Lorsque le Dalaï-Lama a renoncé à ses pouvoirs politiques, on a dû trouver un successeur. Il y eut beaucoup de controverse à ce sujet.
Le bouddhisme tibétain Le Dalaï Lama, leader religieux extrêmement bien connu en Asie, est très souvent associé au bouddhisme tibétain, ou lamaïsme. Le bouddhisme que nous connaissons plus particulièrement a été fondé par Siddhartha Gautama, au nord de l’Inde, vers la fin du VIe siècle. Par contre, les premières vagues du bouddhisme tibétain ont seulement prient vie lors du VIIe siècle. Durant cette époque, on considère les tibétains comme des guerriers invincibles qui dictaient leur religion Bön dans les vastes régions de l’Asie centrale. Au VIIIe siècle, le maître tantrique indien Padmasambhava créer la tradition Nyingma. Le maître indien Shantarakshita, qui aussi à ses côtés, fonde le premier monastère tibétain à Samye en 779.
La culture et religion tibétaine Le bouddhisme tibétain accorde une grande importance au mouvement et au son lors de cérémonies religieuses. Le vajra, qui symbolise le diamant et la foudre, représente l’indestructibilité après avoir surmonté des obstacles plutôt difficiles en favorisant la sagesse. La musique fait partie d’un important chapitre du lamaïsme. On peut diviser celle-ci en deux grandes parties : l’instrumental et le style vocal. Les instruments traditionnels sont, entre autres, les cymbales, les cloches, les tambours et les trompettes. Suivant plusieurs années de formation, un moine devrait être capable de produire une note dans trois octaves. D’après eux, les vibrations vocales profondes agissent sur les flux d’énergie du corps et de l’esprit. Certaines danses sont tous aussi sacrées. Il était de coutume que lors d’une fête sacrée ou spirituelle, la communauté laïque devait se réunir et avoir des rituels de danses et de musiques sacrées durant trois ou quatre jours.
Types de pratiques religieuses Les bouddhistes tibétains ont plusieurs types de pratiques religieuses.
Tout d’abord, la méditation, soit contemplative ou analytique, qui visent à apaiser l’esprit du pratiquant pour qu’il puisse ensuite entrer dans la phase d’analyse.
Puis, les mantras qui sont une pratique qui a pour but un bien fait physique.
Ensuite, les offrandes qu’on appelle puja. Il sert à purifier le pratiquant de ses pensées négatives pour qu’il s’emplisse de sentiments optimistes et d’une énergie positive.
Les pèlerinages sont également très importants. Les lieux les plus fréquents sont où le Bouddha vécu autrefois. L’Himalaya est également un lieu populaire, mais le Mont Kailash est définitivement le site le plus sacré de toute l'Asie.
Courants importants du Bouddhisme Le bouddhisme aujourd'hui compte trois branches principales : le Theravada, le Mahayana et le Bouddhisme tibĂŠtain.
Courants importants du Bouddhisme: Le Theravada
Le Theravada ou Hinayana, signifiant « doctrine des Anciens » en pāli, est également nommé le Petit Véhicule. Comme son nom l’indique, il se veut l’héritier de la doctrine originelle du Bouddha. Ce courant s'appuie sur les premiers Sutras Agama, qui désignent exclusivement les enseignements du Bouddha lié à ce courant. La base de son enseignement repose sur le Tripitaka ou Triple corbeille, comprenant de nombreux textes basés sur les paroles du Bouddha. Cette doctrine explique comment accéder soi-même à la délivrance en devenant un arahant, soit une personne délivrée parce qu’elle a suivi la voie enseignée par le Bouddha sans bénéficier de l’omniscience, un bodhisatta, c’est-à-dire une personne qui cherche absolument à devenir un bouddha pour enseigner en pratiquant les vertus dites pāramita, ou un sambuddha, un « bouddha parfait », donc quelqu’un qui possède une compréhension parfaite des enseignements du Bouddha et qui peut enseigner. Le Theravada rejette l'idée d'un dieu créateur et tout puissant.
Courants importants du Bouddhisme: Le Mahayana
Le Mahayana, aussi appelé Grand Véhicule, se différencie du Theraveda par la pensée que la pratique essentielle du Bouddhisme est de sauver tous les êtres vivants. La voie de ce courant est dite la voie royale, la voie de la compassion. Ces croyants font vœu de sauver tous les êtres au cœur de la société en retardant leur propre atteinte en tant qu’individu. Le Mahayana permet donc à tous les hommes de réaliser l’État de Bouddha, la voie du salut et de la liberté intérieure.
Courants importants du Bouddhisme: Le Bouddhisme Tibétain
Le bouddhisme tibétain s’ancre dans le Mahayana, et relève essentiellement de deux formes tardives du bouddhisme : Le Vajrayâna ou tantrisme bouddhique. Il inspire tout particulièrement le respect pour la sagesse profonde et la science de l'esprit sur lesquelles elle est fondée, et son expression des idéaux les plus élevés de l'humanité : la compassion, la tolérance et la paix.
