MARS 2013 // volume 18 / numéro 3
Politique nationale en éducation publique au Québec
N° de convention 40007039, 1001, avenue Bégon, C. P. 10490, succursale Sainte-Foy, Québec (Québec) G1V 4C7
Une nécessité pour le Québec / Loi sur les contrats publics Impact dans le réseau scolaire / Formation professionnelle Des commissions scolaires brillent à l’international / Le Jour de la Terre Une autre occasion de célébrer
L’éducation publique une valeur à protéger
Le magazine Savoir est publié par la Direction des communications et des affaires publiques de la Fédération des commissions scolaires du Québec. Son tirage est de 6 000 exemplaires. Le contenu de cet exemplaire est également disponible sur le site Web de la FCSQ à l’adresse www.fcsq.qc.ca, section Publications. Rédactrice en chef Marie Blouin mblouin@fcsq.qc.ca Correctrice d’épreuves Marie-Josée Lépinay
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En route vers les élections scolaires
4 POLITIQUE NATIONALE EN ÉDUCATION PUBLIQUE AU QUÉBEC Une nécessité pour le Québec
6 La Loi sur l’intégrité en matière de contrats publics Impact sur les commissions scolaires 7 homophobie Journée internationale du 17 mai Colloque sur l’homophobie les 25 et 26 avril
8 Le défi de l’inclusion des élèves autistes en milieu ordinaire
Équipe rédactionnelle Marie Blouin, Jean Dumas, Josée Bouchard, Caroline Lemieux, Julie Croizille, Carl-Frédéric De Celles, Patricia Richard, Jean-Rock Gaudreault, Solange Racine, Manon Caron, Mireille Jetté, Nathalie Savard, Sébastien Boulanger, Roxanne Désilets Bergeron, Sébastien Ridoin, Caroline Moffet
Mise en pages lg2
16 Les Olympiades de la formation professionnelle Un événement qui prend son élan dans les commissions scolaires
Distribution Secteur de l’imprimerie de la FCSQ Marc-André Morissette
18 Ensemble pour des actions Fjordmidables ! À Saint-Félix-d’Otis
N.D.L.R. : Dans le présent document, le générique masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte. La reproduction du présent document, en tout ou en partie, est autorisée à la condition d’en mentionner la source et de ne pas l’utiliser à des fins commerciales.
10 Le Web et la vidéo Comment les rendre plus percutants dans le milieu scolaire 12 Nouvelles des commissions scolaires 14 un choix gagnant ! La formation professionnelle
19 Familles immigrantes et milieu scolaire 20 Conseil du statut de la femme Portrait des Québécoises en 8 temps – Qu’en est-il en 2013? 22 Le Jour de la Terre... À célébrer tous les jours dans le milieu scolaire ! 23 PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE, MOBILISATION ET COMMUNAUTÉS 24 L’éducation ailleurs dans le monde
La Fédération des commissions scolaires du Québec 1001, avenue Bégon Case postale 10490 Succursale Sainte-Foy Québec (Québec) G1V 4C7 Téléphone : 418 651.3220 Télécopieur : 418 651.2574 Courriel : info@fcsq.qc.ca Site : www.fcsq.qc.ca Document : 6993 Dossier : 1-605-03 Dépôt légal : 1er trimestre 2013 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada Imprimé au Canada Imprimé sur du papier Enviro 100 % postconsommation.
Note – La date de tombée du Savoir de juin est le 1er mai 2013. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez vous adresser à Marie Blouin au 418 651-3220 ou par courriel à mblouin@fcsq.qc.ca.
Publi-reportage
La prévention, un instrument de lutte contre la corruption et la collusion Au Québec, on dit « NON » à la corruption et à la collusion Ces phénomènes peuvent prendre plusieurs formes : - la malversation; - la fraude; - le trafic d’influence; - le truquage d’offres; - l’usage abusif de fonds ou de biens publics. Ils ont des effets nuisibles sur notre société : - hausse de coûts; - mauvais usage des ressources publiques; - frein à la libre concurrence; - intimidation, violence; - développement et consolidation d’organisations criminelles.
Agir par la prévention La prévention se traduit par un ensemble d’actions posées par une organisation en vue de s’engager véritablement dans la lutte contre la corruption. Sensibiliser et informer les personnes concernées par l’octroi de contrats publics constitue une première action de prévention essentielle au changement de comportement. Notre équipe de prévention a offert jusqu’ici plus d’une centaine de séances et rejoint environ 3500 personnes du secteur public et parapublic québécois. Notre clientèle est constituée des donneurs de contrats publics que sont les ministères, les organismes, les sociétés d’État, les établissements des réseaux de la santé, de l’éducation et des services de garde et les municipalités du Québec.
L’équipe de prévention de l’UPAC, prête à vous rencontrer ! Les conseillers en prévention de l’UPAC offrent des séances de sensibilisation qui vous permettent de : - mieux connaître le phénomène de la corruption et de la collusion; - reconnaître les stratagèmes; - éviter les pièges; - faire des études de cas; - amorcer une réflexion sur les risques au sein de votre organisation et sur les actions à mettre en place; - en savoir plus sur l’UPAC, les lois, la procédure de signalement et les mesures de protection contre les représailles.
Une responsabilité partagée Chacun de nous a un rôle à jouer pour lutter contre la corruption.
Signaler un acte répréhensible, c’est important Votre signalement peut favoriser l’avancement d’un dossier ou d’une enquête. En signalant à l’Unité permanente anticorruption (UPAC), vous pouvez contribuer activement à la lutte contre la corruption. Signalement en ligne www.upac.gouv.qc.ca ou Ligne confidentielle 24 h / 7 jours 1 888 444-1701 Pour bénéficier d’une visite de nos conseillers en prévention, contactez-nous. 514 228-3098 ou sans frais 1 855 567-8722
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En route vers les élections scolaires
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Josée Bouchard Présidente de la FCSQ
omme le souhaitait la Fédération des commissions scolaires, le gouvernement a finalement adopté le décret confirmant la tenue d’élections scolaires le 2 novembre 2014. Nous devons nous réjouir de ce développement majeur dans le dossier de la démocratie scolaire qui était en suspens depuis trop longtemps. Maintenant que cette étape est franchie, il faut entamer le processus qui mènera à la valorisation et au renouvellement de cette démocratie. Cela passe par deux avenues, soit la reconnaissance du rôle des élus scolaires par la mise en place de conditions d’exercice équitables par rapport à celles des élus municipaux et le début des travaux pour la tenue d’élections scolaires et municipales simultanées en 2017. La ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport a réservé un accueil favorable à ces deux requêtes et nous allons nous assurer de leur suivi.
En vue de ces élections, les commissions scolaires pourront compter sur l’appui de la FCSQ, notamment lors du congrès 2013 qui, je vous le rappelle, se déroulera les 30 et 31 mai à Montréal sur le thème Élus scolaires, outillés pour l’avenir. Dans un contexte où la gouvernance scolaire est continuellement remise en question, il est primordial de se renouveler et de trouver ensemble, avec l’aide d’experts, des solutions afin d’accroître l’intérêt de la population pour les enjeux du système public d’éducation et d’augmenter le taux de participation aux prochaines élections scolaires. Je suis fière de souligner que le congrès sera aussi l’occasion de rendre hommage à des élus scolaires pour leur engagement lors d’un dîner-reconnaissance. Plateforme pour une politique nationale en éducation publique
L’une des actions importantes de la FCSQ pour valoriser l’éducation publique est l’adoption d’une plateforme par le conseil général en vue de l’élaboration par le gouvernement d’une politique nationale en éducation publique. L’adoption de cette plateforme s’inscrit dans la foulée du Sommet sur l’éducation publique au Québec, qui a réuni plus de 800 participants issus du réseau scolaire et des milieux municipal, syndical, socioéconomique et communautaire le printemps dernier, et qui s’est conclu par l’adoption d’une Déclaration en faveur de l’éducation publique. Nous poursuivons nos représentations auprès des autorités gouvernementales pour que le Québec amorce une réflexion devant nous conduire à l’adoption de cette politique.
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Un réseau malmené
C’est dans cet esprit que la Fédération a donné un appui sans réserve à la Coalition priorité éducation, récemment mise en place par la Fédération des comités de parents du Québec. La Coalition regroupe une quarantaine de partenaires autour d’une pétition réclamant que l’éducation soit une véritable priorité nationale au Québec. On le constate avec les dernières compressions de 200 M$ imposées aux commissions scolaires, qui s’ajoutent à celles de 300 M$ des deux dernières années, l’éducation publique est malmenée au Québec. Encore une fois, on nous demande d’effectuer ces compressions sans diminuer les services aux élèves, alors qu’aucun organisme public ou parapublic ne peut se targuer d’avoir des frais administratifs aussi bas que les nôtres. De plus, on tente de nous faire porter l’odieux d’une hausse de taxe scolaire en effectuant la compression dans la péréquation. Une situation que j’ai eu l’occasion de dénoncer sur plusieurs tribunes déjà. Je continuerai d’ailleurs de le faire tant que le gouvernement n’acquiescera pas à notre demande de réunir la Table QuébecCommissions scolaires afin de négocier un nouveau pacte fiscal, comme les présidentes et présidents l’ont résolu à l’unanimité lors du conseil général de décembre. Cette table doit être convoquée avant l’application de toutes mesures de compression. Rappelons également l’iniquité de cette mesure qui ne s’applique pas aux écoles privées. La démonstration du traitement inéquitable que subit notre réseau a aussi été faite avec éloquence je crois dans tout le débat entourant le financement et l’accessibilité à l’enseignement supérieur. Le réseau scolaire a complètement été évacué des discussions alors qu’il est le fondement même du système d’éducation et de la société que nous voulons bâtir. Je me suis donc fait un devoir de le rappeler lors du Sommet sur l’enseignement supérieur à la fin de février. J’y ai également fait un plaidoyer pour une politique nationale en éducation publique de la maternelle à l’université. Il faut que l’éducation publique occupe la place qui lui revient, soit la première dans les priorités gouvernementales.
