9782215155553 ext

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10 GRANDS

EMPIRES

Empire d’Alexandre, Empire des Han, Empire romain, Califat umayyade, Empire carolingien, Empire mongol, Empire malien, Empire inca, Empire napoléonien et Empire britannique : 10 empires, qui ont façonné nos cultures et modelé nos civilisations, sont ici racontés.

À PARTIR DE 10 ANS

10 GRANDS

dates im po

Présenta tio de l’empi n re

carte de

10 GRANDS EMPIRES

rtantes

l’empire

biograp hie des empe reurs

EMPIRES 10 cartes pour tout comprendre d’Alexandre le Grand à la reine Victoria Imre Feiner

faits rem

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fin de l’e

mpire

10EMPIRES_COVER.indd 1

50 TTC 14

À PARTIR DE 10 ANS

MDS : 592017

www.fleuruseditions.com

13/05/15 18:05


an dr e ’Al ex pir ed Em

VERS 1200 – 1294 VERS 1235 – 1546

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1837 – 1931

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27 AV. NOTRE ÈRE – 476 APRÈS

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206 AV. NOTRE ÈRE – 220 APRÈS

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chronologie

336 AV. NOTRE ÈRE – 281 AV. NOTRE ÈRE

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336 – 281 av. notre ère

e millénaire av. J.-C. III au u ar p p nnu. A jà sur lus vieil empire co p le st e ins s’appuient dé n ra ie ve ad u k so ak s e se ir t p e m s L’E ace peuple mpire est un esp réunit plusieurs E il , n ie u r m a ta C o r. p e so ig é ir le d en M inistration pour rité sur plusieurs m to d u a a e n n u so t e e e rc é xe e r qui une arm er leur fidélité. par un empereu rv lé ô se tr n n co co e d e t u n iq h n souve géograp s difficile est bie lu p e L s. te n re fé ethnies dif ordent guère de cc ’a n s in a m o R ains - mis à part cert pour contrôler rs rs u u e re at e p tr is m e in s m le , ad t des Pour cela et d’embellir igènes et utilisen d rm in e x p r au u s le é i rt u e q lib ce ibut, droits ou de ains leur versent un tr ci slle e C ns vaincues, cert o s. ti e é la u in p o m p o d s s le e r n e les zo s’attach ! alais. Pour mieux p r u le u ur propre gloire o le e à al n it p io lig re e leur ca n u éer même jusqu’à cr faits empereurs vont ils ne sont pas dé d an u q s, e ir p m e nt les as auquel se heurte ne réussissent p s e in m a lè rt b e ro C . p e al ré p u ci d de la Le prin s Incas, est celui flits dynastiques n le e co e m d m se co u s ca e à t rm cliten par les a ècles. Ceux-là fondateur ou péri r si u s e le d e t d n a là e d n -d e p au t ennen à perdurer cales ’autres se mainti D ). n lie a des richesses lo t m n e e ir p m m re a (E p s a e cc rn a inte ur entre attractivité de le ver un équilibre t u e o n tr io à at s u in n m e o rv d a la sont p nce de opulations, viole . p x au n o ti u ib tr n d’un État stable io ct et redis ru st n co t e s e conquête nt culture, ivresse d cet ouvrage se so s n a d s té n se ré pires p Certains de leurs nents, les 10 em . ti n té ri co é e st tr o a p u r q u r le ou Situés su ille, leur longévité ants ont voulu ta iv r u su le s r in a p ra s é ve u u g e les so tous distin ué les esprits qu rq a m t n ta t mer ! n o empereurs iter et s’en récla im s le , e ir a tr n u, au co s’en distinguer o

Imre Feiner

e re contemporain Docteur en histoi gé d’histoire et professeur agré

INT_10 EMPIRES_P01-07.indd 7

EMPIRE D’ALEXANDRE Philippe II, roi de Macédoine, a vaincu et soumis les cités grecques, comme Athènes ou Sparte. À sa mort en 336 avant notre ère, son fils Alexandre élimine les concurrents au trône et hérite d’un territoire agrandi. Deux ans plus tard, il se lance à la conquête de l’ennemi traditionnel des Grecs : l’Empire perse, dirigé par Darius III. Il franchit les détroits et débarque avec son armée en Asie. Là, il bat une première fois les Perses lors de la bataille du Granique. Selon la légende, il aurait attendu l’après-midi pour que le soleil éblouisse les troupes ennemies avant de charger avec ses armées, sur son fidèle destrier Bucéphale. Alexandre prend ensuite les grandes villes côtières (Milet, Halicarnasse…) et pénètre à l’intérieur des terres. L’hiver passé, il attaque la Phénicie, l’Égypte, puis la Mésopotamie. En octobre 331 av. J.-C., il remporte à Gaugamèles la bataille décisive contre l’armée de Darius III, pourtant largement supérieure en nombre. Darius parvient à s’enfuir mais Alexandre le pourchasse : il prend Babylone et, s’enfonçant au cœur de l’Empire perse, s’empare de Suse avant d’incendier Persépolis et ses bibliothèques. L’assassinat de Darius III par de grands officiers perses lui facilite la tâche et lui permet de nouer une alliance avec une partie des élites locales. Alexandre passe quelques années à pacifier l’Asie centrale. En 326 av. J.-C., il reprend sa progression vers l’est, franchit le fleuve Indus et remporte encore plusieurs batailles. Las, ses soldats refusent de s’aventurer plus loin. Avant de repartir, Alexandre fait construire des autels pour honorer les douze dieux de l’Olympe et graver l’inscription « Ici s’est arrêté Alexandre » !

