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emettez votre ouvrage » ! Cette citation de Nicolas Boileau*, résume fidèlement notre activité d’investisseur récompensé récemment par le magazine Mieux Vivre Votre Argent. Vingt ans déjà que nous nous sentons libres de choisir les entreprises, les dirigeants et les histoires auxquels nous confions vos capitaux. D’autant plus libres que la notion d’indice (de "benchmark" pour utiliser un terme anglo-saxon) nous est le plus souvent étrangère : rester à l’écart des modes et du consensus reste un gage de performance à long terme.
Cela n’a pas fonctionné en 2008. Mais après cette année de crise aigüe qui ne nous a pas épargnés, les performances de vos fonds en 2009 et pour les trois premiers trimestres de 2010 viennent prouver que la méthode fonctionne. La Corbeille des Sociétés de gestion qui vient de nous être décernée pour la qualité de notre gamme Actions mais aussi pour nos fonds profilés, récompense la fidélité à notre philosophie de gestion, notre passion pour les entrepreneurs et notre méthodologie de sélection des entreprises, que ce soit pour leurs actions ou leurs obligations. Alors que depuis le début de l’année les indices boursiers patinent, la dispersion des performances a rarement été aussi grande. Pour un indice SBF 250 légèrement négatif depuis le début de l’année (-1,6% au 24 septembre), le grand écart est manifeste entre le premier de la classe (SPERIAN +130%) et le dernier (NICOX -56%). Cela change de 2008, période pendant laquelle toutes les valeurs composant cet indice, à l’exception de cinq d’entre elles, avaient fini dans le rouge. Cette extrême dispersion de performances que nous observons depuis dix-huit mois est la source de la bonne tenue de vos fonds. Embarras du choix ? C’est au moment où la peur domine et où le risque paraît le plus élevé que la sélectivité, la discrimination et la spécificité de chaque projet d’entreprise et de chaque entrepreneur permettent de créer une vraie différenciation : la "micro" économie finit par se venger d’une "macro" économie qui occupe la majeure partie de l’espace médiatique et donc, de nos esprits. Dans le comportement observé récemment chez les épargnants, c’est, bien sûr, la sombre dominante macroéconomique et la volonté de ne plus prendre de risques qui l’emportent. L’épargne continue à privilégier les obligations d’Etat, pourtant faiblement rémunératrices.
Mais est-il raisonnable de confier des capitaux à 10 ans aux Etats français ou allemand à 2,60% ou 2,30% alors que des entreprises comme L’OREAL ou VOLKSWAGEN sauront profiter de la croissance de zones émergentes devenues les moteurs de la création de richesse mondiale ? Ce choix est-il si cornélien ? Difficile à croire. Avec 4,6% de progression du PIB (dernière prévision FMI), 2010 sera loin d’être une mauvaise année pour la croissance mondiale. 2011 sera un peu moins spectaculaire mais avec un probable 4%, on est encore un point au-dessus de la moyenne observée entre 1980 et 2000 ! Ce qui va mal, ce n’est pas la croissance mondiale mais la perception que nous en avons depuis nos pays aux économies mâtures. Certes, celles-ci vont croître moins vite qu’auparavant mais elles abritent des entreprises qui dépendent et profitent de la croissance mondiale. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, ces entreprises (européennes notamment) bénéficient, aujourd’hui, d’un coût d’emprunt au plus bas pour financer leur développement dans les zones à forte croissance ; voilà un environnement bien favorable pour notre univers de valeurs. Le climat économique demeure incertain et morose et pourtant la croissance ne s’est jamais aussi bien financée : la coexistence de ces deux réalités devrait nous permettre de continuer de choisir les meilleurs acteurs, peaufinant ainsi notre ouvrage pour les vingt prochaines années.
* De l'Art poétique - 1674
Didier LE MENESTREL avec la complicité d'Olivier de BERRANGER
le point sur…
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INVESTISSEMENT ET RESPONSABILITÉ M-A. Verdickt
A l’occasion de la première édition française de la Semaine de l’ISR(1), initiative pour promouvoir l’Investissement Socialement Responsable auprès des investisseurs particuliers et institutionnels, nous avons souhaité vous faire partager notre retour d’expérience sur la démarche ISR de Financière de l’Echiquier au travers d’un livre blanc(2). Ce livre blanc résume les principaux enseignements que nous avons tirés de plus de 350 entretiens auprès de 310 sociétés, menés uniquement sur les enjeux ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance).