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POLITIQUE NATIONALE EN ÉDUCATION PUBLIQUE AU QUÉBEC Une nécessité pour le Québec
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Marie Blouin Conseillère en communications à la FCSQ mblouin@fcsq.qc.ca
e rapport Parent a contribué de façon majeure dans les années 60 à faire grandir le Québec en favorisant l’accès de la population à la scolarisation par la création d’un système éducatif de qualité. Quelque 50 ans plus tard, le moment est venu de s’accorder un temps d’analyse du système actuel pour le renouveler, le faire évoluer en fonction des besoins de la population pour que l’éducation publique réponde mieux à ses attentes et retrouve notamment ses lettres de noblesse qui ont fait sa force et la fierté des Québécoises et des Québécois dans les années 60. La Plateforme en vue de l’élaboration d’une politique nationale en éducation publique au Québec instaurée par la FCSQ, en collaboration avec des partenaires de l’éducation, réclame ce changement au gouvernement du Québec. Notre système d’éducation a un besoin évident d’une planification à long terme dans son développement. Cette politique doit avant tout s’ancrer sur l’idée que l’éducation est d’abord et avant tout un projet social de développement et qu’elle suscite une solidarité collective. Voici un rappel des quatre principes et enjeux qu’on retrouve dans cette plateforme.
PRINCIPES ET ENJEUX
La réussite éducative, une obligation incontournable de notre système
Essentiellement, ce principe s’inscrit dans une perspective de gestion axée sur les résultats. Et en éducation, les seuls résultats vraiment reconnus sont les résultats des élèves. Les grands enjeux consistent donc à établir un consensus social sur le concept même de réussite éducative, à disposer de données fiables sur la réussite des élèves, à établir les priorités pédagogiques sur la base de ces données, à assurer le développement pédagogique par l’intégration de la recherche en pédagogie et par la formation continue du personnel, à fournir aux élèves et au personnel l’encadrement et l’appui nécessaires. La reconnaissance de l’expertise professionnelle des ressources humaines
En éducation, comme dans la plupart des secteurs d’activité humaine, c’est la contribution des personnes qui fait la différence. Doter le réseau public de personnel qualifié nécessaire dans toutes les régions du Québec est un premier enjeu. Reconnaître l’expertise et la contribution des hommes et des femmes qui se consacrent à l’éducation des élèves et soutenir leur motivation et mobilisation constituent d’autres enjeux stratégiques.
L’accessibilité à des services éducatifs diversifiés et de qualité
L’accessibilité à des services éducatifs est garantie par la LIP 1 pour « instruire, socialiser et qualifier ». Un premier enjeu concerne la démocratisation de l’offre de service en termes de programmes, d’environnements d’apprentissage, d’adaptation des encadrements aux besoins des clientèles visées et aux caractères spécifiques des différents milieux de développement. La présence d’une éducation disponible, tout au long de la vie, un souci constant d’innovation et une proximité des services constituent des enjeux de taille.
C’est incontournable, la création d’une politique nationale en éducation publique est une nécessité au Québec, particulièrement pour valoriser notre système éducatif.
Loi sur l'instruction publique.
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L’éducation publique appartient à tout le monde et si l’on souhaite un système public éducatif de qualité, l’engagement de tous est nécessaire.
Une gouvernance démocratique et partenariale associée à une mission de bien commun, en s’assurant de maintenir et de renforcer le rôle des commissions scolaires.
Ce principe s’inscrit dans un souci de consolidation des acquis du système éducatif québécois. Le caractère démocratique (représentation des citoyens) dans la gouvernance et la participation contributive des parents à la mission sont des incontournables dans une perspective de dynamique d’un réseau décentralisé. Quant au caractère partenarial de la gouvernance mis en œuvre par souci de complémentarité et d’enrichissement des services éducatifs, il doit être davantage porté sur la place publique. La conclusion d’ententes, entre autres, avec les différents organismes du milieu (municipalités, organismes de services, entreprises, ministères, etc.) témoigne de cet intérêt public de l’éducation. En conséquence, les principaux enjeux découlant de cette orientation concernent la vitalité et l’importance de la démocratie scolaire et la capacité du réseau public à générer la réussite éducative.
C’est incontournable, la création d’une politique nationale en éducation publique est une nécessité au Québec, particulièrement pour valoriser notre système éducatif. Pour y arriver, l’apport significatif des parents et la contribution des divers intervenants, personnel d’encadrement, enseignants, personnel professionnel et de soutien, sont requis. L’éducation publique appartient à tout le monde et si l’on souhaite un système public éducatif de qualité, l’engagement de tous est nécessaire. Démontrez votre intérêt en adhérant en ligne à la déclaration en faveur de l’éducation publique. Près de 5 000 personnes l’ont déjà signée. À vous d’agir si nous voulons ce qu’il y a de mieux pour les enfants et la population du Québec !
Adhérez en ligne
La plateforme est disponible sur le site Web FCSQ : fcsq.qc.ca/publications/politique-en-education-publique/
Notre système d’éducation a un besoin évident d’une planification à long terme dans son développement.
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La Loi sur l’intégrité en matière de contrats publics Impact sur les commissions scolaires
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a Loi sur l’intégrité en matière de contrats publics adoptée unanimement par l’Assemblée nationale le 7 décembre 2012 apporte essentiellement certains ajouts et modifications à l’actuelle Loi sur les contrats des organismes publics (LCOP).
Jean Dumas Conseiller en ressources matérielles à la FCSQ jdumas@fcsq.qc.ca
Il faut souligner que depuis 2006 les commissions scolaires sont assujetties, tout comme la plupart des organismes publics, à la Loi sur les contrats des organismes publics et à ses trois règlements qui constituent l’essentiel de leurs encadrements juridiques relatifs à l’attribution de leurs contrats de biens et de services et de leurs contrats de construction. Collusion, corruption et intégrité
En adoptant la Loi sur l’intégrité en matière de contrats publics, le gouvernement souhaite, particulièrement contrer la collusion et la corruption en imposant de nouvelles règles aux entreprises avant que celles-ci puissent soumissionner pour l’obtention de contrats publics. Ainsi, une entreprise qui ne satisfait pas aux nouvelles exigences gouvernementales ne pourra plus obtenir de contrats publics. De plus, le législateur introduit des dispositions pénales à leur intention dans le cadre de la Loi sur les contrats des organismes publics. Il désigne également l’Autorité des marchés financiers (AMF) comme étant responsable de la délivrance des autorisations aux entreprises afin de leur permettre de contracter avec l’État. À cet effet, l’AMF travaillera en étroite collaboration avec l’Unité permanente anticorruption (UPAC). Ainsi, en vertu des nouvelles dispositions législatives, toute entreprise qui désire obtenir un contrat public ou un sous-contrat lié directement à un tel contrat devra démontrer qu’elle satisfait aux exigences élevées d’intégrité que le public est en droit de s’attendre de la part d’un fournisseur de l’État.
Période transitoire
Dans une première phase, une autorisation de contracter sera exigée pour tout nouveau contrat et sous-contrat de services ou de construction, s’ils sont d’une valeur égale ou supérieure à 40 M$. Par la suite, le gouvernement prévoit déterminer progressivement des montants inférieurs de dépenses ou catégories, groupes de contrats ou sous-contrats publics pour lesquels une autorisation de contracter pourrait être exigée des entreprises. Renforcement de la gouvernance et de la gestion contractuelle
Le gouvernement prend également des moyens additionnels afin de renforcer le cadre de gouvernance et de gestion actuelle des organismes publics lors de l’allocation de contrats. Ainsi, les modifications législatives prévoient que les dirigeants de chaque organisme public désigneront, dans leur organisation respective, un responsable de l’observation des règles contractuelles (RORC) afin de leur procurer l’assurance du respect des règles établies en vertu de la Loi sur les contrats des organismes publics. Afin d’assurer une application cohérente et uniforme des obligations légales, le Conseil du trésor aura également le pouvoir d’assumer des responsabilités accrues. Par exemple, il pourra adopter des politiques de gestion contractuelle ou imposer des documents contractuels standards à tous les organismes publics s’il le juge à propos. Intégrité, valeurs et éthique
La Loi sur l’intégrité en matière de contrats publics renforce donc les moyens pour s’assurer que les entreprises faisant affaire avec l’État font preuve d’intégrité. De plus, elle renforce davantage l’efficacité, l’efficience et la cohérence de la Loi sur les contrats des organismes publics. Enfin, elle impose à l’ensemble des organismes publics une centralisation et des mesures de contrôle accrues de l’État en cette matière, vraisemblablement nécessaire dans le contexte actuel. Souhaitons que cette législation favorise davantage l’émergence au Québec d’une véritable culture durable en matière de « valeurs et d’éthique contractuelle », tant pour les acteurs des entreprises que pour ceux des organismes publics.
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homophobie
journée internationale du 17 mai colloque sur l’homophobie les 25 et 26 avril
Marie Blouin Conseillère en communications à la FCSQ mblouin@fcsq.qc.ca
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e 17 mai 2013 marquera le dixième anniversaire de la Journée internationale contre l’homophobie. Cette journée est vécue dans 103 pays actuellement. Organisée par la Fondation Émergence, l’événement constitue un moment idéal pour mener dans le milieu scolaire des activités pour contrer ce phénomène qui laisse des traces importantes, non seulement chez des élèves qui ont du mal à s’accepter ou à se faire accepter dans leur diversité sexuelle, mais aussi chez le personnel des commissions scolaires. C’est sur le thème Au travail – La diversité sexuelle ça rapporte que la journée sera célébrée. Mais avant de souligner cette journée, une autre activité mérite également toute l’attention du réseau scolaire : le colloque sur l’homophobie qui se déroulera les 25 et 26 avril 2013 sur le thème Agir contre l’homophobie et l’intimidation – Mon milieu accueille la diversité. Il aura lieu à l’hôtel Mortagne, à Boucherville. Organisé par la Table nationale de lutte contre l’homophobie du réseau scolaire et collégial, dont la FCSQ fait partie depuis ses débuts, le colloque présentera des thèmes d’ateliers et de conférences des plus percutants. Par exemple, Michel Dorais, professeur à l'Université Laval, viendra présenter une conférence sur les impacts de l’homophobie sur les jeunes, de la diversité sexuelle et les responsabilités des établissements. Il sera aussi question de l’intimidation et de l’homophobie dans les réseaux sociaux, de l’éducation à la sexualité au primaire et au secondaire, de l’éthique et de la culture religieuse et de la contribution d’un employeur quant aux droits des personnes gaies ou lesbiennes. Plusieurs autres sujets seront aussi abordés.
