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Les nouveaux milliardaires
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es "classes moyennes" européennes subissent de plein fouet la crise économique. Chômage élevé, pouvoir d’achat en berne, croissance atone, délocalisations… les difficultés qu’elles rencontrent constituent un défi majeur pour les pouvoirs politiques de la zone euro. Certains vont même jusqu’à évoquer leur disparition, conséquence d’une mondialisation qui les auraient, soit fait progresser dans la classe supérieure soit, au contraire, régresser vers une classe dite 1 populaire( ).
Cette réalité locale masque une réalité mondiale bien différente : à l’échelle de la planète, le nombre d’individus composant la "classe moyenne" devrait augmenter de plus d’1 milliard d’ici 2020 et de plus de 3 milliards d’ici 2030. Une croissance exceptionnelle qui constitue ainsi un thème majeur pour vos investissements. 2
D’après l’étude de l’Institute for Securities Studies( ), les vingt prochaines années verront des bouleversements démographiques majeurs. Si nous savons déjà que la population indienne, avec plus d’1,5 milliard d’habitants, dépassera la population chinoise de 130 millions d’individus en 2030, la structure même de la population mondiale subira une véritable révolution. L’élévation générale du niveau de vie sera particulièrement spectaculaire en Asie où l’étude annonce une explosion des "classes moyennes" pour atteindre 3,2 milliards de personnes. En Afrique ou au Moyen-Orient, les taux de croissance (inférieurs à ceux de l’Asie), feront rêver nos dirigeants européens et dans à peine deux décennies, la classe moyenne d’Amérique du Sud comptera plus de 300 millions d’individus, autant que dans toute l’Amérique du Nord réunie. La mondialisation tant décriée dans nos contrées est un bienfait pour ces populations du monde émergent. Un meilleur accès à l’éducation et au savoir doit notamment permettre une baisse du taux de la population illettrée dans le monde (10% en 2030 vs 27% en 1990). L’accès à l’information à travers la généralisation d’internet (1 terrien sur 2 y sera connecté dans vingt ans) sera, bien entendu, un vecteur important dans cette évolution. 3
Alors comment profiter de l’essor de cette nouvelle population ? Le Figaro( ), dans un récent article, met en exergue ces entreprises de la consommation qui servent plus d’1 milliard de clients dans le monde. L’OREAL, PROCTER & GAMBLE, NESTLE ou COCA-COLA ont développé au fil du temps une gamme de produits déclinables tant sur le plan local que global. Nul doute que ces "super leaders" sont prêts à profiter de l’essor de ces "classes moyennes". Accélération de l’Histoire, de nouveaux outils sont désormais disponibles pour toucher encore plus rapidement qu’auparavant ces milliards de nouveaux consommateurs. Facebook, créée il y a seulement 8 ans, atteint déjà le milliard d’utilisateurs et permet aux marques de se rapprocher encore un peu plus de leurs clients : COCA-COLA compte 41 millions de fans sur sa page tandis que Danette (groupe DANONE) a 1,2 million d’aficionados... Ce n’est pas par hasard que ces entreprises à potentiel planétaire et milliardaire figurent parmi les choix d’investissement de vos fonds et notamment d’Echiquier Global ! Au moment où le thème de la stimulation de notre faible croissance revient sur le devant de la scène en Europe, rappelons-nous que cela fait longtemps que ces entreprises ont décidé d’aller dénicher de nouveaux clients sur l’ensemble du globe. Le monde est en croissance, ne l’oublions pas ! (1) Fractures françaises – Christophe Guilluy (2) Global Trends 2030 Citizens in an Interconnected and Polycentric World – Mars 2012
(3) Le Figaro 25/04/2012 Ces sociétés qui comptent plus d’un milliard de clients
Didier LE MENESTREL avec la complicité d’Olivier DE BERRANGER
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le point sur…
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Nous profitons de ce “Point Sur” pour vous faire partager les convictions qui guident la gestion d’Agressor et les illustrer par les décisions prises depuis le début de l’année. Depuis sa création en novembre 1991, Agressor est un fonds qui donne “carte blanche” à son gérant, sans contrainte de taille d’entreprise, de géographie ou de style de gestion. Pour profiter pleinement de cette grande liberté d’investissement, il faut avoir des repères forts dans notre analyse financière et notre perception de l’entreprise. Deux critères essentiels nous guident : une valorisation raisonnable ainsi qu’ un management de qualité qui travaille pour l’actionnaire. Une vision différente de celle du marché est un atout supplémentaire qui nous permet d’investir opportunément. Enfin, l’appréciation du risque est un élément fondamental, que nous gérons parfois par le niveau de cash disponible dans le portefeuille, mais surtout par une parfaite compréhension des sociétés dans lesquelles nous investissons et une remise en question permanente des choix d’investissement.
