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PORTRAIT

Rencontre

Jean-Pierre Borry, un exemple de solidarité avec le peuple Ukrainien

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De nombreuses familles se sont portées volontaires pour venir en aide et accueillir des réfugiés Ukraniens. Jean-Pierre Borry en fait partie. Il nous explique l’aide qu’il a apportée à une famille ukrainienne. La ville à travers son CCAS a participé au recensement des bonnes volontés et aux campagnes de solidarité.

Dans tout l’Hexagone, de nombreuses familles se sont portées volontaires pour venir en aide à des réfugiés ukrainiens qui ont fui le pays après l’invasion russe. Que faire ? Comment aider ? Comment se sentir utile dans ce contexte ? Pour Jean-Pierre Borry, tout s’est passé très naturellement. Viennent ensuite les bons alimentaires d’urgence pour répondre aux besoins les plus urgents. C’est auprès du CCAS de la ville qu’il a trouvé ces chèques, bien utiles dans les premiers jours.

Après avoir repéré une voiture ukrainienne au sein de sa rue, il ne lui a pas fallu longtemps pour comprendre qu’une famille de cinq personnes venait d’emménager dans la maison voisine : 3 enfants accompagnés de leur mère et de leur grand-mère y logeaient depuis quelques jours. Monsieur Borry décide alors de proposer son aide et de sonner à la porte pour entrer en contact avec les nouveaux venus. Le premier pas n’a pas été si évident et la rencontre fut pudique. Les deux femmes ont eu du mal à accepter cette aide à la fois surprenante et inattendue. C’est en discutant et en effectuant des recherches sur internet que Jean-Pierre Borry découvre les démarches à effectuer pour aider des réfugiés : enregistrement en préfecture, obtention d’un titre de séjour et d’un permis de travail, enregistrement à l’association de la Croix

rouge qui gère l’attribution de logements d’urgence. Il nous confie qu’il a dû effectuer bon nombre de recherches sur les organismes à contacter et qu’il a souvent conduit les réfugiés là où cela était nécessaire. Monsieur Borry fait de belles rencontres depuis qu’il a décidé C’est important de les aider : d’aider cette famille et il ne compte pas si nous étions dans leur cas, s’arrêter-là. Il a par ailleurs décidé de nous serions heureux que rester en lien avec cette famille ukrainienne et quelqu’un fasse ces gestes souhaite désormais embrasser d’autres causes “là où l’on aura besoin de lui”. Ce n'est pas sans une certaine émotion qu'il nous raconte l’accueil réservé aux petits Ukrainiens à l’école George Sand. Les enseignants avaient préparé l’arrivée de ces jeunes réfugiés avec une présentation de l’école en ukrainien pour leur premier jour d’école. Un bel élan de solidarité qui lui donne envie de continuer sur cette lancée. "On offre de son temps, mais on reçoit aussi beaucoup en retour de ces expériences solidaires".

Informaticien

à la retraite Souhaite s'engager

dans de nouvelles expériences solidaires Faches-Thumesnilois

depuis 1981

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