Soulignons que les commissions scolaires s’investissent déjà dans de nombreux projets pour lutter contre ce phénomène au Québec. Mentionnons notamment l’organisation d’activités sous différentes formes, informations auprès des élèves dans les écoles, affiches, production de pièces de théâtre, témoignages, etc.
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Tant les élus scolaires que les gestionnaires ou les cadres des services sont invités à y participer pour bien s’informer sur l’homophobie, sur les conséquences vécues par ceux et celles qui en sont victimes, mais surtout sur ce qu’on peut faire pour améliorer la situation dans le réseau scolaire québécois. Les sujets abordés lors de ce colloque permettront d’enrichir et d’inspirer le milieu de l’éducation dans ses pratiques, car non seulement le secteur public, mais aussi le secteur privé fait partie de cette table nationale avec plusieurs autres partenaires issus du milieu collégial. Pour plus d’information et pour s’inscrire : www.colloquehomophobie.org
Coalition priorité éducation
Photo : Fédération des comités de parents du Québec
M. Gaston Rioux, président de la Fédération des comités de parents du Québec et porte-parole de la Coalition priorité éducation à l'occasion du lancement, le 11 février, de la pétition visant à faire de l'éducation une véritable priorité nationale. Il est entouré d'une quarantaine de partenaires, dont la présidente de la Fédération des commissions scolaires du Québec, Mme Josée Bouchard.
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Le défi de l’inclusion des élèves autistes en milieu ordinaire
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Julie Croizille Coordonnatrice de projets à la Fédération québécoise de l’autisme communication@autisme.qc.ca
elon les données du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), au cours des cinq dernières années, le nombre d’élèves ayant un trouble envahissant du développement (TED) scolarisés dans le secteur public au Québec a doublé. Représentant désormais 26 % des élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d’apprentissage (EHDAA), il s’agit de la catégorie des EHDAA la plus nombreuse. Face à cette augmentation, la scolarisation des élèves ayant un TED devient un des grands enjeux éducatifs modernes qui se dessine aujourd’hui pour de nombreux acteurs du réseau de l’éducation.
L’école au Québec : une approche inclusive
Le choix de faire de l’école québécoise une école ouverte à tous est un vrai choix de société. Comme nous le confie Éric Lauzon, directeur adjoint au Service des ressources éducatives de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB) : « Les personnes autistes font partie de la société, et ce sera la même chose, plus tard, sur le marché du travail. Aussi, même si l'on pense que ce sont des élèves ayant de gros problèmes de socialisation, on constate qu’ils profitent beaucoup à côtoyer des élèves du régulier et vice versa ». Attention, cela ne veut pas dire qu’il prône « l’intégration à tout prix ». Il se dit plutôt favorable à l’approche en pallier adopté au Québec et dont l’objectif premier vise l’inclusion des élèves HDAA en milieu ordinaire, en autant que cela soit réalisable, avec le soutien de personnel spécialisé dans les classes. Accompagner les enseignants : une condition nécessaire
Sophie Turcotte, enseignante-ressource en soutien à l’intégration des élèves ayant un TEDSDI (TED sans déficience intellectuelle) à la Commission scolaire de Montréal (CSDM), nous confirmait déjà en 2010 qu’elle travaillait « [...] avec des équipes dynamiques qui souhaitent l’inclusion des élèves pourvu qu’on leur offre les conditions et le soutien nécessaires [...]1 ».
Éric Lauzon observe aussi chez les enseignants des points de services de la CSMB une très belle ouverture d’esprit par rapport à l’intégration des élèves ayant un TED. Peut-être est-ce dû à la présence d’une équipe de professionnels et d’un service d’accompagnateur dans chaque école qui intègre un élève TED ? Chose remarquable, il y a, à quelques exceptions près, un élève ayant un TED intégré dans chacune des 87 écoles de la CSMB. La formation, une autre clé de la réussite
À la CSMB, un plan de formation spécifiquement conçu pour le personnel travaillant auprès de la clientèle TED a été mis en place. Il se décline de manière progressive : 1- connaissance de la clientèle; 2- approches éducatives spécifiques; 3- moyens d’évaluation pédagogique; 4- groupes de recherche et développement de nouveaux outils (2 modules). Former les enseignants est une des clés de la réussite de l’intégration des élèves autistes et comme nous le confirme Éric Lauzon : « Aujourd’hui, on connaît mieux l’autisme, on sait mieux le prendre en charge et les services s’améliorent au fil des années ».
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Le rôle de Sophie Turcotte est d’aller dans les classes ordinaires, à l’invitation des directions d’école, afin de proposer des pistes d’intervention qui optimiseront les chances de réussite de l’élève ayant un TED et le travail de l’enseignant.
L’EXPRESS, numéro 3 - printemps 2010 Fédération québécoise de l’autisme
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Désamorcer les problématiques complexes : un enjeu crucial
Éric Lauzon nous confie toutefois que certaines situations sont plus délicates à régler. « La gestion des comportements difficiles reste problématique. Surtout lorsqu’on a affaire à des cas complexes qui nécessitent aussi le recours à une approche médicale (santé mentale, problème de santé...). Dans ces cas, le milieu de l’éducation n’est pas bien équipé et le personnel n’est pas suffisamment formé. [...] Généralement, on essaie d’éviter le retrait de services autant que possible, mais quand on arrive à bout de ressources, on n'a plus le choix de solliciter nos partenaires pour nous soutenir dans une démarche multidisciplinaire ». À la Fédération québécoise de l’autisme, nous avons déjà vécu ce type de situation et constaté que, parfois, les services sociaux ou de santé ne prennent pas le relais assez rapidement. Les familles peuvent alors se retrouver sans aucun service pour une période indéterminée.
ATEQ CAMPAGNE 2013
Association du transport écolier du Québec (ATEQ) Le transport scolaire joue un rôle majeur au Québec en contribuant à favoriser l’accès à l’école à tous les enfants du Québec. Voici quelques données intéressantes : 800 transporteurs scolaires au Québec, 11 000 hommes et femmes (conducteurs ou conductrices et employés de garage ou de bureau), 10 000 autobus scolaires incluant les autobus scolaires adaptés, un parcours d’environ un million de kilomètres par jour qui transportent 576 759 écoliers, matin et soir.
Pour Éric Lauzon, il ne fait aucun doute : le partenariat est une des clés du succès à consolider. Pour lui, l’élève ayant un TED ne pourra s’épanouir et prendre sa place dans la société qu’à condition que les quatre sphères qui lui sont vitales, soit l’école, les services de santé et les services sociaux, le communautaire et la famille s’assoient ensemble autour d’une même table dans un esprit de concertation.
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mois de l’autisme au Québec Pendant ce mois de l’autisme 2013, de nombreux événements auront lieu dans toutes les régions du Québec. Certaines écoles organiseront des actions pour sensibiliser les élèves à l’autisme. Ce sont des actions importantes qui participent à une meilleure intégration des élèves ayant un TED et à un gain positif pour tous les élèves. « L’école est une société en soi. Je crois que l’inclusion scolaire participe à créer des citoyens meilleurs et plus tolérants. » Éric Lauzon Plus d’information : www.autisme.qc.ca
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De gauche à droite, les partenaires financiers de la campagne de sécurité 2013 de l’ATEQ : M. Guy Mailhot, Commission des transports du Québec, Mme Johanne Labrèche, Intact Assurance, M. Jean-Yves Labelle, A. Girardin inc., M. Richard Flibotte, vice-président de la FCSQ, Mme Johanne St-Cyr, Société de l’assurance automobile du Québec, Bubusse, la mascotte de sécurité en transport scolaire, M. Sylvain Gaudreault, ministre des Transports du Québec, M. Gaston Lemay, président de l’Association du transport écolier du Québec (ATEQ) et M. Luc Lafrance, directeur général de l’ATEQ.
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Le Web et la vidéo Comment les rendre plus percutants dans le milieu scolaire
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Carl-Frédéric De Celles
’avènement de sites comme YouTube et Viméo, deux réseaux sociaux facilitant la diffusion de courtes vidéos, a largement démocratisé l’usage de ce « média » dans les organisations comme les commissions scolaires. En effet, à l’heure où les internautes ont de moins en moins d’attention pour les longs textes, plusieurs organisations préfèrent la vidéo pour communiquer leurs messages. De plus, l’effet « viral » qu’on associe parfois à ces plateformes permet (parfois) une très grande diffusion sur les réseaux sociaux.
Président d’iXmédia cfd@ixmedia.com
Le piège ici est de considérer YouTube comme un simple hébergeur de vidéos, et de penser qu’on peut produire des capsules intéressantes simplement avec les « moyens du bord ». Voici donc quelques conseils pour simplifier la vie et assurer que les efforts des commissions scolaires ne soient pas inutiles. Un minimum de qualité
Bien que les outils technologiques (caméras, logiciels de montage, etc.) soient maintenant démocratisés, il est important d’éviter de penser que des capsules vidéo se font sans effort, tant au niveau de la méthode que de la technologie. Un scénario, un texte, une stratégie dans la livraison du message sont tous des éléments essentiels à la préparation d’un tournage. Des réseaux sociaux
Beaucoup de gens associent YouTube à une plateforme d’hébergement de vidéos. C’est vrai en partie, mais ce sont également et surtout des réseaux sociaux qui interagissent fort efficacement avec d’autres (notamment les blogues, Facebook et Twitter) pour diffuser et dupliquer votre message. Ils récoltent également les commentaires et les appréciations sur chacune de vos productions. Il ne faut pas oublier d’en tenir compte. Disponible partout
Le grand avantage de ces plateformes est la diffusion universelle des productions. En effet, il existe aujourd’hui des télévisions incorporant YouTube. Les iPad, AppleTV, iPhone et Androïd de ce monde ont également des applications donnant un accès direct à YouTube. Pour en profiter pleinement, il est recommandé de rendre vos productions disponibles à la meilleure qualité possible (HD), question d’être optimisées pour l’ensemble des plateformes (à partir de la source haute qualité, YouTube comme Viméo sont capables de produire les déclinaisons nécessaires à tous les types d’écran).
