Le Bornandin n°02 / février 2011 by Jean-Christian Hunzinger

le bornandin | Bulletin municipal | Février 2011

Mot du Maire ......................................................... 3 Conseil Municipal Jeunes .............................. 4 Vie municipale ...................................................... 5 Vie bornandine .................................................... 6 Vie agricole ............................................................. 17 Environnement - Aménagements ............ 22 Développement économique ..................... 27 Grand-Bo demain ................................................ 32 Animations touristiques .................................. 36 Domaine skiable .................................................. 39 Politique sportive ................................................ 46 Grands événements ........................................... 56 Les Incontournables de 2011 ....................... 60 Vie associative ....................................................... 62 Intercommunalité ............................................... 64 État-civil .................................................................... 67 è www.legrandbornand.com

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n    g a g n a n t    d e    h a u t e lutte deux médailles aux championnats du Monde de  Garmisch-Pattenkirchen, Tessa Worley nous procure un grand bonheur. Notre jeune championne volontaire, enthousiaste  et  souriante n’oublie jamais de faire briller les couleurs de son village, comme pour témoigner sa reconnaissance à tous ceux qui la soutiennent avec passion.

Je saisis la circonstance pour remercier toutes les bornandines et bornandins qui s’investissent aux côtés de la municipalité pour définir le projet du Grand-Bornand à 20 ans.

Au regard du parcours de Tessa, on remarque que sa réussite n’est pas le fait du hasard mais qu’elle l’a construite méthodiquement, année après année.

Manquer d’ambition, aller trop lentement, c’est prendre le risque de ne pas être dans le tempo, se faire dépasser par les autres concurrents et ils sont nombreux.

L’anticipation des évènements, la préparation sont les points clé de son succès. C’est le fruit d’un travail patient qui implique un investissement permanent, sans relâche, pour atteindre les objectifs. Les nôtres au Grand-Bornand : un agropastoralisme vivant et durable qui forge l’identité de notre territoire, un développement touristique qualitatif qui nous rend compétitif avec les stations autrichiennes si réputées, et une vie locale dynamique où chacun trouve sa place et peut s’épanouir. Comme Tessa, nous devons affronter la pression, et les derniers évènements concernant le classement en réserve naturelle de nos montagnes des Aravis en est une très forte. Comme Tessa Worley, nous devons adopter la bonne trajectoire, anticiper les obstacles. Pour cela, nous devons construire notre avenir sur la base d’un projet clair, transparent et partagé par le plus grand nombre.

Comme l’équipe de Tessa, avec sa famille, ses techniciens, ses soigneurs... il s’agit d’un travail de groupe ou chacun à sa place, ou chacun doit assumer ses responsabilités. Le succès est toujours collectif. Puis, comme Tessa, nous devons vivre la course intensément sans se désunir.

Aller trop vite, c’est prendre le risque de chuter et de se mettre hors course. Trouver le juste rythme, avancer avec ambition et bon sens, fédérer les talents, c’est l’exemple de Tessa, c’est celui que nous devons suivre pour que notre village soit sur le podium de l’agropastoralisme, des destinations touristiques et de la qualité de vie. Et enfin avoir, à l’image de Tessa, un enthousiasme à toute épreuve, comme celui que nous avons manifesté pour l’olympisme en réussissant, au GrandBornand, grâce à vous tous, l’une des plus belles visites techniques du comité d’évaluation du CIO. Tout cela doit nous rendre confiant pour l’avenir, ne sommes nous pas une terre de champions ! Bien sincèrement à vous,

Gérard PERRISSIN-FABERT Maire et Conseiller régional

Le BORNANDIN – Bulletin municipal – Février 2011. Directeur de la publication : Gérard Perrissin-Fabert – Rédaction : Nathalie Truche. Crédit photos : Mairie du Grand-Bornand, Office de Tourisme du Grand-Bornand (Laure Bechade, Bernard Botron, Thierry Debornes, Élodie Lantelme, Monique Lucchesi, Gilles Piel), Office de Tourisme du Grand-Bornand/Aravis (Christian Arnal, Françoise Cavazzana, Sylvie Chappaz, Pascal Lebeau, Christian Haase), Agence Zoom (Christophe Pallot, Vianney Thibaut), Amis du Val de Thônes, Bernard Botron, C. Gobert, CO Biathlon Annecy-Le Grand Bornand, Collection Gérard Bastard-Rosset, Cvd74_OT, David Machet, Duodecim (Céline Coletto), Estelle Perdu, Félicien Missillier, Jean-Louis Chauveau, Laurent Ferrand/Rakoons, Laurent Guette, Maison du Patrimoine bornandin, Marc-André Verpaelst, Ph Rey, S.M-A, Sébastien Favre-Bonvin. Conception et réalisation : www.nt-communication.com & www.exatypo.com Impression : Kalistene (74). Cette brochure est imprimée sur papier certifié PEFC 100 % issu de forêts durablement gérées. Les encres utilisées sont à base végétale et l’imprimerie bénéficie de la marque Imprim’Vert. le bornandin | Bulletin municipal | Février 2011 |

Conseil municipal Jeunes Bienvenue au nouveau Conseil Municipal Jeunes Samedi 25 septembre 2010, l’élection du nouveau Conseil Municipal des Jeunes s’est déroulée sous l’œil expert de l’ancienne équipe du CMJ. C’est avec une vive émotion et sous les applaudissements que la jeune Flavie Angelloz-Nicoud a reçu l’écharpe de jeune maire des mains de son prédécesseur, Baptiste Pochat-Cottilloux et du maire du Grand-Bornand, Gérard Perrissin-Fabert. La nouvelle équipe a été élue pour un mandat de deux ans. Composition du CMJ : 1ère adjointe : Mahé Chaon. 2e adjoint : William Avrillon. 3e Adjoint : Raphaël Favre-Bonvin. Les conseillers municipaux : Kevin Anthoine-Milhomme, Téo Deloche, Hugo Mulatier-Gachet et Anthony Perrissin-Fabert. Le 5 octobre, à l’initiative de Ludovic Legon, conseiller municipal référent du CMJ, s’est tenue la première réunion du Conseil Municipal des Jeunes dans la salle du Conseil. Une visite de la Mairie a été organisée à cette occasion ainsi qu’une rencontre avec le maire pour répondre à leurs nombreuses questions.

è Les enfants, acteurs de la commune Si la commune est la base de la démocratie, elle l’est aussi du civisme. La vie de la commune est très importante et nous concerne tous. Ainsi, l’équipe municipale encourage vivement les enfants à s’investir dans une structure à leur taille, le Conseil Municipal des Jeunes. Cette initiative de la municipalité permet aux jeunes élus de proposer leurs idées et de réaliser certains de leurs projets, d’être écoutés, entendus et consultés et de réfléchir à leur vie dans la commune. Ce Conseil Municipal des Jeunes (CMJ) –   l i e u   p r i v i l é g i é   d ’é c h a n g e s   e n t r e générations – met en place les conditions d’apprentissage de la démocratie, de la concertation, du dialogue, du respect de l’autre, de l’organisation...

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Autant d’apprentissages enrichissants seront l’occasion de sensibiliser les enfants à la vie de notre commune. Les élus municipaux sont à l’écoute des suggestions formulées par les enfants. Ils s’engagent également à consulter les enfants élus sur des projets les concernant.

è Les engagements du CMJ •  Proposer et réaliser des projets. •  Apprendre à écouter les autres. •  Se respecter et s’affirmer comme porte-

parole de leurs camarades. •  Devenir des citoyens à part entière. •  Mettre en pratique l’Éducation Civique en complémentarité à l’action de l’École et des associations. •  être acteurs de la vie de la cité.

è Une foule de projets en tête

Plusieurs actions à mener pendant le mandat sont en cours de réflexion : •  Création d’un site internet ou d’un journal par les membres du CMJ (pour informer les jeunes Bornandins sur les actions en cours, ou pour permettre une information sur un sujet précis...). Ce projet pourrait se réaliser en collaboration avec les élèves de 6e qui ont commencé à faire un journal. •  Mise en place d’un recyclage du papier dans les écoles. •  Rencontre et sorties communes entre les deux écoles du Grand-Bornand. •  Mise en place d’un après-midi de rencontre avec les personnes âgées. • Organisation d’un spectacle avec les jeunes Bornandins pour la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde de Biathlon. •  Visite de l’Assemblée Nationale courant juin 2011.

Vie municipale 3 questions à Thomas Hodot

Nouveau directeur général des services à la mairie du Grand-Bornand

è Qui êtes-vous en quelques mots ?

J’ai 39 ans. Je suis né à Nancy où j’ai effectué mes études de droit. J’ai commencé ma vie professionnelle dans les Hauts-de-Seine, à Bourg-la-Reine, en tant que responsable du secrétariat général et du développement économique puis à Puteaux comme directeur juridique de la mairie pendant quatre ans avant de devenir directeur général adjoint à Millau dans l’Aveyron. Nommé ensuite directeur général des services, c’est au sein de cette commune devenue très touristique que j’ai été sensibilisé à l’équation “développement économique et maintien de l’identité”. Une problématique bien connue au Grand-Bornand... Un passage par le secteur privé m’a ensuite permis de travailler du point de vue des promoteurs et des investisseurs.

è À quoi sert un directeur général des services (DGS) ?

Il est le principal collaborateur du maire, sert d’interface entre les élus et l’administration. Force de propositions, il est une courroie de transmission pour la mise en oeuvre des projets des élus. Le DGS a à cœur de travailler avec les

adjoints, les conseillers municipaux pour coordonner le travail, assurer la diffusion de l’information et les prises de décision. Par son expérience, son expertise, un directeur général des services doit savoir gérer les tâches quotidiennes tout en oeuvrant sur les dossiers de fond et les projets stratégiques.

è Comment trouvez-vous notre commune ?

J’ai toujours voulu travailler en montagne, dans une station de sports d’hiver. Je connaissais déjà le département à travers Annecy mais aussi Chamonix où j’ai fait de l’alpinisme pendant plusieurs étés. Lorsque j’ai découvert le Grand-Bornand, j’ai été frappé par l’étendue de la commune. Cette sensation d’espace m’a aussitôt fait penser aux équilibres à créer ou à préserver pour conserver cette richesse. Cette volonté anime également l’équipe municipale. Nous devons développer le territoire par le biais du tourisme notamment, tout en préservant notre identité, notamment agropastorale. Si nous voulons maintenir les générations ici, il faut pouvoir leur offrir des emplois, des logements, des services, des loisirs.

Six jeunes retraités municipaux à l’honneur En juillet dernier, une soirée amicale a permis de rendre un hommage mérité à six agents de la commune ayant pris leur retraite en 2010. À cette occasion, Gérard Perrissin-Fabert –  entouré du Conseil municipal, du personnel communal et du personnel permanent de la S.A.E.M. des remontées mécaniques – a souligné le parcours exemplaire de chacun d’eux. Noël Angelloz-Nicoud a passé 35 ans au service de la commune en qualité d’adjoint au chef du service des pistes l’hiver et l’été, au service de l’animation. Jean-Paul Favre-Bonvin a œuvré pendant plus de 26 saisons en qualité de responsable du service des sentiers. Marc Legon a exercé pendant 38 hivers sa mission au service déneigement et le reste de l’année au service de l’entretien de la voirie et de la chaussée.

Michel Legon est entré au service de la commune en 1971 en qualité de saisonnier, a été employé à l’année à partir de 2002. De nombreuses missions lui ont été confiées au sein des différents services de la commune, que ce soit à l’entretien manuel de la voirie, à la piscine puis aux espaces verts et à la patinoire. Georges Missillier a passé 22 ans au service de la commune et assumé la responsabilité technique de la piscine et de l’exploitation de la patinoire. Et enfin, Marcel Suize, a passé l’essentiel

de sa carrière – soit presque 30 ans – au service du garage communal en qualité de chef d’atelier. Le maire les a chaleureusement remerciés pour leur dévouement au service de notre commune. Chacun a reçu la médaille du Grand-Bornand ainsi qu’un bon pour un voyage : une manière bien sympathique de débuter leur retraite !

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Vie bornandine Le Club Arlequin ouvert pour Pâques Suite à la demande de nombreuses familles qui souhaitaient occuper leurs enfants pendant les vacances scolaires en plus de la saison estivale, la municipalité a décidé d’ouvrir le Club Arlequin lors des congés de la Toussaint et de Pâques. Une solution a été trouvée en utilisant les ressources de la Maison de l’enfance afin d’optimiser les coûts de fonctionnement.

Ainsi, certains membres de la Maison de l’enfance ont été formés au BAFD (Brevet d’aptitude aux fonctions de directeur et accueils collectifs de mineurs) pour être détachés temporairement au Club Arlequin. L’expérimentation de la Toussaint s’étant révélée concluante, le centre de loisirs accueillera donc les enfants (de 4 à 12 ans révolus) lors des prochaines vacances de Pâques.

Du 25/04 au 06/05/11 : ouvert tous les jours de 9h à 17h30 sauf les samedi et dimanche.

è Club Arlequin / Espace Grand-Bo Envers de Villeneuve Le Grand-Bornand Village 74450 Le Grand-Bornand Tél. 04 50 02 79 05

L’apprentissage, ça commence dès la crèche « En participant notamment à la décoration de leur environnement, les enfants sont passés du stade de la garderie à une forme d’apprentissage progressif tel qu’il leur est proposé à la maternelle », indique Philippe Massez, conseiller municipal. Ainsi, les “grands” de 2 ans participent à des activités telles que la réalisation d’objets de décoration adaptée à leur âge. « C’est une progression notable au sein de la crèche », précise l’élu. « Apprendre, ça

les intéresse ». Les enfants s’impliquent davantage et ont même chanté avec les animatrices pour Noël ! Ces dernières sont également heureuses de rencontrer les parents autour d’un cafécrèche. Ce moment convivial d’échange autour d’une boisson chaude permet de voir évoluer les bambins dans leur environnement quotidien. Des caféscrèche ont déjà eu lieu le 24 novembre et le 26 janvier. Les prochains sont programmés le 30 mars, le 27 avril et le 29 juin.

Enfin, une volonté forte de la municipalité est de poursuivre la formation de son personnel (CAP petite-enfance, BAFD, etc...). Chaque agent bénéficie en effet d’au minimum une session de formation par an.

è À noter : La crèche restera ouverte (avec le même nombre de places) pendant les épreuves de biathlon. L’établissement sera fermé du 15 au 29 mai et du 29 août au 4 septembre.

è Piscine : pensez à vous abonner, c’est moins cher ! Les tarifs 2011 n’ont pas augmenté. Pour les abonnements souscrits avant le 19 juin 2011 : Adultes : 61 euros Enfants : 51 euros Pour les abonnements souscrits après le 19 juin 2011 : Adultes : 83 euros Enfants : 67,80 euros La piscine est ouverte de fin mai à début septembre.

Un nouveau véhicule pour l’ADMR L’ADMR de Borne & Aravis a fait l’acquisition d’un nouveau véhicule frigorifique pour la livraison des repas. À ce titre, l’association remercie les cinq communes et CCAS pour leur soutien financier exceptionnel : Le Grand-Bornand : 3 500 €, La Clusaz : 3 500 €, Saint-Jean de Sixt : 1 500 €, Le Petit-Bornand : 1 500 €, Entremont : 1 000 €. Par ailleurs, l’ADMR a une nouvelle présidente : bienvenue à Marie-Paule Gallay.

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è ADMR Borne & Aravis Service à la personne Le Valérian 74450 Le Grand-Bornand Tél 04 50 02 24 95

Trois associations au service de l’école Saint Jean-Baptiste Rencontre avec Jean-Michel Deloche, président de l’association d’Action culturelle et sociale.

« L’association est propriétaire de l’école Saint Jean-Baptiste : le bâtiment et le terrain. À ce titre, nous assurons l’entretien des locaux, les petits travaux, les rénovations courantes, les contrôles de sécurité. Plusieurs fois dans l’année, nous consacrons des demi-journées à des travaux au niveau de l’éclairage, des espaces verts, de l’entretien... Lorsqu’un chantier important s’impose, nous effectuons la consultation de l’entreprise et le suivi des travaux. Une mission importante incombe également aux trois associations de l’école : l’organisation la kermesse qui se déroule mi-juin. La préparation de cette fête très prisée par les Bornandins a d’ailleurs déjà commencé. Nous gérons également la location des trois appartements et la salle Saint Jean-Baptiste pour des activités extra-scolaires. Mon voeu est que nos enfants puissent étudier dans de bonnes conditions. Nos

parents nous ont laissé l’école dans un bon état, c’est à nous de poursuivre cette tâche. » L’association est officiellement née en 1960. Son comité compte 17 membres. Jean-Michel Deloche est membre du Comité depuis 2005 et président depuis 2008. Son deuxième mandat s’achèvera en 2011.

è Trois associations pour l’école Saint Jean-Baptiste •  Action culturelle et sociale, Président : Jean-Michel Deloche •  OGEC (Organisation de gestion de l’école catholique), Présidente : Frédérique Missillier •  APEL : Association des parents d’élèves, Présidente : Sandra Bastard-Rosset

119 320 euros pour l’École Saint Jean-Baptiste L’école Saint Jean-Baptiste a comme ressources : •  La participation des parents •  Les actions organisées par les comités et avec l’aide des parents. •  La participation de la commune qui représente 75 à 80 % des revenus de l’OGEC (Organisation de gestion de l’école catholique). L’OGEC est en contrat d’association avec la commune du Grand-Bornand depuis 2005. Ce contrat est renégocié tous les trois ans. Ce contrat arrivant à échéance fin 2010, l’association a présenté son budget prévisionnel pour les trois prochaines années. Ce prévisionnel intègre les projets pédagogiques (classe

numérique), l’amélioration du fonctionnement (renouvellement de matériel, de mobilier, ...), l’augmentation des charges (fuel, électricité, ...) et la hausse du loyer reversé à l’AACS (Association d’action culturelle et sociale) qui lui permet d’assurer les travaux d’entretien, de réparation, d’amélioration du bâtiment ainsi que les mises en conformité demandées par les organismes de contrôle dont la commission sécurité. La revalorisation du contrat d‘association demandé a été accordé dans son intégralité, ce qui permet d’ être serein pour les années à venir. Lors du conseil municipal du 9 décembre, le maire a donc rappelé que la convention intervenue avec l’École Saint Jean-Baptiste était arrivée à son terme.

S’appuyant sur les résultats de la négociation engagée avec les responsables de l’école, la municipalité a voté la reconduction de cette convention qui concerne tous les enfants de l’établissement domiciliés sur la commune du Grand-Bornand et inscrits à la rentrée scolaire de septembre. L’accord a été conclu pour une durée de trois années. La subvention s’établit à 119 320 euros et affiche une augmentation par élève de 10,2 % (785 euros par écolier). Elle se situe ainsi en parité avec le coût de l’élève fréquentant l’école publique. Au terme de ces trois années, une nouvelle évaluation du coût de l’élève du public sera réalisée afin de réajuster la subvention.

20 ans d’amitié avec Lac Beauport Depuis 1991, un Pacte d’amitié lie le Grand-Bornand et Sevrier à Lac Beauport, une commune de 6000 habitants située à vingt kilomètres au nord de la ville de Québec. Du 14 au 21 mai, une délégation composée d’élus, de membres du comité de jumelage, de Bornandins, de Sevriolains, d’écoliers du Chinaillon séjourneront dans la belle province canadienne. Une visite de Lac Beauport, de Montréal, de

la ville de Québec et de ses alentours agrémentera le voyage destiné à créer des liens entre les deux nouvelles municipalités et consolider l’amitié qui lie les communes depuis deux décennies. En 2009, les élections municipales ayant en effet désigné une nouvelle équipe à la mairie de Lac Beauport, le séjour sera notamment l’occasion de refaire connaissance dans un cadre magnifique entre lac et montagne. Une grande soirée d’anniversaire est d’ores et déjà prévue pour célébrer les 20 ans de la signature du Pacte.

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Vie bornandine Le parc de prélâcher pour préserver la population de lièvres

Vincent Buffet Croix-Blanche président de l’ACCA du Grand-Bornand

L’inauguration du parc de prélâcher de lièvres situé au coin du Bois de la Cour s’est déroulée cet été. Le maire, Gérard Perrissin-Fabert, Marc Perrissin-Fabert adjoint chargé de l’urbanisme et plus particulièrement Philippe Angelloz-Nicoud premier adjoint (interlocuteur des chasseurs dans ce dossier) ont été chaleureusement remerciés pour la contribution de la commune. Celle-ci a en effet fourni le terrain, tandis que l’association s’est chargé de clôturer le parc. L’Association communale de chasse agréée (ACCA) du Grand-Bornand a construit ce parc entièrement clôturé par du grillage électrifié afin d’empêcher les nuisibles d’y pénétrer. Une fois le terrain sécurisé, les chasseurs ont déposé les caisses dans lesquelles se trouvaient huit lièvres âgés de trois mois et d’un poids de 2,5 kg.

L’inauguration a eu lieu en présence de André Mugnier (président de la Fédération de chasse 74), Christophe Fournier (vice-président), de Roger Contat (administrateur), des neuf membres du bureau de l’ACCA, de son président Vincent Buffet Croix-Blanche, des chasseurs qui ont contribué à la réalisation du parc, du Maire Gérard Perrissin-Fabert, de son adjoint chargé de l’urbanisme Marc Perrissin et de Philippe Angelloz-Nicoud, premier adjoint.

Après avoir soulevé les couvercles, « nous les avons laissé tranquilles avec de l’eau et de l’herbe à proximité » indique Vincent Buffet Croix Blanche, président de l’ACCA depuis le printemps 2010. Peu à peu, les rongeurs se sont habitués à leur liberté et c’est autour du Lachat (là où l’herbe est la meilleure paraîtil !) que les levrauts devenus grands ont désormais pris l’habitude de vagabonder. Cette opération a été renouvelée en juin, juillet et août. Sur toute la saison de chasse (du dimanche 12 septembre 2010 au dimanche 16 janvier 2011) seuls cinq lièvres étaient à prélever.

Nos voisins italiens en visite Une délégation d’élus de la commune italienne de Cogne (Val d’Aoste) a assisté à la journée de clôture du festival « au Bonheur des Mômes », à l’invitation du maire du Grand-Bornand.

Gérard Perrissin-Fabert a souligné les fortes ressemblances entre les deux communautés montagnardes, notamment leur volonté de conduire une politique de développement touristique ambitieuse tout en veillant à garder l’âme de leur territoire et préserver la qualité de son exceptionnel environnement.

Les 1400 habitants du village de Cogne sont entourés des splendides sommets du Grand Paradis qui culminent à 4000 mètres. Cette rencontre a permis de mettre en parallèle les nombreuses similitudes entre les deux communes. La principale : des hommes et des femmes, authentiques montagnards et fiers de l’être, des populations profondément attachées à leur territoire, à leur culture, à leurs racines et à leurs traditions.

Après les échanges de cadeaux, les Cogneins sont repartis avec de délicieux reblochons fermiers destinés à être dégustés par le conseil municipal de Cogne. Lors de leur visite, les élus italiens se sont engagés à fournir une équipe de bénévoles pour la coupe du monde de biathlon.

Gérard Vulliet, adjoint au maire et Patrice Angelloz-Nicoud, conseiller municipal en charge des grands évènements ont pris à cœur de faire partager leur passion pour le Grand-Bornand aux élus valdotains.

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Dans la continuité de ces échanges amicaux, une délégation bornandine s’est rendue le 2 octobre à la à la fête locale de Cogne, la Fiera di Cogne e Désarpa. Cette foire aux bestiaux agrémentée d’une descente des alpages traverse le village et son marché de l’artisanat local avec vente de produits typiques. Ambiance folklorique assurée !

Car l’une des missions de l’ACCA est de gérer le petit gibier et à ce titre, de remédier à la baisse de population des lièvres. « Nous souhaitions renforcer la population » explique Vincent Buffet Croix-Blanche. C’est également dans un esprit de sauvegarde des espèces que, sur 24 bracelets chevreuils attribués à l’ACCA du Grand-Bornand, les chasseurs ont fait le choix de n’en utiliser que 18. « Ce cheptel commençait à baisser » poursuit le président qui tient à souligner le préjudice que causent les chiens errants sur le gibier.

è Zoom

L’ACCA du Grand-Bornand, créée en 1968, compte 82 chasseurs sur un territoire de 6000 hectares. Dès 1925, l’association existait sous forme de société de chasse Saint-Hubert. Le gibier présent sur notre territoire : chamois, chevreuils, cerfs, sangliers, lièvres, lièvres variables (ou blanchot), tétras lyre (coq de bruyère), renards...

Hommage au dévouement des sapeurs-pompiers Cette année, la célébration de l’Armistice a été l’occasion de mettre à l’honneur les sapeurs-pompiers de la commune et de rappeler le dévouement des 23 volontaires que compte le Centre de première intervention (CPI) du Grand-Bornand.

Sergent Chef Hubert Bastard-Rosset Médaille d’honneur Échelon Vermeil Date d’entrée au corps : 1er janvier 1985 Fait valoir ces droits à la retraite le 31 octobre 2010 à l’âge de 60 ans Caporal-Chef Jean-Michel Bastard-Rosset Médaille d’honneur Échelon Vermeil Date d’entrée au corps : 1er janvier 1985 Membre du conseil de centre responsable des commandes pharmacie et contrôle des rapports informatique Adjudant Alain Fournier-Bidoz Médaille d’honneur Échelon Vermeil Date d’entrée au corps : 1er janvier 1985 Adjoint au chef de centre Membre du conseil de centre responsable du secrétariat et organisation matériels

Les sapeurs-pompiers aux côtés des anciens combattants, du Conseil municipal jeunes et du maire.

À l’issue de la messe, élus, sapeurs-pompiers et anciens combattants se sont recueillis devant le Monument aux morts où s’est tenue la lecture du message officiel des ministres de l’Intérieur et de la Défense. À l’issue de la cérémonie, le diplôme d’honneur de portedrapeau a été remis à Bernard Missillier. Puis, le maire a procédé à la décoration de sept sapeurs-pompiers pour récompenser leurs années de service (argent pour 20 ans de service, vermeil pour 25 ans de service aux titulaires de la médaille d’argent, ou or après 30 ans de service aux titulaires de la médaille d’argent). L’assemblée a ensuite été conviée à un vin d’honneur puis à un déjeuner par la municipalité.

Caporal-Chef Guy Perrillat-Mercerot Médaille d’honneur Échelon Vermeil Date d’entrée au corps : 1er janvier 1985 Responsable des tests sportifs au niveau de la compagnie ainsi que des sorties montagne eté/hiver de l’Amicale Caporal-Chef Pierre Pochat-Cottilloux Médaille d’honneur Échelon Vermeil Date d’entrée au corps : 1er janvier 1985 Trésorier de l’Amicale des sapeurs-pompiers du Grand-Bornand Caporal-Chef Laurent Hudry Médaille d’honneur Échelon Argent Date d’entrée au corps : 1er janvier 1990 Adjudant Jean-Marc Vulliet Médaille d’honneur Échelon Argent Date d’entrée au corps : 1er janvier 1990 Membre du conseil de centre responsable formation/manœuvre

è Susciter les vocations

« Les médailles d’honneur se font de plus en

plus rares » regrette Dominique Damiani, le chef de centre du CPI du Grand-Bornand. Compte tenu des contraintes (formation, astreinte...), les volontaires sont en effet de moins en moins nombreux à atteindre 20 années de service (la moyenne nationale est de cinq ans). Au Grand-Bornand, au minimum quatre personnes sont d’astreinte chaque jour 24h/24 365 jours par an. En 2010, notre CPI a effectué 262 interventions. La journée portes ouvertes organisée chaque année permet de sensibiliser les visiteurs aux missions incombant à ce valeureux corps de métier et pourquoi pas, de susciter des vocations parmi les jeunes. Si vous souhaitez vous porter volontaire ou pour tous renseignements, contacter l’adjudant-chef Dominique Damiani au 04 50 02 72 44. CPI Grand-Bornand, route d’Annecy.

