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Premiers rôles au féminin

Casting historique en 2013 : les femmes ont décroché quelques-uns des postes à responsabilités les plus convoités de la planète financière. Les yeux des investisseurs du monde entier seront bientôt rivés sur Janet Yellen, à la tête de la Réserve fédérale américaine ou encore sur Danièle Nouy, désignée pour incarner le futur gendarme des banques de la zone euro. Dans le secteur privé, saluons la performance de Mary Barra, qui s’est vue confier les clés de GENERAL MOTORS et celle d’Inga Beale, choisie pour prendre les commandes du Lloyd’s, un groupe d’assurance tricentenaire qui n’admettait aucune femme jusqu’en 1972. De Christine Lagarde au FMI à Marissa Mayer qui a su redonner des couleurs au groupe YAHOO(1), la liste des femmes en tête d’affiche ne cesse de s’allonger. Effet de mode passager ou tendance de fond ? L’attribution de postes à responsabilités à des femmes est indubitablement un phénomène durable. A un tel niveau de la compétition, seule la compétence prime. Ce mouvement de féminisation des "décideurs" est particulièrement visible au sein des instances dirigeantes des grandes entreprises privées. Les femmes occupent désormais près de 24% des sièges des conseils d’administration des sociétés du CAC 40, une progression également sensible au sein des entreprises du DAX 30, du FTSE 100 ou encore du S&P 500 dont les conseils comptent 17% de femmes. Cette percée féminine n’est pas moins remarquable du côté des comités exécutifs qui accueillent respectivement 7%, 5%, 11% et 13% de représentantes. Une seule citadelle peine encore à tomber : celle du club très fermé des chefs d’entreprise. Seules 24 élues sont parvenues à gravir la plus haute marche de l’une des 670 entreprises des grands indices (CAC 40 + DAX 30 + FTSE 100 + S&P 500), faisant valoir un CV qui n’a plus rien à envier à celui de leurs homologues masculins. C’est dire si ces ascensions, encore exceptionnelles, méritent que l’on s’y attarde.

Ce palmarès féminin relève-t-il d’un simple souci d’équité professionnelle ? Pas seulement, à en croire les études académiques récentes d’Harvard, de Mc Kinsey ou du Crédit Suisse(2), qui concluent toutes de la même manière : il existe une corrélation positive entre la diversité au sein des instances dirigeantes et la performance financière des entreprises. Après avoir analysé près de 2400 sociétés entre 2005 et 2012, l’étude du Crédit Suisse constate une surperformance de 26% en faveur de celles qui comptent au moins une femme parmi leurs administrateurs. Une tendance accentuée à partir de 2008 et qui tendrait à prouver que la mixité est encore plus appréciable par temps de crise. Mais cette corrélation académique n’est pas forcément synonyme de performance boursière. La société américaine Pax s’est prêtée au jeu et son fonds, le Pax World Global Women Equality Fund créé en 2006, investit uniquement dans des entreprises jugées leaders dans la promotion des femmes. Or, ce fonds affiche une performance relativement décevante sur cinq ans au regard de celle de son indice de référence (+70% contre +101 % pour le MSCI World Index). De quoi refroidir les ardeurs des plus fervents défenseurs de la cause féminine en bourse. Ces résultats nous amènent à écarter tout dogmatisme dans la sélection des dirigeants d’entreprise. La féminisation des instances dirigeantes n’est jamais qu’une "normalisation" de la vie professionnelle. Il serait donc absurde de s’en réjouir outre mesure ou d’en faire un critère d’investissement à part entière. La compétence doit rester le seul facteur à évaluer : ces femmes dirigeantes sont finalement des Hommes comme les autres. (1) +157% de performance du 17/07/2012 au 03/01/2014, (2) Harvard University - mars 2013 ; Mc Kinsey - mars 2012 ; Credit Suisse Research Institute - août 2012

