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Présentation nationale
Communiqué : Interdiction d’achats
Immobiliers Par Des Trangers
La Loi sur l’interdiction d’achat d’immeubles résidentiels par des non-Canadiens, ou l’interdiction d’achats immobiliers par des étrangers, est entrée en vigueur le 1er janvier 2023. Cette mesure, en vigueur pendant deux ans dans le but de ralentir la flambée du prix de l’immobilier et de ralentir la demande, devrait permettre de constituer le parc immobilier du Canada.
Depuis la promulgation de cette politique, les premiers résultats de cette interdiction semblent sans conteste porter ses fruits sur les marchés canadiens. Les non-Canadiens représentent moins de 4 % des propriétaires du parc immobilier dans la plupart des régions au Canada, notamment en Ontario et en Colombie-Britannique. Depuis 2020, la demande au Canada a été essentiellement locale. Bien que les acquéreurs internationaux aient indubitablement un impact sur le marché canadien, ils ne sont pas la seule cause du problème de l’offre immobilière. L’impact possible de l’interdiction demeure donc nébuleux.
Engel & Völkers administre aujourd’hui quelque 275 boutiques, avec plus de 6 200 courtiers en immobilier sur le continent américain, s’ajoutant ainsi au réseau international de la marque qui compte plus de 16 400 professionnels dans plus de 31 pays. Les acquéreurs internationaux souhaitant acheter une propriété au Canada se doivent de collaborer avec des courtiers en immobilier, qui connaissent les politiques et les exceptions de l’interdiction visant les acquéreurs étrangers et les autres mesures d’imposition visant les non-résidents selon les provinces. Vous devriez envisager de faire appel à un conseiller juridique afin de bien comprendre cette nouvelle politique.
Faits saillants
■ L’interdiction posée aux acquéreurs étrangers s’applique aux régions métropolitaines de recensement et aux agglomérations de recensement.
■ Les propriétés récréatives sont exemptées, ainsi que les bâtiments de plus de trois unités.
■ Ces exemptions s’appliquent à certains ressortissants étrangers, étudiants internationaux, les personnels diplomatiques et consulaires.
Hausse du volume de ventes des copropriétés de luxe à Vancouver et à Halifax, et de toutes les résidences à Ottawa
Tandis que l’histoire nationale a été marquée par une chute marquée du volume de ventes à la suite des hausses successives des taux d’intérêt, la vente des copropriétés de luxe a résisté à cette tendance à Vancouver et à Halifax.
À Vancouver, le volume de ventes annuel des copropriétés évaluées entre 1 million et 3,99 millions de dollars a enregistré une croissance de 95 % sur douze mois, soit de 2 434 unités à 4 752, dont 62 % de ces ventes ont eu lieu sur le premier semestre de l’année.
Le marché de luxe à Halifax est encore émergent, représentant 2,6 % de toutes les unités vendues en 2021. En 2022, cette proportion est passée à 4,5 %.
À Halifax, la vente de copropriétés évaluées entre 1 million et 3,99 millions de dollars a également enregistré une hausse, de 13 unités en 2021 à 20 en 2022.
À Ottawa, le marché des propriétés évaluées à plus de 1 million de dollars a enregistré une hausse du volume de ventes pour tous les types de propriétés, pour atteindre aujourd’hui 12 % du marché contre 9 % en 2021. Cette augmentation est survenue alors que le volume total des ventes, dans toutes les échelles de prix, a enregistré le niveau le plus bas en huit ans, soit moins de 25 % par rapport à l’année précédente.
Alors que le volume de ventes a chuté à Toronto et à Montréal, le prix des propriétés évaluées à plus de 1 million de dollars s’est maintenu sous l’effet de la demande
Alors que le volume de ventes a baissé au pays à la suite des vagues successives de hausse du taux directeur, le prix médian de vente a suivi dans de nombreux secteurs du marché conventionnel. En revanche, à Montréal et à Toronto, les deux destinations immobilières très demandées au Canada, le prix médian de vente a résisté malgré une baisse notable du volume de ventes.
Par exemple, à Montréal, le volume de ventes de tous types de propriétés combinées évaluées entre 1 million et 3,99 millions de dollars a reculé de 55 % au cours du premier semestre au second, mais le prix médian de vente a baissé uniquement de 1,6 % pour les propriétés résidentielles et a augmenté de 11 % pour les copropriétés sur douze mois. De la même façon, le prix médian de vente des copropriétés à Toronto évaluée entre 1 million et 3,99 millions de dollars a augmenté d’environ de 6 % sur douze mois en décembre, alors le volume de ventes annuel a reculé de 18 %.
Au Canada, le rythme du marché immobilier s’accélérera avec la stabilisation de la hausse des taux d’intérêt
L’an dernier fut une période d’ajustements, la Banque du Canada ayant rehaussé son taux directeur après l’avoir baissé à des taux historiquement bas pendant la pandémie. Les fluctuations du marché seront moins marquées alors que les acquéreurs et les vendeurs s’adapteront à nouveau aux transactions du marché. Si l’offre demeure faible, les prix enregistreront une hausse constante, la demande demeurant supérieure à l’offre.
La pénurie d’offres au Canada reste le principal obstacle à l’accessibilité au logement
Un écart s’est creusé entre les acquéreurs et les vendeurs, qui se sont efforcés de s’adapter aux nouvelles conditions du marché. Alors que les premiers ont fait preuve de souplesse et ont eu tendance à travailler en temps réel, les derniers ne se sont pas adaptés aussi rapidement, voire certains ont hésité à inscrire leur propriété. Même si la demande s’est assouplie et les prix ont enregistré une légère baisse, l’offre se reconstitue lentement, particulièrement dans les régions où la pénurie s’est accentuée. Le Canada fixant aujourd’hui ses objectifs d’accueil à 500 000 nouveaux immigrants par an jusqu’en 2025, une pression plus grande sera exercée sur le marché de la location et du logement.
La pénurie de main-d’œuvre qualifiée, un obstacle au renouvellement de l’offre
La pénurie d’artisans qualifiés au Canada touche les nouvelles constructions. Jumelé aux coûts croissants des matériaux, à la main-d’œuvre et aux impôts, cet état des faits constituera un obstacle à la construction de la nouvelle offre dont le Canada a besoin. Selon les prévisions, il manquera d’ici 2027 quelque 29 000 ouvriers dans le secteur de la construction.1
Flambée du marché de la location dans les zones urbaines avec le retour des Canadiens au bureau
Les coûts de location ont grimpé en flèche sur douze mois, à plus de 20 % dans certaines grandes villes canadiennes. L’élément déclencheur de cette situation est double. Premièrement, alors que les villes ont entièrement rouvert leurs portes en 2022, les locateurs sont revenus. Deuxièmement, les acquéreurs potentiels se sont abstenus d’acheter en raison de la hausse des taux d’intérêt, accentuant la pression sur le marché locatif.