La mesure des résultats
Ces plateformes vous fournissent des statistiques très intéressantes sur la diffusion et le partage des vidéos hébergées. Vous pouvez savoir qui les a reprises, quand et comment elles ont été visionnées, etc. Dans un processus d’amélioration continue, les statistiques sont essentielles pour mieux travailler : d’une part, vous pourrez évaluer ce qui plaît, d’autre part, vous pourrez voir comment les gens les utilisent. À vous de corriger le tir et d’ajuster votre production. Trouver le bon ton
Écouter quelqu’un lire un texte pendant 5 minutes n’est pas nécessairement une belle et bonne expérience de communication. Garder toujours en tête les gens à qui vous vous adressez. On attribue au Web 2.0 un ton plus personnel et décontracté, il ne faut pas non plus tomber dans la facilité ou perdre son sens de la politesse. Donc, il faut trouver le bon ton, adapté aux interlocuteurs et à l’acteur principal. Si l’acteur principal n’est pas une vedette de l’écran, il y a sûrement des approches originales pour passer le message autrement [animation et texte à l’écran, bon coaching, etc.]. Le ton doit toujours être au service du message. N’exagérez pas non plus. Trop vouloir parler aux jeunes, par exemple, peut nous faire tomber dans le cliché et faire perdre beaucoup de crédibilité à l’organisation. N’oubliez pas aussi que ces vidéos ont une longue vie sur Internet. En direct ?
La prochaine vague est la diffusion large en direct. Ce qui s’appelait du « streaming » et qui coûtait une fortune à une certaine époque est maintenant en phase de démocratisation. Il est aujourd’hui très facile de brancher un lien vidéo dans votre ordinateur et au moyen d’un logiciel gratuit de diffuser sur une plateforme de diffusion en direct, comme uStream ou LiveStream. On peut même le faire à partir d’un téléphone intelligent, avec une qualité parfois surprenante. Que de possibilités pour le milieu scolaire ! L’avenir s’annonce effervescent sur ce plan et suivre l’évolution de la technologie s’avère donc une voie à suivre pour être dans le ton dans le réseau public d’éducation.
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NOUVELLES DES COMMISSIONS SCOLAIRES COMMISSION SCOLAIRE DE L'ÉNERGIE
Commission scolaire des Chic-Chocs
Une croissance de 60 % en formation professionnelle
Le Grand Défi : Bâtir ma région !
Au cours de la dernière année, le nombre d’élèves de moins de 20 ans inscrits en formation professionnelle a augmenté de 60 % à la Commission scolaire de l’Énergie. En 2011, 186 élèves étaient inscrits dans l’un des programmes comparativement à 117 en 2009-2010. Les activités menées dans ce milieu comme celles d’exploration professionnelle et de la mise en place d’une offre de service concomitant, ont notamment contribué à cette augmentation de l’intérêt des jeunes pour les métiers. La commission scolaire est présidée par Mme Danielle Bolduc. Information : Renée Jobin, conseillère en communication, rjobin@csenergie.qc.ca
Commission scolaire du Lac-Saint-Jean Service de déplacements pour la population
Pour la 3e année consécutive, la Commission scolaire du Lac-Saint-Jean et le Mont Lac-Vert offrent Option transport à leur population pour faciliter leur déplacement dans les centres sportifs notamment. Ce service a permis d’assurer jusqu’ici 2 060 déplacements. La commission scolaire est présidée par Mme Roxanne Thibeault. Information : Christine Flaherty, flahertyc@cslacst-jean.qc.ca
Commission scolaire des Rives-du-Saguenay Nouveau service aux parents
La Commission scolaire des Rives-du-Saguenay a mis en place un nouveau service aux parents lors d’intempéries : dès 6 h 15 le matin, un message courriel, leur est acheminé pour les informer lorsqu’il y a suspension des cours ou fermeture d’établissement ou lors d’une situation particulière. La commission scolaire est présidée par Mme Liz S.-Gagné. Information : Marie-Andrée Dufour, secrétaire générale et directrice du service du secrétariat général et des communications, dg@csrsaguenay.qc.ca
L’école Antoine-Roy a lancé dernièrement le concours Le Grand Défi : Bâtir ma région ! Le concours s’adresse aux élèves pour les inciter à mettre en place des projets qui encouragent des valeurs entrepreneuriales. L’activité a été développée en collaboration avec le Carrefour JeunesseEmploi MRC Côte-de-Gaspé et par le centre de formation C.-E.-Pouliot. La commission scolaire est présidée par M. Jean-Pierre Pigeon. Information : Marie-Noëlle Dion, conseillère en communications
Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais Environnement à cœur
La Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais a lancé récemment un nouveau réseau de récupération de piles usagées. Plusieurs écoles et centres le faisaient déjà, mais d’une façon informelle et non-coordonnée. Un nouveau système a donc été mis en place pour favoriser le recyclage. Dorénavant, des boîtes sont placées à chaque secrétariat d’école et de centre. Les employés et les élèves sont invités à déposer les piles usagées qui seront par la suite acheminées vers l’éco-centre de la MRC. La commission scolaire est présidée par Mme Diane Nault. Information : Charles Millar, coordonnateur du Service de l’information et des communications, charles.millar@cshbo.qc.ca
Commission scolaire Marie-Victorin vente d’œuvres du personnel
Le Salon d’automne souligne cette année son 10e anniversaire à la Commission scolaire Marie-Victorin. Cet événement est tenu dans le but de présenter des œuvres réalisées par plus d’une trentaine d’employés et du personnel retraité de la commission scolaire. La commission scolaire est présidée par Mme Lucie Désilets. Information : Catherine Giroux, conseillère en communications, 450 670-0730, poste 2018
Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys Vaste chantier de réflexion
Commission scolaire du Pays-des-Bleuets
Avec quelque 51 000 élèves provenant de 183 pays différents dont près des deux tiers n’ont pas le français comme langue maternelle, la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys a décidé d’entreprendre un vaste chantier de réflexion pour aider le personnel enseignant et tout le milieu à faire face à cette situation. Diverses consultations seront menées auprès notamment des enseignants, des parents, des élèves. Des partenaires se sont engagés dans cet exercice comme l’Institut du Nouveau Monde, l’organisme Vision diversité et le Centre d’intervention pédagogique en contexte de diversité, sous l’égide de Rachida Azdouz, spécialiste en relations interculturelles de l’Université de Montréal. La Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys est présidée par Mme Diane Lamarche-Venne.
Un concours pour promouvoir la formation professionnelle
Sous la présidence de Rémi Rousseau, la Commission scolaire du Pays-des-Bleuets a lancé un concours auprès des jeunes âgés de 12 ans et plus Je clip sur la FP www.toncfp.com dans le but de leur faire découvrir un métier en formation professionnelle ainsi que les perspectives des carrières dans ce domaine. Information : Annie Tremblay, directrice du Service du secrétariat général et des communications, tremblaya@cspaysbleuets.qc.ca
Information : Alain Gauthier, secrétaire général, 514 855-4500, poste 4522 Savoir
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RECONNAISSANCES PUBLIQUES Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles Un grand prix pour l’aménagement d’une cour d’école
Grâce à l’initiative d’une enseignante, Mme Élyse Allaire, l’école secondaire Rive-Nord a remporté un grand prix d’une valeur de 120 000 $ pour l’aménagement d’une cour d’école pour adolescents. Toutes les écoles au Canada étaient conviées à participer à ce concours organisé par le Fonds communautaire Aviva www.fondscommunautaireaviva.org/search/grid. Ce montant permettra de créer une zone de rassemblement et un terrain de soccer. La commission scolaire est présidée par Mme Paule Fortier. Information : Lise Delorme, conseillère en communications, Affaires corporatives et communications
Commission scolaire des Hautes-Rivières Médaille de l’Assemblée nationale
Mme Claude Boivin, ex-directrice générale de la Commission scolaire des Hautes-Rivières, a reçu récemment de M. Dave Turcotte, député de Saint-Jean, la Médaille de l’Assemblée nationale en guise de reconnaissance pour son engagement et son dévouement en éducation. La présidente de la commission scolaire, Andrée Bouchard, était présente à cette soirée reconnaissance. Information : Mario Champagne, directeur du Service du secrétariat général et des communications, 450 359-6411, poste 7510
Commission scolaire de Kamouraska – Rivière-du-Loup Diplôme honorifique
Au cours d’une cérémonie, sous la présidence de Edith Samson, deux anciens élèves devenus entrepreneurs dans la région, Alexandre et Étienne Côté, ont reçu un diplôme honorifique en partenariat avec l’entreprise Premier Tech. Ces entrepreneurs font maintenant travailler une soixantaine de personnes. La commission scolaire voulait leur rendre hommage pour cette contribution particulière au développement économique de la région. Information : Éric Choinière, secrétaire général, 418 862-8201
Mars 2013
Commission scolaire des Affluents Prix de la Fédération d’athlétisme du Québec
Lors de son Gala Athlètas tenu dernièrement à Montréal, la Fédération d’athlétisme du Québec a décerné l’honneur de l’Intervenant scolaire à Dany Allard, responsable du programme athlétisme/ multisports à l’école l'Horizon de la commission scolaire des Affluents présidée par M. Yves St-Denis. Information : Catherine Léveillée, Service des communications, catherine.leveillee@sg.csaffluents.qc.ca
Commission scolaire des Premières-Seigneuries Concours Énergia
La Commission scolaire des Premières-Seigneuries a reçu un prix de l’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie dans la catégorie Bâtiment existant, secteur institutionnel, pour son projet qui a permis d’améliorer l’efficacité énergétique de l’école secondaire de la Seigneurie. M. Jean-Marc Drolet, directeur des Services des ressources matérielles et M. Richard Lafrance, du groupe Génécor, ont reçu cette reconnaissance en février. La commission scolaire est présidée par M. Jean-Marc Laflamme. Information : Isabelle L’Arrivée-Lavoie, conseillère en communications, isabelle.larrivee-lavoie@csdps.qc.ca
Commission scolaire de l’Or-et-des-Bois Prix Distinction 2012
L’Association professionnelle des enseignantes et enseignants en commerce a décerné le prix Distinction Enseignante 2012 à Ginette Veillette, enseignante au centre de formation professionnelle Val-d’Or, pour souligner son dynamisme soutenu, son engagement et ses qualités personnelles et professionnelles remarquables. La commission scolaire est présidée par M. Gaétan Gilbert. Information : Caroline Neveu, conseillère en communications, 819 825-4220, poste 3013
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un choix gagnant ! la Formation professionnelle Patricia Richard Directrice générale de l'information et des services à l'auditoire chez Jobboom patricia.richard@jobboom.com
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lusieurs programmes de formation professionnelle souffrent d’une pénurie de diplômés. Alors que la demande pour les cuisiniers, les soudeurs et les machinistes ne se tarit pas, trop peu de jeunes choisissent de s’inscrire dans ces programmes, révèle le guide Les carrières d’avenir 2013, publié par Jobboom.
