IMMERSION
SUNLESS x Mike Ponton 16 — 18 Juin 2015 Le Noumatrouff Mulhouse
Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme de coopération territoriale Interreg FranceSuisse, et bénéficie d’un soutien financier de L’Union Européenne.
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E ric Bichon c oordinat Eur icEBE rg On arrive à la fin de l’opération Iceberg. Peux-tu Entre les demandes des groupes et les besoins que nous résumer le parcours de Sunless depuis qu’elle vous avez repérés, il y a des différences ? Souvent, les artistes cherchent à faire plus de concerts, a commencé ? La toute première fois que j’ai vu Sunless, c’était à à trouver de l’argent pour soutenir leurs projets : sortie la Vapeur de Dijon pour Génériq, fin 2013 : ce n’est de disques, achat de matériel… Mais avant de jouer aux aujourd’hui plus le même groupe ! Bien sûr, ce n’est pas que Eurocks ou de sortir un album, il vaut mieux s’assurer que grâce à nous, le groupe aurait de toute façon avancé. Notre le set est mature pour que ce ne soit pas un simple « onerôle, c’est de catalyser, d’aider le groupe à aller plus loin shot » mais un tremplin vers la suite. L’environnement dans son parcours. Lors de la première résidence avec Mike, est important : avoir une bonne communication, trouver en mars 2014 au Nouma, ils ont travaillé sur l’artistique, la des vrais partenaires, un entourage, des leviers de mise en place du répertoire sur scène. Quelques mois après, financement… Bien sûr, il y a aussi des demandes très on les a fait travailler avec la chanteuse suisse Anna Aaron spécifiques suivant les besoins des groupes : par exemple, sur la technique vocale et les chœurs. Ils ont rencontré un le beatmaker des D-Bangerz a travaillé sur un logiciel précis spécialiste du droit des interprètes qui les a conseillés sur avec Chapelier Fou. On a même présenté une sophrologue la mise en perspective de leur projet, la stratégie digitale, à The Wooden Wolf en début d’opération, car il avait besoin l’utilisation de tous les outils dont les réseaux sociaux… de se sentir bien sur scène ! Et pour finir, on a décidé de les remettre en résidence avec Mike parce qu’il y a une bonne connexion entre eux. Entre temps, leur répertoire a évolué, la cohérence du groupe s’est renforcée. Il s’agit de mettre en place les nouveaux morceaux qui n’ont jamais été joués en concert, les placer dans le set de manière homogène. C’est une évolution que l’on peut mettre en parallèle avec celle des neuf autres groupes ou artistes participant à l’opération ? Tous ont pu avancer dans leur parcours mais il n’y a pas de profil type. Certains sont allés plus vite vers la professionnalisation, d’autres ont pris le temps de mûrir en profondeur, tout dépend de leurs objectifs. Au cours de l’opération, The Wooden Wolf a réussi à devenir intermittent du spectacle, comme Cotton Claw. Du côté suisse, Verveine aussi ne fait plus que ça, même s’ils n’ont pas de système équivalent ! Mais la professionnalisation n’est pas forcément utile à tout le monde, le fait de courir après les heures peut aussi nuire au projet. Les membres de Sunless travaillent ou sont en fin d’étude. En tout cas on ne s’est pas trompés dans nos choix. The Wooden Wolf s’est retrouvé chez Manoukian sur France-Inter, comme Pih Poh. Verveine est celle qui est allée le plus loin : coup de cœur des Transmusicales, une page dans Libé grâce à une photo… Et Sunless a fait un gros concert de rentrée à Dijon avec Christophe, Breton et Brodinsky, devant cinq à six mille personnes !
