MAGAZINE FBAA I NO. 734 I DÉCEMBRE 2017
Busworld était de nouveau une fête SecTEUr
BUSWORLD
destinations
Les autobus et autocars: une affaire de personnes
edition europe 2017 plus réussie que jamais!
Des conseils pour 2018 dans les pays voisins
TRANSPORT DE TOURISME
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Un coup d’oeil sur le contenu
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SECTEUR
Les autobus et autocars: une affaire de personnes
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ENTREPRENARIAT
Multiobus, un pionnier
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Des exercices d’évacuation salués
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Edition Europe 2017 plus réussie que jamais!
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destinations
Quelques conseils pour 2018 dans les pays voisins
RédactiON: FBAA - Dobbelenberg, Av. de la Métrologie 8 BE-1130 Bruxelles T 02 245 35 70 - F 02 245 20 50 E-mail: magazine@fbaa.be
www.fbaa.be Magazine bimestriel pour le transport collectif de personnes et le tourisme en groupe par la route Organe officiel de la Fédération Belge des exploitants d’Autobus et d’Autocar (F.B.A.A.)
Publicité: Informations et tarifs sur simple demande: FBAA - T 02 245 35 70 E-mail: magazine@fbaa.be
Rédacteur en chef: Kim TAYLOR - kim.taylor@fbaa.be
Rédaction et abonnements: 6 numéros par an. - Souscription d’un abonnement à tout moment de l’année. € 50 en Belgique - € 70 à l’étranger. Prix TVA, frais d’envoi compris.
Coordination: Jean-Pierre SCHOUKENS jps@busworld.org
Les articles publiés n’engagent que la responsabilité de leur auteur. Les annonceurs sont seuls responsables de leurs textes.
secrétariat: Annelies VERSLYPE
Éditeur responsable: Patrick WESTELINCK - FBAA Dobbelenberg, Av. de la Métrologie 8, BE-1130 Bruxelles
Collaborateurs: Nick Claeskens, David DUPUIS, Jos HAAS, Daniël STEEVENS, Geert VAN LIERDE, Herman WELTER
Prépress et réalisation: Ally graph-x - www.ally.be
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EDITORIAL
Une nouvelle édition mémorable de Busworld Si vous n’avez pu vous rendre à Courtrai cette année, vous avez de quoi nourrir des regrets ! Mais qu’à cela ne tienne, vous trouverez heureusement dans ce numéro plusieurs articles consacrés aux grands moments de ce salon.
Peter fait aussi un petit peu partie de la famille. Son grandpère prenait la route de Lourdes avec son autocar.
Assister à Busworld, c’est la garantie de s’en mettre plein les yeux avec les véhicules et les évolutions les plus récents, mais surtout de faire des rencontres, de nouer des contacts, d’entretenir des discussions… jusque tard dans la soirée. Pour écumer une nouvelle fois la Rambla le lendemain, avec des petits yeux et une voix éraillée. Ce sont des journées de fête pour les adeptes du bus ou de l’autocar, ainsi qu’une prouesse pour toute l’équipe de Busworld. Sans l’ombre d’un doute, Bruxelles contribuera en 2019 à hisser Busworld à un niveau encore plus élevé! Les visiteurs présents lors de l’allocution de Peter Hinssen auront eu une vision totalement différente du ‘Day after Tomorrow’. Futuriste, high-level, captivant, avec un style de gourou,… certainement. Mais tellement enthousiaste, inspirant et motivant. Ce fut une leçon: comment ne pas s’enliser dans les problèmes d’hier ou d’aujourd’hui? Et ne pas être paralysé par les défis de demain? La technologie, les médias sociaux, le big data, le cloud,… tout cela devient très tendance et entre dans les mœurs. Ce sont les moteurs d’après-demain. Les moteurs pour la ‘Mobility as a Service’, pour des plates-formes d’échange, pour des véhicules autonomes. Les passagers, en tant que consommateurs, vivent en effet presque tous dans le monde numérique dont l’intelligence augmente quotidiennement. C’est aussi un monde dans lequel la pertinence l’emporte sur le contrôle.
La Silicon Valley, où Peter se rend souvent, est la nouvelle Mecque de l’innovation disruptive et des tendances technologiques. Gardez l’esprit ouvert et prenez le temps de découvrir ces évolutions rapides. Voilà le message à transmettre à tous les exploitants d’après-demain. L’équipe de Car & Bus Magazine y contribuera en proposant des sujets innovants! Et puisque nous en sommes au rayon des promesses, nous vous présentons déjà nos vœux pour 2018. Avec beaucoup de ‘Waouh’ et seulement quelques ‘Oups’… pour paraphraser Peter Hinssen. Patrick Westelinck Administrateur délégué FBAA
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SECTE U R Patrick Westelinck en conversation avec des entrepreneurs qui organisent des voyages.
La FBAA sonde les besoins des entreprises d’autocars Ces derniers mois, la FBAA a mené une enquête auprès des exploitants d’autocars qui proposent leurs propres programmes de voyages pour mieux cerner leurs attentes vis-à-vis de l’association professionnelle. Les résultats de ces investigations ont été abordés à Busworld pendant une réunion avec une vingtaine d’entrepreneurs flamands. Tous ont indiqué être largement informés des changements qui se préparent au niveau de la législation sur les voyages par des associations d’agences de voyages telles que la VVR, la VLARA et l’UPAV, dont la plupart sont également membres. Ils ont par contre fait part de leur intérêt pour les résultats de l’étude en cours du marché des autocars, des navettes et des autobus intercity, d’autant plus que des études récentes démontrent que le transport en autocar gagne en popularité (principalement auprès des jeunes). Il est crucial pour les exploitants d’autocars de pouvoir disposer d’une bonne base de données qui regroupe les connaissances et les disponibilités des guides. Dans une phase ultérieure, un inventaire des accompagnateurs de voyages et des guides peut être envisagé. La suppression du système officiel de classification en nombre d’étoiles est ressentie comme une perte par la plupart des exploitants. Le système néerlandais, fondé sur une terminologie adaptée et une description des classes de confort (par ex. standard class, royal class, …), a reçu un accueil favorable comme alternative à l’ancien système d’étoiles, car il est d’une grande clarté dans l’offre de qualité au client. Enfin, les exploitants ont aussi demandé la mise sur pied de partenariats sectoriels avec des attractions, des restaurants pour les groupes ou des services de billetterie, car ils représentent une plus-value en termes d’organisation lors de l’élaboration de voyages en groupe. Une réunion semblable avec les entrepreneurs francophones aura lieu début 2018.
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Busfan: le beau développement d’une plate-forme qui rapporte aux exploitants www.busfan.be a connu un joli parcours. Ce site Internet a été lancé en 2014 pour améliorer l’image des voyages en autocar. Il est entre-temps devenu un véritable catalogue où plus d’une centaine d’exploitants d’autocars belges présentent chaque année quelque 4.000 voyages. C’est la plus grande offre en ligne de Belgique et d’Europe! Cette année, busfan.be compte déjà quelque 95.000 utilisateurs et 400.000 pages affichées. La page Facebook de Busfan est maintenant suivie par plus de 17.000 personnes (7.000 de plus qu’au début de l’année) qui ne veulent rien manquer de l’actualité du monde de l’autocar. Et surtout: pour les entreprises d’autocars dont l’offre de voyage se trouve sur www.busfan.be, plus de 56.000 clics vers leurs sites web respectifs ont déjà été enregistrés.
SECTE U R
La FBAA renforce son service aux membres Le service aux membres, en tant que point de contact de première ligne, constitue un élément crucial du fonctionnement de la fédération. Son accessibilité, sa disponibilité et surtout son temps de réaction sont extrêmement importants pour les membres. En plus de l’expertise connue et appréciée de Patrick Bois d’Enghien, les entreprises pourront désormais également compter sur les services de Samuel Mico Rodriguez.
Samuel habite à Bruxelles. Il est titulaire d’un baccalauréat en Management du Tourisme & des Loisirs et a travaillé comme agent de réservation et planificateur de réunions et d’événements.
Samuel se consacrera essentiellement à la mise à disposition des informations utiles et pratiques via le nouveau site Internet de la FBAA, qui sera mis en ligne cette année encore. Une base de données de FAQ (Frequently Asked Questions) disponible 24h/24 y sera notamment proposée, des informations pratiques et utiles seront fournies aux membres sur base de mots-clés. La mise à jour et la présentation détaillée des dossiers nationaux fait également partie des tâches de Samuel. Il est accessible par e-mail à l’adresse samuel.mico.rodriguez@fbaa.be
L’ICB veut investir dans une extension et une amélioration de la recherche L’Institut pour l’autoCar & l’autoBus ambitionne de continuer à étendre son expertise et son assistance sur le plan de la législation sociale, de la loi Bien-être et d’autres questions juridiques pertinentes. À l’avenir, l’ICB entend en effet renforcer son rôle en tant que centre de connaissances du secteur en investissant dans une extension et une amélioration de la recherche et dans une nouvelle prestation de services aux entreprises. Eloïse Meert a pris récemment la succession de Sander Mouton en tant que conseiller juridique tandis que celui-ci continuera d’utiliser son expérience dans le secteur pour ACV Transcom. C’est désormais Eloïse qui prendra à son compte les projets importants au sein de l’ICB. En tant qu’experte en prévention, elle veut rationnaliser la prestation de services en matière de bien-être au travail et là où c’est nécessaire continuer à la développer. En outre, elle a déjà fait une étude sur les impacts pour nos entreprises de la directive RGPD (réglementation générale sur la protection des données) promulguée récemment. Au sein de l’ICB, Eloïse devient également responsable du guide social et interviendra dans ce rôle comme point de contact pour toutes les questions relatives à la législation sociale. Elle est accessible par e-mail à l’adresse Eloise.Meert@icb-institute.be
Eloïse est née à Bruxelles, mais a grandi à Namur. Pendant ses études à Liège et à Leuven, elle s’est spécialisée dans le droit social et la réglementation européenne, après quoi elle a acquis plusieurs années d’expérience en tant que collaboratrice parlementaire au Sénat.
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Les autobus et autocars: une affaire de personnes À l’occasion de Busworld, plus de vingt associations professionnelles internationales et nationales ont adressé un message unique et commun aux décideurs européens, dans lequel ils demandent de reconnaître le secteur comme un secteur à part entière. Un secteur pour et par les gens, un secteur avec des caractéristiques et des besoins uniques. Ce message est également un appel important aux décideurs européens pour qu’ils en tiennent compte lors de l’élaboration de la nouvelle réglementation.
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SECTE U R
Voici la déclaration commune: Les Européens attendent et méritent des services collectifs de mobilité et de transport qui satisfont leurs attentes grandissantes : des services porte-àporte plus écologiques, plus sûrs, plus confortables, abordables et connectés – à l’intérieur des villes européennes, mais également dans les régions rurales et au-delà des frontières. Forte de plus de 300.000 entreprises, en général des petites et moyennes entreprises, sources de 2 millions d’emplois directs, l’industrie des autobus et autocars constitue le cœur du réseau européen de la mobilité et du transport. Il s’agit de l’épine dorsale d’une mobilité efficace sur courte et longue distance et la première alternative écologique, économe en énergie à la mobilité individuelle. L’industrie du transport de passagers sur route gravite en premier lieu autour des personnes: fournir des services aux personnes, relier les personnes entre elles – à savoir les Européens et les touristes ayant des besoins sur le plan de la mobilité, des loisirs, du tourisme et de la culture. Et pourtant au cours des deux dernières décennies, le cadre réglementaire régissant le secteur des autocars n’a jamais reconnu cet élément fondamental. Nous avons besoin d’un changement d’approche radical. Une publication récente de la Commission européenne à propos de son Programme Mobilité offre une possibilité unique aux législateurs européens et aux gouvernements nationaux de placer les intérêts des personnes en tête de l’agenda politique. En garantissant le traitement indépendant du secteur et en reconnaissant ses caractéristiques, besoins et contraintes uniques via des règles sur mesure spécifiques au secteur, nous pouvons apporter une contribution considérable à la suppression des barrières empêchant le secteur de desservir les personnes de manière optimale.