Selon l’enquête menée par Jobboom, dans une quarantaine de programmes de formation professionnelle, le taux de placement des diplômés est d’au moins 80 %. Et, dans une dizaine de ces formations, les diplômés sont trop peu nombreux pour répondre à la demande des employeurs. C’est le cas des diplômés en Soudage-montage, dont le nombre n’a cessé de décliner au cours des années. Entre 1998-1999 et 2009-2010, ils sont passés de 1 308 à 983. Le scénario est le même du côté du diplôme d’études professionnelles (DEP) en Techniques d’usinage, où le nombre de finissants a chuté de moitié en 10 ans, diminuant de 1 123 à 510. Le manque à gagner est tel qu’en 2012, des employeurs ont dû se tourner vers l’embauche d’une soixantaine de soudeurs et d’une vingtaine de machinistes hors du pays, selon les données du Comité sectoriel de la main-d’œuvre dans la fabrication métallique industrielle, citées dans le guide Les carrières d’avenir 2013. La situation se répercute également dans les établissements offrant ces programmes. Au centre de formation professionnelle Dolbeau-Mistassini, de la Commission scolaire du Pays-Des-Bleuets les responsables du département estiment recevoir des appels d’employeurs toutes les semaines. Pourtant, la cohorte de 2012 ne comptait que 19 diplômés. Alors que du côté du DEP en Techniques d’usinage, la trentaine de diplômés de l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe a pu consulter près de 80 offres d’emploi en 2012.
Travailleurs miniers recherchés
D’autres secteurs cherchent à faire le plein de relève. Alors que l’industrie minière est en pleine effervescence au Québec, les diplômés du domaine minier sont particulièrement en demande. Une majorité de ces emplois seront offerts aux diplômés de la formation professionnelle. Les DEP en Forage et dynamitage, en Extraction de minerai et en Mécanique industrielle de construction et d’entretien font déjà bonne figure et offrent d’excellents taux de placement et des salaires intéressants. Reflet de cette demande, les salaires offerts aux diplômés explosent et dépassent largement la rémunération moyenne des Québécois, qui était de 841 $ par semaine en novembre dernier. Ainsi, les foreurs et dynamiteurs empochent en moyenne 1 610 $ hebdomadairement, alors que les diplômés en Extraction de minerai touchent 1 387 $. Les conducteurs de grue, qui sont aussi recherchés par l’industrie minière, peuvent quant à eux s’attendre à recevoir 1 601 $ par semaine dès leur sortie de l’école. Un secteur en santé
Le vieillissement de la population, combiné à celui des travailleurs du domaine, stimule la demande de diplômés spécialisés en santé et en services sociaux. D’ailleurs, d’ici 2015, il faudra embaucher entre 16 000 et 22 000 personnes pour répondre aux besoins.
Si les exemples des soudeurs et des machinistes sont les plus frappants, d’autres programmes vivent avec un déficit récurrent de diplômés. Les diplômés du DEP en Cuisine manquent aussi à l’appel. Le centre de formation professionnelle Jonquière forme quelque 80 cuisiniers par an. Or, il en faudrait une quarantaine de plus pour répondre à la demande des entreprises du secteur ! Même son de cloche du côté du DEP en Conduite de procédés de traitement de l’eau. En 2012, le Centre de formation professionnelle Paul-Gérin-Lajoie de la Commission scolaire des Trois-Lacs a reçu une centaine d’offres d’emploi pour sa cinquantaine de diplômés. Une situation qui perdure depuis au moins cinq ans dans cet établissement, le seul à offrir ce programme au Québec. Savoir
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Nouvelle édition Les carrières d’avenir 2013 Les Éditions Jobboom ont présenté le 29 janvier les résultats de l’enquête Les carrières d’avenir 2013, qui fait état des tendances de l’emploi au Québec et des formations offrant les meilleures perspectives de placement pour les jeunes diplômés issus des trois niveaux d’enseignement. Étaient présents au lancement, à Montréal, de gauche à droite : Josée Bouchard, présidente de la Fédération des commissions scolaires du Québec, Jean Beauchesne, président-directeur général de la Fédération des cégeps, Gilles Chapadeau, adjoint parlementaire de la ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Pierre Rivet, directeur de l’enseignement coopératif à l’École de technologie supérieure (ÉTS) et Patricia Richard, directrice générale de l’information et des services à l’auditoire chez Jobboom. Photo : La Presse canadienne Images Fédération des commissions scolaires du Québec
Au niveau professionnel, le besoin de préposés aux bénéficiaires se fera sentir au cours des prochaines années. D’ici 2015, il faudra en embaucher 1 230 à l’échelle du Québec, notamment pour remplacer les travailleurs qui prendront leur retraite. Les diplômés de ce programme sont très convoités. Les diplômés des programmes Assistance à la personne à domicile, Assistance dentaire, Assistance technique en pharmacie et santé, Assistance et soins infirmiers ainsi que l’attestation de spécialisation professionnelle (ASP) en Secrétariat médical continuent également d’afficher un taux de chômage sous la barre des 8 %. Construction
Le secteur de la construction poursuit sur sa lancée et vogue sur une vague de croissance. Jusqu’en 2016, il faudra embaucher entre 10 000 et 14 000 travailleurs par année pour mettre en œuvre les nombreux chantiers prévus et compenser le taux de roulement élevé des employés. Au Centre de formation professionnelle de Lachine de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys par exemple, les 34 diplômés en Mécanique de machines fixes de 2012 ont tous déniché facilement un emploi. Année après année depuis 15 ans, le nombre de postes dépasse la quantité de diplômés issus de cette formation dans cet établissement.
Mars 2013
Du côté du DEP en Ferblanterie-tôlerie, le taux de placement des diplômés de l’École des métiers de la construction de Montréal frôle 100 % depuis 2008. Même son de cloche du côté de l’École des métiers et occupations de l’industrie de la construction de Québec de la Commission scolaire de la Capitale. On estime d’ailleurs que trop peu d’étudiants s’inscrivent à cette formation, alors que les débouchés s’avèrent très intéressants. Autre exemple : le DEP en Dessin de bâtiment, qui figure pour une première fois dans la sélection des formations gagnantes de Jobboom. Les diplômés en Mécanique d’ascenseur, en Plomberie et Chauffage, en Mécanique de protection contre les incendies, en Arpentage et topographie ainsi qu’en Installation et entretien de systèmes de sécurité figurent également parmi la liste des formations gagnantes de 2012. Une avenue à ne pas négliger
Selon les prévisions d’Emploi-Québec, 39 % des emplois qui seront créés d’ici 2021, soit 103 000, exigeront une formation professionnelle ou technique. La formation professionnelle offre donc une avenue intéressante aux jeunes. D’ailleurs, une douzaine de nouveaux programmes de niveau professionnel figurent dans la sélection 2013 parmi les formations gagnantes de Jobboom. Pourtant, plusieurs de ces DEP demeurent méconnus ou encore sont victimes de préjugés. Autant de choix intéressants à découvrir !
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Les Olympiades de la formation professionnelle Un événement qui prend son élan dans les commissions scolaires Jean-Rock Gaudreault Directeur de la promotion et du partenariat Compétences Québec
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es Olympiades de la formation professionnelle auront lieu du 2 au 7 juillet 2013, dans la ville de Leipzig en Allemagne. Il s'agit du 42e Mondial des Métiers.
À l’instar de 61 pays à travers le monde, le Canada prend part à ce qui s’avère être le plus grand événement mondial en éducation, dédié spécifiquement à la formation professionnelle. En tout, plus de 1 000 jeunes diplômés de moins de 23 ans tenteront de décrocher une place sur le podium dans l’un des 45 métiers spécialisés en compétition. L’équipe canadienne sera composée de 35 candidates et candidats dont 11 proviennent du Québec. De ce nombre, 9 sont des finissantes et des finissants en formation professionnelle, les deux autres étant issus du niveau collégial. Le Mondial des Métiers constitue l’aboutissement d’une suite d’événements qui commencent dans les centres de formation professionnelle de partout au Québec lors des sélections locales et régionales. Par la suite, Compétences Québec organise les Olympiades québécoises de la formation professionnelle et technique, un événement qui rassemble des jeunes en provenance de toutes nos régions. Selon les résultats obtenus, plusieurs jeunes du Québec sont invités aux Olympiades canadiennes des métiers et technologies où sont sélectionnés les finalistes qui participeront au Mondial. Pour celles et ceux qui se rendront à Leipzig, la sélection s’est déroulée en juin dernier lors des Olympiades canadiennes à Edmonton. Des enseignantes et des enseignants qui jouent un rôle primordial
Depuis plusieurs mois, nos jeunes finalistes se préparent pour le Mondial en suivant un programme d’entraînement rigoureux sous la supervision des experts, du personnel de direction et du personnel enseignant. À cette étape, les centres de formation et les commissions scolaires jouent un rôle déterminant en appuyant les jeunes candidates et candidats du Mondial qui peuvent disposer d’ateliers d’entraînement, d’équipements, de matériel et - le plus important - de l’expertise des formateurs qui les appuient depuis le commencement de leur aventure aux Olympiades.
