SOMMAIRE
Leonidas, une histoire de famille
Le saviez vous... ?
Rencontre avec Claude SÊnèque
LEONIDAS, UNE HISTOIRE DE FAMILLE DE PUIS PLUS DE 100 ANS
Leonidas Kestekides est un confiseur installé aux Etats-Unis qui s’est fait connaître en participant, en 1910, en tant que membre de la délégation grecque des USA, à l’Exposition Universelle de Bruxelles. Il y présente ses produits et récolte d’emblée un franc succès vu la grande qualité de ses confiseries.
•6
1913
En 1913, notre jeune Leonidas revient en Belgique pour prendre part à l’Exposition Internationale qui se tient à Gand. Cette fois, il ne quittera plus notre pays car en plus d’une reconnaissance professionnelle bien méritée (médaille de bronze à l’Exposition Universelle de Bruxelles en 1910 et médaille d’or à l’Exposition Internationale de Gand en 1913), Leonidas Kestekides s’éprend d’une jeune et jolie Bruxelloise qu’il épousera. Notre cher confiseur s’installe donc définitivement en Belgique, et ouvre son premier salon de thé sous le nom Leonidas.
C’est au tour de Basile Kestekides, neveu de Leonidas de reprendre le flambeau.
1935
D’emblée, en l’honneur du Roi Grec de Sparte, Basile associe au nom Leonidas l’effigie du roi de Sparte, Leonidas. Le concept révolutionnaire de « fenêtre guillotine » mis en place par Basile a un succès immédiat. Ce concept se base sur une idée simple mais originale : Basile loue une chambre, Boulevard Anspach, et se met à exposer ses pralines sur l’appui de fenêtre qui donne sur le Boulevard. Il suffit donc aux passants de tendre la main pour acheter leurs confiseries préférées. Un concept qui plaît énormément au public !
En 1970 Basile décède et Leonidas devient une SPRL, puis en 1979 une SA.
1970
Le petit confiseur a donc fait un sacré chemin. C’est en 1970 que le frère de Basile, Ioannis (Jean) Kestekoglu, prend la relève. Ce dernier se fait aider par Alexandre, le frère cadet, qui grâce à son métier de médecin et donc à ses connaissances en chimie a aidé Basile, après la mort de Leonidas, à créer différentes nouvelles pralines. Alexandre et sa famille avaient déjà travaillé avec Basile jusqu’à la mort de ce dernier en 1970. A ce moment-là, Alexandre a demandé à son frère Leonidas de se charger de la continuité de la société ensemble avec lui en tant que président de la société. Alexandre est décédé en février 1999 après avoir créé sa dernière praline « Alexandre le Grand ». Sa fille, Vassiliki continue son oeuvre au sein de la société en étant membre du Conseil d’Administration.
Dès 1985, a succession est assurée.
1985
La fille de leonidas, Maria Kestekidou elle-même rejointe, en 1992, par sa cousine germaine (la fille de Alexandre), Vassiliki Kestekidou, qui devient Présidente du Conseil d’Administration en 2003. Dimitrios Kestekoglou, fils de Ioannis, actuel Président du Conseil d’Administration, a mené à terme en 2004-2005, en tant qu’Administrateur Délégué, le management de changement et l’introduction d’une nouvelle culture d’entreprise. La saga familiale suit donc son cours mais la petite société familiale traditionnelle a fait place à une structure professionnelle solide, présente dans plus de cinquante pays avec près de 1300 points de vente, à Bruxelles, Anvers, Gand, Paris, Londres, Rome, Sydney, Hong Kong, Tokyo, New York ...
Leonidas célèbrera 100 ans de savoir-faire et de savoir-vivre.
2013
Le « petit laboratoire » du fondateur a fait son chemin sans jamais perdre son âme et ses saveurs initiales : les noisettes proviennent de Turquie, les amandes d’Italie, les cerises du Périgord et les noix de Grenoble. Le chocolat est garanti 100% pur beurre de cacao, pour le chocolat d’enrobage comme pour les chocolats de fourrage et donc sans graisse végétale ou huile de palme. Les fourrages sont faits exclusivement avec du beurre frais. Autant d’ingrédients de toute première qualité, façonnés selon des recettes inchangées qui séduisent une clientèle fidèle.
SAVIEZ-VOUS QUE ... ?
• 10
1492 LA DÉCOUVERTE DU CHOCOLAT, BOISSON DES DIEUX. Christophe Colomb découvrit le chocolat au Nouveau Monde. En effet, les Aztèques le consommaient sous la forme d’une boisson amère à base de graines de cacao grillées et d’épices. Rien à voir avec le chocolat que nous connaissons actuellement. Malgré tout, chez les Aztèques, cette boisson sacrée était tellement appréciée que seuls les gens riches en consommaient. Les graines de cacao étaient aussi utilisées comme monnaie par les indigènes. Aussi, les conquistadores ne virent initialement dans le cacao qu’un moyen d’échange pour obtenir de l’or. Progressivement, grâce à l’ajout de sucre de canne, le cacao devint une boisson très appréciée par la noblesse européenne.
