Farah Aarass
Ecole Nationale Supérieure
Ecole Nationale Supérieure
Capacité d’adaptation
Grâce à mes expériences dans le secteur des soins et mes recherches ethnologiques, j’ai appris à m’adapter à toutes les situations et à comprendre les besoins des autres. Une compétence essentielle pour concevoir des espaces réellement adaptés aux usagers, et pour s’intégrer dans une nouvelle équipe.
Persévérance
Mon engagement me permet de surmonter les défis et d’atteindre les objectifs du projet avec rigueur et constance.
Créativité et sensibilité artistique
Ma sensibilité artistique est un atout majeur dans ma pratique architecturale. Elle me permet de concevoir des espaces qui suscitent une émotion particulière, à travers l’utilisation des formes, des matériaux et de la lumière.
Communication bienveillante
Ma capacité à échanger de manière empathique avec mes interlocuteurs, garantit des relations harmonieuses et une prise en compte des besoins spécifiques des personnes et de chaque projet.
En intégrant une équipe partageant ces valeurs, j’aspire à contribuer à la création de projets architecturaux qui allient innovation technique, sensibilité artistique et respect des besoins humains et culturels.
Farah Aarass Architecte D.E
Nationalité Française
11 Avenue Henri Barbusse
74100 Annemasse (France)
+33.6.13.65.31.31
farah.aarass.architecte@gmail.com
Sous la direction de Marie-Luce Bassil
Ce projet s’intéresse à la transformation d’un centre de loisirs à Cergy, en réponse à la démolition prévue par la municipalité. L’objectif est de créer un équipement multifonctionnel qui réponde aux besoins des enfants, des habitants et des associa tions locales. En tant qu’ancienne professionnelle du social et habitante de Cergy, l’attachement personnel à ce lieu a motivé l’approche.
Cergy, ancienne ville nouvelle, a été conçue sur le principe d’unités de voisinage, offrant des centralités dans chaque quartier à travers des équipements comme les maisons de quartier. Ces lieux jouaient un rôle essentiel dans le lien social et le sentiment d’appartenance des habitants. Cependant, depuis les années 2000, des changements institutionnels et réglementaires et affaibli cette dynamique.
Les principales problématiques ont étés les suivantes :
Comment concevoir un lieu qui favorise les liens sociaux ?
Comment optimiser les ressources locales et le potentiel du territoire ?
Comment intégrer des principes d’économie et de frugalité dans la construction ?
Ce projet ambitionne de relier les dimensions architecturales et sociétales tout en répondant aux défis contemporains d’écologie et d’urbanisme participatif. Il met en avant des valeurs de mutualisation et de respect du vivant, adaptées aux besoins actuels du quartier et de ses habitants.
L’implantation du bâtiment a été pensée en respectant les arbres classés du site, intégrant une cour inspirée de la trame de l’ancien centre. La décision de créer un seul bâtiment répond à des contraintes fonctionnelles exprimées par le directeur : centraliser les activités et les flux d’enfants est plus efficace que de gérer plusieurs structures dispersées. Cette conception s’élève également pour maximiser l’espace et renforcer l’appel visuel au sein du quartier, tout en restant fidèle aux principes de mutualisation des espaces.
Le centre est structuré en trois volumes communiquant autour d’une cour centrale. Elle favorise la rencontre, et les événements organisées par les associations et les enfants. Une circulation le long de la cour intègre des expositions permanentes ou temporaires, avec des assises sculptées dans l’épaisseur des murs en pisé, créant un espace convivial et contemplatif.
Le design du bâtiment met en œuvre une architecture mêlant massivité et légèreté, jouant sur les contrastes et les ouvertures stratégiques. Le mur en pisé, porteur, est associé à une ossature en bois. Cette combinaison crée un contraste visuel et structurel. Tandis que la terre crue souligne une paroi à la fois rassurante et massive ancrée au sol. Le bois offre une sensation de légèreté et met en valeur la double hauteur de la salle polyvalente.
L’idée est de rompre cette massivité en établissant une certaine transparence. Une ouverture subtile sur l’axe piéton permet d’apercevoir la cour intérieure, créant un effet d’invitation pour les usagers et renforçant la connexion entre l’espace intérieur et le chemin existant. Ce dialogue entre solidité et ouverture reflète une architecture attentive aux besoins fonctionnels tout en respectant son environnement et son contexte social.
Il a donc été imaginé un corps de bâtiment massif encré et émergeant du sol, puis qui monte en légèreté pour reprendre la symbolique de l’arbre qui s’enracine au sol, qui est fort par son tronc et qui se déploie en légèreté par ses branches et son feuillage. Les murs épais du pisé portent la structure légère en bois.