Si l’expérience des Olympiades permet à des milliers de jeunes de relever un défi dès les compétitions locales, la formule permet aussi à des centaines d’enseignantes et d’enseignants de partager leur savoir-faire et leurs compétences, de transmettre et d’acquérir une expertise dont la valeur est inestimable. Un objectif de promotion et de valorisation
Tous les pays qui ont adopté la formule des Olympiades depuis 1950, que ce soit la Suisse, le Japon, l’Australie... font le même constat à l’égard du besoin de valoriser et de promouvoir les métiers. Tout au long du processus des Olympiades, les médias régionaux retransmettent les exploits de nos jeunes. Il n’est pas rare de voir des journalistes couvrir un jeune finissant à compter des sélections régionales jusqu’au Mondial. Ils offrent ainsi des modèles de réussite à toute la population, particulièrement aux autres jeunes qui découvrent parfois les programmes de formation offerts dans leur région grâce à la médiatisation du succès des compétitrices et des compétiteurs. Bon nombre de commissions scolaires et de centres de formation exploitent judicieusement leur succès lors des campagnes de promotion, relayant ainsi une image positive des formations offertes. Le maintien du niveau de vie des Québécois sera largement tributaire du renouvellement rapide de la main-d’œuvre qualifiée, dans une grande variété de secteurs industriels
Les observateurs et analystes du développement industriel sont unanimes : au cours des prochaines années, le développement économique du Québec sera largement tributaire du nombre de diplômés issus des centres de formation professionnelle. Selon les plus récentes analyses d’Emploi-Québec, 640 000 emplois seront disponibles dans les prochaines années. Une forte proportion d’entre eux exigera un diplôme d’études professionnelles (DEP). Comme on peut le constater, ce n’est ni le potentiel d’employabilité, ni la diversité, ni l’accessibilité des voies de formation qui posent problème. Alors, comment se fait-il qu’il faille déployer beaucoup d’efforts pour attirer les jeunes en formation professionnelle et technique ? Comment expliquer la nécessité d’une valorisation et d’une promotion continuelles des métiers dont les spécialistes sont déjà en grande demande ?
Savoir
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Lors du 39e Mondial des Métiers au Japon, en 2007, Nicolas Drouin, un jeune finissant de l’École hôtelière de la Capitale de la CS de la Capitale a remporté le Prix Albert-Vidal et a été proclamé Meilleur du monde parmi tous les finalistes du Mondial. On le voit ici recevoir l’honneur suprême des mains du président de WorldSkills Jack Düsseldorf.
Les conditions d’exercice autrefois pénibles des métiers manuels continuent d’alimenter l’imaginaire de bien des gens. Faute de connaître les réalités modernes de la pratique en industrie, une part importante de la population nourrit encore des préjugés auxquels la réalité d’aujourd’hui s’oppose. Afin de faire face aux pénuries de main-d’œuvre appréhendées dans certains secteurs névralgiques de notre économie, c’est toute la société québécoise qui doit réviser sa perception des métiers spécialisés. La formation professionnelle a besoin de modèles de réussitE
Les élèves des écoles primaires et secondaires ont maintes occasions de découvrir leurs goûts et leurs aptitudes grâce à de nombreuses activités d’orientation, par exemple les salons de l’éducation, les journées portes ouvertes organisées dans les centres de formation ou encore, les Olympiades de la formation professionnelle et technique. Nous devons nous assurer que ces découvertes, qui représentent parfois l’amorce d’une réflexion sérieuse sur leur orientation professionnelle, soient soutenues par leurs parents et plus largement valorisées par la société et les médias. Nos commissions scolaires brillent en formation professionnelle
Depuis 1993, le Canada participe à chacune des éditions organisées par WorldSkills international. Le Canada a connu une évolution stupéfiante dans le classement effectué par l’organisation mondiale et le Québec y a contribué pour beaucoup. En effet, en 1997, la performance canadienne se situait au dernier tiers des pays participants alors qu’elle figure maintenant parmi les dix meilleures nations. Au cumul des points de 2011, le Canada devançait des pays comme l’Allemagne, l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Mars 2013
Grâce aux Olympiades, le réseau de la formation professionnelle et technique du Québec a rejoint les plus performants du monde. Ce succès est attribuable à la qualité de la formation, bien entendu, mais nous devons également saluer la compétence et la passion du personnel enseignant qui prépare cette élite, sans oublier le rôle central des centres de formation professionnelle et des commissions scolaires qui leur apportent un soutien digne de mention. C’est donc avec beaucoup de fierté que nous vous présentons la liste des jeunes du Québec issus de la formation professionnelle dont les performances leur valent de participer à ce Mondial qui rassemble les meilleurs jeunes spécialistes de 61 pays parmi les plus industrialisés : Isabelle Bélanger, Arts graphiques, CS de la BeauceEtchemin, CF des Bâtisseurs Dominic Nadeau, CNC-Fraisage, CS de la Côte-du-Sud, CFP de l’Envolée David Gagnon, Installation électrique, CS du Val-des-Cerfs, Centre régional intégré de formation Dominique Mercier, Coiffure, CS de la Capitale, CFP de Limoilou Mélodie Perez-Mousseau, Pâtissier-confiseur, CS Marie-Victorin, CFP Jacques-Rousseau Jean-Sébastien Simard, Plomberie et chauffage, CS de Montréal, École des métiers de la construction de Montréal Maxime Fortin, Cuisine, CS de la Capitale, École hôtelière de la Capitale Maxime Renaud, Service de la restauration, CS des Premières-Seigneuries, CFP Fierbourg Joanie Arsenault, Soins de beauté, CS des Samares, Pavillon de l’Argile
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Ensemble pour des actions Fjordmidables ! À Saint-Félix-d’Otis (2e article de 2) Solange Racine Directrice de l’École éloignée en réseau solange.racine@cefrio.qc.ca
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’École éloignée en réseau a invité les élus scolaires, les gestionnaires de la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay et les élus des municipalités à créer un réel partenariat, dans le but d’établir des pratiques destinées à résoudre les problématiques des villages concernant les difficultés des jeunes. Cette collaboration rend possible le développement de projets communs visant la réussite éducative des élèves et le maintien des petites écoles.
C’est avec fierté que Jean-Marie Claveau, maire du village et préfet de la MRC du Fjord-du-Saguenay; Dany Desbiens, agent de développement; Liz S.-Gagné, présidente de la commission scolaire; Sylvie Belzile, commissaire déléguée du secteur du Bas-Saguenay; Christine Tremblay, directrice générale de la commission scolaire; Gilles Routhier, directeur général adjoint de la commission scolaire; et Brigitte Bellemare, directrice de l’école Saint-Félix, ont établi un bilan positif des décisions politiques en matière d’éducation associées à l’occupation du territoire et au soutien aux écoles. Le dépôt du Plan d’action 2007-2010 école-communauté avait été élaboré avec la participation de tous les partenaires et le deuxième plan d’action 2011-2014 est tout aussi ambitieux. Les élus scolaires et ceux de la municipalité ont fait le choix de financer l’embauche d’une personne à l’école communautaire dans le but de créer des liens avec la population, de faire en sorte qu’elle développe un sentiment d’appartenance ainsi que de faciliter l’émergence de projets. Chaque municipalité qui y participe investit 1 000 $ par année et la commission scolaire consacre 15 000 $, et ce, pour encourager les activités du comité. L’engagement des dirigeants de la commission scolaire ainsi que des acteurs municipaux et régionaux constitue le cœur de ce projet et la condition de base pour sa pérennité. Les élus scolaires et les élus municipaux de Saint-Félixd’Otis croient fermement au maintien de la dernière école du village. Ils reconnaissent que L’École éloignée en réseau est venue enrichir le volet pédagogique de l’enseignement et dynamiser les milieux puisque cela a un effet direct sur la réussite éducative des élèves. Pour eux, le maintien de l’école du village est une priorité et pour la préserver, ils croient nécessaire d’innover; tout devient une question de choix et de priorités. Chaque année, la présidente du conseil des commissaires, Mme Liz S.-Gagné, rencontre les élus municipaux pour leur parler de leurs écoles et de la situation de la persévérance scolaire.
Conditions gagnantes de réalisation déterminées et évaluées par le Conseil régional de prévention de l’abandon scolaire à la suite d’une démarche diagnostique sur la persévérance scolaire (2007) - Assurer la volonté des élus de tous les secteurs à travailler ensemble. - Privilégier la représentation de tous les milieux au comité école-communauté. - Établir un calendrier des rencontres. - Se préoccuper du rapprochement école-communauté dans le plan d’action. - Atténuer la difficulté pour les milieux ruraux de répondre aux modalités des programmes gouvernementaux. - Recommander aux cinq écoles d’inclure dans leur projet éducatif une orientation favorisant les partenariats école-communauté. - Encourager la participation du personnel scolaire aux activités socio-économiques et communautaires.
Des effets positifs commencent à voir le jour : de jeunes ménages s’installent dans les villages; une réelle communication est établie entre l’agent de développement et la direction de l’école; tant l’école que la municipalité travaillent ensemble pour informer la population des projets et des activités du comité école-communauté. À Saint-Félix-d’Otis, la municipalité a par exemple décidé de répondre aux besoins de surveillance des enfants de l’école. Elle organise la surveillance le matin, du midi et du soir ainsi que lors des journées pédagogiques, se charge de l’animation et assume l’entière responsabilité de ces activités. Plus de 70 activités ont eu lieu dans les 5 écoles et 5 municipalités du Bas-Saguenay afin de rapprocher l’école et sa communauté. Ces projets sont attirants pour la clientèle de l’école, car ils mettent à contribution les infrastructures sportives, culturelles et autres sur les plans local, régional et international.
L’École éloignée en réseau a permis le développement d’une alliance stratégique entre les différents acteurs du milieu. Depuis, une multitude d’activités motivantes sont organisées pour les jeunes afin de les garder dans leur milieu d’origine.
