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ASSOCIATIONS FAMILIALES PROTESTANTES XVème COLLOQUE BIENNAL DE FONTEVRAUD 12/14 OCTOBRE 2012 Un protestantisme rassemblé, Une fabrique de confiance dans une société fracturée LA CONFIANCE ? COMMENT ?

Programme 2012-2017 Représentativité, Crédibilité, Exemplarité. Participation, Transparence, Certification, Gouvernance. Famille, Association, Jeunesse. Laïcité.

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Pour vous inscrire prenez contact avec Pierre Patrick Kaltenbach / 06 74 59 85 81 ou Françoise Caron / 06 31 13 03 84 Retrouvez le dossier complet prÊparatoire Au Colloque sur notre site http://www.afp-federation.org

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POURQUOI CE THEME ? L’élaboration du programme 2012-2017 des AFP s’effectue dans un contexte marqué par quatre facteurs décisifs. I.

L’étrange élection présidentielle de 2012 n’a pas permis d’aborder les causes du « Mal Français »1. Tout au contraire, le pugilat médiatique sur les questions de personnes a interdit l‘analyse des causes et la recherche de solutions. The Economist du 31 Mars 2012 a titré : « A country in denial. » By ignoring their country’s economic problems, France’s politicians are making it far harder to tackle them.»

II.

Dans son livre « Fractures françaises » Christophe Gully révèle le refus des nouvelles réalités sociales par les socio-politologues, prescripteursdécideurs, «Think tanks», medias et autres sondeurs. L’élection s‘est jouée sur une vision archaïque de la société et de la crise. Le sondage commandé à l’IFOP par les AFP confirme la réalité de ces fractures au sein du protestantisme. (Publication à Fontevraud Octobre 2012).

III.

Certaines ambitions du nouveau quinquennat rencontrent les priorités des AFP : Confiance, Croissance et Jeunesse, Transparence, Sobriété etc. Reste à en définir les modalités en particulier pour l’Ecole, la Formation Professionnelle et le Marché du travail, qualifiés de « Fabrique de défiance» par les nouveaux socio-politologues2. D’autres projets, notamment l’homoparentalité, les dérives associatives, les offenses à la laïcité, le Concordat - apparaissent incompatibles avec les convictions des AFP qui vont poursuivre leur investissement intellectuel pour « penser libre » et conduire localement des actions conformes à leur héritage et à leur vocation.

IV.

Les principaux partenaires des AFP affrontent des incertitudes : L’UNAF ? Représentativité et démocratie interne Au sein du protestantisme ? Représentativité respective du Conseil National des Evangéliques de France (CNEF) et de la Fédération Protestante de France (FPF). HCF ? Avenir du Haut Conseil de la Famille après l’élection de 2012. La pertinence de la démarche adoptée depuis 2009 « Définir, dénombrer, évaluer, rendre compte » s’en trouve confortée.

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Yann Algan et Pierre Cahuc. « La société de défiance. Comment le modèle social français s’autodétruit. » Editions Rue d’Ulm 2007. « La Fabrique de défiance ». Albin Michel. Février 2012. 2 Yann Algan, Pierre Cahuc André Zylberberg. « La fabrique de la défiance ? Et comment s’en sortir ? » Albin Michel. Février 2012.

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DEBATS ENVISAGES

I PROTESTANTS ? Définir, dénombrer, évaluer. Sondage IFOP Crédibilité, représentativité, fractures ?

Le protestantisme en 2012 600.000 pratiquants, bénévoles, responsables Autour de Jérôme Fourquet directeur à l’IFOP Observateurs : Michèle Tribalat et Michel Levy

II LE PACS : HOMOSEXUALITE ou NICHE FISCALE ? COUT DU NON MARIAGE P.P. Kaltenbach – Jean-Jacques Langlois

III Un réseau social familial libre FAMICITY Jérémie Caron / Adolescents

IV JEUNESSE « LA FABRIQUE DE DEFIANCE » (Ecole, formation professionnelle, marché du travail) François Moutot Directeur Général de l’Assemblée Générale des Chambres des Métiers

V ASSOCIATIONS IRREPROCHABLES Economie Solidaire et Certification. Christian Beder : Certificat de Transparence Gouvernance et Certification. OBRAL : Jérémie Caron

VI LAICITE L’EXCEPTION «AFP » F. Caron UNAF

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DEROULEMENT DU COLLOQUE ET MODALITES PRATIQUES VENDREDI 12 OCTOBRE SAINT-HILAIRE – ACCUEIL à compter de 16 h 00. BUFFET : 19 h 30 – 22 h 00 SAMEDI 13 OCTOBRE ABBAYE DE FONTEVRAUD HAUT DORTOIR 9 h 30 - 12 h 00

OUVERTURE de l’Assemblée générale Ordinaire et Extraordinaire L’assemblée est ouverte à tous mais ceux qui le souhaitent peuvent effectuer une visite libre de l’abbaye.