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336 – 281 av. notre ère

e millénaire av. J.-C. III au u ar p p nnu. A jà sur lus vieil empire co p le st e ins s’appuient dé n ra ie ve ad u k so ak s e se ir t p e m s L’E ace peuple mpire est un esp réunit plusieurs E il , n ie u r m a ta C o r. p e so ig é ir le d en M inistration pour rité sur plusieurs m to d u a a e n n u so t e e e rc é xe e r qui une arm er leur fidélité. par un empereu rv lé ô se tr n n co co e d e t u n iq h n souve géograp s difficile est bie lu p e L s. te n re fé ethnies dif ordent guère de cc ’a n s in a m o R ains - mis à part cert pour contrôler rs rs u u e re at e p tr is m e in s m le , ad t des Pour cela et d’embellir igènes et utilisen d rm in e x p r au u s le é i rt u e q lib ce ibut, droits ou de ains leur versent un tr ci slle e C ns vaincues, cert o s. ti e é la u in p o m p o d s s le e r n e les zo s’attach ! alais. Pour mieux p r u le u ur propre gloire o le e à al n it p io lig re e leur ca n u éer même jusqu’à cr faits empereurs vont ils ne sont pas dé d an u q s, e ir p m e nt les as auquel se heurte ne réussissent p s e in m a lè rt b e ro C . p e al ré p u ci d de la Le prin s Incas, est celui flits dynastiques n le e co e m d m se co u s ca e à t rm cliten par les a ècles. Ceux-là fondateur ou péri r si u s e le d e t d n a là e d n -d e p au t ennen à perdurer cales ’autres se mainti D ). n lie a des richesses lo t m n e e ir p m m re a (E p s a e cc rn a inte ur entre attractivité de le ver un équilibre t u e o n tr io à at s u in n m e o rv d a la sont p nce de opulations, viole . p x au n o ti u ib tr n d’un État stable io ct et redis ru st n co t e s e conquête nt culture, ivresse d cet ouvrage se so s n a d s té n se ré pires p Certains de leurs nents, les 10 em . ti n té ri co é e st tr o a p u r q u r le ou Situés su ille, leur longévité ants ont voulu ta iv r u su le s r in a p ra s é ve u u g e les so tous distin ué les esprits qu rq a m t n ta t mer ! n o empereurs iter et s’en récla im s le , e ir a tr n u, au co s’en distinguer o

Imre Feiner

e re contemporain Docteur en histoi gé d’histoire et professeur agré

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EMPIRE D’ALEXANDRE Philippe II, roi de Macédoine, a vaincu et soumis les cités grecques, comme Athènes ou Sparte. À sa mort en 336 avant notre ère, son fils Alexandre élimine les concurrents au trône et hérite d’un territoire agrandi. Deux ans plus tard, il se lance à la conquête de l’ennemi traditionnel des Grecs : l’Empire perse, dirigé par Darius III. Il franchit les détroits et débarque avec son armée en Asie. Là, il bat une première fois les Perses lors de la bataille du Granique. Selon la légende, il aurait attendu l’après-midi pour que le soleil éblouisse les troupes ennemies avant de charger avec ses armées, sur son fidèle destrier Bucéphale. Alexandre prend ensuite les grandes villes côtières (Milet, Halicarnasse…) et pénètre à l’intérieur des terres. L’hiver passé, il attaque la Phénicie, l’Égypte, puis la Mésopotamie. En octobre 331 av. J.-C., il remporte à Gaugamèles la bataille décisive contre l’armée de Darius III, pourtant largement supérieure en nombre. Darius parvient à s’enfuir mais Alexandre le pourchasse : il prend Babylone et, s’enfonçant au cœur de l’Empire perse, s’empare de Suse avant d’incendier Persépolis et ses bibliothèques. L’assassinat de Darius III par de grands officiers perses lui facilite la tâche et lui permet de nouer une alliance avec une partie des élites locales. Alexandre passe quelques années à pacifier l’Asie centrale. En 326 av. J.-C., il reprend sa progression vers l’est, franchit le fleuve Indus et remporte encore plusieurs batailles. Las, ses soldats refusent de s’aventurer plus loin. Avant de repartir, Alexandre fait construire des autels pour honorer les douze dieux de l’Olympe et graver l’inscription « Ici s’est arrêté Alexandre » !

