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Au commencement était le Verbe
« Within our mandate the ECB is ready to do whatever it takes to preserve the euro. And believe me, it will be enough. »(1) Ces mots prononcés par Mario Draghi l’été dernier ont marqué un tournant majeur de la vie des marchés financiers en 2012. Avant, les jours de l’euro étaient comptés ; après, la catastrophe annoncée n’était plus inéluctable. Derrière ces propos se cachait en réalité le plan "OMT" (Outright Monetary Transaction). Résumé en une phrase, ce plan prévoyait que les pays de la zone euro qui en feraient la demande puissent se refinancer pour des montants illimités auprès de la Banque Centrale Européenne. En échange, celle-ci exigerait des garanties sur la politique budgétaire mise en œuvre dans les pays ayant appelé à l’aide. Mario Draghi venait, en quelques mots, de donner la plus grande garantie jamais offerte à un marché… Exprimé en langage boursier, il venait de vendre la plus grosse ligne de "put" (option de vente) de l’Histoire.
Le discours d’un banquier central est habituellement un long texte dans lequel adverbes modérateurs, formes conditionnelles et longues propositions relatives produisent un halo diffus autour d’un message parfois difficile à décrypter. « Si vous m’avez compris, c’est que je me suis mal exprimé » disait Alan Greenspan, expert en circonlocutions et chemins de traverse. Le 26 juillet 2012, Mario Draghi a tourné le dos à une longue tradition de discours formels : après les années "Norpois"(2) , nous sommes entrés dans le discours sans fioriture : « Believe me, it will be enough... » Six mois plus tard, le chemin parcouru est spectaculaire : l’Italie, qui refinançait sa dette à 10 ans à 6%, le fait dorénavant à 4,2% et l’Espagne est passée de plus de 7,5% à 5,1%. Mieux encore, Monsieur Rajoy (le Premier ministre espagnol) a déclaré la semaine dernière que, sauf dégradation nouvelle de sa dette, il ne ferait même pas appel au plan OMT. Il est sûrement trop tôt pour crier victoire mais la fameuse garantie évoquée par Mario Draghi n’aura peut-être jamais à être exercée. Si le processus de stabilisation des dettes européennes se poursuit, l’histoire retiendra sans doute qu’en quelques mots bien choisis, un banquier central aura "retourné" une dynamique négative sur les dettes de la zone euro (selon Eurostat, 8524 milliards d’euros d’encours tout de même !).
Ce sera évidemment une vision réductrice : derrière la déclaration, il y avait un travail de fond pour convaincre les partenaires européens (les Allemands en particulier) que si nécessaire, il fallait se tenir prêt à mobiliser ces fameux montants illimités. La dissuasion de la BCE, pour être crédible, demandait le blanc-seing allemand et ce n’est pas le moindre des talents de Monsieur Draghi de l’avoir obtenu. L’Histoire oubliera la politique comme le bruit boursier et ne se souviendra que des mots. Investisseurs pragmatiques, nous retiendrons ce moment particulier où la zone euro a été remise d’aplomb. Européens convaincus, nous retiendrons surtout comme leçon que, dans une zone euro pourtant fragilisée par sa première grande crise financière, la détermination produit les meilleurs résultats. Un joli clin d’oeil à Jean Monnet(3), l’un des pères de l’Europe, qui affirmait : « Ce qui est important, ce n’est ni d’être optimiste, ni pessimiste mais d’être déterminé ». (1) Retrouvez la traduction sur notre site www.fin-echiquier.fr (2) Personnage de La recherche du temps perdu (3) Homme politique français (1888-1979)
Didier LE MENESTREL avec la complicité de Marc CRAQUELIN
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le point sur…
STRATEGIE D'INVESTISSEMENT POUR
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Il y a un an, lors de la présentation de la Stratégie 2012, nous nous interrogions sur l’avenir de l’euro et posions même la question de sa survie ! Cette question avait envahi la sphère financière, largement influencée par la vision négative de nos amis anglo-saxons, qui proclamaient haut et fort la chute probable de la monnaie commune européenne créant un environnement particulièrement anxiogène pour les investisseurs de la zone euro. Un an après, l’euro est bien vivant, son cours contre dollar est même un peu plus élevé qu’un an plus tôt, tandis que les actifs réputés "à risque" ont affiché de belles performances : +14% pour le Stoxx 600 et le Standard and Poor’s 500. Plus remarquable encore, la performance des marchés boursiers en 2012 s’est faite "sagement" : 20% seulement séparent le plus haut du plus bas annuel de l’indice européen, et 16% le plus haut du plus bas du SPX. Des fluctuations particulièrement étroites auxquelles nous n’étions plus habitués, 2012 déjoue tous les pronostics et restera dans les annales comme l’année de l’effondrement de la volatilité des actions. 2013 débute de manière bien différente, le "call Draghi" (cf. Editorial) poursuit ses effets, les marchés sont plus sereins et notre vision positive sur les actions beaucoup plus consensuelle. Faut-il s’en inquiéter ?
