9782728922352 la confession, sacrement de la miséricorde

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Traduction : Élisabeth de Lavigne Direction : Guillaume Arnaud Direction éditoriale : David Gabillet Édition : Charlotte Walckenaer, Olympe Richez Direction artistique : Élisabeth Hebert Conception graphique : Bleuenn Auffret Mise en pages : Text’oh - Dole Direction de fabrication : Thierry Dubus Fabrication : Audrey Bord Textes liturgiques © AELF, 2015 © Mame, Paris, 2015, pour l’ensemble de l’ouvrage 15/27 rue Moussorgski, 75895 Paris Cedex 18 www.mameeditions.com ISBN : 978-2-7289-2235-2 MDS : 531570 Tous droits réservés pour tous pays.

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Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation

LA CONFESSION, SACREMENT DE LA MISÉRICORDE jubilé de la miséricorde texte officiel

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Présentation

En annonçant l’indiction d’un Jubilé extraordinaire centré sur la miséricorde de Dieu, le pape François a tenu à le définir comme « une nouvelle étape du chemin de l’Église dans sa mission d’apporter à chaque personne l’Évangile de la miséricorde ». Il a ajouté : « Je suis convaincu que toute l’Église […] pourra trouver dans ce jubilé la joie pour redécouvrir et rendre féconde la miséricorde de Dieu, avec laquelle nous sommes tous appelés à apporter le réconfort à chaque homme et à chaque femme de notre temps1. » Dans le but d’apporter une contribution en réponse à ces attentes et rappelant que « l’Évangile est la révélation, en Jésus Christ, de la miséricorde de Dieu pour les pécheurs » 1. Pape François, Homélie dans la basilique Saint-Pierre, 13 mars 2015.

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La Confession, sacrement de la Miséricorde

(Catéchisme de l’Église catholique 1, 1846), ce livre propose des pistes de réflexion afin de mieux comprendre le sacrement de la Confession, le sacrement de ceux qui, dans le Christ, expérimentent l’amour miséricordieux de Dieu. Dans les quatre premiers chapitres, la structure est strictement biblique : l’argumentation se développe à travers quatre passages, un pour chaque évangile, dans lesquels les thèmes de la miséricorde, du pardon des péchés et de la conversion sont placés par Jésus au centre de son enseignement et de son œuvre. Dans les chapitres suivants, en revanche, prévaut la réflexion, plus systématique et pastorale, destinée à favoriser une compréhension plus cohérente du sacrement. Il est assez courant aujourd’hui de constater une désaffection généralisée de la pratique de la confession. Les raisons en ont été soulignées à plusieurs reprises : de la négation de son utilité à la conviction que le pardon est une affaire purement privée entre la conscience et Dieu. Il y a aussi ceux qui éprouvent une certaine gêne à confesser leurs péchés devant un prêtre, tandis que d’autres déploreront leur déception en constatant la faible disponi1. Ci-après CEC.

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Présentation

bilité de prêtres et de confesseurs bien préparés. Peut-être faut-il reconnaître que la difficulté à s’approcher du sacrement de la Confession reflète souvent la difficulté à placer sa foi en Dieu et surtout en sa miséricorde. Ce Jubilé peut représenter un moment privilégié pour reproposer, comme thème central de la pastorale, le sacrement de la Réconciliation, de façon à en saisir la beauté et l’efficacité. Le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation est vivement reconnaissant à don Maurizio Compiani qui, avec compétence et sensibilité pastorale, s’est consacré à la rédaction de ces pages. Nous souhaitons que la lecture et la méditation de cet instrument pastoral puissent faire comprendre que la joie de Dieu est de pardonner et que la force de la miséricorde est le signe de sa proximité et de sa tendresse.  Rino Fisichella Président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation

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I Le pardon des péchés par Jésus

Dans le chapitre intitulé « Les sacrements de guérison » (CEC, 1420-1532), le Catéchisme de l’Église catholique traite du sacrement de la Réconciliation. L’argumentation se développe entre deux références bibliques, placées l’une au début et l’autre en conclusion, concernant le paralytique guéri par Jésus à Capharnaüm : c’est à cette occasion qu’éclate une polémique entre Jésus et les scribes sur la question du « pardon des péchés ». Et c’est à partir de cet épisode que nous entamons notre réflexion.