La sauce a bien pris avec les intervenants ? Des intervenants très professionnels, qui évoluent à un haut niveau, avec des artistes qui ont un projet avancé mais pas encore pro, c’est la spécificité d’Iceberg. C’est aussi une aventure humaine : les à-côtés sont presque aussi importants que ce qui se passe en résidence ! Ca fait partie de l’accompagnement, c’est une approche du métier. Le soir, tout le monde se retrouve, on mange ensemble, et hier soir on a fini par faire un karaoké ! Il y a une vraie accroche humaine entre Mike et Sunless, c’est pour ça que c’est bien qu’ils bouclent la boucle. L’opération est financée depuis novembre 2013 et se termine à la fin du mois, y’aura-t-il une suite ? Même sans financement européen, il est fortement question que nous prolongions cette collaboration franco-suisse avec une nouvelle sélection d’artistes. Les problématiques sont différentes en Suisse mais c’est logique d’ouvrir la frontière : le public de Belfort, par exemple, se déplace facilement à Bâle ou à Lausanne pour voir un concert ! Entre tous les clubs, qui font aussi partie du réseau Génériq côté français, c’est aussi une aventure de copains, il y a une envie de travailler ensemble qui rend possible l’opération. On va laisser les premiers artistes accompagnés voler de leurs propres ailes mais on va continuer à entretenir des liens. Sunless a trouvé une voie qui lui est propre parmi ses influences. Ce sont des bosseurs, ils ont bien évolué… C’est chouette !
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Mik E Po nton guitaristE d E d ionysos int E rvE nant ic EBErg Tu as déjà travaillé avec Sunless au Noumatrouff en As-tu suivi les aventures de Sunless entre les deux mars 2014, as-tu senti des évolutions dans leur set ? résidences ? Ils ont la volonté de faire tendre leur musique vers un côté plus « clubbing » qui existait déjà chez eux. Ils ont plein de flèches à leur arc : suivant la direction qu’ils veulent prendre, on peut tirer plein de choses intéressantes de leurs morceaux. Parce que ce sont de super chansons à la base ! D’ailleurs j’ai découvert qu’ils ont aussi fait des sets acoustiques pour des radios, près de l’os, et c’est là que tu t’en rends compte. Mais pour faire danser le public, on a retravaillé cette semaine l’ordre du set qu’on avait établi l’an dernier. Par exemple, en vue du concert à la Rodia, on avait misé sur une entrée de scène assez atmosphérique. Maintenant, on a pris le parti de commencer par le dernier morceau de l’ancien set, vachement efficace, qui faisait danser les gens.
On est devenu amis sur Facebook, ça m’a permis de suivre ce qui se passait pour eux ! Comme ils ont enregistré, Pierre m’a envoyé les nouveaux morceaux dès qu’ils ont été mixés. Je voulais leur faire la surprise de venir lors d’un concert, débarquer à l’improviste et rester dans un coin mais je n’ai pas pu. C’aurait été chouette ! Tu t’es donc découvert une vocation d’intervenant ? Quand j’étais gamin, je faisais beaucoup de tennis, j’ai été éducateur de tennis et je serais devenu prof s’il n’y avait pas eu la musique. Quand il y a une vraie rencontre humaine et artistique avec des gens adorables, c’est un rêve de travailler dans ces conditions ! J’aime échanger, transmettre des choses… Je serais partant pour continuer avec Iceberg.
Avec le même intervenant dans le même lieu, les trois jours de résidence ont donc été tout de même Quel regard portes-tu sur l’opération ? différents ? Iceberg repère plein de groupes dans plein de styles L’an dernier, ils avaient l’objectif précis d’assurer la différents et leur font rencontrer des gens qui leur première partie de Hollysiz à la Rodia ; cette fois, ils permettent d’avoir des retours, d’apprendre des choses, n’ont pas d’échéance précise. Il s’agissait d’adapter de de faire avancer le schmilblick… Je trouve ça génial. Un nouveaux morceaux à la scène en vue des futurs concerts, groupe a toujours besoin d’expériences supplémentaires, et de structurer les passages plus « club » de leurs anciens de faire différemment, de faire mieux… Même Dionysos, morceaux. Ils ont progressé sur des éléments qu’on après vingt ans ! Nous n’avons pas bénéficié d’opérations avait travaillés l’an dernier : la connexion entre eux, le de ce type, on s’est fait tout seul, mais ça nous aurait bien placement sur scène, la fluidité du set… Je sais ce que c’est aidé pour le recul que ça apporte. que l’équilibre d’un groupe : je ne dois pas débarquer avec mes gros sabots et abuser de leur confiance ! Je leur donne D’ailleurs, tu vas retrouver ton groupe après ces mon avis mais ils en font ce qu’ils veulent, je ne suis pas trois jours avec Sunless ? là pour les influencer au niveau artistique. Je n’ai pas la Nous sommes en train de préparer un nouvel album science infuse, je suis là pour ouvrir des portes et après qu’on espère sortir avant la fin de l’année… On n’est ils choisissent laquelle ils veulent emprunter. pas encore dans la dernière ligne droite, mais on a terminé la phase de composition ainsi que la moitié de Dionysos et Sunless sont d’ailleurs deux groupes l’enregistrement ! On va sortir de notre zone de confort, assez différents ! faire quelque chose de plus épuré, plus folk mais aussi Je remercie l’opération Iceberg de m’avoir fait découvrir plus electro… Du folk 2.0 ? Sunless, parce que spontanément je serais plutôt allé vers des groupes proches de l’univers de Dionysos : ce n’est pas forcément la bonne chose pour rester à sa place. Un coach scénique ne s’investit pas trop dans l’artistique, donc c’est très bien comme ça ! Ceci dit, on a autant de différences que de points communs : ça reste un groupe, des chansons… On a une culture musicale commune, chacun la tourne à sa façon.