Différentes initiatives nationales et locales récentes, comme sur le détachement des chauffeurs, les règles de conformité à la TVA ou les restrictions d’accès aux villes, ont créé un environnement qui décourage fortement les autocaristes européens à proposer des services de transport internationaux. Cela entrave la libre circulation des personnes au sein de l’UE et empêche finalement les autocaristes d’accomplir leur mission qui consiste à fournir des services de mobilité de qualité supérieure aux personnes en Europe. C’est la raison pour laquelle secteur européen des autobus et autocars et ses partenaires privés et publics appellent les législateurs européens et les vingt-huit gouvernements nationaux des états membres de l’UE à : - placer les intérêts des personnes au centre de la politique européenne en matière de transport et de voyages, en octroyant aux opérateurs d’autobus et d’autocars les moyens nécessaires pour pouvoir proposer des services de mobilité et de transport de qualité supérieure. - mettre fin à la prolifération de la bureaucratie dans l’UE et les états membres, et à harmoniser et réduire la charge administrative qui pèse sur les PME en Europe. - se diriger vers un environnement fiscal identique entre les différents moyens de transport collectifs afin d’éviter une concurrence déloyale et de garantir un équilibre optimal entre tous les modes de transport. Ce n’est qu’en mettant en œuvre ce changement d’approche et d’état d’esprit – en plaçant les personnes au premier plan – que l’UE restera fidèle à ses principes fondamentaux de libre circulation et de liberté de fourniture de services. Ce n’est qu’ainsi que les opérateurs et chauffeurs d’autobus et d’autocars pourront continuer à assumer leur mission de fourniture de services aux Européens.
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Idées pour les plus chouettes excursions Dans chaque numéro, nous proposons nos meilleurs conseils d’excursions en groupes. Pour plus d’infos sur les événements annoncés, surfez sur Riebedebie.be et 365.be. Jardin botanique de Meise
Le Palais des Plantes brille à nouveau de mille feux 1 Après neuf années de restauration, le Palais des Plantes, où l’atmosphère est aussi tropicale que la température, est fin prêt pour accueillir le grand public. On y trouve une multitude de plantes qui ont besoin de chaleur: onze serres, plongées dans le climat d’une certaine région tropicale, abritent la végétation locale. Dans la serre de l’Evolution et la serre Mabundu, l’approche est thématique: la serre de l’Evolution offre ainsi un aperçu de 500 millions d’années d’évolution des plantes: des premières algues vertes à la diversité luxuriante des plantes à fleurs. Dans la Forêt tropicale, on peut admirer des lianes, des épiphytes et même des arbres étrangleurs. Il s’agit de la plus grande collection de plantes tropicales de nos contrées. Possibilité de visites guidées à partir de 15 personnes. www.plantentuinmeise.be
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AUDENARDE jusqu’en septembre 2018
Amours d’antan
Laissez-vous transporter par les Fourons
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Plusieurs entrepreneurs fouronnais proposent des formules d’un jour, standard ou sur mesure. Un tour guidé à travers la région avec de brefs arrêts, un spectacle vidéo sur les blaireaux et autres habitants des Fourons ou encore une visite de l’exposition cartographique/historique et d’éducation à la nature sous la direction d’un guide ne sont que quelques-unes des possibilités.
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Gand
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Au ‘pam’ à Ename se tient actuellement une exposition interactive intitulée ‘Oude liefde’, consacrée à la gestion du patrimoine immobilier, navigant et archéologique. Mais si les amours d’antan ne meurent pas, le patrimoine, lui, est fragile. Comment rendre un toit accessible? Comment maintenir en état un vieux moulin? Que faire d’une église désacralisée? Peut-on conserver un bateau en cale sèche? Et comment l’archéologue conserve-t-il une vue d’ensemble? Tandis que les adultes profitent de l’exposition, les enfants peuvent se mettre dans la peau d’un archéologue, d’un collaborateur en charge de la protection du patrimoine ou d’un gardien de monuments.
FOURONS
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Bruxelles
www.pam-ename.be
www.voerstreek.be
Anver
Bruges
Mons N5
D e s t i n at i o n s
Verviers / à partir de 2018
Chocolat et whisky: 100% belge
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La Chocolaterie Darcis et The Owl Distillery s’associent pour présenter un nouveau programme destiné aux groupes. Outre un aperçu de l’histoire du chocolat, il sera également donné aux participants de découvrir le monde gastronomique de Jean-Philippe Darcis. Un coin du voile sera également levé sur la production artisanale d’un whisky 100% belge. Une dégustation pour un groupe de maximum quarante personnes coûte 28 euros. www.darcis.com
Bruxelles / à partir de 2018
À la découverte de l’Europe 6
Louvain-la-Neuve / à partir de 2018
Expérimenter au musée L
rs E313
Hasselt
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Le nouveau musée L prend place dans un bâtiment entièrement rénové. Il contient notamment des collections scientifiques uniques de l’université de la ville (UCL) et trois laboratoires où le public peut se livrer à des expériences. Cette visite est facile à combiner avec le musée Hergé, le créateur de Tintin.
À compter de l’année prochaine, il sera possible de visiter en même temps la Maison de l’histoire européenne, le Parlamentarium et le Parlement européen à Bruxelles. La visite ne pourra se faire qu’en semaine. Une occasion à ne pas manquer pour se familiariser avec toutes les institutions européennes et leur histoire.
www.tourisme-olln.be
i visit@europarl.europa.eu
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Durbuy-Wéris / à partir de 2018
Liège
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Namur E25
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Le parc des Topiaires a 20 ans
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Le parc des Topiaires, à Durbuy, fêtera son vingtième anniversaire l’année prochaine. Vitrine incomparable de l’art de la sculpture végétale, le parc s’étend sur plus de 10.000 m2. La cafétéria du parc offre aussi une belle vue sur la petite ville de Durbuy. Le Musée des Mégalithes de Wéris explique comment sont nés les mégalithes, dolmens et autres menhirs. Il explique comment ces monuments ont été érigés et quels rituels funéraires y étaient associés. www.topiairesdurbuy.be
Wavre / à partir de 2018
Nouveau grand huit pour Walibi et un décor de Caraïbes à Aqualibi 8 Walibi Belgium s’apprête à métamorphoser Aqualibi d’ici les vacances de Pâques 2018 en donnant au parc aquatique des airs de Caraïbes. Une nouvelle pleine de jeux avec fontaines et chutes d’eau est aussi en préparation, ainsi qu’un nouveau grand huit. www.walibi.com/belgium/be-fr/groupes
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ONDERNE M EN
Premier trajet dans le centre de Tirlemont avec les bourgmestres de Tirlemont et d’Hoegaarden.
Multiobus, un pionnier Le groupe actif dans l’est du Brabant est le premier en Belgique à employer des autobus électriques Multiobus, le groupe qui rassemble Autobussen P. Van Mullem, Van Mullem & Zonen, Demerstee et De Vlinder, aggrandit sa flotte de bus standard conventionnels avec deux bus électriques d’une capacité de 90 passagers. Le groupe a acheté ces autobus électriques à la société néerlandaise Ebusco, pour un investissement d’environ 870.000 euros. Les deux autobus sont appelés à sillonner la région de Tirlemont et Hoegaarden, d’abord pour le transport scolaire et de travailleurs, mais le CEO Olivier Van Mullen n’exclut pas qu’ils finissent par être affectés à De Lijn. Les négociations sont en cours. “Les autobus électriques représentent un certain risque financier, mais le jeu en vaut la chandelle. Si nous allons au terme de la durée de vie avancée par le constructeur, le risque est minime. Nous n’attendons pas que la décision vienne d’en haut. Nous voulons aller de l’avant et nous croyons que le prix d’achat plus élevé (le double d’un autobus traditionnel) sera compensé”. Même si les moteurs Euro 6 utilisés actuellement sont à l’origine d’émissions bien plus faibles que par le passé, Multiobus nourrit l’ambition de continuer à les réduire. Les autobus électriques le permettent.
Multiobus procède au rechargement des batteries dans ses propres ateliers et a installé à cette fin 500 panneaux solaires sur le toit de son dépôt. Olivier Van Mullem: “Le coût à l’achat est en effet bien plus conséquent que pour une variante diesel, mais les frais d’utilisation et de maintenance réduits devraient nous permettre de nous y retrouver. Sans compter l’effet bénéfique pour l’environnement”.
Ateliers Outre l’investissement dans les autobus, certains ateliers doivent aussi être adaptés à ce nouveau développement. Mais comme pour les véhicules, impossible de faire demi-tour. L’avenir est au transport électrique. Multiobus dispose de cinq ateliers disséminés dans tout l’est du Brabant, compte 240 collaborateurs et parcourt 8 millions de kilomètres par an. Le groupe roule principalement pour De Lijn.
Aucun problème de capacité Si les premiers autobus électriques rencontraient des problèmes de capacité, ils peuvent aujourd’hui rivaliser avec les modèles diesel. Entièrement en aluminium, l’Ebusco peut accueillir jusqu’à 90 passagers. Il est capable de parcourir plus de 300 km entre deux rechargements. Et vu la vitesse à laquelle évolue la technologie dans le domaine des batteries, Ebusco s’attend à voir l’autonomie des autobus encore largement progresser.
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La presse régionale s’est intéressée de près à cette première. Olivier Van Mullem, CEO, a vu défiler les journalistes. décembre 2017
Le transport en bus électrique est attrayant pour le voyageur International Bus Conference L’Union Internationale des Transports Publics et Busworld Academy ont abordé, au cours de différents séminaires, le processus de migration devant mener à des transports en commun intégrés au moyen de bus électriques.
Au nom de Violeta Bulc, commissaire européenne aux transports, Nikolaus von Peter s’est étendu sur les initiatives de l’Union européennes visant à soutenir des transports en commun durables.
Pere Calvet Tordera a indiqué que les bus assurent 80% des déplacements en transport en commun dans le monde.
Une automatisation poussée et une analyse détaillée des données contribuent à une exploitation réussie. Dans son discours, le président de l’UITP Tordera a souligné que les bus électriques sont attrayants pour le voyageur.
l’énergie verte. Parallèlement, les villes sont accompagnées dans l’élaboration de plans de transition vers des transports en commun durables. “Nous avons aujourd’hui une chance unique de rendre les transports en commun plus sûrs, plus écologiques et plus attrayants. Nous devons rechercher des synergies avec d’autres modes de transport et technologies partout où nous le pouvons. Les bus ont leur place dans les villes qui veulent faire de la mobilité une priorité”, conclut Nikolaus von Peter.
Pere Calvet Tordera a indiqué que les bus assurent 80% des déplacements en transport en commun dans le monde. En Europe, ce taux atteint 60%. Dans les grandes villes, la moitié des transports en commun est assurée par des bus, tandis que dans les villes de taille moyenne et les zones rurales, le bus est souvent le seul moyen de transport en commun. “Toute forme de transport a sa place. Grâce à sa flexibilité, son caractère écologique, sa sécurité et ses faibles coûts d’exploitation, le bus contribue grandement à la mobilité. Mais pour le voyageur, le seul fait d’être transporté ne suffit plus: il veut des services supplémentaires et des transports intégrés. Les bus électriques répondent à cette demande, car ils sont modernes et attrayants pour les voyageurs”.
Plateformes de concertation européennes Au nom de Violeta Bulc, commissaire européenne aux transports, Nikolaus von Peter s’est étendu sur les projets d’investissement et les plateformes de concertation de l’Union européenne visant à soutenir des transports en commun durables. L’objectif est que d’ici 2025, un bus sur trois roule à
Le ministre François Bellot: la solution aux problèmes de mobilité “Le bus et le car sont la solution d’avenir en matière de mobilité, à l’heure où les routes sont de plus en plus engorgées”, estime le ministre fédéral des Transports, François Bellot. “Le bus est l’un des moyens de transport les plus propres et il y a moyen d’aller encore plus loin avec les bus hybrides, électriques ou à hydrogène. Nous devons tendre vers la multi-modalité dans les transports en commun, où l’on combine train, vélo et vélo électrique. Grâce à une concertation régulière avec les ministres régionaux, les sociétés de transport et la FBAA, je veux arriver à un plan fédéral de la mobilité à l’horizon 2030”.