Tour d’horizon Les Etats-Unis vont-ils continuer à nous surprendre agréablement comme ils l’ont fait en 2012 avec une croissance économique de 2,2%, favorable aux marchés d’actions ? Le "fiscal cliff" et le "debt ceiling" viennent porter une ombre sérieuse au bon développement de la croissance retrouvée. Mais, ce ne sera pas le blocage tant redouté par les marchés en fin d’année, ce sera plutôt un ajustement budgétaire qui impactera la croissance américaine d’un point au moins en 2013, un impact modéré et supportable par une machine américaine qui fonctionne dorénavant harmonieusement. L’effet richesse (la Bourse et l’immobilier représentent respectivement 30 et 27% de la richesse d’un Américain) est un élément essentiel pour l’économie américaine. Cet effet, redevenu positif en 2012, continuera à soutenir la consommation au cours de l’année 2013, gage d’un environnement économique sans mauvaise surprise. L’Europe, elle, se trouve toujours dans une position particulièrement délicate (le FMI prévoit à nouveau une légère récession en zone euro) et la Bourse ne s’y trompe pas en restant loin de ses plus hauts niveaux atteints en 2007 avant la crise. Ce constat plutôt négatif nous rend étonnamment confiants sur l’avenir boursier de cette zone : le mouvement de rattrapage et de "normalisation" des valorisations vis-à-vis de sa "grande sœur" américaine est en cours et continuera à nourrir les performances en 2013. Sur les obligations, cette normalisation a été très rapide et nous semble pratiquement achevée. Cette classe d’actifs aux perfor-
mances 2012 extraordinaires (Echiquier Oblig gagne 16% !) va retrouver un train beaucoup plus modeste. Il faudra plus de risque et plus de vigilance pour une performance moins spectaculaire. La hausse des actions sur le deuxième semestre 2012, en revanche, n’aura été qu’une dérivée de l’amélioration des marchés de crédit et nous semble offrir encore un bon potentiel. Notre message fort en ce début d’année est donc celui d’un passage de relais des obligations aux actions.
Quelles actions ? Notre optimisme pour les actions européennes en ce début d’année n’est donc pas le reflet d’une vision "rose" de la zone euro. Le scénario "macro" reste malheureusement le même : pas de croissance à espérer pour 2013. Le monde de l’entreprise est heureusement emmené par des dynamiques positives extérieures à la zone. Une statistique simple l’illustre : le niveau moyen des exportations de la zone euro vers le reste du monde est de 20% supérieur à ce qu’il était en 2007*. Cette statistique nous fournit notre deuxième point de force qui reste identique à celui de 2012 : continuer à confier des capitaux aux entreprises capables de satisfaire le consommateur mondial. Notre effort pour mieux comprendre le consommateur chinois porte ses fruits et doit être poursuivi. De PPR à BMW en passant par TOD’S ou BELLE INTERNATIONAL, nombreux sont les champions de la croissance chinoise… La normalisation des valorisations que nous attendons offre des opportunités
* Source : Datastream et « Les Cahiers Verts de l’Economie » 1 ER
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de réflexion nouvelles. Les deux vainqueurs de l’Eurostoxx en 2012 sont SOCIETE GENERALE et INDITEX. Un tandem improbable : le "value" talonne le champion de la croissance. Il nous donne une troisième piste pour investir vos capitaux en 2013 : le changement de statut et le retour à la normale sont aussi des notions à refléter dans les portefeuilles. L’exemple de SOCIETE GENERALE qui rebondit de 70% en perdant son statut de "junk bank" est à garder en tête ; il reste de la place pour retrouver sa valeur de banque de réseau. Bien des cas européens (FAURECIA, VICAT, CLARIANT) ne sont pas déséspérés et demeurent sur des valorisations très faibles : l’investissement "value" retrouvera des couleurs en 2013. En 2012, nous vous avions annoncé que nous serions nomades. Nous l’avons été : de New-York à Salt Lake City, de HongKong à Lagos, nos équipes sont allées à la rencontre d’entreprises lointaines. Valider des cas d’investissement présents dans Echiquier Global était au cœur de nos préoccupations et, lorsque nous rencontrons TSMC près de Taipei, nous comprenons mieux pourquoi le premier fondeur mondial est loin devant ses concurrents. Mais lorsque nous voyageons, c’est aussi l’Europe que nous comprenons mieux. Ainsi, la visite de l’usine VOLSKWAGEN sur le site de Chattanooga nous conforte sur le fait que le groupe vendra plus d’un million de voitures aux Etats-Unis dans moins de 5 ans. Dépasser les frontières de l’Europe nourrit l’ensemble de notre gestion, et ce, afin d’affiner chaque jour les choix présents dans vos fonds.