Didier LE MENESTREL avec la complicité de Faty DEMBELE


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le point sur…

O. de Berranger - Jean Biscarrat

Echiquier Patrimoine, le fonds défensif de Financière de l’Echiquier, a pour objectif de rémunérer vos capitaux "par tous les temps" ! Investi en produits de taux et en actions européennes à majorité française, il prend des risques limités et doit offrir une progression de votre capital la plus régulière possible. Au regard de l’environnement de taux bas dans lequel nous évoluons depuis quatre ans, cet objectif est particulièrement exigeant. Avec plus de 50% des encours placés dans la poche monétaire tout au long de l’année, le maintien d’une faible volatilité est assuré mais s’accompagne en contrepartie d’une faible rémunération. L’équipe d’Echiquier Patrimoine s’est donc employée à aller capter la performance sur les marchés obligataires (26,6% de l’encours au 31/12/2013) et sur les marchés d’actions (16,9%). Des efforts récompensés par une progression de 6,01% sur un an pour l’ensemble du fonds, deux fois ce qu’aurait rapporté un fonds "Euro" sur la période. A l’image de 2012, l’année 2013 aura été favorable aux actions : leur ascension s’est poursuivie avec une faible volatilité. En parallèle, les obligations ont connu des parcours plus heurtés : les taux américains à 10 ans se sont tendus, passant de 1,85 à 3,00%, tandis que leurs équivalents allemands passaient de 1,35 à 1,95%. Le monde obligataire a été encore plus compliqué dans les pays émergents : les hausses de taux, cumulées avec des baisses de devises, ont été destructrices. Ces mouvements n'ont nullement pénalisé Echiquier Patrimoine, placé exclusivement sur des maturités très courtes d’emprunts européens.

Les opérations FONDAMENTALES Premier contributeur historique à la performance du fonds, nos attentes étaient élevées sur la poche "actions" en 2013. C’est en mêlant investissements fondamentaux et opportunistes que nous avons pu enregistrer une hausse de 32,8% sur cette classe d’actifs. On notera notamment les parcours des CAISSES REGIONALES DU CREDIT AGRICOLE (+50% en moyenne), de PSB INDUSTRIES (+67%) ou encore de GERARD PERRIER (+75%). Une performance remarquable qui n’est pourtant qu’un simple rattrapage des valorisations boursières des petites capitalisations que la crise de liquidités de 2008 avait tirées vers le bas. Les récents investissements de votre fonds dans les sociétés FONCIERE DES MURS et SOCIETE DE LA TOUR EIFFEL devraient constituer un bon relais de la performance en 2014. Ces groupes fonciers possèdent tous deux des actifs de qualité, des ratios d’endettement limités et des dividendes particulièrement généreux (8,0% et 6,6% de rendement). CONJONCTURELLES Pour ce qui est des investissements plus opportunistes, nous avions l’embarras du choix au regard des faibles 3

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valorisations encore présentes en Europe en 2013. Notre sélection de titres s’est appuyée, comme à son habitude, sur le travail réalisé par l’ensemble de l’équipe de gestion. Ce partage d’informations nous a permis d’engranger de belles performances dans les pas d’Echiquier Value, notamment sur AREVA (+26%) et BNP PARIBAS (+41%). Dans une démarche plus autonome, nous avons profité de la sous-évaluation de diverses valeurs françaises parmi lesquelles EDF, ERAMET ou encore EUROTUNNEL pour capter quelques points de performance supplémentaires.

Stratégie d'investissement Pour 2014, la stratégie obligataire du fonds continuera de se concentrer sur la partie courte de la courbe des taux, tout en privilégiant les émetteurs privés, pour une bonne part à haut rendement (30,6% du portefeuille obligataire total soit près de 8% du fonds). Nous faisons tout à fait confiance à Mario Draghi, le Président de la Banque centrale européenne (BCE), pour le maintien d’une politique monétaire accommodante qui favorisera cette stratégie de portage jusqu’à maturité. Si l'année 2013 nous a permis d'être assez offensifs sur la partie "actions",

nous avons en revanche choisi de réduire la voilure depuis maintenant un mois en abaissant légèrement le poids de cette poche mais surtout en privilégiant les titres ayant une faible sensibilité aux variations de marché. En effet, s'il n’y a pas de bulle de valorisation, les hausses récentes des marchés américains et européens ont rapproché les multiples de capitalisation des bénéfices (PER) de leur moyenne historique. Aucun doute, il restera en 2014 de nombreuses opportunités à aller chercher : à nous de mettre à profit un environnement stabilisé mais plus normalement valorisé. Le rendement restera une forte ligne directrice (investissement dans les sociétés foncières), le rattrapage de certaines valeurs exportatrices (KERING) pénalisées par les marchés émergents en sera une autre tandis que la poursuite de la normalisation des valorisations fournira un dernier pilier (VICAT). Loin de manquer d’idées d’investis sement, gardons tout de même en tête qu’après son beau parcours de 2013, Echiquier Patrimoine devrait retrouver en 2014 un rythme de croisière plus habituel, à l’image de sa moyenne de progression annuelle sur 5 ans qui est de +3,7%.