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Gauche-haut: Vincent Traen (Keolis), Bert Desmet (Coach Partners), Roger Kesteloot (De Lijn), Stefan Meersseman (Autobus Parmentier), Joris Larosse (Hansea/De Polder), Vincent Joanknecht (APPM), Sven Huysmans (The New Drive), Carlo Mol (VITO) et Olivier Van Mullem (Multiobus) assistent à la présentation du projet flamand ZEB
Les bus électriques sont possibles, mais… La plate-forme flamande Zero Emissie Bus présente son étude provisoire Un transport en bus électrique 100% zéro émission est dès à présent possible en Flandre dans un environnement urbain, à condition que les responsabilités de toutes les parties prenantes soient clarifiées et qu’une infrastructure de recharge temporairement inefficace soit tolérée, selon la plate-forme flamande Zero Emissie Bus (ZEB). La plate-forme Zero Emissie Bus a été lancée à l’initiative du secteur flamand de l’autobus, afin d’étudier en concertation avec tous les partenaires externes possibles les conditions d’un passage à un transport en bus zéro émission en Flandre. La question centrale est de savoir quels sont les obstacles et embûches dans la transition vers l’émission zéro. Les premiers résultats de cette concertation ont été communiqués lors d’un symposium tenu à l’occasion de Busworld. Des lignes de bus exemplaires ont été répertoriées, puis une vérification a eu lieu ligne par ligne de la faisabilité d’une migration à un système ‘zéro émission’ et quels étaient les obstacles qui apparaissaient. La nature du trajet, l’horaire,
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la technologie choisie pour la recharge et la connexion au réseau électrique figurent parmi les aspects qui font que l’exploitation varie sur le plan local.
Contrats de transport contre durée d’amortissement Il faut en outre déterminer quelle partie impliquée remplit quel rôle, quels investissements elle réalise et quelles responsabilités elle endosse. L’employabilité limitée et l’ancrage régional des bus hypothèque les projets électriques, tout comme la différence de durée des contrats de transport
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par rapport à celle de l’amortissement des véhicules, qui est parfois deux fois plus longue, et surtout de celle de l’infra-structure de recharge. Les risques en la matière peuvent être réduits grâce à: - la standardisation du concept de recharge - à la reprise des véhicules et de l’infrastructure au terme des contrats de transport - au maintien de l’infrastructure de recharge en dehors de l’exploitation - à l’introduction de plus grandes flottes et de plus grands contrats - à la mise en place d’une collaboration spécifique avec des tiers pour la livraison du courant et de l’infrastructure de recharge.
portent sur des projets ‘de démarrage’ en situations réelles, dans lesquels un horaire complet d’une ligne de bus est parcouru. Un passage à un transport en bus ‘zéro émission’ ne semble actuellement réaliste que dans un environnement urbain, compte tenu notamment des plateformes techniques disponibles, moyennant le respect de différentes conditions préalables.
Des projets de démarrage à part entière Jan Deman (Busworld) explique le projet ZEB
Les premières conclusions provisoires montrent qu’à l’heure actuelle, une exploitation ‘zéro émission’ est beaucoup plus complexe qu’une exploitation conventionnelle avec des bus diesel. Plutôt que pour de petits projets pilotes, les choix se
Des exploitants sceptiques à l’égard de l’exploitation de bus électriques Le coût total d’une exploitation de transport en bus électrique ‘zéro émission’ avoisinerait celui d’un bus diesel, selon la plate-forme Zero Emissie Bus. Les exploitants d’autobus font remarquer qu’il n’est pas évident de rassembler l’input correct pour le calcul du TCO et que tous les résultats doivent donc être examinés avec toute la prudence de mise. Sur la base d’une étude comparative sur la ligne de bus anversoise 36 (Rooseveltplaats-Linkeroever), la plate-forme ZEB indique que le ‘total cost of ownership’ d’un bus diesel et d’un bus électrique avec pantographe (opp charge) est similaire. Une exploitation avec des bus en ‘depot charging’ ou en ‘overnight charging’ serait plus chère dans ce scénario. Selon Marc Vanhoutte (Transdev), qui a comparé les résultats présentés à ceux du réseau de bus électriques à Eindhoven, les chiffres présentés ne correspondent pas à ceux d’Eindhoven. Il a également déploré le fait que la combinaison ‘opp charging’ et ‘depot charging’ utilisée à Eindhoven n’ait pas été étudiée. La plate-forme souligne qu’il ressort de l’étude que le passage aux bus électriques relève encore du travail sur mesure et que les résultats d’un exemple concret ne peuvent pas être tout simplement reportés sur l’ensemble du secteur.
Les coûts d’infrastructure Pour Redgy Deschacht (Keolis), le ‘zéro émission’, c’est avant tout l’affaire du transport urbain. Les exploitants circulent
surtout sur des lignes régionales, où il est plus difficile de rouler avec des bus électriques et où il est plus judicieux d’envisager des véhicules hybrides. “En ville, la pression pour passer à l’électrique est très grande”, affirme Joris Larosse (De Polder). “Nous devons réfléchir à la façon dont nous pourrons encore rester actifs dans les prochaines années. Nous ne pouvons pas nous contenter de regarder comment nous pouvons rouler à l’électricité, mais nous devons aussi évaluer les coûts d’infrastructure supplémentaires”. Pour Olivier Van Mullem (Multiobus), les exploitants de lignes de bus régionales doivent également s’engager. Filip De Hauwere se demande cependant si l’exploitation tiendra compte des aspects pratiques, car actuellement, les bus sortent le matin pour parcourir 200 à 300 km et ne doivent pas faire le plein en cours de journée.
Des transports d’entreprises et scolaires plus chers Selon les exploitants, un passage à l’électrique est en théorie possible dans le transport d’entreprise et le transport scolaire. La question est cependant de savoir si les entreprises, les organisations et les écoles sont prêtes à payer le surcoût qui y est lié, parce que ces bus ne sont utilisés de que façon limitée et parcourent trop peu de kilomètres pour être rentables.
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Le ‘Lion’ montre ses belles dents
I m p r e s s i on de conduite
Le nouveau Lion’s Coach, un véhicule super équipé.
Conducteur d’essai: Filiep Houthoofdt, instructeur de l’FCBO
Lors de Busworld, le nouveau Lion’s Coach de MAN a réussi à remporter le très convoité ‘Grand Award Coach 2017’. Le stand a accueilli de nombreux visiteurs et, paraît-il, de nombreux acheteurs. Car & Bus Magazine a soumis le nouveau Lion’s Coach de MAN à un parcours de test poussé.
Les sièges, certainement la série exclusive, offrent un soutien optimal.
Allons droit au but… la dernière génération du Lion’s Coach ne nous a pas trompé sur la marchandise. Un joli design, un intérieur chaleureux et confortable et une technologie dernier cri à bord et sous le capot. L’arrière noir audacieux accentue la voie choisie en matière de design. Mais nous avons cherché et également trouvé plusieurs petits défauts. Nous avons testé la configuration belge avec ici et là quelques options telles qu’un aspirateur central, qui sera ovationné par les chauffeurs. Le véhicule de démo de 12 mètres de long que nous avons conduit affiche 420 CV, un 6 cylindre ayant un couple max. de 2.100Nm.
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Selon le modèle choisi, il existe également un modèle de 500 CV. La puissance du moteur se combine parfaitement à la boîte TipMatic de 12 vitesses adaptée à la dimension du bus et qui peut également être utilisée en mode manuel (selon le modèle choisi, une boîte de 6 vitesses est également disponible). La boîte passe en outre automatiquement à la vitesse optimale lors de l’utilisation du ralentisseur réactif. Le ‘kickdown’ réagit avec vivacité mais ne peut pas être utilisé quand il ne s’avère pas indispensable au niveau de la technique de conduite, une trouvaille astucieuse.
sp e c i f i c a tI O Ns
Lion’s Coach 2017 • • • • • • • • •
moteur: MAN D2676 Euro 6 420 CV longueur: 12,1 m hauteur: 3,840 m coffre: 9,7 m3 poids: 13.750 kg vitesses: Tipmatic 12 vitesses réservoir de diesel: 705 litres pneus: Continental 295/80 R22,5 Coach HA3 sièges: 49+1+1
Un plaisir de conduite raffiné L’utilisation de l’Adaptive Cruise Control (ACC) apporte un plaisir de conduite raffiné. La distance avec le véhicule précédent et la vitesse sont réglables mais son fonctionnement est subtil afin de ne pas gêner le confort des passagers. L’EBA (Emergency Brake Assist) commence sans hésitation à freiner de manière autonome lorsqu’un obstacle apparaît soudainement, presque indispensable dans le chaos du trafic actuel. La combinaison de l’Efficient Cruise commandé par GPS et de l’Efficient Roll fait tourner toutes les têtes par son utilisation mais surtout par sa consommation. En descentes, le symbole ECO est apparu plusieurs fois sur l’écran et le compte-tours indiquait que le moteur tournait au ralenti et que la vitesse réglée n’était pas dépassée. Le système s’arrête discrètement et sans chocs lorsque la puissance du moteur est à nouveau nécessaire. Cela représente certainement une économie considérable. Au niveau de la consommation, le compteur n’a pratiquement pas dépassé 27l/100km, la topographie choisie combinée à une journée venteuse et humide n’ont donc pas eu autant d’influence que nous l’avions pensé initialement. Le niveau sonore du moteur n’est pratiquement pas perceptible à l’intérieur. Pour l’entretien, MAN préconise un intervalle de 140.000 km.
Passagers Le confort pour le passager est de qualité supérieure et satisfait ainsi les clients les plus exigeants. L’autocar ne se contente pas de posséder une suspension douce, mais les sièges sont également d’une qualité remarquable et sont bien adaptés. Les appuie-têtes réglables constituent un élément confortable. Chaque passager peut disposer d’une prise usb et d’un support de tablette. MAN propose quatre types de sièges avec le même châssis, le top du top étant la série Exclusivo Plus à deux rabats: des sièges formidables qui soutiennent encore mieux le dos et qui sont extensibles vers l’allée comme tous les autres sièges d’ailleurs. Les sièges sont également simples à manier. L’allée est revêtue d’un tapis, présentant une fine nervure qui le rend peut-être plus difficile à entretenir. Les sièges ont été installés sur du vinyle imitation bois, ce qui confère
Éclairage Led d’ambiance dans tout l’autocar.
Le coin café ferme à clé.
un aspect élégant et chaleureux au véhicule. Le design décoratif noir du porte-bagages renforce cette impression, de même que l’éclairage Led indirect – sur toute la longueur de l’autocar – qui baisse en outre automatiquement d’intensité lors du départ afin que le chauffeur ne soit pas gêné par le reflet dans le parebrise avant. Les unités de service ont leur propre éclairage led et diffuseur d’air. Chaque passager a un haut-parleur séparé qui peut être éteint s’il le désire. L’équipement multimédia présent est excellent. Le chauffage est réparti en deux zones et est pratiquement silencieux.
Lieu de travail rêvé Pour le chauffeur, le nouveau Lion’s Coach est un lieu de travail rêvé: climatisation individuelle, grande vitre latérale chauffée, prise 12V et usb disposées de façon pratique… Le frigo et la cuisine se ferment à clé à partir du poste du chauffeur, de même que la toilette. Il dispose d’un lieu de repos spacieux doté d’un chauffage individuel et de vastes possibilités de rangement. Le siège ergonomique du chauf-
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Wifi plus tard, il suffit de choisir un routeur et une connexion ou un routeur média avec une grande quantité de films, de musique et de jeux. Nous trouvons dommage que le guide ne dispose ni d’une table de travail ni d’une prise usb ni d’une prise 220 volts. Il est regrettable que le micro sans fil pour le guide soit placé… du côté du chauffeur.
L’arrière du Lion’s Coach: stylisé avec de nombreuses possibilités créatives.