Les opérations
FONDAMENTALES
CONJONCTURELLES
Nous sommes convaincus que toute entreprise a une valeur objective ! Notre travail consiste à déterminer cette valeur et à profiter des écarts entre le prix que nous donne tous les jours le marché et cette valeur intrinsèque. Nous sommes donc naturellement contrariants et opportunistes, comme nous l’avons été début 2009 en investissant dans les sociétés endettées et cycliques.
Pour éviter les sociétés destructrices de valeur, nous n’investissons pas dans les secteurs en décroissance structurelle : nous avons donc cédé nos investissements dans le secteur du papier (UPM, SEQUANA), et continuons à nous méfier des télécoms, des “utilities” ou encore de la distribution alimentaire en Europe. Avec une vision prudente sur les perspectives de l’économie européenne, mais une confiance dans la croissance mondiale, quatre secteurs nous intéressent particulièrement aujourd’hui : l’équipement aéronautique, le luxe, les équipementiers automobiles et enfin les sociétés qui vont bénéficier de la croissance africaine. Nous considérons que les perspectives de croissance des deux premiers sont notoirement sous-estimées alors que les deux seconds souffrent de valorisations extrêmement faibles et sont souvent mal connus. Nous sommes également op portunistes en nous renforçant dans un certain nombre de valeurs comme MICHELIN ou SEB, ayant récemment délivré peu de performance mais dont les perspectives de croissance à long terme sont exceptionnelles.
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A titre d’exemple, la valorisation actuelle de FAURECIA à moins de 5 fois ses résultats de l’année ne reflète pas la réalité de sa croissance future. Conscients de l’importance de l’alignement des intérêts, nous investissons d’abord dans des entreprises parfaitement contrôlées et managées par un propriétaire actif, soucieux de l’intérêt des actionnaires. Aidés par notre équipe ISR, nous attachons de plus en plus d’importance à la qualité de la culture d’entreprise et à sa capacité à conserver et à faire grandir les talents. C’est le cas de CRODA, le leader des ingrédients actifs pour la cosmétique à base de produits naturels. La société développe une vraie culture d’entreprise et l’équipe de management a elle-même monté tous les échelons de la hiérarchie. A l’affût des opportunités, nous réfléchissons beaucoup à la notion
de risque, en nous méfiant particulièrement des entreprises survalorisées. C’est notamment pour cela que nous n’hésiterons pas à garder jusqu’à 40% de liquidités en cas de nouvelle bulle des valorisations. A contrario, le risque est d’être actionnaire d’entreprises destructrices de valeur, pour lesquelles il n’y a souvent pas de limite basse de valorisation. Ce n’est jamais la peine d’investir précipitamment dans des entreprises mal-aimées par le marché.
Stratégie d'investissement Depuis près d’un an, nous avons fait le choix d’être investis dans des valeurs dites de croissance. Elles représentent aujourd’hui près des deux tiers du portefeuille, ce qui a largement contribué à la performance du fonds. Depuis notre dernière Lettre, ZODIAC progresse de 45%, BUREAU VERITAS de 18% et SODEXO de 17% tandis que FAURECIA, avec un statut “value”, perd 40%. Les autres entrées sont BIC, CRODA, HEXAGON, RICHEMONT et NOVOZYMES alors que nous avons vendu IMERYS, LAFARGE et NEXANS. Malgré cette concentration actuelle sur les valeurs de croissance, nous restons mobiles et reviendrons vers les sociétés “value” quand leurs perspectives à long terme seront redevenues intéressantes ou leurs valorisations aberrantes.