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olivi E r d iE tE rlE n E t MatthiE u sPiEgE l d irEct Eur E t Progra MMat Eur du n ouMat rou ff Le Noumatrouff est l’un des neuf clubs participant La méthode de transmission d’Iceberg vous paraît à l’opération Iceberg. Alors, heureux de vous être efficace ? lancés dans l’aventure ? O.D : Un œil extérieur avisé, expérimenté, c’est autre O.D : Depuis ses débuts, le Noumatrouff est défendu chose que l’avis d’un copain ou une discussion de comptoir. par des gens qui veulent défendre la création locale. Il a Par exemple, Mike se donne à fond avec Sunless, il leur toujours été plus qu’un lieu de diffusion, mais il semble que donne toutes ses tripes, tout ce qu’il a appris en vingt ans cet objectif monte en puissance : depuis cinq ou six ans, on de carrière, et rien ne l’oblige à faire ça. On commence à est mieux structuré pour l’accompagnement des artistes. avoir en France une belle brochette de gens qui ont envie J’ai horreur d’une salle vide. Je me souviens à quel point de transmettre, et ce n’est pas une formation sur une on avait du mal à trouver des endroits pour répéter quand machine-outil : c’est de l’affect, il y a de vrais secrets qui on était jeunes, alors que plein de lieux culturels avaient se divulguent et qui ne sont pas dans les livres. C’est ça la des salles à disposition. On accueille chaque année une force d’Iceberg, sans oublier l’effet de réseau avec Génériq dizaine de groupes en accueil-plateau, mais Iceberg, c’est et les Eurocks, ainsi que le côté « exotique » transfrontalier l’occasion de proposer des vrais résidences professionnelles avec la Suisse. M.S : une petite famille s’est créée au fil des mois. Avec au Noumatrouff : tous les musiciens sont payés et je trouve que c’est normal d’être payé pour travailler ! les autres salles et les artistes, qu’ils soient Suisses ou Français, on est tous dans la même équipe. Quand Verveine Trois des dix groupes et artistes suivis par Iceberg s’est retrouvée à l’honneur sur une page dans Libé, on était sont mulhousiens : belle proportion ! super contents, comme si on faisait partie de l’histoire ! O.D : J’avais fait le pari en 2010 que l’heure de Mulhouse On a aussi invité Sunless a jouer en première partie de viendrait bientôt ! Bien sûr, ce n’est jamais gagné, mais Jamaica l’an dernier, un réseau se crée… Et ce n’est pas du on est dans une vague positive. Je ne dis pas qu’on était copinage, tout est basé sur l’intérêt du projet artistique. O.D : le business, l’environnement, c’est important, mais à la traîne, mais il y a une émulation. M.S : D-Bangerz, Valy Mo et The Wooden Wolf ont tous tout part de là, du projet artistique. Quel que soit le style, les trois très bien vécu l’opération. Ils avaient chacun des je peux capter l’émotion. Donne tes émotions, c’est ça qui objectifs différents, il faudrait deux-trois ans de recul pour compte. On est prêt à continuer Iceberg, même avec moins en faire un bilan… Ce qui est sûr, c’est que ça a boosté de moyens, pour aider les artistes à réaliser ce partage. leur carrière, ça les a conforté psychologiquement, ça leur a apporté beaucoup de choses sur scène ainsi qu’un vrai focus. O.D : The Wooden Wolf, qui est un artiste solitaire, a pu voir que ce n’est pas inintéressant de s’ouvrir aux autres : on peut mener un projet très personnel et recevoir des conseils sans le dénaturer. Un accompagnement, c’est aider quelqu’un à se faire sa place sans rien dénaturer. M.S : Les D-Bangerz ont capté les enjeux des musiques actuelles, les tenants et aboutissants du marché. Grâce au réseau Génériq/Iceberg, ils ont pu faire de très belles dates. Valy Mo a signé sur le label de Skrillex suite à une rencontre aux Eurocks : il a eu un pass grâce à Iceberg ! Il réalise maintenant son rêve de jouer au Japon. Quand tu passes trois heures avec Pedro Winter, le mec va te dire « fais ça, fais ça, ça, ça sert à rien »… Et au final tu gagnes quelques mois !