è Une convention pour aider au recrutement

Dans le but de favoriser le recrutement de nouveaux secouristes, une convention a été signée entre le SDIS (Service départemental d’intervention et de secours) et la commune afin de permettre aux employés communaux de se former cinq jours par an et de participer à des interventions pendant leurs heures de travail. Le SDIS défraie alors l’employeur d’une partie de la perte de salaire engendrée par l’absence de l’employé sur son lieu de travail. Deux employés communaux ont bénéficié de cette convention : Jean-Michel Bastard et Alain Fournier.

è Décorations : 3 échelons

La médaille d’ancienneté comporte 3 échelons : Argent, décernée après 20 ans de services. Vermeil, décernée après 25 ans de services aux titulaires de la médaille d’argent. Or, après 30 ans de service aux titulaires de la médaille d’argent.

Le bureau de Poste inauguré Vendredi 26 novembre, le bureau de poste du Grand-Bornand a été inauguré en présence de plusieurs représentants de la Poste, du maire Gérard Perrissin-Fabert et du sénateur Pierre Hérisson. Ce service est primordial dans la vie de notre commune car il permet de répondre au besoin quotidien des habitants de la station ainsi que de ses nombreux touristes. Conscient de la nécessité de conserver ce service de proximité au coeur du village, la municipalité met à disposition un bâtiment accueillant le bureau de poste et le logement du receveur.

Depuis juin 2010, le bureau s’est adapté au plus près du mode de vie du public en ajustant ses horaires. è Horaires d’ouverture La Poste • Résidence La Forclaz En saison (été : 5 semaines à compter du 14 juillet. Hiver : 15 semaines à partir de Noël) Lundi à vendredi : 9h à 12h et 14h à 17h30 Samedi : de 9h à 12h Hors saison : Lundi à vendredi : 9h à 12h et 14h à 16h30 Samedi : 9h à 12h le bornandin | Bulletin municipal | Février 2011 |

Vie bornandine Recensement de la population Le recensement général de la population a eu lieu au GrandBornand du 20 janvier 2011 au 19 février 2011.

Les résultats statistiques du recensement général de la population sont très utiles pour notre commune. Les questionnaires destinés à l’Institut National de la Statistique (I.N.S.E.E.) sont utilisés uniquement à des fins statistiques et en toute

confidentialité. Dès que l’I.N.S.E.E aura communiqué les résultats, ils seront publiés dans un prochain bulletin municipal.

Zoom sur deux agents recenseurs heureux è Six agents recenseurs ont été désignés pour recenser les différents secteurs géographiques de notre commune : Julien Agnellet : Chef-lieu Laure Bastard-Rosset : Villavit Françoise Bastard-Rosset : Le Bouchet Marie-Pierre Montméat : Suize – L’Envers de Villeneuve Jean-Yves Pochat-Cotilloux : Zone intermédiaire (Sur Villeneuve, Les Faux) Amandine Bastard-Rosset : Le Chinaillon

è Françoise Bastard-Rosset

Agent recenseur (Secteur du Bouchet) « C’est mon 4 e recensement. J’aime beaucoup la vallée du Bouchet, j’y réside. C’est un territoire agricole habité par des gens du pays. Même si je connais déjà bien toutes les routes de mon secteur, ça me permet parfois de découvrir d’autres petits recoins. Il m’arrive d’y aller en raquettes car certains chemins sont inaccessibles en voiture et ça me plaît beaucoup. Je travaille en saison dans la restauration alors il faut savoir s’organiser pour le recensement car j’ai environ 390 habitations à visiter en un mois. La journée, on trouve les anciens et les mamans. Au clos du Pin, il faut plutôt y aller le soir car les habitants travaillent la journée. Remplir le formulaire prend environ une demi-heure mais il m’arrive de rester plus longtemps car on se met à parler de choses et d’autres... ça ne me pose aucun problème car j’aime beaucoup le contact avec les gens. »

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è Jean-Yves Pochat

Agent recenseur (Secteur Sur Villeneuve > Les Faux) « Je trouve cette activité très intéressante car elle me permet de rencontrer les Bornandins. C’est vrai que depuis le temps (c’est mon 4 e recensement) je les connais un peu tous. J’aime beaucoup le contact... Et rencontrer les habitants dans leur cadre, ça change et ça permet de discuter, de boire un verre, de parler des bons souvenirs. Je travaille aux Remontées mécaniques alors il faut un peu d’organisation pour effectuer le recensement, je m’en occupe le soir et pendant mes jours de congés. Les personnes peuvent remplir le formulaire et nous le rendre plus tard mais ce n’est pas la solution. Moi je préfère les remplir avec eux, ça permet de gagner du temps et c’est plus sympathique ! »

Clara Missilier récompensée pour son action bénévole

Félicitations à Clara Missillier, lauréate du Challenge départemental 2010 du jeune dirigeant pour ses activités bénévoles au sein d’une association. Cette opération récompense le bénévolat chez les jeunes de 18 à 30 ans. La lettre de félicitations “première récompense officielle” décernée par le ministère de la Jeunesse et des Sports, lui a été remise le samedi 11 décembre 2010 par M. Ultsch, directeur départemental de la Cohésion Sociale. La municipalité s’associe à ces félicitations et souligne le caractère exemplaire de l’engagement de Clara. Trésorière bénévole depuis un an à la Maison du Patrimoine du Grand-Bornand, Clara Missillier a 22 ans et poursuit ses études à l’IUT d’Annecy-le-Vieux, en 2e année de DCG (Diplôme de comptabilité et gestion). Une formation qu’elle accomplit en alternance dans un cabinet comptable.

« Lorsque l’ancienne trésorière de l’association est partie, je me suis proposée pour la remplacer » dit-elle. « Puis je suis entrée au comité et au bureau. » Une progression qui traduit un sens aigu des responsabilités et une forte motivation. « Je considère ce prix comme la marque d’une reconnaissance. On parle parfois des jeunes en négatif alors qu’ils savent s’investir et donner une belle image. Et puis, la Maison du Patrimoine représente nos racines. Je veux démontrer que l’on peut être jeune et s’intéresser à notre patrimoine. » Ce challenge est organisé par le Comité Départemental des Médaillés de la Jeunesse et des Sports de Haute-Savoie en collaboration avec la Direction Départementale de la Cohésion Sociale 74, le Conseil Général de Haute-Savoie, le Comité Départemental Olympique et Sportif 74 et le Centre de Ressources et d’Informations pour les bénévoles de Haute-Savoie.

Bienvenue aux nouveaux commerçants è Supérette Spar

è Pâtisserie chocolaterie C’est avec grand plaisir que le Maire a accueilli sur la commune un nouvel artisan chocolatier, installé au « Château » au centre du village. Patrick Laroche, accompagné de son épouse, est originaire de Langres (Haute-Marne) où le couple exploitait une pâtisserie chocolaterie. Lors d’un séjour au Grand-Bornand, les commerçants sont tombés sous le charme de notre région et ont réalisé leur rêve en s’y installant pour faire partager leur savoir-faire. Le couple prend la succession des époux Boite, artisans de talent dont les chocolats également étaient fort appréciés.

Jean-Michel et Marie Ballochi ont ouvert officiellement leur magasin le 11 décembre. Originaire d’Annecy, le couple a sillonné le monde (Grande-Bretagne, Vietnam, Espagne) avant de s’installer au Grand-Bornand. Un cadre de vie agréable qu’ils ont choisi pour leur fillette et « ils ne regrettent pas leur choix ». L’accueil qu’ils ont reçu, les services de proximité (la crèche pour la petite) qu’ils ont trouvés, les personnes qu’ils ont rencontrées ont conforté leurs bonnes impressions. Spar, situé au village de Lessy est ouvert cinq mois l’hiver et deux mois l’été. Jean-Michel et Marie seront ravis de vous accueillir dans leur supérette.

Le maire a offert un livre sur le Grand-Bornand à Jean-Michel Ballochi ici accompagné de Bruno Bétemps, président de l’Association des Commerçants du Grand-Bornand.

è Cadres et décoration Au printemps 2010, Catherine Montesinos a ouvert Ambiance Cadres et Déco en plein cœur du village. Anciennement employée dans une mairie du bassin annécien, elle a tout quitté pour vivre de sa passion. Une belle aventure. « Il faut toujours essayer pour ne pas avoir de regrets », dit-elle. Les encadrements, cela fait 15 ans qu’elle les décorent, les bichonnent avec goût et talent dans le cadre de ses loisirs. C’est désormais son métier. Son magasin se divise en deux : un coin décoration (vaisselle, miroir, lampe, plaids, bougies, coffrets-cadeaux...) et son atelier dans lequel elle compose des encadrements sur mesure, personnalisés pour des photos, des cartes postales, des affiches, etc. Bornandins ou touristes, vous serez toujours les bienvenus à Ambiance Cadres et Déco.

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Vie bornandine

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Depuis plus de deux siècles, le marché hebdomadaire rythme la vie de la commune. Gros plan sur ces commerçants que vous croisez chaque mercredi matin sur la place du village. La municipalité leur réaffirme son soutien pour l’animation qu’ils apportent et la souplesse dont ils font preuve dans l’organisation du marché.

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André Bernaz

Arthaz Pont-notre-Dame • Légumes et fruits « Je suis présent toute l’année depuis 20 ans. L’ambiance d’un marché de montagne est particulière, je pense que ce doit être difficile de s’intégrer quand on est un nouveau commerçant. Mais une fois que l’on est accepté, tout se passe très bien. Avant d’être en retraite, je faisais cinq marchés par semaine. Je dois reconnaître qu’ici, la clientèle est fidèle et pas difficile à servir. Elle ne bouscule pas tous les produits comme on peut le voir dans la grande distribution. Au Grand-Bornand, qu’il fasse beau ou

mauvais, les clients sont toujours là, ce qui n’est pas vrai en ville. Et puis, on papote ensemble, on parle de l’actualité... J’ai remarqué aussi un renouvellement des générations, quand les anciens disparaissent, les jeunes les remplacent. J’apprécie l’entente avec les commerçants, on ne se tire pas dans les pattes comme cela peut se faire ailleurs. Il faut également souligner qu’ici, les places de stationnement sont toujours nettoyées du mieux possible, on voit qu’ils savent recevoir et qu’ils ont l’habitude d’accueillir les touristes. »

Jérémy Perrillat Manigod • Charcuterie Bozon

« J’ai 33 ans, cela fait dix que je suis implanté au Grand-Bornand. Je vends aussi sur les marchés de Thônes, de la Clusaz et de Megève. Ici, il règne un esprit village, montagnard. Quels que soient le temps et les hauteurs de neige, les habitués se déplacent et les commerçants aussi. C’est une clientèle fidèle et franche. Les touristes représentent environ 70 %

de nos ventes. La population locale n’est peut-être pas la plus importante mais elle est la plus assidue. Même les jeunes viennent. Ils ont compris qu’on peut se constituer un bon panier à des prix tout à fait adaptés à leur porte-monnaie et ce, malgré les habitudes de consommation actuelles où les gens imaginent qu’il est plus facile d’acheter des plats tout faits dans les supermarchés. »

Daniel et Nathalie Vergne Petit-Bornand • Poissonnerie

« Nous vendons nos produits depuis dix ans sur le marché du Grand-Bornand. Nous sommes également présents à Bonneville, La Roche, La Clusaz mais l’intégration s’est faite très facilement ici. Les clients sont gentils, on peut discuter avec eux, ils sont authentiques, plus

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simples et plus acheteurs qu’ailleurs. Et puis, à force, on finit par se connaître. Même certains touristes qui sont des habitués de la station. Seul poissonnier du marché, je travaille autant en basse qu’en haute saison. Je me plais bien ici... »

Odile et Patrick Roch Amancy • Fromagerie

« Nous avons commencé à travailler sur le marché du Grand-Bornand en septembre 2008. Nous vendons à Bonneville, Gex, la Roche mais c’est le seul marché en station que nous faisons. C’est une ambiance “campagne” où les gens sont plus conviviaux. La météo ne leur fait pas peur, ils sont équipés et par conséquent, toujours présents sur la place. Quand il neige comme le poing, ils sont contents que nous nous soyons quand même déplacés. Contrairement à la ville, la clientèle

locale nous achète de grandes quantités de fromage car les repas sont restés authentiques, on mange de la soupe le soir accompagnée d’un bon morceau de fromage. Cela fait peu de temps que nous sommes là et l’accueil peut sembler un peu “froid” au début mais une fois qu’ils nous font confiance, c’est gagné ! Au bout de deux ans de présence, nous commençons à faire notre trou. Il faut de la patience mais nous y croyons, nous voulons rester sur la commune et les Bornandins vont nous soutenir ! »

Plus de deux siècles de marché ! è Le marché du Grand-Bornand a été établi officiellement en 1795 après d’âpres discussions avec Thônes qui souhaitait maintenir la vente de reblochons sur son territoire. Mais on imagine qu’un marché moins officiel permettait aux producteurs de vendre leurs produits bien avant 1795. On trouve en effet des traces du reblochon dans des contrats de location de terre où le fromage était utilisé comme redevance. Il fallait bien, dès lors qu’il était fabriqué, écouler la marchandise auprès de la population et des quelques grossistes de l’époque. La revue annuelle n°12 des Amis du Val de Thônes révèle que le plus ancien contrat de location répertorié à ce jour remonte à 1699. Il est extrait du Tabellion de Thônes : « C’est l’ascensement par Me Jean-Louys Favre – notaire du Villaret – paroisse de Saint-Jean-de-Sixt, à François et Jacques frères, enfants de feu FornierBidoz, du Chinaillon, paroisse du GrandBornand de la montagne, turnies, près et bastiments situés rière le Grand-Bornand, appelés au Marjiollet. Par cet acte daté du 15 février 1699, la cense est fixée pour chaque mois à trois cent et trente trois florins Savoye, demy quintal fromage de gruère, demi qunital serat, un quarteron beurre et un quarteron de reblochons. »

Le marché en 1900-1901

Le marché du Grand-Bornand dans les années 1910-1912 Les caisses de tommes partent au marché

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Vie bornandine La Duche, haut lieu de spiritualité et de solidarité montagnarde Les valeurs de nos ancêtres planent sur la Duche, ce lieu chargé d’émotion mis en valeur par des paysages exceptionnels. La solidarité et l’amitié qui les unissaient sont profondément enracinées dans ces terres. Chaque dimanche d’été, les alpagistes ont coutume de s’y retrouver pour l’office religieux ou pour une célébration ponctué par un verre de l’amitié. L’esprit d’entraide demeure. Preuve en est l’opération bénévole de restauration de l’oratoire et du chemin de croix qui a donné lieu cet été à une célébration chargée d’émotion. « Vos gestes d’artisan pour mettre en place les éléments qui constituent les objets sacrés de cet oratoire et de ce chemin de croix ont été les mêmes que ceux de nos ancêtres qui avaient construit le premier oratoire en 1933 et les mêmes également que ceux de leurs enfants ou petitsenfants qui l’avaient restauré en 1954 » a déclaré le maire.

Lors de cette chaleureuse rencontre, Gérard Perrissin-Fabert a tenu à rendre hommage aux Bornandins qui ont pris part à cette formidable initiative : Marie-Francoise Pernet-Coudrier et sa belle fille Corinne qui ont confectionné un très bel album retraçant l’histoire et la magie de ces lieux. Marc Vulliet, notre talentueux forgeron, jeune retraité, qui a rénové le Dôme. René Perrillat-Merceroz, également jeune retraité, qui a refait des croix magnifiques désormais installées pour plusieurs décennies, comme l’avait fait avant lui son père Ernest en 1974. Tous ceux qui ont donné de leur temps pour aider à la restauration de ce lieu ainsi que ceux, désormais, qui vont l’entretenir.

è Un exemple pour les jeunes générations Joseph Perillat-Bottonet a réalisé le magnifique socle de l’oratoire en pierre de taille. « J’exerçais le métier de maçon, j’ai donc taillé des pierres tout au long de ma vie ! » dit-il. «  Lorsque j’ai été sollicité par Fernand Pernet pour aider à la restauration, j’ai accepté tout de suite. Pendant deux semaines, j’ai passé de jolies journées là-haut. Je prenais le cassecroûte chez Fernand. Je garde un souvenir émouvant de l’inauguration, il faisait bon, c’était super ! » Jean-Paul Favre a restauré le sentier, acheminé les matériaux et repeint la statue. Avec Davy Hérault, il a participé dès l’automne 2008 à la rénovation des lieux. Cette année-là, un hélicoptère a enlevé la statue et déposé à la place 600 litres de gravier. Puis, 1 m3 et environ dix sacs de ciment ont été acheminés à dos d’hommes. Le terrain entourant la statue a été drainé et peu à peu, le sentier a retrouvé une seconde jeunesse pour accueillir ses pèlerins.

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Au printemps, une douzaine d’agriculteurs du pays plante une croix à chaque courbe du chemin menant à la chapelle. À l’orée de l’automne, un nouveau pèlerinage est organisé afin d’ôter les croix et les stocker dans la chapelle. Les deux rassemblements sont rythmés par un office religieux. « Le curé du GrandBornand monte à la Duche et donne la messe, comme quand j’étais gamin » sourit Jean-Paul Favre. « Et puis, on boit le verre de l’amitié. » « Ce que vous avez accompli est un travail pour l’histoire, pour la mémoire de ce lieu », a souligné Gérard Perrissin-Fabert, « mais c’est aussi un geste d’espoir pour l’avenir, la transmission d’un flambeau aux jeunes générations à qui vous dites maintenant : nous avons arrêté le temps pour réaliser avec nos mains et avec notre cœur un travail pour Dieu et pour les hommes : maintenant, à vous de jouer ! »

Mystère autour de la statue de Jean d’Espagne « Le dimanche 25 septembre 2010, lors de la dépose du chemin de croix de la Duche, le Père Arnet fit remarquer que les attributs de la statue correspondaient, non pas à ceux de Jean d’Espagne, mais à ceux de Saint Bruno, fondateur de la Grande Chartreuse et de l’ordre des Chartreux. Il s’avère en effet que Saint Bruno est habituellement représenté avec une mitre à ses pieds, tel qu’en l’église et à la Chartreuse du Reposoir, tandis que le Bienheureux Jean d’Espagne, son disciple et fondateur de la Chartreuse du Reposoir en 1151, est toujours représenté avec un livre et une palme verte, symbole des ermites du désert. Aussi, l’Association du Patrimoine souhaite recueillir des documents, des témoignages relatifs à ce monument. N’hésitez pas à fouiller dans vos archives familiales et dans vos mémoires pour nous aider dans nos recherches. Nous vous en remercions. » L’Association du Patrimoine bornandin Pour nous contacter : 04 50 02 79 18 ou contact@maisondupatrimoinebornandin.fr

Aux origines de la chapelle À l’occasion d’une épizootie de peste qui décima le bétail et à l’instigation de leur curé noble César de Morel, les Bornandins firent voeu de construire une chapelle. Afin de contribuer à la réalisation de l’édifice, le curé donna une fondation de 190 florins de Savoie. Érigée à 1500 mètres d’altitude, face à la Pointe Percée, la chapelle a été consacrée le 16 juin 1671 et placée sous les vocables de Notre-Dame, Saint-Guérin, Saint-Grat et Saint-Anne, patronne des voyageurs. Un chemin de croix, financé par Madame Pollet dite “La Polette”, a été inauguré en 1932 ainsi qu’une statue du Bienheureux Jean d’Espagne près de la source “miraculeuse”.

è Une légende

Un des coseigneurs de la vallée était le Prieur de la Chartreuse du Reposoir, monastère fondé en 1154 par le Bienheureux Jean d’Espagne. Une des légendes (il y en a d’autres) rapporte que le Saint homme accompagné de son frère, exténué, se reposa près d’une source dont il demanda à boire l’eau. Le frère remplit une écuelle de bois et la lui tendit. Le Bienheureux y trempa les lèvres puis versa le reste aussitôt, c’était du vin. Il crut à une supercherie de son compagnon désireux de lui présenter un meilleur breuvage. Il demanda de l’eau une seconde fois, le frère remplit l’écuelle et le phénomène se renouvela. A la troisième, Jean d’Espagne se soumit à la volonté divine et but le vin.

è La source

Sources : Association du Patrimoine Bornandin, Amis du Val de Thônes, H. Videlaine

Cette source au vocable de Bénite Fontaine fut longtemps un lieu de pèlerinage. Son eau trouble ne tarit jamais et possède des propriétés thérapeutiques certaines. Plusieurs miracles se produisirent, elle guérissait de la fièvre, dit-on. L’oratoire de la Bénite Fontaine est curieusement constitué de deux couches superposées. L’une toujours fleurie et contenant la source et l’autre où se trouve une statue de Notre-Dame de Lourdes, le tout étant surmonté d’une statue du Bienheureux Jean d’Espagne indiquant le chemin de la solitude.

è Le pèlerinage

À l’origine, le pèlerinage à la chapelle de la Duche a lieu le dimanche de juin correspondant à la montée des alpages. On plante le chemin de croix entre la fontaine du Bienheureux Jean d’Espagne et la chapelle. À la fin septembre, lors de la descente de l’alpage, le chemin de croix est déposé pour être mis à l’abri, donnant également lieu à une célébration religieuse.

è D’importants travaux

Le 20 février 1875, Monseigneur Magnin, Évêque d’Annecy, interdit la célébration de la messe dans cette chapelle parce qu’elle n’était plus convenable pour la célébration des Saints Mystères. Après quatre ans d’interdit, le Curé Perret du Grand-Bornand fit appel à la générosité de ses paroissiens et prit soin de faire démolir les restes de la chapelle pour la faire relever encore plus belle et plus grande qu’autrefois. Elle fut bénite le 25 septembre 1879. Dans les années 1951/52, elle se fissurait. Sur les conseils de Monsieur Salino (maçon et propriétaire d’un hôtel au Grand-Bornand), des “piliers d’angles” furent dressés non pas sur des fondations en pierre mais sur des morceaux d’arbres enfoncés côte à côte jusqu’au niveau du sol. En 1952, d’importantes réparations furent de nouveau nécessaires : lancées immédiatement, elles se terminèrent le 12 juin 1954 et l’inauguration se tint le lendemain.

è Le saviez-vous ?

La chapelle fut restaurée en 1879, 1952, 1974, 1991, 2009. La cloche a été fondue en 1882 à Quintal par Beauquis Frères (prédécesseurs des Frères Paccard) et porte le nom de Marie-Françoise Césarine. Payée par souscription paroissiale, elle fut bénite le 26 juin 1883. Parrain : François-Marie Favre Marraine : Césarine Favre

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Vie bornandine

Collectes de sang en 2011 •  mercredi 2 mars •  mercredi 20 juillet •  mercredi 3 août •  mercredi 26 octobre •  mercredi 28 décembre

de 7h30 de 16h de 7h30 de 16h de 7h30

à 10h30 à 19h à 10h30 à 19h à 10h30

préau de l’école restaurant scolaire restaurant scolaire restaurant scolaire restaurant scolaire

Les AFN en deuil Au nom des anciens combattants d’Afrique du Nord, Joseph PerrillatBottonet, président des AFN, a tenu à rendre hommage à Lucien Deloche et Pierre Anthoine-Milhomme. « C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de notre camarade Lucien Deloche. Sa disparition a causé une vive émotion au sein de l’association. Secrétaire pendant trente ans, il a oeuvré

avec beaucoup de compétence et de dévouement. Lucien Deloche était titulaire de la carte du combattant après avoir servi au 27e BCA en Algérie. Nous rappelons à votre souvenir son fils David décédé en 2009. Nous assurons à son épouse Yvonne notre profonde amitié et notre soutien. » « Pierre Anthoine-Milhomme est décédé le 27 septembre après une courte maladie. Il a effectué son service militaire en Algérie

à Macheria. Il était titulaire de la Croix du combattant et membre de la section. À ses enfants, nous adressons nos plus sincères condoléances. » La municipalité se joint aux anciens combattants pour assurer aux proches de Lucien Deloche et de Pierre AnthoineMilhomme son profond soutien.

Ils nous ont quittés Jean-Claude Perrillat-Bottonet s’est éteint le 27 août dernier à la suite d’une longue et douloureuse maladie. C’est une famille de commerçants connue et appréciée des Bornandins qui vient de perdre un être cher. Des six années passées au sein du conseil municipal, Jean-Claude PerrillatBottonet laisse un souvenir ému auprès de Jean Bastard-Rosset, ancien maire

du Grand-Bornand : « Fiable, sérieux, honnête, travailleur, il m’a épaulé, comme l’avait fait Noël Betrix, lorsque nous cherchions à établir une liaison par remontées mécaniques entre le village et le Chinaillon à une époque où ce projet pouvait sembler risqué à certains de nos concitoyens. » À l’âge de la retraite, il s’était fortement impliqué auprès de la paroisse pour

aider bénévolement à la comptabilité. « Il le faisait avec beaucoup de sincérité et de discrétion et n’attendait rien de personne. » Membre de la section AFN du GrandBornand, il avait effectué son service militaire à Bouira à la 48e compagnie mixte de l’intendance.

Florent Bétemps nous a quittés à l’âge de 81 ans. Boulanger (à l’image de son père et aujourd’hui de son fils), il ne comptait les heures ni dans son beau métier ni dans l’animation de la vie locale. Très impliqué dans les activités associatives, Florent Bétemps était actionnaire au sein de la SAEM des Remontées mécaniques. Excellent musicien et chanteur, il fut baryton auprès de l’Harmonie des Echos de Pointe Percé pendant 45 ans. Amateur de musique classique et plus particulièrement du bel canto, Florent Bétemps avait exercé ses talents de ténor dans la chorale paroissiale La Pastorale de 1992 à 2008. Fortement investi dans le Club des Aînés, il en fut le président de 1995 à 2007. Il assura également la vice-présidence de l’association du Foyer rural de culture et loisirs populaires (cinéma du GrandBornand) de 1964 à 1972.

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Après une nuit passée à faire son pain, Florent Bétemps emmenait les jeunes (Claude Terrier, Georges Vulliet, Gérard Missillier, Gérard Bastard-Rosset, Pierre Baugey et Marcel Hudry) dans les stations voisines pour participer aux compétitions régionales. Cette photo a été prise en 1951.

Vie agricole Les alpages des Aravis, un territoire à préserver

è La délégation a ainsi présenté aux instances agricoles de la Région les 6 défis à relever : 1. Faciliter l’acquisition des alpages par les collectivités afin de régler définitivement les problèmes de succession et de changement de destination. De gauche à droite : Ludovic Legon, Nicole Boquet (Chambre Agriculture), Emmanuel Missillier, Michel Grégoire, Gérard Perrissin-Fabert, Damien Bastard-Rosset, Yann Bastard-Rosset, Denis Perrillat-Mercerot.

Dans le cadre du débat sur les nouvelles orientations de la politique régionale agricole et du développement rural qui s’est tenu le 16 décembre à Lyon, les agriculteurs du GrandBornand, au nom de leurs collègues des Vallées de Thônes, sont allés défendre la spécificité de l’agropastoralisme auprès de la Région. La délégation (conduite par Gérard Perrissin-Fabert, conseiller régional et maire du Grand-Bornand et Yann BastardRosset, président du Syndicat agricole du Grand-Bornand) a été reçue par Michel Grégoire, vice-président de la Région à l’agriculture et au développement rural afin d’évoquer la diversité de l’agriculture en Rhône-Alpes et plus particulièrement l’agriculture de montagne. La rencontre s’est déroulée au Rovaltain, une antenne de la Région située près de Valence. À l’initiative du Grand-Bornand, première commune agropastorale de Haute-Savoie, un groupe de travail s’est constitué. Plusieurs réunions préparatoires –  en présence d’experts de la Région et des organisations agricoles départementales  – ont mis en évidence un financement insuffisant face aux multiples défis que l’agriculture de montagne devra relever à moyen terme pour garantir sa pérennité.