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MER NOIRE

Alexandre, dit le Grand

Fils de Philippe II et d’Olympias, Alexandre naît à Pella, la capitale du royaume de Macédoine, en 356 av. J.-C. Mais ce Macédonien – peuple que les Grecs appellent demi-barbare parce qu’il est à la fois proche et éloigné d’eux – reçoit une éducation grecque. Son précepteur, le célèbre philosophe Aristote, lui transmet la culture hellénique. Adolescent fougueux, il lie des amitiés profondes avec ceux qui deviendront plus tard ses fidèles compagnons. Adulte, il rêve d’un empire universel et parvient à conquérir un immense territoire, de l’Égypte à l’Indus. Atteint de fortes fièvres, cet habile stratège à la volonté de fer meurt à Babylone (actuel Irak) en 323 av. J.-C.

L’armée d’Alexandre

Comme les Grecs, Alexandre utilise les phalanges, des groupes de fantassins qui progressent en formation serrée. Mais il allège leur équipement, bouclier et grande lance, et les rend plus efficaces au combat. Les phalanges sont épaulées par des troupes de cavaleries lourdes, qui protègent leurs flancs. Lors de l’assaut, Alexandre utilise la technique “du marteau et de l’enclume” : la cavalerie (le marteau) encercle d’abord l’ennemi et désorganise son armée, le rendant vulnérable à la phalange (l’enclume). En matière d’effectif, l’armée quitte la Macédoine avec un nombre assez faible de soldats : environ 4 500 cavaliers et 30 000 fantassins. Mais des renforts arrivent progressivement de Macédoine et Alexandre parvient à recruter de nouveaux soldats en Asie.

et après…?

qualités qui « Le régent doit réunir en lui deux s plus consifont partie des plus grandes et de du peuple et dérables : il faut qu’il soit aimé admiré en lui par ses actions. […] s honorable Ton pouvoir sera plus glorieux et plu peuple […] si tu t’attaches au bien-être du quelles on Sache qu’il est trois choses par les vaste gloire. laisse une belle mémoire et une islation […] La première, c’est une bonne lég guerre et des la seconde, c’est la science de la la fondation combats […] la troisième, c’est des cités. » r Lettre d’Aristote à Alexandre su 328 av. J.-C. le gouvernement des cités, vers

Granique

Milet

Gaugamèles Halicarnasse MÉSOPOTAMIE

PHÉNICIE

MER MÉDITERRANÉE

Tyr

Bâtisseur de cités

Alexandre fonde de nombreuses villes, qu’il baptise souvent Alexandrie. La plus célèbre est Alexandrie d’Égypte. La légende raconte qu’avant sa fondation, Alexandre aurait fait tracer les limites de la ville avec de la farine qu’un vol de corbeaux aurait rapidement avalée. Ce présage aurait été perçu comme le signe que la ville pourrait nourrir une abondante population. En hommage à son cheval mort lors d’une bataille, il nomme l'une d'entre elles Bucephalia (Asie).

Baby Alexandrie

ARABIE

ÉGYPTE

La culture grecque en Asie

Alexandre ne se contente pas de gagner des batailles. Partout où il passe, il diffuse la culture grecque et la langue grecque devient, en Asie, celle du pouvoir. Il fait construire des temples, des gymnases… Pour des siècles, la vie quotidienne des populations est modifiée. Cependant, il sait aussi ménager les cultures des peuples soumis : il leur laisse la liberté religieuse et n’hésite pas à utiliser leurs propres rites pour se les concilier. Ainsi, lors des noces de Suse, lui et dix mille de ses compagnons épousent des femmes asiatiques selon la coutume perse.

À la mort d’Alexandre, son Empire ne lui survit pas. Ses successeurs, les diadoques, le divisent et y instaurent des monarchies de culture grecque : c’est la période hellénistique. En Égypte, les rois et les reines, maintenant d’origine grecque et non égyptienne, s’appellent presque tous Ptolémée et Cléopâtre. Ils pratiquent les mariages consanguins : Cléopâtre II épouse son frère Ptolémée V ; devenue veuve, elle épouse un autre de ses frères, Ptolémée VIII ! La plus célèbre des Cléopâtre, la maîtresse de César, est en fait la septième du nom. Elle a rencontré César en 48 av. J.-C. parce que la République romaine combat les royaumes hellénistiques. Rome parvient à les conquérir et s’agrandit. Ces nouvelles provinces profitent à quelques familles romaines qui se battent pour le pouvoir.