Conclusion feur est facile à régler et est doté d’accoudoirs des deux côtés. Le point négatif est qu’il ne pivote pas pour faciliter l’entrée et la sortie. Le conducteur dispose près de lui de suffisamment d’espace de rangement avec un petit casier qui ferme à clé. Le microphone est intégré dans le siège comme c’est le plus souvent le cas actuellement. L’affichage est très joli et tous les boutons les plus indispensables sont à portée de main, de même que le tachygraphe. Un gps, à écran tactile, réglable selon la hauteur et le tonnage, sert de copilote. Le gps procède très vite à une correction si une commande a été omise. Ce nouveau véhicule a un court rayon de braquage, bien que ce MAN soit, selon notre chauffeur d’essai, un peu plus difficile à conduire que ses équivalents mais on s’y habitue probablement vite. Le volant réglable et multifonctions est très maniable et toutes les infos sont faciles à obtenir. Une simple pression du doigt fait apparaître les moyennes (par ex. la consommation). Beaucoup de commandes simples peuvent également se faire à l’aide de la voix. Les rétroviseurs offrent une vue suffisante et sont évidemment chauffés et faciles à régler et la caméra de recul est précise. Mais où se trouve la petite poubelle indispensable près du poste de conduite?
Dans son ensemble, ce Lion’s Coach se démarque à tous les niveaux. Tous les systèmes d’aide se trouvent dans le véhicule et ont comme gros avantage de gommer la différence de conduite entre les chauffeurs et d’augmenter fortement le confort pour le chauffeur et les passagers. Si vous optez pour la configuration belge, vous obtenez un véhicule pratiquement totalement équipé. Trois caméras, deux frigos, un coin café, un crochet de traction, un pare-brise avant chauffé, un gps, des crochets pour coffre à skis, un verrouillage central du coffre, deux moniteurs de 19 pouces… Tout est inclus, il n’y a pratiquement pas d’options à choisir. Dans son segment, nous prévoyons donc que ce ‘lion’ défendra son territoire et ne craindra pas la concurrence.
Portes de coffres Les portes de coffres de nouvelle conception s’ouvrent et se ferment séparément à partir du poste de conduite. Grâce à un mécanisme ingénieux, il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup de force pour les ouvrir et les fermer. Le chariot pour l’eau potable est amovible mais celui pour la toilette ne l’est malheureusement pas. L’éclairage du coffre à bagages est en contraste saisissant avec l’éclairage Led qui est présent partout ailleurs, tout de même dommage. Le bras du rétroviseur principal est facilement amovible et peut aussi bien être monté à gauche qu’à droite. Le compartiment moteur est très accessible et muni d’un éclairage de travail lumineux. Il est justifié d’adopter une attitude critique vis-à-vis de ce lauréat et nous tenons à faire nos (rares) remarques. Il n’y a pas de lecteur cd ou dvd. Tout se fait via une prise usb qui peut envoyer le son et l’image vers les moniteurs. Il n’y a pas de Wifi à bord, le câblage est toutefois présent, de même que les trois antennes sur le toit. Si vous décidez d’installer le
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Le poste de travail du chauffeur: clair et confortable.
Espace de coffre suffisant, mais pas très bien éclairé.
SECTE U R Le Ministre de la Mobilité Bellot ne tarissait pas d’éloges sur cette nouvelle initiative des Voyages Léonard.
Les voyages Léonard lancent Wikibus Le projet connaît des débuts prometteurs En septembre à l’occasion de la Semaine de la Mobilité, les Voyages Léonard ont lancé le projet Wikibus en présence du Ministre de la Mobilité Bellot. Wikibus amène les salariés au bureau dans un bus confortable et les ramène chez eux en fin de journée. La première ligne entre Charleroi et Louvain-La-Neuve a connu un succès immédiat, à un point tel que les Voyages Léonard ont déjà ouvert une deuxième ligne à la mi-novembre. “Nous avons une confiance totale en ce projet”, indique Benoît Charpentier, responsable du marketing et de la communication. “Les débuts ont été prometteurs et répondent à nos attentes. Avant même que nous ayons parcouru les premiers kilomètres, deux entreprises étaient déjà intéressées. D’autres entreprises nous ont également contactés pour d’autres lignes. Si Wikibus ne devait malgré tout pas atteindre les résultats escomptés, nous corrigerons ce qui doit être corrigé”. L’approche est quelque peu différente du concept de busbureau dont nous avions déjà parlé précédemment. Les entreprises ne concluent pas un contrat global avec l’exploitant de bus mais sont libres d’utiliser le bus par jour, par semaine, par mois. Ce n’est pas un saut dans l’inconnu pour les Voyages Léonard qui ont analysé préalablement et de manière approfondie tous les paramètres qui peuvent mener au succès. Lors de la présentation, Jean-François Defour a indiqué qu’ils ont notamment procédé à une analyse minutieuse des déplacements sur la base des données de Proximus. L’entreprise Léonard a ainsi reçu les chiffres corrects du trafic des navetteurs.
Zen au travail Wikibus offre tout le confort à l’utilisateur. D’excellents sièges en cuir, le wifi, des prises usb, une machine à ca-
Jean-François Defour.
fé. Tout le monde est libre d’occuper comme il l’entend le temps du trajet d’environ 50 minutes depuis le parking des Voyages Léonard à Charleroi jusqu’au parc scientifique de Louvain-La-Neuve. Par analogie au bus-bureau en Flandre, les entreprises peuvent évidemment considérer le temps du voyage comme du temps de travail. “C’est un choix qui leur revient. Elles sont totalement libres de le faire ou non”, a indiqué Jean-François Defour. Les salariés sont non seulement détendus quand ils arrivent au travail, mais le prix de revient est également déductible à 120% pour les entreprises. Il est facile de réserver via une application en trois langues. Jean-François Defour: “Cette solution est d’ores et déjà plus avantageuse que l’octroi d’une voiture de société aux salariés. Les entreprises paient 20 à 30 euros par jour en fonction des places réservées.”
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La petite histoire des Bus d’Achille Albert Hoc passionne une salle comble lors des journées du patrimoine La salle de classe de l’ancienne école communale de Gistoux (ChaumontGistoux), là même où Albert Hoc, président général de la FBAA, a effectué une partie de ses études primaires, était comble, samedi 9 septembre dernier. Dans le cadre des Journées du Patrimoine, dont le thème 2017 était dédié aux anciennes voies de communication, Albert Hoc y a tenu en début de soirée une conférence intitulée Les Bus d’Achille retraçant l’histoire des lignes régulières d’autobus de la zone Bruxelles, Wavre, Louvain-la-Neuve, Perwez, Eghezée créées à l’origine en 1925 par son grand-père, Achille Devlesaver, qui fut lui-même président de la fédération des entreprises d’autobus et d’autocars de Belgique. En 1925, de retour d’occupation en Allemagne, Achille Devlesaver, qui se passionne pour la nouveauté que constitue à l’époque l’automobile comme bien des jeunes de sa génération, prend conscience de la lacune que constitue l’absence de moyen de transport en Brabant Wallon entre, d’une part, Chaumont-Gistoux et les villages alentours, et, d’autre part, l’agglomération de Wavre, Bruxelles et, en sens opposé, Perwez. Il conçoit d’y remédier par l’instauration d’un mode de transport collectif de personnes inédit: l’autobus.
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Le 15 août 1925, il effectue le premier trajet entre Gistoux et Perwez au volant d’un camion Chevrolet aménagé en autobus d’une capacité de 16 places, un véhicule sans vitres et dont les jantes de roues sont en bois. Dès le début de l’activité, la fréquentation est importante. Il avait donc vu juste. Il faut rapidement augmenter les fréquences et acquérir de nouveaux véhicules. En 1928, les difficultés juridico-administratives du début se résorbent et la ligne intègre le réseau de la SNCV.
Un impact touristique insoupçonné Imaginée au départ pour favoriser les déplacements vers la capitale des habitants de Chaumont-Gistoux et alentours, la ligne connait rapidement le succès dans un domaine qu’Achille n’avait pas prévu: l’acheminement de touristes venant de Bruxelles vers la région verdoyante de ChaumontGistoux. On vient en villégiature passer la journée, le weekend, la semaine ou la quinzaine à Gistoux. Cet engouement donne lieu à la création de toute une infrastructure horeca dans le village (ouverture de pâtisseries, de restaurants,
d’hôtels). La ligne va véritablement ajouter une vocation supplémentaire à Chaumont-Gistoux, celle d’un lieu de villégiature, d’un centre touristique. C’est le cas d’école type du développement sociologique et économique d’une région grâce aux moyens de transport qui permettent d’y accéder. Ce succès implique l’extension rapide de la flotte à des véhicules de qualité, essentiellement de marques belges telles que Minerva et Brossel outre quelques Bussings de marque allemande. Cet engouement touristique pour ChaumontGistoux et le succès de la ligne y attenant perduront tout au long de l’entre deux guerres, durant la Seconde Guerre
Albert Hoc a agrémenté sa conférence de nombreuses anecdotes. décembre 2017
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Allemands sur l’aérodrome de Beauvechain et qui, de propos délibérés, recula sur un chasseur Messerschmitt 109 et en détruisit la queue; ces quelques pilotes anglais et américains qui prirent la ligne pour regagner Bruxelles et leurs chaînes d’exfiltration et dont le destin voulut qu’ils ne furent pas pris; cette fusée V2 qui, bien que tirée sur Lille, explosa à 500 mètres du sol au dessus de Gistoux et dont les débris retombèrent à quelques 250 mètres du garage de la rue de Corroy vers lequel les autobus avaient déménagé à la veille de la guerre. Très fréquentée durant la guerre, la ligne permettait aux citadins bruxellois de venir s’approvisionner en victuailles à la campagne (parfois pour le marché noir). Petite introduction par le cercle d’histoire et le centre culturel de Chaumont-Gistoux.
mondiale et même durant les premières décennies de l’aprèsguerre jusqu’à la popularisation de la voiture individuelle. Une aventure qui prit temporairement fin le 12 mai 1940, date d’un dernier voyage sur Bruxelles.
Chaumont-Gistoux au cœur des combats de mai 1940 Le système de défense belge de 1940 se composait de deux lignes de défense successives, la première à la frontière Est (suivant notamment le canal Albert) et la seconde au centre du pays sur un tracé allant d’Anvers à Namur via Koningshooikt, Louvain, Wavre et Gembloux - c’est la ligne dite ‘KW’ en référence à Koningshooikt et à Wavre. Elle traversait la région de Chaumont-Gistoux et le tracé de la ligne d’autobus. Elle fut attaquée par la 6e armée allemande et les deux divisions blindées qui en faisaient partie. Dès avant l’arrivée des Allemands, l’exécution de la ligne avait été entravée par les préparatifs de la bataille (ponts et carrefours minés par l’armée française qui tenait le tronçon Wavre - Namur, obstacles antichars empiétant parfois sur la voirie, etc.). Des agglomérations desservies par la ligne furent rapidement bombardées par l’aviation allemande (Perwez fut réduite en cendres, de même que le centre de Wavre). L’exécution de la ligne devint dès lors impossible et dut être interrompue. Une partie des autobus fut réquisitionnée par l’armée belge. Ceux qui restaient furent aménagés pour partir en évacuation vers la France emmenant des familles de chauffeurs et des familles du village. Ils allèrent jusqu’à Montauban et y restèrent quelques mois y exécutant des services d’autobus pour la Préfecture. A leur retour le garage était occupé par l’armée allemande. L’exécution de la ligne fut reprise avec les pires difficultés (difficultés d’approvisionnement en pièces de rechange, huiles, graisses, pneus, etc.). A partir de 1942, les autobus durent rouler au gazogène (avec la lourdeur du procédé nécessitant notamment un important traitement du bois mobilisant deux ouvriers jour et nuit). Avec aussi quelques incidents poignants comme ce chauffeur dont l’autobus avait été réquisitionné par les
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La fréquentation resta forte dès après la fin de la guerre et même s’accrut. Il fallut s’équiper d’autobus Mack de 71 places, carrossés sur des châssis de camions militaires, tirant des remorques pouvant emporter elles-mêmes jusqu’à 57 passagers. Le succès fut tel que les jours de weekends, les services regagnant Bruxelles en fin de journée exécutés par ces attelages durent être doublés. La ligne fut prolongée de Perwez jusqu’à Eghezée en 1955. Le tronçon Auderghem-Place du Luxembourg à Bruxelles qui avait été supprimé durant la guerre fut rétabli en 1957. La liaison entre Louvain et Louvain-la-Neuve fut assurée de 1973 à 1975 par les autobus de Pullman Bus avant l’établissement d’une ligne de chemin de fer. En 1997 fut mise en place une liaison par autobus entre la gare de Wavre et la gare d’Ottignies en parallèle d’une ligne SNCB. En 2005, une ligne fut créée qui rejoint Eghezée à Louvain-la Neuve via Perwez par Mehaigne. A en voir l’assemblée réunie ce samedi soir de septembre, la vision d’Achille se prolonge encore de nos jours et les lignes d’autobus qui en sont le développement constituent toujours des éléments de la vie régionale auxquels les habitants sont attachés.