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Familles immigrantes et milieu scolaire
À
Manon Caron Directrice générale, conférence régionale des élus de Laval (CRÉ de Laval)
Mireille Jetté Directrice, soutien stratégique et performance, Réunir Réussir (R2)
Laval, la clientèle allophone de la Commission scolaire de Laval (CSDL) est en nette augmentation depuis quelques années. Elle représente actuellement 25 % de sa clientèle totale au secteur des jeunes, dont environ 27 classes d’accueil pour les élèves immigrants du primaire et du secondaire. Or, selon les données statistiques du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), les élèves issus de l’immigration récente sont plus nombreux à accuser un retard scolaire et ils affichent un taux de sortie sans diplôme ou qualification nettement plus élevé que la moyenne. La réussite scolaire de ces enfants comporte d’importants défis relatifs à l’implication des parents et, plus généralement, à l’intégration harmonieuse des parents immigrants à la société d’accueil.
Le projet Familles immigrantes et milieu scolaire a été rendu possible grâce au cofinancement de Réunir Réussir (R2), de Réussite Laval, de la CSDL, de l’Entente spécifique en immigration et du Forum jeunesse Laval. De plus, mentionnons que ce projet fait actuellement l’objet d’une évaluation afin de le rendre le plus efficace possible pour les enfants et leurs parents. Rappelons que Réunir Réussir est un organisme à but non lucratif créé en 2009 à la suite d’une entente de partenariat entre la Fondation Lucie et André Chagnon et le Secrétariat à la jeunesse du gouvernement du Québec. Grâce à un fonds d’investissement de 50 millions de dollars, R2 est en mesure d’appuyer financièrement des centaines d’actions sur le terrain touchant plusieurs dizaines de milliers de jeunes âgés de 0 à 20 ans en voie d’obtenir une première qualification.
C’est dans ce contexte que la CSDL et le Carrefour d’Intercultures de Laval (CIL), en partenariat avec la Conférence régionale des élus de Laval (CRÉ de Laval), ont mis en place le projet Familles immigrantes et milieu scolaire. Ce projet s’inscrit en continuité avec une initiative similaire mise en œuvre en décembre 2011, laquelle avait été rendue possible grâce au financement de la Direction des services aux communautés culturelles (DSCC) et du MELS, dont le CIL et le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles (MICC) avaient contribué à son élaboration.
Depuis trois ans, c’est plus de 1 400 acteurs terrains qui participent aux initiatives menées en collaboration avec R2, dont Réussite Laval qui fait partie d’un réseau de vingt instances régionales de concertation (IRC) déployées sur l’ensemble du territoire québécois. Ces instances, qui sont à la base du modèle d’action soutenu par R2, mobilisent des acteurs issus de secteurs variés et complémentaires (développement régional, éducation, jeunesse, santé, emploi, développement social et communautaire, affaires, etc.).
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Concrètement, depuis un an, dans le cadre du projet Familles immigrantes et milieu scolaire deux agentes de liaison se déplacent dans les écoles de la CSDL ayant des classes d’accueil ou une forte concentration d’élèves issus de l’immigration. Elles interviennent directement auprès de ces élèves et de leurs parents, en étroite collaboration avec le personnel des écoles. Les agents voient à favoriser les communications entre les personnes immigrantes, le personnel des écoles de la CSDL et la communauté, ainsi qu’à faciliter les différents passages des élèves issus de l’immigration entre les niveaux primaire, secondaire et l’éducation des adultes.
Empruntant l’approche famille-école-communauté, le projet lavallois Familles immigrantes et milieu scolaire est un exemple concret d’initiative où les acteurs engagés dans la persévérance scolaire, issus de divers milieux, ont adopté une planification stratégique et cohérente des facteurs de réussite pour agir sur les enjeux de la région. Ce projet, comme des milliers d’autres au Québec, illustre l’importance d’agir ensemble et efficacement pour s’attaquer aux causes du décrochage scolaire, afin d'augmenter de manière significative et durable le nombre de jeunes diplômés québécois... Ensemble et pour eux !
Responsabilités des agentes de liaison :
- diffusent l’information sur le fonctionnement du système éducatif québécois et sur la culture et les valeurs qui s’y rattachent; - mettent à la disposition des parents des outils leur permettant d’exercer leurs responsabilités en tant que partenaires actifs des instances éducatives; - favorisent l’implication des parents dans la collectivité lavalloise et les outillent afin de faciliter leur intégration; - sensibilisent les intervenants et la direction des écoles à la réalité des familles immigrantes.
Mars 2013
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Conseil du statut de la femme Portrait des Québécoises en 8 temps – Qu’en est-il en 2013? Nathalie Savard Directrice des communications nathalie.savard@csf.gouv.qc.ca Sébastien Boulanger Conseiller en communications, Conseil du statut de la femme
L
a situation des femmes est marquée par plusieurs avancées encourageantes et des reculs préoccupants. Où en sont les femmes du Québec aujourd’hui ? Chaque année, le Conseil du statut de la femme publie le Portrait des Québécoises en 8 temps, une brochure en couleurs en format de poche qui, chiffres à l’appui, brosse un portrait éclairé de la situation des femmes dans 8 domaines de leur vie : éducation, travail, revenu, pouvoir, démographie, santé, loisirs et emploi du temps ainsi que situation familiale. Les commissions scolaires sont invitées à le consulter pour voir l’évolution du parcours des filles et des femmes dans la société québécoise. En éducation – quelles sont leurs attentes ?
En matière d’éducation, les enjeux sont multiples pour les filles et les femmes. Elles s’attendent à progresser dans un milieu qui leur permette à la fois d’atteindre tous leurs objectifs au regard de la formation de base et de la formation professionnelle, de concilier la maternité et les études, et de briser la ségrégation professionnelle. Elles souhaitent un parcours académique où sont éliminés, d’emblée, au sein même du système scolaire, tous les biais sexistes et les stéréotypes qui nuisent à une véritable égalité sociale et économique des femmes et des hommes. Les améliorations observées
Au chapitre des améliorations, l’édition 2012 du Portrait des Québécoises en 8 temps révèle que les femmes prennent de plus en plus de place sur les bancs d’école, dépassant même largement le nombre d’hommes. En 2010-2011, elles représentent 48,5 % des étudiants du secondaire et 58 % de ceux du collégial. En 2010, les femmes forment 57,9 % des effectifs étudiants des universités québécoises.
De manière générale, les revenus d’emploi des femmes et ceux des hommes sont encore loin de la parité. En 2009, le revenu d’emploi des femmes travaillant à temps plein toute l’année correspond à 79 % de celui des hommes. Par ailleurs, en 2011, 59,8 % des travailleurs rémunérés au taux du salaire minimum sont des femmes.
Elles affichent également une performance scolaire élevée. En 2009-2010, la presque totalité des filles, soit 99,5 %, obtiennent un diplôme de niveau secondaire, comparativement à 88,9 % des garçons. En 2008-2009, 58,4 % d’entre elles sont diplômées du collégial, contre 38,3 % des garçons. En 2009, 40,4 % des femmes obtiennent un baccalauréat, comparativement à 25,4 % des hommes. Autre élément positif, elles sont plus nombreuses à terminer des études supérieures. En 2010, elles représentent plus de la moitié des diplômés de maîtrise (52,3 %) et s’approchent de la parité au doctorat (46,4 %). Par contre, les choix des femmes et des hommes au regard des métiers et professions demeurent stéréotypés. En 2008-2009, au niveau collégial technique, les femmes se concentrent dans les secteurs de la santé (31 %), des services sociaux, éducatifs et juridiques (27 %), et de l’administration, du commerce et de l’informatique (13 %). À l’université, au premier cycle, les sciences humaines et les sciences de l’éducation regroupent, en 2010, 59,7 % des étudiantes. Les femmes représentent aussi 75,5 % des effectifs en sciences de la santé. Les hommes, eux, dominent en sciences appliquées (74,8 % des effectifs étudiants). Sur le plan économique - L’emploi et le revenu
Sans surprise, le niveau de scolarisation des femmes accroît leur participation au marché du travail. Le taux de chômage pour les femmes sans diplôme d’études secondaires est de 15,2 % en 2010. Il baisse à 4,5 % pour celles ayant obtenu un diplôme universitaire. Sur le plan de l’emploi, le portrait s’assombrit : concentrées dans un nombre restreint de professions peu rémunérées, les jeunes femmes ne récoltent pas les bénéfices espérés de leur scolarisation poussée. Quel que soit leur niveau d’études, les femmes touchent, à leur entrée sur le marché du travail, un salaire hebdomadaire brut inférieur à celui des hommes. Par exemple, en 2009, celui des diplômées du baccalauréat se chiffre à 819 $ et celui des diplômées de maîtrise, à 1 039 $. Leurs confrères touchent respectivement 899 $ et 1 169 $.
Savoir
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Gouvernance – Parité presque atteinte entre femmes et hommes commissaires
Bien qu’elles représentent en 2011 la majorité de la population québécoise (50,4 %) et près de la moitié de la population active (47,3 %), force est de constater que l’importance économique et politique des femmes n’est pas à la mesure de leur représentation. En effet, malgré l’élection historique d’une femme première ministre à l’automne 2012 et une augmentation sensible du nombre de femmes dans les différentes instances décisionnelles au Québec, la parité à ce chapitre est également loin d’être acquise.
En décembre 2011, à l’Assemblée nationale, 28,8 % des députés sont des femmes, tandis que le Conseil des ministres est formé de 40,7 % de femmes. Au lendemain de l’élection d’octobre 2012, le portrait reste sensiblement le même avec une représentation de 32,8 % de femmes à la députation et de 34,8 % au Conseil des ministres. Dans les villes, à la suite des élections municipales de 2009, les femmes représentent 29,3 % des conseillers et 16,1 % des maires. Enfin, dans les commissions scolaires, les femmes et les hommes se rapprochent de la parité, alors que 49,4 % des sièges de commissaires et 44,9 % des postes à la présidence sont occupés par des femmes, en 2011. Version électronique disponible en ligne au www.placealegalite.gouv.qc.ca.
Dans les commissions scolaires, les femmes et les hommes se rapprochent de la parité, alors que 49,4 % des sièges de commissaires et 44,9 % des postes à la présidence sont occupés par des femmes, en 2011.
Mars 2013
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Le Jour de la Terre... à célébrer tous les jours dans le milieu scolaire !