La délégation a plaidé avec ferveur la cause de l’agropastoralisme. Les alpages sont un élément primordial d’une agriculture exceptionnellement dynamique pour une zone de montagne et représentent pour notre territoire un facteur d’attractivité essentiel pour le tourisme. Il existe sur le territoire des Aravis et des vallées de Thônes, 245 unités pastorales dont 117 laitières (alpages individuels laitiers avec transformation). Les besoins en équipements sont importants, notamment au niveau des accès, de l’approvisionnement en eau en quantité et en qualité mais aussi de l’équipement des chalets, des étables, des salles de fabrication, des caves et du traitement des effluents. De plus, l’équilibre du système devient de plus en plus fragile pour plusieurs raisons : •  L’envol des valeurs de l’immobilier en stations et notamment dans les alpages est sans commune mesure avec la rentabilité agricole. •  Un site d’alpage nécessite des équipements aussi coûteux que les fermes du bas notamment pour les mises aux normes des étables et des salles de fabrication. •  Les revenus des exploitations sont en baisse en raison de la moindre valorisation des fromages (pas d’augmentation des prix depuis 10 ans) et de l’augmentation des charges.

2. Mettre en place une politique d’aménagement volontariste par la préservation des fermes de vallée, la reconnaissance de l’activité agricole en alpage et élaboration d’un règlement strict sur les zones d’alpage afin de contrôler la valeur et éviter de recréer les mêmes nuisances qu’en vallée. 3. Aider à la modernisation de l’outil en donnant aux agriculteurs et aux propriétaires la capacité de réaliser les investissements nécessaires à la qualité de vie pour les familles et à la qualité du travail (accès, eau, logement, étables, fabrication, traitement des effluents...). 4. Améliorer le revenu des agriculteurs en valorisant les fromages fermiers grâce aux spécificités de l’alpage et du territoire, créant aussi une rente de qualité territoriale. 5. Développer un marketing territorial en mutualisant les moyens de communication pour s’extraire de la concurrence grâce aux spécificités et aux aménités du territoire (en soulignant la place centrale des alpages : la transhumance, l’amélioration des races, les chalets habités, le respect des traditions, une production “nature et culture”. 6. Créer les conditions pour développer l’innovation autour de l’alpage comme élément essentiel de la ressource territoriale pour proposer des produits et services à forte valeur ajoutée, tout en créant de nouvelles synergies et coopérations entre les parties prenantes.

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Vie agricole Vers un “Pôle d’Excellence Rurale” Par le biais de la Communauté de communes de la Vallée de Thônes, une candidature au Pôle d’Excellence Rurale sera déposée au cours de l’année 2011. À cet effet, « des groupes composés d’agriculteurs, d’élus, de responsables d’offices de tourisme de tout le canton vont se souder autour de ce projet visant à obtenir des aides au développement alloués par l’État et la Région » indique Ludovic Legon, conseiller municipal délégué à l’agriculture et à la CCVT. « C’est un projet alliant agropastoralisme et tourisme sur lequel nous misons beaucoup. »

Deux actions majeures seront lancées : •  d’une part la mise en place d’une démarche qualité autour des produits fermiers. •  d’autre part l’élaboration d’une communication structurée autour de la valorisation des produits et du territoire.

è Une démarche qualité autour des produits fermiers Pour atteindre ce premier objectif, de nombreuses initiatives sont envisagées comme la création d’un réseau d’excellence entre les exploitations assurant de la vente directe, les affineurs disposant d’une salle de visite et d’un magasin, les commerçants en boutique et sur les marchés, les restaurants, les hébergeurs. Dans le même ordre d’idées, l’élaboration d’un cahier des charges précis (accueil et prestations) et la promotion du réseau, notamment sur Internet, sont prévues. La question de la promotion rejoint celle d’une meilleure visibilité des produits fermier : les dépliants et affiches publicitaires doivent faire l’objet d’une distribution organisée sur les lieux d’hébergement et points touristiques d’outils de communication.

è Mettre en place une communication structurée Pour atteindre le second objectif, Ludovic Legon se montre là encore très clair : s’agissant de la communication autour de nos produits, elle passe par la réalisation d’une étude sur les habitudes de consommation. Elle implique l’élaboration d’une charte graphique et la définition de messages permettant de participer à des opérations de communication sur divers supports associés (film, site internet, dépliants, affiches...). À ce propos, et au niveau local, les idées ne manquent pas : l’aménagement de points stratégiques d’information peut être envisagé au rond-point de la plaine d’Alex, sur des panneaux de sortie d’autoroute, d’entrée sur le territoire, à proximité des remontées mécaniques. Mais aussi la création d’un événement autour d’une montée en alpage et la mise en place de dégustations comparatives des fromages fermiers à destination des locaux et des touristes dans le but de mieux valoriser la diversité des fromages. Parallèlement, le jeune public sera sensibilisé par le biais d’ateliers pédagogiques au sein des classes primaires

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(animations et dégustations, éducationformation aux pratiques d’élevage et procédés de fabrication des fromages fermiers locaux), d’accompagnement des visites à la ferme et de partenariats avec les cantines scolaires du territoire.

è Les retombées attendues Pour Ludovic Legon, « l’augmentation des ventes de nos produits (vente directe, France entière...) passe inévitablement par un meilleur impact visuel grâce à un effet de répétitions chez les consommateurs visant à accroître la notoriété du produit et son identité dans l’esprit du consommateur d’une zone géographique précise pour le reblochon fermier. » Les résultats escomptés à terme sont en priorité le maintien du tissu économique local aux niveaux agricole et para-agricole. Les conséquences sur les flux touristiques permettront d’assurer la pérennisation des emplois saisonniers chez les acteurs touristiques.

5 questions à Ludovic Legon Conseiller municipal délégué à l’agriculture

è Le monde agricole est-il en danger ?

Oui, il est très fragile. Et encore plus chez nous car la pratique en alpage n’est pas épargnée par la nouvelle politique agricole commune et les contraintes AOC de plus en plus strictes.

è Quels sont vos moyens d’action ?

è Qui êtes-vous en quelques mots ?

J’ai 38 ans et je suis artisan fromager. J’achète du lait à un producteur bornandin pour fabriquer de la tomme blanche et du fromage blanc. Mon atelier se trouve au Terret. Je suis également conseiller municipal délégué à l’agriculture et à la Communauté de communes de la vallée de Thônes. Mais avant tout, je suis passionné par le monde agricole.

Récemment, sur l’initiative de Gérard Perrissin-Fabert, nous avons rédigé une note destinée à Michel Grégoire, le viceprésident de la Région Rhône-Alpes. Notre but est de faire ressortir notre particularité agropastorale. Ici, nous pratiquons encore l’alpage et les agriculteurs fabriquent à la ferme. Les normes que l’on nous demande de respecter exigent un investissement important que ce soit pour les étables, les salles de fabrication et les caves. Nous souhaitons que la Région prenne davantage en compte dans le cadre de sa politique agricole les efforts financiers que nous devons fournir. Dans ce contexte, avoir un maire qui est également conseiller régional nous apporte beaucoup dans nos relations avec les instances régionales.

è Quel était le but de votre séjour à Shanghai ?

Nous étions au pavillon Rhône-Alpes lors de l’Exposition universelle pour la coupe du monde de biathlon. Pendant cette présentation, nous avons saisi l’opportunité de faire goûter le reblochon à nos visiteurs. Nous avons fait goûter le reblochon aux visiteurs. Anne-Marie Idrac, alors secrétaire d’État chargée du Commerce extérieur ainsi que la vice-maire de Shanghai nous ont fait l’honneur de leur visite. Les Chinois commencent à s’occidentaliser, il y a un marché à conquérir avec, notamment, le vin et le fromage français. Pour l’anecdote, j’ai trouvé du reblochon fermier dans une boutique de luxe à 50 euros la pièce !

è Le reblochon a de l’avenir alors ? La filière subit des difficultés depuis 5 ou 6 ans et la crise a accentué le problème. Si on veut s’en sortir, il faut être solidaire. Cette solidarité permettra de trouver des idées novatrices et de mieux valoriser notre reblochon fermier pour que nos agriculteurs...

5 questions à Denis Perrillat-Mercerot Agriculteur et président du SICA des alpagistes (Société d’intérêt commun agricole)

è Qui êtes-vous en quelques mots ?

Je suis producteur de reblochons fermiers à l'Envers du village. J'ai commencé cette activité à la fin de ma scolarité, à 16 ans, en étant double actif : j'étais moniteur de ski l'hiver et travaillais également à la ferme de mes parents qui comptait 25 vaches. Il y a 24 ans, les normes prises au niveau européen ont rendu impossible mon double emploi. À titre d'exemple, nous devions désormais posséder des locaux de fabrication (carrelés ou dotés de panneaux alimentaires) indépendants de notre lieu de vie. Afin d'amortir les frais nécessaires à la mise en place de ces équipements, j'ai dû doubler l'effectif de vaches et travailler à la ferme à temps complet avec mon épouse et notre fils depuis cinq ans.

è Vos reblochons ont été primés à plusieurs reprises cette année...

Oui, j'ai obtenu le 1er prix à la foire SaintMaurice et à la foire cantonale. Je n'en fais pas une fierté mais plutôt une satisfaction personnelle. Quand on se trouve à ce niveau de compétition, l'écart dans la qualité des fromages présentés est infime. Lorsque l'on fait partie des dix premiers à la finale cantonale, l'UPRF (Union des producteurs de reblochons fermiers) nous paye l'inscription au Salon de l'agriculture à Paris où nous

pouvons prétendre à une médaille. J'ai également eu la chance d'être primé pour mes vaches qui, ce jour-là, se présentaient assez bien pour ce concours.

è Quel est le secret d'un bon reblochon ?

Il doit être prêt à être consommé et posséder une croûte fine, une belle mousse. Il est détalonné, crémeux et sa pâte est brillante, fine, sans trou, bien homogène sur toute la coupe du fromage. Enfin, un arrière-goût doit nous rappeler la noisette. J'aimerais ajouter qu'un bon reblochon est l'oeuvre de toute une famille qui met tout son coeur au travail de la ferme. Le secret est de trouver constamment un compromis entre le savoirfaire que nous ont transmis nos ancêtres et les contraintes imposées par l'Europe.

è À quoi ressemble une belle vache abondance ?

J'ai coutume de dire que la vache doit porter sa robe de mariée le jour de la foire, se présenter sous son meilleur jour, être la plus belle avec une tête orgueilleuse et bien sûr ses cornes. L'esthétique et les qualités laitières sont jugées. Les mamelles doivent être soudées. L'attache arrière doit être plissée, haute et large et une bonne attache avant. Des petits trayons sont courts et bien

écartés. En résumé, les mamelles doivent parfaitement s'adapter à la machine à traire.

è Comment expliquer l'absence d'agriculteur détaillant sur le marché ?

La commercialisation de nos produits s'opère par le biais de grossistes à qui nous remettons tous les mercredis nos reblochons nus et qu'ils habillent de leur marque. Pour ma part, passer une matinée par semaine sur un marché m'est impossible même si cela correspond effectivement à une réelle demande de la clientèle. Les clients peuvent venir à la ferme acheter le fromage. Ces fermes sont identifiées à leur proximité par le logo "reblochon fermier". Ils peuvent ainsi venir à la rencontre de ces familles agricoles sur leur lieu de travail.

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Vie agricole Un destin chinois pour le reblochon En août dernier, l’Impérial Palace d’Annecy a été le théâtre d’une rencontre culturelle et gastronomique qui s’est achevée par la dégustation du roi des fromages bornandins. Le reblochon s’est en effet invité dans les assiettes de cinq élus chinois qui exercent leur mandat dans la ville de Dongguan, à la croisée des chemins entre Hong-Kong et Macao. La délégation asiatique s’est montrée enjouée à l’idée de goûter ce « fromage des Aravis » dont ils avaient déjà eu vent... « Ils l’ont réclamé à la fin du repas », explique Jean-Pierre Missillier affineur de reblochons, invité avec son épouse Marie-Jo par le maire du Grand-Bornand.

Présent en qualité de président de RhôneAlpes Tourisme, Gérard Perrissin-Fabert a pu ainsi clore en saveurs cette rencontre initiée dans le cadre des liens noués lors de l’exposition universelle de Shanghaï. Promoteur du savoir-faire bornandin, JeanPierre Missillier a servi avec délectation son reblochon fermier. « Le fromage n’est pas vraiment dans leur culture », reconnaît l’affineur ravi d’avoir assouvi la curiosité des convives. Après avoir été initiés aux saveurs de nos montagnes, les élus chinois ont poursuivi leur périple à Lyon et dans le Beaujolais, autres fleurons de la gastronomie rhônalpine.

Dégustation du reblochon avec un connaisseur : Jean-Pierre Missillier

Ce reblochon qui s’exporte... Hervé Mons, affineur-fromager à Lyon, réalise 70 % de son chiffre d’affaires à l’export. Si le lait cru fait peur aux États-Unis, d’autres contrées en raffolent. La Fromagerie Mons se fournit au Grand-Bornand et vend son reblochon en Scandinavie, Royaume-Uni, Espagne, Italie...

leur laisser le temps de goûter, d’aimer... Les premiers ambassadeurs sont les restaurants occidentaux implantés à l’étranger et les touristes qui viennent en France et veulent retrouver chez eux le produit qu’ils ont apprécié ici. »

« C’est un fromage qui obtient un francsuccès dans tous les pays limitrophes à la France » résume le chef d’entreprise. La Chine s’y met doucement par le biais de l’hôtellerierestauration et uniquement dans les grandes villes (Pékin, Shanghai). « C’est un marché qui se construit » explique Hervé Mons. « Il faut

Dans quatre ou cinq ans, le reblochon aura peut-être percé le marché asiatique : « Il peut intéresser les gens à l’export grâce à son histoire qui sent le terroir et les paysages fantastiques qu’il véhicule : la Pointe Percée, le col des Annes... » En attendant, « il reste incontournable sur un plateau de fromages »

assure l’affineur. « D’ailleurs, qui est déjà venu au ski sans ramener son reblochon dans son baluchon ? » www.mons-fromages.com

Agriculteurs : l’engagement d’une vie Ainsi, dimanche 28 novembre, après avoir remis cloches et chaudrons (offerts par le Syndicat agricole du Grand-Bornand) aux récipiendaires, l’association a offert le repas aux nouveaux et anciens retraités. Une centaine de convives a participé au déjeuner parmi lesquels on comptait les bénévoles qui ont aidé à organiser la fête de Lormay et la foire de la Saint-Maurice.

Comme le veut la tradition, le départ en retraite de six agriculteurs et agricultrices de la commune a été dignement célébré par l’Animation bornandine à l’Espace Grand-Bo.

Le maire a rendu un hommage appuyé aux agriculteurs de la commune qui contribuent à l’attractivité du Grand-Bornand en pérennisant nos traditions et en maintenant l’activité économique au sein de notre territoire. « Au moment où beaucoup de nos concitoyens ne rêvent qu’aux loisirs et au bien-être, vous, vous savez ce qu’est le travail. Vous n’avez pas connu les week-ends réguliers, les cinq semaines de congés payés ni même les repos compensateurs. »

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Pour Gérard Perrissin-Fabert, « nous devons traiter l’agriculture au même niveau que le tourisme. Je suis convaincu que si l’agriculture peut profiter de la manne touristique, le tourisme a plus que jamais besoin de l’agriculture. L’activité touristique représente une opportunité de faire découvrir au plus grand nombre, notre fameux reblochon, mais également la façon dont vous le fabriquez. Ceux qui ont construit des usines à ski et qui ont fait mourir leurs agriculteurs, ont perdu l’âme de leur village. »

Félicitations aux six retraités de 2010 : •  Suzanne Favre-Félix (épouse d’André) •  Marie-Thérèse Perrillat-Amédé (épouse de Gabriel) •  Gérard Perrillat-Amédé •  Henri Anthoine-Milhomme •  Jean-Aimé Missillier •  René Legon

Foire Saint-Maurice : un concours très prisé Portée par l’Animation agricole bornandine et le syndicat agricole du Grand-Bornand, la foire Saint-Maurice s’est déroulée dimanche 19 septembre. Ce rendez-vous traditionnel de la vie agropastorale place les belles abondances et le délicieux reblochon fermier au coeur d’une rude compétition. Parées de leurs plus beaux atours, les vaches ont défilé en quête d’une récompense tandis que les agriculteurs ont démontré tout leur savoir-faire dans la fabrication du reblochon. La remise des prix a achevé de belle manière cette grande manifestation : les cloches étaient offertes par la municipalité et divers présents (paniers garnis, etc.) ont été proposés par de généreux donateurs de la commune.

Les principaux résultats :

è Reblochon fermier

1. 2. 3. 4. 5.

Laurence, Denis, Florian Perrillat Mercerot Gaec La Pointe d’Almet Earl Le Chinaillon Gaec Les Poches Gaec Ambrevettaz

6. Gaec Le Paquis 7. Gaec La Pointe Percée 8. Gaec Le Tavaillon 9. Gaec La Sonnerie 10. Earl Les Eglantiers 11. Marcel et Christiane Bastard Rosset

Les 11 vainqueurs sont sélectionnés pour le concours cantonal qui aura lieu au GrandBornand au printemps 2011.

è Palmarès concours Abondance

(Jury : Olivier Marin-Cudraz, Thierry Jex, Gaëtan Richier, Adrien Gallay, Christian et Sylvain Rannard). Avec références (adhérent au contrôle laitier) •  Meilleure mamelle jeune : Capucine (Nathan/Picotin/Albatros) de Pernet Coudrier Pierre •  Meilleure mamelle adulte : Adroite (Nathan/Tintouin/Basile) du Gaec Col des Annes •  Championne jeune Azoée (Impair/Festin/Utriple) du Gaec Col des Annes •  Championne adulte Tsigane (Lion) du Gaec Le Paquis •  Meilleure fromagère Rockeuse (Nougat/Utriple) du Gaec La Gran Pia •  Prix d’ensemble : 1er : Gaec Le Tavaillon avec Coquine (Normand), Baronne et Toupie 2e : Gaec Col des Annes 3e : Gaec Le Paquis

Sans références (non adhérent au contrôle laitier) •  Meilleure mamelle jeune Bijoux (Nucléair) de Perrillat Mercerot Denis •  Meilleure mamelle adulte Polka du Gaec La Sonnerie •  Championne jeune Bijoux (Nucléair) de Perrillat Mercerot Denis •  Championne adulte Vanille de Perrillat Mercerot Denis •  Prix d’ensemble 1er : Perrillat Mercerot Denis avec Bornandine (Titus), Antillaise (Samy) et Vanille 2e : Gaec La Pointe de l’Almet 3e : Bastard Rosset Bernard

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Environnement – Aménagements

Bien vivre au village

De nombreuses réalisations pour le bien-vivre des Bornandins L'aménagement du coeur de village et du Chinaillon se traduit par l'amélioration de nos cheminements piétonniers pour le confort et la sécurité des habitants et des touristes. Au delà des nombreux travaux courants et indispensables (réfection des réseaux secs et humides par exemple), d'autres projets en cours visent à développer l'ensemble de notre station.

è Au centre de la commune :

•  le chalet des Neiges accueillera des personnes âgées autonomes dès la fin de l'année. •  une réflexion est menée sur le terrain Jouan. Notre volonté étant de transformer l'emplacement en un levier économique important pour notre station.

è Au Chinaillon :

•  l'attrait touristique sera renforcé et amélioré avec la commercialisation du village de Lessy et les différents aménagements que nous apporterons sur le site.

è Notre objectif :

•  assurer les chantiers du quotidien, les travaux nécessaires au bien-être de tous et nous tourner dès à présent sur les besoins de demain.

Neuf appartements à qualité environnementale pour nos aînés Après avoir reçu les enfants durant les colonies de vacances, le Chalet des Neiges – planté au cœur du village – accueillera bientôt les personnes âgées.

Ainsi, le bailleur social Halpades concrétisera la volonté municipale d’offrir du logement aidé à nos aînés par la mise à disposition de neuf appartements en location. Le permis de construire ayant été délivré, les travaux de réhabilitation débuteront à la fin du mois d’avril pour s’achever à la fin de l’année 2011.

À noter qu’un effort a été porté sur les économies dans le but de réduire au maximum les charges locatives tout en préservant notre environnement. Le chauffage des résidences sera pourvu par un système de plaquettes à bois tandis que des panneaux solaires fourniront l’eau chaude.

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La municipalité a tenu à conserver une salle de 70m2 au sein de ce bâtiment afin de proposer diverses activités aux aînés de la commune. Estimation du coût des travaux : 1 000 000 euros H.T. dont 650 000 euros pour la commune.

village et au Chinaillon

Bien vivre au village et au Chinaillon

Bien vivre au village et au C

Sécurisation de l’accès à l’école Saint Jean-Baptiste Accéder à l’école Saint JeanBaptiste lors des entrées et sorties de classe ressemblait parfois à un exercice difficile compte tenu de l’espace et dangereux. Pour déposer ou récupérer nos chers bambins, les parents étaient contraints de stationner sur la voie privée menant à l’établissement scolaire ou sur les trottoirs de la voie communale. Or, la cohabitation entre les véhicules circulant sur cette rue

étroite et les écoliers à pied posait des problèmes de sécurité. Cette question a été résolue grâce à la transformation du terrain communal situé devant l’établissement en “dépose minute“ et à l’installation de feux tricolores. Les feux actuels seront prochainement remplacés par des définitifs fixés au sol. Il est toutefois rappelé aux parents que –  pour des raisons évidentes de circulation – l’accès au “dépose minute” est interdit lors de la présence du bus scolaire. Le car ne stationnant que peu de temps devant l’école, il est demandé aux familles de bien vouloir patienter une minute ou deux !

Un trottoir le long de la partie Basse La partie Basse du village (de la gare routière à la mairie) fera bientôt l’objet d’une réfection des réseaux humides (eau potable, eaux usées). Par ailleurs, cette voie ne disposant pas de trottoir (du côté quittant la commune), des problèmes de sécurité et d’organisation de stationnement se posent chaque année.

La municipalité a donc décidé de redonner la priorité aux piétons en refaçonnant le bord de la route. Dès l’automne 2011, un chantier lancera la réalisation d’un trottoir, le réaménagement du stationnement et l’amélioration du mobilier urbain (corbeilles, escaliers, signalétiques...) et de l’éclairage public. Ces travaux s’inscrivent dans la continuité de ce qui a déjà été accompli au centre du village, sur la route menant au Bouchet. Le coût des travaux s’élève à 300 000 €.

Cheminement piétonnier au centre du Chinaillon La sécurisation du cheminement piétonnier (trottoir, stationnement, mobilier urbain) a fait l’objet d’une première phase de travaux à l’automne 2009, du village de Lessy-MGM à l’immeuble des Amborzales.

La deuxième tranche, des Amborzales à l’ancien hôtel le Cortina, a été réalisée à l’automne 2010. En parallèle, une modification du carrefour a été effectuée au niveau de Samance et de la route communale de la Mulaterie. Elle sera effective au printemps 2011. La dernière phase du chantier prévue avant la fin de l’année 2011 permettra un cheminement piétonnier sécurisé à partir du Cortina jusqu’au pont du Venay en passant devant le Baron Noir,

la réalisation de stationnement ainsi que l’aménagement de l’entrée nord du Chinaillon. Le Conseil Municipal est conscient que cette politique en faveur du piéton doit s’accompagner d’une politique de stationnement public en cours de réflexion dans le cadre de la seconde tranche du village de Lessy permettant d’offrir des solutions à brève échéance. Le coût des travaux s’élève à 240 000 €.

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Environnement – Aménagements

Bien vivre au village

Développement de l’offre touristique au Chinaillon « Nous avons déjà réalisé les premiers équipements près de la Floria » explique Gérard Vulliet, adjoint au développement économique et président de l’Office de tourisme. Mini tyrolienne, terrain de beach volley, aire de jeux pour les enfants avec araignée à escalader, bascule... figurent désormais parmi les animations proposées au jeune public. L’élu ajoute que dans la perspective d’élargir l’offre touristique en plein air au pied du Châtelet, une réflexion est

actuellement menée qui devrait se préciser avant l’été. D’ores et déjà, l’idée d’ouvrir le télésiège du Châtelet pendant la saison estivale est très avancée. D’autre part, ces aménagements publics, auxquels s’ajoutent la récente ouverture du village de Lessy, rendent nécessaire l’agrandissement de l’Office de tourisme du Chinaillon. Dans ce cadre, une commission composée d’élus, des services techniques de la

commune, de représentants de l’OT du Grand-Bornand, a procédé à la visite de trois offices de tourisme (Morzine, les Gets et Chambéry) afin de mener une étude comparative en termes d’offre de services et d’espace d’accueil du public. Cet agrandissement sera intégré à une réflexion plus vaste portant sur la création d’une place publique, de cheminements piétons et d’une offre de stationnement en synergie avec la seconde tranche du village de Lessy.

L’apport volontaire et le tri des déchets : un geste citoyen Depuis deux ans, la Communauté de communes de la vallée de Thônes investit dans l'aménagement des points d'apport volontaire. Les Bornandins sont donc sollicités pour être responsables, trier leurs déchets ménagers et les apporter auprès des PAV. Peu à peu, les particuliers, syndics et habitats collectifs adoptent le bon réflexe en se mettant au tri sélectif mais il reste des efforts à fournir. Aujourd'hui, des PAV semi enterrés sont disponibles dans plusieurs lieux de la commune : Cimetière, pont de

Suize, Bouchet, Samance (à la place de la Grande auberge), La Place. Parallèlement, des chalets poubelles sont à la disposition des Bornandins. Toutefois, d'une capacité inférieure, ils seront peu à peu réaménagés en PAV semi enterrés. Pensons à notre

environnement et prenons dès aujourd'hui de bonnes habitudes ! C’est une question d’image de marque pour une station touristique comme le Grand-Bornand et de maintien de la redevance d’ordures ménagères à un coût raisonnable.

Du changement dans le salage Jusqu’alors accompli par un prestataire privé, le salage des trottoirs est désormais assuré par les services techniques de la commune. La volonté est d’améliorer la propreté des trottoirs en effectuant des salages plus réguliers. Dans ce cadre, la commune n’effectuera plus systématiquement le salage deux fois par jour dans les ruelles citées ci-après afin de concentrer ses efforts sur les voies

plus fréquentées pour la sécurité de tous. Par conséquent, la vigilance des riverains de certaines petites voiries ne bénéficiant plus de salage est recommandée. Route blanche : •  La Bouvardière •  Route de Broderie Route non salée le soir si pas de neige : •  Route de la Duche •  Route des Journaux •  Route de la Vendanche •  Copropriété La Place •  Le Saugy - emplacement Réservé

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•  Voie le Bois Berchet •  Route du fond le Vieux Chinaillon •  Route des Parmeraies •  Route de la Communaille •  Route des Côtes •  Voie communale 1 de la Chapelle des

Plans aux Troncs

•  Lotissement Parmerais •  Le Jalouvre •  Route copropriété Blanche Neige •  Route des Frasses Jacquier •  Route de La Liaz dit de l'Arbelay Chemin

rural

•  Route du Croix

village et au Chinaillon

Bien vivre au village et au Chinaillon

Bien vivre au village et au C

Une plaque sur chaque rue Nous vous l’avions annoncé, chaque rue du Grand-Bornand portera bientôt un nom et chaque habitation, un numéro. Pour effectuer la dénomination des voies, la commune a prioritairement choisi des noms généralement utilisés par les Bornandins. S’agissant des rues qui ne faisaient l’objet d’aucune appellation coutumière, la municipalité a souhaité

collaborer avec le club des Aînés afin de trouver les noms les plus appropriés aux lieux concernés. Dans ce cadre, trois réunions menées par Gérard Vulliet (maire adjoint) et Philippe Massez (conseiller municipal) ont été consacrées à des secteurs distincts : le Village, Le Nant-Bouchet et le Chinaillon. La commission d’élus ayant formulé son avis, c’est au tour de la population de s’exprimer lors d’une rencontre publique qui sera organisée au cours du premier semestre 2011. Quant à la numérotation,

elle sera métrique : par conséquent, chaque numéro correspondra aux mètres séparant l’habitation du début de la voie. Puis, le bureau d’études CICL – retenu par la municipalité après consultation – sera chargé de valider l’ensemble des données avant de procéder à la numérisation des données. Rappelons que cette opération servira notamment à la Poste, au cadastre, aux systèmes de GPS, aux secours... La pose des plaques débutera à l’automne 2011 pour s’achever au printemps 2012.