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Moyennes valeurs européennes de croissance A. de Coussergues
L’Italie est le troisième territoire d’investissement d’Echiquier Agenor après l’Allemagne et la France. Ce pays reste une forte conviction en ce début d’année 2013 à la lumière de notre stratégie d’investissement qui porte un regard plus positif sur l’Europe. L’Italie a engagé des réformes structurelles sous le leadership de Mario Monti. Ce pays est le seul de la zone euro à être régulièrement en excédent primaire depuis le début des années 2000. Les investisseurs commencent à apprécier ces éléments. En six mois, le taux à 10 ans italien a reculé de 7% à 4%. Quant à la bourse de Milan, elle connait un départ en fanfare en signant une performance de +8,9% depuis le début de l’année. Au-delà des considérations macro-économiques, l’Italie est pour nous un formidable territoire de "stock-picking", riche de sociétés de qualités offrant des décotes de valorisation de par leur appartenance aux PIIGS. PIAGGIO, le spécialiste des deux roues connu pour sa très célèbre marque Vespa, illustre bien cette thématique. Repris en main par un entrepreneur en 2003, le groupe a renforcé sa dominance dans le segment haut de gamme en Europe. Aujourd’hui, PIAGGIO réalise près de 40% de son activité en Asie et notamment en Inde. L’Asie est le relais de croissance du groupe qui ambitionne de devenir, au-delà de l’Inde, un acteur majeur au Vietnam, en Indonésie, en Thaïlande ou encore en Malaisie. Nous avons également renforcé notre position en ANSALDO STS, le leader italien du ferroviaire. Ses spécialités sont la signalisation et la construction de lignes de métro. Nous pensons que le groupe va connaître, après deux années de pause, un rythme de croissance soutenu grâce à la transformation en chiffre d’affaires des importantes commandes remportées par le groupe depuis trois ans. ANSALDO STS est perçu comme un acteur 100% italien alors que la société réalise avec succès son internationalisation. En 2012, la région Asie-Pacifique représente les deux tiers de la prise de commandes du groupe.
ECHIQUIER VALUE Les valeurs européennes décotées D. Mariette
Echiquier Value a vu sa valeur liquidative progresser de +6,7%, quand l’indice CAC All Tradable a progressé de +4%, et cela dans un environnement de début d’année plus propice à l’investissement "value". Un mois satisfaisant qui a vu plusieurs valeurs de petites et moyennes capitalisations rebondir fortement (BOURSORAMA + 29,3%, DEUCEUNINCK + 21,5%, GROUPE OPEN + 18,6%). En ce début d’année, et après la fusion d’Echiquier Quatuor et AR2I, Echiquier Value se renforce sur quelques lignes, dont OENEO. Le groupe vitivinicole spécialiste du bouchage va désormais bénéficier d’une amélioration de sa rentabilité grâce à un meilleur mix/volume sur l’activité bouchage et les fruits du travail réalisé sur la tonnellerie. Avec une valorisation de 1,1 x les fonds propres, une situation bilancielle assainie et un multiple opérationnel de 6,3 x l’année 2013, ce titre peu cher a toute sa place au sein de votre fonds. Nous avons initié une position en MAISONS FRANCE CONFORT, société familiale depuis cinq générations,
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ECHIQUIER AGENOR
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leader du marché de la maison individuelle en France avec une part de marché de 7% dans un secteur encore complètement éparpillé. Le groupe se traite à des multiples plus faibles qu’en 2009 à 4,2 fois le résultat opérationnel, 11 fois le flux de trésorerie libre et dispose d’une trésorerie nette de 71 M€ qui représente 37% de sa capitalisation boursière. Malgré un environnement économique compliqué, le groupe va bénéficier du maintien du prêt à taux zéro et devrait continuer de consolider sa part de marché. Nous avons également renforcé notre exposition au secteur financier avec la constitution d’une position en INTESA SANPAOLO. La banque italienne dispose d’une des meilleures équipes managériales et de la plus forte exposition au secteur de la banque de détail en Italie avec 17% de part de marché. Son bilan est sain car elle a oeuvré, en 2012, pour afficher de solides ratios de solvabilité et de liquidité. Par ailleurs, elle affiche 34% de décote sur sa valeur d’actifs tangibles. Depuis le 30 janvier 2013, Echiquier Value dispose d'une part de distribution. Vous pouvez vous reporter au prospectus de l'OPCVM pour d'autres informations.
ECHIQUIER OBLIG Obligations d'entreprises en euro O. de Berranger
Le mois dernier, nous insistions sur le risque de remontée des taux sans risque dans la zone euro. L’excès de peur pour les actifs risqués avait envoyé le niveau de rendement des obligations souveraines allemandes et même françaises à des niveaux anormalement bas : à 1,32% et 2,00% respectivement à fin décembre, les rémunérations offertes par ces deux pays à leurs créanciers à 10 ans ne semblaient pas raisonnables. Le mois de janvier aura ainsi vu une nette remontée de ces 2 taux qui progressent de 32 bp de l’autre côté du Rhin et de 22 bp en France. Parallèlement, sur la même période, le taux à 10 ans italien perdait quant à lui 38 bp, signe que la normalisation en marche des conditions financières dans la zone euro bénéficie aux pays d’Europe du Sud jusquelà fortement sanctionnés. Dans cette optique de "retour à la normale", Echiquier Oblig a ainsi acquis des obligations FIAT 2013 et TELEFONICA 2023. La duration raisonnable d’Echiquier Oblig (2,1 années contre 3,7 au 31/12/2012) lui aura permis d’atténuer cet effet de remontée des taux qui pénalise aussi les obligations d’entreprises. Pour autant, la politique conciliante de la Banque Centrale Européenne devrait se poursuivre encore pendant plusieurs trimestres et offre aux investisseurs un matelas de sécurité. De plus, le vaste mouvement de désintermédiation du financement des entreprises en Europe (moins de financement bancaire, plus de financement obligataire) va se poursuivre et offrir autant d’opportunités. Au final, Echiquier Oblig progresse de 0,2% depuis le début de l’année.