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ECHIQUIER GLOBAL

Grandes valeurs internationales A. Dumas - G. Constantini

2013 a été une année remarquable pour les marchés d’actions : tous les grands indices des pays développés affichent des performances en euro autour des 20%, soutenus par des politiques monétaires toujours accommodantes. Mais 2013 est aussi une année de forte sous-performance des pays émergents dont l’indice termine en recul de 6,8% en euro. Dans cet environnement contrasté, Echiquier Global dégage une performance de +11,4% en 2013, en-deçà de son indice de référence (+17,5%). De manière générale, les valorisations montrent des niveaux d’homogénéité très élevés. La prime de valorisation des leaders en forte croissance est au plus bas depuis des années. Echiquier Global y trouve logiquement des opportunités d’investissement. 2013 aura permis aux grands leaders mondiaux sélectionnés par votre fonds de continuer à investir pour la croissance de demain, qu’elle soit par déploiement géographique, l’innovation ou l’extension de leur offre. Le plus bel exemple de beau dossier chahuté en 2013, malgré des fondamentaux et une exécution toujours excellents, est SAB MILLER. Ce brasseur qui domine le marché en Afrique, dans certains pays d’Amérique latine, en Chine et même en Australie, générera près de 5 Md$ de liquidités opérationnelles cette année. Un chiffre en croissance de 10% par an et un rythme qui doit se maintenir notamment grâce à l’augmentation de la consommation par habitant dans les pays où le groupe accentue sa présence. Notre conviction est inchangée : les leaders en croissance sont les meilleures locomotives pour capter la croissance mondiale. Dans un environnement de valorisation plus homogène et où le rôle des banques centrales sera moins impliquant, les performances opérationnelles doivent redevenir le meilleur vecteur de performance boursière.

AGRESSOR Carte blanche au gérant D. Lanternier

L’année 2013 a été marquée par une nouvelle bonne performance des indices boursiers européens : après le rebond de 2012, l’indice MSCI Europe est en hausse de +19,7%. Dans un environnement macroéconomique européen stabilisé et tandis que la thématique de croissance émergente a davantage souffert, les sociétés et secteurs particulièrement exposés ont été les principaux vecteurs de performance. Dans ce contexte, Agressor clôture l’année avec +21,8%. La valeur intrinsèque des entreprises reste le principal guide de notre sélection de titres. Aujourd’hui, le secteur parapétrolier offre un nombre significatif d'entreprises ayant une décote importante sur leur base d’actifs. Malgré un prix du baril maintenu au-dessus de 100$ tout au long de l’année, le secteur souffre, comme en témoignent les trois principales valeurs françaises du secteur : CGG (-44,3%), TECHNIP (-21,8%) et VALLOUREC 3

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(-2,6%). Cette situation ne manque pas de faire naître des opportunités d’investissements. Dans ce secteur des services parapétroliers, nous sommes particulièrement convaincus du potentiel de revalorisation de BOURBON. Le groupe de Jacques de Chateauvieux achève une phase d’investissements massifs de plus de 5 Md€ qui lui permettent, aujourd’hui, d’être le leader mondial incontesté des bateaux ravitailleurs. A la faveur d’un plan de cession d’actifs de presque 2 Md€, le groupe éliminera complètement sa dette à horizon 2015 tout en montrant le potentiel de plus-values importantes sur sa flotte de bateaux. La capitalisation actuelle de 1,4 Md€ ne reflète tout simplement pas la valeur de cette base d’actifs qui va gagner en visibilité. Votre fonds Agressor continuera de profiter des excès de marché pour acheter, à bon compte, des valeurs fortement décotées : nos convictions les plus fortes dans le secteur parapétrolier sont BOURBON, CGG et SAIPEM.

ECHIQUIER AGENOR Moyennes valeurs européennes de croissance S. Bobtcheff - A. de Coussergues

2013, encore une année faste pour les valeurs moyennes qui ont poursuivi leur rattrapage et bénéficié d’un appétit plus marqué pour le risque, avec un rebond significatif des valeurs les plus cycliques ! Votre fonds Echiquier Agenor a bien tiré son épingle du jeu en affichant une performance annuelle de 24,3%. Parmi les thèmes que nous avions mis en avant, le retour en grâce des valeurs délaissées a bien fonctionné. SAFILO, numéro deux mondial de la fabrication de lunettes qui a remarquablement géré la perte de la licence Armani, affiche une performance annuelle de 155%. Le thème de la croissance "tout-terrain" a également été générateur de performance. SIMCORP en est une illustration : cet éditeur de logiciels pour la gestion d’actifs a enregistré une hausse de 69%, a continué d’engranger de nouveaux clients et de gagner des parts de marché. Sa valorisation est désormais élevée (16x EBIT 2015) et notre objectif de vente ayant été atteint, nous avons cédé la ligne. En 2014, notre biais structurel en faveur de la croissance résiliente sera de nouveau à l’honneur. COMPUGROUP, éditeur de logiciel pour le secteur médical, devrait ainsi tirer parti du lancement de la "Carte vitale" en Allemagne, un outil devant permettre l’augmentation significative du chiffre d’affaires par médecin. Nous mettons également en avant les valeurs très exposées aux pays émergents, telles que l’organisateur de salons ITE Group. Enfin, le thème du retour à la normale sera à l’ordre du jour au travers de valeurs cycliques comme CARGOTEC. La stratégie d’Echiquier Agenor, qui fêtera ses dix ans cette année, reste inchangée : investir sur des valeurs moyennes de croissance à la valorisation attractive.