En substance et après trois ans de pratique sur le terrain, nous partageons les convictions suivantes : - L’analyse ESG est un outil indispensable au "stock-picking" : par la meilleure connaissance des enjeux règlementaires, des nouvelles opportunités de développement ou des anticipations de risque (l’exemple de BP montre bien le coût exorbitant d’un risque de sécurité mal géré), l’analyse ESG contribue fortement à améliorer notre connaissance des entreprises. D’où notre choix de la mener pour toutes les valeurs de vos fonds. - L’analyse ESG comporte nécessairement une part de subjectivité que nous assumons : les données environnementales et sociales sont très hétérogènes, souvent peu comparables d’une société à l’autre et pas toujours formalisées. Il n’y a pas d’équivalent des IFRS pour l’information ESG. A nous de nous forger notre opinion au contact direct des entreprises pour tenter d’apprécier des sujets aussi qualitatifs que la motivation des salariés ou la réalité du contre-pouvoir des administrateurs indépendants au sein d’un conseil d’administration. - L’analyse ESG doit être menée en interne, par nos gérants et analystes : du fait de leur connaissance de l’entreprise, ils sont les mieux placés pour avoir une lecture pertinente d’une information ESG, présentée d’une façon toujours très positive.
SUR LE PLAN CONJONCTUREL : Dans un contexte de reprise du secteur de l’équipement des loisirs, notre analyse extra financière conforte notre opinion très positive sur le titre BENETEAU et une opinion un peu plus prudente sur TRIGANO. Dans un marché de la plaisance en baisse de 50% en 2009, BENETEAU avait mis en place des mesures d’accompagnement très importantes pour gérer, en douceur, la réduction de 14% de ses effectifs. Nous pensons que le groupe, empreint d’une culture d’entreprise forte, est particulièrement bien armé sur le plan social pour repartir sur un cycle de croissance. TRIGANO a pour sa part bien géré la réduction des effectifs sur le plan des coûts mais sans mesure d’accompagnement particulière. Par ailleurs, François Feuillet, actionnaire majoritaire, Président et Directeur général, n’a toujours pas avancé sur le recrutement d’un Directeur général : la répartition des pouvoirs est concentrée dans une seule main. Un risque à prendre en compte par un bêta plus élevé dans notre valorisation par actualisation des cash-flows.
SUR LE PLAN FONDAMENTAL : L’appréciation de la qualité de la responsabilité sociale est un apport important pour défendre nos convictions dans des périodes plus chahutées, comme c’est le cas récemment pour le titre MICHELIN après
l’annonce d’une augmentation de capital peu appréciée par le marché. Nous avons fait récemment un entretien ISR de très bonne qualité avec le management de MICHELIN qui mettait l’accent sur plusieurs points forts du groupe : la forte attractivité de la marque (particulièrement dans les pays émergents, zone de développement futur du groupe), l’avantage compétitif du pneu "vert" de MICHELIN, couplé à une bonne anticipation de l’évolution de la règlementation en matière d’efficacité énergétique des pneus. Enfin la politique sociale de MICHELIN s’inscrit dans la durée avec un enjeu majeur déjà anticipé : 30 000 départs en retraite et 20 000 recrutements entre 2008 et 2012 (sur un effectif de 110 000 personnes). La bonne qualité de la RSE est un repère important face à la récente baisse du titre. Nous maintenons notre confiance dans ce groupe (Echiquier Major a renforcé sa position) tout en suivant très attentivement son développement dans les zones émergentes où la bonne exécution des nouveaux investissements sera cruciale pour rattraper le retard pris. La qualité et la diversité des contacts développées au cours des entretiens ISR, est un élément essentiel pour continuer à aller chercher une information toujours plus complète sur les entreprises auxquelles nous confions vos capitaux. Une démarche qui, nous l’espérons, continuera à vous apporter un couple rendement/risque performant.