INT_10_EMPIRES -P08-17ok.indd 8

Pella

Itinéraire d’Alexandre Empire d’Alexandre Alexandre le Grand, empereur

Empire du père d’Alexandre, Philippe de Macédoine

CHRONOLOGIE EN 10 DATES 356 av. J.-C.

Naissance d’Alexandre

338 av. J.-C.

336 av. J.-C.

Victoire de Philippe II sur les Grecs à Chéronée

Alexandre devient roi de Macédoine

334 av. J.-C.

Début de l’expédition d’Asie et bataille du Granique

331 av. J.-C.

Fondation d’Alexandrie d’Égypte. Victoire lors de la bataille de Gaugamèles

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MER NOIRE

Alexandre, dit le Grand

Fils de Philippe II et d’Olympias, Alexandre naît à Pella, la capitale du royaume de Macédoine, en 356 av. J.-C. Mais ce Macédonien – peuple que les Grecs appellent demi-barbare parce qu’il est à la fois proche et éloigné d’eux – reçoit une éducation grecque. Son précepteur, le célèbre philosophe Aristote, lui transmet la culture hellénique. Adolescent fougueux, il lie des amitiés profondes avec ceux qui deviendront plus tard ses fidèles compagnons. Adulte, il rêve d’un empire universel et parvient à conquérir un immense territoire, de l’Égypte à l’Indus. Atteint de fortes fièvres, cet habile stratège à la volonté de fer meurt à Babylone (actuel Irak) en 323 av. J.-C.

L’armée d’Alexandre

Comme les Grecs, Alexandre utilise les phalanges, des groupes de fantassins qui progressent en formation serrée. Mais il allège leur équipement, bouclier et grande lance, et les rend plus efficaces au combat. Les phalanges sont épaulées par des troupes de cavaleries lourdes, qui protègent leurs flancs. Lors de l’assaut, Alexandre utilise la technique “du marteau et de l’enclume” : la cavalerie (le marteau) encercle d’abord l’ennemi et désorganise son armée, le rendant vulnérable à la phalange (l’enclume). En matière d’effectif, l’armée quitte la Macédoine avec un nombre assez faible de soldats : environ 4 500 cavaliers et 30 000 fantassins. Mais des renforts arrivent progressivement de Macédoine et Alexandre parvient à recruter de nouveaux soldats en Asie.

et après…?

qualités qui « Le régent doit réunir en lui deux s plus consifont partie des plus grandes et de du peuple et dérables : il faut qu’il soit aimé admiré en lui par ses actions. […] s honorable Ton pouvoir sera plus glorieux et plu peuple […] si tu t’attaches au bien-être du quelles on Sache qu’il est trois choses par les vaste gloire. laisse une belle mémoire et une islation […] La première, c’est une bonne lég guerre et des la seconde, c’est la science de la la fondation combats […] la troisième, c’est des cités. » r Lettre d’Aristote à Alexandre su 328 av. J.-C. le gouvernement des cités, vers

Granique

Milet

Gaugamèles Halicarnasse MÉSOPOTAMIE

PHÉNICIE

MER MÉDITERRANÉE

Tyr

Bâtisseur de cités

Alexandre fonde de nombreuses villes, qu’il baptise souvent Alexandrie. La plus célèbre est Alexandrie d’Égypte. La légende raconte qu’avant sa fondation, Alexandre aurait fait tracer les limites de la ville avec de la farine qu’un vol de corbeaux aurait rapidement avalée. Ce présage aurait été perçu comme le signe que la ville pourrait nourrir une abondante population. En hommage à son cheval mort lors d’une bataille, il nomme l'une d'entre elles Bucephalia (Asie).

Baby Alexandrie

ARABIE

ÉGYPTE

La culture grecque en Asie

Alexandre ne se contente pas de gagner des batailles. Partout où il passe, il diffuse la culture grecque et la langue grecque devient, en Asie, celle du pouvoir. Il fait construire des temples, des gymnases… Pour des siècles, la vie quotidienne des populations est modifiée. Cependant, il sait aussi ménager les cultures des peuples soumis : il leur laisse la liberté religieuse et n’hésite pas à utiliser leurs propres rites pour se les concilier. Ainsi, lors des noces de Suse, lui et dix mille de ses compagnons épousent des femmes asiatiques selon la coutume perse.

À la mort d’Alexandre, son Empire ne lui survit pas. Ses successeurs, les diadoques, le divisent et y instaurent des monarchies de culture grecque : c’est la période hellénistique. En Égypte, les rois et les reines, maintenant d’origine grecque et non égyptienne, s’appellent presque tous Ptolémée et Cléopâtre. Ils pratiquent les mariages consanguins : Cléopâtre II épouse son frère Ptolémée V ; devenue veuve, elle épouse un autre de ses frères, Ptolémée VIII ! La plus célèbre des Cléopâtre, la maîtresse de César, est en fait la septième du nom. Elle a rencontré César en 48 av. J.-C. parce que la République romaine combat les royaumes hellénistiques. Rome parvient à les conquérir et s’agrandit. Ces nouvelles provinces profitent à quelques familles romaines qui se battent pour le pouvoir.