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Grandes valeurs internationales A. Dumas
Votre fonds termine le mois d’avril sur une performance positive de +1,2% contre un recul de son indice de référence de -0,6%. Les publications du premier trimestre ont sans surprise traduit le dynamisme de l’économie américaine et le ralentissement du monde émergent. Nos leaders mondiaux ont cependant continué d’investir sur ces zones toujours motrices de la croissance mondiale, confiants comme nous de leur potentiel à moyen terme. Les bonnes performances du mois sont notamment celles de VOPAK (+13%), et celles d’un secteur de la technologie très représenté avec AMAZON (+12%), EBAY (+12%), TENCENT (+8%) et SAMSUNG ELECTRONICS (+7%). Douze ans après l’éclatement de la bulle internet, les nouvelles technologies sont de retour dans le cœur des investisseurs comme l’atteste le niveau du Nasdaq, au plus haut si l’on excepte 1999 et 2000, deux années d’euphorie. La révolution internet a pris un nouveau souffle avec le développement de l’internet mobile, preuve en est le succès des smartphones et autres tablettes. Une nouvelle vague qui impacte aussi un grand nombre de secteurs d’activités comme l’atteste le succès du Drive dans la distribution, du e-book dans les loisirs et l’éducation, du e-commerce dans des segments jusquelà immunisés ou encore du paiement mobile ou via un compte “online”. Et ce alors que Jeff Bezos (CEO de AMAZON), John Delanoe (CEO de EBAY) ou encore Larry Page (CEO de GOOGLE) planchent déjà sur les services en ligne de demain. Des tendances qui sont encore plus marquées et extrapolées dans le monde émergent qui s’adapte directement à ses nouveaux modes de consommation et de communication. Les entreprises chinoises TENCENT et BAIDU, surnommées respectivement les FACEBOOK et GOOGLE de l’Empire du Milieu, en sont des bons exemples. Ces deux leaders présents dans votre fonds ont cru respectivement de 43% et 75% lors du dernier trimestre. Alors qu’il y a désormais plus d’internautes chinois que de citoyens américains, le trafic et l’usage des services “on line” sont en pleine accélération. Avec un accès à internet qui coûte de moins en moins cher (un smartphone vaut 4 à 5 fois moins cher qu’un ordinateur et le coût des données est en chute libre), ces nouveaux services sont donc eux aussi tirés par le développement de la classe moyenne dans les pays émergents. Et tous les groupes cités ci-dessus, qu’ils soient américains ou chinois, en ont bien compris le potentiel !
ECHIQUIER PATRIMOINE Diversifié prudent M. Craquelin - O. de Berranger
Face à des marchés européens en net repli, Echiquier Patrimoine a limité son recul à 0,8% au mois d’avril. Du côté de la poche actions, les publications de résultats ont été nombreuses sur le mois écoulé. Nous avons
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notamment apprécié celle de VINCI. Le groupe industriel français a fait état d’un chiffre d’affaires en hausse sensible au premier trimestre de l’exercice 2012 de +6% à 8,1 milliards d’euros. La hausse des tarifs aux péages de +2,2%, intervenue début février, a permis au pôle concessions de résister malgré un recul du trafic. L’activité de construction a connu quant à elle une progression de plus de 10% en publié, bénéficiant de la saisonnalité structurelle de ce pôle. Mais la principale nouvelle du communiqué réside dans le niveau des prises de commandes, en hausse de 14% sur le trimestre, établissant un nouveau record à 32,6 milliards d’euros, tiré par la demande venue hors d’Europe. Les investisseurs ont salué ce gage de croissance future, permettant au titre de recouvrer une partie des pertes réalisées sur le mois, le cours de bourse de VINCI progressant de plus de 5% sur le dernière semaine. Déjà évoqué dans notre Lettre du mois dernier, le groupe OENEO a de nouveau fait parler de lui. Notre spécialiste français de la tonnellerie et du bouchage a annoncé les modalités de la cession de sa tonnellerie RADOUX à son concurrent TONNELLERIES FRANCOIS FRERES. Une opération à 45M€, venue autant prouver la capacité de la famille Hériard-Dubreuil à très bien vendre (transaction réalisée à 1,5x le CA et 10x le RBE vs. des multiples de 1,1x le CA et 7x le RBE niveau groupe) que sa volonté d’optimiser l’allocation de ses capitaux. Avec une dette financière nette qui va passer cette année de 60M€ à environ 30M€ (face à 30M€ d’EBITDA), le groupe se donne les moyens de ses ambitions sur le marché du bouchage et possède désormais la latitude financière pour augmenter ses capacités de production sur le bouchon DIAM, le principal relais de croissance et d’amélioration de la rentabilité. Nous avons profité de cette nouvelle positive pour renforcer notre position.