Luc Glorieux n’a pas regretté le déplacement et a félicité Albert Hoc pour son brillant exposé en fin de soirée.
WSPÓLNY KIERUNEK www.solarisbus.com
vous souhaite de joyeuses fêtes et que la sécurité vous accompagne tout au long de votre chemin en 2018.
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Le sourire aux lèvres, Filiep Houthoofdt donne toute une série de conseils aux participants.
Des exercices d’évacuation salués Trois formations de sécurité à Courtrai, Bilzen et Houdeng-Goegnies Pour avoir suivi une des trois formations “En toute sécurité en bus et en car” organisées à Courtrai, Bilzen et Houdeng-Goegnies, quelque 66 accompagnateurs de bus, conseillers en prévention et enseignants savent depuis fin octobre comment évacuer un bus scolaire avec efficacité et dans le calme en cas d’incendie ou d’accident. À l’issue de l’exercice d’évacuation, aucun participant n’a remis en cause son utilité. Au contraire. Quant aux formateurs FCBO (Filiep Houthoofdt côté flamand et Pascale Verdoy côté wallon), leurs explications claires et limpides leur ont valu un franc succès.
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À Courtrai, la formation de sécurité a eu lieu pendant Busworld, à la surprise des nombreux visiteurs. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit une trentaine d’adultes se précipiter hors d’un bus sans signe direct d’incendie ou d’accident. Comme de coutume, tous les participants ont pu quitter le bus beaucoup plus rapidement à la deuxième évacuation qu’à la première, pour laquelle ils ne disposaient d’aucun plan ni explication. À Courtrai, la première évacuation a pris 41 secondes, tandis que la deuxième n’a duré que 28 secondes. En plus de l’exercice d’évacuation, la formation s’arrêtait aussi sur les dangers des angles morts et le comportement à adopter dans et autour du véhicule. Les formateurs ont donné aux participants toute une série de conseils en matière de sécurité.
Jeroen Jannis (Mol) “Logique, le principe de la tirette” Une formation ‘Train-the-trainer’ permet de prodiguer bien d’autres conseils. “Le principe de la tirette, par exemple, ne s’impose pas tout de suite comme une évidence”, confie Jeroen Jannis, de l’École européenne de Mol. “Mais pour avoir participé à la formation, je peux vous dire qu’il fait toute la différence. Vouloir tous quitter le bus en même temps, c’est à éviter. Maintenant, nous allons pouvoir nous exercer tous les jours, matin et soir”.
Yannik Balcaen (Ath) “À réitérer”
À Courtrai, l’évacuation s’est déroulée bien plus rapidement lorsque les participants avaient reçu les explications.
Cette formation est née de la collaboration de l’ICB, de FCBO, du Fonds social et de la FBAA. Les quatre institutions entendent ainsi transmettre leur savoir-faire à des professeurs et conseillers en prévention afin qu’ils puissent donner chaque année à leurs élèves leur propre formation de sécurité. Cette année, cette formation en était à sa deuxième édition. Nul doute que l’initiative sera renouvelée l’année prochaine!
Yannik Balcaen, des Voyages Degrève, s’est rendu à Houdeng avec un groupe de cinq personnes: deux éducateurs, un professeur qui organise des voyages, une enseignante et un responsable de l’enseignement de la ville d’Ath. Yannik Balcaen: “L’impression générale était très Yannik Balcaen. positive. En concertation avec la ville d’Ath, nous allons refaire cette formation avec les profs de gym qui sont également accompagnateurs de bus. Et répéter l’exercice d’évacuation d’urgence à chaque trajet. Les élèves en prendront ainsi l’habitude et l’évacuation se fera spontanément de la bonne façon. Les deux éducateurs qui accompagneront un voyage en Italie pendant les vacances de Pâques 2018 m’ont déjà dit qu’ils informeront tous les élèves. J’espère enfin avoir montré aux participants que notre entreprise se préoccupe de la sécurité de ses passagers. Bref, l’expérience est à renouveler”.
Les participants à Houdeng-Goegnies. décembre 2017
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Busworld Europe 2017
Toujours plus grand, toujours plus réussi! Jamais le succès de Busworld Europe n’avait été aussi éclatant. Les curiosités ne manquaient pas. Souvent annoncées à l’avance, elles étaient parfois de véritables premières. On a dénombré un total de 37.241 visiteurs venus de 118 pays, soit environ 2.500 de plus qu’il y a deux ans! Et ils ont pu se rendre sur 376 stands, soit 34 de plus que lors de l’édition précédente.
Irizar Irizar a présenté son ie-Tram, un nouveau tram électrique articulé de 18 m de long, avec quatre larges portes et une capacité de 155 passagers. Au niveau de l’apparence, il suit les traces du Van Hool ExquiCity, qui aura décidément lancé une tendance. La ville d’Amiens a commandé 43 ie-Trams. Auparavant, Irizar en avait déjà livré 14 à Bayonne et 4 à Barcelone. L’Irizar i8 a été élu ‘Coach of the Year 2018’. Tom Terjesen, président de l’International Bus and Coach Jury: “C’est un autocar de tout premier ordre, pour le passager comme pour le chauffeur. Un véhicule à la construction intégrale, offrant un maximum de sécurité et de confort.” Irizar a en outre reçu le trophée du ‘Constructeur de l’année’.
En exclusivité : Irizar ie-Tram.
Minibus électriques
Le Skyliner a 50 ans!
MAN Inspiré d’un smartphone, l’arrière du MAN Lion’s Coach - lauréat du Grand Award Coach - ne manque pas d’attirer les regards. MAN a aussi célébré les cinquante ans du double-étage Neoplan, le Skyliner.
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VDL présentait en exclusivité un MidCity Electric qui a permis au constructeur de signer un contrat portant sur 62 unités avec Transdev Nederland. Le minibus à propulsion électrique mesure huit mètres et dispose d’un plancher bas. Une batterie de 87 kWh doit lui conférer une autonomie d’environ 220 km. Vu l’offre proposée, il ne fait aucun doute que le minibus est en vogue. Le constructeur anglais Mellor a construit l’Orion E sur la base d’un Fiat Ducato. Mellor y a consacré deux ans de développement, en collaboration avec la société néerlandaise Emoss. Une batterie pleine offre une autonomie de 170 km. Une deuxième variante électrique sur châssis Ducato est proposée par le Néerlandais Tribus, avec un rayon d’action de 220 km. Tribus en livrera quatre-vingt à Amsterdam et Rotterdam.
Cummins Cummins a annoncé une propulsion entièrement électrique et une autre équipée d’un ‘range-extender’, une propulsion électrique avec des batteries alimentées périodiquement par un groupe diesel. À noter en passant: Cummins a repris une entreprise américaine qui développe et livre des solutions de stockage d’énergie dans des batteries.
Iveco, Solaris, Navya Iveco Bus a remporté un Sustainable Intercity Bus Award pour son nouvel Iveco Crossway LE Natural Power et a également dévoilé un Tourys – Minibus of the Year 2017 – présentant des améliorations au niveau de la carrosserie, autour des roues arrière. Solaris était de la partie avec son nouvel Urbino de 10,5 mètres, propulsé par un moteur Cummins ISB6.7E6C ou DAF MX11. Le nouvel Urbino 18 Electric articulé a également été présenté: zéro émission, essieux moteurs ZF avec moteurs de moyeu. L’électricité provient d’une batterie Solaris High Power de 240 kWh. Sur le terrain extérieur, vous avez pu découvrir un Navya autonome. Le développement de véhicules autonomes par le constructeur français Navya remonte à une dizaine d’années déjà. Entre-temps, plus de 30 millions d’euros y ont été investis, entre autres par Keolis.
Il y avait foule lors de la remise de l’ExquiCity au bourgmestre de Belfast.
70 ans de Van Hool! Van Hool a fêté son 70e anniversaire à Busworld. Le constructeur belge avait un tout nouveau stand, où un ExquiCity hybride (Siemens/Cummins) de 18,6 mètres a été remis au bourgmestre de Belfast lors de la première journée réservée à la presse. Le premier d’une commande de trente exemplaires. Le salon Busworld à peine terminé, Van Hool enregistrait de nouveau une commande de 14 ExquiCity pour De Lijn. Comme tous les fabricants, Van Hool a également recours à des composants ZF. Et ZF a présenté sur le terrain extérieur le nouveau central drive CeTrax, intégré dans un Higer. Les supercaps fournissent suffisamment d’énergie pour 20 à 25 km. Petit et léger, le CeTrax peut être combiné – retrofit – avec un pont surélevé, des essieux ‘low floor’ conventionnels ou installés dans des autobus ‘low-entry’. Le CeTrax fournit une puissance de 300 kW (405 CV) avec un couple maximal de 4400 Nm.
Daimler
Conduite autonome sur le terrain extérieur avec Navya.
Daimler avait déjà dévoilé cet été le nouveau Tourismo et le nouveau double-étage Setra S 531 DT. Le Citaro Mild Hybrid, lauréat du Busworld Grand Award Bus, était quant à lui une véritable nouveauté: un autobus urbain hybride avec supercaps au lieu de batteries. Comprenant pompe de direction assistée et autres adaptations électriques, le système économiserait 8,8% de carburant.
Scania Double nouveauté chez Scania: un Interlink LD hybride et un Citywide électrique, avec un siège à l’arrière qui allie aurore boréale et peau d’élan! À partir de l’hiver prochain, l’autobus sera longuement testé à Östersund, en Suède, où six exemplaires vont prendre la route. Équipé d’une batterie lithium-ion de 150 kWh, il dispose également d’un moteur magnétique permanent de 295 kW (avec 1200 NM de couple) ou de 220 kW (avec 1300 Nm de couple). La consommation se situerait entre 0,8 et 1,6 kWh/km. L’Interlink LD hybride est pourvu d’un moteur à combustion Scania 320 CV de 9 litres (gaz ou diesel), qui convient aussi pour du HVO et du biodiesel. Avec l’aide du HVO ou du biodiesel, cet hybride doit permettre d’économiser jusqu’à 90% de CO2!
Allier le confort de la peau d’élan et la beauté de l’aurore boréale à bord du Scania Interlink !
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Trois jurys différents ont décerné leurs prix lors de la BusworldCLEAR Awards Night: THE RING FOR A NEW LION. Unmistakeably MAN. The new Lion’s Coach.
Busworld Awards Grand Award Coach - MAN Lion’s Coach Grand Award Bus Mercedes-Benz Citaro hybrid Comfort Label - Iveco Crealis - MAN Lion’s Coach
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Design Label - BMC Neocity - MAN Lion’s Coach - Mercedes-Benz Tourismo M/2
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Safety Label - Mercedes Citaro hybrid - Mercedes-Benz Tourismo M/2 Ecology Label - VDL Citea SLF-120 Electric - Yutong E12 LF Innovation Label - Alstom Aptis
Grand Award Coach, MAN Lion’s Coach.
Coach of the Year 2018 Coach of the year 2018 - Irizar i8
Sustainable Bus Awards 2018 Sustainable Urban Bus 2018: - VDL Citea Slfa Electric Sustainable Intercity Bus 2018: - Iveco Crossway LE Natural Power Sustainable Coach 2018: - Setra S 516 HD/2
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Grand Award Bus, Mercedes-Benz Citaro hybrid.
TCO at a glance: Find out more about the cost factors involved when operating a bus or coach http://overall-economy.bus.mercedes-benz.com
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La Fédération met chauffeurs et mécaniciens à l’honneur Un diplôme pour chacun des 166 lauréats À Busworld, 166 lauréats se sont respectivement vu décerner la Clé d’Or, la Clé de Platine, le Volant d’Or, le Volant de Platine et le Diplôme d’honneur de l’IRU. Les Voyages Léonard étaient les plus représentés, avec 28 chauffeurs parmi les gagnants. Tous sont rentrés chez eux après leur visite de Busworld, avec un signe de reconnaissance. Patrick Westelinck, administrateur délégué de la FBAA, a fait l’éloge dans son discours inaugural de l’implication quotidienne des mécaniciens et des chauffeurs pour amener les voyageurs à bon port. En marge, il a attiré l’attention sur ProPass, un portail sur mesure qui rassemble pour le chauffeur des informations relatives à toutes les formations dans le cadre du Code 95.