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D E VO S F O N D S ECHIQUIER GLOBAL CONVERTIBLES Obligations convertibles internationales

E. Martin

Porté par la hausse des marchés d’actions et le resserrement des "spreads" de crédit, à leur plus bas depuis fin 2007, Echiquier Global Convertibles clôture l’année à son plus haut niveau depuis son lancement en avril 2013. Fermé dans le reste du monde, le marché primaire des obligations convertibles est resté actif aux Etats-Unis avec plus de 5 Md$ d'émissions. Nous avons participé à l'émission YANDEX, premier moteur de recherche russe coté aux Etats-Unis. Nous sommes optimistes sur le potentiel de croissance de cet émetteur qui profitera de sa position de leader du marché russe dans les prochaines années. L’événement marquant de cette fin d'année reste l’annonce tant attendue du ralentissement du programme de rachats d’actifs de la Réserve fédérale américaine. Le rythme sera réduit de 10 Md$ à partir de janvier, soit 75 Md$ par mois. A cela devraient suivre des ajustements de 10 Md$ mensuels, modulables selon la dynamique économique. En précisant que les taux courts ne devraient pas augmenter avant d’atteindre un niveau de chômage d’environ 6%, Ben Bernanke a contenté les marchés d’actions qui ont alors enclenché leur rallye de fin d’année. Dans le même temps, les taux longs américains sont revenus à un niveau de 3%. Ce mouvement sur les taux, les anticipations qu’il génère, couplés aux niveaux des marchés d’actions et crédits, devraient favoriser un début d’année 2014 riche en émissions d’obligations convertibles.

ECHIQUIER AMERIQUE Moyennes valeurs américaines de croissance C. Bowen

Le mois de décembre a clôturé une année exceptionnelle pour les actions américaines. Ni le déploiement malheureux de l’Affordable Care Act par le gouvernement, ni la décision de la Réserve fédérale américaine de réduire ses achats de bons du trésor n’ont empêché le marché de progresser. L’optimisme des investisseurs continue de s’améliorer et les flux d’actions restent importants alors que les investisseurs cherchent toujours des alternatives aux obligations. D’après le Wall Street Journal, le marché haussier actuel n’est que le 5e plus vigoureux parmi les 13 "bull markets" qu’ont connu les marchés américains depuis 1928, avec une surperformance des titres ayant les plus faibles PER. Cette réalité redonne l’espoir d’une nouvelle hausse en 2014. En décembre, COPART est l’une des plus importantes positions d’Echiquier Amérique et l’un de ses meilleurs contributeurs à la performance après avoir publié des résultats supérieurs aux attentes. COPART gère des enchères de voitures pour des sociétés d’assurance qui cherchent à s’en séparer. Elles se passent généralement en ligne et permettent à COPART d’offrir à ses clients un accès à un marché mondial. Beaucoup de voitures 3

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vendues aux Etats-Unis sont destinées à l’international où elles peuvent encore être conduites ou réutilisées en pièces de rechange. COPART dispose d’un excellent management qui s’efforce de trouver toujours davantage d’axes de croissance. En 2013, CARBO CERAMIXS a affiché une bonne performance mais a contribué négativement à celle d’Echiquier Amérique en décembre. Nous conservons cependant notre position, convaincus de la qualité de cette société qui produit des billes de soutènement en céramique, éléments nécessaires pour l’extraction du pétrole et du gaz de schiste. CARBO CERAMIXS a fortement bénéficié de la reprise de la production d’énergie aux Etats-Unis mais le titre a baissé ce trimestre sur des craintes d’importations à bas coûts venant de la Chine. Néanmoins, les produits CARBO CERAMIXS sont d’une qualité supérieure et les clients sont prêts à en payer le prix. De plus, CARBO CERAMIXS dispose d’un réseau de distribution très développé qui permet une exposition large de ses produits. Echiquier Amérique termine l’année 2013 sur une performance annuelle de +25,5%.