ECHIQUIER OBLIG Obligations d'entreprises en euro O. de Berranger
Le mois d’avril aura été marqué par le retour de la volatilité sur l’ensemble du marché obligataire et plus particulièrement celui des dettes souveraines de la zone euro. Si la perspective du second tour de l’élection présidentielle en France ou la démission du gouvernement de Marc Rutte aux Pays-Bas ont été des facteurs d’instabilité, ce sont toujours les pays périphériques qui restent sous le feu des projecteurs. L’Espagne affiche ainsi un des taux de chômage les plus élevés au monde (24% de la population active et près de la moitié des jeunes sans emploi) alors que son système bancaire peine à se relever d’une crise immobilière sans fin. Les mauvaises perspectives budgétaires ibères ont justifié la dégradation par Standard & Poor’s de la notation du pays de 2 crans à BBB+ en fin de période. Ces craintes renouvelées sur l’Europe du Sud ont entraîné l’habituelle ruée sur les emprunts d’Etat d’Outre-Rhin alors que les primes de risque des obligations d’entreprises privées se sont écartées d’une
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ECHIQUIER MAJOR Grandes valeurs européennes de croissance F. Plisson
Au risque d’être provocateur, ce mois d’avril sur les marchés me fait penser à une phrase que j’ai souvent entendue de la bouche des vieux "sages de la finance" (dont je suis maintenant ?...) : « les marchés haussiers naissent toujours dans un océan de scepticisme ». Cette maxime est-elle d’actualité ? “L’océan de scepticisme” est la partie de la phrase la plus facile à vérifier. Il suffit d’ouvrir un journal, de rencontrer des clients ou d’écouter les conversations autour de nous pour être frappés par la morosité voire la fatalité de notre pauvre condition d’Européen. L’espoir que cela aille mieux demain est-il si faible ? Pas facile d’acheter des actions quand la situation économique européenne se dégrade à nouveau, quand la croissance ralentit en Chine, quand nous sommes en période électorale, quand… Et pourtant les marchés tiennent ! “La naissance d’un marché haussier” est sujet à plus de discussions. Ce qui est pourtant frappant dans les publications du premier trimestre de nos entreprises, c’est globalement la bonne orientation de ces résultats. Nos leaders vont bien ! L’OREAL, HEINEKEN, DANONE, ou GEBERIT ont délivré des croissances organiques allant de 6 à 7% depuis le début de l'année. VOLKSWAGEN, avec des volumes en hausse de 11%, confirme ses capacités à gagner des parts de marchés face à des concurrents européens affaiblis. La recette de ce début d’année parait “simple” : une bonne résistance dans les pays matures et des accélérations dans les pays émergents. Ce “simple” est pourtant le fruit d’un travail de longue haleine (R&D, innovation, intégration, base de coûts optimisée, gestion des hommes) sous la baguette de managements qui doivent gérer leur entreprise sur le long terme. A entretenir un trop grand scepticisme, les investisseurs risquent de passer à coté de l’opportunité d’investir sur le long terme dans des entreprises de qualité qui sont valorisées dans Echiquier Major en moyenne à 17x les résultats 2012 (bien loin des 45x du pic de la bulle des valeurs de croissance aux Etats-Unis dans les années 70...). Nous sommes pourtant persuadés que dans une
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quinzaine de points de base. Le 2 ans allemand a ainsi atteint un record de faiblesse à 0,08% de rendement annualisé, tandis qu’une adjudication d’obligation de maturité 32 ans a difficilement trouvé preneur à un taux de 2,41%. Mais il y a bien mieux à faire, Echiquier Oblig a donc souscrit à l’émission de 7 ans de PPR à un taux de rendement de 3,13%. Porté par ses marques de luxe, notamment Bottega Veneta et Yves SaintLaurent, le groupe affiche une solide croissance au premier trimestre (chiffre d’affaires de +15,4%) et la sortie annoncée de REDCATS permettrait à la société d’améliorer encore sa structure financière. Au final, Echiquier Oblig recule de 0,7% sur le mois et s’affiche en hausse de 6,5% depuis le début de l’année.
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conjoncture mondiale favorable (plus de 3% de croissance en 2012), l'avantage que nos leaders ont su dégager va perdurer. Le marché est déjà haussier dans cet univers de valeurs de croissance européennes... Le vieil adage boursier a encore de beaux jours devant lui !