Le centre puise ses matériaux dans l’identité du lieu, pour devenir un équipement ancré dans les dynamiques écologique du territoire. Il a été imaginé un équipement en pisé réalisé avec la terre local avec le système de double peau permettant d’avoir la paroi porteuse à l’intérieur et une paroi extérieure avec le rôle de protecteur.
Face aux enjeux environnementaux actuels, à la nécessaire efficacité énergétique, à la pénurie des matières premières, nous devons opérer des mutations radicales.
Face à l’évolution des usages et des besoins, à la nécessaire maîtrise de l’étalement urbain et à la recherche de l’économie de moyens, l’approche chronologique qui croise l’espace et le temps, et qui a été longtemps négligée devient incontournable.
Face à la nécessaire transformation du monde, la mise en place de lieux de partage, de sensibilisation et d’expérimentation est nécessaire pour en faire des incubateurs d’innovations sociales nous permettant de mieux vivre ensemble les mutations à venir.
Nous mesurons chaque jour l’ampleur de la responsabilité qui sera la nôtre dans le cadre de la préservation des ressources et de l’équilibre social. Il s’agissait au travers de ce projet de mettre en place des stratégies permettant de répondre au mieux aux défis auxquels seront de plus en plus confrontés les architectes dans les années à venir.
Toiture végétalisée
Plancher bois
Structure bois
Plancher bois
Mur en pisé
Toiture en gravillons
Axonométrie système structurel et matériaux
Structure légère en bois
Structure légère en bois
Maquette de site 1/3000
Maquette coupe de détail
de site 1/200
Maquette de site 1/200 vue sur les plots
Maquette de site 1/200 vue arrère du centre
Maquette de site 1/200 vue sur l’entrée du centre
Pour ce projet se situant sur la côte méditerranéenne du Maroc, le défi était de diviser un sous-sol d’une maison en deux appartements pour proposer des locations saisonnières. La problématique principale est qu’il n’y a qu’un seul jour. La hauteur sous plafond n’étant pas égale dans le fond du sous-sol, il a fallu trouver un moyen permettant d’avoir une hauteur réglementé autant dans la cuisine, les chambres que dans la pièce de vie. Ceci a aussi permis d’investir une salle de projection au-dessus de la cuisine.
4.92 + 2.57 + 0.00 + 1.00 + 3.35
La problématique de ce projet est de proposer des espaces bien définis pour chacun des membres de la famille. L’objectif premier est de créer un espace intime dans la pièce de vie en l’isolant par la réalisation d’une porte coulissante, séparant ainsi la pièce de vie du couloir d’entrée.
Au premier étage est définit pour les enfants, il fallait composer de sorte que les trois filles puissent dormir dans la même chambre et avoir un espace de travail pour chacunes. L’autre partie de l’étage est consacré à la détente et au jeu. Le dernier étage est consacré aux parents, isolé des autres étages, cela crée de l’intimité, cet espace propose aussi un lieu de travail, donnant pleine satisfaction au couple qui répond au besoin de travailler en télétravail.
Projet de Master 1 Sous la direction de Pierre Léger, Dominique Pinon, Anne-Laure Herry
Ce projet propose des logements collectifs intergénérationnels. Cette proposition découle d’un constat fait sur l’isolement des personnes âgées. Ainsi, les lieux de vies (cuisine, salon) sont partagés entre personnes âgées, étudiants et familles. Chaque individu peut avoir son intimité dans sa chambre. De plus, la circulation centrale du bâtiment, permet de se l’approprier de toutes les manières par les habitants. Afin, d’avoir une construction respectueuse de l’environnement, nous avons choisi une construction mixte sur la base d’un mur double avec une maçonnerie de briques de terre cuite à l’intérieur, et à l’extérieur un mur de briques de terre cuite, avec une dalle en béton.
Étage courant bas Étwage courant haut
Elévation Est Coupe Nord-Sud
Volet pliant
Menuiserie bois
Isolantion
Lame d’air
Pare pluie
Béton ciré
Brique de parement
Plancher béton plein
Garde corps en acier
Plots PVC
Couvertine
Dalles sur plot
Isolation accoustique
Faux plafond
Linteau
Maçonnerie de Brique
Projet de Master 1
Sous la direction de Clara Sandrini, Marc Benard, Cristel Palan
Ce projet propose une intervention sur le bâtiment de la Maison Orange qui a déjà une fonction culturelle en lui ajoutant une Mairie annexe. Grâce à son enveloppe en cuivre oxydé, elle est assez visible. Cependant, la problématique majeure est que c’est un bâtiment peu ouvert vers la ville. L’objectif, est d’ouvrir ce bâtiment afin d’être plus accueillant. L’idée est de pouvoir apporter de la transparence afin d’appeler les habitant à investir ce lieu. Cela en ajoutant une façade légère vitrée, qui remplacera celle actuelle en murs pleins. En collaboration avec Bellastock, nous avons pu réemployer plusieurs matériaux afin de réduire notre impact en CO2. Ainsi, les châssis des fenêtres, les graviers et les murs ont été utilisés pour ce projet.