ECHIQUIER VALUE Les valeurs européennes décotées D. Mariette - G. Puech

La diminution des inquiétudes sur l’économie européenne couplée au retour des flux vers notre continent a permis à l’année 2013 d’être un bon millésime pour l’investissement "value". Ainsi, la valeur liquidative d’Echiquier Value affiche une progression de 39,1% sur l’année (dont +0,9% en décembre) contre 22,5% pour son indice de référence. Cette performance s’explique par un choix judicieux de certains thèmes d’investissement. Les équipementiers automobiles en sont l’exemple le plus emblématique : de MONTUPET (+303%) à FAURECIA (+136%) en passant par MGI COUTIER (+165%), tous les titres de votre fonds ont profité d’une progression des volumes aux Etats-Unis et dans les pays émergents ainsi que d’une amélioration de leurs performances opérationnelles. Nous avons également tiré profit de notre exposition aux petites et moyennes valeurs boudées par les investisseurs depuis quelques années : GFI INFORMATIQUE (+75%) notamment et PIERRE & VACANCES (+95%) dont la valeur a bien réagi à l’arrivée de Françoise Gri au poste de Directrice générale et à l’annonce du plan stratégique WIN 2016 du groupe. Après un mouvement fort de revalorisation en 2013, les investisseurs devraient continuer à prendre du risque et à s’intéresser aux valeurs délaissées, une situation de bon augure pour cette nouvelle année. Votre fonds continuera à se positionner sur ces titres et à accompagner, sur la durée, les changements structurels nécessaires à la normalisation de leurs situations économiques. Enfin, l’Europe du Sud, terre d’opportunités sur laquelle nous allons continuer d’investiguer, nous a permis d’initier des positions en MELIA HOTELS et CNH INDUSTRIAL. Echiquier Value reste discipliné et poursuit ses investissements dans des titres européens bénéficiant de nombreux catalyseurs, d’une valorisation faible et d’une marge de sécurité élevée.


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ECHIQUIER OBLIG Obligations d'entreprises en euro O. de Berranger

Le mois de décembre 2013 pour les obligations préfigure l’année 2014 : poursuite de la compression des primes de risque sur les obligations privées, sur les dettes sur les valeurs financières périphériques, mais une volatilité élevée sur les taux sans risque de maturité longue. Face à une remontée probable des taux longs des deux côtés de l’Atlantique en 2014, la gestion active de la duration sera à nouveau un facteur clé de performance pour l’année qui vient. 2013 aura déjà vu les taux à 10 ans progresser de manière importante : le taux de rendement actuariel de l’emprunt d’Etat allemand a ainsi cru de 61 points de base alors que celui de l’OAT française grimpait de 57 bp pour s’afficher en fin d’année à 2,56%. Le mouvement le plus marqué reste logiquement aux Etats-Unis où l’annonce de la réduction des achats mensuels de la Réserve fédérale américaine poussait le rendement du TNote américain 10 ans 128 bp plus haut qu’en début d’année, juste au-dessus de 3,00%. Des mouvements d’ampleur similaire ne sont pas à exclure en 2014, notamment en Europe où la normalisation des conditions de financement des pays d’Europe du Sud devrait pousser les investisseurs à délaisser le Bund allemand, actif jusque-là jugé le plus sûr de la zone Euro. Quoi qu’il en soit, la volatilité sur le compartiment obligataire restera de mise en cette nouvelle année. Echiquier Oblig poursuivra donc sa stratégie de gestion tactique de la duration qui explique, par exemple, plus de la moitié de la performance du mois de décembre. Au final, Echiquier Oblig progresse de 0,4% sur le mois pour s’afficher en hausse de 6,4% sur l’ensemble de l’année 2013.

ECHIQUIER ENTREPRENEURS Petites valeurs européennes de croissance S. Bobtcheff - J. Berros

Depuis le lancement d’Echiquier Entrepreneurs le 18 octobre dernier, le fonds s’inscrit en hausse de 6,1% grâce aux performances d’EXEL (+42,1%), LECTRA (+28,5%), NEXTRADIO (+26,6%), INFICON (+18,5%) et ADVANCED MEDICAL SOLUTIONS (+10%). Votre fonds, éligible au PEA-PME, se veut résolument ouvert sur l’Europe. Nous avons donc poursuivi nos investissements en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni, dans des entreprises de taille moyenne qui constituent le cœur de notre stratégie d’investissement (la capitalisation moyenne du fonds est de 340 M€). Nous avons ainsi initié une ligne en REPLY, société italienne de services informatiques faiblement valorisée. Dans ce secteur fortement représenté en bourse, REPLY fait figure de "meilleur élève de la classe" avec une excellente gestion opérationnelle, aussi bien sur le plan de la croissance organique (+10%/an depuis 2002) qu’au niveau de la rentabilité (MOP moyenne de 11,6% entre 2007 et 2013). REPLY bénéficie d’une forte culture d’entreprise, d’un positionnement sur des marchés 3