AGRESSOR Carte blanche au gérant D. Lanternier
Depuis plusieurs années, l’Europe est au centre des peurs des investisseurs, ce qui s’est traduit par une performance de l’indice STOXX600 de +13% entre 2010 et 2012 contre +40% pour le S&P500. Beaucoup de sociétés
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européennes se trouvent donc aujourd’hui décotées par rapport à leurs comparables étrangers, alors même que la situation européenne s’est considérablement normalisée. Nous trouvons ainsi beaucoup d’opportunités intéressantes en Europe, tant parmi les sociétés de croissance comme FRESENIUS SE, que parmi les sociétés "value" comme CLARIANT. FRESENIUS SE est une société allemande dans le domaine de la santé, qui dispose, à travers 4 divisions, de positions de leadership sur des produits et services tels que la dialyse, la gestion d’hôpitaux privés, ou encore des génériques injectables. Aux Etats-Unis, les services de dialyse sont en grande partie remboursés par la sécurité sociale. Lors des récentes discussions budgétaires américaines, les niveaux de remboursements pour ces services ont été réduits de 3%, ce qui a fortement inquiété les investisseurs et fait plonger le cours. Compte tenu des expositions concurrentielles, nous pensons que FRESENIUS SE pourra faire face à ces baisses de remboursements, d’autant que ces activités ne représentent qu’un quart du résultat net du groupe. La baisse du cours nous a permis de nous renforcer avec une valorisation de 13x le PER, pour une société dont les résultats croissent de 15% par an. De même, le cours de CLARIANT, une société suisse, chimiste de spécialité, avait été pénalisée en 2012, en raison de craintes à court terme sur la conjoncture économique. Le groupe est cependant en train de réaliser des arbitrages de portefeuille qui vont permettre de créer de la valeur pour les actionnaires. En effet, en décembre, CLARIANT a annoncé la cession de 3 activités à faible rentabilité et perspectives de croissance. Ces divisions ont été cédées pour un peu plus de 6x l’EBITDA, un prix intéressant puisque équivalent à la valorisation en bourse du groupe. Notre connaissance des sociétés et notre approche d’investissement long terme nous permettent régulièrement de profiter de la volatilité des cours pour nous renforcer à des cours intéressants.
ECHIQUIER AMERIQUE Moyennes valeurs américaines de croissance C. Bowen
Les actions américaines ont débuté l’année sur une note positive, affichant des gains solides en janvier. Le 1er du mois, le Congrès a adopté une loi pour se prémunir contre le mur budgétaire ("fiscal cliff") des réductions de dépenses publiques et des hausses d’impôts, dont l’entrée en vigueur était prévue le même jour. Bien que le taux d’imposition ait augmenté pour la plupart des Américains, les hausses auraient pu être bien plus importantes sans l’intervention des législateurs. En outre, les compressions généralisées des dépenses ont été reportées au 1er mars. Le compromis de dernière minute a été bien accueilli par les investisseurs, car beaucoup craignaient d’être frappés de plein fouet par le "fiscal cliff" et que celui-ci ne fasse rebasculer l’économie américaine dans la récession. Les marchés ont également bénéficié des solides publications trimestrielles (malgré des attentes assez faibles), ainsi que des données économiques optimistes. Le nombre de mises en chantier de nouveaux logements a fortement augmenté, les ventes automobiles ont été considérables et les principaux indicateurs ont progressé. 1 ER
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Un baromètre clé de l’activité manufacturière a, par ailleurs, dépassé les attentes, tandis que les nouvelles inscriptions au chômage ont atteint leurs plus bas niveaux en cinq ans. Au mois de janvier, les services financiers, la consommation discrétionnaire et les secteurs de la santé présents dans votre portefeuille ont affiché des performances relativement bonnes, tandis que celui de l’énergie, des services publics, des matériaux et de la transformation accusaient un retard par rapport à l’indice Russell Midcap Growth. COPART, est l’un de nos meilleurs contributeurs. Le groupe propose des enchères en ligne pour les véhicules endommagés aux Etats-Unis, au Canada et au RoyaumeUni. Sa clientèle est composée de revendeurs de véhicules, de sociétés d’assurances, de banques et d’institutions financières, d’œuvres de charité, de concessionnaires, d’exploitants de parcs automobiles et d’entreprises de location. La compagnie vend ses produits aux démonteurs, reconstructeurs et réparateurs agréés, aux concessionnaires de véhicules d’occasion, aux exportateurs ainsi qu’au grand public. Tout au long du mois, la solide équipe de management de COPART a bénéficié d’un environnement de demande stable et gagné des parts de marché. BHP BILLITON a contribué négativement à la performance. Avec ses filiales, elle opère en tant que société diversifiée d’exploitation des ressources naturelles à travers le monde. Le groupe est investi dans l’exploration, le développement, la production des ressources pétrolières et gazières, l’extraction de bauxite et le raffinage d’alumine, la fonte d’alumine en aluminium métal, l’extraction de cuivre, d’argent, de plomb, de zinc, de molybdène, d’uranium, d’or, de diamants, de minéraux titanifères, ainsi que l’exploitation de gîtes de potasse. BHP BILLITON a très bien terminé l’année 2012. Nous considérons que la sous-performance de ce mois de janvier n’est qu’une baisse temporaire du cours de l’action.