ECHIQUIER QUATUOR Valeurs "value" et de retournement José Bérros
Echiquier Quatuor a connu un mois difficile, en baisse de 6,4% contre 4,2% pour son indice de référence. Dans un environnement marqué par les craintes persistantes liées à la macroéconomie, les valeurs cycliques ont été durement impactées (PEUGEOT -24,7%, DECEUNINCK -18,2% ou FAURECIA -17,9%), retrouvant ainsi des valorisations proches des plus bas de mars 2009. Le retour de la crainte sur les dettes souveraines en Europe a aussi provoqué une forte volatilité sur le secteur financier qui a pesé sur la performance du fonds (SOCIETE GENERALE -17,3%, BNP PARIBAS -12,7%). Même si le “momentum” est difficile pour ce secteur, gardons à l’esprit que la SOCIETE GENERALE est valorisé 0,3 X ses fonds propres pour un groupe qui a tout de même généré en 2011 près de 2,4 Mds€ de profit… Au cours de la période écoulée, nous avons eu l’occasion de faire le point avec plusieurs dirigeants de sociétés. Parmi elles, le fabricant suisse de verre d’emballage VETROPACK. Ce groupe est aujourd’hui le cinquième acteur européen et occupe des positions de leader en Autriche, en Suisse et dans certains pays d’Europe de l’Est. Conformément à la stratégie du groupe, David Zak (directeur financier) confirme que VETROPACK souhaite prendre des parts de marché dans la région Russie-Ukraine-Balkans, soit par création de nouvelles usines soit par acquisitions de sociétés. Un mouvement facilité par les difficultés rencontrées par certaines d’entre elles qui ne sont plus en mesure de supporter la hausse des coûts énergétiques et le niveau important des investissements. Une bonne nouvelle pour l’ensemble de l’industrie qui va profiter d’une plus grande discipline des prix. Sur le plan de la valorisation, VETROPACK vaut aujourd’hui 1 fois les capitaux employés et un peu plus de 4 fois l’excédent brut d’exploitation 2012. La marge de sécurité est forte puisque le groupe dispose d’une trésorerie nette positive et n’affiche pas de survaleur au bilan. Ajoutons à cela un management de qualité dont la vision long terme est alignée avec celle du principal actionnaire, la famille Cornaz, qui détient 46% du capital. Autant d’éléments qui font de VETROPACK un dossier qualitatif qui a sa place dans votre fonds.
ECHIQUIER AGENOR Moyennes valeurs européennes de croissance A. de Coussergues
La performance d’Echiquier Agenor est de +0,5% en avril. L’environnement reste empreint d’incertitudes, engendrant de fortes disparités.
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ARCADIS a réalisé une très bonne performance sur le mois, avec une hausse de + 15%. Le bureau d’ingénierie hollandais est une position historique du portefeuille, présente au lancement du fonds en février 2004. Avec plus de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires, la société intervient en tant que conseil ou maître d’œuvre dans le secteur de l’environnement (dépollution de sites et traitement de l’eau), des infrastructures ou encore des bâtiments. Le succès d’ARCADIS (le titre a été multiplié par 4,5 fois depuis février 2004) repose sur son excellence opérationnelle et sa politique d’opérations de croissances externes relutives. Aujourd’hui, cette politique sert à déplacer le centre de gravité du groupe de l’Europe et l’Amérique du Nord vers les pays émergents, dans l’objectif de pérenniser son potentiel de croissance. Ainsi, en avril, ARCADIS a annoncé l’acquisition de la société d’ingénierie asiatique DLS. Ce mouvement permet au groupe hollandais de réaliser maintenant près du quart de son activité dans les zones émergentes. Cette stratégie est en ligne avec ce que nous recherchons pour Echiquier Agenor, à savoir investir dans des entreprises capables d’aller chercher la croissance là où elle se trouve. Inversement, et dans le même esprit, nous avons soldé notre ligne en MACINTOSH RETAIL GROUP, la première chaîne de magasins de vente de chaussures au Benelux. Si le groupe ne démérite pas, le durcissement de la conjoncture économique en Europe et le développement du e-commerce remettent durablement en cause le potentiel de croissance de la société.