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Pella

Itinéraire d’Alexandre Empire d’Alexandre Alexandre le Grand, empereur

Empire du père d’Alexandre, Philippe de Macédoine

CHRONOLOGIE EN 10 DATES 356 av. J.-C.

Naissance d’Alexandre

338 av. J.-C.

336 av. J.-C.

Victoire de Philippe II sur les Grecs à Chéronée

Alexandre devient roi de Macédoine

334 av. J.-C.

Début de l’expédition d’Asie et bataille du Granique

331 av. J.-C.

Fondation d’Alexandrie d’Égypte. Victoire lors de la bataille de Gaugamèles

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206 av. notre ère – 220 ap.

Alexandrie de Margianne

MER CASPIENNE

EMPIRE CHINOIS DES HAN

Alexandrie Eskhaté

Alexandrie du Caucase

Suse

Darius III, roi des Perses

Bucephalia

Babylone

EMPIRE PERSE

Persépolis FE

PER

SIQ

UE

Alexandrie de Macarène Alexandrie de Carmanie

Indus

GOL

OCÉAN INDIEN

Phalanges d’Alexandre

En 210 av. J.-C., lorsque succombe le dernier empereur de la dynastie Qin, plusieurs révoltes éclatent. Liu Bang, d’origine paysanne, parvient à s’imposer parmi ses rivaux et à prendre le pouvoir suprême. Il devient alors empereur. Après sa mort, on l’appellera Han Gaozu, d’où le nom de dynastie des Han. L’empereur est sacré puisqu’il est le “Fils du Ciel” et détient un “mandat céleste” donné par les dieux. Il est juge suprême, chef administratif et religieux, mais il délègue son autorité à une administration efficace. Avant de mourir, c'est lui qui désigne un héritier parmi ses fils. Wudi, septième empereur de la dynastie (141-87 av J.-C.), est le souverain le plus puissant des Han. Il est même considéré comme l’un des plus brillants de l’histoire chinoise. Pendant les cinquante années de son long règne, il agrandit l’Empire par de vastes conquêtes, ouvre des routes commerciales, favorise les arts, fonde une école pour former les fonctionnaires, adopte le confucianisme… À sa mort, l’Empire couvre 7 millions de km2 et est peuplé de plus de 59 millions d’habitants. La dynastie des Han dure près de quatre siècles et compte 28 empereurs. Elle est divisée en deux parties : les Han antérieurs, ou Han occidentaux car leur capitale Chang’an se situe à l’ouest ; puis, à partir de 25 après J.-C., les Han postérieurs, ou Han orientaux en raison de la localisation de leur capitale Luoyang. Alors que la dynastie des Han antérieurs avait triomphé des autonomies provinciales, étendu le territoire, mis en place les institutions et connu des empereurs remarquables, celle des Han postérieurs, moins brillante, décline...

C’est où

Lieux de batailles

?

Villes construites par Alexandre

330 av. J.-C.

Incendie de Persépolis et mort de Darius III

INT_10_EMPIRES -P08-17ok.indd 9

326 av. J.-C.

Passage du fleuve Indus

323 av. J.-C.

323-281 av. J.-C.

Mort d’Alexandre à Babylone (actuel Irak)

Guerre des diadoques, les généraux d’Alexandre

281 av. J.-C.

Partage de l’empire d’Alexandre entre les diadoques

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206 av. notre ère – 220 ap.