Afin d’entrer en ligne de compte pour les prix respectifs, les mécaniciens et chauffeurs doivent satisfaire à diverses conditions (voir encadré). Pour Patrick Westelinck et Albert Hoc, Président du Conseil d’administration, les chauffeurs restent la première carte de visite de toute entreprise. Service, ponctualité, cordialité et sécurité… les chauffeurs et mécaniciens prouvent chaque jour qu’ils peuvent atteindre et maintenir ce haut niveau de performance.
Cette distinction est attribuée à des chauffeurs/mécaniciens du transport collectif de personnes sur route (inscrits comme membres du personnel à temps plein d’un exploitant privé d’autobus et/ou d’autocars) qui sont proposés par leur employeur et satisfont aux conditions ci-dessous: Clé d’Or (4 lauréats)
Volant de Platine (5 lauréats)
• afficher minimum dix ans d’activité en tant que mécanicien à temps plein • ne jamais avoir reçu cette distinction
• afficher minimum 40 ans d’activité en tant que chauffeur • être toujours en activité ou avoir pris sa pension il y a moins de 1 an • avoir roulé minimum 2.000.000 km • n’avoir provoqué aucun accident de la route • avoir remporté le Volant d’Or
Volant d’Or (142 lauréats) • afficher minimum dix ans d’activité en tant que chauffeur à temps plein • avoir roulé 500.000 km • n’avoir provoqué aucun accident de la route • ne jamais avoir reçu cette distinction
Clé de Platine (1 lauréat) • afficher minimum 40 ans d’activité en tant que mécanicien • être toujours en activité ou avoir pris sa pension il y a moins de 1 an • avoir remporté la Clé d’Or
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Diplôme d’honneur de l’IRU (14 lauréats) • • • •
afficher déjà 20 ans d’activité en tant que chauffeur être au service de la même entreprise depuis minimum 5 ans avoir roulé minimum 1.000.000 km ne pas avoir provoqué de grave accident de la route au cours des 20 dernières années • ne pas avoir commis d’infraction au code de la route, aux règles de douane ou à des prescriptions administratives au cours des 5 dernières années
SECTE U R
Volant d’Or pour Geert et Jempi
“C’est un plaisir de se lever pour aller travailler” Parmi les nombreux lauréats du Volant d’Or figuraient aussi deux chauffeurs de l’entreprise familiale Reizen Devriendt, de Lebbeke. Geert Van de Meerssche et Jempi Roosens y exercent l’activité de chauffeur depuis respectivement 18 et 32 ans. Leur collègue Thomas Strafella a décroché la Clé d’Or. Le trio ne tarit pas d’éloges à propos de leurs patrons. Pour eux, tout tient à l’ambiance qui règne dans l’entreprise familiale. Ils n’ont pas l’impression d’être des numéros. Au contraire, ils sont impliqués dans la marche des affaires et apprécient les nombreuses petites attentions. Les deux chauffeurs partagent leur temps entre tourisme international, transport scolaire et excursions d’une journée. Les voyages internationaux ont la préférence de Geert en raison d’un horaire moins strict que pendant une excursion. Au même titre que la bonne ambiance dans l’entreprise, la grande liberté dont ils jouissent constitue pour eux un important facteur de motivation. De quoi continuer à aller de l’avant!
Geert Van de Meerssche et Jempi Roosens sont attachés au métier, et à Reizen Devriendt.
Clé de Platine pour Marc Bax
“Chaque jour est différent” Marc Bax (58 ans) a reçu la Clé de Platine pour plus de quarante ans de service. Marc travaille pour B&C, une société implantée à Turnhout qui fait partie d’Hansea. B&C propose une offre de transport public à Turnhout et dans le reste de la Campine.
Marc Bax (à droite) est félicité par le manager de B&C.
Marc exerce son métier avec passion. Chaque autobus doit être étincelant en quittant l’atelier. Il n’a pas son pareil pour confronter passé et avenir. Marc a étudié la mécanique et c’est en tant que vacancier qu’il est entré pour la première fois en contact avec le métier. “J’ai déposé mes bagages, mais beaucoup de choses ont changé depuis lors. L’électronique prend de plus en plus le pas sur la mécanique”. B&C roule avec cinq marques différentes et Marc a appris à connaître les manquements les plus fréquents des marques respectives, mais il appuie la résolution de l’entreprise de ne plus travailler qu’avec une marque à l’avenir. Marc est non seulement calé en mécanique, mais aussi en carrosserie. Il n’a rien contre le fait de mettre la main à la pâte et passe régulièrement en revue la flotte sur le parking. “Au contrôle technique, ils voient immédiatement quels véhicules viennent de chez nous. Je veux que chaque bus quitte l’entreprise dans un état impeccable”. Marc a conscience des aspects positifs et négatifs de son travail. “Mécanicien, c’est lourd comme métier. Mais vous ne savez jamais ce qui vous attend d’un jour à l’autre. Une fois, il faut se pencher sur le moteur, puis ce sera au tour de la carrosserie, avant un petit peu de dépannage… Les jours se suivent et ne se ressemblent pas”.
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Des projets ambitieux pour Van Hool Extension en Macédoine et aux États-Unis Van Hool nourrit de grandes ambitions pour les années à venir. L’entreprise familiale, fondée il y a 70 ans, reste plus que jamais dans le coup. Elle espère en effet lancer d’ici 2020 un tout nouvel autobus urbain sur le marché américain et a entre-temps procédé à l’extension de son usine de Skopje, en Macédoine, qui compte désormais huit chaînes de production. D’autres projets sont fin prêts pour le marché européen, notamment aussi un nouvel autobus urbain. Si cette entreprise familiale dispose d’installations de production en Macédoine et prochainement aux États-Unis, la commune belge de Koningshooikt n’en demeure pas moins son centre névralgique. Chaque jour, son personnel s’y adonne à l’ingénierie et à la personnalisation, quand il ne s’occupe pas de véhicules haut de gamme comme l’ExquiCity. Toute la production standardisée se délocalise en Macédoine, où l’usine a accueilli quatre nouvelles chaînes de production en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire. Aujourd’hui, cette unité emploie déjà 970 travailleurs. Un nombre qui devrait sans doute dépasser le millier d’ici peu . L’autobus américain sera entièrement construit aux ÉtatsUnis. À la tête de l’entreprise, Filip Van Hool pense déjà à un état et un site en particulier, mais l’un comme l’autre demandent encore un peu de réflexion. L’autobus urbain destiné aux États-Unis sera livré en version diesel ou GNC. La construction est entièrement modulaire et repose principalement sur des composants américains pour satisfaire au Buy American Act. Filip Van Hool espère voir le premier autobus urbain américain sortir d’usine en 2020. Auparavant, en janvier 2018, les autocars américains CX 45 et CX 35 auront été redessinés. En parallèle ou un peu plus tard, Van Hool espère aussi pouvoir dévoiler un autobus urbain modernisé pour l’Europe. Un poids réduit, un design adapté et une construction modulaire comptent parmi les principaux objectifs poursuivis. Filip Van Hool espère pouvoir présenter le nouvel autobus urbain européen en 2020, ou au plus tard en 2021.
Belgique Destiné à l’Europe, ce nouvel autobus urbain standardisé sera construit en Macédoine et/ou en Belgique, en fonction de la propulsion, de l’exécution et des quantités. La production standardisée n’est plus possible en Belgique en raison des
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coûts salariaux élevés. “Quand je le peux, c’est volontiers que je maintiens une activité en Belgique. Nous espérons y conserver une certaine stabilité”, confie Filip Van Hool. Les lourdes charges salariales qui s’appliquent en Belgique expliquent aussi pourquoi Van Hool n’y a même plus répondu ces derniers temps à certains appels d’offres. “Mais nous reviendrons”, affirme un Filip Van Hool déterminé.
Une grande fête pour les 70 ans de Van Hool La deuxième soirée de Busworld était placée sous le signe des 70 ans de Van Hool. Grandiose, le nouveau stand de Van Hool était totalement conçu pour que la fête soit au rendezvous. Et tous les ingrédients étaient bel et bien réunis. Après une brève allocution de bienvenue prononcée par Filip Van Hool pour les plus de 300 personnes présentes, le célèbre DJ Guy Depré a ouvert les festivités. En concertation avec Van Hool, il avait composé un répertoire musical autour des faits qui ont marqué l’histoire de l’entreprise: 70 ans de Van Hool combinés à 70 ans d’histoire musicale pour brosser un joli tableau et attirer du monde sur la piste de danse. Dans la droite ligne des propos de Filip van Hool: “Chez Van Hool, nous sommes heureux de nous retrouver à Courtrai pour Busworld, mais en même temps, nous sommes un peu tristes, parce que c’est la dernière fois que Courtrai est le théâtre de ce rassemblement. Mais Van Hool existe depuis 70 ans maintenant. Mon grand-père Bernard a fondé l’entreprise en 1947, juste après la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, nous demeurons une entreprise entièrement familiale, réputée pour combiner tradition, innovation et qualité. Toutes ces années, nous avons été à l’écoute des souhaits de nos clients et de leurs passagers. Et nous allons persévérer. Mais maintenant, l’heure est à la fête!”
Van Hool, comme un poisson dans l’eau aux États-Unis Aux États-Unis, il ne faut que deux jours pour obtenir les permis nécessaires à la construction d’une nouvelle usine, alors que sur ses terres belges, l’entreprise doit compter dix mois pour une transformation à l’intérieur de l’usine. La différence d’approche n’étonne pas son CEO, Filip Van Hool. Comme on le sait, Van Hool s’apprête à construire une nouvelle usine aux ÉtatsUnis pour la production d’un nouvel autobus urbain. Filip Van Hool a déjà un site en tête, mais une équipe interne doit encore procéder à quelques vérifications avant que la décision définitive ne tombe. Filip Van Hool, CEO: “J’ai visité cinq états et le gouverneur de l’un d’entre eux était déjà personnellement dans mon bureau à Koningshooikt la semaine suivante, les permis nécessaires dans les mains. Mais une décision d’une telle ampleur sur le plan financier ne se prend évidemment pas sur un coup de tête. Fiscalité, présence d’écoles techniques, sous-traitants, métiers disponibles, logistique… autant de paramètres qui requièrent notre attention. Nous sommes bien sûr passés par là avec notre implantation en Macédoine, mais nous ne voulons pas prendre de décision précipitée. Je veux éviter tout mauvais pas. La décision finale tombera vers la fin de l’année.”
Mieux
L’agenda de Filip Van Hool est déjà bien rempli pour les années à venir.
Filip Van Hool aime se frotter au rêve américain. Les États-Unis ont le commerce dans le sang et les différents États cultivent le ‘manufacturing’. La collaboration entre écoles et entreprises y est en outre beaucoup plus forte, tout comme la formation de techniciens. Les écoles disposent de machines modernes qui répondent aux besoins des entreprises. La production y est souhaitée. Telle est l’analyse du CEO Filip Van Hool. L’Europe et le reste du monde n’en sont pas perdus de vue pour autant. L’actuelle gamme TX intègre les évolutions technologiques derrière un look inchangé. Avec un modèle EX fortement allégé (- 600 kg), Van Hool n’entend pas se contenter du marché européen, mais aussi conquérir le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Les premiers exemplaires circulent déjà.
Toutes les générations de la famille Van Hool étaient représentées sur la fête du jubilé sur Busworld. décembre 2017
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INTERN A TION A L
POLOGNE
Solaris ouvre un nouveau centre de distribution
ALLEMAGNE
Deux nouvelles stations à hydrogène dans le sud-ouest de l’Allemagne Après la mise en service des stations de ravitaillement en hydrogène de Wiesbaden et Francfort en juin 2017, Daimler, Shell et Linde ont désormais pris l’initiative de créer deux stations à hydrogène supplémentaires à Sindelfingen (le long de la A81) et à Pforzheim (A8). Les trois entreprises sont partenaires au sein de la joint venture H2 Mobility. Quelque 32 stations à hydrogène sont en service en Allemagne, subsidiées par les pouvoirs publics allemands. Leur nombre devrait atteindre la centaine en 2018. À Sindelfingen et Pforzheim, quarante voitures peuvent chaque jour faire le plein d’hydrogène.
