énergies vitales détruites. Ils sont morts après une douloureuse agonie, sans qu’on leur eût permis d’absorber de l’eau pour étancher leur soif ardente. L’eau, dont on se sert pour éteindre les incendies qui menacent des bâtiments inanimés, est laissée de côté lorsqu’elle pourrait arrêter le feu qui consume les forces vitales des êtres humains.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 504. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Jeudi

22 février

5.

LES CONTREFAÇONS SONT NOCIVES

a.

Faites la liste des substances qui seraient à inclure dans la catégorie des choses nocives à boire. Proverbes 23 : 20-21, 29-32 ; 1 Corinthiens 3 : 16-17.

“Le thé est un poison et les chrétiens devraient s’en abstenir. Le café a les mêmes effets, mais à un plus grand degré encore. C’est un excitant, et autant il semble donner de forces, autant d’autre part il épuise et produit la prostration.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 505. b.

Quel genre de vin fut servi lors de la fête des noces de Cana et fut recommandé à Timothée ? Esaïe 65 : 8 ; Jean 2 : 7-10 ; 1 Timothée 5 : 23.

“Le vin que le Christ procura, à l’occasion de la fête, ainsi que celui qu’il donna plus tard à ses disciples pour symboliser son propre sang, c’était le pur jus de raisin. C’est à ce vin que le prophète Esaïe faisait allusion en parlant de la grappe [Bible anglaise : le vin dans la grappe, NdT], dont on dit : «Ne la détruis pas ; car ce qui reste de ce fruit est précieux.» C’est le Christ lui-même qui dans l’Ancien Testament avait donné cette mise en garde : «Moqueur est le vin, bruyante la boisson fermentée : qui s’en laisse troubler manque de sens.» Ce n’est donc pas lui qui pouvait offrir une telle boisson. … Le vin non fermenté qu’il a offert aux hôtes participant à la fête de noces était une boisson saine et rafraîchissante, qui visait à mettre le goût en accord avec un appétit normal.”—Jésus-Christ, pages 132-133. c.

Le “vin dans la grappe” est le jus de raisin frais. Qu’arrivait-il s’il était mis dans de vieilles bouteilles ? Matthieu 9 : 17. Quelle est la signification de l’avertissement donné par Jésus ?

d.

D’après les instructions divines, quelle qualité de fruit devrions-nous choisir ?

“Les jus de fruits, associés au pain, seront hautement appréciés. Des fruits mûrs, sains et savoureux, sont des aliments pour lesquels nous devons remercier le Seigneur, car ils sont bénéfiques à la santé.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 525. 60

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Vendredi

23 février

1. 2. 3. 4. 5.

Quelle est l’importance de l’eau et à quelle fréquence en ai-je besoin ? La propreté physique est-elle vraiment si importante ? Quelle relation a-telle avec mon besoin de purification spirituelle ? Ai-je demandé à Christ de me purifier de toute souillure ? Lui ai-je demandé de me montrer ce qui avait besoin d’être purifié ? Y a-t-il des contrefaçons dans ma vie dans ce que je bois ou dans qui je sers ? Pourquoi dois-je éviter tout ce qui n’est pas sain spirituellement ou physiquement ?

Le besoin d’un réveil. “Nos églises ont besoin d’un réveil spirituel. C’est maintenant le moment de travailler en profondeur à la repentance et à la confession. C’est maintenant le temps où le peuple de Dieu doit permettre au Saint-Esprit de faire une œuvre de purification minutieuse pour que tout égoïsme, tout mal, puisse être déraciné des cœurs. Ma prière est que le Seigneur vous aide, vous et toute l’église.”—Atlantic Union Gleaner, 9 septembre 1903. Les bienfaits de l’eau. “Beaucoup de gens n’ont jamais connu par expérience les bienfaits de l’usage de l’eau, et ils la craignent. Les traitements hydrothérapiques ne sont pas assez appréciés ; il est vrai que, pour bien les appliquer, il faut faire un effort que beaucoup se refusent à fournir. Mais nul ne devrait rester dans l’ignorance ou dans l’indifférence à ce sujet. Les modes d’emploi de l’eau pour soulager ou pour combattre la maladie sont nombreux. Que chacun soit initié aux plus simples. Que les mères, en particulier, sachent comment prendre soin des membres de leur famille, dans la santé comme dans la maladie.”—Le Ministère de la Guérison, page 203. Ne négligez jamais le bain. “Les personnes en bonne santé ne doivent en aucun cas négliger le bain. Ils doivent par tous les moyens prendre deux bains par semaine. Le sang de ceux qui ne sont pas en bonne santé contient des impuretés et leur peau n’est pas saine. Vraies petites bouches par lesquelles le corps respire, ses nombreux pores s’encrassent de déchets et s’obstruent.”—Testimonies, volume 3, page 70. En porter les marques. “Les buveurs de thé et de café en portent les signes sur leur visage. Leur peau devient blême et semble privée de vie. Ils n’ont pas l’éclat de la santé.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 505.

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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N’OUBLIEZ PAS L’OFFRANDE SPÉCIALE DU PROCHAIN SABBAT

RÉVISION PERSONNELLE


Sabbat, 3 mars 2007

Offrande spéciale pour Belo Horizonte, Brésil Belo Horizonte est la capitale de l’état brésilien de Minas Gerais. C’est la quatrième plus grande ville du Brésil, après Sao Paulo, Rio de Janeiro et Salvador. Le nom de la ville se traduit par «Bel Horizon». La métropole officielle dépasse les 5 millions d’habitants. Elle possède d’excellentes infrastructures hébergeant des évènements nationaux et internationaux. L’extraordinaire croissance de l’église en ce lieu a pour conséquence que l’infrastructure ne peut plus satisfaire aux besoins de l’œuvre missionnaire et des réunions d’évangélisation. Les bureaux de la Conférence du Champ de Minas Gerais (une partie de l’Union nord-brésilienne) sont devenus trop petits pour administrer toutes les nombreuses institutions de cet état. Il y a plusieurs années, les frères de la Conférence Générale ont approuvé le projet de construction de Belo Horizonte. Entre-temps l’ouverture de plusieurs nouvelles missions, en particulier en Afrique et aux Caraïbes, a fait que cette offrande a été reportée. Maintenant le temps est venu que soit assistée l’œuvre de l’Amérique du sud par tous les étudiants de l’école du sabbat de par le monde. Nous vous remercions par avance pour votre généreuse contribution à ce projet de construction dans l’Union brésilienne du nord. Vos frères et sœurs de l’Union brésilienne du nord.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Leçon 9

Sabbat 3 mars 2007

L’activité physique, une bénédiction “Tu jouis alors du travail de tes mains” (Psaume 128 : 2). “L’inaction … est une cause fréquente de maladie. L’exercice stimule et régularise la circulation du sang.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, page 121.

Lectures proposées :

Testimonies, volume 3, pages 75-78. Testimonies, volume 2, pages 186-192 (Témoignages, volume 1, page 566). Messages Choisis, volume 2, pages 371-374.

“Comme nous devrions travailler pour obtenir la récompense offerte à ceux qui sont fidèles au service de leur Dieu ! La sérénité éternelle ne vaut-elle pas l’effort persévérant de toute une vie ? Ceux qui suivent vraiment le Christ ne seront pas conduits à mal orienter leurs efforts. Ils seront amenés à placer leurs affections sur les choses d’en haut et pas sur les choses de la terre. Transformée par la grâce de Dieu, leur vie sera cachée avec Christ en Dieu. L’énergie du vrai chrétien sera employée à accroître sa force spirituelle. Il appréciera les talents qui lui sont confiés et se sentira responsable de les utiliser à la gloire de Dieu. Le serviteur de Dieu aimera ce qu’il possède mais il ne thésaurisera pas. Il ne l’estimera qu’en tant que chose utile à l’avancement du royaume de Dieu sur la terre. Il travaillera comme le fit Christ pour être en bénédiction à l’humanité. Il fera le meilleur usage possible de ses capacités, non pour se glorifier mais afin que chaque don se fortifie et puisse rendre à Dieu le meilleur service. Il n’aura pas de «paresse» mais il sera «fervent d’esprit» et servira le Seigneur. (Romain 12 : 11).”—The Signs of the Times, 12 janvier 1891. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Dimanche

25 février

1.

LE BONHEUR DÉPEND DU TRAVAIL

a.

Quelle est la meilleure activité pour le bien-être de ce qui est le couronnement de la création de Dieu ? Genèse 2 : 8, 15.

“Dieu fit Adam et Eve dans le paradis et les entoura de tout ce qui était utile et beau. … Le Créateur de l’homme savait que ses mains habiles ne pourraient être heureuses sans emploi. Le paradis faisait leurs délices mais ce n’était pas suffisant ; il fallait qu’ils travaillent pour donner de l’exercice à tous les merveilleux organes de leur corps. Le Seigneur avait fait les organes pour qu’ils soient utilisés. Si le bonheur avait consisté à ne rien faire, l’homme, dans son état d’innocence aurait été laissé sans occupation. Mais celui qui l’avait formé savait ce qui servirait son bonheur et il ne l’avait pas plus tôt fait qu’il lui désignât son emploi. Pour être heureux, il devait travailler.”—Testimonies, volume 3, page 77. b.

Pourquoi une vie active est-elle manifestement une bénédiction ? Psaume 128 : 2.

“L’exercice approprié est une autre précieuse bénédiction. Chaque organe et chaque muscle a sa fonction propre dans l’organisme vivant. Chaque roue de la machine doit fonctionner de manière vivante, active. Les merveilleux ouvrages de la nature doivent se mouvoir pour pouvoir accomplir l’objet pour lequel ils ont été destinés. … Sans un tel exercice l’esprit ne peut être capable de travailler. Il devient inactif, incapable de réagir avec la rapidité et la vivacité qui étendraient ses facultés.”—My Life Today, page 130. c.

Que dit l’Ecriture à propos du travail et de l’oisiveté ? 2 Thessaloniciens 3 : 10, 12.

“Les parents devraient faire travailler leurs enfants, car rien ne favorise autant le vice que l’oisiveté. Le travail manuel produit une fatigue salutaire et donne de l’appétit pour une nourriture simple et frugale.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 286.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Lundi

26 février

2.

NE VOUS SURMENEZ PAS

a.

Bien que nous soyons créés pour être actifs, que devons-nous nous rappeler ? Marc 6 : 31.