ECHIQUIER PATRIMOINE Diversifié prudent M. Craquelin - O. de Berranger
Le rally qu’a engagé le marché français des actions depuis le mois de novembre s’est poursuivi sur les premières semaines de 2013, le CAC 40 s’adjugeant 3,8% supplémentaires. Couplé à un environnement de taux particulièrement bas (le taux du marché monétaire, l’EONIA, est sous les 0,10% depuis septembre 2012), les conditions semblent réunies pour favoriser un retour des flux vers les valeurs de rendement. Dans ce contexte, l’équipe d’Echiquier Patrimoine a réalisé plusieurs arbitrages sur sa poche actions, en vendant 11 titres et en en achetant 4 autres. Des mouvements qui se sont accompagnés de nombreux renforcements et allègements. Parmi ces différentes opérations, nous avons, par exemple, cédé nos participations dans trois valeurs bancaires après les beaux parcours de ces derniers mois (35% de gain sur AXA et plus de 50% sur BNP PARIBAS et SOCIETE GENERALE depuis nos premiers achats). Un raisonnement identique nous a amenés à nous séparer des constructeurs automobiles BMW et VOLKSWAGEN (+20% et +18%). Les liquidités dégagées de ces cessions ont été réinvesties dans des dossiers bien connus de la gestion et n’ayant pas encore profité du retour des
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flux sur les marchés actions comme BOURBON, GEBERIT ou encore GIVAUDAN. Dans le même temps, nous avons renforcé nos participations en AEROPORT DE PARIS, SOCIETE MARSEILLAISE DU TUNNEL PRADO-CARENAGE ou encore OENEO, des dossiers à fort rendement que nous connaissons bien et sur lesquels les investisseurs, déjà, commencent à revenir. Valeurs de rendement par excellence, nous conservons avec conviction nos participations dans les CAISSES REGIONALES du CREDIT AGRICOLE. Un marché final résilient (croissance des PNB d’activité en 2012), des décotes massives sur les fonds propres (de 50% à 80%) et des rendements pérennes et pourtant parmi les plus élevés de la place de Paris (entre 7% et 9%) : une combinaison idéale pour Echiquier Patrimoine. Sur ces quatre premières semaines de 2013, votre fonds a enregistré une belle progression de 1% et a profité des bonnes performances de la poche actions pour réduire légèrement son exposition à cette classe d’actifs, passant de 18,8% à 18,3%.
ECHIQUIER GLOBAL Grandes valeurs internationales A. Dumas
2013 s’ouvre dans un environnement plus favorable à la croissance mondiale : la Chine va renouer avec un rythme de croissance supérieur à 8%, les Etats-Unis seront pragmatiques au sujet de leur dette, le Japon va tenter de sortir de la déflation et l’Europe retrouve un semblant de sérénité. Les entreprises leaders mondiales devraient continuer de récolter les fruits semés ces quatre dernières années, période pendant laquelle ils ont continué d’investir pour la croissance de demain et construit des positions de marché difficilement attaquables. Exemple de secteur qui devrait vivre une année 2013 sous de meilleurs auspices : les services parapétroliers. En 2012, les acteurs du marché ont tous été surpris par la baisse des prix du gaz aux Etats-Unis et des rentabilités de projets de gaz de schiste alors même qu’ils y avaient fortement investi. Ce segment devrait se normaliser au cours de 2013, permettant à la rémunération des capitaux employés de retrouver des niveaux normatifs. Dans le même temps, l’équilibre offre/demande dans le pétrole reste fragile, tiré par des besoins grandissants dans les pays émergents. La pression s’accentue sur les producteurs pétroliers pour extraire davantage alors que les ressources conventionnelles se tarissent. De ce fait, la visibilité sur les projets pétroliers "offshore" profonds est très bonne, (notamment au Brésil, en Afrique de l’Ouest et dans le Golfe du Mexique) et offre de fortes perspectives de croissance pour le secteur. Fidèle à sa stratégie d’investissement, Echiquier Global fait confiance aux leaders du secteur des services pétroliers où la taille et la qualité d’exécution sont des critères discriminants. La complexité et l’intensité en capital de ces projets sont, en effet, des barrières à l’entrée, favorisant les grands leaders. Nous avons confié vos capitaux à SCHLUMBERGER, leader mondial des services et à CORE LABORATORIES, spécialiste de l’optimisation des réservoirs, pour s’accrocher à cette tendance longue et profiter de valorisations très attractives. 1 ER
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INVESTISSEMENT ET RESPONSABILITÉ M-C. Korniloff