ECHIQUIER JAPON Valeurs japonaises P. Delecourt
Les incertitudes sur l’évolution de la situation en Europe ayant entraîné une remontée du yen, le marché nippon a baissé de 5,8% en avril et Echiquier Japon de 0,8% sur la même période. Les inquiétudes liées à une éventuelle pénurie d’électricité dans le cas d’un arrêt total des centrales nucléaires ont resurgi au Japon. Le gouvernement cherche néanmoins à favoriser le développement des énergies alternatives en proposant un prix de rachat très attrayant pour l’électricité ainsi produite. C’est la raison pour laquelle nous avons acheté DAIHEN dont l’activité transformateurs devrait profiter de cette nouvelle tendance. Nous avons aussi renforcé notre position en TDK qui a un quasi-monopole dans les condensateurs nécessaires pour la transformation du courant continu en courant alternatif. Enfin nous avons augmenté notre position en SHOWA DENKO qui détient près de 25% de part de marché mondiale sur les disques durs. Le groupe a une position de leader sur les disques de grande capacité (500 gb) dont la demande est en forte augmentation. La société est aussi très bien positionnée sur les électrodes en graphite, principalement utilisés pour la sidérurgie américaine. Nous avons pris des bénéfices sur SEVEN BANK et sur TAIHEIYO CEMENT et avons vendu notre position en 4
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IBIDEN qui commence à être fortement concurrencé par SAMSUNG ELECTRO-CHEMICAL.
ARTY Actifs de rendement - actions et obligations d'entreprises en euro O. de Berranger
Le retour des tensions sur le marché de la dette souveraine européenne a réintroduit de la volatilité sur les actifs risqués. Entre son point haut de mi-mars et le jour de la démission du gouvernement néerlandais et au lendemain du premier tour des élections présidentielles françaises, l’indice Stoxx Europe 600 a reculé de plus de 8%. Parallèlement, l’indice iTraxx CrossOver, qui mesure la prime de risque de 50 émetteurs "High Yield" de la zone euro, est passé de 500 à plus de 700 bp sur la même période. ARTY recule ainsi de 1% sur la période et s’affiche en hausse de 5,7% depuis le début de l’année. Mais fin avril, les marchés se sont finalement stabilisés, notamment du fait des déclarations de Mario Draghi au Parlement européen. Le Président de la BCE a quelque peu surpris son auditoire en affirmant que la rigueur budgétaire ne suffirait pas à sortir la zone euro du marasme : « Nous devons revenir en arrière et faire un pacte de croissance ». Le sujet de la croissance devrait ainsi figurer sur l’agenda du sommet européen de juin mais ne signifie aucunement relance budgétaire mais plutôt flexibilité et réformes structurelles. Face à ces incertitudes, ARTY reste exposé à 25,8% aux marchés actions et a profité de l’écartement des primes de risque pour acquérir une nouvelle ligne en portefeuille. FAURECIA 2019 offre ainsi 8,75% de rendement alors que l’équipementier automobile français poursuit sa mue. Si l’Europe représente encore 61% de son chiffre d’affaires, plus de la moitié des ventes européennes sont réalisées auprès des constructeurs allemands. L’Amérique du Nord et l’Asie constituent des relais forts de développement avec des croissances respectives de 25,5% et 15,7% au premier trimestre 2012.
ECHIQUIER JUNIOR Petites valeurs françaises de croissance J. Berros
L’univers des valeurs moyennes permet de voir se concrétiser des projets d’entreprise, la vision de certains dirigeants qui, année après année, sont capables de transformer leurs sociétés. Pouvoir accéder à de nouveaux marchés, innover, investir dans de nouveaux produits, savoir prendre des risques… Quelques termes qui correspondent bien au management du groupe PARROT que nous suivons depuis son introduction en bourse en 2006 et qui a été capable en 2010 de lancer l’AR.Drone lors du Consumer Electronic Show de Las Vegas avec le succès qui s’en est suivi... Depuis sa création en 1999, le groupe n’a cessé d’innover dans les technologies de reconnaissance vocale en développant des algorithmes de traitement du signal (140 M€ de dépenses R&D depuis 2005). Ces barrières technologiques lui ont permis de s’imposer comme un des leaders mondiaux sur le
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ECHIQUIER AMERIQUE Moyennes valeurs américaines de croissance C. Bowen
Les marchés américains ont consolidé en avril après une très bonne performance au cours du premier trimestre. Le “momentum” des publications macroéconomiques s’est un peu affaibli, les créations d’emploi en mars sont en baisse par rapport aux trois mois précédents. De plus, les ventes de maisons existantes, un indicateur clé du sentiment des consommateurs, ont décliné. A l’étranger, les taux souverains italien et espagnol ont continué à grimper ; et les élections dans plusieurs pays de la zone euro menacent la stabilité politique. Mais il y a aussi du positif : la période de publications de résultats des sociétés américaines a bien débuté, avec des résultats meilleurs qu’attendus. A la conférence de presse de la Réserve Fédérale américaine du mois d’avril, le chairman Ben Bernanke a indiqué que la FED était « prête à implémenter des mesures supplémentaires de soutien économique pour assurer la reprise économique ». Au sein du marché américain, les secteurs défensifs tels que les "utilities" et les valeurs de consommation ont plutôt bien résisté, tandis que les secteurs cycliques, comme l’énergie et les valeurs industrielles, ont moins bien performé. CATALYST HEALTH SOLUTIONS, la meilleure performance du mois, est une société de gestion de services pharmaceutiques. Elle est plus petite que les trois acteurs dominants du marché et a une approche différente, plus transparente, qui plaît de plus en plus aux clients. Au cours du mois, la société a été acquise par SXC HEALTH SOLUTIONS, une entreprise de taille moyenne. MAI