“Faites votre travail de chaque jour avec confiance, courage et bonne humeur. Ne vous surmenez pas. Il vaut beaucoup mieux laisser de côté certaines des choses que vous aviez prévu de faire pour la journée, plutôt que de vous surmener, de vous exténuer au point de manquer du courage nécessaire pour accomplir les tâches du lendemain. Ne violez pas aujourd’hui les lois de la nature, de peur que vous ne disposiez plus de l’énergie requise pour le jour suivant.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, page 388. “Le surmenage entraîne parfois l’irritabilité. Mais le Seigneur ne nous contraint pas à des mouvements précipités et compliqués. Beaucoup se chargent de fardeaux que le tendre Père céleste ne leur avait jamais destinés. Des devoirs qu’il n’a jamais songé à nous assigner se suivent en une rapide succession. Dieu veut nous faire comprendre que ce n’est pas glorifier son nom que de se charger de fardeaux trop lourds, qui fatiguent notre cœur et notre cerveau, nous rendant de mauvaise humeur, colériques et grondeurs. Contentons-nous des responsabilités que le Seigneur place sur nous, nous confiant en lui, gardant des cœurs purs, débonnaires et pleins de sympathie.”—Messages à la Jeunesse, page 133. “Les sœurs qui sont employées dans l’œuvre risquent de se voir demander de travailler trop durement sans pouvoir prendre les moments de repos nécessaires. Des charges aussi lourdes ne devraient pas leur être imposées. Certaines n’iront pas jusqu’à s’abîmer la santé, tandis que d’autres, plus scrupuleuses, souffriront de surmenage. Tout le monde, particulièrement les femmes, a besoin de prendre du repos.”—Evangéliser, page 444. b.

Tandis que nous cherchons à préserver notre santé physique et mentale, quel est notre premier objectif dans la vie ? Luc 12 : 30, 31.

“[Matthieu 6 : 28-30]. Dans le sermon sur la montagne, Jésus ne s’adressa pas seulement aux enfants et aux adolescents. Il avait là devant lui toute une foule composée d’hommes et de femmes accablés et angoissés, déçus et troublés.”—Les paraboles, page 13. “Le temps est employé à bon escient s’il est consacré à l’établissement et à la préservation de la bonne santé physique et mentale. Nous ne pouvons nous permettre de diminuer ou d’estropier une seule fonction du corps ou de l’esprit en nous surmenant ou en abusant d’une quelconque partie de la machine vivante. Si nous le faisons, nous en souffrirons assurément les conséquences.”—Child Guidance, page 395. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Mardi

27 février

3.

LES HUMAINS REDRESSÉS

a.

Quel autre élément de bien-être physique est enseigné dans les Ecritures ? Actes 14 : 10 ; Ecclésiaste 7 : 29.

“Acquérir une position correcte, aussi bien assise que debout, devrait être un de nos premiers buts. Dieu a fait l’homme droit et il désire qu’il soit en possession non seulement du bien-être physique mais aussi mental et moral, de la grâce, de la dignité et de la maîtrise, du courage et de l’assurance qu’un maintien correct tend grandement à promouvoir. Que l’instituteur délivre ses instructions à ce sujet par le précepte et par l’exemple. Montrez ce qu’est une position correcte et insistez pour qu’elle soit maintenue.”—Child Guidance, page 364. b.

Comment devrions-nous marcher droit dans un sens spirituel ? Psaumes 7 : 11 ; 32 : 11.

“Tous les êtres célestes sont constamment en activité, et sur ce point le Seigneur Jésus a donné dans sa vie un exemple pour chacun : il «allait de lieu en lieu, faisant du bien». Dieu a établi la loi de l’action obéissante … L’action donne de la force.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, page 587. c.

Que devrions-nous faire dans toutes nos habitudes de travail et de repos ? Colossiens 3 : 23 ; Actes 10 : 38.

“Il nous faut nous convertir en abandonnant nos vie fautives pour adopter la foi de l’évangile. Les disciples de Christ n’ont pas besoin d’essayer de briller. S’ils contemplent constamment la vie de Christ, ils seront changés en la même image en esprit et en cœur. Ils brilleront alors sans faire aucune tentative superficielle. Le Seigneur demande qu’on n’étale pas sa bonté. En donnant son Fils il a fait que notre vie intérieure puisse être imprégnée des principes du ciel. C’est en nous les appropriant que nous manifesterons Christ aux yeux du monde. Lorsque le peuple de Dieu fera l’expérience de la nouvelle naissance, son honnêteté, sa rectitude, sa fidélité, la fermeté de ses principes le révéleront immanquablement.”—Counsels to Teachers, Parents, and Students, page 251.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Mercredi

28 février

4.

RECUEILLIR LES BÉNÉFICES

a.

Quels sont les bénéfices d’une vie d’activité ? Genèse 2 : 15 ; Ecclésiaste 5 : 12.

“Non seulement les organes du corps seront fortifiés par l’exercice mais l’esprit aussi acquerra de la force et de la connaissance grâce à leur activité.”—Testimonies, volume 3, page 77. “Un exercice judicieux attirerait le sang à la surface et soulagerait ainsi les organes internes. Des mouvements rapides, toutefois non violents, en plein air, accompagnés de gaieté d’esprit amélioreraient la circulation, donneraient les couleurs de la santé à la peau et en activeraient une circulation vitalisée par l’air pur jusqu’aux extrémités.”—Idem, volume 2, page 530. “L’exercice physique améliore la digestion.”—Idem, page 569. b.

Comment devrions-nous développer chaque faculté avec laquelle nous avons été créés ? 1 Corinthiens 6 : 20 ; 1 Thessaloniciens 5 : 23.

“Toutes les facultés intellectuelles, morales et physiques de l’homme sont un don de Dieu et doivent être portées à leur plus haut degré de développement et de perfection. Mais cette culture ne doit pas être poursuivie dans un but égoïste. Le caractère de Dieu n’étant que bonté et amour, tous les talents qu’il nous a départis doivent être employés à sa gloire et au relèvement de nos semblables. Aussi est-ce dans cet emploi que nous trouvons notre exercice le plus pur, le plus noble et le plus heureux.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, page 371. c.

Que devrions-nous apprendre des sports de compétition pratiqués dans le monde ? 1 Corinthiens 9 : 24-27.

“Parmi la jeunesse la passion du football et des satisfactions égoïstes du même genre ont exercé sur eux une influence trompeuse. Ils n’ont pu continuer à veiller, à prier et à se consacrer quotidiennement à Dieu.”—Manuscript Releases, volume 6, page 127.

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Jeudi

1er mars

5.

LES EXERCICES SPIRITUELS

a.

Qu’est-ce qui est encore plus important dans notre vie que l’exercice physique ? 1 Timothée 4 : 8, 7.

“Si l’esprit n’apprend pas à s’arrêter sur des thèmes religieux, il sera faible dans ce domaine. Mais quand il réfléchira aux choses mondaines, il sera fort car il aura cultivé cela et il se sera fortifié avec l’exercice. La raison pour laquelle il est si difficile pour les hommes et pour les femmes de vivre une vie religieuse est qu’ils n’exercent pas leur esprit à la piété. Il est habitué à aller dans une direction opposée. S’il n’est pas constamment entraîné à rechercher la connaissance spirituelle et à chercher à comprendre le mystère de la piété, il est incapable d’apprécier les choses éternelles. … Quand le cœur est divisé, quand il s’attarde principalement sur les choses du monde et très peu sur les choses de Dieu, la force spirituelle ne peut s’accroître.”—God’s Amazing Grace, page 297. b.

Qu’est-ce qui est compris dans l’exercice spirituel ? Jérémie 9 : 24 ; Actes 24 : 16.

c.

Qu’arrivera-t-il si nous ne restons pas actifs physiquement et spirituellement ? Proverbes 24 : 32-34 ; Matthieu 25 : 26-29.

“[Luc 21 : 34-36]. Ceci constitue un avertissement pour ceux qui prétendent être chrétiens. Ceux qui ont eu la lumière sur des vérités importantes pour notre temps, des vérités constituant une épreuve, et qui cependant ne se préparent pas pour la venue du Fils de l’homme ne tiennent pas compte de cette lumière. «Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste». La paresse spirituelle n’est jamais excusable.”—Counsels to Writers and Editors, page 24. d.

Quels sont les avantages de la diligence spirituelle ? Romains 12 : 11-12 ; Hébreux 6 : 12 ; Philippiens 2 : 14-16.

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Vendredi

2 mars

RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3.

4. 5.

Suis-je reconnaissant(e) pour mes capacités et les occasions que j’ai de travailler physiquement ? Suis-je tempérant(e) dans mes habitudes de travail ? Y a-t-il quelque chose que je doive changer pour être plus en accord avec la volonté de Dieu ? Comment est-ce que je me tiens quand je marche, quand je m’assieds ou quand je dors ? La droiture c’est aussi un individu honnête, de confiance. En fais-je partie ? Que puis-je faire pour améliorer ma droiture physique et spirituelle ? Quels avantages ai-je noté dans la vie de ceux qui sont actifs physiquement ? Suis-je actif (active) dans mes exercices spirituels ? Personne ne gagne une course sans courir.

Récréation convenable. “Il y a des manières de se distraire qui sont grandement profitables à la fois pour le corps et pour l’esprit. Un esprit éclairé et plein de discernement trouvera de nombreux moyens de se divertir et de se délasser, de façon à la fois saine et instructive. La récréation au grand air, la contemplation des œuvres de Dieu dans la nature sont du plus haut intérêt.”—Le Foyer Chrétien, pages 481-482. “Les jeunes gens et les jeunes filles en bonne santé n’ont pas besoin de cricket, de jeux de balle ou de toutes sortes d’amusements qui servent seulement à la satisfaction de soi-même et pour passer leur temps. Toute intelligence créée par Dieu peut trouver des choses utiles à faire. Quelqu’un peut avoir besoin de vous pour l’aider. Personne n’a été fait pour être un parasite dans le grand domaine que le Seigneur a créé. Notre bonheur augmente et nos forces se développent quand nous nous engageons dans des occupations utiles.”—The Youth’s Instructor, 31 janvier 1901. Education saine. “De jeunes enfants peuvent grandir et prendre des formes normales si on leur assure des exercices convenables et une position du corps rationnelle. La santé et même la vie d’un jeune enfant sont mises en danger si de trois à cinq heures par jour il doit rester assis dans une salle d’école sur des bancs incommodes, respirant un air rendu impur par la présence de nombreux enfants. Ses faibles poumons sont affectés, et le cerveau dont dérive l’énergie de tout l’organisme s’affaiblit parce qu’on l’oblige à travailler avant qu’il ait acquis assez de force pour supporter la fatigue.”—Messages Choisis, volume 2, page 498.