Un vol aller-retour de Paris à New-York émet près d’une tonne de C02 par passager. Encore faut-il le savoir ! C’est la mission que s’est donnée AMADEUS, leader mondial spécialisé dans l’édition de systèmes de réservation de voyages en avion utilisés par de nombreuses compagnies aériennes et agences de voyages dans le monde. Aujourd’hui, environ 1 million de voyageurs réalisent tous les jours une réservation traitée par l’une des plateformes d’AMADEUS, sans avoir véritablement connaissance des émissions de CO2 induites par leurs trajets. Et pourtant, l’enjeu est réel : chaque année, l’aviation civile émet en effet près de 3% des émissions mondiales de CO2. Alors, pour sensibiliser les voyageurs, l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), dépendante des Nations Unies, dont le but est de développer un transport aérien sûr, régulier et durable a mis au point un outil de calcul des émissions de CO2 par vol. Mais sans intégration dans les plateformes de réservation, ces données auraient un impact très relatif. C’est désormais chose faite puisqu'un partenariat a été signé entre AMADEUS et l’OACI stipulant qu’AMADEUS rendra prochainement accessibles ces informations sur ses plateformes. Les particuliers et plus particulièrement les entreprises seront ainsi en mesure de calculer leur bilan carbone annuel lié aux déplacements. Le chemin est néanmoins encore long avant la mise en place effective de cette initiative. La plus grande difficulté tient sans doute à l’adoption d’un système de calcul des émissions de carbone commun, à toute l’industrie. Pour l’heure, les concurrents d’AMADEUS restent à convaincre, en particulier sur la fiabilité de la méthodologie de calcul. Cette harmonisation des pratiques est toutefois une condition nécessaire pour ne pas perdre et démotiver les voyageurs, face à des informations bien différentes d’un système de réservation à l’autre. Au-delà de cette ambition, AMADEUS nous a paru très volontaire pour aller toujours loin dans sa démarche d’intégration des enjeux ESG. Les progrès en termes de reporting sont notamment très significatifs. Un décollage prometteur !
ECHIQUIER JAPON Valeurs japonaises P. Delecourt
Le marché japonais a continué à progresser au mois de janvier (+ 6,6%), encouragé par la volonté du nouveau gouvernement de doper la croissance, par le budget, et par la faiblesse du yen qui a perdu 8% au cours du mois. Le secteur pharmaceutique, les transports maritimes et les mines en ont profité. En revanche, les papetiers, les sociétés de distribution d’électricité et le secteur verrier ont sous-performé. Nous avons pris des bénéfices sur MITSUBISHI HEAVY et sur GUNGHO ONLINE après leur forte hausse et avons vendu notre position SHOWA DENKO qui souffre de son exposition aux disques durs. A contrario, nous nous sommes renforcés dans EAST JAPAN RAILWAY dont les actifs immobiliers sont sous-évalués, ainsi que dans SUMITOMO MMITSUI TRUST qui profite de la hausse du marché. Nous avons également acheté LIXIL qui va profiter des aides au logement. OLYMPUS, favorisé par la baisse du yen et par la sortie de nouveaux endoscopes flexibles,
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fait désormais partie du portefeuille, tout comme le leader japonais du "cloud", INTERNET INITIATIVE JAPAN. Après la baisse de 20% du yen contre l’euro depuis le 15 novembre, nous avons réduit notre couverture de change de 30 à 22%. Il nous a semblé que la politique de dévaluation du gouvernement japonais pourrait rencontrer des résistances internationales plus fortes en raison de la percée des exportations nipponnes dans l’automobile notamment.
ECHIQUIER MAJOR Grandes valeurs européennes de croissance F. Plisson
Le mois de janvier est toujours un mois particulier. Même s’il ne se passe évidemment rien entre le 31 décembre et le 1er janvier, le comportement des investisseurs peut changer radicalement : on efface tout et on recommence. La page blanche est propice à la prise de risques. Avec cette impression que l’Europe a touché le fond et que le placement en actions doit bénéficier des flux du marché obligataire qui ne rapporte plus rien, 2013 n’échappe pas à la règle ! Cet "effet janvier" a peu d’impact sur les valeurs de croissance d’Echiquier Major qui a surtout bénéficié des bons chiffres de fin d’année de NOVOZYMES (+12,4%), LINDT (+11,8%) et GEBERIT (+8,5%). C’est donc sur ces "fondamentaux" que votre fonds a réalisé sa performance de +3,3% au mois de janvier. En gardant notre ligne de conduite qui consiste à nous remettre en cause sur les secteurs où nous sommes peu présents, nous avons intégré HSBC en fin d’année 2012, une banque présentant plusieurs caractéristiques que nous recherchons dans nos investissements. HSBC a traversé avec succès les crises financières de 2008 et 2011, se distinguant par son bilan extrêmement solide et une liquidité au meilleur niveau. Après avoir commis l’erreur de se diversifier dans des acquisitions en Europe et aux Etats-Unis au début des années 2000, aujourd’hui, HSBC renoue avec ses origines en se renforçant en Asie (représentant près de deux tiers de ses profits). Sous l’égide de son nouveau PDG, Stuart Gulliver, HSBC suit une stratégie de croissance : allocation prioritaire des ressources vers les pays émergents, simplification du périmètre avec cession des activités périphériques ou peu rentables, réduction des coûts. HSBC nous semble particulièrement bien adaptée à la nouvelle donne du secteur bancaire : une structure simplifiée, un bilan à toute épreuve, un maillage géographique permettant de jouer un rôle moteur dans le financement du commerce international et une taille suffisante pour être profitable dans les métiers de marchés de capitaux. Au-delà du retour ponctuel de la confiance dans la zone euro, nous croyons en ce leader qui profitera des tendances longues du développement des flux de capitaux entre pays émergents et de la bancarisation de leurs économies.