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de niche dynamiques (mobilité, sécurité, réseaux sociaux, marketing digitale…) et d'une équipe de management fortement intéressée au capital (les fondateurs détiennent 54% du capital et les patrons de filiales 14%). Au Royaume-Uni, après nos investissements en CINEWORLD, CONSORT MEDICAL et ADVANCED MEDICAL SOLUTIONS, nous avons initié une ligne en PORVAIR. Le groupe fabrique des équipements de filtration, des membranes et sert principalement les marchés de l’aéronautique, de l’énergie et des métaux. PORVAIR est un cas de forte croissance (+14% attendue entre 2013 et 2015) qui profite de son positionnement sur des marchés régulés, avec une visibilité élevée et une stratégie offensive de développement à l’international. PORVAIR est aussi dans un secteur en phase de consolidation et pourrait constituer une cible attractive pour des acteurs comme PALL, DONALDSON, PARKER HANIFIN ou CLARCOR. Fin décembre 2013, les entreprises européennes hors France représentent 40% du portefeuille et cette part a vocation à augmenter pour atteindre 65-70% des actifs d’ici la fin du 1er semestre 2014.

INVESTISSEMENT ET RESPONSABILITÉ F. Dembélé

Qui seront les ingénieurs de demain ? C’est sur cette question que s’ouvre la dernière revue de Paris Tech, pôle de recherche et d’enseignement supérieur rassemblant douze grandes écoles françaises. Le constat est sans appel : une pénurie d’ingénieurs se dessine au niveau mondial, malgré des situations contrastées selon les pays. Les Etats-Unis devraient faire face à un manque de 400 000 ingénieurs d’ici 2020 tandis qu'en Chine et en Inde, avec respectivement 1 million et 500 000 ingénieurs diplômés chaque année, c’est plutôt la qualité des compétences qui est en cause. En Europe, le manque d’attractivité des filières scientifiques ainsi que l’orientation massive des ingénieurs diplômés vers d’autres secteurs inquiètent particulièrement nos voisins allemands et britanniques. Au-delà du débat sur le déséquilibre entre l'offre et la demande de profils, c'est la tendance qui préoccupe : la figure de l’ingénieur "bâtisseur" bientôt menacée compromet la capacité d’innovation et donc de croissance à terme de nos économies. Dans un tel contexte, la concurrence que se livrent les spécialistes de l’industrie aéronautique est féroce. Parmi ces groupes rivalisant d’ingéniosité pour attirer les meilleurs se distingue SAFRAN. Le groupe s'est lancé de longue date dans cette course aux talents, avec une priorité claire donnée à la recherche qui représente 11% du chiffre d'affaires et 20% des effectifs. Pour se démarquer face à un vivier hautement courtisé, le groupe fait valoir de nombreux atouts parmi lesquels la triple mobilité (professionnelle, géographique et inter sociétés), la formation continue à travers l’université d’entreprise pour les collaborateurs ou encore l'actionnariat salarial avec près de 15% du capital détenus par les salariés.


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Mais outre le besoin massif de recrutement (7500 personnes en 2012), SAFRAN peut se féliciter de retenir ces profils particulièrement convoités avec un "turnover" historiquement bas, en-deçà de 5%. Nos échanges avec les entreprises en proie à cette nouvelle crise de vocation à l'échelle mondiale constituent une mine d'informations. Ils nous permettent d'identifier celles qui, à l'image de SAFRAN, sont capables d'offrir des perspectives prometteuses à leurs ingénieurs, matière rare et précieuse.

ECHIQUIER GLOBAL EMERGENTS Les valeurs leaders des pays émergents A. Dumas - R. Kuin

Le mois de décembre a été marqué par un ralentissement sur la plupart des marchés émergents, au moment où la Réserve fédérale américaine annonce une réduction de sa politique de rachat d'actifs et où les tensions politiques en Turquie exercent une forte pression sur les actions turques en baisse de près de 10%. Dans un contexte où les marchés continuent d’évaluer l’impact d’une légère amélioration de la croissance dans les pays développés et à mesurer les conséquences d’une augmentation des taux d’intérêt, Echiquier Global Emergents reste prudent dans sa démarche d’identification d’entreprises présentant d’attirantes perspectives de croissance sur le long terme et dirigées par un management de grande qualité. SAFARICOM est l’une des récentes découvertes de votre fonds. L’entreprise kényane de télécommunication mobile présente une belle histoire de croissance et un management qui a su établir un avantage compétitif unique grâce à une franchise de paiement mobile appelée M-Pesa. Avec près de 65% de parts de marché, SAFARICOM est de loin l’acteur dominant au Kenya. Mais la clé pour comprendre ses futures perspectives de croissance ainsi que son positionnement supérieur est réellement M-Pesa. Cette plateforme de paiement mobile compte environ 18 millions d’utilisateurs et l’autorise à vendre ses services de paiement, de données et de téléphonie mobile à travers un réseau de distribution national de plus de 80 000 magasins dédiés. Cette histoire unique sur le marché des télécoms des marchés émergents nous a convaincus !