LE CHOCOLAT EN BELGIQUE
1912
Dès le début de son histoire en Belgique, le chocolat a eu la vocation de se faire offrir. C’est en 1912 que la confiserie belge invente la «praline» telle que nous la connaissons aujourd’hui, une bouchée de chocolat fourrée qui répond parfaitement à cette vocation. Pour préserver la délicatesse de ces fines pralines, un emballage spécial est breveté sous le nom de «ballotin». Depuis lors, orné de ses plus beaux attributs, le ballotin de pralines représente le cadeau idéal à offrir en toute circonstance. Aujourd’hui, le chocolat fait véritablement partie du patrimoine gastronomique de notre pays.
1985 LE PRIX DU SUCCÈS En 1985, la production a considérablement augmenté, et pourtant, Leonidas fait de la publicité pour la première fois avec un message qui est un cas unique dans l’histoire : Leonidas demande aux personnes intéressées de ne plus introduire de demande pour ouvrir de nouvelles boutiques car la production ne suit pas ! Et malgré cela, Leonidas n’a jamais fait exploser les prix : la société a préféré s’agrandir plutôt que de sanctionner le consommateur avec des prix élevés. La générosité de la marque qui a voulu rendre la praline accessible à tous n’est plus à prouver.
1930
LEONIDAS À L ’ORIGINE DU CHOCOLAT AU RIZ SOUFFLÉ Toujours à la recherche de nouvelles saveurs, c’est Leonidas qui, pour la première fois dans l’histoire du chocolat, créa une recette de chocolat avec du riz soufflé. C’est après la société Leonidas que Nestlé lança sa fameuse tablette de chocolat au riz soufflé.
TOUTE LA PRODUCTION AU DÉPART DE BRUXELLES
1970 2015
Chaque matin, des palettes entières quittent Bruxelles pour régaler le monde entier, dans le respect des quatre valeurs de Leonidas :la fraîcheur, la qualité, le choix, à un prix abordable pour tous. Tous les ingrédients utilisés pour fabriquer les pralines sont de première fraîcheur et la production du jour est envoyée par avion en envoi condi-
EVOLUTION DU LOGO L’atelier du 58 Boulevard Anspach devient trop petit et Basilio va déménager au 46 : un vaste espace qui est toujours occupé par Leonidas aujourd’hui. Basilio demande à la ville de Bruxelles un permis de bâtir pour transformer la vitrine en fenêtre à guillotine, signature de la marque et de sa proximité avec sa clientèle. La réputation des pralines Leonidas prend de l’ampleur : elles sont appréciées pour leur fraicheur, leur qualité et la finesse du goût du chocolat.
6
RENCONTRE Claude Sénèque, le Mâitre Chocolatier
Claude Sénèque, Maître Chocolatier Leonidas depuis bientôt 40 ans, est un des membres de l’équipe qui se cache derrière toutes les créations de la maison belge.
• 16
Claude Sénéque Ayant d’abord travaillé dans le monde de la boulangerie et de la pâtisserie, il est véritablement « tombé » dans le chocolat en 1973, quand un ami travaillant chez Leonidas et ayant repéré son indéniable talent lui propose un poste. Dès lors, il ne quittera plus jamais la maison et est particulièrement fier de fêter les 100 ans de Leonidas cette année.
Claude Sénèque accorde une importance particulière à la qualité des matières premières et des ingrédients utilisés dans toutes ses créations. CS: « Je n’utilise que des produits nobles dans mes recettes, ce qui donne des pralines si savoureuses et de qualité. Je pense que c’est ce qui explique le succès inconditionnel des produits Leonidas : des produits de grande qualité pour un prix accessible à tous. Leonidas est toujours
restée fidèle au projet du père fondateur. » Son secret pour inventer sans cesse ? La passion et l’irrésistible envie de faire plaisir en surprenant les papilles de tous les gourmands. Un rien l’inspire, et son savoir-faire s’occupe du reste. CS: « Quand j’imagine de nouvelles recettes, je cherche avant tout à faire plaisir. Tout m’inspire, une couleur, un goût, des petites choses de la vie de tous les jours… Je me retire ensuite dans ma bulle pour créer de nouvelles saveurs qui rempliront les ballotins de demain. » Pour la création et la mise en place de nouvelles recettes, le Maître Chocolatier peut également compter sur son équipe de chocolatiers composée de deux autres passionnés du chocolat.
« QUE LA FAMILLE DE LEONIDAS CONTINUENT À MENER AVEC PASSION ET CRÉATIVITÉ L’ENTREPRISE DE LEUR AÏEUL, QU’ILS NE CESSENT JAMAIS D’ALLER DE L’AVANT, TOUT EN RESTANT FIDÈLE À L’ESPRIT QUE LEONIDAS LUI A DONNÉ. »