Perspective intérieure Hall d’entrée
Isolation
Assemblage métalique boulonné
Isolation
Plancher
Pare vapeur
Etanchéité
Platine de fixation
Isolation
Systéme rayonnant initial
Poutre IPE 330
Poutre IPE 200
Reprise systéme rayonnant
Dalle béton 14 cm
Poteaux en acier
Chevetre en béton
Poutre en béton
Section : 76cm - 25cm
Poteaux en béton armé
Section : 60cm - 80cm
Projet de Licence 3
Sous la direction de Jean-Marc Bichat, Jean-François Laurent, Géraldine Viellepeau et Léo Legendre
La problématique de ce projet est de pouvoir réconcilier la ville à son territoire tout en proposant une densification par des typologies de logements proche de l’existant. Après une analyse urbaine à grande échelle, nous avons proposé un projet urbain et architectural. Dans un premier temps, il était important de proposer un nouveau maillage afin de connecter la ville à l’Oise. Ensuite, nous avons réalisé un travail sur une parcelle proposant une cours jardin qui sera l’élément rassemblant les habitants. Cet îlot est composé d’immeubles, et de logements intermédiaires tels que des petits collectifs, des maisons en L, ainsi que des maisons individuelles.
Elévation maisons en L
Coupe transversale sur les petits collectifs
Plan du maillage existant
Plan du maillage projeté
Plan RDC mutualiser les accés
Sous la direction de Charles Vitez et Bertrand De Lascoups
Inspirée des cellules d’habitation, cet abri est conçu pour répondre au besoins simples d’une virée dans la nature pour s’isoler et se retrouver dans un moment calme. Les grandes baies vitrées permettent de s’ouvrir vers l’extérieur, de pouvoir ainsi être totalement en lien avec la nature environnante. Pour construire cet abri, nous avons choisi la structure en bois, permettant d’intégrer pleinement l’objet à la nature et d’avoir un impact minime sur la faune. Un ponton a été ajouté afin de pouvoir profiter du point d’eau, créant un seuil entre l’eau et la cabane.
Mémoire Master 2
Sous la direction de Yankel Fijalkow
Ce mémoire de fin d’études, a été orienté vers un travail de recherche sur les transformations urbaines de Vauréal, ville nouvelle où j’ai grandi. Ce choix a été motivé par la démolition de mon ancienne école et la construction d’un nouveau du cœur de ville. Ces changements m’ont fait perdre mes repères, et j’ai voulu comprendre si d’autres habitants ressentaient la même chose. Leur sentiment d’appartenance à la ville étaitil lié à des lieux spécifiques, des équipements ou à une communauté ?
Pour approfondir ce sujet, j’ai mené une enquête de terrain en interrogeant les habitants, des membres de la municipalité, ainsi que des représentants d’associations comme Les 3 Tilleuls. J’ai également utilisé l’ouvrage “La fabriqueplurielledelaville”de Caroline de Saint-Pierre pour étayer mes analyses. Il n’a pas été facile de trouver des interlocuteurs au départ, mais à l’aide de mon réseau, j’ai pu recueillir des témoignages révélant un attachement profond aux espaces urbains et aux souvenirs qu’ils portent. Ce travail de recherches a permis de comprendre que le sentiment d’appartenance des habitants se nourrit de leur relation aux équipements urbains et aux espaces naturels. J’ai aussi observé que la politique urbaine locale, en négligeant la participation des habitants, suscite des tensions. Les associations jouent alors un rôle essentiel en recréant du lien social et en réaffirmant cet attachement, notamment après la disparition de lieux emblématiques.
D 922
Parcours des enquétés
Boulevard de l’Oise
Route secondaire
Fréquentation des équipements Gennevilliers
Limite communale
Carte sensible des habitants intérogés
Dessin de façade de la Maison de quartier de Vauréal réalisée à l’occasion du concours
CentreetMaisondequartier
Dans le cadre du séminaire proposé par Nadya Rouhziem – Terrecruede l’AfriqueenEurope , nous avons eu la chance de nous familiariser en manipuler ce matériau ainsi que les outils permettant de réaliser aussi bien de l’enduit fixé sur des supports en bois, que des brique de terre crues.