Une question controversée Que le pardon soit depuis toujours un sujet qui créée une certaine gêne et soulève des 9

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difficultés est attesté déjà dans le plus ancien évangile, celui de Marc. Il est significatif, en effet, que la première controverse, par ailleurs provoquée par Jésus lui‑même, concerne le « pardon des péchés » (Mc 2, 1-12). Du scandale À Capharnaüm, s’adressant à un paralytique qui lui avait été présenté, Jésus lui dit : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés » (v.  5). Ces paroles scandalisent quelques scribes dans l’assistance, qui raisonnent en eux-mêmes  : «  Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » (v. 7). Considérées comme blasphématoires, les paroles de Jésus suscitent désarroi et mépris chez les docteurs de la Loi. Mais cette vive réaction est compréhensible, si on la compare aux enseignements de la tradition hébraïque. En effet, le pardon des péchés était considéré comme le privilège exclusif de Dieu, de Dieu seul ! (« C’est moi, oui, c’est moi qui efface tes crimes, à cause de moi-même ; de tes péchés je ne vais pas me souvenir », Is 43, 25). Il l’aurait certainement manifesté à l’ère messianique, car le salut de Dieu opéré pour le 10

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I. Le pardon des péchés par Jésus

peuple aurait inclus le pardon des péchés (« Qui est Dieu comme toi, pour enlever le crime, pour passer sur la révolte comme tu le fais à l’égard du reste, ton héritage ; un qui ne s’obstine pas pour toujours dans sa colère mais se plaît à manifester sa faveur ? De nouveau, tu nous montreras ta miséricorde, tu fouleras aux pieds nos crimes, tu jetteras au fond de la mer tous nos péchés ! », Mi 7, 18-19). Et pourtant, bien que les attentes messianiques aient été multiples et variées (un libérateur de l’occupant étranger, celui qui aurait rassemblé le peuple dispersé, l’interprète fidèle de la Loi), jamais personne n’avait osé attribuer au consacré par l’onction de Dieu (l’oint du Seigneur) le pouvoir de pardonner les péchés à quiconque. Il s’agissait d’une prérogative exclusive de Dieu, l’Unique ! En jugeant comme un blasphème les paroles de Jésus, les scribes montraient qu’ils avaient une conscience lucide de la condition de l’homme sur la terre (v. 10) et du caractère de l’expérience religieuse authentique. En effet, ils prennent au sérieux l’abyssale distance qui sépare l’homme, pécheur de par sa nature, du Dieu trois fois saint (Is 6, 3). Entre l’irruption de la vie de Dieu et la fragilité de sa propre existence, l’homme perçoit un énorme fossé, 11

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se reconnaissant indigne d’entrer en rapport avec lui. Aucun homme ne peut combler une telle distance : seul Dieu peut prendre l’initiative en remettant le péché, en réconciliant avec lui-même le pécheur et en lui ouvrant la possibilité d’une communion avec lui. C’est pourquoi la tradition biblique avait étroitement lié le pardon des péchés au culte, le cadre sacré dans lequel la puissance de Dieu agit à travers un rite sacrificiel (Lv 4-5), ou moyennant la liturgie solennelle et complexe du Jour des Expiations, le Yom Kippour (Ex 30,10 ; Lv 23, 26-32). En conformité avec les textes bibliques, les scribes ne reconnaissent à Dieu que le rôle d’opérer le salut. Par conséquent, à leurs yeux, les paroles que Jésus adresse au paralytique sont inacceptables, insoutenables, car elles semblent vouloir le bercer d’illusions sur sa propre condition et, surtout, placent celui qui les prononce à la hauteur du Dieu « unique » d’Israël. À l’émerveillement La prodigieuse guérison du paralytique provoque dans toute l’assistance une nouvelle réaction qui, cette fois se manifeste ouvertement. Tous sont stupéfaits et rendent gloire à 12

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I. Le pardon des péchés par Jésus

Dieu, disant : « Jamais nous n’avons rien vu de semblable » (v. 12). Dans les paroles de Jésus sur le pardon et sur la guérison soudaine du paralytique, tous reconnaissent le caractère unique de la relation qui l’unit à Dieu. Dans l’agir de Dieu, guérir et remettre les péchés sont deux aspects étroitement liés, car ils attestent le pouvoir de se réconcilier avec Dieu en guérissant les rapports avec lui. Aussi, à l’inverse des scribes, la foule met fin à la polémique par un jugement en faveur de Jésus : jamais on n’avait vu une autorité dont le pouvoir faisait marcher un paralytique voué à être sur un brancard, de même qu’on n’avait jamais vu une autorité ayant le pouvoir de remettre les péchés ici, « sur la terre » (v. 10). Face à la mission évangélisatrice de l’Église, scandale et émerveillement se manifestent à toutes les époques. En effet, l’Église, mandatée par le Seigneur, ne se lasse pas d’annoncer l’Évangile car il est « puissance de Dieu pour le salut de quiconque est devenu croyant » (Rm 1, 16) et elle rappelle sans cesse que c’est en Jésus Christ « par son sang [que] nous avons la rédemption, le pardon de nos fautes. C’est la richesse de la grâce » (Ep 1, 7). Aujourd’hui encore, les mêmes réactions provoquent la communauté des croyants et 13