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Leçon 10

Sabbat 10 mars 2007

La respiration et la santé “L’Esprit de Dieu m’a créé, et le souffle du tout-Puissant m’anime.” (Job 33 : 4). “La santé de tout l’organisme dépend du fonctionnement normal des organes respiratoires.”—Messages Choisis, volume 2, page 532.

Lectures proposées :

Testimonies, volume 2, pages 522-535.

“Réveillez-vous, frères et sœurs, réveillez-vous. Ne dormez pas plus longtemps. «Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire ?»Jésus vous appelle, disant : «Allez aussi à ma vigne.» Celui qui a reçu le Saint-Esprit doit le manifester ; car toutes ses forces doivent être consacrées au service le plus actif. Tous ceux qui ont reçu le Christ par la foi travaillent. Ils sentent le poids des âmes. Dieu appelle maintenant tous ceux qui ont la connaissance de la vérité et qui en sont les dépositaires à se lever pour partager avec d’autres la lumière du ciel. Ceux qui ont été illuminés par le Saint-Esprit montreront quelle est son action de par leur vie et leur caractère. Ils seront les canaux par lesquels le Saint-Esprit communiquera lumière et connaissances à d’autres. La merveilleuse vérité qui nous est révélée en ces derniers jours doit l’être aux autres. «La fin de toutes choses est proche.» Le Seigneur s’est adressé à vous en Amérique et à Dieu ne plaise qu’au moment de la grande illumination, les ténèbres ne viennent sur vous parce que vous avez manqué de marcher dans la lumière qui vous avait été donnée. Des ténèbres proportionnelles à votre lumière vous environneront certainement si vous ne sortez pas maintenant de votre sommeil, si vous ne vous secouez pas de vos vaines songeries et de vos satisfactions égoïstes, et ne mettez pas en vente avec diligence les marchandises de votre Seigneur. Sortez de vos confortables foyers. Développez les talents que Dieu vous a donnés et dites aux autres ce que le Saint-Esprit vous a communiqué. Dieu demande que vous travailliez en proportion de la lumière qu’il vous a confiée.”—The Review and Herald, 5 décembre 1893. 70

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Dimanche

4 mars

1.

LE “PAIN DE VIE” ET LA “RESPIRATION DE L’ÂME”

a.

Qu’est-ce que le “souffle de vie” qu’Adam reçut de Dieu ? Genèse 2 : 7.

“En Dieu nous avons la vie, le mouvement et l’être. Chaque pulsation, chaque respiration, est le fruit du souffle que Dieu a fait entrer dans les narines d’Adam, la respiration du Dieu omniprésent, le grand JE SUIS.”—Messages Choisis, volume 1, page 346. b.

Qu’est-ce que la “respiration de l’âme” ? Luc 11 : 1.

“La prière est la respiration de l’âme. C’est le secret de la puissance spirituelle. On ne saurait lui substituer aucun autre moyen de grâce tout en conservant la santé de l’âme. La prière met l’âme en contact direct avec la Source de la vie ; elle fortifie le nerf et le muscle de l’expérience religieuse. Négliger l’exercice de la prière ou ne s’y adonner que d’une façon intermittente, quand cela nous convient, c’est perdre contact avec Dieu. Le sens spirituel s’émousse, la religion manque de santé et de vigueur.”— Le Ministère Evangélique, page 249. c.

Quelle était l’habitude du prophète Daniel quant à la prière ? Daniel 6 : 10. Que signifie prier sans cesse ? 1 Thessaloniciens 5 : 17.

“La prière constante, c’est une union ininterrompue de l’âme avec le Seigneur, de sorte que la vie de Dieu agit en nous, et que de notre vie rejaillissent vers lui la pureté et la sainteté.”—Vers Jésus, page 98 ou Le Meilleur Chemin, page 96. “Tout en vaquant à ses occupations journalières, il faut élever son âme à Dieu par la prière. Ces requêtes silencieuses montent comme un parfum devant le trône de grâce et les desseins de l’ennemi sont déjoués. Le chrétien dont le cœur est ainsi affermi en Dieu ne peut être vaincu. Aucun maléfice ne peut troubler sa paix. Toutes les promesses de la Parole de Dieu, toute la puissance de la grâce divine, toutes les ressources de Jéhovah sont garantes de notre délivrance. C’est ainsi qu’Hénoc marcha avec Dieu. Et Dieu était pour lui un aide qui ne lui manquait jamais au moment du besoin.”—Le Ministère Evangélique, page 248.

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Lundi

5 mars

2.

RESPIREZ BIEN

a.

Quel conseil donné à Israël nous montre notre besoin d’acquérir de bonnes habitudes physiques et spirituelles ? Deutéronome 31 : 12. Que nous faut-il entre autre enseigner à nos enfants ?

“Faites comprendre [aux patients] combien cet exercice en plein air est sain. Apprenez-leur à respirer profondément, à remplir leurs poumons d’air pur et à exercer leurs muscles abdominaux en parlant et en respirant. Cette habitude sera pour eux d’un très grand secours.”—Le Ministère de la Guérison, page 224. “S’il est nécessaire de protéger [le bébé] des changements brusques de température, on s’assurera également que, jour et nuit, éveillé ou endormi, il respire un air pur et vivifiant.”—Le Foyer Chrétien, page 253. b.

Que nous arrive-t-il quand nous ne respirons pas assez physiquement ou spirituellement ? Psaume 146 : 4.

“Vous n’avez pas eu suffisamment d’air. Frère I. a travaillé dans son magasin, s’appliquant avec soin à son travail et ne s’autorisant qu’une quantité limitée d’air et d’exercice. Sa circulation est ralentie. Il ne respire qu’avec le haut de ses poumons. Il exerce très rarement ses muscles abdominaux en respirant. L’estomac, le foie, les poumons et le cerveau souffrent faute d’inspirer profondément un air qui électrifierait le sang et lui conférerait une couleur claire et vive, un air qui seul peut lui conserver sa pureté et donner tonus et vigueur à chaque partie de la machine qu’est le corps humain.”—Testimonies, volume 2, pages 67-68. “Ceux qui n’ont pas laissé circuler librement l’air dans leur chambre pendant la nuit se réveillent généralement fatigués et fiévreux et n’en connaissent pas la cause. C’est d’air, d’un air vital, dont a besoin l’ensemble du système mais qu’il ne peut obtenir. … La literie devrait alors être enlevée du lit, pièce par pièce, et exposée à l’air. Il faudrait ouvrir les fenêtres, replier les volets et laisser l’air circuler librement pendant plusieurs heures sinon toute la journée dans toutes les chambres. Ainsi le lit et la literie seront complètement aérés et les impuretés disparaîtront de la pièce.”—Counsels on Health, page 58.

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Mardi

6 mars

3.

DORMEZ BIEN

a.

Comment pouvons-nous profiter de l’air frais et bien dormir même sous un climat froid ? Quel est notre devoir envers ceux qui n’ont pas assez de vêtements à cause de la pauvreté ? Exode 22 : 27 ; Esaïe 58 : 7 ; Jacques 2 : 15-16.

“Beaucoup ont appris depuis l’enfance que l’air de la nuit est très mauvais pour la santé et doit rester dehors. A leur détriment ils ferment les fenêtres et les portes de leurs chambres pour se protéger de l’air de la nuit qui à leur avis est si dangereux pour la santé. En cela ils se trompent. Il se peut qu’il faille se préserver de la fraîcheur du soir en rajoutant un vêtement mais il faut aérer les poumons. Un soir d’automne, nous voyagions dans une voiture bondée où l’atmosphère était devenue impure à cause du mélange des nombreuses respirations. Les exhalations des poumons et des corps me firent me sentir très mal. Je levai ma vitre et tirai profit de l’air frais lorsqu’une femme s’écria d’un ton sérieux et implorant : «Baissez cette fenêtre. Vous allez prendre froid et être malade ; l’air de la nuit est très malsain.» Je répliquai : «Madame, nous n’avons pas d’autre air que celui de la nuit, que ce soit dans cette voiture ou au dehors. Si vous refusez de respirer l’air de la nuit, alors vous devrez arrêter de respirer. Dieu a prévu de l’air pour ses créatures, celui du jour et le même, un peu plus frais, pour la nuit. Lorsqu’il fait nuit, il ne vous est pas possible de respirer un autre air que celui de la nuit.» … Beaucoup souffrent de maladies parce qu’ils refusent d’accueillir dans leurs chambres l’air pur de la nuit. L’air gratuit et pur du ciel est l’une des plus grandes bénédictions dont nous puissions jouir.”—Testimonies, volume 2, pages 527-528. b.

Quelle promesse fut donnée à Israël à condition qu’ils obéissent à l’Eternel ? Deutéronome 7 : 11-15. Comment devons-nous coopérer avec le Seigneur si nous voulons devenir participants de la même promesse ?

“A la campagne, entouré des beautés de la nature, respirant le bon air, le malade est mieux disposé à entendre parler de la vie nouvelle en Christ. C’est là qu’on peut expliquer la Parole de Dieu.”—Témoignages, volume 3, page 124. “L’air chaud venant d’un poêle est mauvais et s’il n’y avait l’air passant par les fissures des fenêtres, il serait empoisonné et mortel. La chaleur d’un poêle détruit la vitalité de l’air et affaiblit les poumons. … Des personnes sont affaiblies par la maladie et ont besoin de tout l’air revigorant qu’elles peuvent supporter pour fortifier les organes vitaux et les rendre capables de résister à cette affection.“—Spiritual Gifts, volume 4a, page 152. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Mercredi

7 mars

4.

AIR PUR CONTRE AIR POLLUÉ

a.

Quel genre d’environnement est le meilleur pour guérir d’une maladie ?

“Pour beaucoup d’habitants des villes … la vie à la campagne au milieu des prés verdoyants, des bois et des collines, sous un ciel resplendissant de clarté, dans une atmosphère pure et vivifiante, serait un avant-goût du ciel. … [Grâce à la nature] ils entendraient [la voix de Dieu] leur parler de paix et d’amour, et leur être tout entier, corps, âme et esprit, répondrait à l’appel de celui qui guérit et vivifie.”—Le Ministère de la Guérison, page 161. b.

Quel genre d’environnement fait partie des pires endroits pour recouvrer la santé ?