ECHIQUIER JUNIOR Petites valeurs françaises de croissance J. Berros
Echiquier Junior (+8,4% sur le mois) a bénéficié de rebonds significatifs d’entreprises particulièrement mal valorisées comme AXWAY SOFTWARE (+32,3%), 1 ER
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BOURSORAMA (+29,3%), CEGEDIM (+22%) ou DEVOTEAM (+22%). Les poids significatifs de votre fonds ont aussi connu de bonnes performances à l’image de GUERBET (+15%), SARTORIUS STEDIM (+15%) ou NEXTRADIO TV (+14%). L’environnement économique en France restera compliqué en 2013, mais les entreprises de votre fonds ont anticipé depuis plusieurs années cette "nouvelle donne" en allant chercher la croissance sur de nouveaux territoires ou sur des marchés de niche en forte progression (HEURTEY, IPSOS, NATUREX…). SARTORIUS STEDIM est le bon exemple d’un groupe ayant réussi son passage de groupe local à leader européen et mondial grâce à la vision stratégique de son Président, Joachim Kreuzburg, et à l’appui de son actionnaire majoritaire allemand. SARTORIUS STEDIM est spécialisé sur la production et la commercialisation de consommables à usage unique à destination du secteur pharmaceutique (filtres, poches, fermenteurs…). Pour l’exercice 2012, le groupe a publié un chiffre d'affaires de 544 M€ (+10,3%) dont +17,5% sur les Etats-Unis (CA 150 M€) et +11,4% sur la zone Asie Pacifique (CA 112 M€). Sur le plan de la rentabilité, la marge d’EBITDA atteint un plus haut historique à 21,8%. Le management prévoit pour 2013 la poursuite de cette dynamique avec une hausse du chiffre d'affaires comprise entre 8 et 11% et une hausse de la rentabilité. Notre cas d’investissement repose sur des prises de parts de marché significatives aux EtatsUnis, une adoption croissante des produits à usage unique dans l’industrie pharmaceutique et le passage d’un marché de R&D vers un marché de production en volume des biomédicaments. Sur le mois, Echiquier Junior a enregistré des souscriptions pour un montant de 4,2 M€, marquant une véritable inversion de tendance et un regain d’intérêt de la part de certains investisseurs pour cette classe d’actifs.
ARTY Actifs de rendement - actions et obligations d'entreprises en euro O. de Berranger
En ligne avec notre stratégie développée dans la rubrique « Le Point Sur » de la Lettre de ce mois, ARTY débute l’année avec un taux d’investissement en actions de 35% et s’affiche en hausse de 1,3% en janvier. Nouvelle entrée dans le portefeuille, UMICORE vient garnir l’exposition à la croissance. Cette société belge, située à Hoboken, possède un outil industriel unique au monde qui lui permet de se concentrer sur le recyclage de métaux à valeur ajoutée. La société possède également près de 30% de parts de marché sur la production de « catalystes » utilisés dans les pots d’échappement catalytiques. Le renforcement structurel des normes antipollution pour les véhicules à moteur permet à UMICORE d’offrir une excellente visibilité pour sa croissance. A cela s’ajoute une activité "batterie auto"qui surfe sur les cathodes pour batteries lithium-ion utilisées par les voitures hybrides et électriques. Le bilan très sain qui affiche une dette nette très faible permet d’envisager un dividende en croissance pour les années à venir. La poche obligataire d’ARTY a contribué légèrement à la performance de ce mois bien que la remontée des taux sans risque ait confisqué une partie de la performance. Les entrées de FIAT 2016, DAVIDE CAMPARI 2019 ou TELEFONICA 2023 ont renforcé notre exposition à l’Europe du Sud qui demeure un thème majeur d’investissement en ce début d’année. De même, l’exposition au segment "High Yield" et non noté reste élevée avec plus de 20% du fonds.
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L’actualité P A T R I M O N I A L E LE PLAN D’ÉPARGNE RETRAITE POPULAIRE (PERP) OU COMMENT BÉNÉFICIER D’UN REVENU SUPPLÉMENTAIRE ET PÉRENNE AU MOMENT DE LA RETRAITE ?