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interrogent la société tout entière : qui peut remettre les péchés ? Et tout d’abord : des termes comme péché, pardon, miséricorde, réconciliation ont-ils encore droit de cité dans le monde que nous construisons ? Avons-nous encore besoin de pardon ? Reste-t-il de l’espace pour l’expérience de la miséricorde ? Perdre le sens du pardon Quand notre société exalte l’individu au point de le mettre en continuelle compétition avec les autres, et à tout prix, c’est alors que les concepts mêmes de « pardon » et de « salut » deviennent incompréhensibles et intolérables. Pourquoi devrions-nous être pardonnés ? Et pourquoi devrions-nous avoir besoin de pardon ? Le mirage de la toute-puissance humaine que le progrès technologique semble inspirer, l’élan vers le mythe de l’éternelle jeunesse, le bien-être ostentatoire, l’efficacité et la productivité comme seuls critères de référence sociale, conduisent à une vision aliénée et aliénante de l’homme et de la vie. En elle, toutes les frontières sont bousculées et renversées. La limite « en soi », même la plus naturelle et éthique, est considérée comme un « mal » par le simple fait qu’elle freine l’élan vers une liberté sans autre référence que l’af14

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I. Le pardon des péchés par Jésus

firmation de soi contre tous et contre tout. La confession de son propre péché résonne alors comme une faiblesse et l’invocation du pardon envers Dieu un rite humiliant avec lequel prendre ses distances. On ne croit plus en la miséricorde de Dieu parce que l’on n’a plus conscience du péché, et on n’a plus conscience du péché parce que se développe en nous la conviction qu’il n’existe aucune notion objective de ce qui est bien et mal. Cet « ego démesuré » s’oppose à toute reconnaissance de faute, puisque chacune de nos décisions et actions obéit seulement à des critères autoréférentiels. La perception de soi, du monde, des autres et de Dieu devient sinistre et hostile. L’« ego démesuré » en vient à coïncider avec l’« ego aliéné » et égoïste. Dans le monde de la perfection, pour une société d’individus qui se veulent parfaits, se reconnaître pécheurs et avoir besoin de salut est toujours un scandale. « L’annonce de la conversion comme exigence indispensable de l’amour chrétien a une importance particulière dans la société actuelle, où les fondements mêmes d’une conception éthique de l’existence humaine semblent souvent perdus de vue1. » Est donc 1. Jean Paul II, Lettre apostolique Tertio Millennio adveniente (1994), 50.

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d’autant plus d’actualité le commandement du Christ à ses disciples d’aller dans le monde entier et de proclamer l’Évangile (Mc 16, 16) : Évangile de vérité et de salut, Évangile qui suscite la foi, incite à la conversion démasquant toute fausse vision humaine et de société. Comme le rappelle le pape François : « Il est urgent de récupérer le caractère ­particulier de lumière de la foi parce que, lorsque sa flamme s’éteint, toutes les autres lumières finissent par perdre leur vigueur. La lumière de la foi possède, en effet, un caractère singulier, étant capable d’éclairer toute l’existence de l’homme. Pour qu’une lumière soit aussi puissante, elle ne peut provenir de nous-mêmes, elle doit venir d’une source plus originaire, elle doit venir, en définitive, de Dieu. La foi naît de la rencontre avec le Dieu vivant, qui nous appelle et nous révèle son amour, un amour qui nous précède et sur lequel nous pouvons nous appuyer pour être solides et construire notre vie. Transformés par cet amour, nous recevons des yeux nouveaux, nous faisons l’expérience qu’en lui se trouve une grande promesse de plénitude et le regard de l’avenir s’ouvre à nous1. » 1. Pape François, Lettre encyclique Lumen Fidei (2013), 4.