“Le bruit, l’agitation et la confusion des villes, … épuisent les malades. L’air chargé de fumées, de poussières, de gaz empoisonnés et de germes morbides, met leur vie en péril.”—Le Ministère de la Guérison, page 223. “Si une maison est bâtie dans un endroit où de l’eau stagne pendant quelque temps puis s’évapore, des miasmes infects en émanent et il en résultera des maux de gorge, des maladies pulmonaires et des fièvres.”—Counsels on Health, pages 58-59. c.

A quel genre de pollution devons-nous nous attendre en ces derniers jours quand nous comparons Esaïe 24 : 5 et Apocalypse 16 : 17 ?

d.

Quelle instruction donnée à Lot est applicable également aujourd’hui étant donné l’air pollué des villes ? Genèse 19 : 17.

“Des temps sérieux sont devant nous. Il est grandement nécessaire que les familles sortent des villes pour aller à la campagne. … Que ceux qui souffrent d’une mauvaise santé aillent habiter au sein de la nature.”—Home and Church School Manual (1900), page 42.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Jeudi

8 mars

5.

TORPEUR SPIRITUELLE

a.

Quelle action inhabituelle trouvée dans Actes 20 : 9 se reproduit chez certains pendant les services d’église ? Pourquoi est-il très dangereux d’être spirituellement endormi ? Matthieu 25 : 5 ; 1 Thessaloniciens 5 : 6-8 ; 1 Pierre 4 : 7.

“Le manque de ventilation explique l’assoupissement qui détruit l’effet des meilleurs sermons et rend la tâche des maîtres pénible et ingrate.”—Le Ministère de la Guérison, page 231. “Deux fois, alors que je parlais, je me suis sentie poussée à changer d’exercice ; j’ai fait lever tout le monde pour chanter car la léthargie, l’endormissement semblaient peser sur le peuple qui avait été contraint de travailler dur toute la semaine. Les fenêtres furent ouvertes en grand aussi souvent que possible.”—The Review and Herald, 27 septembre 1887. b.

Que pouvons-nous faire pour éviter la torpeur spirituelle ? Romains 13 : 11.

“A maintes reprises le Seigneur a montré à l’église de Battle Creek et à toutes les églises d’Amérique quelle œuvre elles doivent entreprendre. Leur avancement spirituel doit atteindre un niveau beaucoup plus haut que celui où elles en sont. Il faut qu’elles se réveillent de leur sommeil et sortent du camp pour aller travailler au salut des âmes qui sont près de périr.”—Testimonies, volume 8, pages 70-71. “Que chaque église sorte de son sommeil ; que les membres s’unissent dans l’amour de Jésus et dans la sympathie pour les âmes qui périssent, qu’ils aillent vers leurs voisins et leur montrent le chemin du salut. Notre Conducteur a tout pouvoir dans le ciel et sur la terre.”—Lake Union Herald, 30 décembre 1908. “Que chaque église se réveille et mette de côté son orgueil, sa vanité et sa mondanité. Que tous humilient leurs cœurs devant Dieu en se repentant d’avoir si peu porté de fardeaux pour Christ.”—The Review and Herald, 7 décembre 1886. “Il y a une œuvre à faire dans les églises. Il faut que sorte un témoignage différent. Je suis terriblement alarmée. Dans les églises on trouve de l’égoïsme et du péché, de la malhonnêteté, de l’incrédulité, de la critique et des mauvais soupçons. Il est grand temps de se réveiller du sommeil. Vous qui avez perdu l’esprit de prière depuis longtemps, priez, priez avec ferveur. Toi, Père de miséricorde, aie pitié de la cause qui languit ; aie pitié de l’église, aie pitié de chaque croyant. Ôte de nous tout ce qui nous souille, refuse-nous ce que tu voudras ; mais ne nous enlève pas ton SaintEsprit.”—East Michigan Banner, 15 mars 1905. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Vendredi

9 mars

RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5. 6.

Ai-je remercié mon Créateur de m’avoir donné le souffle de vie aujourd’hui ? Ai-je appris comment prier sans cesse, de la même manière que je respire ? Est-ce que je comprends et pratique la respiration profonde en me servant de mon diaphragme ? Est-ce que je dors avec de l’air frais entrant dans ma chambre ? Est-ce que je respire quoi que ce soit de nocif et, si c’est le cas, que puis-je faire pour modifier ces circonstances ? Suis-je éveillé pendant le culte ou suis-je un saint endormi ? Comment puisje me réveiller ?

L’âme a besoin de prière. “Il faut aussi prier dans le cercle de la famille ; et surtout ne pas négliger la prière privée, qui est la vie de l’âme. Impossible de prospérer spirituellement tout en négligeant la prière secrète.”—Vers Jésus, page 98 ou Le Meilleur Chemin, page 96. Le tabac et le cerveau. “Faire usage de tabac est une habitude qui affecte fréquemment le système nerveux d’une manière plus puissante que l’alcool. … Le tabac … affecte le cerveau et engourdit la sensibilité de telle sorte que l’esprit ne peut discerner clairement les choses spirituelles, tout particulièrement les vérités qui auraient tendance à vouloir réformer ce plaisir répugnant.”—Child Guidance, pages 403-404. Le poison du tabac. “Le tabac est un poison d’un genre terriblement trompeur et malin. Il a une action tout d’abord excitante, puis paralysante sur les nerfs. Il est d’autant plus dangereux que ses effets sur l’organisme sont lents et à peine perceptibles au début. Très nombreuses ont été les victimes de sa nocivité.”—Spiritual Gifts, volume 4a, page 128. L’air dans les bâtiments d’église. “Nos églises ont besoin de se réformer en matière de ventilation. Il est dangereux pour ceux dont le cœur est faible de parler dans des églises dans lesquelles l’air est empoisonné par les exhalations des corps humains. Nos églises devraient être bien ventilées afin que l’air respiré par ceux qui y sont assis pendant deux heures de suite soit aussi pur que possible.”—The Gospel Herald, 1er janvier 1901. Les avantages d’un travail à l’extérieur. “Qu’hommes et femmes travaillent dans les champs, dans les vergers et dans les jardins. Ce sera la force et la santé pour leurs nerfs et pour leurs muscles. Vivre à l’intérieur et entretenir l’invalidité est une bien mauvaise affaire. Si ceux qui sont malades donnaient à leurs nerfs, à leurs muscles et à leurs tendons un exercice adéquat à l’air libre, ils verraient revenir leur santé.”—Manuscript Releases, volume 19, page 230. 76

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Leçon 11

Sabbat 17 mars 2007

Du repos pour ceux qui sont fatigués “Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.” (Matthieu 11 : 28). “Le sommeil, moyen naturel de réparer ses forces, rendra la vigueur au corps lassé et préparera pour les tâches du lendemain.”—Le Foyer Chrétien, page 278.

Lectures proposées :

Jésus-Christ, chapitre 38. My Life Today, pages 143-144. Vers Jésus, pages 46-47 ou Le Meilleur Chemin, pages 44-45.

“[Christ] s’aperçut [que les disciples] étaient fatigués et avaient besoin de repos. … «[Il] leur dit : Venez à l’écart dans un lieu désert, et reposez-vous un peu.» Le Christ éprouve une tendresse et une compassion infinies pour tous ceux qui travaillent à son service. Il voulait montrer à ses disciples que Dieu n’exige pas le sacrifice, mais la miséricorde. Ayant mis toute leur âme dans leur travail en faveur d’autrui, et épuisé ainsi leurs forces physiques et intellectuelles, ils avaient le devoir de se reposer. … Bien que Jésus pût faire des miracles, et qu’il eût communiqué à ses disciples le pouvoir d’en opérer, il conduisit pourtant ses serviteurs fatigués à l’écart, pour y trouver du repos au sein de la nature. Quand il leur disait que la moisson était grande et qu’il y avait peu d’ouvriers, son intention n’était pas de leur imposer des labeurs incessants. Voici ce qu’il leur dit : «Priez donc le Seigneur de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.» … Il n’est pas sage de rester toujours sous la tension de l’effort et de l’excitation, même pour s’occuper des besoins spirituels des hommes, car alors on néglige la piété personnelle, et l’esprit et le corps se trouvent surmenés. Les disciples du Christ sont appelés au renoncement ; des sacrifices leur seront demandés ; mais il faut veiller à ce qu’un excès de zèle de leur part ne donne pas à Satan l’occasion de profiter de la faiblesse humaine et de nuire ainsi à l’œuvre de Dieu.”—Jésus-Christ, pages 351-354. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Dimanche

11 mars

1.

DIEU DONNE DU REPOS À SES BIEN-AIMÉS

a.

Qu’est-ce qui prend environ un tiers de votre vie ? Psaume 4 : 9.

b.

Quel exemple montre pourquoi Dieu nous donne le sommeil ? Matthieu 26 : 45.

“Si ses lois ne sont pas violées la nature redonnera force et vigueur aux enfants pendant leurs heures de sommeil.”—Healthful Living, page 69. c.

Quel exemple avons-nous, y compris dans la vie de Jésus, en ce qui concerne le besoin physique de repos ? Luc 8 : 23 ; Marc 4 : 38.

“Libéré enfin de la foule qui l’a pressé, vaincu par la fatigue et par la faim, [Jésus] s’étend au fond du bateau et ne tarde pas à s’endormir.”—Jésus-Christ, page 325. “Jésus traversait la Samarie pour se rendre en Galilée. Vers midi, il arriva dans la magnifique vallée de Sichem. Fatigué du voyage, il s’assit à l’entrée, près du puits de Jacob, pour se reposer, tandis que ses disciples iraient acheter des aliments.”—Idem, page 165. “Le soir approchait lorsque Jésus appela à lui trois de ses disciples, Pierre, Jacques et Jean, et les conduisit à travers champs, par un sentier escarpé, sur le versant solitaire d’une montagne. Le Sauveur et ses disciples avaient passé la journée en enseignant au cours du voyage, et l’ascension ajoutait maintenant à leur état de fatigue. Le Christ venait de soulager bien des personnes accablées par des fardeaux moraux et physiques et de communiquer le tressaillement de la vie à leurs corps affaiblis. Mais revêtu de notre humanité, il partageait la fatigue des disciples.”—Idem, page 416.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Lundi

12 mars

2.

COUCHÉ TÔT, LEVÉ TÔT

a.

Quel conseil inspiré avons-nous à propos du sommeil ? Psaume 127 : 2.

b.

Comment définissons-nous “couché tôt” dans un monde qui est capable de rester debout toute la nuit ? Psaume 104 : 20-23.