Visite technique à Montrond-les-Bains Le terrain Jouan, situé entre le cabinet médical et la piscine, offre un emplacement idéal pour accueillir un équipement d’envergure constitué d’un hôtel haut de gamme, d’une résidence hôtelière et d’un centre de balnéothérapie. Dans le cadre de ce projet sur lequel la mairie est en discussion avec plusieurs candidats, une délégation composée d’élus, de fonctionnaires municipaux et de Bornandins s’est rendue à Montrond-

les-Bains (Loire) pour étudier les infrastructures destinées aux touristes. La délégation s’est montrée particulièrement intéressée par cet équipement de qualité parfaitement transposable dans une commune de moyenne montagne telle que la nôtre. Cette visite a contribué à nourrir la réflexion sur une stratégie visant à démarquer le Grand-Bornand des stations de même taille et à anticiper les tendances actuelles du marché touristique.

Pendant une journée, la délégation a découvert le Spa Thermal Les Iléades qui a ouvert ses portes le 26 février 2009. La visite commentée par le maire de la commune, Claude Giraud, a permis de faire le point sur le fonctionnement des équipements et le montage juridique et financier. Tous les tenants et aboutissants du projet ont été abordés. L’édile a encouragé les Bornandins dans cette démarche volontariste et innovante qui permettrait de toucher une clientèle moins sportive grâce à des loisirs complémentaires à la neige et aux activités estivales et répondre aux désirs de la clientèle en matière de bien-être.

è Les Iléades Les Iléades offrent un panel complet de prestations, un paradis de détente et de vitalité sur 2500 m2, ouvert toute l’année, 7 jours sur 7 : eau cristalline dans 600 m2 de bassins intérieurs et extérieurs chauffés à 32°C toute l’année, institut “cocooning” pour des soins personnalisés, hammam, sauna, puits d’eau froide, douches ludiques, aquagym, salle de fitness...

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Environnement – Aménagements

Bien vivre au village

Facturation de l’eau : le calendrier change Le conseil municipal a décidé de modifier les périodes auxquelles sont effectués les relevés de compteurs d’eau. Cette modification veut faire coïncider cette période avec l’occupation maximum des logements, c’est-à-dire de janvier à fin mars. Les logements étant davantage occupés l’hiver, il était souvent nécessaire de procéder à une estimation de la consommation puis à un ajustement. Ainsi, le mode de tarification appliqué aux services publics d’eau potable et d’assainissement des logements se présentera sous la forme suivante :

•  un montant calculé en fonction du volume d’eau réellement consommée (prix au m3) par l’abonné et facturé entre le 15 mars et fin avril de chaque année. •  un montant calculé indépendamment du volume consommé dit “prime fixe” couvrant les charges fixes du service et facturé au mois d’octobre de chaque année (abonnement). Pour l'année 2011, les montants ont été maintenus à : •  Prime fixe eau : 83 euros TTC •  Prix du m3 consommé : 0,71 euro TTC •  Prix fixe assainissement : 17,60 euros TTC •  Redevance assainissement calculée sur chaque m3 d’eau consommé : 0,226 euro TTC

Ancelles et tavaillons : des critères précis À noter qu’une plaquette d’information est disponible à la mairie.

La commission « AncellesTavaillons » rappelle que des subventions sont accordées pour la réfection ou couverture des toits de l’habitat traditionnel.

Cette aide visant à valoriser le patrimoine bâti typique du Grand-Bornand est conditionnée par plusieurs critères : •  Le versement des aides est subordonné au dépôt d’une autorisation d’urbanisme en mairie avant tout démarrage de chantier (permis de construire pour les bâtiments neufs et déclaration préalable pour la réfection de toitures de bâtiments existants). •  Le versement de la subvention ne peut intervenir qu’après l’achèvement total des travaux de construction et leur conformité par rapport aux autorisation d’urbanisme accordées. •  Cette attestation est transmise par la mairie après vérification des travaux réalisés.

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è Pour la couverture des bâtiments neufs ou la réfection des toitures de bâtiments existants : •  à usage d’habitation de trois logements maximum. •  à usage artisanal. •  à usage agricole. •  hôtels. •  8,50 euros/m2 pour une surface comprise de 0 à 250 m2. •  12,50 euros le m2 pour les surfaces audelà du 250e m2. è Pour la couverture des bâtiments en bois édifiés avant 1950 ou identifiés dans le périmètre par le CAUE : •  8,50 euros/m2 pour une réfection en tavaillons. •  12,50 euros/m2 pour une réfection en tavaillons épais. •  13,50 euros/m2 pour une réfection en ancelles de pays.

village

Développement économique Fréquentation estivale en hausse

Avec presque 400 000 nuitées et 65 600 séjours, la fréquentation de l’été 2010 du Grand-Bornand affiche une hausse de plus de 3,7 % par rapport à l’été 2009, selon les sources de l’observatoire économique Comète. Dans le même temps, la fréquentation de la saison d’été de l’ensemble du réseau alpin apparaît en hausse également de 0,2 % par rapport à l’été précédent.

Les évolutions par rapport à l’été 2009 sont très contrastées... On observe une très forte augmentation de la fréquentation du mois de juin et de la première semaine du mois de juillet. Toutefois, les trois dernières semaines de juillet accusent une baisse de 10 % tandis que le mois d’août demeure relativement stable et le mois de septembre se révèle nettement en hausse. En nombre de nuitées par semaine, c’est la semaine du festival « Au bonheur des

Mômes » qui arrive en tête avec 49 600 nuitées suivies de très près par les deux premières semaines du mois d’août avec respectivement 45 500 et 47 400 nuitées. Les étrangers ont retrouvé les routes de la Haute-Savoie et plus globalement de Rhône-Alpes avec un belle croissance des clientèles néerlandaises et belges. Quant à la clientèle britannique, le taux de change entre l’Euro et la livre Sterling au bénéfice de cette dernière, a permis un retour vers les destinations françaises.

Nouveau : la voile à la montagne ! Cet été, l’école de voile itinérante mise en place par le Conseil général et le Grand-Bornand, a investi le lac de La Cour pendant une semaine au mois d’août. En stages ou à la demande, pour les touristes ou les gens du pays, cette nouveauté servie par des prix avantageux

s’est taillé un joli succès. « Il n’y a jamais eu autant de demandes dans les autres stations lors d’une première édition » indique Patrice Angelloz-Nicoud, conseiller municipal en charge des “grands événements”. « Nous souhaitions une activité décalée par rapport aux sports d’hiver. » Pari gagné ! Les petits optimists ont fait carton plein. Pour l’élu : « Pratiquer la voile à la montagne, les enfants ont adhéré et adoré ! »

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Développement économique Espace Grand-Bo : un levier de développement pour notre station En accueillant plus de 57 000 personnes et 382 manifestations, l’Espace Grand-Bo a égalisé le succès de l’année 2009. En plus des spectacles donnés par les associations locales, des séminaires, congrès, stages, formations, mariages, expositions, salons, assemblées générales... font vivre les lieux tout au long de l’année.

6 questions à Denis Bonnier Responsable de l’Espace Grand-Bo

salle, la relation avec les élus... (L’Espace Grand-Bo est un service municipal à part entière dont les élus référents sont Edith Martin, adjointe au maire et Claude Perrillat-Monet, conseiller municipal.)

è Quelle est la vocation de l’Espace Grand-Bo ?

è Qui êtes-vous en quelques mots ?

J’ai 42 ans, marié, trois enfants. Régisseur son et lumières de formation, j’ai effectué des tournées européennes pour des spectacles. Puis, j’ai occupé les postes de régisseur à la salle des fêtes de Thônes puis de responsable de l’animation de l’Office de Tourisme thônain. Depuis sa création en 2002 je suis responsable de l’Espace Grand-Bo.

è Quelles sont vos missions ?

Gérer et développer l’Espace Grand-Bo : le personnel composé de trois personnes à plein temps et deux à mi-temps, le budget, la sécurité, les plannings d’occupation, les tâches administratives, la promotion de la

Il accueille les Bornandins, les associations, entreprises du Grand-Bornand et d’ailleurs, pour l’organisation de spectacles, mariages, baptêmes, séminaires, congrès... Mais il représente aussi un formidable outil de développement. Notre ambition est de générer de l’activité dans la station auprès des hôtels, des restaurants, des commerces... Nous recherchons, par la répartition du planning, un bon équilibre entre les rencontres professionnelles (congrès, séminaires...) et les évènements de la vie locale (associations, spectacles, fêtes de famille).

è Comment assurez-vous la promotion de cet outil économique ?

Nous communiquons par notre site internet et également sur des guides professionnels (Bedouk, Réunir), dans les pages jaunes et auprès d’agences de communication. Les clients satisfaits de l’Espace Grand-Bo assurent notre meilleure publicité.

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è à quoi ressemblera l’Espace Grand-Bo dans dix ans ?

L’Espace Grand-Bo après dix ans de fonctionnement est toujours un bâtiment moderne mais il lui manque des aménagements qui permettront de le maintenir à ce niveau. Si nous voulons développer l’activité auprès des entreprises organisatrices de séminaires dont génératrices de nuitées, il nous faudra augmenter notre capacité hôtelière. Les Aravis bénéficient d’une réel attrait et leur accès est facilité en saison par les infrastructures routières et les transports en commun. Mais il faut permettre à la clientèle de séjourner plus longtemps.

è Un message à adresser aux Bornandins ?

Qu’ils n’hésitent pas à nous contacter dans le cadre de leurs projets, nous sommes là pour que leurs différentes activités soient un succès. Qu’ils peuvent être de bons ambassadeurs de l’Espace Grand-Bo dans leurs milieux personnel ou professionnel. La promotion du Grand-Bornand est l’affaire de tous !

La tarification Les prix n’ont augmenté que de 1 % de 2010 à 2011. Les personnes assujetties aux impôts locaux du Grand-Bornand ainsi que les entreprises locales et les associations cantonales bénéficient d’une réduction de 25 % sur la location. Les associations locales bénéficient d’une réduction de 50 % pour leurs activités lucratives (soirées dansantes, spectacles payants...).

Les événements qui ont marqué 2010 •  Le Forum Blanc (12, 13 et 14 janvier). •  Retransmission des JO de Vancouver (février). •  Le soixantième Challenge des moniteurs (18 au 24 avril). •  L’assemblée départementale des chasseurs (24 avril). •  Un berger dans mon école, journée de mutualisation et de sensibilisation des enfants au monde de l’alpage et du pastoralisme de montagne sous forme d’un programme scolaire annuel (27 mai, 1100 enfants). •  Les 8e rencontres internationales de la mécatronique, 14 nationalités représentées (2 et 3 juin). •  Concert Les Chœurs de France (4 août). •  Festival Au Bonheur des Mômes (22 au 27 août).  Mais aussi... Le spectacle des Citharins (groupe polyphonique originaire de Haute-Tarentaise) ; Arsenic et vieilles dentelles par la troupe cantonale Les Cassapans ; 1001 nuits dans les Aravis par le Comité de jumelage ; Les loups bleus par La Compagnie Anao ; Concert de la Société musicale ; le groupe Altosax ; l’humoriste Eric Antoine ; soirée proposée par le ski-club.

L’espace Grand-Bo passe au vert

À l’agenda 2011

•  Théâtre, La Traversée de Paris avec Francis Huster, seul en scène (24 mars). •  Foire cantonale agricole (30 avril). •  Congrès international d’astronomie proposé par l’Observatoire de Besançon. Une soirée sera ouverte au public (18 au 22 avril).

Dans le but de préserver l’environnement, la salle bornandine a pris de bonnes résolutions. Pour l’entretien, seuls des produits écologiques sont utilisés. Les ampoules traditionnelles sont progressivement remplacées

par des lampes économiques à longue durée de vie et basse consommation. Des travaux ont été entrepris afin d’améliorer la gestion, l’isolation et réaliser ainsi des économies de chauffage.

Coordonnées Espace Grand-Bo L’envers de Villeneuve 74450 Le Grand-Bornand Tél. 04 50 02 78 37 accueil@espacegrandbo.com

www.espacegrandbo.com

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Développement économique

Grand-Bornand Réservation

Le Grand-Bornand Réservation : un outil commercial au service de l’économie locale L’an dernier, les Remontées Mécaniques du Grand-Bornand ont créé une filiale chargée de développer la fréquentation de la station : Le Grand-Bornand Réservation.

Le maire a confié la présidence de cette structure à Pierre Missillier sous l’impulsion duquel l’innovation est placée au cœur de la démarche. 80 % des lits touristiques de la station sont en effet des résidences secondaires : il est donc primordial de les intégrer dans une politique de commercialisation dynamique. Le premier objectif de Grand-Bornand Réservation est de centraliser les offres de location d’hébergements permettant ainsi de simplifier les démarches de réservation des clients en vue de leur séjour dans la station. Le Grand-Bornand Réservation commercialise environ 400 appartements/chalets de particuliers et d’agences immobilières, des chambres d’hôtels, des chambres d’hôtes... Différents outils sont d’ores et déjà utilisés pour développer encore cette offre par : •  Un site internet spécifiquement dédié à la réservation de séjours au Grand-Bornand (www.legrandbornand-reservation.com). •  Des actions commerciales auprès de tour-opérateurs internationaux afin de leur faire découvrir la station, les hébergements, le domaine skiable, les activités... et les inciter ainsi à programmer la destination Le Grand-Bornand.

Le Grand-Bornand Réservation propose également aux clients la possibilité de réserver à l’avance leurs forfaits de ski et leurs cours de ski en plus de leur hébergement, afin de leur simplifier leurs vacances.

Le second objectif de Grand-Bornand Réservation est de convaincre les résidents secondaires de mettre leurs lits dans le secteur marchand, par l’intermédiaire de Grand Bo réservation. À cet effet, une enquête leur a été adressée pour identifier les éléments déclenchant leurs hébergements à la commercialisation (le traitement des questionnaires reste totalement anonyme). Plusieurs tables rondes ont également été menées en associant experts, élus et résidents secondaires. Les premiers échanges fructueux encouragent à poursuivre dans cette voie. Merci à tous ceux qui s’impliquent dans cette initiative importante pour le Grand-Bornand.

è Des conditions attractives À la lumière de ces premiers mois de fonctionnement et à l’écoute des loueurs bornandins, Grand-Bornand Réservation propose de nouvelles conditions techniques et financières pour les particuliers et professionnels. Ainsi, le taux de commission s’élève désormais à 12 % pour les particuliers et à 10 % pour les professionnels. Également, une plus grande souplesse sera apportée dans la gestion des plannings avec l’abandon du principe des trois semaines bloquées en haute saison.

è Pour toute information, n’hésitez pas à contacter : Le Grand-Bornand Réservation qui vous réservera son meilleur accueil Résidence La Forclaz – BP 5 74450 Le Grand-Bornand Tél. 04 50 02 78 06 reservation@legrandbornand.com www.legrandbornand-reservation.com

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éservation Grand-Bornand Réservation Grand-Bornand Réservation Grand-Bornand Réservation

Le mot du président, Pierre Missillier « Les Bornandins peuvent s’appuyer sur nous, nous sommes un excellent complément pour la location de leur hébergement. » « En tant que président de Grand-Bornand Réservation, je me suis fixé pour objectif de vendre un maximum d’hébergement, d’organiser au mieux la commercialisation de notre structure pour une meilleure rentabilité économique de tous les acteurs touristiques de la station. Dans ce cadre, l’équipe qui compose le Grand-Bornand Réservation travaille ardemment à cette mission et à la gestion de l’hébergement des grands événements comme le Bonheur des Mômes, les épreuves internationales de biathlon, le Pré-tour Grand Ski, Glisse en cœur, Ski Test, etc. C’est un travail très important qui s’effectue en étroite collaboration avec l’Office de Tourisme et l’Office municipal des sports.

J’encourage sincèrement les Bornandins à s’engager encore plus dans la commercialisation de leurs biens afin de participer à l’essor de notre station. En complément, nous serons un soutien supplémentaire pour eux grâce aux avantages que nous offrons. Les clauses qui pouvaient jusqu’alors représenter un frein pour les hébergeurs ont été levées, leur permettant une gestion libre de leur appartement. Les taux de commission sont désormais très avantageux : ils s’élèvent à 12 % pour les particuliers et à 10 % pour les professionnels avec l’abandon du principe des trois semaines bloquées, donc une gestion libre de leur appartement.

d’hébergement pour nos clients. C’est un projet de deux ans afin d’obtenir tous les accords entre les professionnels et les particuliers et faire en sorte que tout le monde trouve son compte. Ce qui ne sera pas chose facile ! Mais nous sommes tous d’accord sur un point, ce qui importe dans ce projet, c’est le client ! »

Pour l’avenir, j’aimerais mettre en place un moteur de recherche internet unique pour la station avec l’appui des partenaires de la station, ce qui représente un volume de travail important pour l’Office de Tourisme, afin de faciliter la recherche

Objectif : faciliter l’accueil au sein de la station S’appuyant sur une équipe de cinq personnes, Grand-Bornand Réservation vise à développer les activités du centre de réservations auprès de tous types d’hébergeurs, de mettre en avant le domaine skiable.

Une autre priorité est le développement du site internet de la centrale de réservation, de la commercialisation auprès des tour-opérateurs français et étrangers, de la vente de forfaits puisque

cette nouvelle structure est une filiale des Remontées mécaniques. La mise en place de solutions pour faciliter l’accès à la station pour les clients (package incluant les navettes au départ des aéroports et de la gare d’Annecy) fait aussi partie des prérogatives de Grand-Bornand Réservation ainsi que la participation aux activités de la station et la réservation d’hébergements de qualité. Encadré par ses élus de tutelle, l’équipe de Grand-Bornand Réservation agit auprès des acteurs de la station (hébergeurs, prestataires...) pour répondre aux souhaits du client et centraliser les besoins. Le but est de mobiliser la station autour des événements majeurs qui s’y déroulent. La station ayant su garder son cachet et son authenticité de façon harmonieuse avec l’habitat traditionnel, il faut donc préserver ces atouts qui sont un vrai avantage concurrentiel, notamment en été.

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Grand-Bo demain

Décidons ensemble du Grand-Bornand de demain Jusqu’à ce jour, Le Grand-Bornand a su rester lui-même, alliant tourisme de qualité, agropastoralisme vivant et dynamique, et vie locale heureuse. Qu’en sera-t-il demain, dans un monde en perpétuel mouvement ? Quels défis devront-nous relever ? Comment organiser au mieux l’aménagement de notre territoire, patrimoine rare et précieux ? Comment trouver l’équilibre entre nos traditions et la modernité ? Comment assurer l’avenir de nos enfants ?

Sans aucun doute en se gardant des extrêmes (développement à tout crin, repli sur soi), pour se hisser au niveau des meilleurs. Ces interrogations et ces défis imposent des choix pour construire notre futur.

Plus de 100 Bornandines et Bornandins, d’âges, de professions et d’horizons très divers se sont portés volontaires pour participer à cette démarche. Qu’ils soient ici remerciés pour leur investissement et pour leur esprit citoyen. Ce travail prépare un véritable programme d’aménagement à 20 ans, qui sera concrétisé au sein du budget communal et dans les règles d’urbanisme.

Pleinement consciente de ces interrogations et de ces défis, la municipalité a engagé une démarche associant étroitement les élus et la population. Dans ce cadre, sept groupes de travail ont été constitués autour des grandes thématiques suivantes : •  Stratégie et positionnement touristique •  Paysage, environnement, agriculture •  Domaines skiables alpin et nordique •  Commerces •  Logements et transports •  Sport, culture et vie associative •  Aînés, personnes dépendantes et jeunesse

La démarche “Grand-Bo demain” comporte deux phases : 1. Diagnostic et enjeux (nous en sommes là aujourd’hui). 2. Définition du projet d’aménagement, fondé sur des priorités et fonction de nos capacités d’investissement. Pour mener ce travail, la municipalité s’est adjoint le concours d’un groupe d’experts, retenu au terme d’une procédure de mise en concurrence.

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Ce groupe d’experts est coordonné par Philippe Lebrasseur et Laurent Oléon, membres du cabinet Orgalis, implanté à Bourg-Saint-Maurice, spécialisé dans les stratégies de développement touristique et l’observation économique du tourisme. Il réunit les compétences suivantes : •  Urbanisme et aménagement : Agence des territoires (basée à Metz Tessy), sous la conduite de Ange Sartori. •  Opérations en sites de montagne : atelier d’architecture Maironi et associés, en la personne de Laurent Roudil, architecte DPLG responsable de l’agence de Chambéry. •  Infrastructures liées aux domaines skiables (dont les remontées mécaniques, tant au niveau national qu’international) : cabinet CNA (Câble Neige Avalanche), en la personne de Pierre Moguet, son directeur. •  Commerces : Claire Neuville, chargée d’études au sein du cabinet Bérénice. •  Écologie du milieu montagnard : Symbiose Environnement, cabinet de Chambéry, à la tête duquel officie Elisabeth Pedron, par ailleurs monitrice de ski alpin à l’ESF de Tignes.

è Stratégie et positionnement touristique

è Le futur : les évolutions prévisibles de la société Réunis en groupes de travail entre octobre et décembre 2010, les élus, les experts et les Bornandins se sont tout d’abord penchés sur les évolutions futures de la société. Cela afin de prendre en compte dans leur réflexion les tendances fortes des vingt prochaines années : •  Le vieillissement de la population européenne Elle offrira de réelles opportunités, grâce au développement d’une clientèle disposant de davantage de temps libre et aux aspirations croissantes pour un tourisme orienté vers le bien-être, la détente et la remise en forme. •  L’évolution des modes de transports Elle sera fondée sur la montée en puissance de la voiture électrique, de l’auto-partage et du covoiturage, et impliquera de repenser les déplacements et le stationnement. •  Les temps de loisirs Ils seront de plus en plus désynchronisés (rapprochement des calendriers scolaires français et étrangers, multiplication des familles monoparentales, réduction des temps de séjour au profit de leur qualité) et imposeront une adaptation constante de l’offre d’hébergement, de loisirs et de services.

•  La clientèle Elle sera de plus en plus exigeante sur le respect scrupuleux des prestations touristiques et les notions de services, d’assistance, voire de prise en charge, dans une recherche constante de la qualité et de l’offre “sur-mesure“. •  La banalisation des échanges électroniques (Internet, “Smartphones”, réseaux sociaux) Elle induira un comportement toujours plus « zappeur » de la clientèle et la conduira à choisir sa destination au dernier moment, quitte à changer son fusil d’épaule en cours de séjour (s’il n’existe pas d’offre alternative à une absence de neige ou à une météo capricieuse en été... ).

è Le diagnostic : atouts et faiblesses du Grand Bornand Les groupes de travail ont ensuite bâti, petit à petit, un diagnostic identifiant les atouts et les faiblesses de la commune dans la perspective de définir les enjeux de son futur programme d’aménagement. La pagination du Bornandin ne permet pas de retranscrire le contenu d’un document riche de plus de 200 pages. En revanche, il est possible de retracer, ici, les aspects les plus marquants relevés par chaque groupe de travail.

•  Le Grand-Bornand tire parti de sa renommée et de son identité. Il est connu en tant que station-village à dimension humaine et à caractère familial, ce qui correspond aux attentes de la clientèle en termes de nature, de ressourcement et d’émotion. Le Grand-Bornand est également associé à la notion de qualité (comme en témoignent les labels « Top of the French Alps » et « Famille Plus »), et identifié pour sa capacité à organiser colloques, congrès et autres évènements (en 2010, 400 manifestations ont été organisées à l’Espace Grand-Bo, générant 3750 nuitées sur la station). Le Grand-Bornand sait, aussi, mobiliser autour de grands évènements sportifs (Tour de France, épreuves internationales de Biathlon...) ou culturels, à l’instar du Bonheur des Mômes. Cela n’exclut pas le prestige, avec les exemples récents du logo humain « Annecy 2018 » et de la visite du CIO. •  Pour autant, Le Grand-Bornand présente quelques faiblesses. Son domaine skiable n’est pas relié, alors que l’étendue et la variété d’un domaine sont aujourd’hui des critères déterminants pour une large partie de la clientèle. Le Grand Bornand en a toutefois la capacité : les Aravis, s’ils étaient reliés, remonteraient en milieu de tableau des domaines skiables des Alpes, avec 220 km de pistes, soit au niveau des Grandes Rousses. En outre, le Grand-Bornand souffre d’un important déficit en matière d’hébergement. Cela ne lui permet pas de répondre aux attentes suscitées par sa politique événementielle et, plus généralement, freine le développement de la clientèle touristique ou d’affaires (582 000 nuitées en 2009). À cet égard, le peu de commercialisation des lits diffus en résidences secondaires ne permet pas de compenser le faible dimensionnement de son parc hôtelier (520 lits contre 1 500 pour La Clusaz ou les Gets) ni l’uniformité de son offre (seulement 3 hôtels *** et aucun hôtel ****).

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Grand-Bo demain è Le paysage, l’environnement et l’agriculture •  Le groupe de travail a fait le constat d’un équilibre réussi entre les différents usages de la montagne : paysage saisissant pour les touristes fréquentant notre station-village, patrimoine pour la population, outil de travail durable pour les agriculteurs. Le tout, dans le respect du classement depuis 2006 de la chaine des Aravis en « site Natura 2000 », garantissant la préservation de son environnement, en particulier de sa biodiversité.

•  Pour autant, le paysage et sa valeur “émotionnelle” souffrent des effets d’un étalement de l’urbanisation et d’un manque de lisibilité des entrées de village, phénomènes auxquels s’ajoute une pression foncière sur les espaces agricoles (les zones à enjeux agricoles représentant 905 ha sur la commune). Le produit emblématique du terroir bornandin, le Reblochon fermier, voit sa commercialisation fragilisée à plus d’un titre : - Le rachat de l’activité des artisans affineurs par d’importants groupes de l’agroalimentaire, - Le recul du Reblochon fermier en grande distribution face au Reblochon laitier, - Une faible mise en valeur marketing de la vente directe, - Un cahier des charges de l’AOC alourdissant les investissements nécessaires au maintien de l’appellation. •  Quant à l’environnement, le groupe de travail a noté la sous-valorisation de la forêt au sein d’une filière bois qui reste à créer, et le faible recours aux énergies renouvelables alors même que l’utilisation de la biomasse (ensemble de la matière organique d’origine végétale ou animale) aurait vocation à se développer de façon évidente au GrandBornand.