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S U N L E S S Pierre raPhaël, chant Ma xi Me loaëc, électronique r a ndy Viron, basse thoMa s Pa nnequin, batterie Ga ëta n l aurence, G uitare
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Après un an et demi d’accompagnement Iceberg, vous Et cette semaine, quels sont vos objectifs ? voilà de retour au Noumatrouff avec Mike Ponton… M. : C’est un laboratoire pour la suite. Cette fois, on n’a Alors ça y est, la boucle est bouclée ? pas de date derrière, on est en période de composition et M. : C’est très bien que le premier intervenant finisse d’enregistrement pour l’album. On prépare un set qui soit le boulot, je pense qu’il voit la progression ! le plus représentatif possible, on travaille les réarrangeR. : Le début de l’accompagnement est arrivé tôt dans ments pour la scène… notre parcours. Ca ne faisait qu’une dizaine de mois qu’on T. : On est forcément attachés aux versions studio, mais jouait vraiment tous ensemble. On avait alors un réper- ce serait intéressant de ne pas avoir exactement la même toire de trente à quarante minutes, avec des morceaux chose en live. Il y a des trucs qui marchent sur disque mais qui ne nous correspondaient déjà plus, qu’on avait envie pas en concert, et inversement. de laisser tomber pour passer à autre chose. P. : On a peut-être enfin ouvert l’hypothèse des sonorités P. : On avait l’impression qu’on n’était peut-être pas club pour notre musique ! R. : On en a bavé un peu mais j’ai le sentiment qu’on encore prêt quand ils nous ont pris. On pensait qu’on n’avait pas encore suffisamment de matière, de morceaux arrive à rendre les choses plus dansantes, et à assumer à travailler. Mais c’était bénéfique : dès le début, on a été des choix plus radicaux dans notre manière de jouer : on tranche enfin ! encouragé à se trouver des objectifs. M. : On avait besoin de pratique, d’un regard sur ce qu’on venait de faire. Lors de la première résidence avec Mike est-il un bon pédagogue ? Mike, on a beaucoup bossé la présence sur scène. M. : Super ! En fait je ne dirais pas qu’il s’agit de pédaR. : Quand on était tout seul, on s’attelait surtout à faire gogie, plutôt d’une discussion. sonner la musique… Là on a commencé à chercher à la faire R. : Il sait quand il a quelque chose à apporter et quand vivre, y compris visuellement. Après la résidence, on a fait nous laisser tranquille. Il préfère qu’on détermine ce qu’on la première partie d’Hollysiz à la Rodia, à Besançon. C’était a vraiment envie de faire, avant de nous donner des clés la première fois qu’on jouait devant une salle comble… pour y arriver. Mike et nous, on n’imaginait pas que ça C’était super, les gens étaient hypra-réactifs alors qu’ils allait être aussi heureux comme choix. Parce que Dionysos, ne nous connaissaient pas ! c’est assez loin de ce qu’on fait. P. : C’est un groupe reconnu pour être au top sur scène ! Quelles ont été les étapes suivantes de l’accompa- Ça nous a bien servi : on a pu capter un bout d’énergie de gnement ? Dionysos pour le mettre dans le set de Sunless… R. : Mike a l’air tranquille, mais dès qu’il monte sur une P. : On a eu une formation vocale avec Anna Aaron. Je n’étais pas le seul concerné : on a ajouté beaucoup de scène, il se transforme. Hier soir, on a fait un karaoké chœurs qu’on a gardés, comme sur le morceau « Charming » ensemble. Il se lève, il prend le micro, on se dit qu’il va la faire tranquille… Mais pas du tout, en deux secondes il qu’on a retravaillé aujourd’hui. R. : Faire en sorte que les instruments laissent de la est dedans, trop bien, on sent l’expérience ! place aux harmonies vocales, ça concerne l’ensemble du P. : C’est un mec curieux, il y a plein de choses qui groupe ! On avait envie de proposer quelque chose de plus l’intéressent et c’est pour ça qu’il intervient sur Iceberg ! fou, de plus fort sur ce point. M. : Après, il y a eu des formations. Gaëtan est allé à Un karaoké ? C’est vrai que vous connaissez bien Mulhouse maintenant. une table ronde avec Pedro Winter. R. : Les tables rondes et toutes les rencontres avec les M. : Entre les deux résidences et la première partie de professionnels se concentrent sur des questions impor- Jamaica, c’est vrai qu’on commence à y avoir pas mal de tantes : comment faire écouter notre musique à pas mal souvenirs ! de gens, comment jouer des concerts un peu plus loin R. : On ne se rend pas compte de tout ce qui s’y passe de chez soi, comment gérer son image, communiquer… culturellement mais on a bien apprécié le Gambrinus et le karaoké du Marco Polo. Vous en avez tiré quels enseignements ? P. : Grâce à Iceberg, on a aussi vu Besançon, La ChauxM. : Ça nous a aidé à savoir qui et quoi chercher à quel de-Fond, et ça nous a fait rencontrer plein de monde : les moment. Au fur et à mesure qu’on évoluait, nos objectifs artistes, le personnel des salles… On a bien sympathisé avec tous les autres groupes de l’opération, il y a eu des ont aussi évolué. P. : Dès qu’on atteint un niveau, un autre se déclenche temps forts pour que tout le monde se retrouve. Je regrette derrière ! Tout est à améliorer constamment, on doit se juste qu’on n’ait pas eu l’occasion de jouer tous ensemble, surpasser à chaque fois. On ne doit pas jouer d’un coup juste une fois, pour faire un supergroupe Iceberg ! toutes nos cartes, les pros ont bien insisté là-dessus. Il faut avoir douze coups d’avance, être prévoyant, rétro-planer… R. : Avant, on avait des trucs spécifiques à travailler, qui nous tiraient vers le bas. Maintenant j’ai l’impression que le projet global est plus équilibré, il faut juste continuer à le pousser de tous les côtés. M. : Grâce à Iceberg, on a aussi trouvé une nouvelle attachée de presse ! Notre premier clip a été bien relayé, par exemple sur le site web des Inrocks.
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CarNEt dE Bord
Par Sylvain Freyburger Rédacteur basé à Mulhouse, Sylvain Freyburger cherche à trouver les mots justes pour discerner ce qu'il y a d'unique et de précieux dans toute création. Une quête qui le mène régulièrement au Noumatrouff, où cette résidence avec Sunless et Mike Ponton lui a permis de découvrir l'envers du décor.
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L’Opération Iceberg est soutenue par : FONDS CANTONAL VAUDOIS INTERREG SERVICE DES AFFAIRES CULTURELLES DU CANTON DE NEUCHÂTEL VILLE DE LA CHAUX-DE-FONDS VILLE DE NEUCHÂTEL VILLE DE LAUSANNE PRO HELVETIA PALÉO FESTIVAL NYON SWISS MUSIC EXPORT FONDATION SUISA FOND DE COOPÉRATION DU CONSEIL GÉNÉRAL 90 - JURA SUISSE FONDS EUROPÉEN DE DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL (FEDER) CONSEIL GÉNÉRAL DU TERRITOIRE DE BELFORT CONSEIL RÉGIONAL DE FRANCHE-COMTÉ SACEM