“Les heures du repos sont des heures où le corps se bâtit, et il est essentiel, pour les jeunes en particulier, de dormir régulièrement et suffisamment.”—Education, page 233. “Les médecins devraient enseigner qu’on ne gagne rien à étudier après neuf heures mais qu’on y perd beaucoup.”—Manuscript Releases, volume 8, page 330. “Je sais, de par les témoignages qui me sont donnés de temps en temps pour les intellectuels, qu’il vaut mieux dormir avant minuit qu’après. Deux heures de sommeil avant minuit valent plus que quatre heures après.”—Idem, volume 7, page 224. “Dans nos écoles, les lumières devraient être éteintes à vingt-et-une heures trente.”—Counsels to Parents, Teachers, and Students, page 297. c.

Que pense Dieu du fait de brouiller ou de modifier son plan ? Job 17 : 12.

“Certains jeunes sont hostiles à l’ordre et à la discipline. Ils ne respectent pas les règles de la famille en se levant à des heures régulières. Ils restent au lit plusieurs heures après le lever du jour, alors que tout le monde devrait être debout. Ils utilisent la lampe de minuit, se servant ainsi de la lumière artificielle à la place de celle que la nature nous fournit en temps convenable. … Notre Dieu est un Dieu d’ordre, et il désire que ses enfants se conforment à l’ordre et se soumettent à sa discipline. Ne vaudrait-il donc pas mieux rompre avec cette habitude de prendre la nuit pour le jour et les heures claires du matin pour la nuit ? Si les jeunes cultivaient des habitudes de régularité et d’ordre, ils seraient en meilleure santé, ils auraient plus de dynamisme, de mémoire et de meilleures dispositions.”—Evangéliser, pages 581-582. d.

Quelles sont les exceptions ? Luc 6 : 12 ; Jean 3 : 1-2 ; 19 : 39.

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Mardi

13 mars

3.

LA FATIGUE USE

a.

De quoi avons-nous besoin quand nous sommes fatigués ? Genèse 18 : 4 ; Jean 4 : 6.

“Les disciples de Jésus devaient être instruits quant à la manière de travailler et de se reposer. Aujourd’hui, il est également nécessaire que les ouvriers choisis par Dieu obéissent à l’ordre du Christ leur demandant d’aller à l’écart pour prendre du repos.”—Le Service Chrétien, page 303. b.

Quelle est la meilleure prévention contre la fatigue ? Marc 6 : 31.

“C’est une grande erreur de maintenir un prédicateur constamment dans un travail d’administration, allant de lieu en lieu et passant tout son temps jusque tard dans la nuit à assister à des réunions de comités. La fatigue et le découragement s’ensuivent.”—Ministère Evangélique, page 265. c.

Qu’est-ce qui trouble le sommeil ?

“Si l’on absorbe un troisième repas, celui-ci devrait être léger et pris plusieurs heures avant le coucher. Mais chez beaucoup de gens, l’estomac fatigué se plaint vainement de sa lassitude. Ils lui imposent une nouvelle quantité de nourriture, qui remet en mouvement les organes digestifs, les obligeant à travailler durant les heures de la nuit. Leur sommeil est généralement perturbé par des rêves désagréables et, le matin, ils se réveillent insuffisamment reposés. Ils en ressentent une sorte de langueur accompagnée d’une perte d’appétit. L’organisme tout entier se trouve vidé de son énergie. Très rapidement, les organes digestifs s’usent car ils n’ont pas le temps de se reposer normalement. Et ces gens deviennent de misérables dyspeptiques, se demandant ce qui les a rendus tels. La cause a produit son inévitable effet.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 206-207. d.

Comment notre lassitude personnelle peut-elle affecter les autres ? Deutéronome 25 : 18 ; Exode 17 : 11-12.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Mercredi

14 mars

4.

LE REPOS CE N’EST PAS SEULEMENT DORMIR

a.

De quoi avons-nous besoin outre cesser de travailler ? Exode 33 : 14 ; Matthieu 11 : 28-30 ; Luc 10 : 5-6.

“Dieu a promis de maintenir cette machine [notre corps] en santé si l’être humain consent à obéir aux lois divines et à coopérer.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 17. b.

A quelle condition pouvons-nous savourer le repos de Christ ? Jean 14 : 27 ; 2 Corinthiens 12 : 9-10. Quel est le joug de Christ qui nous donne du repos ? Esaïe 48 : 17-18 ; Jérémie 6 : 16.

“Lorsque les tentations nous assaillent, lorsque les soucis, l’incertitude, les ténèbres nous environnent, pensons au lieu où, pour la dernière fois, nous avons vu la lumière. Comptons sur l’amour du Christ et plaçons-nous sous sa protection. Lorsque le péché cherche à nous dominer, lorsque la culpabilité nous oppresse et charge notre conscience, lorsque le doute assombrit notre esprit, souvenons-nous que la grâce du Christ suffit pour nous assurer la victoire et bannir les ténèbres. En communiant avec le Sauveur, nous entrons dans le royaume de la paix.”—Le Ministère de la Guérison, page 215. c.

Qu’est-ce qui nous empêche d’entrer dans son repos ? Romains 6 : 20 ; Psaume 95 : 9-11 ; Hébreux 3 : 17-18.

“Il y en a beaucoup qui assistent aux services religieux et se trouvent rafraîchis, réconfortés par la Parole de Dieu ; mais en négligeant la méditation, la vigilance et la prière, ils perdent la bénédiction obtenue et se retrouvent plus pauvres qu’auparavant. Il leur arrive souvent de s’imaginer que Dieu les a traités durement. Ils ne voient pas que la faute réside en eux-mêmes. En s’éloignant de Jésus ils se sont privés de la lumière de sa présence.”—Jésus-Christ, pages 66-67. d.

Comment puis-je entrer dans son repos ? Hébreux 4 : 11, 16.

“Laissez-vous éclairer par le Saint-Esprit et croissez dans la connaissance du Seigneur sous sa direction. Allez où le Seigneur vous envoie, vous conformant à ses ordres. Attendez-vous au Seigneur ; il renouvellera vos forces.”—Messages Choisis, volume 2, page 264. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Jeudi

15 mars

5.

LE CYCLE DE SEPT JOURS

a.

Quelle bénédiction hebdomadaire Dieu nous a-t-il donnée pour que nous puissions nous reposer physiquement et mentalement ? Exode 20 : 10-11.

b.

Comment le repos du sabbat se rapporte-t-il à notre rédemption ? Exode 31 : 13 ; 1 Thessaloniciens 5 : 23 ; Marc 2 : 27-28.

“Le sabbat sera un sujet de délices pour tous ceux qui le reçoivent comme un signe du pouvoir créateur et rédempteur du Christ. Voyant le Christ dans cette institution, ils font de lui leurs délices. Le sabbat leur fait voir dans les œuvres de la création une preuve de son infinie puissance rédemptrice. Tout en évoquant le souvenir d’un heureux paradis perdu, il fait penser au paradis retrouvé par le moyen du Sauveur. Ainsi tout ce qui est dans la nature répète son invitation : «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos.»”—Jésus-Christ, page 277. 244. c.

“Le sabbat est une agrafe d’or qui unit Dieu et son peuple.”—Maranatha, page Devons-nous rattraper le jour du sabbat les heures de sommeil que nous avons perdues ? Que veut dire se reposer ce jour-là ? Esaïe 58 : 13 ; Matthieu 12 : 12 ; Actes 16 : 13.

“Personne ne devrait se sentir libre de gaspiller des heures sanctifiées. Il déplaît à Dieu que ses enfants passent une grande partie du sabbat à dormir. On déshonore le Créateur en agissant ainsi et on montre par l’exemple que les six jours ouvrables sont trop précieux pour les passer à se reposer. On veut gagner de l’argent, même aux dépens du sommeil nécessaire ; aussi rattrape-t-on le temps perdu le jour du sabbat. On s’excuse en disant : «Le sabbat a été donné comme jour de repos.» Ceux qui agissent ainsi font un mauvais usage du jour sanctifié par le Seigneur. Ils devraient tout particulièrement en ce jour attirer l’attention des leurs sur l’observation du quatrième commandement et s’assembler avec leurs frères et sœurs, que ceux-ci soient nombreux ou non. Il faut vouer son temps et ses énergies à l’exercice spirituel, afin que la divine atmosphère dans laquelle baigne le sabbat puisse aussi se répandre sur le reste de la semaine. Le sabbat est le jour propice entre tous pour les pensées et les sentiments religieux.”—Témoignages, volume 1, page 331. 82

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Vendredi

16 mars

RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

Comment pourriez-vous établir un bon équilibre entre l’activité et le repos ? Est-ce que je dors suffisamment ? Si c’est non, qu’est-ce que je vais changer pour que ce soit le cas ? Comment le manque de sommeil m’affecte-t-il ainsi que ceux qui m’entourent ? Est-ce que je prends des moments de relaxation pour pouvoir être revigoré physiquement, mentalement et spirituellement ? Est-ce que je m’assure les bénédictions que Dieu veut que j’aie chaque semaine ?

Le danger d’être affairé. “Les rabbins estimaient une activité tumultueuse comme la plus haute expression de la piété. Celle-ci devait se montrer par des actes extérieurs. Ils s’éloignaient donc de Dieu et se drapaient dans leur propre suffisance. Les mêmes dangers existent aujourd’hui.”—Jésus-Christ, pages 354-355. Un temps pour la réflexion spirituelle. “Bien que le temps soit court et qu’il y ait beaucoup de travail à faire, il ne plaît pas au Seigneur que nous prolongions nos activités de sorte que nous n’ayons pas le temps de nous reposer, d’étudier la Bible et de communier avec Dieu. … Quand Jésus a dit que la moisson était grande et que les ouvriers étaient peu nombreux, il ne voulait pas pousser ses disciples à un travail incessant. … Il dit à ses disciples que leurs forces avaient été très éprouvées, qu’ils seraient incapables de continuer à travailler s’ils ne se reposaient pas un moment. … Au nom de Jésus, économisez vos forces afin qu’après avoir été restaurés par le repos, vous puissiez travailler encore et mieux.”—My Life Today, page 133. Repos et problèmes d’estomac. “Si une telle habitude [de manger tard juste avant de se coucher] se prolonge longtemps, la santé s’altérera sérieusement. Le sang perdra sa pureté, le teint deviendra jaunâtre et des éruptions apparaîtront fréquemment. Vous entendrez souvent ces personnes se plaindre de tels symptômes, ainsi que de douleurs dans la région de l’estomac ; elles sont d’ailleurs obligées de cesser leur travail et de se reposer pendant le temps de digestion en raison d’une grande fatigue de l’estomac. Elles semblent ne pas pouvoir s’expliquer un tel état de choses, car, en dehors de ces troubles, elles paraissent en santé. … S’il a été surchargé, l’estomac est épuisé après avoir terminé son travail de digestion, ce qui entraîne une faiblesse générale. Face à ces symptômes, bien des gens se trompent en les attribuant à un manque de nourriture, et sans laisser à l’estomac le temps de se reposer, ils se remettent à manger, ce qui fait momentanément disparaître la sensation de faiblesse.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 207-208.

