sommaire
Présentation de l’autrice 6 Avant-propos 7
LES OUTILS / 9
Le crayon 9
Les outils secs 10
Les stylos et les feutres 12
Les outils humides 13
CHOISIR SES COULEURS / 14
LES MATIÈRES / 16
Le bois 18
Le métal 20
Le verre 22 La pierre 24 Le végétal 26
L’eau 28
Les plumes et les poils 30
La peau 33
Les cheveux 36
LE VOLUME, L’OMBRE ET LA LUMIÈRE / 38
Du volume sans ombre 40 Rehausser les contours 42 Quand la valeur est l’ombre 44 Intensifier l’ombre 46 Poser la valeur, puis l’ombre 48 L’ombre sur une matière 50
Les ombres colorées 52 L’ombre dans les creux 55
Les plis et les volutes 58 L’ombre portée 60 Superposer les ombres 64
Les ombres au printemps 66
Les ombres en été 68
Les ombres en automne 72
Les ombres en hiver 74
Les ombres selon l’heure de la journée 76
La lumière venant d’une fenêtre 79
Les ombres à l’intérieur 82 Oser mettre de l’ombre 84
LA LISIBILITÉ ET LA PROFONDEUR / 86
Garder la lisibilité 88 Contraster 90
Laisser respirer 93
Attirer le regard avec le blanc 96
Attirer le regard avec la texture 98 Savoir s’arrêter à temps 100 Dessus ou dessous, devant ou derrière 104
L’orientation des lignes 106
Attirer le regard avec la couleur 108 Jouer avec la couleur 110
La profondeur : le devant de l’image 114
La profondeur : un détail 116
La profondeur : le fons de l’image 118
Le premier plan 121 L’arrière-plan 124
Le plan du milieu 127 Regarder à travers un décor 130
L’AMBIANCE ET LA SENSATION / 134
La stabilité 136
La légèreté 140
Le mouvement 142 Les effets de la couleur 145 Une atmosphère paisible 148 Une atmosphère tourmentée 150
Un sujet dense 154
Un sujet aéré 156
À VOUS DE JOUER / 158
LE BOIS
Quand on emploie l’expression « le sens du bois » lorsqu’on travaille ce matériau, c’est pour désigner le sens des fibres visibles qui le composent. Les dessiner, dans l’orientation qui convient, permet de rendre la matière du bois reconnaissable.
Une planche a généralement les fibres dans le sens de sa longueur. Par contre, sur sa tranche perpendiculaire de coupe, le tracé va dans l’autre sens. J’utilise un outil plus épais pour les contours de la planche et un plus fin pour les fibres afin de bien les différencier. Certaines fibres peuvent être plus épaisses ou présenter des creux entre elles. Elles ne forment pas des lignes droites, mais sinueuses. Enfin, le bois est une matière naturelle qui peut présenter des noeuds circulaires.
En couleur, on peut souligner certaines lignes avec une teinte plus sombre.
Sur un tronc d’arbre, les lignes de l’écorce sont encore plus sinueuses que sur une planche lisse. On les densifie sur le côté se trouvant dans l’ombre pour donner du volume au tronc.
LES PLUMES ET LES POILS
Les plumes et les poils sont les éléments qui donnent du volume aux sujets et qui restent mobiles. Il faut donc bien veiller à laisser ces matières respirer et en mouvement. La longueur des traits, leur souplesse, nous informent sur le type de pelage ou de plumage.
Les petits traits de couleurs suivent la courbe de la queue et donnent du volume.
Les poils de la crinière du lion sont longs et souples, on les trace donc avec de grandes lignes courbes. Le museau est plus lisse que la crinière. On ne le traite donc pas de la même manière.
Sur la tête du blaireau le pelage est court, donc presque lisse.
Sur un sujet au poil bien ras, on peut ne pas représenter de poils, comme s’il était tout lisse.
Pour le pelage long et soyeux de ce chien, on dépose les touches de peinture en suivant son mouvement, sans trop alourdir, en laissant respirer.
Le sanglier a un pelage dense et raide. Les traits de crayon sont donc courts, nombreux, épais et sombres.
INTENSIFIER L’OMBRE
Lorsqu’on n’a pas vraiment défini la taille d’une ombre, on peut la créer par couches successives jusqu’à l’intensité souhaitée, en cherchant quelle surface elle pourra occuper.
On commence par des hachures assez longues et espacées que l’on resserre et raccourcit au fur et à mesure des couches afin de gagner en intensité.
Le procédé est le même avec des outils différents.
Cela fonctionne aussi avec du lavis. Chaque nouvelle couche est plus étroite et se rapproche du bord du sujet.
CONTRASTER
Pour apporter du relief et de la lisibilité à notre image, il est préférable de ne pas donner la même intensité à l’ensemble des couleurs et textures. Du contraste va permettre de privilégier certaines zones par rapport à d’autres.
En noir et blanc, il est tout à fait possible de varier l’intensité des nuances. On procède progressivement en vérifiant que l’ensemble ne devient pas plat et monotone.
LE MOUVEMENT
Un sujet en mouvement n’est pas ancré dans le sol, il flotte, il bouge, se déplace, vogue ou vole. Accentuer certaines de ses parties va orienter la direction de son mouvement, le rendre plus léger ou plus rapide.
On commence par ajouter davantage de texture dans les parties aériennes afin de tirer l’oiseau vers le haut.
La distance entre le sujet et la surface de l’eau nous indique qu’il vole.
Le dessin facile
Vous avez peut-être esquissé vos premiers dessins en suivant la célèbre méthode de Lise Herzog. Vous voilà prêt à aller plus loin : suggérer des textures variées, sculpter les volumes, jouer avec l’ombre et la lumière, moduler les contours, ajouter de la couleur, renforcer la profondeur d’un dessin, lui donner plus de force et de caractère…
Plusieurs procédés sont envisageables. Tous vous sont ici expliqués simplement, étape par étape, afin que vous puissiez choisir celui qui conviendra à vos goûts et à l’effet recherché. Qu’il soit minutieusement détaillé ou rapidement exécuté, vous obtiendrez un dessin artistique dont vous pourrez être fier.
Effet garanti !