Le PERP a vu le jour en 2003 avec la réforme des retraites. C’est un produit d’épargne de très long terme (dénouement au moment de la retraite en rente viagère) accompagné d’une défiscalisation immédiate. Voici quelques repères.
Qu’est-ce que le PERP ? Le PERP est un produit d’épargne qui permet, au moment de la retraite, d’obtenir une rente viagère complémentaire. Il y a donc deux phases : une période d’épargne plutôt longue où vous réalisez des versements et une phase de perception de la rente, qui ne se déclenche qu’au moment de votre départ en retraite. Si l’épargne versée sur un PERP est en principe bloquée jusqu’à la retraite, il est possible, dans certains cas exceptionnels, de retirer son épargne de façon anticipée. De plus, depuis la réforme des retraites de 2010, vous pouvez récupérer au moment de votre départ en retraite un capital correspondant à 20% de l’épargne acquise, le solde étant versé en rente.
Comment fonctionne un PERP ? Le PERP peut être souscrit auprès d’une compagnie d’assurance-vie, d’une mutuelle ou d’une institution de prévoyance, le plus souvent sous la forme d’un contrat multi-supports proche d’une assurance-vie classique. Vous pouvez investir dans plusieurs unités de compte (obligations, actions…). Le montant de la rente annuelle dépend du capital constitué au moment de la retraite (versements et intérêts) et de l’espérance de vie de l’assuré calculée par l’assureur via une table de mortalité. En cas de décès de l’assuré avant ou après la liquidation des droits à la retraite, la rente acquise peut être reversée sous forme de rente viagère au conjoint survivant ou à toute autre bénéficiaire expressément désigné.
Quels sont les avantages fiscaux ? Le PERP est assorti d’une réduction d’impôt sur le revenu à "l’entrée". Les sommes versées au
contrat sont en effet déductibles du revenu net imposable dans la limite de 10% de vos revenus d’activités (après abattement de 10% ou frais réel) de l’année précédente. L’avantage fiscal est d’autant plus élevé que vous vous situez dans les plus hautes tranches d’imposition. En effet, l’économie d’impôt se calcule en multipliant le montant versé dans le PERP par le taux de votre tranche marginale d’imposition. Toutefois, cet avantage n’est pas illimité : les revenus pris en compte sont plafonnés à 8 fois le plafond annuel de la sécurité sociale, soit une déduction maximale en 2013 de 29 098 €. Ce plafond s’apprécie séparément pour chaque membre de la famille. Mais attention, ce plafond de déduction est commun à tous les dispositifs d’épargne retraite : régime Madelin, contrat Préfon… Il faut donc soustraire les éventuels versements déjà effectués auprès d’autres produits "retraite". Le montant non utilisé du plafond peut l’être au cours de l’une des trois années suivantes. Pour les personnes qui ont de faibles revenus ou qui ne travaillent pas, une déduction spécifique plafonnée à 3 637 € pour 2012 (10% du PASS) est possible. A la sortie du PERP, la rente viagère est imposable à l’impôt sur le revenu après un abattement spécifique de 10% commun à l’ensemble des pensions. Le PERP ne comportant pas de valeur de rachat pendant la phase d’épargne, les versements n’entrent pas dans l’assiette de calcul de l’ISF (sous réserve que le contrat ait été financé par le biais de versements réguliers et échelonnés durant 15 ans minimum). Malgré des avantages fiscaux intéressants, le PERP peine à briller parmi les solutions pour préparer la retraite. Le nouveau plafonnement global des niches fiscales à 10 000 € devrait susciter un renouveau pour le PERP, dans la mesure où sa réduction d’impôt n’entre pas dans ce plafonnement !
N’hésitez pas à questionner Avy Amiel au 01 47 23 99 48 Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chacun ; il est susceptible d’être modifié.
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C O N TAC TS I n ve s t i s s e u r s p a r t i c u l i e r s N a d èg e SY LV E ST R E 01 47 23 55 23 n s y l ve s t re @ f i n - e c h i q u i e r. f r
Investisseurs institutionnels et Allocataires d’actifs Jérôme ROUGIE R 01 47 23 71 90 jrougier@fin-echiquier.fr
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* Conformément à la règlementation de l’AMF, la performance du FCP ne peut être communiquée au cours de sa première année d’existence.
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Performances au 25 janvier 2013
Valeur liquidative
Vos Fonds
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Taux de liquidités
Performances
ĚĞƉƵŝƐ ůĞ Ϭϭ͘Ϭϭ͘ϭϯ
ĞŶ ϮϬϭϮ
Les 3 premières lignes
Montant de l’actif
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Fonds diversifiés (produits de taux + actions) ϴϭϬ͕ϰϲΦ
Echiquier Patrimoine
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Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Les performances de l’OPCVM et de l’indicateur de référence tiennent compte des éléments de revenus distribués (à compter de l’exercice 2013). En revanche, jusqu’en 2012, la performance de l’indicateur de référence ne tient pas compte des éléments de revenus distribués.
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