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marché des kits mains-libres avec un chiffre d’affaires de 247 M€ en 2011 où il détient 80% du marché de la seconde monte. Mais la vision d’Henri Seydoux, fondateur et Président de la société, est encore plus ambitieuse. Il souhaite faire évoluer son groupe vers le marché de la connectivité embarquée dans l’automobile ("infotainment"). En 2011, PARROT a réalisé deux acquisitions dont celle de l’entreprise DiBcom qui va permettre de développer des produits " tout-en-un" intégrant les technologies de kits mains-libres, radio numérique, GPS intégré et internet embarqué… Le marché adressable va passer d’environ 500 M€ actuellement à près de 5 Mds€ d’ici 2015 et selon nous, PARROT sera capable de doubler son chiffre d’affaires sur la période. Avec une trésorerie nette de près de 90 M€ (pour une capitalisation boursière de 280 M€), un modèle d’entreprise flexible qui fait appel à la sous-traitance pour la production, générateur de cash flows (MOP moyenne de 11% depuis 2005) et une valorisation très attractive (0.5XCA13 et 5XEBIT13), nous avons renforcé notre position en PARROT qui constitue une des principales lignes d’Echiquier Junior (3,3%). Sur le mois, nous nous sommes allégés en EUROFINS SCIENTIFIC (1,5%) après un gain de 135% sur notre prix d’achat et avons renforcé notre position en INSIDE SECURE à 1,5%.
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CARBO CERAMICS est le leader de la production des agents de soutènement en céramique, qui sont des produits utilisés dans l’industrie pétrolière pour améliorer la production d’un puits. La société a connu quelques effets négatifs dans son marché car les producteurs de gaz naturel aux Etats-Unis réduisent actuellement leur production en réponse aux prix actuellement très bas des matières premières et ces derniers sont aujourd’hui obligés de déplacer leurs réseaux de distribution et acquérir rapidement une base de clients dans la production de champs liquides.
INVESTISSEMENT ET RESPONSABILITÉ M-A. Verdickt
Le commentaire d’Agressor de la Lettre mensuelle du mois dernier évoquait notre enthousiasme pour le continent africain du fait d’un fort potentiel de développement économique. Ce développement n’est néanmoins pas dénué de risques sur le plan extrafinancier : les enjeux sociaux et environnementaux y sont particulièrement cruciaux et pas toujours faciles à évaluer. Les thèmes de lutte contre la corruption, la sur-exploitation des ressources naturelles, ou le travail des enfants sont des sujets traités de façon souvent superficielle ou marketing dans les rapports annuels. Les rapports d’ONG et les entretiens en direct avec les sociétés sont les outils complémentaires et indispensables pour se forger une conviction sur les sociétés qui opèrent sur ces zones plus à risque. Ainsi le chocolatier LINDT, avec lequel nous avons réalisé un deuxième entretien ISR, nous est apparu très cohérent par rapport à la politique qu’il nous avait présentée il y a deux ans. Pour le groupe, le risque majeur de réputation auquel il est exposé est lié au travail des enfants. Pour lutter efficacement contre ce fléau, le groupe apporte une réponse très pragmatique qui passe par une parfaite traçabilité des fèves de cacao achetées. Ainsi le groupe fait un travail très important sur ce sujet au Ghana (50% du sourcing de fèves de cacao). En recensant la taille, le nombre de travailleurs et la production de chacune des 24000 fermes avec lesquelles la société travaille, LINDT peut mieux identifier les incohérences de volume de production par exploitation et détecter ainsi le travail clandestin ou celui des enfants. Ce chantier gigantesque qui s’appuie sur une technologie GPS, devrait être terminé en 2013. En revanche, et parce qu’il ne peut mettre en place une telle traçabilité par manque de coopération des instances publiques, le groupe refuse depuis plusieurs années de sourcer les fèves de cacao en Côte d’Ivoire, premier pays producteur au monde mais où le risque de travail des enfants est plus élevé qu’au Ghana. Par cette politique, LINDT accepte un surcoût non négligeable par tonne de cacao : le directeur financier estime ce surcoût à 200£ par rapport à un prix moyen de la tonne qui fluctue entre 1350£ et 1450£ en Afrique de l’Ouest, un surcoût néanmoins jugé indispensable pour défendre la valeur de la marque.