è Le logement •  Le fait que 50 % des résidences principales du Grand-Bornand soient des logements collectifs ou semi-collectifs représente un atout pour une gestion économe du foncier. •  En revanche, le parc de résidences secondaires (76 % des résidences bornandines), pèse lourdement sur les prix du marché immobilier, consomme un espace important et ne génère qu’une faible occupation à l’année, sans pour autant que ces lits soient commercialisés lorsque les propriétaires sont absents. Cela pénalise l’offre disponible pour répondre aux besoins de la fréquentation touristique et de l’hébergement des saisonniers. Le fait que 50 % des propriétaires de résidences secondaires soient, aujourd’hui, âgés de plus de 60 ans pose en outre la question de l’entretien, de la transmission ou de la revente de ce parc dans les vingt prochaines années. Par ailleurs, la population permanente, jeune et familiale, éprouve de réelles difficultés à se loger sur le Grand-Bornand.

è Les transports •  Le Grand-Bornand bénéficie d’une bonne desserte par la proximité de grands axes autoroutiers (30 mn de l’A41), ferroviaires (35 mn d’Annecy) et aéroportuaires (50 mn de Genève). Cet atout pour la fréquentation touristique, l’organisation de grands évènements et les projets d’investissement privés s’accompagne d’une politique volontariste en faveur des transports en commun, grâce aux navettes inter-stations et aux ski-bus (781 000 € investis par la commune en 2010). Cette alternative à la voiture est incontournable. •  En saison et particulièrement en périodes de vacances scolaires, l’accès aux stations des Aravis est saturé et l’offre de stationnement se retrouve alors fortement déficitaire tant au village qu’au Chinaillon. Ce phénomène crée des nuisances pour les habitants et génère des conflits d’usage entre les voitures et les piétons. Pour le groupe de travail, transports collectifs et automobiles ne s’opposent cependant pas : une “cohabitation” peut être trouvée par la création de parkings relais, en vallée de Thônes et au Grand-Bornand, points d’arrivée et de départ des transports en commun.

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è Le domaine skiable alpin •  L’enneigement des 3 kilomètres de la piste des Envers tout au long de la saison est un atout précieux pour l’attractivité du domaine skiable du Grand-Bornand. Outre la vitrine qu’il offre aux visiteurs, cette liaison permet un dénivelé de plus de 1000 mètres, depuis le Lachat, et un retour skis aux pieds au village. Nul doute que la fréquentation de la télécabine du Rosay sera en rapport : pour l’heure, les secteurs les plus fréquentés sont au départ du Chinaillon. Les équipements récents (télésièges débrayables six places de la Floria, du Lachat et du Maroly) assurent en effet 25 % des passages et 40 % de la dénivelée skiée. •  Pour autant, le front de piste du Chinaillon souffre de réelles faiblesses : Absence de liaison skis aux pieds entre la Floria et les Gettiers ; Absence de liaison piétonne skiable depuis le versant urbanisé du Chinaillon ; Cohabitation difficile entre les différents usagers, Éparpillement des services proposés (écoles de ski, espaces débutants, caisses des remontées mécaniques, halte-garderie, office du tourisme). Plus généralement, les faiblesses du GrandBornand se situent précisément au niveau de l’étendue de son domaine skiable (un fort potentiel existe en cas d’aménagement du Danay), des liaisons entre ses différents secteurs et de l’altitude moyenne de nombre d’entre eux.

è Le domaine skiable nordique •  Son étendue (60 km de pistes dont 9 enneigées artificiellement), la variété de ses difficultés, la cohérence de son accès et son intérêt paysager ont été salués par le groupe de travail. •  Toutefois, il pêche par une signalétique perfectible, des liaisons difficiles entre les secteurs débutants et un accueil peu valorisé depuis le village. A ce titre, le groupe de travail a relevé l’absence d’aménagement ou de centre d’animation permettant d’identifier l’activité nordique comme une “porte d’entrée” de la station.

è Les aînés •  Le groupe de travail a constaté que le Grand-Bornand dispose de structures et d’organismes adaptés (le chalet des neiges, en cours de réhabilitation, et l’ADMR) et, fort de l’héritage de l’agropastoralisme, jouit d’une structuration familiale facilitant les échanges intergénérationnels.

è Le commerce •  Le groupe de travail a mis en évidence le bon niveau de l’appareil commercial du GrandBornand par son volume (137 commerces, auxquels s’ajoutent les 120 étals du marché forain en été) et sa diversité. •  Il a cependant identifié la trop faible représentation de l’équipement de la maison et de la personne (hors vêtements de sport), ainsi qu’un manque d’adéquation entre l’offre proposée et certains types de clientèle dotés d’un fort pouvoir d’achat. Le groupe de travail a également examiné le fonctionnement de la station, qu’il s’agisse de l’évasion commerciale en direction des moyennes surfaces de Thônes et des Villardssur-Thônes, de la fermeture des commerces en intersaison et du manque d’animations commerciales concertées. Il a enfin regretté l’absence de positionnement commercial spécifique, en termes d’identité et d’image de marque qui permettraient, pourtant, de mettre en valeur les richesses culinaires et artisanales du Grand-Bornand.

Ensemble, nous déciderons du Grand-Bornand de demain !

è Les sports, la culture et la vie associative •  Le Grand-Bornand soutient fortement l’apprentissage du ski par les plus jeunes pour favoriser leur éducation physique et sportive et garantir ainsi le renouvellement de la clientèle et des emplois de proximité sur le long terme. Cela se fait grâce à des tarifs préférentiels via la carte multiactivités, la carte Entr’Bornand ou la récente Caisse des écoles des vallées de Thônes (soit un potentiel total de 3 000 jeunes de 5 à 18 ans), auxquelles s’ajoutent une aide financière auprès du ski-club et des champions. •  Pour autant, le groupe de travail a noté la faiblesse des activités pour certaines catégories de jeunes (les 3-6 ans et les 11-17 ans), notamment en termes de services liés au label « Famille plus ». Par ailleurs, le Grand-Bornand souffre de l’absence d’un équipement multiactivités complémentaire du ski, de pistes de VVT recherchées par les pratiquants estivaux et peine à développer la pratique du parapente.

•  Mais, au delà de l’existant, on constate l’absence de lieu dédié aux échanges, à la pratique de jeux et de loisirs entre générations se ressent. Perdure aussi un déficit en terme d’accessibilité tant pour les équipements que pour les activités dédiées aux personnes dépendantes ou à mobilité réduite. Quant à l’absence de services médicaux après 20h, elle pose de façon plus générale la question d’un pôle santé regroupant les prestataires de soins.

À l’issue de ces premières investigations, le Grand-Bornand affiche de réels potentiels dont la valeur prendra une nouvelle dimension, celle de ses légitimes ambitions dans un environnement de plus en plus concurrentiel. Le diagnostic réalisé doit donner lieu à la proposition d’enjeux, lesquels devront être croisés et hiérarchisés par les différents groupes de travail afin de guider notre programme d’aménagement à 20 ans.

Afin de vous associer le mieux possible à cette démarche, la municipalité a décidé de faire paraître une lettre d’informations régulière. Le premier numéro sera consacré aux enjeux qui auront émergés des nouvelles réunions des groupes de travail. D’ici là, si vous souhaitez plus d’informations, l’intégralité du diagnostic peut vous être communiqué par courrier électronique. Pour qu’il vous soit adressé, pour nous faire part de vos commentaires, vos suggestions ou poser vos questions à l’équipe municipale, une seule adresse : info@mairielegrandbornand.com le bornandin | Bulletin municipal | Février 2011 |

Animations touristiques La Grand-Bornand : une station qui fait le buzz Le savez-vous ? Le feu des projecteurs se tourne régulièrement vers notre station. La recette ? Trois ingrédients : un paysage photogénique, des animations tout au long de l’année et des champions sous les feux de la rampe. Voici quelques-uns des sujets qui ont été tournés dans notre belle station depuis l’été :

•  JT de 13h : “Randonnée en famille au Lac de Lessy”, mercredi 25 août. •  JT de 13h : reportage sur la démontagnée de Denis Perrillat-Mercerot, le 13 octobre. •  JT de 13h : reportage sur les premières neiges avec interviews, le 9 novembre. •  JT week-end de 13h : Interviews de skieurs le 1er janvier 2011 sur les pistes. •  JT de 20h : visite du CIO au Grand-Bornand le 10 février. •  JT de 20h : interview de Tessa Worley après sa médaille de bronze à GarmischPartenkirchen, le 17 février.

•  Émission Stade 2 : lancement de sujets récapitulatifs du week-end à Sölden avec Tessa Worley et le Fan-Club du Grand-Bornand, le 24 octobre. •  Émission Stade 2 : annonce de la victoire de Tessa Worley, le 28 novembre.

•  Émission Stade 2 : victoire des champions bornandins : Tessa Worley sur la ligne d’arrivée et Steve Missillier en direct de Val d’Isère le 12 décembre. •  JT de 20h : reportage sur l’arrivée des vacanciers et l’entretien des pistes avec interview d’Estelle Triquet, directrice de la SAEM le 12 février. •  JT de 20h : interview de Tessa Worley après sa médaille de bronze à GarmischPartenkirchen, le 17 février.

•  Reportage “l’alpage du Mont-Lachat”, le 27 septembre. •  Interview de Isabelle Pochat-Cottilloux (directrice de l’Office de tourisme) sur les activités de la Toussaint, le 29 octobre. •  Reportage sur le 5e Snowparkgb, le 30 janvier. •  Reportage sur Tessa Worley en entrainement au Grand-Bornand, le 30 janvier. Sans parler de la radio et de la presse écrite mais la liste serait trop longue !

•  JT du 19/20 : interview de Yannick Aujouannet (directeur de l’Office municipal des sports) à propos du stade et des événements liés aux épreuves de biathlon, le 21 octobre. •  JT de 10h : annonce de la victoire de Tessa Worley et interview “À 20 ans, la skieuse du Grand-Bornand ne perd pas son temps”, le 28 novembre. •  JT de 19h : reportage sur Tessa Worley en entrainement au Grand-Bornand le 29 janvier. •  émission sur la station avec Tessa Worley et Steve Missillier et interviews de Jean-Louis Missillier, Lucien Perrissin, le 13 décembre. •  JT 19/20 : reportage visite du CIO au GrandBornand le 10 février.

Certaines séquences peuvent être visionnées sur legrandbornand.com dans la rubrique vidéos.

•  JT de 19h45/ flash sport : annonce de la victoire de Tessa Worley et interview. “Victoire de Tessa Worley, la skieuse originaire du GrandBornand en Haute-Savoie” le 28 novembre. Accueil de journalistes de Mon nuage.fr (biathlon)

Plateau France Bleu sur le Festival Au Bonheur des Mômes. Interview de Isabelle Pochat-Cottilloux directrice de l’Office de Tourisme et Alain Benzoni.

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Goûtez-voir... le savoir-faire du Grand-Bornand Dimanche 20 juin 2010 à 11h30, France 3 Rhône-Alpes-Auvergne a braqué les projecteurs sur notre station dans son émission Goûtezvoir. La journaliste Odile Mattei a dévoilé quelques secrets de la gastronomie haut-savoyarde à travers de truculents portraits de Bornandins.

Odile Mattei

Jean-Christophe Prat, chef du restaurant l’Hysope, Jean-Pierre Missillier, affineur, Denis Perrillat-Mercerot producteur de reblochon fermier, Gilles Hiobergary, cueilleur professionnel et Elodie Lantelme, du service communication de l’Office de Tourisme du Grand-Bornand ont évoqué avec passion et générosité leur métier et le superbe territoire qui les entoure. À voir sur : http://rhone-alpes-auvergne.france3.fr

Valoriser l’impact médias de nos champions Une formation “médiatraining” visant à parfaire l’attitude des champions face aux médias a été organisée au mois d’octobre. Huit d’entre eux ont assisté à cette formation animée par Serge Delemontex, journaliste et formateur en communication.

Soutenus financièrement par la commune, les sportifs sont notre vitrine et ont pour mission de promouvoir de façon positive notre station et de la faire rayonner au niveau national et international. Les athlètes ont apprécié la formation et ont la ferme intention de communiquer leur enthousiasme et leur engouement à travers le monde de façon professionnelle face aux médias.

Visite de tour-opérateurs internationaux C’est à Annecy, pour la deuxième année consécutive que s’est déroulé le salon Grand Ski les mardi 18 et mercredi 19 janvier 2011. À cette occasion, les professionnels français de la montagne ont eu l’opportunité unique d’y rencontrer, durant deux journées de travail, près de 440 touropérateurs généralistes et spécialisés venus de France et du monde entier. Le Grand-Bornand sait que participer à Grand Ski facilite le développement des contacts commerciaux et permet de préparer dès aujourd’hui la saison hivernale 2011-2012. Mais notre station a plus d’un “tour” dans son sac. En effet, trois

jours précédant cette rencontre cruciale, une visite de notre domaine skiable a été organisée pour les tour-opérateurs internationaux. Les équipes de Grand-Bornand Réservation et de l’Office de tourisme se sont chargés de les encadrer afin de leur faire découvrir la station, le domaine skiable, les équipements et les hébergements. Dans le cadre de ce “pré-tour”, les stations des Aravis ont eu le privilège de recevoir près de 150 tour-opérateurs du 15 au 17 janvier 2011. Une belle occasion d’optimiser les relations avec les tour-opérateurs et d’accroître le rayonnement du GrandBornand à l’international.

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Animations touristiques Les ambassadeurs reconduits Pour la deuxième année consécutive, une équipe d’ambassadeurs accueille les touristes chaque week-end pendant les vacances. Que ce soit au coeur du village, au Chinaillon ou au pied des remontées mécaniques (Rosay, Gettiers, La châtelet), ils renseignent et guident les touristes.

Ils sont présents pour faciliter l’accès à la station et les visiteurs les apprécient ce service de proximité. Formée par Marie-Luce Bastard – responsable de l’accueil à l’Office de tourisme – cette équipe est notre façon de souhaiter bienvenue aux visiteurs et de commencer leur séjour avec un sourire.

Nouvelle brochure 2011 : l’été au top ! La brochure été 2011 vient de paraitre : le Grand-Bornand, la station-village nichée entre lac et montagne, dévoile ses couleurs estivales. La qualité des textes s’allie à la séduction des photos et offre au lecteur une image fidèle du Grand-Bornand : beauté des paysages, sensations sportives, douceur de vivre, sans oublier le sens de l’accueil et les arts de la table... Le guide pratique inséré dans la brochure constituera quant à lui une mine de renseignements sur des sujets aussi divers que les activités, les escapades, les loisirs enfants, l’hébergement... À lire sans modération.

Un Extranet pour les adhérents de l’OT L’objectif de l’extranet est de permettre aux prestataires (restaurateurs, hébergeurs...) de mettre à jour eux-mêmes les informations les concernant sur une base de données destinée à alimenter les éditions et le site internet de la station mais également d’autres sites internet, les applications iPhone, la presse ou autres offices de tourisme.

è www.legrandbornand.com

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Domaine skiable

ski alpin * ski alpin * ski alpin * ski alpin * ski alpin

Ski alpin : ouverture anticipée dans des conditions idéales Les chutes de neige exceptionnelles du mois de novembre nous ont permis d’ouvrir la station en avance sur notre calendrier. En effet, le 27 novembre, les amoureux de la glisse se régalaient déjà sur les pistes de la station et sur de la neige 100 % naturelle ! Une possibilité qui s’était déjà offerte à nous il y a deux ans pour le plus grand bonheur de notre clientèle de proximité qui peut, à la dernière minute, de faire une première trace dans la poudreuse !

Le service neige toujours sur le pont

è Des forfaits très appréciés Surfant sur son succès, le Forfait 4 heures revient en fanfare cette saison. L’enquête de satisfaction réalisée auprès de la clientèle via notre site internet traduit le souhait de voir cette offre reconduite. Ce forfait permet de skier durant 4 heures consécutives, quelle que soit l’heure de la journée. La volonté est de coller au plus près aux désirs des clients. Et que souhaite la clientèle ? De la souplesse. S’en aller glisser sur les pistes à l’heure choisie... Quel bonheur ! Et puis, avec les contraintes d’heure qui s’envolent, le balai de voitures a tendance à se fluidifier sur la journée.

De gauche à droite : Guillaume Moulin, Laurent Perrillat-Amédée, Jean-Marc Bétend, Yoan Chappaz, Fabien Bastard-Rosset, Thierry Anthoine-Milhomme, Thibault Krauth, Hervé Loridat, Emmanuel Bisson (absent de la photo).

Félicitations aux huit membres du service “neige” placé sous la responsabilité de Laurent Perrillat-Amédée pour leur remarquable travail.

C’est en effet la réactivité et la disponibilité du personnel d’exploitation qui ont permis l’ouverture du domaine skiable pour le premier week-end de la saison.

Cette saison encore, les compétences et le savoir-faire du service neige de la SAEM des Remontées Mécaniques ont permis d’assurer un enneigement permettant d’ouvrir de manière optimisée le domaine skiable pour le début de saison et particulièrement pour le week-end d’ouverture officiel des vacances.

Il faut se souvenir que le jeudi midi, les conditions météorologiques ne permettaient pas d’envisager une ouverture du domaine. Or, dans la nuit, des chutes de neige inattendues ont précipité les événements, assurant le succès du début de saison et notamment du Ski-test le week-end des 4 et 5 décembre.

Succès aussi pour le forfait débutant : cette formule donne accès à 18 remontées mécaniques desservant les pistes les plus faciles de l’espace skiable bornandin. La nouveauté de l’hiver 2011 est un forfait débutant valable à la journée. Malin, non ?

Damage : deux nouveaux engins Le Grand-Bornand est réputé par sa grande qualité de damage. Ce service piloté par Pierre Pochat-Cottilloux est chargé d’améliorer la skiabilité du domaine en remodelant les pistes et en sécurisant les passages dégradés. Dans le cadre de la politique d’investissement, la SAEM a procédé au renouvellement de deux engins afin de maintenir la qualité du damage. Les deux machines, acquises en novembre 2010, assurent un meilleur rendement par rapport aux anciennes dameuses (travail plus qualitatif pour une superficie plus grande). À noter que du gasoil Ecopolair est utilisé dans le cadre de notre démarche de certification ISO 14001.

De gauche à droite : Sébastien Damiani, Eddy Perrissin Fabert, Joachim Villard, Jean-Yves Anthoine Milhomme, Pierre Pochat Cottilloux, Yves Favre Marinet, Stéphane Perrillat Monet.

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Domaine skiable

ski alpin * ski alpin * ski alpin * ski alpin * ski alpin

Depuis cet hiver, la station bornandine proposera le rechargement des forfaits et livrera toutes ses informations pratiques sur l’iPhone : météo, ouvertures des remontées, plans des pistes et du village, conditions d’enneigement, renseignements sur l’hébergement et les commerces et même une animation ludique pour calculer son temps de ski, le dénivelé parcouru, etc. Une application gratuite, à télécharger depuis novembre 2010.

è Retrouvez l’information touritique du Grand-Bornand dans l’application “i Rhône-Alpes” de Rhône-Alpes Tourisme.

“Injection” de neige pour les champions Dimanche 2 janvier 2011, des représentants du Ski-Club, de la Fédération française de ski, des services neige et pistes de la SAEM ont procédé à une “injection” du stade dans le but de retrouver les conditions de courses rencontrées sur le circuit de la d’Europe, Coupe du Monde, Coupe et de la Fédération internationale de ski (FIS). Très concrètement, de l’eau a été injectée sous pression afin de saturer en profondeur la neige en eau et d’obtenir un effet de “patinoire en pente”. L’opération a nécessité une journée de travail pour traiter le stade sur toute sa longueur et sur une largeur

Le Grand-Bornand disponible sur l’iPhone

correspondant à trois passages de dameuse permettant de tracer un géant et un slalom. Depuis le début du mois de janvier 2011, les équipes de France évoluant dans différentes catégories ont pu s’entrainer sur le géant et le slalom ainsi tracés : Coupe du Monde vitesse dame avec Ingrid Jacquemod, Marion Rolland, Marie Marchand-Arvier ; Coupe d’Europe technique homme ; Coupe d’Europe technique dame. Ce travail de préparation de piste va aussi bénéficier aux jeunes Bornandins qui sont aux portes des équipes de France : Valentin Bon Betend, Anthony Milesi, Clément Delaye, Flora Depommier, Gaëlle Reiller. Enfin, l’objectif de cet essai grandeur nature était de permettre à Tessa Worley de parfaire son entraînement avant les mondiaux de Garmisch qui ont lieu du 7 au 20 février 2011.

L’équipe de la SAEM compte trois nouveaux membres Magali Eymar-Dauphin Magali Eymar-Dauphin a deux enfants. Elle a intégré la SAEM le 18 novembre 2010 en qualité de Responsable administration des ventes. Auparavant, Magali était en poste à Orcières 1850 (Alpes du Sud) en tant que responsable comptable et financier. Elle a également assuré pendant cinq ans, la gestion et la réorganisation du service caisses (30 personnes). Magali a longtemps travaillé dans la promotion immobilière et la grande distribution à Lyon et Orléans. Tenace, engagée et travailleuse, elle arbore une allure pétillante, aime rire et déborde de vitalité. Ski de randonnée, ski nordique, sports de plein air font partie de ses activités favorites. Auprès d’Estelle Triquet,

directrice de la SAEM, Magali Eymar-Dauphin compte parmi ses missions, “l’innovation commerciale” afin de séduire la clientèle de proximité (Rhône-Alpes) et une collaboration étroite avec Sabine Missaghieh, (Le GrandBornand Réservation) pour le développement de notre clientèle de séjour. Magali Eymar-Dauphin a également la responsabilité avec sa direction, de faciliter la venue de nos clients de proximité pendant la coupe d’Europe et la coupe du Monde de Biathlon. Une action qu’elle mène en collaboration avec Patrice Angelloz-Nicoud (conseiller municipal en charge des grands événements) et Christian Perrillat-Boiteux (conseiller municipal chargé de la vie locale).

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alpin * ski alpin * ski alpin

* ski alpin * ski alpin * ski alpin * ski alpin * ski alpin * ski alpin *

Lionel Angelloz Lionel Angelloz a intégré l’équipe des permanents de la SAEM en tant que chef de secteur “Floria”. Né le 16 août 1968, il est marié et père de deux garçons. Diplômé pisteur-secouriste artificier 2e degré, il a passé trois années aux Remontées mécaniques avant d’exercer,

Lionel Angelloz Jean-Louis Missillier

depuis 20 ans, le métier de pisteur. Par ailleurs, en dehors de la saison de ski, il élève avec son père des moutons : nul doute que vous l’apercevrez emmener son troupeau paitre sous le Jalouvre. Discret et efficace dans son travail, la SAEM peut compter sur lui en toutes circonstances.

4 questions à Jean-Louis Missillier

Adjoint au chef des pistes

è Qui êtes-vous en quelques mots ?

è Et en période estivale ?

J’ai débuté ma carrière professionnelle par trois saisons d’hiver aux remontées mécaniques puis, depuis 1980 je suis au service des pistes du Grand-Bornand. Après avoir passé 15 ans comme chef de secteur, j’occupe depuis le 1er novembre 2010 la fonction d’adjoint au chef des pistes.

è Quelles sont vos missions ?

J’assure le remplacement des trois chefs de secteur et de celui du chef des pistes en cas d’absence, pendant la saison d’hiver. Au printemps et à l’automne, c’est l’aménagement et l’entretien du domaine skiable.

Les préparatifs des fêtes locales et des nombreuses manifestations (Bonheur des Mômes, Tour de France...) sont les principales activités.

è Et votre fils Steve ?

Comme beaucoup d’enfants ici, il a commencé le ski vers 5 ans puis est entré au ski-club du Grand-Bornand qui l’a emmené plus tard en équipe de France. Aujourd’hui, sa vie c’est beaucoup de ski ! Le 12 décembre 2010, il a brillé à Val d’Isère en coupe du monde de slalom, en décrochant son premier podium le jour de ses 26 ans. Ce furent des moments très forts pour sa famille et tout son fan-club très présent toute la saison pour le soutenir.

Grande inspection des appareils téléportés d’amélioration et de fiabilisation. En 2011, les opérations de contrôle concerneront la ligne, les gares avec, en particulier, les poulies d’extrémité et le système de tension du câble.

L’objectif de la grande inspection est de soumettre les principaux composants des téléportés à un examen approfondi et complet à l’issue d’un démontage. Tous les composants ayant une fonction de sécurité sont concernés, notamment ceux soumis à la fatigue des matériaux, hormis les câbles, l’architecture électrique et certains équipements liés à une réglementation spécifique.

è Les éléments concernés sont :

•  Les véhicules au complet •  Les équipements de ligne et leur structure •  Les gares et leur structure •  Le système de tension du câble La traçabilité des défauts est inscrite dans un dossier de recollement et font l’objet d’un rapport. Au terme de la grande inspection et avant la réouverture au public de l’installation, il est procédé à un essai en charge afin d’évaluer son comportement. Le responsable de Grande Inspection formule un avis sur la poursuite de l’exploitation.

è Inspection à 30 ans des téléskis

Tout téléski ayant atteint l’âge de 30 ans est soumis à une inspection détaillée, réalisée

è Inspection du téléski le Prarian 1 et du téléski l’Almet en 2010

sous la responsabilité d’une personne agréée. C’est une opération unique dans la vie de l’appareil. Le déroulement des opérations est identique à celui d’une Grande Inspection des téléportés. Dans ce cadre règlementaire, des travaux se sont déroulés en 2010. La plupart des téléskis exploités par la SAEM ont dépassé l’âge de 30 ans. Un calendrier de réalisation permet l’étalement de cette opération sur plusieurs années.

è Grande inspection de la télécabine le Rosay en 2010

Échéance : 25 ans avec 36 000 heures de fonctionnement. En 2010, l’ensemble des véhicules a été revu et les défauts décelés ont été traités. Un remplacement partiel des mécanismes de manœuvre a été opéré avec des points

L’inspection à 30 ans de ces deux téléskis mis en service en 1973 est terminée. La SAEM a profité de cette opération pour installer le groupe motoréducteur du téléski Le Chouly sur le téléski de l’Almet. Ce groupe est plus récent et aussi moins bruyant que l’élément remplacé. Les travaux ont été complètement pris en charge par les équipes techniques de la SAEM.

è Travaux complémentaires de mise en conformité

Ces travaux concernent le télésiège des Terres Rouges. Identifiée en 2009 sur le télésiège de La Duche, une sévère pathologie sur les suspentes « goutte d’eau » des sièges Poma triplaces a conduit les services de l’Etat à mettre en place une mise en conformité avec un remplacement de ces suspentes. Les sièges du télésiège de La Duche ont été complètement remplacés en 2009. En 2010, les suspentes du télésiège Les Terres Rouges ont été remplacées.

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Domaine skiable

ski alpin * ski alpin * ski alpin * ski alpin * SKI

Retour au village, les skis aux pieds

Si le nouveau visage de la piste des Envers a fait l’objet d’une inauguration officielle vendredi 14 janvier 2011, les skieurs avaient déjà eu le bonheur de la dévaler depuis l’ouverture de la saison. Cette piste, qui assure le retour au Grand-Bornand Village, se développe sur une longueur de 3 km environ, pour un dénivelé de 470 mètres, depuis le secteur de l’Azalée jusqu’à l’Envers du milieu, parcourant le Crêt et la Taverne. Rebondissant sur l’investissement lié à l’édification de son stade de biathlon, le GrandBornand a donc agrandi son espace de neige de culture pour une innovation d’importance. L’équipement de la piste des Envers en canons à neige est en effet riche d’atouts : •  D’abord, celui de présenter une jolie vitrine du domaine au cœur du village. •  Puis de satisfaire les nombreux clients qui jusque là n’avaient pas toujours le choix entre un retour en cabine ou une dernière descente sur la rouge des Envers. •  Enfin, fluidifier considérablement les fins de journées, en période d’affluence quand les clients regagnent le village par le Rosay.