Alexandrie de Margianne

MER CASPIENNE

EMPIRE CHINOIS DES HAN

Alexandrie Eskhaté

Alexandrie du Caucase

Suse

Darius III, roi des Perses

Bucephalia

Babylone

EMPIRE PERSE

Persépolis FE

PER

SIQ

UE

Alexandrie de Macarène Alexandrie de Carmanie

Indus

GOL

OCÉAN INDIEN

Phalanges d’Alexandre

En 210 av. J.-C., lorsque succombe le dernier empereur de la dynastie Qin, plusieurs révoltes éclatent. Liu Bang, d’origine paysanne, parvient à s’imposer parmi ses rivaux et à prendre le pouvoir suprême. Il devient alors empereur. Après sa mort, on l’appellera Han Gaozu, d’où le nom de dynastie des Han. L’empereur est sacré puisqu’il est le “Fils du Ciel” et détient un “mandat céleste” donné par les dieux. Il est juge suprême, chef administratif et religieux, mais il délègue son autorité à une administration efficace. Avant de mourir, c'est lui qui désigne un héritier parmi ses fils. Wudi, septième empereur de la dynastie (141-87 av J.-C.), est le souverain le plus puissant des Han. Il est même considéré comme l’un des plus brillants de l’histoire chinoise. Pendant les cinquante années de son long règne, il agrandit l’Empire par de vastes conquêtes, ouvre des routes commerciales, favorise les arts, fonde une école pour former les fonctionnaires, adopte le confucianisme… À sa mort, l’Empire couvre 7 millions de km2 et est peuplé de plus de 59 millions d’habitants. La dynastie des Han dure près de quatre siècles et compte 28 empereurs. Elle est divisée en deux parties : les Han antérieurs, ou Han occidentaux car leur capitale Chang’an se situe à l’ouest ; puis, à partir de 25 après J.-C., les Han postérieurs, ou Han orientaux en raison de la localisation de leur capitale Luoyang. Alors que la dynastie des Han antérieurs avait triomphé des autonomies provinciales, étendu le territoire, mis en place les institutions et connu des empereurs remarquables, celle des Han postérieurs, moins brillante, décline...

C’est où

Lieux de batailles

?

Villes construites par Alexandre

330 av. J.-C.

Incendie de Persépolis et mort de Darius III

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326 av. J.-C.

Passage du fleuve Indus

323 av. J.-C.

323-281 av. J.-C.

Mort d’Alexandre à Babylone (actuel Irak)

Guerre des diadoques, les généraux d’Alexandre

281 av. J.-C.

Partage de l’empire d’Alexandre entre les diadoques

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Les mandarins, piliers de l’administration

Les mandarins forment un corps de fonctionnaires recrutés sur des principes de mérite. Ils appartiennent aux élites sociales mais, à la différence de la noblesse en Occident, n’obtiennent pas leur fonction de manière héréditaire. L'empereur peut donc mieux les contrôler. Recevant une solide éducation, ces lettrés forment la bureaucratie et l’administration dirigeante des provinces.

n a souci de Confucius dit : « L’homme de bie voir ce qu’il neuf choses : il s’applique à bien ’il écoute. Il a regarde, à bien entendre ce qu ce dans son souci de respirer la bienveillan manières, expression, la déférence dans ses sérieux dans l’honnêteté dans ses paroles, le nde conseil : son travail. Dans le doute, il dema e aux consédans un accès de colère, il pens d’un profit, quences ; dans la perspective il garde le souci du juste. » Extrait des Entretiens, XVI-10

Aksou Qarachahr

Kachgar

Yarkand

Loulan Miran

Khotan

Suzhou

Philosophie chinoise

Confucius (551-479 av. J.-C.) est un philosophe, fondateur d’un courant de pensée majeur en Chine qui s’impose sous les Han : le confucianisme. Ce code moral a pour socle le respect des traditions et des ancêtres. Lao Tseu, dont la réalité historique est moins certaine, aurait écrit le Tao Tö King (le Livre de la Voie et de la Vertu). Il est considéré comme le fondateur du taoïsme, une pensée religieuse qui prône l’harmonie de l’homme et de la nature : l’homme doit rechercher l’équilibre et suivre sa voie.

TIBET

Un mur pour se défendre

Pour protéger l’Empire du Milieu des incursions ennemies, les empereurs font élever une gigantesque muraille de plus de 6 000 km de long, pour une largeur moyenne de 7 m et une hauteur qui atteint parfois les 15 m ! Des tours installées tous les 30 km sur des points élevés, permettent aux guetteurs de donner l’alerte en cas de danger. Cette grande muraille semble avoir été commencée dès le Ve siècle av. J.-C. mais les Han, et particulièrement l’empereur Wudi, l’ont considérablement agrandie.

Wudi, empereur chinois de 141 - 87 av. J.-C.

Un âge d’or scientifique

La route de la soie

Dans la Chine des Han, le commerce entre l’Orient et l’Occident est florissant. Les Chinois mettent en place un ensemble de routes, ponctuées de lieux de repos. Cette “route de la soie” part de la capitale Chang’an, traverse l’Asie centrale et se poursuit jusqu’aux rives de la Méditerranée. Caravaniers et marchands y échangent bien sûr de la soie, mais aussi tout un ensemble de produits de luxe : sel, ivoire, or, épices…

et après…?

La période Han, notamment la fin de la dynastie, est une période d’effervescence scientifique. De nombreuses découvertes et inventions sont faites dans des domaines aussi variés que l’astronomie, les mathématiques, l’ingénierie, la navigation, la métallurgie ou encore la céramique. Parmi les innovations, on trouve le papier qui permet aux lettrés de réaliser de superbes calligraphies. L’écriture chinoise prend sa forme définitive sous les Han.