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L’actualité P A T R I M O N I A L E LA DONATION TEMPORAIRE D’USUFRUIT : UN MOYEN D’AIDER MOMENTANEMENT UN ENFANT
Souvent présentée comme un moyen de réduire l’ISF, la donation temporaire d’usufruit permet également d’aider, pour une durée limitée, des proches tels que des enfants majeurs pour financer par exemple leurs études. Avec la donation temporaire d’usufruit, vous ne vous dessaisissez pas définitivement du bien donné. Vous transférez à un tiers, pour quelques années, le droit aux revenus générés par le bien, avec l’assurance de récupérer la propriété du bien donné à l’échéance, sans formalité particulière.
En quoi consiste une donation temporaire d’usufruit ? Il s’agit d’une donation de tout type de bien procurant des revenus (portefeuille de valeurs mobilières, logement locatif…). Elle doit être réalisée par acte notarié pour une durée minimale de 3 ans au profit par exemple d’un membre de sa famille ou d’une personne morale (organisme d’intérêt général habilité à recevoir des dons comme les fondations, les associations reconnues d’utilité publique...).
Quels sont les avantages de la donation temporaire d’usufruit ? Plutôt que de verser une aide financière à un enfant (dont la déduction fiscale est limitée à 5 817 € par an), il peut être fiscalement plus avantageux de lui donner, pour une durée limitée, l’usufruit d’un bien qui lui procurera des revenus. L’imposition liée à ces revenus est bien souvent plus faible pour votre enfant (non rattaché à votre foyer fiscal) que pour vous. De plus, le bien ne fait plus partie de votre
patrimoine imposable au regard de l’ISF. C’est l’usufruitier (votre enfant majeur bénéficiaire de la donation) qui doit l’intégrer dans l’estimation de son patrimoine. En effet, si vous êtes assujetti à l’ISF, la donation temporaire d’usufruit permet de "sortir" temporairement la totalité du bien de votre patrimoine. Il convient toutefois de veiller à ce que la donation temporaire d’usufruit ne conduise pas le bénéficiaire à se retrouver lui-même assujetti à l’ISF. Si cette donation est réalisée au profit de son conjoint ou d’un enfant mineur, elle n’apporte aucun avantage au regard de l’ISF puisque cette imposition est commune.
Quel est le coût de cette opération ? A la différence d’une donation d’usufruit définitive, le calcul des droits n’est pas ici lié à l’âge du donateur. L’usufruit temporaire est évalué forfaitairement à 23% de la valeur totale du bien par période de 10 ans, sans fraction possible. Ainsi, lorsque la valeur de l’usufruit est inférieure à 159 325 € (montant de l’abattement, applicable tous les 10 ans, aux droits de donations par parent et par enfant), vous pouvez donner à un enfant l’usufruit temporaire d’un bien d’une valeur en pleine propriété de l’ordre de 692 000 €, sans imposition.
En raison des avantages fiscaux liés à la donation temporaire d’usufruit, l’administration fiscale porte une attention particulière à ce type d’opération. Elle s’assure notamment que la donation de l’usufruit n’est pas factice, sans véritable intention libérale.
N’hésitez pas à questionner Avy Amiel au 01 47 23 99 48 Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chacun; il est susceptible d’être modifié.
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Performances au 27 avril 2012
Valeur liquidative
Vos Fonds
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Taux de liquidités
Performances
ĚĞƉƵŝƐ ůĞ Ϭϭ͘Ϭϭ͘ϭϮ
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Les 3 premières lignes
Montant de l’actif
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Fonds diversifiés (produits de taux + actions) ϳϴϮ͕ϱϴΦ
Echiquier Patrimoine
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Variations depuis le 1er janvier 2012
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* Hors éléments de revenus (sauf Eonia et Iboxx Euro Corporate 3-5)
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. 4
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