è Côté technique

Les travaux d’aménagement de la piste des Envers, retour skieurs au cœur du village du Grand-Bornand, visaient ses fréquences d’utilisation ainsi que la sécurité des utilisateurs. Accessible via les télécabines du Rosay et de la Joyère, le site souffrait d’une exposition défavorable et d’un terrain partiellement accidenté qui, régulièrement, ne permettait pas sa praticabilité et engendrait ainsi une

redescente de la clientèle par les remontées mécaniques, engorgées sous cet effet. Lors d’une première phase, des travaux légers de terrassements ont été entrepris afin de réduire la présence des dévers et d’irrégularités de profil brutaux : remodelage superficiel, écrêtement de bosses, canalisation d’écoulement : sur seulement une largeur de passage de dameuse, afin de préserver au maximum le milieu naturel, dont les zones humides répertoriées préalablement, aux espèces floristiques protégées. Il a également été procédé à la mise en œuvre des organes de distribution, de la régulation et sectionnement sur le réseau principal d’eau alimenté directement par la retenue d’altitude existante du Maroly dimensionnée initialement à cet effet. À l’issue de ces prestations, des poses de canalisations des réseaux d’enneigement ont été menées. Une technologie mixte de production de neige a été retenue : •  Enneigeurs à mélange direct air/eau sous forme de perches sur les pentes marquées des pistes de ski alpin (32 unités). •  Enneigeurs à compresseur d’air embarqué et fort débit de production sur les parties les mieux dégagées et carrefour stratégiques de l’alpin ainsi que sur l’ensemble de l’aménagement biathlon.

è Mutualisation des moyens

Les prestations d’enneigement se sont accompagnées de la mise en place d’un compresseur d’air supplémentaire, relié à l’ensemble de l’installation. L’optimisation des délais de production et la réduction des équipements installés sont le fruit de la mise en œuvre de solutions d’échange de ressources (en air, en eau et en énergie) et d’informations entre les différents

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constructeurs (Maroly et pistes de ski alpin aux équipements existants ainsi que de la piste des Envers, stade et pistes de biathlon aux nouvelles installations). La construction du stade de biathlon a permis de globaliser des aménagements essentiels pour aider au développement de notre station. Une synergie dans la conception du projet et la mutualisation des moyens ont facilité l’installation d’équipements indispensables à notre domaine skiable et par conséquent, allégé le coût de l’aménagement qui s’élève à 1 460 000 euros H.T.

è De sa naissance à aujourd’hui

•  1973 voit la naissance de la piste des Envers, du même nom que le lieu géographique qu’elle traverse. Elle symbolise le développement des sports d’hiver car les skieurs arrivent à la rejoindre depuis le sommet du téléski des Outalays. •  En 1979, la partie du bois de la piste des Envers est équipée en enneigement de culture. Elle figure parmi les premières installations de neige de production installée en France. Le tracé est identique à celui de la piste actuelle mais son aspect diffère car elle n’est pas damée. •  En 2004, on procède à l’amélioration de la jonction entre la partie intermédiaire et la fin de piste pour supprimer la traversée de route et le passage ”trop difficile” de la piste (passage de niveau piste noire). •  2007 marque des travaux d’enrochement au passage du crêt. •  Aujourd’hui, elle est une piste longue au parcours varié qui plaît beaucoup à la clientèle et dont l’équipement en neige de culture est en 2010, une véritable réussite pour le GrandBornand et ses clients.

ski NORDIQUE * ski NORDIQUE * ski NORDIQUE * ski NORDIQUE * ski NORDIQUE * ski NORDIQUE

Ski nordique : un sport très “nature” Les plus endurants se régaleront avec le skating tandis que l’alternatif conviendra parfaitement aux personnes cherchant l’effort physique tout en découvrant le paysage. Des enquêtes réalisées auprès des “fondus” de ski de fond dévoilent que l’image la plus souvent associée à ce sport est la nature. Les termes fréquemment cités sont également : sport, santé, plaisir, bien-être, découverte, paysages, calme, dépaysement... La démonstration est faite : le ski nordique est plus qu’un sport, c’est un plaisir !

Nouveautés 2011 •  Aménagement dans le nouveau garage communal de la côte Brandet. Comprenant des locaux pour le personnel, garage pour les machines et zone de stockage pour le matériel. Une inauguration est prévue courant de l’hiver.

Offre découverte Face au succès récolté en 2009/2010, notre action est reconduite.

Une nouvelle dameuse

Ainsi, cette saison encore, les personnes titulaires d’un forfait 6 jours ski alpin ont la possibilité de s’initier gratuitement au ski de fond grâce aux conseils d’un moniteur durant une journée et des profiter des conseils techniques de professionnels.

•  Acquisition d’une nouvelle dameuse.

De marque Formatic, cette machine équipée de quatre traceurs mesure 4,60 m de large. Propulsée par un moteur de 350 cv, elle affiche 500 heures au compteur. Coût : 216 000 euros TTC. •  Mise en route des installations du biathlon au village pour la finale de la coupe d’Europe du 10 au 13 mars.

En projet

L’année prochaine verra apparaître sur les domaines nordiques de la région Rhône Alpes un système électronique de comptage des skieurs qui permettra de répartir équitablement les recettes des cartes réciprocitaires. Ces installations équiperont tous les sites et leur financement sera aidé par la région et les départements.

Fanny Duchêne et Anthony Bastard devant la nouvelle dameuse. à noter qu’Anthony succède à son père Alain comme chauffeur de dameuse sur le domaine nordique du Grand-Bornand. La relève est assurée !

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Domaine skiable

ski NORDIQUE * ski NORDIQUE * ski NORDIQUE * ski NO

3 questions à Jean-Louis Long

Responsable d’exploitation des activités nordiques à la SAEM

è Qui êtes-vous en quelques mots ?

Pisteur secouriste nordique 3e degré, je suis originaire de Marnaz dans la vallée de l’Arve. Depuis l’automne 2010, je suis responsable d’exploitation des activités nordiques. J’occupais auparavant le poste de responsable du site nordique à Prazde-Lys. Pour l’anecdote, j’ai déjà travaillé aux remontées mécaniques du GrandBornand... il y a 34 ans !

è Quelles sont vos missions ?

J’assure la gestion de tout le service : du personnel, qui comprend six personnes, du matériel, de la billetterie et de l’entretien des pistes de ski de fond et de raquettes grâce à nos trois engins de damage. Nous

Ski nordique : l’équipe

sommes également la cheville ouvrière des événements liés à l’organisation des épreuves de biathlon : mise en place de la neige, préparation des pistes...

è Quelles peuvent être les retombées du biathlon sur le ski nordique ?

Cela nous apporte une visibilité globale par rapport à la station et le ski nordique va nécessairement en bénéficier. C’est un formidable moyen de communication, de promotion pour notre discipline. Le biathlon est un sport très médiatisé qui fera parler du ski de fond. Qui plus est, les infrastructures nous serviront toujours, comme les canons à neige qui sont des installations pérennes.

Jean-Louis Long, responsable Pierre Dalla Libera, adjoint Juline Morlet, pisteur secouriste Fanny Duchêne, pisteur secouriste et conductrice d’engin de damage

Anthony Bastard, conducteur d’engin de damage René Tochon Ferdollet pour l’accueil et le damage du site du Chinaillon.

• 1er lot : une paire de skis et bâtons haut de

deux personnes à l’Hysope (vins compris) d’une valeur de 200 euros. • 3e lot : du soin pour le corps d’une valeur de 100 euros. Et de nombreux autres lots !

Une semaine de bons plans Du 29 janvier au 4 février 2011, l’Union des commerçants du Grand-Bornand qui compte 53 adhérents a organisé une semaine “bons plans” sous l’impulsion de son président Bruno Bétemps et de ses deux vice-présidents Vincent Chiavaro et Laurent Martin. Dans le but de créer une dynamique commerciale, tous les magasins participant ont proposé des promotions et des réductions sur de nombreux articles ou prestations. De nombreux lots étaient à gagner lors d’une tombola dont le tirage au sort a eu lieu le 4 février à 18 h devant l’Office du tourisme. Le vin chaud était offert.

gamme pour une personne plus les cours de ski pour l’ensemble de la famille pour une journée d’une valeur de 800 euros. • 2e lot : un repas gastronomique pour

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ORDIQUE * ski NORDIQUE * ski NORDIQUE * ski NORDIQUE * ski NORDIQUE * ski NORDIQUE * ski NORDI

Zoom sur le ski de fond En 2011, le calendrier bornandin affiche ses ambitions : au Challenge de biathlon programmé les 22 et 23 janvier s’ajoute notre traditionnelle

Bornandine le 6 février. Mais surtout les deux événements majeurs : la Coupe d’Europe de biathlon du 10 au 13 mars et la Coupe du monde du 12 au 18 décembre.

Les pistes Boucles de 3, 5, 10, 15 et 20 km aménagées pour le pas alternatif et le skating à partir du Village et en direction de la vallée du Bouchet (+ boucle d’initiation de 2,5 km). Itinéraire nordique de liaison avec la Clusaz (domaine des Confins), 14 km aller-retour. Piste d’entraînement (ski de fond et tir) dans la vallée du Bouchet. 10 km de pistes enneigées artificiellement. Domaine nordique du Chinaillon. Boucles de 2, 5, 8 et 12 km au départ du vieux village en pas alternatif uniquement.

Quelques chiffres 33 290 journées skieurs sur la saison 2009/2010 44 % : vacanciers 26 % : clients à la journée 18 % : scolaires 12 % : « locaux », titres saison

Connaissez-vous les différences ? è Le ski de fond

Le ski de fond est un sport d’hiver de la famille du ski nordique, populaire notamment en Europe du Nord, Canada, Russie ou l’Alaska. De ce sport, se sont développées d’autres disciplines telles que le saut à ski, le combiné nordique (combinaison du saut à ski et du ski de fond) et le biathlon (combinaison du tir à la carabine et du ski de fond). Ce sport se pratique sur des terrains enneigés plats ou vallonnées.

è Le pas alternatif

Le pas alternatif peut s’apparenter à la marche : on prend son appui sur un pied afin de propulser le corps en avant, puis

on passe à une phase de glisse sur le ski opposé. Les bras participent également puisque l’on prend appui sur le bras opposé au ski sur lequel se fait l’impulsion. Cette similitude avec la marche rend ce pas très accessible aux débutants. Néanmoins, plus le niveau augmente, plus ce pas se différencie de la marche car il fait davantage appel à la force du corps (bras, torse et jambes).

è Le skating

En skating (ou pas de patineur), le skieur progresse sur la partie totalement plane de la piste, en glissant longuement d’un ski sur l’autre, se balançant à l’image d’un pratiquant de patins à glace ou de rollers. Cette technique a fait son apparition dans

les années 80, et a révolutionné le ski de fond.

è Le ski de randonnée

Le ski de randonnée ou ski d’alpinisme est une forme de ski alpin plus proche de la nature puisqu’on n’y utilise pas de remontée mécanique, mais, au contraire, on gravit les montagnes en équipant ses skis de « peaux de phoque » avant de les redescendre dans un style alpin. Il existe une autre forme de ski de randonnée, dite ski de randonnée nordique, pour laquelle les skis sont beaucoup plus proches du matériel de ski de fond que de celui du ski alpin.

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Politique sportive Cultiver notre terre de champions, en récolter les fruits ne se fait pas en un jour. La réussite observée aujourd’hui est le résultat d’une réflexion et d’une politique municipale de longue haleine. Cette volonté de porter nos sportifs vers les sommets et de forger les talents de demain se traduit par diverses actions.

Le ski-club bénéficie ainsi d’une aide de la municipalité pour la formation de ses graines de champions.

par les nombreux déplacements qu’il ont à effectuer dans le cadre de leurs compétitions.

En outre, les compétiteurs n’étant pas pris en charge par la FFS (Fédération française de ski) jouissent d’un soutien financier grâce aux contrats champions. Ce coup de pouce de la municipalité leur permet de pallier aux frais occasionnés

Leur appartenance au ski-club se lit sur les bandeaux et les bonnets “Grand-Bornand” que nos champions arborent devant les médias. Ils sont fiers d’être Bornandins et nous sommes fiers de leurs exploits.

Ils sont fiers d’être Bornandins Claire Chapotot, snowboard Roddy Darragon, ski de fond Alexandre Mabboux, saut à ski Thomas Mermillod, ski alpin Steve Missillier, ski alpin Tessa Worley, ski alpin Christophe Perrillat, Ski de fond

Valoriser nos champions En 2010, neuf sportifs du Grand-Bornand ont brillé sur les circuits de coupe du monde. Ils étaient huit à partir à Vancouver, faisant ainsi de notre station la plus représentée en individuel sur les JO 2010. Cette année, deux sportives ont quitté le giron bornandin : la biathlète Sylvie Becaert a pris sa retraite après son titre olympique tandis qu’Océane Pozzo (toujours membre du Ski Club) a choisi d’autres partenaires sportifs dans la cadre de sa politique champions et vole de ses propres ailes. Cette année, ils seront donc sept à porter

les couleurs de notre station sur les circuits internationaux, notamment pendant les championnats du monde de ski, et à bénéficier d’un contrat station. Une commission champions composée des forces vives du Grand-Bornand a pour mission de coordonner l’ensemble des actions de soutien aux champions durant la saison.

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è Bel anniversaire pour Steve Missillier

« Je ne pouvais pas rêver d’un plus beau cadeau d’anniversaire », a déclaré Steve Missillier, dimanche 12 décembre à l’issue de la formidable course qu’il a effectuée à Val d’Isère. Le jour de ses 26 ans, le champion bornandin a en effet grimpé pour la première fois sur une marche de podium. En réalisant une seconde manche exceptionnelle (meilleur temps), le skieur s’est offert la troisième place en coupe du monde de ski alpin. Une performance époustouflante.

Tessa, la gagne ! Samedi 27 novembre 2010 a marqué le début d’une remarquable saison pour Tessa Worley qui a remporté pour la deuxième fois de sa carrière le slalom géant d’Aspen aux États-Unis. En effet, après avoir gagné l’épreuve en 2008, la skieuse bornandine a de nouveau brillé dans le Colorado en se payant le luxe de devancer d’un centième la championne olympique et la championne du monde en titre de la spécialité. « C’était vraiment très très dur, cette piste est difficile mais je crois que c’est pour cela que je l’aime tant », a aussitôt déclaré Tessa Worley avant d’entendre retentir “La Marseillaise”. « Je n’arrive pas y croire, c’est tellement serré. En deuxième manche, je n’ai pensé qu’à aller à fond, à aller le plus vite possible. »

Ses efforts ont porté leurs fruits, la chef de file des techniciennes tricolores a lancé la saison avec panache. Mais la championne ne s’est pas arrêtée là. Le 12 décembre – quinze jours après son succès à Aspen – Tessa a récidivé en Suisse sur les pistes de Saint-Moritz en battant d’un centième la Finlandaise Poutiainen. Les bonnes nouvelles s’enchaînent pour la skieuse qui revêt le dossard rouge de leader de la spécialité. Tessa Worley a fini l’année en apothéose en remportant le mardi 28 décembre le slalom géant de Semmering (Autriche), sa troisième victoire consécutive dans la discipline. Le 17 février, Tessa a étoffé son palmarès en obtenant une médaille de bronze lors du slalom géant des championnats du monde à Garmisch-Partenkirchen en Allemagne.

Nombre de victoires en Coupe du Monde : 5 (Aspen 2008, Are 2009, Aspen 2010, Saint-Moritz 2010, Semmering 2010)

Le Fan-Club se déchaîne ! Un écureuil, une vache, un singe, un coq, des pom-pom girls, des skis de20 mètres de long... Mais aussi les porteurs de torches, la grosse vache, les porte-drapeaux, les sonneurs de cloches, les tambours, les distributeurs de reblochon fermier... Impossible d’ignorer le défilé des fondus du fan-Club.

Les 23 et 24 octobre, 140 membres du Fanclub Grand-Bo ont fait le déplacement à Sölden (Autriche) pour l’ouverture de la coupe du monde de ski alpin dans un car de la société Crolard redessiné et décoré par Piero Amoudry et drapé des couleurs de la station et de ses champions. Un voyage d’où ils sont revenus titrés de meilleur fan-club mondial ! La prime de 1500 euros remise lors de ce concours sera reversée en fin de saison au Ski-club ainsi que toutes les sommes récoltées lors des animations organisées par le Fan-Club. Avec ardeur et enthousiasme, ils suivent nos champions autant que possible sur leurs compétitions pour leur apporter chaleur, encouragement et parfois réconfort. Depuis quatre ans, le Fan-Club défend les couleurs de notre station lors de ses

nombreux déplacements. Et leur fièvre, malgré des températures parfois peu clémentes, est contagieuse... Aujourd’hui, l’association compte 500 membres pour un village qui totalise 2200 habitants ! Un exploit. Les efforts fournis par les responsables du Fan-Club se voient donc couronnés de succès tant dans la participation que dans la coordination des événements. Nul doute que la victoire de nos champions est à mettre pour une bonne part à leur crédit !

Pour tout savoir, rendez-vous sur le nouveau site internet :

è www.fanclubgrandbo.com

Le ski-club, pépinière de champions Nos champions se sont brillamment illustrés en ce début de saison. Si le Conseil municipal a la volonté de soutenir des sportifs jeunes et performants, il est toutefois urgent de préparer la relève. Un travail de fond a été engagé par Stéphane Deloche, président du ski-club et son comité depuis l’année dernière.

car cinq ou six ans seront nécessaires pour préparer la transition. Nous nous sommes remis sur les rails pour repartir dans de bonnes conditions. Hélas, en France, les jeunes font de moins en moins de sport et nous devons apprendre à faire avec le nouveau mode de fonctionnement de notre société. »

è Le constat

« Il s’agit aujourd’hui de se retrousser les manches, d’encadrer les jeunes pour en faire des sportifs. De reprendre le problème à la base. Le travail doit se faire plus tôt en incitant les enfants à pratiquer du sport tout au long de l’année, à diversifier et densifier leurs activités été comme hiver. De ces sportifs nous en feront des skieurs et des snowboardeurs. Mais cette démarche doit

« Nous sommes à un tournant de notre histoire. » explique Stéphane Deloche. « La reconstruction de notre club peut être longue et douloureuse car le monde a changé plus vite que nous. En ski alpin notamment, il existe aujourd’hui un vide dans certaines catégories d’âge. L’heure a aujourd’hui sonné de relancer la machine

è Les solutions

également venir de l’environnement familial. Et c’est à nous ensuite, tous ensemble, de tout mettre en œuvre pour leur permettre de s’épanouir. »

è Les partenaires

« Après dix années de fructueuse collaboration, Fruité – suite à son rachat – n’a pas été en mesure de donner suite à sa collaboration avec le ski-club. Nous nous réjouissons de tout ce que ce groupe a pu nous apporter et les en remercions. Dans la reconstruction d’un club, l’aspect financier est primordial, nous sommes donc à la recherche d’un ou deux partenaires , en plus de la mairie, pour nous aider à suivre notre projet sportif. Le dossier de partenariat est visible au bureau du ski-club et sur : www.skiclub-legrandbornand.com »

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Politique sportive

Biathlon : IBU Cup et Coupe du Monde 2011

Au fil des décennies, le Grand-Bornand s’est forgé une réputation solide en matière d’organisation d’événements de grande d’ampleur. Ces animations très populaires, comme le Bonheur des Mômes et le Tour de France, se concentrant essentiellement sur la saison estivale, la municipalité souhaitait valoriser davantage le domaine skiable exceptionnel dont nous disposons par le biais d’épreuves à dimension internationale. Lorsque la Fédération française de ski (FFS) a dévoilé sa volonté d’organiser une Coupe du Monde biathlon en France, le GrandBornand s’est positionné dès 2008 dans cette démarche unique et fédératrice. La suite, les Bornandins la connaissent : nos atouts ont conquis les experts et notre candidature a été retenue. La présence du seul stade français homologué Licence A (autorisant l’accueil de

Un stade à vocation internationale En plus de l’organisation d’épreuves internationales de biathlon, le stade Sylvie Becaert sera un site à vocations multiples toute l’année : accueil du Tour de France, aire d’atterrissage de parapentes, cœur du festival jeune public Au Bonheur des Mômes...

è Respecter l’environnement

Le respect de l’environnement est pris en compte à tous les niveaux : des infrastructures au tracé des pistes, en passant par les transports en commun et la gestion des déchets. •  80 % des infrastructures seront démontées – dans les plus brefs délais – à l’issue des compétitions. •  Les tribunes prêtées par la Ville d’Annecy. •  Les pistes utilisées pour la course emprunteront les pistes de ski de fond déjà existantes, sans travaux de terrassement et seront étudiées pour préserver les milieux naturels et agricoles.

•  Des navettes seront mises en place au départ d’Annecy et de Thônes. •  L’utilisation des voitures sera limitée, l’accès au site de compétition se fera principalement par navettes et par des cheminements piétonniers. •  Des containers de tri des déchets seront installés sur tout le site, des couverts et gobelets recyclables seront utilisés.

compétitions internationales) nous inscrit désormais dans la durée. L’IBU (International Biathlon Union) a accordé trois épreuves au Grand-Bornand permettant une visibilité à long terme : l’IBU Cup (comparable à une Coupe du Monde B) en mars 2011, la Coupe du Monde en décembre 2011 et 2013. Mieux encore, l’ambition du Grand-Bornand est de soumettre sa candidature à l’organisation de ces épreuves pour le calendrier 2014-2018. Ces perspectives réjouissantes sont le fruit d’une politique municipale forte dans le domaine sportif et d’un savoir-faire manifeste dans l’accueil d’événements internationaux. À nous de démontrer que l’IBU a eu raison de placer sa confiance en nous.

Le stade Sylvie Becaert inauguré

è Des partenaires financiers

Pour rappel, l’investissement de 4 millions d’euros de la commune a été subventionné à hauteur de 60 % grâce à :

15 %

Conseil régional

25 % État (Centre national du développement du sport)

10 %

Conseil général

5 %

L’inauguration du stade Sylvie Becaert a eu lieu le vendredi 4 février 2011 en présence de nombreuses personnalités. De droite à gauche : Marie-Antoinette Métral, JeanClaude Blanc, Pierre Hérisson, Jean-Luc Rigaut, Bernard Soulage, Jean-François Raffy, Gérard Perrissin-Fabert, Sylvie Becaert, Jean-Jack Queyranne, Christian Monteil, Annabel André, Lionel Tardy, Martial Landais, André Vittoz, Kamel Laggoune, Jean-Bernard Challamel.

Réserve parlementaire du sénateur Pierre Hérisson

è Côté pratique

Programme complet sur www.biathlon-annecy-legrandbornand.com

•  Finale de l’IBU Cup : du 10 au 13 mars 2011. Du 10 au 13 mars 2011, de nombreuses animations sont programmées au cœur de la

station. Le public sera convié à des séances d’initiations gratuites, des concerts, des ateliers et concours avec les champions du biathlon.

•  Étape de la Coupe du Monde : du 15 au 18 décembre 2011. •  Étape de la Coupe du Monde : décembre 2013.

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Biathlon : IBU Cup et Coupe du Monde 2011

Jean-Jack Queyranne : “Le Grand-Bornand a une carte à jouer ” Mardi 21 décembre, Jean-Jack Queyranne, le président de la Région Rhône-Alpes, s’est rendu au Grand-Bornand pour évoquer plusieurs sujets d’importance.

« Au nom de mon village » a déclaré Gérard Perrissin-Fabert, « je tiens à vous exprimer toute notre reconnaissance pour cet intérêt que vous manifestez à notre territoire, y compris pour le soutien à l’agropastoralisme qui fonde notre identité et notre originalité. » Le maire du Grand-Bornand et conseiller régional a ensuite rappelé les évènements

exceptionnels inscrits sur le calendrier bornandin puisque c’est la première fois que la France reçoit une coupe du monde de biathlon, manifestation que la Région (deuxième contributeur au projet) appuie fortement. Lors de sa visite du stade de biathlon, seul site français homologué pour l’organisation de compétitions internationales, JeanJack Queyranne a réaffirmé le soutien de la Région à la candidature olympique : « Annecy 2018 doit rassembler toutes les forces de Rhône-Alpes. Le Conseil régional est pleinement engagé, sans réserve et avec la volonté de convaincre le Comité International Olympique en juillet prochain à Durban. » Parmi les initiatives prises par la Région, figure la carte M’RA permettant aux jeunes Rhonalpins de découvrir le biathlon grâce à un accès privilégié aux compétitions. Dans un marché des sports d’hiver à maturité, il est en effet primordial de redonner aux jeunes de notre région les moyens d’accéder à toutes les formes de glisse dans nos stations. « Nous y sommes prêts pour notre part » a conclu Gérard Perrissin-Fabert « et en qualité de président de Rhone-Alpes Tourisme, je ferai des propositions dans ce sens. »

Les statuts paraphés au siège de la FFS Michel Vion, président de la FFS (Fédération française de ski), Gérard Perrissin-Fabert et Gilles Bernard (premier adjoint à la mairie d’Annecy en charge des grands événements) ont paraphé les statuts du comité d’organisation des Coupes d’Europe et du Monde de biathlon.

De gauche à droite : Gérard Perrissin-Fabert, Michel Vion et Gilles Bernard viennent tout juste de parapher les statuts du comité d’organisation.

« Cette candidature a été menée à bien grâce à la complicité qui s’est nouée entre tous les principaux acteurs du département – ville d’Annecy, station du Grand-Bornand, Conseil Général – mais aussi de la Région et de l’État » a souligné M. Perrissin-Fabert, président du comité d’organisation. « Nous voulons aussi qu’à l’occasion de ces événements autour du sport, on puisse bâtir un vrai projet de territoire. Nous avons donc lancé dernièrement un appel auprès de tous les maires du département afin de mobiliser un maximum de bénévoles qui viennent partager des moments de sport, d’émotion et de fête. »

Gilles Bernard, représentant du maire d’Annecy, s’est réjoui que « cette complémentarité lac-montagnes, ville-station village avec le soutien de la FFS débouche sur un projet fort. » Enfin, Michel Vion a tenu à rappeler « le soutien de la FFS notamment vis-à-vis de la diffusion télé. Et puis, la fête sera complète à condition que les biathlètes français gagnent ! Alors nous allons tout faire pour les préparer afin qu’ils arrivent au sommet de leur forme le jour J ! »

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Politique sportive

Biathlon : IBU Cup et Coupe du Monde 2011

4 questions à... Sylvie Becaert è Quel est votre rôle au sein du Comité d’organisation ?

Je suis la principale représentante des athlètes. J’apporte mon expérience et donne mon avis. Je participe aux réunions et garde un œil vigilant sur l’évolution du projet.

è Quel aspect de l’organisation faut-il “bichonner” ?

Nos circuits durent trois semaines. L’hôtel, c’est notre maison. Si les athlètes sont mal accueillis, c’est fini ! L’IBU porte un regard très critique sur l’hébergement. En Finlande, les horaires des repas n’étaient pas adaptés, cela a posé de gros problèmes. Côté organisation, le Grand-Bornand sait faire. Tour de France, Bonheur des mômes... Nous avons de l’expérience.Mais l’IBU ne nous fera pas de cadeau sur le logement et la nourriture.

è Quelle est la recette de la réussite, alors ?

Il faut que les hôteliers s’adaptent. Ils doivent comprendre que le petit pain blanc ou le croissant au petit-déjeuner, ça ne passera pas. Il faut imiter ce qui se fait dans le Tyrol, en Scandinavie… Proposer des céréales, de la charcuterie, un repas copieux... Et puis, en compétition, les filles et les garçons n’ont pas les mêmes horaires, ce qui signifie que

les heures des repas doivent s’adapter aux sportifs... Il faut se mettre à disposition des athlètes pendant une semaine et donner la meilleure image de nous.