Dans les dernières années du siècle, de nombreuses révoltes éclatent. Les empereurs Han s’affaiblissent tandis que, dans les provinces, le pouvoir des seigneurs de guerre grandit. Certains deviennent plus puissants que le souverain lui-même ! L’un d’eux, Cao Pi, parvient à destituer l’empereur Xiandi en 220 : c’est la fin de la dynastie Han. Trois empereurs prétendent alors détenir le “mandat céleste” : c'est la période dite des Trois Royaumes. D’autres dynasties puissantes viendront à nouveau unifier la Chine (Tang, Song, Ming ou Qing), puisque le dernier empereur chinois, Pou-Yi, ne démissionne qu’en 1912. Parmi ces différentes époques, la période Han est considérée comme l’un des âges d’or chinois. Aujourd’hui encore, le groupe ethnique majoritaire en Chine se nomme lui-même “le peuple des Han”.

Tours de guet

Conquêtes des Han occidentaux, 206 av. J.-C. - 8 ap. J.-C.

Fantassins chinois

Région sous protection chinoise

Cavaliers chinois

Route de la soie Peuples nomades des steppes du Nord

Muraille de Chine

CHRONOLOGIE EN 10 DATES

IIIe

INT_10_EMPIRES -P08-17ok.indd 10

Empire des Han en 206 av. J.-C.

206 av. J.-C.

Prise de la capitale Xianyang par Liu Bang

202 av. J.-C.

Proclamation de la dynastie des Han occidentaux ; début de leur domination sur la Chine

195 av. J.-C.

Mort de Liu Bang, premier empereur Han

141 av. J.-C.

Début du règne de Wudi

136 av. J.-C.

Adoption du confucianisme comme philosophie officielle de l’Empire

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134 a


Les mandarins, piliers de l’administration

Les mandarins forment un corps de fonctionnaires recrutés sur des principes de mérite. Ils appartiennent aux élites sociales mais, à la différence de la noblesse en Occident, n’obtiennent pas leur fonction de manière héréditaire. L'empereur peut donc mieux les contrôler. Recevant une solide éducation, ces lettrés forment la bureaucratie et l’administration dirigeante des provinces.

n a souci de Confucius dit : « L’homme de bie voir ce qu’il neuf choses : il s’applique à bien ’il écoute. Il a regarde, à bien entendre ce qu ce dans son souci de respirer la bienveillan manières, expression, la déférence dans ses sérieux dans l’honnêteté dans ses paroles, le nde conseil : son travail. Dans le doute, il dema e aux consédans un accès de colère, il pens d’un profit, quences ; dans la perspective il garde le souci du juste. » Extrait des Entretiens, XVI-10

Aksou Qarachahr

Kachgar

Yarkand

Loulan Miran

Khotan

Suzhou

Philosophie chinoise

Confucius (551-479 av. J.-C.) est un philosophe, fondateur d’un courant de pensée majeur en Chine qui s’impose sous les Han : le confucianisme. Ce code moral a pour socle le respect des traditions et des ancêtres. Lao Tseu, dont la réalité historique est moins certaine, aurait écrit le Tao Tö King (le Livre de la Voie et de la Vertu). Il est considéré comme le fondateur du taoïsme, une pensée religieuse qui prône l’harmonie de l’homme et de la nature : l’homme doit rechercher l’équilibre et suivre sa voie.

TIBET

Un mur pour se défendre

Pour protéger l’Empire du Milieu des incursions ennemies, les empereurs font élever une gigantesque muraille de plus de 6 000 km de long, pour une largeur moyenne de 7 m et une hauteur qui atteint parfois les 15 m ! Des tours installées tous les 30 km sur des points élevés, permettent aux guetteurs de donner l’alerte en cas de danger. Cette grande muraille semble avoir été commencée dès le Ve siècle av. J.-C. mais les Han, et particulièrement l’empereur Wudi, l’ont considérablement agrandie.

Wudi, empereur chinois de 141 - 87 av. J.-C.

Un âge d’or scientifique

La route de la soie

Dans la Chine des Han, le commerce entre l’Orient et l’Occident est florissant. Les Chinois mettent en place un ensemble de routes, ponctuées de lieux de repos. Cette “route de la soie” part de la capitale Chang’an, traverse l’Asie centrale et se poursuit jusqu’aux rives de la Méditerranée. Caravaniers et marchands y échangent bien sûr de la soie, mais aussi tout un ensemble de produits de luxe : sel, ivoire, or, épices…

et après…?

La période Han, notamment la fin de la dynastie, est une période d’effervescence scientifique. De nombreuses découvertes et inventions sont faites dans des domaines aussi variés que l’astronomie, les mathématiques, l’ingénierie, la navigation, la métallurgie ou encore la céramique. Parmi les innovations, on trouve le papier qui permet aux lettrés de réaliser de superbes calligraphies. L’écriture chinoise prend sa forme définitive sous les Han.