L’Allemagne adapte ses exigences pour les pneus hiver L’Allemagne renforce la législation sur les pneus hiver des autocars. Les pneus hiver doivent désormais posséder un symbole de flocon de neige et sont obligatoires sur l’essieu de direction. En Allemagne, les pneus hiver doivent être montés lorsque les circonstances l’exigent: en cas de verglas, de neige, de congères et de risque de dérapage dû à la formation de glace ou de givre. Les pneus M+S peuvent encore être utilisés en tant que pneus d’hiver jusqu’au 30 septembre 2024, à condition d’avoir été produits avant le 31 décembre 2017.
Face à l’augmentation du nombre de bus en Europe, le constructeur polonais Solaris a décidé d’ouvrir un nouveau centre de distribution de pièces détachées. Le nouveau centre, installé dans la ville polonaise de Jasin, doit permettre une livraison meilleure et plus rapide des pièces, et améliorer ainsi la qualité du réseau d’après-vente. Le centre s’étend sur une superficie de 6000 m² oùSolaris a stocké plus de 26.000 références de pièces.
European Clean Bus Initiative Plus de cinquante villes, quinze fabricants et un nombre similaire de sociétés de transport se sont d’ores et déjà affiliées à l’European Clean Bus Initiative. Le but de cette initiative est de parvenir à une réduction importante des émissions de gaz à effet de serre, tels que le CO2. Cette initiative fait suite à l’Accord sur le climat conclu à Paris et a été lancée en 2016 à la demande de la Commission européenne, pour que les villes soient moins polluées. Il est possible d’adhérer facilement à cette initiative via: https://ec.europa.eu/eusurvey/runner/ Clean_Bus_Declaration.
Continental envisage de produire des batteries L’électrique met l’industrie automobile en ébullition. Après Tesla, Daimler et quelques autres fabricants tels que Samsung, un nouvel acteur se manifeste en matière de fabrication de batteries en Europe. Dans une interview à la revue professionnelle allemande Automobilwoche, Elmar Degenhart, le CEO de Continental, laisse entendre que le fabricant de pneus envisage de se lancer dans la production de batteries pour voitures électriques. La construction d’une usine de batteries représenterait un investissement de quelque 3 milliards d’euros.
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Deux nouveaux autocollants de sécurité pour les autobus scolaires
Reste à droite
derrière moi
En Belgique, la rentrée 2017 était placée sous le signe de la sécurité: deux autocollants apposés ostensiblement sur 2.000 autobus scolaires avertissaient les jeunes des dangers de l’angle mort et du véhicule en mouvement. Une action de sensibilisation initiée par plus de 70 entreprises de transport scolaire, sous l’impulsion de l’ICB et la FBAA, pour inciter les jeunes à se montrer plus prudents. Merci à tous les entrepreneurs qui ont participé !
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SECTE U R
Keolis poursuit sa route avec Tintin Le groupe présente aussi son nouveau logo Keolis Belgique poursuit son partenariat avec le Musée Hergé. Outre cette annonce, le CEO de Keolis, Redgy Deschacht, a également présenté récemment le nouveau logo du groupe au Musée Hergé de Louvain-la-Neuve. Plus simple et plus clair, ce nouveau logo exprime la capacité du groupe à s’attaquer aux défis de la mobilité moderne et à imaginer des solutions innovantes. claire d’Hergé devait rester intacte. Enfin, il a fallu chercher l’endroit idéal sur les bus, en tenant compte de l’attitude et du mouvement du personnage. Les filiales de Keolis ont manifesté un vif intérêt pour les bus Tintin. Six à sept bus de ce type circuleront dans chaque région d’ici janvier 2018. Il s’agit essentiellement de bus destinés au transport scolaire, occasionnel ou non. A l’occasion de la mise en service des vingt bus Keolis-Tintin, le musée lance également un concours de selfies ouvert à tous. Pour en savoir plus, consultez la page Facebook du musée et de Keolis Belgique.
Un logo au goût du jour Le CEO de Keolis, Redgy Deschacht, pose avec les représentants du Musée Hergé devant l’un des bus orné d’une représentation d’un personnage de Tintin
Keolis et le Musée Hergé ont entamé un partenariat à l’initiative de l’ancienne CEO, Ingrid Nuelant. Le voyage est essentiel pour les deux partenaires et Keolis, à l’instar de Tintin, est présent partout dans le monde. Les bus Keolis-Tintin étaient nés. Ce partenariat est désormais prolongé, voire renforcé. Vingt bus du groupe décorés d’images de personnages des albums de Tintin circulent dans toute la Belgique. La tâche ne fut pas aisée, car par respect pour le père spirituel de Tintin, aucun personnage ne peut être redessiné. Seuls les personnages des albums, mais agrandis et en plein mouvement, ont donc été reproduits. Chaque personnage a été extrait de son environnement dans l’album. Ce travail a exigé une grande précision, parce que la fameuse Ligne
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Le marché du transport public subit de profonds bouleversements, qui se produisent à une vitesse vertigineuse. C’est la raison pour laquelle Keolis, en tant que pionnier et important acteur du secteur du transport de personnes, a décidé de changer de logo. Le nouveau logo met en évidence l’approche ouverte et collaborative du groupe, pour aider les gens à relever avec succès les nouveaux défis en matière de transport. Keolis emploie 2.967 personnes en Belgique et possède une flotte de 2.534 autobus et autocars. Son chiffre d’affaires est stable ces dernières années en raison d’un nombre réduit d’acquisitions. Keolis réalise trois quarts de son chiffre d’affaires en assurant des missions de transport pour des sociétés de transport public et du transport scolaire.
Hinssen impressionne à Busworld Peter Hinssen, auteur et entrepreneur de renommée internationale dans le domaine de la technologie, a conquis le théâtre de Courtrai lors de la cérémonie d’ouverture. Il donne des conférences dans le monde entier sur l’impact de la technologie sur la société et le monde numérique, qu’il appelle la nouvelle norme. Son grand-père a fondé Diederik Reizen il y a un demi-siècle.
que l’avenir n’est pas au transport du client d’un point A à un point B. Nous offrirons avant tout un service de mobilité. Nous devrons travailler de manière totalement différente et adapter en profondeur notre culture d’exploitant d’autocars et d’autobus. Nous voilà aujourd’hui face à un fameux défi à relever. Tout comme son grand-père, il y a 50 ans.
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Hinssen a évoqué le rythme effréné de l’évolution technologique et numérique, qui nous a fait passer en une génération de la console de jeux Atari aux Twitter, Facebook et autres Amazon d’aujourd’hui. Il y a dix ans, un smartphone était réservé à quelques heureux élus. À l’heure actuelle, nous sommes reliés sans fil aux quatre coins du monde. Et loin d’en avoir fini, voilà que nous assistons à l’avènement des robots et de l’intelligence artificielle. Le déploiement à échelle réelle est pour demain, les opportunités pour après-demain. Une chose est sûre: tout ira plus vite que nous le pensons! Nous devons changer d’état d’esprit, a déclaré Hinssen. Pour notre secteur, se projeter ‘après-demain’, c’est accepter
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Besoin urgent de chiffres concrets Le politique reste sourd aux demandes du secteur de l’autobus et de l’autocar International Coach Conference De tous les moyens de transport, l’autobus et l’autocar sont ceux qui contribuent le plus à la préservation de l’environnement, à la mobilité et au tourisme, mais on ne peut pas dire que le secteur bénéficie d’une écoute attentive de la part des responsables politiques, à tous les niveaux. Tel est l’enseignement de l’International Coach Conference qui s’est tenue à Busworld. Nous avons un besoin urgent de chiffres concrets et irréfutables pour convaincre les politiques de l’impact économique du tourisme en autocar.
Impact sur le transport public Alors que des villes ont l’autocar en ligne de mire, elles devraient plutôt revoir leur rapport au tourisme, aux événements, aux manifestations sportives et aux congrès. Les villes qui se tournent vers le tourisme doivent réaliser que cette activité induit forcément du transport de personnes. D’où la suggestion de travailler en collaboration plus étroite avec les sociétés de transport public locales. L’enquête menée en Allemagne révèle par exemple que 70 à 80% des passagers des autobus intercity adoptent les transports publics locaux à leur arrivée au centre-ville. Quand l’arrêt des autobus intercity est déplacé en périphérie, ils sont jusqu’à 60% à porter leur choix sur leur voiture personnelle pour effectuer le déplacement. Nina Jaschke a commenté l’étude du Bundesverband Deutscher Omnibusunternehmer (BDO), qui calcule l’impact économique du tourisme en autocar.
Les chiffres précis faisant souvent défaut, le Bundesverband Deutscher Omnibusunternehmer (BDO) a calculé l’impact économique du tourisme en autocar et de l’utilisation par les touristes des services d’autobus intercity et des transports publics. Au total, il est question pour l’Allemagne de 14,275 milliards d’euros en 2015. À cette somme, il convient encore d’ajouter 6,55 milliards d’euros en chiffre d’affaires indirect par le biais de la TVA et des concessions. L’occupation dans le secteur du tourisme en autocar produit un effet multiplicateur de 1 à 6.
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Des véhicules qui tournent en rond, par manque de parkings Un appel a été lancé à l’occasion de la conférence pour l’organisation d’enquêtes similaires dans chaque pays ou région, à soumettre ensuite aux décideurs. Seuls des chiffres incontestables seront à même de les convaincre de l’impact réel du tourisme en autocar et de les amener à prendre des mesures favorables à l’autocar. Pour l’heure, les autocars doivent encore trop souvent tourner en rond dans les villes, et c’est pour cette raison qu’ils sont visés. Alors que tout vient le plus souvent du manque de parkings accessibles aux autobus et de points d’arrêt.
Les motorisations alternatives, loin d’être une évidence Depuis que des villes telles que Paris, Madrid, Athènes et Mexico ont annoncé le bannissement des véhicules diesel de leur centre-ville, les motorisations alternatives pour autocars longue distance font l’objet d’une attention toujours accrue. Notamment au nom de l’IRU, Riccardo Enei, du bureau d’étude italien Isinnova, a présenté à Busworld les résultats provisoires d’une enquête comparative des combustibles alternatifs disponibles pour les autocars déployés sur de longues distances. Le GNC se profile pour l’instant comme la meilleure option: la technologie est connue, l’investissement relativement limité et l’approvisionnement garanti. Au rayon des biocar-
burants, il subsiste un manque de biodiesel de haute qualité et le bât blesse encore au niveau de la disponibilité. Le prix d’achat plus élevé des véhicules hybrides nous joue des tours puisqu’il faut intégrer deux systèmes, ce qui réduit la capacité de chargement. Lors du débat qui a suivi la conférence, il fut souligné que les pays traversés, les trajets parcourus et le type de transport effectué (service d’autobus intercity, navette ou circuit) avaient aussi leur importance. L’absence d’une motorisation alternative de qualité pour les autocars a également été pointée du doigt, alors qu’il en existe déjà pour les camions.