è Que faites-vous depuis votre retraite ?

les circuits. Je suis devenue maman pour la première fois au début du mois de janvier, alors ça occupe ! J’avais très envie de fonder une famille et tout se déroule à merveille. Je suis super heureuse, c’est une nouvelle vie qui m’attend !

Il y a eu du changement depuis que j’ai quitté

L’hébergement sous l’œil critique des experts Le chantier a été mené dans les temps et le stade livré fin novembre – comme prévu – malgré les conditions météorologiques délicates du printemps et de cet automne. Inscrite sur le planning depuis de longue date, la visite au Grand-Bornand des deux experts de l’IBU (International Biathlon Union) s’est déroulée sur deux jours. Le côté technique a été observé avec rigueur car le stade, les infrastructures, le comité d’organisation, les équipements... doivent répondre à des normes très strictes.

è L’hébergement : un enjeu crucial

La question de l’hébergement a été particulièrement examinée ainsi que le transport des athlètes. Quelques établissements hôteliers ont été visités afin de

è Ressenti positif

rendre compte de la qualité de l’hébergement aux deux experts internationaux. Il est essentiel que la première impression soit la bonne. Par conséquent, le GrandBornand se doit d’être le meilleur des hôtes. Même si les épreuves se déroulent comme du papier à musique, le logement restera le premier critère de satisfaction.

Pour ce bilan à mi-parcours, l’Autrichien Franz Berger (directeur des Coupes du monde) et l’Allemand Norbert Baier (membre du comité technique de l’IBU) se sont montrés très satisfaits de l’avancement du projet.

L’IBU a fixé trois catégories d’hébergement : •  A (collectif) •  B (hôtels de 2* et 3*) •  C (hôtels 3* et plus)

L’obtention de l’homologation licence A nous garantit la possibilité de poursuivre l’organisation d’épreuves internationales et olympiques. Elle est unique en France.

La capacité d’hébergement de notre station ne permettant pas d’accueillir l’ensemble du public et des athlètes attendus lors de ces deux compétitions, le cercle sera par conséquent élargi jusqu’à Annecy. De cette stratégie de réservation dépend la pérennité de l’organisation des compétitions internationales dans notre commune.

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Biathlon : IBU Cup et Coupe du Monde 2011

David Douillet : un soutien de taille pour la Coupe du Monde de biathlon De gauche à droite : Yannick Aujouannet, directeur de l’Office Municipal des Sports du Grand-Bornand, Gérard Perrissin-Fabert, maire du Grand-Bornand, David Douillet, député.

Parmi les grands sportifs français, un soutien de premier ordre a été obtenu en la personne de David Douillet lors d’une rencontre à Paris avec Gérard PerrissinFabert président du Comité d’organisation biathlon Annecy-Le Grand-Bornand. Cette entrevue – qui s’est déroulée le 27 octobre 2010 à Paris – a permis d’exposer en détail les futures compétitions de biathlon et de s’accorder sur l’aspect stratégique des épreuves dans le paysage des sports d’hiver français.

Des centaines de volontaires impliqués dans l’organisation Comment imaginer l’organisation de ces grandes compétitions sportives sans la contribution des bénévoles ? Heureusement, l’altruisme est au rendez-vous et les candidatures foisonnent. è Un projet fédérateur

Deux systèmes de recrutement ont été mis en place. •  Les démarches individuelles de personnes ayant déposé des candidatures de manière spontanée ou à la suite de campagne d’information. •  Notre station a souhaité associer les communes du département à ces événements majeurs. Grâce à l’appel de Gérard PerrissinFabert, des conventions ont été signées et de nombreuses communes ont répondu présentes. Cette initiative a reçu un écho très favorable et de nombreuses candidatures nous ont été transmises. La mise en place d’un responsable de bénévoles par commune permettra de créer une interface avec les communes de rattachement.

è Des besoins importants

Pour faire face aux exigences de l’organisation des épreuves, les bonnes volontés se sont mobilisées pour la Coupe d’Europe de biathlon (IBU Cup) et la Coupe du Monde.

En ce début d’année 2011, le recrutement et la sélection des volontaires se poursuit pour la Coupe du monde sous la houlette de Alban Gobert (responsable du programme des volontaires) et de Yves Perrissin-Fabert, actuel président du Fan Club Steve-Thomas-Tessa) qui l’assiste. L’expérience, les compétences et la disponibilité comptent parmi les critères de recrutement. D’une manière générale, entre 250 et 300 postes sont nécessaires quotidiennement

auxquels s’ajoutent les rotations. Pour exemple, 500 personnes doivent se mobiliser pendant vingt jours comprenant les phases de montage, d’organisation des compétitions et de démontage de la structure ! Recrutement pour la Coupe du monde Le comité d’organisation fait appel à vous pour participer a la réussite de ces épreuves exceptionnelles. Pour déposer votre candidature, dans le cadre de la Coupe du monde, contactez l’Office municipal des sports au 04 50 02 79 00 ou par mail : contact@biathlon-annecylegrandbornand.com ou en téléphonant auprès de l’accueil de la mairie qui transmet quotidiennement les candidatures au comité d’organisation (04 50 02 78 20).

è Une équipe

Une panoplie d’actions est menée afin d’intégrer les volontaires au sein d’une véritable équipe, de les mobiliser, de les aider à rester motivés en attendant la première compétition en mars. Mails, newsletters, résultats des athlètes français, animations sont destinés aux bénévoles. Et puis, l’heure sonnera de former les volontaires aux différentes missions qui leur incombent : qu’ils soient affectés à des postes dans les domaines du sport, de l’accueil, de la sécurité, du transport... Il faudra connaître sa fonction sur le bout des doigts !

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Politique sportive

Biathlon : IBU Cup et Coupe du Monde 2011

4 questions à... Alban Gobert

Responsable du programme des volontaires pour le Comité d’organisation Biathlon Annecy/Le Grand-Bornand

è Qui êtes-vous en quelques mots ?

Je suis né à Annecy en 1987. Originaire du Grand-Bornand, j’ai pratiqué le ski de fond en compétition pendant plusieurs années. Après avoir effectué ma scolarité dans les Aravis, j’ai obtenu un DUT (Diplôme universitaire de technologie) “Technique de commercialisation” à Annecy-le-Vieux. J’ai ensuite travaillé pendant trois étés à la Maison des sports en tant qu’animateur sportif ainsi qu’au service animation à l’Office de tourisme. Depuis octobre 2010, j’occupe le poste de responsable du programme des volontaires pour le comité d’organisation Biathlon Annecy/Le Grand-Bornand. Alban Gobert

è Quelles sont vos missions ?

Je suis en charge du recrutement des volontaires et de l’information du public per le biais notamment de réunions. La phase de recrutement s’est achevée le 22 janvier. Nous avons depuis débuté les procédures d’affectation qui nécessitent une formation très précise pour chaque poste.

Le 200e volontaire De gauche à droite : Yves Perrissin-Fabert, Roger Pichon le 200e volontaire et Alban Gobert

Yves Perrissin-Fabert

Yves Perrissin-Fabert Président du Fan-Club

Je suis là pour donner un coup de pouce à Alban dans le but de recruter des volontaires lors de l’IBU Cup et de la Coupe du monde. Notre rôle est de faire de ces événements une réussite et de créer une excellente ambiance entre tous les volontaires. J’aimerais dire aux Bornandins de venir nombreux, ça va être sympa, on va bien rigoler. Chacun doit se sentir concerné pour faire de ces compétitions quelque chose de grand !

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è Qu’est-ce qui vous fait vibrer dans ce challenge ?

Tout ! Lorsque j’ai appris que le Comité d’organisation cherchait un responsable pour le recrutement, je me suis jeté dessus. Ca se déroule chez moi au GrandBornand, j’aime le biathlon, je pratique le ski de fond... Je connais ces disciplines et en même temps, j’avais très envie de faire partie de ceux qui contribuent à l’évolution de la station.

è Qu’aimeriez-vous dire aux Bornandins ?

Leur présence est primordiale, on compte sur eux. L’IBU Cup et la Coupe du monde sont des événements d’ampleur au delà de tout ce que nous avons pu organiser jusque là. Nous nous devons de réussir. Tous les yeux du monde sportif seront braqués sur nous et cela d’autant plus que l’IBU Cup sera la dernière compétition d’envergure internationale en France avant le choix du CIO pour les JO de 2018. C’est tous ensemble que nous relèverons le défi.

Pour graver l’instant, une photo a été prise 5 janvier 2011 devant le stade de biathlon afin de célébrer le recrutement du 200e volontaire.

Biathlon : IBU Cup et Coupe du Monde 2011

4 questions au Colonel Pierre-Joseph Givre Commandant le 27e Bataillon de chasseurs alpins

è Que représente le biathlon pour le corps militaire ?

Cette discipline est d’origine militaire, comme le ski, importé par les chasseurs alpins qui se sont toujours déplacés dans les zones enneigées munis de leur skis et de leur arme. Mais au delà des analogies que l’on retrouve dans la pratique de ce sport et de notre métier, je vois surtout des valeurs communes : exigence, maîtrise de soi, courage physique, compétence technique, combativité et solidarité lors des épreuves en patrouille.

è Qui êtes-vous en quelques mots ?

J’ai 43 ans, je suis marié, j’ai trois enfants. Je suis originaire de l’Ain. Je connais de longue date et j’apprécie depuis longtemps le Grand-Bornand qui est l’une des stations favorites des Bressans. Je commande le 27e Bataillon de chasseurs alpins depuis août 2009. J’avais effectué un premier séjour au “27e”entre 1992 et 2000 et nous habitions à l’époque dans la vallée de Thônes.

è Quelles relations entretient le Grand-Bornand avec le 27e BCA ?

Ces relations sont historiques et excellentes. Depuis longtemps, un partenariat commercial avec les Remontées mécaniques permet de nous entraîner dans la station. Les enfants du club sportif du Bataillon ont également l’habitude de venir skier chaque mercredi. Nos contacts privilégiés se sont intensifiés en février 2010 lors de la remise de la fourragère qui s’est tenue dans le village et du concert de notre fanfare qui a suivi à l’Espace Grand-Bo.

è Vous avez signé un partenariat dans le cadre de l’IBU Cup...

Nous souhaitions associer nos deux images : le dynamisme du GrandBornand avec celui du Bataillon qui est une institution emblématique de la Haute-Savoie et dont la renommée, comme celle de votre village, dépasse les frontières de notre département. Dans l’esprit, notre partenariat est fondé sur la souplesse et la réactivité, afin que cet évènement sportif soit un formidable succès pour Le Grand-Bornand, Annecy et la région. Concrètement, nous détacherons des personnels qualifiés au profit de l’organisation et nous mettrons des moyens dans les domaines de la logistique et de la communication. Quelques Chasseurs viendront également en renfort lors des préparatifs. Nous fournirons aussi un dispositif d’urgence en cas de souci majeur, d’intempéries par exemple. La fanfare du “27e” sonnera lors des cérémonies. En échange, la commune met à disposition le champ de tir de biathlon dans le cadre de nos entraînements avant notre réengagement en Afghanistan, programmé en novembre prochain.

Juges internationaux : qui sont-ils ? 10 juges internationaux et 30 nationaux forment les maillons indispensables au bon déroulement des compétitions. À l’origine, les 10 juges internationaux ne sont pas forcément des techniciens du biathlon. Ils sont des “anonymes”, volontaires, motivés et parlent obligatoirement anglais ou allemand. Les 10 juges qui ont été recrutés et formés au Grand-Bornand ont entre 23 et 55 ans. Ils remplissent cinq postes indispensables : •  Le directeur des épreuves est le “patron” sportif. •  Le secrétariat de course est le point de rencontre de toutes les équipes.

•  Le chef de pas de tir veille à la mise en place du pas de tir, au respect des normes, des dimensions, etc. •  Le chef de stade met en place le stade en s’appuyant sur les normes de l’IBU. •  Le chef chronométreur assure le lien entre le comité d’organisation et le prestataire de chronométrage. Il peut servir de “pompier de service” en cas de problème.

Face à la durée de certaines compétitions, assurer une nécessaire rotation impose le recrutement de 10 juges pour remplir ces cinq fonctions primordiales. La formation au diplôme de juge national a consisté en une journée de cours théoriques où toutes les règles de la discipline ont été abordées et en une journée d’examen pratique effectuée lors d’une compétition nationale.

La formation aux juges internationaux comprenait quatre modules d’une demijournée et un travail personnel important puisqu’il faut connaître les détails du règlement de l’IBU en anglais. L’examen consiste en un devoir écrit de 2 heures en langue anglaise. Certains juges internationaux ont même participé à la Coupe du monde qui a eu lieu en décembre dernier à Hochfilzen en Autriche. Une belle entrée en matière ! Quant aux trente juges nationaux, ils sont formés par le comité d’organisation pour intervenir sur l’aspect sportif des compétitions en veillant au respect des règles de l’IBU. Bravo à tous pour leur dévouement !

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Politique sportive

Biathlon : IBU Cup et Coupe du Monde 2011

IBU Cup, dernière épreuve avant le choix pour 2018 Le Grand-Bornand et la ville d’Annecy avec la Fédération française de ski se sont associés pour organiser les trois épreuves du circuit international de biathlon entre mars 2011 et décembre 2013.

Le site de biathlon du Grand-Bornand est retenu dans la liste des sites olympique et paralympique pour la candidature d’Annecy 2018. L’obtention de la première compétition internationale en mars 2011 – soit 3 mois avant la désignation, le 6 juillet 2011, du site hôte des JO 2018 – démontre tout l’enjeu stratégique de ce dossier en terme de calendrier. Elle révèle la qualité du dossier et apporte la preuve formelle de la capacité à organiser des manifestations sportives de niveau international sur le territoire haut-savoyard. De même, l’inscription des deux épreuves de coupe du monde en décembre 2011 et 2013 concrétise la faisabilité du projet olympique.

è 20 minutes pour convaincre

Le 10 février 2011, la commission d’évaluation du Comité international olympique (CIO) s’est rendue en Haute-Savoie. À la délégation officielle

(membres votants, experts...) se sont greffés des représentants de médias internationaux pour un programme au pas de charge. La visite de chaque site haut-savoyard destiné à accueillir des épreuves olympiques devait se boucler en 20 minutes. Au plus fort de la matinée, ce sont 2000 personnes qui ont participé à la haie d’honneur et au salut depuis la tribune pour accueillir la délégation du CIO et de la presse française et internationale. En moins d’une demi-heure, le CIO a pu se faire se faire une idée de la qualité de nos équipements et de notre volonté farouche à obtenir les JO 2018.

è Prochaines étapes

•  6 juillet 2011 Désignation par le CIO de la ville hôte des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2018, à Durban (Afrique du Sud). •  Les prochaines Olympiades : Londres 2012, Sotchi 2014, Rio 2016.

è Portez les couleurs d’Annecy 2018 !

En février 2009, 2018 habitants de la vallée formaient, sur la piste du Terret, le logo d’Annecy 2018 pour soutenir la candidature olympique française. Avec son stade de biathlon “prêt-àolympier“, et ses sept athlètes engagés en coupe du monde, Le Grand Bornand vit l’attente de la désignation de la ville hôte des jeux le 6 juillet à Durban. D’ici là, portez haut les couleurs d’Annecy 2018. Casquettes, Opinel, sacoches, badges.... Annecy 2018 tient boutique à l’Office de tourisme du Grand Bornand . À offrir, à porter, à conserver !

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Biathlon : IBU Cup et Coupe du Monde 2011

Malgré les vicissitudes de la candidature, le dossier est bon sur le fond et le Grand-Bornand y croit. Dans ce cadre, le conseil a émis un vœu pour les JO d’hiver de 2018.

« Le Conseil Municipal : •  demande à l’État de prendre rapidement toutes les dispositions nécessaires, sur le plan financier pour permettre à la France de porter la candidature d’Annecy jusqu’au bout, •  demande à la Ministre des Sports Chantal Jouanno, de continuer à réunir tous les acteurs du dossier dans le cadre d’une nouvelle gouvernance unique indispensable pour fédérer toutes les énergies et avancer.

Biathlon : IBU Cup et Coupe du Monde 2011

Le vœu du Conseil municipal En tant que site d’accueil des épreuves de biathlon et paralympiques, et de la finale de la Coupe d’Europe de biathlon qui sera en mars prochain la dernière épreuve internationale de ski avant la décision finale d’attribution des J.O, la commune du Grand-Bornand propose des mesures utiles à la définition de cette nouvelle gouvernance :

rhônalpin, à l’instar de celles des grandes métropoles rhônalpines en termes de communication, de réseaux ou de savoirfaire technique.

1. Accepter définitivement que cette candidature ne se soit plus le terrain de querelles picrocholines, politiciennes ou autres, mais qu’elle soit la candidature de la France.

4. Accepter d’associer étroitement les maires des sites concernés, ils ont la légitimité territoriale et fondent l’armature locale de ce projet. »

3. Accepter que cette candidature s’appuie davantage sur le monde sportif qui a la légitimité à l’international et la vraie connaissance du milieu olympique.

2. Accepter que cette candidature cesse de se recroqueviller, mais qu’elle s’ouvre et utilise les compétences disponibles offertes par tous les acteurs du territoire

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Les grands événements La Fête de Lormay : berceau du 150e anniversaire du rattachement de la Savoie à la France Voyage dans l’histoire... Merci aux Bornandins qui se sont mobilisés pour cet événement historique. Le 18 juillet dernier, ils ont largement contribué au succès du 150e anniversaire du rattachement de la Savoie à la France. Souvenez-vous. À 11h30 – à la sortie de la messe – le village a plongé dans le passé. Et plus précisément en 1860, en ce jour où la population a voté massivement « oui » à l’unification. Vêtus de costumes d’époque, les villageois ont ensuite célébré le résultat du scrutin autour du prestigieux défilé où l’on remarquait le curé, les notables en redingote et chapeau haut de forme, l’apothicaire, le brigadier et bien entendu les élus et le maire, bardés de leurs impressionnantes décorations. Jeunes et anciens s’étaient parés de leurs plus beaux habits d’antan pour ouvrir les pages de notre histoire. Les groupes folkloriques ont rythmé cette journée mémorable à l’image du jeu des contrebandiers organisé par le Patrimoine bornandin. Ce bel anniversaire s’est conclu sur un splendide feu d’artifice, illuminant le ciel des couleurs du drapeau de Savoie.

...et dans nos traditions La foule était gâtée cette année car la Fête de Lormay a également égayé le village le 18 juillet pour le plus grand bonheur des spectateurs qui se sont amusés tout en découvrant les traditions de nos montagnes. Les métiers anciens ont permis aux visiteurs d’admirer, entre autres, le travail du bois et certains ont même testé leur force à la scie ! Les odeurs délicieuses de beignets, de café grillé, de barbecues ont aiguisé l’appétit du

public qui avait sur place l’embarras du choix pour se restaurer. Une nouvelle fois, l’enthousiasme des Bornandins – ajouté au dévouement des bénévoles, de nos associations – ont prouvé la capacité du Grand-Bornand à se retrouver tous ensemble autour d’une fête symbolique de notre identité savoyarde.

Bravo à tous les acteurs de cette réussite festive !

80 000 spectateurs et pas que des enfants ! La 19e édition du Bonheur des Mômes en témoigne : le Festival est devenu l’un des événements incontournables de la région Rhône-Alpes. Avec un millier de compagnies accueillies depuis 1992, il est aussi immanquablement le plus grand rendez-vous culturel jeune public en Europe.

è Aujourd’hui, le Festival c’est :

•  90 compagnies françaises et étrangères. •  300 représentations gratuites ou payantes avec des tarifs à partir de 3 euros. •  20 scènes dont 14 en salles, avec des jauges de 15 à 550 places. •  20 ateliers. •  75 000 festivaliers dont 12 000 pour le spectacle de clôture. •  23 000 places de spectacle vendues et un taux de remplissage de 96 %. •  160 programmateurs français et étrangers. •  250 équipiers à la technique, la logistique ou l’accueil du public.

è Un budget global de 600 000 €

Le financement est assuré à hauteur de : •  42,2 % de recettes propres •  41,8 % par la commune du Grand-Bornand •  6,4 % par le Conseil Général de Haute-Savoie •  4,1 % par la Région Rhône-Alpes •  5 % par des partenaires privés

Festival « Au Bonheur des Mômes » – Office de Tourisme – BP 11 – 74450 Le Grand-Bornand

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è Qui sont ces grands enfants ?

Le public du Festival se compose majoritairement de familles, toutes générations confondues (enfants, parents, grandsparents) et de groupes (centres de vacances ou de loisirs). Son origine géographique est très variée : les spectateurs proviennent à 60 % de la région Rhône-Alpes (dont une majeure partie de Haut-Savoyards), à 30% d’autres départements français et à 10 % de pays étrangers comme la Suisse, l’Angleterre, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne.

è Un atout économique

Une partie des 80 000 spectateurs (Bornandins et touristes) séjourne durant toute la semaine dans la station, générant 42 000 nuitées et un taux de remplissage de 90 %. Les autres festivaliers se déplacent à la journée. Lors d’une période touristique habituellement calme (la dernière semaine d’août), le Festival constitue un facteur important pour la fréquentation de fin de saison.

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Fête de l’Alpage : se retrouver une fois par an Depuis plus de 40 ans, le premier dimanche d’Août, c’est sur le Chinaillon que tous les regards se tournent. Chaque année de nombreux et fidèles bénévoles se mobilisent pour conduire dans la joie cette journée festive placée sous le signe de la tradition. Ce jour-là, tradition et jeunesse forment un duo remarquable pour faire de ces rencontres un rendez-vous immanquable pour chaque génération.

La tradition est parfaitement respectée :

Les anciens expérimentés nous font découvrir les métiers d’antan, avec les outils et le savoir-faire de l’époque. Du travail du bois, à la confection du café ou des confitures comme autrefois, autant de moments que nos anciens aiment nous faire partager...

La jeunesse est à l’honneur avec deux rendez-vous à ne pas rater : •  Le tiercé-pro de ski sur herbe est une compétition amicale proposée par des pros de la station et des environs. Sur ce parallèle, cascades et personnages en tous genres se croisent, se mesurent et parfois se percutent. •  L’incontournable défilé de chars. Cette année 2010, les contes et légendes de nos montagnes étaient illustrées avec brio par

les jeunes du village de 15 à 20 ans et les plus jeunes de l’école. La journée 2010 s’est passée dans la bonne humeur, sous un soleil éclatant. Une petite pluie au moment de l’apéritif pour rafraichir les idées. Malgré les aléas de la météo le programme de la journée a été respectée : messe en plein air, descente des alpages, repas champêtre, traite et élection de la reine de la Fête, défile de chars, tiercé pro de ski sur herbe, fabrication du fromage local (certainement le reblochon...), feux d’artifice, bal gratuit. La vocation première de cette fête est de permettre, une fois par an, aux gens du village de se rencontrer pour partager un bon moment. Le maître mot des organisateurs est la convivialité. Alors pour partager une journée sous le signe de la bonne humeur, vous êtes tous conviés le premier dimanche d’août 2011. L’Amicale de la Fête de l’Alpage a signé un accord avec Monsieur Soleil qui a promis d’être de la partie.

è L’Amicale aura 45 ans en 2011 Président de l’Amicale de la Fête de l’Alpage depuis cinq ans, Salomon PerrissinFabert se réjouit que cette animation soit devenue au fil des ans l’un des événements les plus attendus de la saison estivale. 2011 marquera en effet les 45 ans de l’association créée en 1966. « Chaque année à l’automne », indique le président, « un repas avec soirée dansante organisé à l’Espace Grand-Bo permet de remercier en toute convivialité à l’ensemble des volontaires qui contribuent au succès de cette grande fête. »

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Les grands événements

è Christiane Missillier : la passion du ski

L’ESF a fêté ses 60 ans Le 21 janvier 2011, l’École de ski français du Grand-Bornand a célébré ses 60 ans. Au programme : descente aux torches sur la piste des Envers nouvellement inaugurée, tartiflette géante, orchestre, feu d’artifice. L’Espace Grand-Bo a ensuite accueilli près de 400 invités pour souffler les bougies de l’immense gâteau préparé pour l’occasion. Les partenaires économiques de l’ESF, les associations locales, les employés des remontées mécaniques qui contribuent à la qualité exceptionnelle du domaine skiable et les élus se sont retrouvés pour ce joyeux anniversaire. À 91 ans, l’invité d’honneur, Félicien Missillier, se souvient du 2 février 1951 lorsqu’il devint le premier moniteur professionnel de la station. « J’ai mis cinq ans pour obtenir mon diplôme d’État de moniteur de ski. Ce fut long car entre le premier examen et le capacitaire, il fallait enseigner trois ans. Puis

de nouveau deux ans pour avoir le diplôme national. Ce fut une grande réjouissance, une satisfactions des efforts fournis. » Le lendemain, le jeune moniteur créait l’École de ski français du Grand-Bornand pour « enseigner des notions techniques aux habitants et aux touristes qui commençaient à fréquenter la station. »

è Succès des ventes par internet

Aujourd’hui, l’ESF a évolué et a même su anticiper sur son temps. Il y a six ans, elle fut en effet l’une des premières écoles françaises à se lancer dans la vente en ligne qui lui assure désormais 85 % de son chiffre d’affaires (3e ESF de France en chiffre d’affaires grâce à la vente par internet). « Cet outil nous a considérablement aidés » explique Thierry Perrillat-Collomb, le directeur de l’ESF. « Il apporte une fluidité et une souplesse très appréciables. » Les achats de produits standardisés comme les cours collectifs se taillent un joli succès grâce à un avantage non négligeable : en payant la totalité du package, le client reçoit ses justificatifs à domicile et peut chausser les skis dès son arrivée, sans passer à l’ESF. Un gain de temps apprécié de tous ! www.esf-grand-bo.com

è Quelques chiffres

De droite à gauche : Félicien Missillier, Pierre Favre, André Missillier, Ernest Hudry, Jean Vulliet, Henri Vulliet, Raymond Deloche.

L’ESF compte environ 160 moniteurs ski alpin dont 70 permanents. En haute saison, à raison de dix élèves pour 1 moniteur, ce sont 1000 élèves sur le matin at autant l’après-midi qui bénéficient des conseils des moniteurs. Près de 90 % des groupes sont constitués par des enfants.

Christiane Missillier s’est éteinte à l’âge de 67 ans à la suite d’une longue et douloureuse maladie. Monitrice à l’École de ski français, elle avait débuté sa carrière en 1964 et décroché son diplôme d’État en 1968. Exigeante, passionnée, volontaire, elle avait enseigné ce sport pendant 47 ans avec sérieux et professionnalisme. Toujours disponible pour ses collègues et ses élèves, elle avait été membre du comité de gestion de l’ESF durant de nombreuses saisons. L’été, Christiane Missillier assurait la gérance du restaurant de la piscine jusqu’à son départ en retraite l’année dernière. Plus qu’un métier, le ski se plaçait au coeur de sa vie. Son goût pour la compétition se reflétait dans ses nombreuses participations au challenge des moniteurs. Sa maladie l’avait privée du dernier challenge qui s’est tenu au Grand-Bornand mais elle ne manquait pas de se tenir informée des résultats par téléphone grâce à ses proches. Christiane Missillier laisse un grand vide auprès de sa famille et de ses amis. Nous ne l’oublierons pas.

Les nouveautés ski en avant-première

Le SkiForce Winter Tour a été le premier rendez-vous glisse de la saison hiver au Grand-Bornand. Les 4 et 5 décembre, les visiteurs ont pu tester en avant-première et gratuitement les nouveautés ski de quatorze marques internationales !