VOTES ET VALIDATIONS

Validation des nouvelles AFP et du conseil d‘administration. Validation des textes fondateurs : Statuts, Charte et Convention. Validation arbitrages et conflits. Rapport des trésoriers. Relations extérieures : CNEF, FPF, HCF, UNAF. Orientation. DEJEUNER. 12 h 30 - 14 h 00

COLLOQUE HAUT-DORTOIR 14 h 15 -15 h 30 SONDAGE IFOP : le protestantisme de l’engagement. 600.000 responsables bénévoles. Débat animé par J. Fourquet, directeur à l’IFOP Participations souhaitées de Michèle Tribalat et Michel Levy INED 15 h 30 – 16 h 45 La FABRIQUE DE DEFIANCE : Ecole, formation professionnelle, Marché du Travail UN RESEAU SOCIAL FAMILIAL/FAMICITY PAUSE 17 h 00 - 17 h 45 17 h 45 - 19h 00 ASSOCIATIONS IRREPROCHABLES « CERTIFICAT DE TRANSPARENCE ASSOCIATIVE » « OBSERVATOIRES BENEVOLES DES REALITES ASSOCIATIVES LOCALES » DINER 20h DIMANCHE 14 OCTOBRE ABBAYE DE FONTEVRAUD 10 h 00 – 11 h 00 CULTE DE SAINTE CENE : Olivier Raoul-Duval. Administrateur. AFP de LYON et Louange AFP DE POITIERS. 11 h 15 - 13 h 00 ANALYSES ET PROPOSITIONS D’ACTIONS OFFENCES A LA LAICITE : L’EXCEPTION AFP COÛT DU NON-MARIAGE CONCLUSIONS REPAS FINAL : 13 h 00 - Séparation 15 h 00 5


Vème COLLOQUE BIENNAL DE FONTEVRAUD 12/14 OCTOBRE 2012

Un sondage d’initiative populaire PROTESTANTS PRATIQUANTS Effectifs, engagements Représentativité SONDAGE AFP 2012 (IFOP) Parce qu’il émane d’un mouvement de bénévoles issus de multiples églises, ce sondage s’inscrit dans la logique du projet d’Etats Généraux du Protestantisme conçu lors du premier Colloque de Fontevraud en 1984 et porté par Jacques Ellul lors de la commémoration de la Révocation en octobre 1985. La commande d’un sondage d’opinion est souvent le fait de « décideurs » ou de « chercheurs » qu’il s’agisse de média, de collectivités publiques, d’institutions ecclésiales, de centres de recherche et d’enseignement, ou encore de sociétés commerciales, elle est très rarement une initiative associative.

Les Associations Familiales Protestantes soucieuses de vérifier si leur projet associatif est « en phase » avec les réalités du Protestantisme français et de la société globale ont pris le parti de commander un sondage sur la seule fraction pratiquante du protestantisme soit 600.000 pratiquants selon l’IFOP 2010. Le souci d’efficacité impose en effet comme préalable à l’action de bien connaître sa différence utile en sorte de fonder son projet sur ses atouts spécifiques pour y concentrer ses moyens. La nouvelle question politique posée à tous les partenaires sociaux notamment associatifs et syndicaux bénéficiaires de dépense publique est celle de leur exacte représentativité dans un contexte marqué par le corporatisme, l’étatisme, la défiance et le pessimisme. Concernant les syndicats, le refus parlementaire Gauche et Droite confondues de publier le rapport Perruchot a constitué une première sous la République. Concernant la représentativité de l‘UNAF, la question de la Cour des Comptes posée en 2003 puis en 2006 reste à ce jour sans réponse. 6


Cette démarche constitue un défi pour plusieurs raisons : - Elle correspond à un investissement d’importance, à la mesure du retour que l’on est en droit d’en attendre, mais sans excéder 10 % des réserves du mouvement. - Elle a pour ambition de nourrir une réflexion en profondeur à partir du constat d’une réalité sociologique et notamment des nouveaux visages du protestantisme engagé. - Elle doit aider les Associations Familiales Protestantes à apporter leur différence utile de religion familiale, associative et « laïque »,

héritière du message institutionnel de la

Réforme soit selon Michelet la « république réformée » et la démocratie religieuse. -

Les résultats de ce sondage

permettront à ceux qui le souhaitent de s’interroger

notamment sur les questions suivantes :

Dans la France

de 2012, le protestantisme représente-t-il une religion de

mémoire ou d’espoir, de commémorations ou de projets ? •

Est-il un levain, ou une micro société sclérosée vouée au déclin et à la disparition ?