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Leçon 12

Sabbat 24 mars 2007

Le liseré bleu “Je me réjouirai en l’Eternel, mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu ; car il m’a revêtu des vêtements du salut, il m’a couvert du manteau de la délivrance.” (Esaïe 61 : 10). “On ne peut estimer la somme de souffrances physiques créée par des vêtements qui ne sont ni naturels ni sains. Beaucoup sont devenues invalides à vie pour avoir voulu se conformer à la mode. Des déplacements d’organes, des difformités, des cancers et d’autres terribles maladies—tels sont quelques-uns des malheureux résultats de la poursuite de la mode vestimentaire.”—Testimonies, volume 4, pages 634-635.

Lectures proposées :

Counsels on Health, pages 91-93. Messages Choisis, volume 2, pages 465-472. Témoignages, volume 1, pages 685-695.

“C’est l’ennemi de tout bien qui est l’instigateur de cette inconstance [la mode qui change tout le temps]. Il se plaît à déshonorer Dieu en semant la douleur et la ruine ; et l’un des moyens par lequel il réussit le mieux, c’est la mode qui affaiblit le corps, paralyse l’esprit et rapetisse l’âme.”—Le Ministère de la Guérison, page 246. “«Nous avons été, dit l’apôtre inspiré, en spectacle au monde, aux anges et aux hommes.» 1 Cor. 4 : 9. Le ciel tout entier s’intéresse à l’influence qu’exercent sur le monde ceux qui se disent disciples du Christ. Mes sœurs, vos vêtements parlent soit en faveur de la vérité, soit en faveur du monde. Souvenez-vous que nous devons tous rendre compte à Dieu de l’influence que nous exerçons.”—Témoignages, volume 1, page 690. “Le vêtement et la manière de le porter indiquent généralement la personnalité de l’homme ou de la femme. On juge le caractère de quelqu’un d’après le style de vêtement qu’il porte. Une femme modeste et pieuse sera habillée avec modestie. Un goût raffiné, un esprit cultivé se révéleront de par le choix qui sera fait d’une tenue simple et appropriée.”—Child Guidance, page 413. 84

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Dimanche

18 mars

1.

UNE INDICATION DE L’ESPRIT

a.

Qu’est-ce que Dieu prescrivit aux Israélites d’autrefois pour qu’ils soient identifiés comme son peuple choisi ? Nombres 15 : 38-41.

“Lorsque les enfants d’Israël furent conduits hors d’Egypte, ils reçurent l’ordre de mettre un simple ruban bleu au bord de leur vêtement pour les distinguer des nations environnantes et les marquer comme le peuple particulier de Dieu. Aujourd’hui le peuple de Dieu n’est pas obligé de porter une marque spéciale sur ses vêtements. Mais le Nouveau Testament nous rappelle fréquemment l’exemple de l’ancien Israël. Si Dieu a donné des instructions si précises à celui-ci, à propos du vêtement, va-t-il se désintéresser du vêtement de son peuple à notre époque ? Ce vêtement ne devrait-il pas se distinguer de celui du monde ? Est-ce que le peuple de Dieu, son trésor particulier, ne devrait pas chercher à glorifier Dieu même dans le vêtement ? Ne devrait-il pas donner le bon exemple, par la simplicité du vêtement, censurer par là l’orgueil, la vanité, et l’extravagance de chrétiens de profession, mondains et aimant le plaisir ? C’est ce que Dieu attend de son peuple. Sa parole censure l’orgueil.”—Messages Choisis, volume 2, pages 532-533. b.

Comment les versets suivants montrent-ils que l’apparence indique à qui nous faisons allégeance ? 1 Timothée 2 : 9-10 ; Apocalypse 17 : 4 ; Sophonie 1 : 8 ; Matthieu 22 : 11.

“L’apparence extérieure dévoile souvent ce qui existe dans l’esprit ; nous devrions prendre garde à ce que nous affichons au dehors et par quoi le monde juge notre foi.”—Messages à la Jeunesse, page 344. “Un témoignage clair et direct nous est aujourd’hui nécessaire touchant la simplicité du vêtement telle que la Parole de Dieu nous l’enseigne. Cela fait partie de nos responsabilités.”—Evangéliser, pages 247-248. c.

Quel genre d’habits Christ nous offre-t-il et pourquoi ? Apocalypse 3 : 18. Que disent bien des chrétiens de profession par leur attitude ? Esaïe 4 : 1.

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Lundi

19 mars

2.

SE VÊTIR POUR LA SANTÉ

a.

Notre habillement a-t-il quelque chose à voir avec notre santé ?

“Une erreur grave que les femmes commettent souvent, c’est de faire supporter aux hanches tout le poids de leurs jupes. La pression ainsi exercée sur les organes tend à les faire descendre, affaiblissant l’estomac et produisant un sentiment de lassitude. Les épaules se voûtent, la poitrine se creuse et les poumons, comprimés, ne peuvent plus fonctionner normalement. … Il est essentiel pour la santé que la poitrine ait de la place pour une expansion complète afin que les poumons puissent inspirer à fond. Lorsque les poumons sont comprimés, la quantité d’oxygène inhalé diminue. Le sang n’est pas suffisamment vivifié, et les déchets toxiques qui devraient être éliminés par les poumons sont retenus dans l’organisme. De plus, la circulation est entravée, et les organes internes sont tellement comprimés qu’ils se déplacent et ne peuvent fonctionner normalement.”—Le Ministère de la Guérison, page 247. b.

Qu’est-ce qui est rarement pratiqué par les femmes et par les hommes ? 1 Timothée 2 : 9-10.

“Une santé parfaite dépend d’une circulation parfaite. Une attention particulière devrait être accordée aux extrémités qui doivent être aussi bien couvertes que la poitrine et la région du cœur.”—My Life Today, page 145. “Satan a inventé la mode qui consiste à laisser les membres découverts. Le refroidissement ainsi produit détourne la circulation sanguine de son cours normal.”— Testimonies, volume 2, page 532. c.

Quels autres conseils sont nécessaires pour préserver le bien-être des enfants et des adultes ?

“Une autre cause de mortalité infantile et juvénile : la coutume de laisser les bras et les épaules nus. C’est une mode que l’on ne peut assez déplorer. Elle a coûté la vie à des milliers. L’air qui baigne les bras et les membres circule autour des aisselles, refroidit les parties sensibles du corps, si près des organes vitaux, empêche une circulation normale du sang et provoque des maladies, principalement des poumons et du cerveau.”—Messages Choisis, volume 2, page 527. 86

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Mardi

20 mars

3.

DISTINCTIONS CLAIRES

a.

Outre notre bien-être physique, quelle autre chose notre vêtement affecte-til directement ? Matthieu 5 : 27-28.

“[Le septième commandement] prohibe non seulement toute action impure, mais aussi les désirs et les pensées sensuelles, comme tout ce qui peut tendre à les exciter.”—Patriarches et Prophètes, page 281 (V&S) ou 310 (Bâle). “Dès que les barrières de la pudeur féminine sont franchies, la sensualité la plus basse cesse d’apparaître hautement répréhensible. A quels terribles effets de l’influence néfaste de la femme n’assistons-nous pas aujourd’hui !”—Le Foyer Chrétien, page 57. b.

Si nous nous habillons d’une manière contraire à ce que Dieu a dit, comment considère-t-il notre offense ? Deutéronome 22 : 5.

“La tendance est croissante de voir des femmes dont le vêtement et l’apparence se rapprochent autant que possible de ceux de l’autre sexe et de les voir arranger leur habillement à la manière des hommes, mais Dieu dit que c’est une abomination. … Dieu a voulu établir clairement une distinction entre le vêtement masculin et le vêtement féminin et il a jugé la chose assez importante pour donner des instructions précises à ce sujet ; en effet le même costume porté par les deux sexes produirait de la confusion et augmenterait le crime.”—Child Guidance, page 427. c.

Quelle prophétie nous avertit contre les conséquences spirituelles de l’encouragement de la séduction et de l’exposition du corps ? Esaïe 3 : 16-24.

“La prophétie d’Esaïe 3 m’a été présentée comme s’appliquant aux derniers jours, et des reproches sont adressés aux filles de Sion qui n’ont pensé qu’à paraître et à se faire remarquer. Lisez le verset 25 : «Tes hommes tomberont sous le glaive, et tes héros dans le combat.» Il m’a été montré que cela s’accomplirait strictement.”—Testimonies, volume 1, page 270. d.

Quel est le remède à cette condition ? Ezéchiel 36 : 26-27.

“Purifiez la source et vous aurez une eau pure. Si le cœur est droit, vos paroles, vos vêtements, vos actes seront conformes à la droiture.”—Témoignages, volume 1, page 54. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Mercredi

21 mars

4.

AVERTISSEMENTS ET APPELS

a.

Quel aspect de notre habillement est souvent négligé alors qu’il a un effet significatif sur notre bien-être physique ? Luc 15 : 22. Quel temps demande des soins particuliers ? Psaume 147 : 16-17.

“Les pieds devraient être protégés du froid et de l’humidité par des bas chauds et des chaussures amples et à semelle épaisse.”—Pacific Health Journal, 1er mai 1905. “Nos membres et nos pieds sont convenablement protégés du froid et de l’humidité afin qu’ils soient bien irrigués par le sang et reçoivent tous ses bienfaits. …C’est la meilleure garantie contre le rhume, la toux, la congestion cérébrale ou pulmonaire, l’inflammation du foie, des reins et des poumons et une centaine d’autres maladies.”—The Health Reformer, 1er mai 1872. b.

Citez quelques habitudes païennes que l’Eternel abhorre. Exode 32 : 25 ; 2 Rois 9 : 30 ; 1 Jean 2 : 15. Quelle leçon devrions-nous tirer des anges qui se tiennent devant Dieu ? Esaïe 6 : 2-3.