L
e milieu scolaire au Québec est foisonnant de curiosité, d’apprentissage et de créativité. Les idées y fourmillent et les actions et projets s’y accumulent. Les écoles sont donc des milieux propices aux initiatives environnementales, qu’elles soient au sein des classes ou à l’échelle des commissions scolaires. Ainsi, les écoles et les commissions scolaires sont des endroits parfaits pour célébrer le Jour de la Terre, le 22 avril et tous les jours de l’année ! Roxanne Désilets Bergeron Directrice des communications, Jour de la Terre Québec info@jourdelaterre.org Sébastien Ridoin Agent de communication, Jour de la Terre Québec
Au jour le jour, l’organisation Jour de la Terre Québec accompagne les individus, organismes et entreprises dans leur volonté d’améliorer leurs actions sur l’environnement. Il soutient et encourage d’ailleurs les commissions scolaires et les écoles du Québec depuis des années afin que les élèves puissent progresser dans un environnement durable et prendre part au mouvement écologique. Au sein du milieu scolaire, il est possible d’apprendre et d’agir chaque jour de l’année en termes de développement durable et d’environnement, autant pour le personnel que pour les élèves. Le Jour de la Terre Québec vous propose ici deux voies pour célébrer le Jour de la Terre tous les jours. Participez au concours Le Jour de la Terre à l’école
Le concours Le Jour de la Terre à l’école invite les élèves du primaire et du secondaire ainsi que les enfants des centres de la petite enfance à mettre leur imagination en marche pour organiser des activités à saveur environnementale avec leur classe ou leur groupe. Tous sont invités à passer à l’action et à unir leurs efforts avec les autres écoles pour faire une réelle différence. En 2012, près de 300 écoles à travers la province ont participé, cumulant près de 350 activités durant l’année scolaire. Défi zéro déchet, activités de sensibilisation, corvée de nettoyage, conférences et ateliers, bricolage écologique, compostage... laissez libre court à l’imagination des élèves et du personnel et vous courrez la chance de remporter l’un des nombreux prix de participation, dont des livres, des ateliers pédagogiques et des laissez-passer pour des musées.
Le jourdelaterre.tv : une webtélé éducative et divertissante sur l’environnement !
Recherche scolaire ou intérêt personnel, les élèves québécois peuvent désormais s’appuyer sur un nouveau média pour découvrir l’environnement et le développement durable autrement. En novembre dernier, le Jour de la Terre Québec a lancé sa webtélé : le jourdelaterre.tv. Soucieux de donner une nouvelle résonance au discours environnemental, cet espace novateur se démarque en proposant un contenu non conventionnel et écologique. Grâce à cette plateforme éducative et ludique, le personnel enseignant et les élèves en apprennent chaque jour davantage sur les inspirations, les solutions en marge et les nouvelles perspectives qui voient le jour au Québec et partout ailleurs. Avec une chef d’antenne, quatre chroniqueurs, des Coups d’œil et des Coups de cœur, le jourdelaterre.tv est un outil instructif pour ceux qui désirent en savoir toujours plus. Tous les mardis, une capsule est diffusée sur une des cinq thématiques proposées. En parallèle, le jourdelaterre.tv propose des vidéos enrichissantes et divertissantes trouvées ailleurs sur le Web. D’une part, la section Coups d’œil rassemble des conférences et des nouvelles au bout du clic, un regard de la raison sur l’environnement, une fenêtre sur des sujets avant-gardistes qui nous font avancer. Contenus scientifiques, ateliers, exposés, ces trouvailles stimulent la réflexion sur le développement durable. D’autre part, la section Coups de cœur offre une collection de vidéos écolos qui nous font rire, pleurer, qui nous inspirent, qu’on peut se repasser en boucle ou qu’on aime détester. Elles sont à partager sans modération. Ainsi, le jourdelaterre.tv est une référence environnementale qui informe et responsabilise. Toujours optimiste et d’avant-garde, cette webtélé veut permettre à tous d’améliorer individuellement leurs comportements à l’égard de la planète... pour qu’ils soient avant tout non conventionnels et écologiques ! Pour plus de détails, consultez le jourdelaterre.org.
Pour participer au concours, il suffit d’inscrire avant le 22 avril 2013 son ou ses activités se déroulant durant l’année scolaire au calendrier en ligne du Jour de la Terre Québec au jourdelaterre.org. Une école a autant de chances de gagner qu’elle a d’activités inscrites au calendrier.
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PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE, MOBILISATION ET COMMUNAUTÉS Caroline Moffet Conseillère pédagogique au Cégep de Jonquière caroline.moffet@cjonquiere.qc.ca
U
ne nouvelle attestation d’études collégiales Persévérance scolaire, mobilisation et communautés est présentement offerte par le service de la formation continue du cégep de Jonquière à toutes les personnes soucieuses de soutenir la dynamique partenariale d’un territoire et de participer à la mise en œuvre de projets visant la persévérance scolaire et la réussite éducative des élèves. Les animateurs de la vie étudiante, les conseillers pédagogiques et les élus scolaires notamment sont invités à s’inscrire à cette formation. Un besoin qui répond à une demande
Depuis quelques années, on assiste à l’émergence de nombreuses initiatives québécoises, tant citoyennes que gouvernementales, visant à favoriser la persévérance scolaire et la réussite éducative des jeunes. Un peu partout, des projets novateurs en faveur des jeunes rassemblent une diversité d’acteurs prêts à contribuer pour favoriser leur persévérance scolaire et leur réussite éducative.
Une formule souple, axée sur la construction des savoirs
La formation adopte une formule souple, combinant des périodes de cours favorisant la présence et par vidéoconférence, des séminaires d’échanges entre étudiants sur plate-forme informatique, telle VIA, et du tutorat professeur-étudiant avec Skype. D’une durée de 240 heures, le programme comporte quatre cours dont un cours permettant à l’étudiant d’intégrer les apprentissages effectués par le biais d’un projet concret dans son milieu. Les volets suivants sont explorés dans cette formation : persévérance scolaire et mobilisation, communauté, concertation et partenariat, suivi et évaluation de projets et projet d’intégration. Une expertise solide
Précisons que cette attestation est issue d’un partenariat entre le cégep de Jonquière, le Conseil régional de prévention de l’abandon scolaire (CRÉPAS), ÉCOBES, Recherche et transfert et la Chaire UQAC–cégep de Jonquière sur les conditions de vie, la santé et les aspirations des jeunes (VISAJ), de même que les commissions scolaires de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
LES COLLÈGES DU MONDE-UNI Une opportunité unique pour les élèves de 5e secondaire Créés par l’ancien premier ministre et lauréat du Prix Nobel de la paix, Lester B. Pearson, les collèges du Monde-Uni permettent d’accueillir chaque année jusqu’à 200 élèves de près d’une centaine de pays. Ces élèves bénéficient d’une bourse d’études de plus de 80 000 $ pour couvrir l’ensemble de leurs frais d’études et de séjour. Julie Payette, astronaute canadienne et présidente du concours des Prix d’excellence de la FCSQ 2012-2013 cette année a fréquenté l’un de ces établissements alors qu’elle terminait sa 5e secondaire. Ces collèges proposent une formule d’éducation unique visant à bâtir la paix et à promouvoir la compréhension interculturelle en réunissant des jeunes du monde entier, âgés de 16 à 19 ans. Ce programme du collégial est ouvert aux élèves finissants de 5e secondaire. Pour plus d’information ou poser sa candidature pour devenir boursier, consultez le site www.pearsoncollege.ca.
Mars 2013
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L'éducation AILLEURS DANS LE MONDE Canada
France
Ottawa
Les enfants à l’école à 2 ans
Nouvelle école primaire francophone
À Lozère en France, l’Association des enseignants de l’école maternelle (Ageem) est favorable à la scolarisation des enfants dès l’âge de 2 ans en autant que les enseignants reçoivent une formation appropriée. L’Association propose une brochure qui aide à scolariser des enfants de moins de trois ans.
Une nouvelle école publique de langue française sera ouverte à Ottawa en 2016. Il s’agira de la première école publique de langue française dans le quartier Riverside-Sud. Cette école pourra accueillir près de 370 élèves de la maternelle à la sixième année. Source : www.radio-canada
Ontario Pauvreté des enfants au Canada
L’organisation Family Service Toronto a publié la 20e édition du rapport sur la pauvreté des enfants et des familles de Campagne 2000. Intitulé Mettons fin à la pauvreté des enfants et des familles, on y apprend notamment que près d’une personne sur dix au Canada, y compris un enfant sur dix, vit dans la pauvreté, que les mères seules, plus de la moitié d’entre elles, 52,1 %, qui ont des enfants de six ans sont en situation de pauvreté et que 408 000 jeunes de 15 à 24 ans sont en chômage. Source : www.obsjeunes.qc.ca
Syrie Plan d’action pour garantir l’éducation des enfants réfugiés
Vu la crise politique qui secoue la Syrie actuellement, 250 000 personnes ont fui vers la Jordanie. Les Nations Unies et ses partenaires humanitaires ont donc mis sur pied un plan d’action pour les jeunes réfugiés syriens pour leur garantir la possibilité de poursuivre leur scolarité dans les pays d’accueil.
Source : www.cafepedagogique.net
Enquête sur le climat scolaire et la victimisation des personnels
L’enquête sur le climat scolaire et la victimisation des personnels révèle que les personnels, surtout les enseignants, qui travaille dans des écoles les plus défavorisées, sont plus victimes de violence que ceux qui exercent le métier dans des milieux plus favorisés. Les types de victimisation les plus fréquentes, peu importe les milieux, sont par ordre d’importance, la violence verbale, se faire bousculer, se faire frapper et être volés. Source : observgo.uquebec.ca/observgo/fichiers/92684_victimation_1er_degre.pdf
Étude sur la cohésion sociale
Selon une étude réalisée par le CRÉDOC (octobre 2012) portant sur les conditions de vie et aspirations, les Français estiment que pour se sentir mieux intégrés dans la société, le volet du logement (39 %) et d'offrir à chacun une éducation de qualité (25 %) s’avèrent parmi les meilleurs moyens pour permettre une plus grande cohésion sociale. Source : www.obsjeunes.qc.ca
Source : Internationale de l’Éducation
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