Le Bouddhisme dans le monde Il est très difficile de faire une estimation du nombre de bouddhistes dans le monde, car plusieurs facteurs peuvent faire varier les résultats. De nombreux bouddhistes d’Asie de l’est ont des croyances mélangées impliquant plusieurs religions, par exemple le Bouddhisme, le Taoïsme, le Confucianisme, le Shinto et plusieurs d’autres religions traditionnelles chinoises. De plus, certains gouvernements sont très hostiles envers le bouddhisme, ce qui empêche les croyants de ces pays de se dénoncer. La religion bouddhiste se concentre principalement en Asie du Sud-Est, au Tibet, au Japon, au Taiwan et en Chine. Cependant, le Bouddhisme connait un certain renouveau en Inde, un endroit où cette religion avait presque disparu. Nous voyons une certaine diminution du taux de croyants bouddhistes en Asie Centrale, ou encore au Népal. Les pratiquants du Bouddhisme Theravâda se situent plus au sud, soit au Sri Lanka, en Thaïlande, au Laos, au Birmanie, au Cambodge et dans certaines parties du SudEst de l’Asie. Le Nord de l’Asie est surtout occupé par des bouddhistes de la branche Mahayana, c’est-à-dire en Chine, au Taiwan, au Japon, en Corée et en Mongolie. Le Bouddhisme tibétain se pratique actuellement dans les régions autonomes du Tibet et de la Mongolie-Intérieure. Ces pratiquants de retrouvent aussi dans les provinces de Qinghai, Gansu, Yunnan, Sichuan et dans la région du Nord-Est. Cette religion se retrouve sporadiquement dans des villes comme Pékin et Xi’an, ainsi que dans certaines républiques de la Russie, au Bhoutan, et dans certains pays et régions de l’Himalaya, dont le Népal et quelques états d’Inde.
Le Bouddhisme dans le monde
Question récapitulative d’examen: Sur quels idéaux le bouddhisme tibétain repose-t-il?
Historique Entre 1912 et 1951, le Tibet profite d'une indépendance de facto de la Chine. Pendant ce temps, le religion est au premier plan dans tous les domaines de la société, comme l'éducation, la santé et le gouvernement. Après la Deuxième Guerre mondiale, les Chinois s'intéressent de nouveau à l'acquisition du Tibet, donc en 1949, l'armée de Mao Zedong entre au Tibet en saisi le contrôle. En 1951, après 39 ans d'indépendance, la Chine et le Tibet signe le «Seventeen point agreement», ce qui rend la souveraineté de la Chine sur le Tibet officiel.
Historique (suite) Les communistes chinois font une grande réforme, ce qui ne plaît évidemment pas à la population tibétaine, causant la révolte de Lhasa. La révolte pousse le Dalai-Lama en exil en Inde, dans la ville de Dharamsala. Plusieurs autres moines rejoignent le Dalai-Lama et créent une véritable communauté tibétaine, comprenant des écoles, des monastères et environ une centaine de moines. Le Dalai-Lama continue de se battre pour l'autonomie du Tibet et non son indépendance, sachant bien que la Chine ne cédera jamais ce dernier. Le DalaiLama ne peut pas retourner en Chine dû au fait que les Chinois croient qu'il est la cause du nationalisme tibétain.
Les personnes impliquées En 2010, le dalaï-lama a annoncé qu’il renoncerait à son rôle de chef du gouvernement tibétain en exil. Il ne pourrait pas renoncer à ses pouvoirs spirituels, mais il désirait abandonner ses responsabilités officielles en tant que chef du gouvernement. Avec son âge avancé, il voulait prendre sa retraite. Les Tibétains en exil trouvaient très important la désignation leur futur dirigeant politique. Les deux grands candidats étaient Lobsang Sangay, chercheur à la Harvard Law School, et Tanzin Namgyal Tethong, diplomate vivant aux États-Unis. Étant formés aux États-Unis, ces deux hommes auraient une grand influence des valeurs occidentales chez les Tibétains en exil, ce qui conduirait à davantage de confrontations avec la Chine.
L’état actuel des choses Les élections ont eu lieu en deux temps. Il y a eu une première consultation le 3 octobre, où les deux grands candidats pour le chef du gouvernement ont émergé. Sangay a fini par être le favori parmi les Tibétains, avec Tanzin Namgyal Tethong en deuxième. Dolma Gyari, la vice-présidente dans le temps et seule femme candidate, a fini troisième. Lors de la deuxième consultation, en mars 2011, Lobsang Sangay a gagné et a débuté son premier mandat de cinq ans. Il est toujours premier ministre aujourd’hui.
Bibliographie
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme_tib%C3%A9tain
http://www.rigpa.org/lang-fr/a-propos-de-rigpa/le-bouddhismetibetain.html
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http://www.buddhanet.net/e-learning/snapshot02.htm
http://www.bouddhiste.org/index.php/les-differentes-formes-de-bouddhisme
http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/UVLibre/9900/bin25/page5.htm
http://www.tibet-info.net/www/Les-Voies-differentes-du.html