ECHIQUIER MAJOR Grandes valeurs européennes de croissance F. Plisson

Après deux années de progression significative (+24,2% en 2012 et +18,4% en 2013) et un fonds au plus haut historique, le bon sens nous pousserait à être plus prudents pour cette nouvelle année. Pourtant, Echiquier Major commence 2014 investi à plus de 95% à l’image des années précédentes. Avec un portefeuille concentré autour de 44 valeurs (les 15 premières représentent 42%), nous abordons la nouvelle année avec un potentiel de hausse de plus de 30% sur les 24 prochains mois. Ce potentiel a été reconstitué régulièrement tout au long de l’année 2013 grâce à la rotation des valeurs dans notre 3

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univers de croissance. Sur la base de nos critères de valorisation et de potentiel de hausse, nous avons progressivement allégé ou vendu les leaders dont les multiples s’étaient appréciés sans pour autant enregistrer une accélération de leur croissance (L’OREAL, GEBERIT, HEXAGON, SCHNEIDER) pour nous renforcer sur des valeurs de croissance à prix raisonnable (SCANIA, UMICORE, MICHELIN, BARRY CALLEBAUT, AGGREKO) compte tenu de nos anticipations. Nous sommes convaincus que le contexte (une croissance mondiale supérieure à 3%) est favorable à l’univers de croissance d’Echiquier Major pour lequel nous attendons une augmentation moyenne de chiffre d’affaires et de résultat d’exploitation respectivement de 7,5% et 13% en 2014. Faire des pronostics sur les meilleures performances du fonds est un exercice difficile (en 2013, +64,7% pour BENETEAU, +54,8% pour PRUDENTIAL et +53,5% pour ZODIAC) mais l’expérience montre que c’est souvent la dissymétrie entre ce qui est espéré et la réalité qui est le principal moteur des revalorisations. C’est en pensant différemment des marchés que nous vous procurerons la meilleure performance possible en 2014.

ARTY Actifs de rendement - actions et obligations d'entreprises en euro O. de Berranger

Tout comme dans l’ensemble de nos stratégies de taux, la poche obligataire d’ARTY a profité, en décembre, de notre positionnement défensif en termes de duration. En effet, celle-ci a oscillé entre 1,5 et 3,3 années afin de mettre à profit la volatilité engendrée notamment par les annonces de la Banque centrale américaine sur la diminution de son programme de rachat d’actifs mensuel. En fin d’année, la duration de la poche obligataire d’ARTY s’affiche à 2 ans pour un rendement actuariel de 3,6% qui demeure donc particulièrement attractif par rapport aux taux sans risque de même maturité. En effet, le positionnement marqué d’ARTY sur les émissions "High Yield" et non notées (56% des obligations détenues soit 31,7% du fonds) ainsi que sur les valeurs financières (près d’un tiers des obligations détenues) permet d’obtenir une rémunération encore satisfaisante. Sur la poche "actions", ARTY continue de rééquilibrer son portefeuille entre les thématiques "croissance" et "value". VEOLIA ENVIRONNEMENT fait ainsi son entrée dans le fonds. Même si la publication du troisième trimestre a légèrement déçu (chiffre d’affaires en baisse de 1,9% à 16,2 Md€ sur les neuf premiers mois de l’année), le plan de réduction des coûts et de la dette est sur les rails. Plus de 100 M€ d’économies déjà réalisées aux trois premiers trimestres et la confirmation d’un objectif de dette nette entre 8 et 9 Md€ en fin d’année rendent probable le maintien d’un dividende de 70 centimes par action, ce qui représente un rendement confortable de 6%. Au final, ARTY progresse de 0,1% sur la période ce qui porte sa performance annuelle à 8,3%.

Retrouvez l’actualité d’Echiquier Japon et consultez les rapports mensuels du fonds en vous connectant sur notre site www.fin-echiquier.fr.


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L’actualité P A T R I M O N I A L E

A. Amiel

QUELLE SERA LA FISCALITE DE VOTRE EPARGNE EN 2014 ? Pour commencer l’année, nous vous proposons une synthèse de la fiscalité applicable à votre épargne financière en 2014 au titre des revenus 2013. Parmi les principales nouveautés, la loi de finances 2014 instaure un nouveau mécanisme d’abattement sur les plus-values boursières et des modifications pour l’assurance-vie.