Le Luxembourg s’engage résolument dans la voie de l’électrification
Volvo dévoile ses projets Une dizaine d’exploitants belges ont répondu à l’invitation de Volvo Belgique et découvert au Grand-Duché de Luxembourg les projets d’électromobilité du constructeur suédois. Le groupe a examiné dans le centre de la capitale LuxembourgVille deux bornes de rechargement installées à proximité de la Gare centrale et utilisées par le Volvo 7900 Electric Hybrid. Le Luxembourg fait clairement le choix du transport électrique. Les infrastructures pour autobus aux abords de la gare n’ont pas manqué de se faire remarquer par leur taille. À noter également: un panneau de communication attenant à l’armoire électrique, chargé d’éclairer les passants sur les autobus à propulsion électrique. Une gestion zonale permet un réglage optimal de la consommation. Un programme piloté par GPS détermine la forme de propulsion la plus adaptée à chaque zone. Il fait beaucoup plus calme dans la Rue Cents, en dehors du centre-ville très fréquenté. On y retrouve aussi deux bornes de rechargement pour le transport national. Le groupe s’est ensuite rendu à Differdange pour un essai du Volvo 7900 Electric. Pour info: les transports en commun sont offerts gratuitement par la ville. Ce n’est pas resté sans conséquences: la circulation routière y est en fort recul. Depuis que la marque s’est lancée dans la production intensive d’autobus électriques, Volvo a toujours trouvé un allié fidèle dans le Luxembourg. Eric De Roy, Sales Manager chez Volvo, a confié à l’assemblée que Sales-Lentz a toujours acheté le premier exemplaire de chaque autobus hybride ou entièrement électrique. Volvo a le nez dans le transport électrique depuis les années 90. Pour la plupart des innovations technologiques, les camions font office de laboratoires pour les autobus. Avec l’électrification du transport public collectif, les rôles sont inversés, a ajouté Eric De Roy. Volvo y a toujours joué un rôle de pionnier.
Les autobus à propulsion électrique bénéficient d’infrastructures de grande taille à la Gare centrale. À droite, le panneau de communication attenant à l’armoire électrique.
À Differdange, tous les autobus sont 100% électriques. Le transport est gratuit pour la population.
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Les responsables Kazou (accroupis) avec quelques autocaristes devant le bus spécial Kazou.
L’autocar, acteur majeur d’une histoire à succès Le service jeunesse de la Mutualité Chrétienne flamande souffle ses 70 bougies Kazou, le service jeunesse de la Mutualité Chrétienne flamande, a fêté son 70e anniversaire en organisant un grand festival au domaine Puyenbroeck à Wachtebeke. Depuis sa création en 1947, Kazou, qui s’appelait alors encore Preventieve Luchtkuren, organise des vacances pour les enfants et les jeunes. Aujourd’hui, plus de 7.000 bénévoles accompagnent chaque année quelque 45.000 jeunes dans des destinations de vacances légendaires. L’autocar est un acteur majeur de cette histoire à succès. Comme l’a d’ailleurs prouvé le parking bondé d’autocars lors de ces festivités liées aux 70 ans de cette institution. Au départ, les déplacements s’effectuaient souvent en train, mais depuis 2000, Kazou transporte ses vacanciers en autocar. “Ces voyages ont pour but decréer un sentiment d’appartenance. Le car est le moyen idéal pour y parvenir. Ce type de transport réduit aussi les tracas logistiques pour les moniteurs: un car peut facilement attendre 5 minutes de plus. Les chauffeurs sont d’ailleurs très flexibles en la matière”, expliquent les responsables de Kazou. L’organisation est extrêmement satisfaite de la collaboration avec les entreprises d’autocars. La saison dernière, 53.473 jeunes et bénévoles ont voyagé en car. Francis Paulussen de l’entreprise de bus Jacobs de Genk coordonne tous les trajets de Kazou en Belgique et à l’étranger. Il fait dès
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lors appel à des collègues pour amener tout le monde à destination, confortablement et en toute sécurité. Dès le début de leur collaboration, Kazou et Jacobs ont constitué un pool d’exploitants d’autocars de différentes régions avec lesquels ils travaillent. Concrètement, ce pool comprend les entreprises suivantes: De Blauwvoet, De Durme, De Hauwere, Demuynck & Vansteelandt, Gino Tours, Heidebloem, Jacobs Transport, Kroon Reizen, Limburg Internationaal, Reizen Muylaert, SelectaCars et Sima Tours. Au total, pas moins de 640 autocars ont assuré des voyages à l’étranger pour Kazou la saison dernière. Parallèlement, 70 autocars ont opéré 269 trajets en Belgique. Kazou a calculé que tous les autocars alignés forment ensemble une chaîne de 11,748 km. Plus d’un million de kilomètres
ont été parcourus vers des destinations à l’étranger, soit 29,34 fois le tour du monde. Dernier chiffre: 275 chauffeurs exceptionnels ont roulé pour Kazou.
Sécurité Au-delà des chiffres, ce qui compte pour les responsables de Kazou, c’est la sécurité: une priorité absolue dans tous les domaines, y compris donc dans le transport des participants. Pieter Billiet, secrétaire-général adjoint de Kazou: “Nos contrats contiennent des règles et directives précises. Ainsi, l’autocar ne peut pas avoir plus de 10 ans et il doit satisfaire à toutes les exigences et normes techniques. Avec la société Jacobs, nous avons réalisé une vidéo qui est montrée au début de chaque trajet. Nous y abordons différents aspects, comme l’évacuation et d’autres points généraux. C’est plus sympa qu’une simple énumération ennuyeuse. Un scénario d’urgence a par d’ailleurs été préparé, dans lequel le rôle de chacun en cas de catastrophe est décrit précisément”. Les chauffeurs sont un maillon-clé dans cette histoire, souligne Francis Paulussen. “En collaboration avec Kazou, une note a été rédigée, liant Kazou et le chauffeur. Elle met surtout l’accent sur une communication ouverte: à quel moment le car s’arrête-t-il, quand et comment a lieu le chargement, etc. Nous savons d’expérience que la note de Kazou fonctionne bien. Chacun connaît sa tâche et sait ce qu’on attend de lui. Nous insistons par ailleurs sur la convivialité de l’approche. L’objectif est de créer un climat de confiance chez les parents. Nous attendons de la part de nos chauffeurs qu’ils soient très aimables avec les enfants”. Du côté de Kazou, on ne tarit pas d’éloges à l’égard de collaboration avec Jacobs. Pieter Billiet: “Nous nous entendons parfaitement. Il arrive que Francis nous aide à trouver de nouvelles destinations, de nouveaux hôtels et de nouvelles routes. Nous nous concertons en permanence. Nous assurons aussi un suivi complet, afin de pouvoir continuer à optimiser notre service”. La collaboration entre Kazou et la société Jacobs se déroule tellement bien que le contrat a été prolongé.
A l’occasion des 70 ans de Kazou, la société Jacobs Genk a habillé sa dernière acquisition aux couleurs de Kazou.
Pour Pascal Vanderhoeven, ce drapeau couvert de remerciements vaut bien plus qu’un pourboire.
Reposé Kazou ne perd pas de vue le confort des chauffeurs et fournit un maximum d’efforts pour offrir une bonne chambre aux chauffeurs pendant les navettes de plusieurs jours. “C’est une situation win win. Kazou investit 67.800 euros dans les chambres pour les chauffeurs”, car “sans chauffeur, pas d’autocar. Et sans autocar, pas de groupe Kazou. Et sans groupe Kazou, pas de chiffre d’affaires pour l’hôtel”, dit-on chez Kazou.
Chauffeurs Nicole et Pascal
“Nous portons Kazou dans notre cœur”
‘La Mama’, Nicole Smeets, ne part jamais sans son flamant rose, la mascotte de Kazou.
Nicole Smeets et Pascal Vanderhoeven roulent pour Kazou depuis de nombreuses années. Nicole en est même déjà à sa 17e saison. ‘La Mama’, comme on l’appelle, porte Kazou dans son cœur. “On est bien sûr en route avec des jeunes. Mais il faut se mettre à leur diapason. Il faut tout simplement continuer à rigoler et rester aimable. Ces jeunes s’amusent d’ailleurs toujours. Cela ne me pose aucun problème, car on reçoit beaucoup de respect en retour.” Pascal Vanderhoeven ne roule pas pour Kazou depuis si longtemps, mais il en est devenu un fervent adepte. “J’ai ici un drapeau avec un tas de signatures que j’ai un jour reçu et pour moi, il vaut beaucoup plus qu’un pourboire. On se sent respecté. Je leur demande d’ailleurs de m’appeler par mon prénom. Pour nous, c’est du boulot, mais s’ils ont du plaisir, si le courant passe, on se sent bien. Et avec mes 20 années d’expérience comme infirmier, je sais comment il faut s’occuper des gens. Sincèrement, pour moi, c’est le plus chouette job”.
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D e s t i n at i o n s
La ville frisonne de Leeuwarden porte, comme la ville maltaise de La Valette, le titre de Capitale européenne de la culture 2018. Elle s’apprête à fêter l’événement durant toute une année. (Photo NBTC – Ruben Van Vliet)
Des conseils pour 2018 dans les pays voisins Nos pays limitrophes continuent à proposer de formidables destinations pour des voyages d’un ou de plusieurs jours en autocar. Des nouvelles thématiques touristiques, plusieurs nouveaux musées et différents événements ou expositions vous inciteront certainement à programmer de nouveaux beaux voyages. La ville néerlandaise de Leeuwarden, et par extension la province de Frise, portera en 2018 le titre de Capitale européenne de la culture 2018. Grâce à de nouvelles perspectives apportées par des artistes internationaux, un programme de dimension internationale a été mis en place. Lesens de l’ouverture de la société frisonne y occupe une place centrale. Les Pays-Bas ont proclamé 2018 ‘Année de l’eau’, afin de mettre conjointement à la Zélande, la Hollande méridionale, le Flevoland, l’Overijssel, la Frise et la Hollande septentrionale plus en évidence. En 2018, l’Allemagne met l’accent, lors de l’année thématique ‘Allemagne culinaire’, sur l’abondance de ses plats régionaux et la diversité de son offre gastronomique, depuis la ‘Gasthof’ jusqu’au ‘Gourmetrestaurant’. Grâce à un vaste programme de festivals de la nourriture et de ‘food trucks’, la culture allemande du bien-manger et du bien-boire sera mise en exergue. En France, l’ouverture de plusieurs nouveaux musées est prévue: le Musée du Savon de Marseille (MuSaMa)
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dans le vieux port de la cité phocéenne (mars), le centre d’art numérique Atelier des Lumières à Paris (printemps) et le Musée de la Romanité, consacré à la civilisation romaine à Nîmes (2 juin 2018). Plusieurs musées britanniques programment de nouvelles expositions. C’est notamment le cas du National Maritime Museum à Greenwich, à l’occasion du 250e anniversaire de la première expédition du capitaine Cook dans l’océan Pacifique. En janvier, la Hayward Gallery, galerie londonienne d’art contemporain célèbre dans le monde entier, rouvrira ses portes. En mars, le Tate Modern rassemblera plus de 100 des plus grandes œuvres de Picasso pour une exposition ‘once in a lifetime’. En 2018, de nombreux beaux paysages britanniques seront en outre portés au grand écran à l’occasion de la sortie de nouveaux films. Parmi ces nouveautés, on citera notamment ‘Phantom Thread’ (février), tourné dans le North York Moors National Park et sur le North Yorkshire Moors Railway, ‘Robin Hood: Origins’ (septembre), tourné dans la Forêt de Sherwood et le Nottinghamshire, ainsi que ‘Peter Rabbit’ (avril), filmé à Ambleside, Windermere et le Lake District. ‘Han Solo: A Star Wars Story’ (mai) a quant à lui été en partie tourné dans le port de Southampton, tandis que ‘Mary Poppins’ (automne) a été tourné dans la Cathédrale St Paul, à Buckingham Palace et dans la Bank of England à Londres.
New generation of buses and coaches Leading sustainability and technology
Busworld 2017
October 20-25, Kortrijk Hall 4 - Stand 405 Presentation: October 20th - 11:30 am Official Dealer: DV Bus & Coach BVBA | Mechelsesteenweg 204 B2 | B-2500 Lier Tel. +32 (0) 3 369 06 08 | Fax. +32 (0)3 369 06 05 www.irizar.com
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EUR DAF O6
Extrêmement efficace. Totalement nouveau, sobre et moderne, le design intérieur et extérieur de la gamme EX reflète les caractéristiques du véhicule: fonctionnalité et efficacité. Conçu selon les valeurs de la gamme Van Hool: une grande fiabilité des véhicules, associée à un haut degré de finition.
20/10 - 25/10
HALL 6
bienvenue dans l’univers Van Hool l’élégance et l’efficacité en transport Van Hool SA • Bernard Van Hoolstraat 58, BE-2500 Lier (Koningshooikt), Belgique • tél. +32 3 420 20 20 • sales.bc@vanhool.be • www.vanhool.be