Correspond-il à une novation évangélique accidentelle ou à un héritage retrouvé de la Réforme avec sa vocation à toujours se réformer ?

Enfin ce sondage s’inscrit dans la suite logique du sondage réalisé par l‘IFOP en 2010 à la demande de la Fédération Protestante de France souhaitant justifier une nouvelle répartition des suffrages et des contributions financières en son sein. Membres de la Fédération Protestante de France (FPF) et envisageant leur adhésion au Conseil National des Evangéliques de France (CNEF) les AFP sont concernées par les questions liées de représentativité, bénévolat et salariat, cotisations et droits de votes, structures et procédures de coopération.

Retrouvez le dossier complet sur : http://www.afp-federation.org

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TROIS ATOUTS EXPLIQUENT LA CROISSANCE des AFP 1. Un statut législatif unique et contraignant • C’est le législateur qui institue les AFP interlocuteurs des pouvoirs publics, pas les églises. • Dans la République, c’est en raison de leur appartenance confessionnelle que les AFP sont invitées à siéger dans les conseils d’administration d’une institution publique. Cette exception de taille à la laïcité française n’est contestée par personne. • Les notions de familles membres et d’association familiale sont définies par la Loi. • Chaque AFP doit être agréée par la commission de contrôle pluraliste de l’UDAF de son ressort avec la caution préalable du mouvement national administrateur de l’UNAF. • Les effectifs départementaux sont certifiés annuellement par l’UDAF du ressort. • Chaque année les noms, adresses et la composition familiale des membres de chaque AFP sont déclarées auprès de l’UDAF du ressort avant centralisation et contrôle par l’UNAF. • L’UNAF et les UDAF sont soumises aux contrôles de la Cour des Comptes. Par les garanties légales de transparence et de gouvernance qu’il institue, ce statut favorise les AFP en termes de représentativité et de crédibilité au sein du protestantisme, du mouvement familial, du monde associatif et de la société. Mieux, ce statut vaut aux AFP une présomption irréfragable de laïcité. C’est ainsi que toute tentative venant par exemple d’une caisse sociale, ou d’une collectivité locale pour refuser un agrément ou un financement à une AFP motif pris de l’étiquette « protestante » peutêtre enrayée comme de droit. Cette situation est unique au sein du protestantisme comme au sein de la société. 2. Un projet associatif et confessionnel unique Inscrit dans la logique du projet d’Etats Généraux initié en 1984 avec le parrainage de Jacques Ellul, le projet des AFP consiste à promouvoir une action associative, familiale et sociale unie dans les milieux issus de la Réforme, sans considération d’appartenance dénominationnelle. Statuts, Charte et Convention font de cette volonté d’action unie la condition d‘appartenance au mouvement. Les AFP sont le seul mouvement protestant associant à parité des associations adhérant à la FPF et au CNEF, voir à ces deux instances à la fois. Ce faisant elles offrent localement aux protestants pratiquants qui le souhaitent, un outil leur permettant d’agir sans faire institution. 3. La seule force qui vaille : l’héritage de la Réforme. La force qui anime les AFP, explique les modalités et l’ampleur de leur réveil, c’est l’héritage de la Réforme, le Salut par l’Ecriture, la Grâce et la Foi seules. Or depuis peu, cet héritage entre en résonnance avec plusieurs attentes et tendances lourdes de la société dans les domaines les plus divers : Famille, Jeunesse, Association, Bénévolat, Transparence, Confiance, Représentativité, Participation, Certification, etc. C’est le moment d‘évoquer Marc Bloch pour qui l’étude de l’histoire n’est pas repli sur le passé mais recherche de ce qui fait l’unité de l’homme. Nos pères nous ont transmis. Cessons de commémorer. A nous de « dire à nos fils que... » en sachant que l’exemple constitue le meilleur outil de transmission. Les valeurs, cela ne se défend pas. Cela se pratique. 8


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