“La mode obscurcit l’intelligence et ronge la spiritualité. Elle pervertit les églises adventistes et fait plus que toute autre chose pour séparer leurs membres de Dieu. Il m’a été montré que nos règlements d’église sont très insuffisants à cet égard. Tout étalage d’orgueil dans les vêtements, défendu par la Parole de Dieu, devrait être une raison suffisante pour que l’église exerce sa discipline. Si malgré les avertissements, les appels et les vives sollicitations, une sœur continue de suivre son cœur perverti, on peut considérer que celui-ci n’est en aucune manière soumis au Christ. Seul, le moi est l’objet de son adoration. Celle qui s’en rend coupable détourne de Dieu un grand nombre de personnes.”—Témoignages, volume 1, page 695. c.

Conçues à l’origine pour la prostitution, les chaussures à hauts talons créent une courbure exagérée de la colonne vertébrale qui attire à son tour l’attention sur certaines parties du corps. Les yeux de qui attirent-ils, tentent-ils et provoquent-ils ? 2 Pierre 2 : 12-14.

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Jeudi

22 mars

5.

DES PRÉDICATEURS VIVANTS

a.

Que devrions-nous faire pendant que nous analysons un vêtement pour voir s’il est en accord avec la Parole de Dieu ? Psaume 139 : 23-24.

“Nos paroles, nos actes, nos vêtements sont des prédicateurs vivants, qui rassemblent avec le Christ ou qui dispersent. Ce n’est pas une chose insignifiante et sur laquelle on puisse passer à la légère. La question des vêtements exige qu’on y réfléchisse sérieusement et avec prière. Bien des personnes, qui ne font pas profession de religion, ont senti qu’elles avaient tort de se rendre esclaves de la mode. Mais lorsqu’elles voient des gens qui se prétendent très pieux se vêtir comme les mondains et se plaire dans la compagnie d’amis frivoles, elles pensent qu’il n’y a aucun mal pour elles d’agir de la même manière.”—Témoignages, volume 1, page 690. b.

Que devrions-nous faire si nous ne sommes pas sûrs au sujet d’un article particulier ? Jacques 1 : 5 ; Philippiens 3 : 15-16.

c.

Que devrions-nous nous rappeler à propos du caractère de notre Dieu ? Exode 20 : 5 ; Malachie 3 : 6.

d.

Si nous revêtions vraiment la justice de Christ qu’est-ce que les autres remarqueraient ? Actes 4 : 13.

“Nos vêtements devraient être propres mais simples, de telle façon que, lorsque nous visitons de pauvres gens, ils ne soient pas gênés par le contraste qu’il y aurait entre notre apparence et la leur.”—Ministère Evangélique, page 183. “J’ai vu que les paroles, le vêtement et les actes devraient parler en faveur de Dieu. Alors tous ressentiraient une sainte influence, et verraient que ces chrétiens ont été avec Jésus. Les incrédules verraient une sainte influence se dégager de la vérité que nous professons ; ils verraient comment le caractère d’un homme ou d’une femme qui croit au retour du Christ est affecté par cette croyance. Voulez-vous exercer une influence en faveur de la vérité ? Mettez-la en pratique, imitant ainsi votre humble Modèle.”—Messages à la Jeunesse, page 126. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Vendredi

23 mars

RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

De qui mes vêtements parlent-ils ? Mon apparence est-elle modeste, diriget-elle vers Jésus ou m’exalte-t-elle ? Est-ce que je m’habille sainement ? Suis-je couvert(e) chaudement et confortablement ? Est-ce que je porte quelque chose qui pourrait faire trébucher quelqu’un ? Qu’en est-il de mes chaussures, de mon style de coiffure, de mon visage ? Suis-je dans la droite ligne de ce que Dieu veut ? Suis-je désireux(se) de demander à Christ d’entrer dans ma penderie et de me montrer ce qui ne refléterait pas son caractère vertueux ?

Soyez en bonne santé. “Le vêtement devrait favoriser la santé. Dieu désire avant tout que nous soyons en bonne santé — santé du corps et de l’esprit. Nous devrions travailler avec lui en vue de notre santé physique et morale. Un vêtement hygiénique contribue à ce résultat.”—Messages à la Jeunesse, page 350. Pas de vêtement serré. “Il faut que chaque article de vêtement ait la taille voulue pour ne pas entraver la circulation du sang et laisser à la respiration une liberté complète et naturelle. Qu’il soit aussi assez ample pour suivre les mouvements des bras.”—Le Ministère de la Guérison, page 248. Une circulation parfaite. “Il est impossible de jouir d’une bonne santé lorsque les extrémités sont toujours froides, car le sang qui en repart va congestionner d’autres parties du corps. Une bonne santé exige une circulation parfaite, mais celle-ci ne peut être obtenue si le tronc est trois ou quatre fois plus vêtu que les membres.”—Idem.

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Leçon 13

Sabbat 31 mars 2007

Une attitude reconnaissante “Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ.” (1 Thessaloniciens 5 : 18). “Les bonnes actions sont un double bienfait, car elles profitent à la fois à celui qui les fait et à celui qui en est l’objet. Le sentiment du devoir accompli est l’un des meilleurs remèdes pour les corps et les esprits malades. La satisfaction, la joie d’avoir fait son devoir et apporté un peu de bonheur aux autres, communique une vigueur nouvelle à l’être tout entier.”—Le Ministère de la Guérison, page 221. Lectures proposées :

Testimonies, volume 5, pages 443-445. Le Ministère de la Guérison, pages 207-221.

“L’amour que le Christ répand dans l’être tout entier est une puissance vivifiante. C’est lui qui guérit notre cœur, notre cerveau, nos nerfs. Par lui, les plus nobles énergies de notre être sont mises en activité. Il libère l’âme de sa culpabilité et de sa tristesse, de ses anxiétés et de ses soucis. Il nous apporte le calme et la sérénité, et répand dans notre âme une joie, une joie dans le Saint-Esprit, qui est une source de vie et de santé, et que rien au monde ne saurait détruire. Les paroles du Sauveur : «Venez à moi … et je vous donnerai du repos» (Matthieu 11 : 28), sont un remède à tous les maux, qu’ils soient physiques, mentaux ou spirituels. Quoique les hommes se soient attiré la souffrance par leurs erreurs, Jésus les considère avec pitié. Il veut les secourir. Il est disposé à faire de grandes choses pour ceux qui se confient en lui.”—Le Ministère de la Guérison, pages 90-91. “Chaque rayon de lumière projeté sur autrui se réfléchit sur nos propres cœurs. Chaque parole aimable et de sympathie adressée à ceux qui sont tristes, chaque acte accompli en faveur de ceux qui sont opprimés, et chaque don destiné à répondre aux besoins de nos semblables, avec le dessein de glorifier Dieu, procure des bénédictions au donateur. Ceux qui agissent de la sorte obéissent à une loi céleste, et reçoivent l’approbation de Dieu. Le plaisir de faire du bien à autrui apporte aux sentiments une chaleur qui tonifie les nerfs, ranime la circulation sanguine et favorise la santé mentale et physique.”—Conseils à l’Econome, page 359. Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007

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Dimanche

25 mars

1.

UN CŒUR JOYEUX

a.

Une autre chose est nécessaire à notre bien-être physique, spirituel et mental qui affectera également directement notre témoignage au monde. Qu’estce ? Psaume 5 : 12.

“Les influences réciproques qu’exercent l’esprit sur le corps et le corps sur l’esprit doivent être soulignées. La puissance électrique du cerveau, stimulé par l’activité mentale, vivifie le corps entier et apporte ainsi une aide inestimable dans le combat contre la maladie. Il faut le mettre en évidence. Il faut montrer le pouvoir de la volonté, de la maîtrise de soi dans la protection et le recouvrement de la santé, le rôle déprimant et souvent désastreux de la colère, du mécontentement, de l’égoïsme, de l’impureté face à l’extraordinaire pouvoir vivifiant de la gaieté, de la générosité, de la reconnaissance.”—Education, page 223. “Quand nous nous lamentons, nous donnons l’impression que Dieu n’aime pas nous voir heureux et nous faisons un faux témoignage contre notre Père céleste. … Mais quand nous nous engageons au service de Dieu, notre cœur devrait être rayonnant de reconnaissance car le chrétien n’est pas abandonné sur un chemin peu sûr, il n’est pas laissé à de vains regrets et désappointements. Si nous n’avons pas les plaisirs de cette vie, nous pouvons quand même nous réjouir en nous tournant vers la vie future.”—The Review and Herald, 14 janvier 1890. b.

Cela signifie-t-il que nous devrions nous amuser et amuser les autres de manière frivole, en blaguant et en plaisantant ? Ephésiens 5 : 4.

c.

Comment pouvons-nous avoir une profonde joie intérieure ? Galates 5 : 2225 ; Psaume 43 : 5 ; Hébreux 13 : 6.

“Il faut étudier la Parole de Dieu et lui obéir. Alors le cœur trouvera le repos, la paix et la joie, et les aspirations se porteront vers le ciel. Mais quand on laisse la vérité hors de sa vie, dans le parvis, le cœur n’est pas réchauffé par le feu ardent de la bonté divine.”—Testimonies, volume 5, page 547.

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Lundi

26 mars

2.

SANTÉ MENTALE

a.

Quel effet physique nos pensées ont-elles sur nous ? Proverbes 17 : 22 ; 2 Timothée 1 : 7.

“Il existe un rapport mystérieux et merveilleux entre le corps et l’esprit qui réagissent l’un sur l’autre. Le premier souci de la vie devrait être de conserver son corps en bonne condition pour que chaque organe de la machine vivante puisse jouer son rôle avec harmonie. Négliger le corps, c’est négliger l’esprit. Des corps maladifs et des esprits diminués ne peuvent glorifier Dieu.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, page 385. “Il existe entre l’esprit et le corps une relation très intime ; tellement que si l’on veut parvenir à un haut degré intellectuel et moral, il s’agit de se conformer aux lois qui gouvernent notre condition physique.”—Patriarches et Prophètes, page 620 (Bâle). “Tout ce qui affecte la santé du corps a des conséquences sur l’esprit et le caractère.”—Child Guidance, page 408. b.

Avec quoi devrions-nous remplir notre esprit ? Philippiens 4 : 8.

c.

Comment puis-je avoir la paix alors que je suis submergé par une situation éprouvante ? Philippiens 4 : 6-7 ; Psaume 130 : 5-6 ; Lamentations 3 : 26.