Fiscalité des livrets, des comptes titres, des PEA " (intérêts, coupons, dividendes) Imposition

"

Prélèvements sociaux

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Livret bancaire, compte à terme Barème progressif IR

Prélèvements sociaux

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15,5%

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Barème progressif IR*

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Avant 2 ans PEA et PEA-PME Entre 2 et 5 ans clos Après 5 ans

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IR 22,5%

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15,5%

15,5%

* Pour les dividendes, appliquer un abattement de 40% sur le dividende distribué ** Sauf titres non cotés au-delà de 10% du coût d'acquisition

La fiscalité des plus-values (actions et OPCVM investis au moins à 75% en actions) réalisées au sein d’un compte titres bénéficie d’un nouveau mécanisme d’abattement pour durée de détention (les prélèvements sociaux de 15,5% restent dus sur l’ensemble de la plus-value réalisée). Ce nouveau régime s’applique rétroactivement aux plus-values réalisées depuis le 1er janvier 2013. " " (à partir de la date d'acquisition des titres) Entre 0 et 2 ans Entre 2 et 8 ans Plus de 8 ans

Abattement sur la plus-value 0% 50% 65%

Fiscalité de l’assurance-vie La fiscalité des contrats d’assurance-vie sera modifiée à compter du 1er juillet 2014 sur les capitaux transmis par décès (valeur du contrat d’assurance-vie déduction faite des prélèvements sociaux sur la plus-value). La réforme concerne les capitaux versés dans vos contrats depuis le 13 octobre 1998 et avant le 70e anniversaire de l’assuré. " "

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De 0 à 152 500 €

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De 0 à 152 500 €

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De 152 500 € à 902 838 €

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De 152 500 € à 700 000€

Au-delà de 902 838 €

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Au-delà de 700 000€

20% 31,25%

Un nouveau contrat appelé « vie-génération » investi à hauteur de 33% minimum en actifs risqués permet de bénéficier d’un abattement supplémentaire de 20% sur l’assiette soumise aux taux d’imposition. Par ailleurs, l’assurance-vie est désormais soumise aux prélèvements sociaux au taux en vigueur (actuellement 15,5%) sur les gains réalisés depuis 1997. La fiscalité de votre épargne continue d’être de plus en plus complexe, aussi n’hésitez pas à interroger votre gérant privé qui vous apportera toutes les précisions nécessaires.

N’hésitez pas à questionner Avy Amiel au 01 47 23 99 48 Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chacun ; il est susceptible d’être modifié.

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JANVIER

2014


C O N TAC TS I n ve s t i s s e u r s p a r t i c u l i e r s N a d èg e SY LV E ST R E 01 47 23 55 23 n s y l ve s t re @ f i n - e c h i q u i e r. f r

Investisseurs institutionnels et Allocataires d’actifs Jérôme ROUGIE R 01 47 23 71 90 jrougier@fin-echiquier.fr

"Pour assurer l'envoi du présent document, certaines informations nominatives vous concernant font l'objet d'un traitement automatisé. Conformément aux dispositions de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès et de rectification que vous pouvez exercer auprès de notre société. Si vous ne souhaitez plus recevoir le présent document vous pouvez nous le faire savoir en nous écrivant."

53, AVENUE D’IENA - 75116 PARIS - TEL. : 01 47 23 90 90 - FAX : 01 47 23 91 91

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2013 Performances au 31 décembre Vos Fonds

Valeur liquidative

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Taux de liquidités

Performances

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Montant de l’actif

Les 3 premières lignes

ACTIONS EUROPÉENNES

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Performances au 31 décembre 2013

Valeur liquidative

Vos Fonds

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FONDS

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obligations: 56,4% liquidités : 9,5%

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нϲ͕ϭй ϰϮϳ͕ϯ DΦ OBLIGATAIRE нϲ͕ϱй obligations: 86,4% ϳϳ͕ϯ DΦ нϲ͕ϱй ϳϳ͕ϯ DΦ liquidités : 13,6% нϲ͕ϱй ϳϳ͕ϯ DΦ

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liquidités : 56,7%

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obligations: 26,5%

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Echiquier Oblig

DIVERSIFIÉS нϰ͕ϯй

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Les 3 premières lignes

Montant de l’actif

ĂŶŶƵĂůŝƐĠĞƐ ĚĞƉƵŝƐ ůĂ ĐƌĠĂƚŝŽŶ

ϴϱϭ͕ϵϮΦ

Echiquier Patrimoine

Taux de liquidités

Performances

ĚĞƉƵŝƐ ůĞ Ϭϭ͘Ϭϭ͘ϭϯ

er Variations depuis le 1 janvier 2013

Indices boursiers*

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Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Les performances des OPCVM et des indicateurs de référence tiennent compte des éléments de revenus distribués (à compter de l’exercice 2013).

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JANVIER

2014


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