Pour la 3e année consécutive, Le GrandBornand et la Fifas (Fédération Française des Industries du Sport et des Loisirs) ont proposé des essais grandeur nature dans une ambiance de fête. Durant ces deux jours, de 9h30 à 16h, au pied de la piste de la Floria, au Chinaillon, les magasins de sport de la station se sont associés au village des fabricants pour assurer conseils avisés et réglages optimisés. Piste, all mountain, compétition, freestyle ou freeride... le parc était mis à disposition pour tous les styles et toutes les neiges. Pour l’occasion l’accès au télésiège de la Floria était gratuit.

è Un week-end de bons plans

L’ensemble des acteurs de la station se sont de nouveau mobilisés pour ce premier grand rendez-vous de l’hiver en offrant par exemple, de nombreux services gratuits : télésiège

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de la Floria, initiation des enfants encadrés par les écoles de ski, une garderie sur neige (3-6 ans), conseils et accompagnement par des moniteurs ESF et Starski sur les pistes. L’Union commerciale avait aussi mis la main à la pâte en proposant un café-croissant, plat du jour et tartine de reblochon au goûter pour 10 euros seulement ! Quant aux parents d’élèves du Chinaillon, ils ont proposé vin et chocolat chauds, pâtisseries. Le Ski ForceWinter Tour c’est aussi une série d’offres alléchantes avec des formules d’hébergement + forfaits + tests gratuits de toutes les nouveautés à des prix tout petits ! Un événement qui met en lumière la volonté de tous les acteurs du Grand-Bornand (commerçants, écoles de ski, restaurateurs, associations...) de s’unir pour combler de joie les visiteurs !

4 week-end SnowparKGB : ça arrache ! e

Samedi 29 et dimanche 30 janvier, les trublions de l’association KGB ont ouvert en grand les lignes de saut du snowpark du Maroly pour permettre à pros et amateurs de partager ensemble leur passion. Loufoquerie et bonne humeur étaient au menu de ce week-end ponctué par l’immanquable KGB Night Session, show freestyle nocturne dans un lieu improbable de la station. Classé parmi les dix meilleures structures de France, le snowpark du Grand-Bornand a misé sur un axe majeur : rendre le freestyle accessible. Evolutif, il dispose de quatre lignes de sauts (de niveaux vert, bleu, rouge et noir), de rails aux difficultés croissantes et d’un espace spécial débutants, aménagé sur un plateau dédié. Halfpipe et boardercross complètent le tableau d’un park dont l’exhaustivité lui a valu – fait rare – d’accueillir en avril 2008 l’ensemble des disciplines du championnat de France de snowboard. Chaque saison, 550 heures sont consacrées par la SAEM à la préparation et à l’entretien des 10 000 m2 du SnowparKGB.

La Bornandine : Roddy Darragon l’emporte au sprint La course-hommage nordique du Grand-Bornand s’est déroulée dimanche 6 février. Chaque année depuis 1986, le ski de fond populaire et convivial a son événement. Plus de 400 participants se sont élancés du village vers la vallée du Bouchet, pour un semi-marathon ou un marathon que ne boudent pas les meilleurs fondeurs français.

Résultats : 30 km masculin : 1er Darragon Roddy 2e Chauvet Pierre 3e Porret Vincent

30 km féminin : 1er Coupat Elisabeth 2e Vuillermoz Céline 3e Storti Cécile

15 km masculin 1er Guyon Arnaud 2e Camp Théophile 3e Constantin Christophe

15 km féminin 1er Pessey Iris 2e Chevallier Loren 3e Dewaele Marine

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Les incontournables de 2011 Au Bonheur des Mômes fête ses 20 ans Le célèbre Festival célèbrera ses 20 ans du 21 au 26 août 2011. À cette occasion, tout le tissu associatif bornandin se mobilise pour faire de cet anniversaire un moment inoubliable. De nombreux partenariats avec la presse offriront à l’événement une couverture médiatique exceptionnelle. è Dès juillet

è Au programme

Cet anniversaire sera entre autres l’occasion d’inviter les compagnies emblématiques qui ont fait la renommée du festival avec des créations et des recréations. Parmi elles, le Montreur, Méli Malo, Groupe Noce, Théâtre en flamme, Théâtre des Tarabates, Reves et chansons, Nicole et Martin, Dirk et Fien, Scopitones, Thierry Nadalini et André Aubry, Baladeux, Peach, Les Acrostiches, Joe Sature, Les Cracottes, Inkonito, Efimer, Gogol et Max, l’Excuse, et bien d’autres encore, nous accompagneront donc durant toute une semaine pour le plaisir des petits comme des grands. Quant aux compagnies le Bouffou Théâtre, les Chercheurs d’Air, le Théâtre de la Toupine et Albedo, les Quidam et Carnage Production, elles recréeront exceptionnellement des spectacles qui ont marqué l’histoire de ce festival.

Au Bonheur des Mômes lèvera le voile sur son 20e anniversaire dès le début du mois de juillet et un vent de folie soufflera sur les Aravis. C’est tout un village qui revêtira les couleurs du festival et qui retombera en enfance tout au long de l’été 2011. Avec notamment : • une décoration du village mise en place fin juin. • une soirée de lancement des 20 ans du festival le dimanche 3 juillet. • une programmation jeune public tout au long de l’été. • une grande soirée d’ouverture au Chinaillon avec une “Vache de parade” associant le monde agricole et associatif. • des partenariats médias “spécial 20 ans” (Télérama, Radio France, Le Dauphiné Libéré, France télévision...). • une clôture exceptionnelle marquera ce 20e anniversaire.

è Mais aussi...

Le reste de la programmation sera à l’image du festival : international avec des compagnies allemandes, belges, italiennes, suisses et innovant avec des créations festival, des créations 2011 et des premières françaises.

www.aubonheurdesmomes.com

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è Naissance en 1992

Le festival est né en 1992 de la rencontre entre le Théâtre de la Toupine d’Evian et le Grand-Bornand. Par leur ouverture au monde artistique, ces deux structures imposent dès le départ les exigences d’un vrai festival : spectacles et offre artistique de qualité et assumés, respect du public et propositions de nouveautés sans cesse renouvelées.

è Coup de pouce

Depuis 20 ans, à l’affiche de chaque édition sont présentées pas moins de 40 créations uniques de compagnies reconnues, venues des quatre coins du monde. Le Festival est aussi un tremplin pour les nouveaux talents avec notamment l’opération Coup de Pouce aux jeunes compagnies soutenue par le Conseil Général de la Haute-Savoie.

Glisse en Cœur : mobilisez-vous ! 24 heures de glisse et de concerts au profit d’une grande cause... C’est le 19 et 20 mars 2011 !

L’édition 2011 est en pleine préparation. Des équipes sont déjà inscrites comme le département de la Vendée, la région Bretagne, La ville de la Rochelle, nos voisins suisses et bien sûr, des Bornandins. Bravo ! Continuez à vous mobiliser et montrez que notre village a un grand cœur !

è Pour qui ?

Cette année et pour la deuxième fois, les équipes skieront au profit de Mécénat Chirurgie Cardiaque. Cette association permet à des enfants atteints de malformations cardiaques et venant de pays défavorisés de se faire opérer en France, lorsque c’est impossible chez eux faute de compétences, de moyens techniques ou financiers.

Hébergés durant leur séjour dans des familles d’accueil bénévoles, plus de 1400 enfants ont ainsi été opérés grâce à l’association, depuis sa création par le Professeur Francine Leca en 1996. Aujourd’hui, sauver la vie d’un enfant coûte en moyenne 10 000 € à l’association. En 2010, la récolte de dons à Glisse en Cœur a permis d’opérer trois enfants : Fousseyni (8 ans, Mali), Saysana (3 ans, Laos) et LouisBlériot (2 ans, Cameroun).

è Des personnalités généreuses

La liste des invités présents pour l’édition 2011 n’a pas encore été dévoilée. Mais comme chaque année, des personnalités du monde des médias, du spectacle et du sport apporteront leur soutien.

www.mecenat-cardiaque.org

Symposium du vol libre Une opération d’ampleur sera organisée du dimanche 17 au mercredi 20 avril 2011. L’objectif du Symposium est de valoriser les disciplines de vol libre et notre territoire.Une multitude d’animations sera proposée autour du vol libre : parapente été (biplace, pente école, vols longue distance, stages SIV), le delta, le parapente hiver (biplace), le speed riding, le kitesurf, le snowkite... La manifestation permettra

aux entreprises de démontrer leur savoirfaire dans ces différentes disciplines (conception, fabrication et réparation), de présenter nos espaces naturels (préservation environnement, faune et flore, zone Natura), d’aller à la rencontre des champions et des acteurs du vol libre. 60 journalistes sont attendus dont 40 issus de la presse spécialisée et 20 de la presse généraliste ou touristique diffusée dans plusieurs pays (France, Allemagne, Suisse, Italie, GB, Espagne, Belgique, Pays Bas, Scandinavie, Russie...)

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Vie associative 3 questions à... Jean-Philippe Chesney 36 ans, membre des Brafaudi depuis 7 ans, président depuis 2 ans

Qui êtes vous en quelques mots ?

J’ai la particularité d’être président des Brafaudi sans être Bornandin. Je suis né à Sallanches, de l’autre côté de la Pointe Percée (pas le plus joli côté aux dires de certains Bornandins). J’habite à Thônes et je travaille à Seynod en tant que professeur d’histoire. Mais, j’ai toujours apprécié le Grand-Bornand : les habitants, le village et surtout cet équilibre entre tourisme et agriculture, que je n’ai trouvé qu’au GrandBornand.

è Comment entre-t-on dans un groupe folklorique ?

Le plus souvent par connaissance ou par hasard. Pour moi, ce fut surtout par hasard. Mon oncle fait partie du groupe des Contamines-Montjoie. En 2003, la sortie ski des groupes folkloriques du département a eu lieu au Grand-Bornand. Mon oncle m’a demandé de se joindre à eux. À la fin de la journée, nous avons réalisé une danse. Cela m’a plu. Nous avons souvent des images fausses du folklore. Nous l’assignons souvent à la vieillesse. Or, les danses étaient faites avant tout pour s’amuser et pour la jeunesse. Celles des Brafaudi sont particulièrement dynamiques et certaines répétitions valent bien quelques séances de gym tonique. L’autre frein à l’entrée dans un groupe est la difficulté présumée des danses. Or, pour appartenir au groupe, il ne faut pas être un danseur patenté, j’en suis la preuve vivante. Tout le monde arrive à danser ; de manière correcte, au bout d’un temps plus ou moins long.

è Qui sont Lou Brafaudi ?

Nous sommes un groupe folklorique plutôt jeune, 30 ans de moyenne d’âge. Nous comptons deux musiciens, un groupe de jeunes danseurs (6-13 ans) entraîné par Evelyne, et 25 danseurs adultes. Nous nous retrouvons et nous répétons chaque vendredi soir à 20h30 à la salle Marie-Liesse. Nous nous produisons quinze à vingt fois dans l’année, dans des hôtels du Grand-Bornand, lors des manifestations du village (fête de la musique, fête de Lormay, fête de l’alpage, Sainte-Cécile) et nous allons également à l’extérieur, principalement en Savoie et Haute-Savoie.

è Quels sont vos projets ?

Pour moi, le plus important est de maintenir la bonne ambiance qui cimente actuellement le groupe. Ensuite, il est certain que j’aimerais le consolider avec l’apport de nouveaux danseurs, même débutants et de nouveaux musiciens. Nous représentons le Grand-Bornand et

nous souhaiterions être plus présents encore dans la vie du village et nous produire hors du département. Nous disposons pour cela d’un site Internet depuis cette année. En 2011, nous participerons certainement à « Glisse en Cœur ». Le samedi 23 avril, nous organiserons notre troisième soirée celtique à l’Espace Grand-Bo, avec Croq’Danse. Enfin, le dimanche 22 mai, nous réaliserons le rassemblement des groupes folkloriques de Haute-Savoie. 14 groupes se produiront le matin au cœur du village. Un spectacle qui vaut le détour.

Lou Brafaudi d’Bornand “Chalet Marie-Liesse” 74450 Le Grand-Bornand Jean-Philippe Chesney Tél. 06 79 50 16 70 e-mail : brafaudi@hotmail.fr

www.loubrafaudi.com

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C’est un concert de la SainteCécile très particulier qui s’est déroulé le week-end du 27 et 28 novembre. En effet, cela faisait longtemps que plusieurs associations ne s’étaient pas retrouvées autour de cette célébration à laquelle les Bornandins sont très attachés. Cette année, quatre formations musicales du GrandBornand se sont produites pour le plus grand plaisir des auditeurs. Tout a commencé samedi, avec le concert offert par la Société Musicale et l’Harmonie des Echos de Pointe Percée. Le lendemain, la chorale La Pastorale a animé la messe tandis que les Lou Brafaudi interprétaient une aubade et dansaient à la sortie de l’église. Tous les acteurs de cette sympathique animation se sont ensuite retrouvés autour du repas de la Sainte-Cécile qui s’est tenu au restaurant scolaire sur des rythmes d’accordéon. C’est lors de ce concert que la Société Musicale et l’Harmonie des Echos de Pointe Percée ont annoncé qu’ils se réuniraient en une seule formation au cours de l’année 2011.

è Derniers concerts...

Le départ des deux chefs d’orchestre a soulevé la question d’une éventuelle union. David Langlet – directeur de l’Harmonie – a donné son ultime concert lors de la SainteCécile. De son côté, Edgar Montant a dirigé la Société Musicale pour la dernière fois le 11 décembre, lors du concert de fin d’année. Pour assurer l’intérim, Grégory Frelat a dirigé l’Harmonie lors de l’animation organisée en faveur du Téléthon le 18 décembre. À la suite de l’audition de plusieurs candidats, c’est lui qui a finalement été retenu au mois de janvier pour diriger la nouvelle formation.

Sainte-Cécile : l’union sacrée

è Un recrutement pour de beaux projets

Le recrutement d’un nouveau chef s’impose en effet au regard de l’agenda musical qui s’annonce et qui nécessitera une longue préparation. Dans le cadre du Festival organisé chaque année par la Fédération Musicale du Genevois (dont font partie les Echos de Pointes Percée et la Société Musicale) un travail de longue haleine se profile à l’horizon. Réunissant une trentaine d’associations, l’animation doit être réglée comme du papier à musique. En 2011, le Festival se déroulera à Faverges et au GrandBornand en 2012 ! Tout comme le Festival, les Rencontres des Chorales du Pays de Thônes se tiendront également au Grand-Bornand en 2012. De beaux rendez-vous musicaux s’annoncent d’ores et déjà !

è Médaille d’honneur pour un “saxo baryton”

Après avoir passé 62 ans sur les rangs, François Blanc quitte l’Harmonie des Echos de la Pointe Percée. Après un émouvant éloge d’Hélène Carlier, le “saxo baryton“ a reçu des mains du maire la médaille d’honneur du Grand-Bornand lors du concert donné en l’église Saint Jean-Baptiste pour son exceptionnel engagement au service de l’Harmonie des Echos de la Pointe Percée. Gérard Perrissin-Fabert a salué en lui l’exemple qu’il représente pour les jeunes Bornandins.

è Annonce de fiançailles

« Nous sommes en train de construire notre projet ensemble », explique Hélène Carlier, la présidente de l’Harmonie. « Nouveau nom, nouveaux statuts, des projets qui tiennent compte de nos histoires respectives... Nous nous donnons jusqu’à fin 2011 pour nous unir dans les meilleures conditions. » Ce projet est porté par l’ensemble des musiciens, représentés par leurs comités et leurs présidents : Sylvain Alais pour la Société Musicale et Hélène Carlier pour l’Harmonie.

Ils font l’actualité Sylvain  Alais  est p r é s i d e n t    d e  l a Société  musicale depuis  trois  ans. Il commence ses gammes à l'âge de 7 ans et accompagne la Société Musicale d e p u i s    2 5    a n s , d'abord au trombone, puis au tuba. « Le Grand-Bornand a une vie associative très dense parmi laquelle figurent nos deux formations qui possèdent chacune son style, sa façon de faire. Lorsque l'occasion s'est présentée avec le départ de nos deux chefs, nous avons décidé de nous rapprocher. Cette union va permettre de mettre en commun nos qualités propres et les faire partager à encore plus de monde. »

H é l è n e    C a r l i e r assure également sa troisième année de présidence au sein de l’Harmonie des Echos de la Pointe Percée. Piano, guitare basse, chorale... sa passion pour la musique remonte à sa plus tendre enfance. Entrée dans la formation en 1997, Hélène Carlier voit cette union « comme une chance extraordinaire, un événement historique. C’est un enrichissement musical et un défi à relever pour assurer tous les projets que nous avons ensemble. Le rapprochement humain est une notion qui m’importe. Nous recevons un accueil favorable de la population qui, j’en suis sûre, nous accompagnera dans ce changement. »

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Intercommunalité Promouvoir les Aravis avec le SIMA Le SIMA (Syndicat Intercommunal du Massif des Aravis) regroupe les communes de La Clusaz, Le Grand-Bornand, Manigod, Saint-Jean de Sixt. Sa vocation est la promotion touristique du Massif mais également le développement et la promotion des transports en commun et des modes de déplacement doux. è Skibus

Le réseau des skibus a démarré le 18 décembre 2010. Le fonctionnement est sensiblement le même que celui de l’année dernière avec quelques ajustements d’horaires afin de d’améliorer le service.

è Les tarifs restent identiques

2€ le trajet et gratuité sur présentation de la carte d’hôte, de la carte de résident ou du forfait Aravis.

Les deux créations de lignes de l’hiver dernier sont maintenues : •  La Toupie qui fonctionne les week-ends et durant les vacances scolaires entre le pont de Suize, le pont du Terret, le parking Tardevant en direction des télécabines Rosay/Joyère. La toupie est gratuite et circule toutes les 10 minutes. Le budget alloué au fonctionnement de la Toupie s’élève à 45 000 euros. •  Le service de nuit gratuit les vendredi et samedi soirs entre la gare-routière et Le Chinaillon.

è Transports pratiques Pour tous renseignements sur les fiches horaires des lignes régulières et ski bus, le plan des réseaux, les infos gares routières, les coordonnées utiles, rendez-vous sur :

www.mouv-aravis.com

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è Remplacement du matériel

Le SIMA a souhaité avoir un parc de véhicules récents et dans cette optique, 6 nouveaux bus seront livrés cet hiver et 8 le seront pour l’hiver prochain sur l’ensemble du réseau skibus. De fait, 3 nouveaux bus circuleront cet hiver sur le réseau du Grand-Bornand et 4 l’hiver prochain. Ces bus sont conformes à la norme EURO 5, qui est la dernière norme européenne antipollution.

Promotion internationale Au cours de l’automne, Laure Chappaz (chargée de mission tourisme et promotion internationale au SIMA) s’est rendue sur différents salons presse, tour-opérateurs et grand public (Londres, Amsterdam, Bruxelles, Saint-Pétersbourg et Moscou) pour représenter Le Grand-Bornand et les stations du massif.

Elle était accompagnée de Laure Bechade (attachée de presse) et Perrine Evin (service accueil) sur certaines opérations. Par ailleurs, cinq accueils de presse pour des journalistes américains, russes et anglais ont été réalisés conjointement avec les offices de tourisme du massif au cours de l’été, dont un pour une télévision russe.

Classement des meublés Le SIMA a la charge du classement des meublés de tourisme pour ses quatre communes membres. Un nouveau dispositif de classement a été voté au parlement l’été dernier. Cependant ce dispositif est à ce jour inapplicable en attendant que les décrets d’application ministériels soient tous parus. Le classement des nouveaux meublés est donc suspendu et reprendra dès que possible. Les informations utiles seront envoyées aux propriétaires.

La CCVT a cinq grandes ambitions pour notre SCOT Le SCOT (Schéma de cohérence et d’orientation territorial) trace la feuille de route des 13 communes de la CCVT pour les dix prochaines années. Habitat, déplacement, activité économique, protection de l’environnement et préservation du patrimoine... autant d’améliorations pour notre quotidien. Après avoir établi le diagnostic de notre territoire sur la base de constats communs, les élus ont travaillé pour élaborer au printemps dernier notre Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD). Ce projet posait les objectifs partagés, ceux que

nous nous donnons, ensemble, pour mieux prendre en compte les besoins des habitants sur l’ensemble de notre territoire. Aujourd’hui, le Document d’Orientations Générales (DOG) vient acter les décisions et les choix que nous faisons. Il s’axe autour de 5 grandes ambitions. •  Préserver le patrimoine environnemental et paysager. •  Concevoir un nouveau mode de développement urbain. •  Préserver les ressources naturelles pour l’avenir. •  Maintenir un taux d’emploi suffisant. •  Promouvoir un développement équilibré du tourisme.

è Le calendrier Janvier 2005 : Lancement du Scot Janvier 2006 : Étape 1 Diagnostic territorial Printemps 2010 : Étape 2 PADD Fin 2010 : Étape 3 DOG 15 décembre 2010 : Réunion publique aux Villards-sur-Thônes Eté 2011 : Étape 4 Enquête publique Automne 2011 : Étape 5 Approbation è Prochaines étapes : Arrêt du Scot : début janvier 2011 Consultation des personnes publiques associées et intégration de leurs remarques : 4 mois. Enquête publique : juin/juillet 2011. Approbation avant la fin de l’année 2011.

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Intercommunalité CDRA – Objectif : séduire la clientèle internationale

Les CDRA (Contrat développement Rhône-Alpes) initiés par le Conseil Régional assurent un soutien auprès des territoires engagés dans un projet de développement local à l’échelle de chaque bassin de vie et d’emploi autour de trois principes clés : travailler ensemble sur les grands thèmes de la vie quotidienne, s’attacher aux spécificités du territoire, innover et expérimenter. •  Les aides se traduisent par un appui à l’ingénierie (animation et études) en phase préparatoire du projet ou par une enveloppe financière. •  Les actions inscrites dans le cadre du volet tourisme du CDRA ont pour objectif la valorisation du territoire Lac d’Annecy – Massif des Aravis. •  Le groupe de travail (composé des directeurs d’Offices de tourisme de l’ensemble du territoire) mène des actions orientées vers les professionnels du tourisme, les médias internationaux et le grand public.

è Les professionnels

La réalisation d’un manuel de vente (bilingue français-anglais) destiné aux professionnels (organisateurs de séjours, tour-opérateurs, centrales de réservation, etc.) permet de faciliter l’organisation des séjours en matière d’hébergement, de transports... La participation à des grands rendez-vous professionnels apporte une promotion incontestable à la station : Salon Grand Ski à Annecy en janvier 2010, Rendez-Vous en France à Nice en mars 2010, démarchage en Russie en juin et octobre 2010.

è Les médias

L’accueil de journalistes tout au long de l’année s’effectue grâce à une étroite collaboration avec Rhône-Alpes Tourisme et Savoie-Mont-Blanc Tourisme. Les contacts avec les médias internationaux se construisent grâce à des partenariats, à l’envoi fréquent de dossiers de presse, à des relances, à des réseaux solides tissés au fil des ans. Les événements d’ampleur organisés au Grand-Bornand contribuent également à attirer la presse dans notre station et à consolider notre renommée (Bonheur des Mômes, épreuves internationales de biathlon, Tour de France...). Si certains marchés sont considérés comme prioritaires (Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas), d’autres pays sont également très courtisés (Chine, Russie, Canada, États-Unis...).

è Le grand public

La présence d’un stand au sein de diverses manifestations ouvertes à tous les publics contribue également à asseoir la notoriété de notre station. À titre d’exemple, en janvier 2010 le Grand-Bornand était représenté au salon Vakanz (Luxembourg) ainsi qu’au Salon des vacances à Bruxelles en février 2010.

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L’ensemble des actions menées en 2010 seront reconduites en 2011. À noter que Vice Versa, le magazine réalisé à l’initiative de Lac d’Annecy – Massif des Aravis abandonne sa version papier pour être mis en ligne. Désormais consultable sur internet, la publication gagne en réactivité et en interactivité : l’ajout d’informations se fait au quotidien, tandis que les photos et des vidéos rendent le support de promotion beaucoup plus attractif. « Vice Versa nouvelle formule » peut être consulté sur le site :

www.viceversa-magazine.com

état civil Naissances è Naissances de juin à décembre 2010 BLAISON Jules de Vincent et de Mathilde NOSSIT CLERC Juliette de Guillaume et de Marie PELLERIN-CHEDEVILLE GAMBA Angelo de Xavier et de Emilie SALMON GUENDE Charlyze de Magalie GUENDE GUYOT- -DUPERTHUY Esteban de Geoffroy GUYOT et de Marylise DUPERTHUY HODOT CARDONNE Antoine de Thomas HODOT et de Jennifer CARDONNE JACQUARD Zélie de Xavier et de Stéphanie CHASSAGNE MANIGLIER Nathael de Jérôme et de Jocelyne ROCHET MARTIGNONI Lola de Thomas et de Claire BOUCHE MEYNET Alicia de Fabrice et de Alexandra DELOCHE PANISSET Angèle de Jérôme et de Myriam PERRILLAT-AMÉDÉ PASQUIER Mila de Nicolas et de Véronique DUBUISSON PERRILLAT-BOITEUX Emilie de Dominique et de Stéphanie BOUILLET PERRILLAT-BOTTONET Axel de Joël et de Stéphanie MORNET PERRILLAT-BOTTONET Timoté de Jacky et de Lucie MERMILLOD-ANSELME PERRILLAT-COLLOMB Benjamin de Alfred et de Marie-Laure AVRILLON POCHAT-COTTILLOUX Rémi de Stéphane et de Nathalie PERGOD ROYET Quentin de Romain et de Aurélie REVEL TRAVERS Kewan de Mickaël et de Sarah RANTRUA VENANCIO Jules de David et de Myriam PESSAY

Mariages è Mariages de juin à décembre 2010 CHAUTEMPS Cédric et BON-BETEND Cindy DEDIEU Luc et BLONDEL Laetitia DESCHAMPS Ludovic et CHEVALIER Pauline DJOLOLIAN Guillaume et FONTEILLE Véronique FAVRE-BONVIN Sébastien et DESSAMBRE Anne-Cécile FOUILLADE Thomas et ROMDHANE Mouna LENART Sébastien et ESPERANDIEU Audrey NICOLAS Alexandre et DELOCHE Jessica

Décès è Décès de juin à décembre 2010

è Cimetière : renouvellement des concessions Au cours de l’année 2011, 26 concessions arriveront à expiration. La liste de ces concessions sera affichée sur le tableau municipal de la mairie au mois de janvier. Les familles concernées par une fin de concession sont invitées à contacter le service étatcivil de la mairie afin de connaître les modalités de renouvellement.

ACHÉ Arthur, 90 ans ANTHOINE-MILHOMME Pierre, 71 ans ARTAUD Alain, 67 ans BÉTEMPS Florent, 81 ans DELOCHE Lucien, 70 ans LESAGE Claudine veuve JALLE, 73 ans MISSILLIER Christiane, 67 ans MISSILLIER Eloi, 68 ans PERRILLAT-AMÉDÉ Ginette, 79 ans PERRILLAT-AMÉDÉE Lina épouse DELOCHE, 69 ans PERRILLAT-BOITEUX Rosa épouse PERRILLAT-BOITEUX, 75 ans PERRILLAT-BOITEUX Noël, 48 ans PERRILLAT-BOTTONET Jean-Claude, 73 ans PERRILLAT-MERCEROT Denise veuve MULATIER-GACHET, 75 ans PESSEY-MAGNIFIQUE Léonce, 77 ans PFISTER Odile épouse TARDY, 61 ans RAGOT Marie-Claire, 61 ans VULLIET Daniel, 28 ans

le bornandin | Bulletin municipal | Février 2011 |