“Parents, réunissez en un faisceau les rayons de la lumière divine qui illuminent votre sentier. Marchez dans la lumière, puisque le Christ est la lumière. Si vous voulez contribuer au salut de vos enfants et vous maintenir au niveau élevé de la sainteté, les difficultés les plus éprouvantes surviendront. Mais ne lâchez pas prise. Cramponnezvous à Jésus. Il dit : «Celui qui me prendra pour rempart, avec moi fera la paix, il fera la paix avec moi.» Es. 27 : 5, T.O.B. Des difficultés apparaîtront. Vous rencontrerez des obstacles. Regardez constamment à Jésus. Lorsqu’un besoin urgent se fait sentir, demandez au Seigneur : «Que dois-je faire maintenant ?»”—Le Foyer Chrétien, page 198.

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Mardi

27 mars

3.

CEUX QUI SOUFFRENT DE CHAGRIN

a.

Qu’est-ce que le chagrin, le regret, l’inquiétude et la culpabilité font au corps ? Proverbes 12 : 25.

“Satan est l’auteur de la maladie. Le médecin doit combattre son œuvre et sa puissance. Les maladies de l’esprit règnent partout. Les neuf dixième des maux dont souffre l’humanité viennent de là. Peut-être certain foyer abrite-t-il un mal qui, semblable à un chancre, ronge l’âme et affaiblit les forces vitales. Parfois c’est le remords qui mine la santé et déséquilibre l’esprit.”—Témoignages, volume 2, page 171. b.

Quelles sont certaines causes d’un esprit abattu ? Psaume 55 : 5-6 ; Matthieu 6 : 34.

“Dieu ne désire pas que nous soyons dans l’angoisse. Nous ne devons pas regarder les épines et les ronces qu’il y a dans notre vie. Nous devons aller dans le jardin de la Parole de Dieu et y cueillir les lis, les roses et les œillets parfumés de ses promesses. Ceux qui regardent aux difficultés parleront de doute et de découragement car ils ne contemplent pas Jésus, l’Agneau de Dieu, qui ôte les péchés du monde.”—Manuscript Releases, volume 4, page 160. c.

Quel est le remède pour un esprit abattu ? Psaumes 51 : 8-14 ; 55 : 17-19 ; 61 : 3-5 ; 77 : 12-13.

d.

Quand devrions-nous particulièrement nous rappeler d’être joyeux et pourquoi ? Psaume 128 : 2.

“Ceux qui sont énervés, anxieux ou pressés, feraient mieux de ne pas manger avant de s’être reposés ; car leurs énergies vitales, déjà éprouvées, ne peuvent pas fournir les sucs digestifs nécessaires.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 127.

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Mercredi

28 mars

4.UN PRINCIPE DE VIE a.

Qu’est-ce que Dieu cherche et attend ? Lévitique 26 : 12 ; 2 Corinthiens 6 : 16 ; Esaïe 57 : 15 ; 66 : 2.

“Ceux qui enseignent les principes de la réforme sanitaire doivent avoir une claire notion de la maladie et de ses causes, et comprendre que toute activité de l’organisme humain doit être en parfaite harmonie avec les lois de la vie. La lumière que Dieu a donnée sur la réforme sanitaire doit contribuer à notre salut et au salut du monde. Hommes et femmes doivent être informés du fait que leur corps est un temple que Dieu a construit pour en faire sa demeure, et que sa volonté est de nous en constituer les gérants. «Nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.»”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 554. b.

Par qui et pour quelle raison Dieu veut-il demeurer en nous ? Jean 16 : 13.

c.

Quel effet cela aura-t-il sur ceux qui nous entourent ? Malachie 3 : 16 ; Ephésiens 5 : 19-20 ; Hébreux 10 : 24-25.

“Nous vivons dans un monde de souffrance. Des difficultés, des épreuves, des tristesses nous attendent tout le long du chemin qui conduit à la patrie céleste ; mais pour beaucoup le poids des fardeaux de la vie est doublé par leurs continuelles appréhensions. S’ils rencontrent l’adversité ou le découragement, ils croient que tout est perdu, qu’ils sont les plus à plaindre des hommes et que la misère les attend. Ils se rendent malheureux par leurs soucis et jettent une ombre sur tout ce qui les entoure. La vie elle-même leur devient un fardeau. Mais il peut en être autrement. Il faut que ces malades fassent un gros effort pour changer le cours de leurs pensées, mais ce n’est pas impossible. Leur bonheur dans cette vie et dans la vie à venir dépend de la sérénité de leur esprit. Qu’ils cessent donc de considérer des ombres imaginaires, et pensent aux bienfaits que Dieu a répandus sur leur chemin déjà ici-bas et au bonheur éternel qu’il leur réserve dans un monde meilleur. Dieu a un remède pour tous les maux.”—Le Ministère de la Guérison, page 213.

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Jeudi

29 mars

5.LE DESSEIN DE DIEU a.

Pourquoi Dieu créa-t-il l’humanité ? Apocalypse 4 : 11.

“Un amour infini—comme c’est merveilleux ! Dieu a fait le monde pour agrandir le ciel. Il souhaite une famille plus grande d’êtres créés.”—The SDA Bible Commentary [Ellen G. White Comments], volume 1, page 1081. b.

Quelle coopération de notre part est nécessaire pour qu’il puisse demeurer en nous ? 2 Corinthiens 6 : 17-18 ; 7 : 1 ; Jean 14 : 21, 23 ; Actes 5 : 32.

“La condition pour être reçu dans la famille de l’Eternel est de sortir du monde, de se séparer de toutes ses influences contaminantes. Le peuple de Dieu ne doit avoir aucun rapport avec l’idolâtrie sous aucune forme. Il doit parvenir à un haut niveau. Nous devons nous distinguer du monde et alors Dieu dira : «Je vous recevrai en tant que membres de ma famille royale, enfants du Roi du ciel.» Comme croyants en la vérité nous devons nous distinguer en pratique du péché et des pécheurs. Notre citoyenneté est dans le ciel.”—Fundamentals of Christian Education, page 481. c.

Comment est-il possible de mettre en application toutes ses instructions ? Romains 8 : 7-14.

“Que personne, parmi ceux qui se disent pieux, ne considère avec indifférence la santé du corps et ne prétende que l’intempérance ne soit pas un péché et n’affecte en rien la spiritualité. Des liens étroits existent entre la nature morale et la nature physique.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 195. d.

Quelle récompense nous attend si nous faisons ce que Dieu a dit ? Esaïe 64 : 4 ; 1 Corinthiens 2 : 9.

“Il faudrait toujours insister sur le fait que le grand objectif que vise l’Institut de santé de Battle Creek n’est pas seulement la santé mais également la perfection et la sainteté auxquelles on ne peut parvenir avec des corps et des esprits malades. On ne peut atteindre cet objectif en adoptant simplement dans son travail un point de vue mondain.”—Testimonies, volume 1, page 554. 96

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2007


Vendredi

30 mars

1. 2. 3. 4. 5.

Ai-je un cœur joyeux ou suis-je triste ? Quels modèles de pensée dois-je changer pour pouvoir penser aux bonnes choses ? Comment pouvons-nous donner nos craintes à Dieu pour en être libérés ? Pour quelles choses puis-je louer Dieu aujourd’hui ? Est-ce que je désire que le Seigneur demeure en moi et que dois-je changer pour que cela devienne une réalité dans ma vie ?

Le ciel fermé. “Nous devrions nous vêtir correctement mais avec modestie, sans nous soucier de la mode. En tout temps on ne devrait trouver sur notre table que des aliments simples, hygiéniques. Qu’on proscrive le luxe et toute espèce d’extravagance. Que nos maisons soient construites dans un style sobre et meublées de la même manière, afin de montrer par là la puissance sanctifiante de la vérité et d’exercer une bonne influence sur les incrédules. Mais si nous nous conformons au monde sur ces points, et en certains cas si nous essayons même de le dépasser dans ses excentricités, la prédication de la vérité n’aura que peu ou même pas d’effet. Qui croira aux vérités solennelles pour notre époque si ceux qui prétendent y croire contredisent leur foi par leurs œuvres ? C’est notre conformisme aux usages du monde, et non Dieu, qui nous interdit l’accès du ciel.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 106-107. La religion de Christ. “Il faut compter aussi avec des doctrines erronées, celle d’un feu éternel par exemple, dans lequel les méchants sont tourmentés à jamais, qui, en donnant une fausse idée du caractère de Dieu, produisent le même résultat sur des esprits sensibles. Les incrédules ont exploité ces cas malheureux en disant que la religion mène à la folie. C’est une grossière accusation dont ils ne seront pas fiers de répondre un jour. La religion du Christ, loin d’être une cause d’aliénation mentale, est l’un des remèdes les plus efficaces, car elle est un puissant calmant du système nerveux.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, pages 59 et 12. Cette leçon n’est pas seulement une théorie. “Telle est la vraie sanctification. Ce n’est pas simplement une théorie, une émotion ou une forme verbale, mais un principe vivant, actif, pénétrant dans la vie de chaque jour. Elle implique que nos habitudes dans le manger, le boire, la manière de nous vêtir soient de nature à préserver la santé physique, mentale et morale, afin que nous puissions présenter nos corps au Seigneur non comme une offrande corrompue par des habitudes erronées, mais comme «un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu». (Romains 12 : 1).”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 67.

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N’OUBLIEZ PAS L’OFFRANDE SPÉCIALE DU PROCHAIN SABBAT

RÉVISION PERSONNELLE


Nous sommes heureux de vous annoncer la date et le lieu de notre 20e session de la Conférence Générale. Les réservations ont été faites sur la belle île de Cheju en Corée du Sud. Ce sera la première fois que la Conférence Générale se tiendra dans la Région Pacifique. Nous espérons vous y voir et que nous partagerons ensemble la joie de nous réunir avec des frères de tous les continents du monde représentant 132 pays où le message du Mouvement de Réforme a pénétré. La Réunion Générale ou «rencontre spirituelle» ouverte à tous aura lieu du 4 au 7 Octobre. La Session de Délégation réservée aux délégués aura lieu du 19 Septembre au 3 Octobre. Pour plus d’informations, veuillez nous contacter à l’adresse suivante : Seventh Day Adventist Reform Movement 5240 Hollins Road, Roanoke, VA 24019-0240 Téléphone : (540) 362-1800, Fax : (540) 366-2814 E-mail : gcsession@sdarm.org

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20e Session de la Conférence Générale Réunion spirituelle Dates : Du Jeudi 4 Octobre au Dimanche 7 Octobre 2007 Lieu : Jeju, Corée du Sud Thème : Allez par tout le monde

Jeju, ile de Cheju, Corée du sud


Offrandes spéciales 6 janv pour la ier mission camero unaise (voir p. 4)

3 février ement pour le départ du Welfare (voir p. 33)

3 Mars nte, Horizo lo e B r pou Brésil ) (voir p.

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