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I. Le pardon des péchés par Jésus

L’émerveillement de l’expérience Quand le pardon des péchés devient ­expérience, alors le scandale fait place à l’émerveillement. En effet, dans le sacrement de la Réconciliation, la « joyeuse nouvelle » sur le pardon des péchés devient certitude, le pécheur est atteint par la miséricorde de Dieu et régénéré dans une grâce aux connotations ­ multiformes. Il s’agit avant tout d’une expérience de gratuité. Il n’y a pas de mérites suffisants dont se prévaloir parce que le par-don de Dieu ne peut être acheté, mais seulement imploré et reçu : il est, en effet, don qui atteint l’homme par le Christ. En prononçant les paroles de pardon sur la Croix (Lc 23, 34), le messie de Dieu ne montre pas seulement le sens d’une telle mort, mais devient lui-même « transparence » de la miséricorde du Père. Tout nous est pardonné en Jésus crucifié et ressuscité ! Et la gratuité porte à la gratitude. Le pardon des péchés est expérience de lumière. La miséricorde avec laquelle Dieu atteint le pécheur n’est pas un vague sentiment qui caractérise sa bienveillance, mais la ferme détermination avec laquelle il étend efficacement à chacun le salut que le Christ sur la Croix a réalisé pour tous de manière 17

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complète et définitive. Cela signifie que seul le Crucifié ressuscité est le centre approprié pour comprendre l’homme, l’histoire et le monde : autrement dit, le point de vue d’où et dans lequel chaque homme peut découvrir le sens du projet de Dieu sur lui et sur le monde, la valeur de ses actions et de tout ce qui l’entoure, la profondeur de la vie et le sens de la mort. En recevant la rémission de ses péchés, l’homme est donc éclairé sur le cœur de Dieu et sur sa volonté. Dans le visage de Dieu, il découvre le visage d’un Père qui ­n’exclut aucun de ses enfants. Le pardon des péchés est expérience de vérité. L’imploration réitérée de pardon adressée à Dieu tient en éveil la conscience du chrétien sur la vérité de sa condition de pécheur. En effet, un des risques majeurs que peut encourir le disciple du Christ est de ne plus savoir mesurer la profondeur et le sérieux de cette condition. Pour le chrétien, le péché et le mal qui s’ensuit ne constituent pas une simple violation d’une loi, mais une réalité qui le pénètre et l’entoure sans qu’il puisse jamais en saisir pleinement les racines et la portée. Le mal ne s’annonce jamais à l’avance pour ce qu’il est effectivement, mais il se mesure et se cache dans les plis les plus secrets 18

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Table des matières

Préface.......................................................... 5 I.  Le pardon des péchés par Jésus.... 9 Une question controversée....................................... 9 Du scandale........................................................ 10 À l’émerveillement............................................... 12 Perdre le sens du pardon....................................... 14 L’émerveillement de l’expérience............................ 17 Un évènement ecclésial et personnel........................ 23 La foi des quatre porteurs du brancard.................. 25 Lève-toi et va !..................................................... 30

II.  Un père et deux fils.......................... 35 Le retour d’un fils.................................................... 36 L’expérience du péché........................................... 39 L’expérience du pardon......................................... 44 Entrer dans la maison du Père ?............................... 47 Une mentalité d’ouvrier....................................... 50 Répondre à l’invitation........................................ 52 La compassion d’un Père......................................... 53 Les dons de la miséricorde.................................... 55 La fête du pardon................................................ 60

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III.  Question de dettes et de débiteurs........................................ 63 La parabole du bon roi et du serviteur impitoyable.. 65 Une dette insolvable............................................. 67 Régler ses comptes................................................ 69 Le jugement final................................................ 71 Remets-nous nos dettes............................................ 75 Comme nous les remettons à nos débiteurs............. 76

IV.  Don de l’esprit et pardon des péchés................................................... 81 V.  Les paroles du pardon.................... 91 Dieu, Père de miséricorde, qui a réconcilié le monde avec lui..................................................... 91 Par la mort et la résurrection de son Fils................... 95 Et il a envoyé l’Esprit Saint pour la rémission des péchés............................................................ 98 Par le ministère de l’Église, qu’il te donne le pardon et la paix.............................................. 102 Le pardon et la paix................................................. 107 Et moi, au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, je te pardonne tous tes péchés................................ 109

VI.  Le sacrement de la réconciliation dans la pastorale................................... 111 La formation de la conscience.................................. 112 Éduquer au sens de la pénitence.............................. 119 Vivre la réconciliation.............................................. 124 La réconciliation au sein de la communauté.......... 130 Chercher ceux qui manquent....................... 131 La correction fraternelle................................ 132 Dans le monde des artisans de la réconciliation...... 136

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Achevé d’imprimer en octobre 2015 par la SEPEC France N° d’édition : 15318 Dépôt légal : novembre 2015

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