Dans les dernières années du siècle, de nombreuses révoltes éclatent. Les empereurs Han s’affaiblissent tandis que, dans les provinces, le pouvoir des seigneurs de guerre grandit. Certains deviennent plus puissants que le souverain lui-même ! L’un d’eux, Cao Pi, parvient à destituer l’empereur Xiandi en 220 : c’est la fin de la dynastie Han. Trois empereurs prétendent alors détenir le “mandat céleste” : c'est la période dite des Trois Royaumes. D’autres dynasties puissantes viendront à nouveau unifier la Chine (Tang, Song, Ming ou Qing), puisque le dernier empereur chinois, Pou-Yi, ne démissionne qu’en 1912. Parmi ces différentes époques, la période Han est considérée comme l’un des âges d’or chinois. Aujourd’hui encore, le groupe ethnique majoritaire en Chine se nomme lui-même “le peuple des Han”.

Tours de guet

Conquêtes des Han occidentaux, 206 av. J.-C. - 8 ap. J.-C.

Fantassins chinois

Région sous protection chinoise

Cavaliers chinois

Route de la soie Peuples nomades des steppes du Nord

Muraille de Chine

CHRONOLOGIE EN 10 DATES

IIIe

INT_10_EMPIRES -P08-17ok.indd 10

Empire des Han en 206 av. J.-C.

206 av. J.-C.

Prise de la capitale Xianyang par Liu Bang

202 av. J.-C.

Proclamation de la dynastie des Han occidentaux ; début de leur domination sur la Chine

195 av. J.-C.

Mort de Liu Bang, premier empereur Han

141 av. J.-C.

Début du règne de Wudi

136 av. J.-C.

Adoption du confucianisme comme philosophie officielle de l’Empire

18/05/15 09:59

134 a


27 av. notre ère – 476 ap.

MER DU JAPON

MER JAUNE

Luoyang

Chang’an

Confucius, philosophe fondateur du confucianisme

Chengdu

Wuchang

Lao Tseu, fondateur du taoïsme

OCÉAN PACIFIQUE

MER DE CHINE

134 av. J.-C.

Instauration du concours de recrutement des mandarins

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87 av. J.-C.

Mort de l’empereur Wudi

EMPIRE ROMAIN Les récits mythiques datent la fondation de Rome par Romulus et Remus aux environs de 750 av. J.-C. Dirigée jusqu’en 509 av. J.-C. par un monarque, Rome devient une République qui contrôle, non seulement l’ensemble de l’Italie, mais aussi de vastes territoires sur le pourtour méditerranéen. Profitant de conflits liés à la conquête de ces riches provinces, Octave, le petit-neveu de Jules César, met fin à la République et fonde l’Empire en 27 av. J.-C. À cette date, il change de nom et devient l’empereur Auguste ! Auguste et ses successeurs agrandissent l’Empire, et la culture romaine se diffuse partout en Europe et au Moyen-Orient. C’est sous le règne d’Hadrien (117-138) que l’Empire est le plus grand : les Romains dominent alors un territoire de 5 millions de km2 (9 fois la France), peuplé d’environ 88 millions d’habitants. Dans toutes les régions conquises, l’empereur et ses successeurs consolident la domination romaine et imposent la Pax Romana. Cette "paix romaine" assure la prospérité économique de l’Empire. À partir du IIIe siècle, des peuples venus de l’Est tentent de forcer les frontières de l’Empire, mais les Romains résistent longtemps. Pour mieux contrôler le vaste territoire, l’empereur Constantin décide de déplacer la capitale de l’Empire vers l’est. En 330, il fonde Constantinople en lieu et place de l’ancienne Byzance. Il se convertit au christianisme, qui devient la religion officielle sous le règne de Théodose en 380. Cet empereur est le dernier à régner sur un empire uni. À sa mort en 395, l’Empire est divisé entre ses deux fils : Honorius hérite de l’Empire romain d’Occident, dirigé depuis Rome, et Arcadius de l’Empire romain d’Orient, dont la capitale est Constantinople.

C’est où

9 ap. J.-C.

Interruption de pouvoir Han par la dynastie Xin

23 ap. J.-C.

Fin de l’éphémère dynastie Xin et début des Han orientaux

?

220 ap. J.-C.

Abdication de Xiandi et fin des Han orientaux

18/05/15 10:00


10 GRANDS

EMPIRES

Empire d’Alexandre, Empire des Han, Empire romain, Califat umayyade, Empire carolingien, Empire mongol, Empire malien, Empire inca, Empire napoléonien et Empire britannique : 10 empires, qui ont façonné nos cultures et modelé nos civilisations, sont ici racontés.

À PARTIR DE 10 ANS

10 GRANDS

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Présenta tio de l’empi n re

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10 GRANDS EMPIRES

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l’empire

biograp hie des empe reurs

EMPIRES 10 cartes pour tout comprendre d’Alexandre le Grand à la reine Victoria Imre Feiner

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À PARTIR DE 10 ANS

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