(1) www.semaine-isr.com (2) Investissement Socialement Responsable, retour sur trois ans d’expérience, à consulter sur notre site www.planete-echiquier.fr
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ECHIQUIER GLOBAL
AGRESSOR
Grandes valeurs internationales
Carte blanche au gérant
P. Puybasset
D. Le Menestrel - D. Lanternier
Echiquier Global aura pleinement bénéficié des bonnes tendances des marchés actions en septembre. Il a, en effet, progressé de 5,8% sur la période, avec seulement cinq titres sur quarante-deux qui terminent le mois en baisse. Une performance d’autant plus appréciable que l’évolution des devises a été particulièrement défavorable pour votre portefeuille constitué à 38% de valeurs américaines. Or, le dollar a perdu 5,7% vis-àvis de l’euro. Parmi les hausses les plus spectaculaires dont a bénéficié votre fonds, il faut souligner celle d’HARBIN POWER (+26,5%), le spécialiste chinois des turbines de production d’électricité. La société profite de la signature d’une vente à l’Inde de seize centrales électriques à charbon d’une puissance unitaire de 660 MW. Un contrat gagné contre ses grands concurrents chinois DONGFENG et SHANGHAI ELECTRIC et qui confirme ainsi le statut de "champion de l’export" de notre investissement. Un atout qui vient se rajouter au potentiel de croissance de la consommation électrique domestique qui progresse (+14,5% en août). Autre belle performance, celle de CATERPILLAR (+21%). Ce leader américain des équipements pour la construction des infrastructures tire profit de la croissance de ses entrées de commandes. Parmi les cinq meilleures performances de votre fonds, deux concernent des valeurs européennes. Cela vient confirmer que ces entreprises tirent bien leur épingle du jeu, contrairement à ce que l’on peut fréquemment entendre ! La première, SANDVIK (+17%), est une société suédoise que nous avons sélectionnée en raison de sa position de leader mondial de l’équipement destiné à l’exploitation des ressources minières. Ce groupe, dont la croissance moyenne du chiffre d’affaires sur les cinq dernières années a été de 12%, continue à profiter d’un environnement favorable. En effet, le niveau élevé des cours des matières premières ainsi que le développement de nouveaux gisements dans un secteur où les barrières sont importantes (fiabilité, service 24h/24 dans le monde entier) permettent à SANDVIK ainsi qu’à son principal concurrent ATLAS-COPCO, (également présent dans votre fonds) d’augmenter leurs prévisions de croissance. A ces perspectives s’ajoute la qualité de la gestion du groupe qui pense pouvoir conserver plus de la moitié des bénéfices des programmes d’économie mis en place lors de la crise. Autre acteur européen qui se distingue, la société suisse RICHEMONT (+16%), propriétaire de marques emblématiques : Cartier, Montblanc, ou encore Jaeger-LeCoultre. Le groupe représente, à côté du français LVMH, le secteur du luxe au sein d’Echiquier Global. L’un et l’autre profitent directement du boom des classes moyennes dans de vastes parties du monde, notamment en Chine. Ces nouveaux consommateurs qui montrent un appétit effréné pour les produits de luxe permettent à ce secteur de croître plus vite que d’autres, un scénario validé par nos études stratégiques. Votre équipe de gestion a aussi profité de la période pour sélectionner de nouveaux investissements, dont EDENRED et MICHAEL PAGE. Deux groupes qui nous semblent bien placés pour capter les effets de la croissance mondiale dans leurs secteurs respectifs. Une preuve de plus qu’il y a des leaders en Europe ! 8
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Il y a tout juste un an, votre équipe de gestion avait mis en avant deux thèmes moteurs de la performance à venir : la reprise du trafic aérien et la croissance de la consommation dans les pays émergents. Ces ingrédients "contrarians" en 2009 sont devenus consensuels depuis. Les performances de titres comme REMY COINTREAU, SWATCH GROUP, ZODIAC, SAFRAN ou bien encore SEB ont été très fortes sur la période : plus de 50% sur un an. L’opportunisme en termes de valorisation et le caractère "contrarian" de ces choix ayant disparu sur certains de ces dossiers, nous avons progressivement allégé nos positions en VOLKSWAGEN, SWATCH et ZODIAC. De quoi laisser de la place pour se pencher sur les thèmes moteurs de la performance 2011. Avec le même fil rouge depuis toujours : la valeur des choses. De nombreuses entreprises de qualité n’ont pas eu le même parcours que celle précitées. La reprise économique n’a pas encore été visible dans les résultats de certains groupes. Exemple de ces sociétés dites à cycle retardé, NEXANS, qui est de retour dans votre fonds. Le leader mondial de l’industrie du câble est une société que nous connaissons bien, notamment pour l’avoir accompagnée depuis son " IPO " sur le cycle précédent. Si les électriciens ont très peu investi ces cinq dernières années, les besoins en infrastructures électriques vont croître considérablement dans les années à venir. NEXANS est le co-leader de ce segment avec 30% de parts de marché et y réalise près du tiers de ses résultats. Au-delà de la croissance, NEXANS travaille sa rentabilité avec l’implémentation d’un très important programme d’excellence opérationnelle. Un plan qui vise notamment à combler une partie du différentiel d’efficience avec son concurrent italien PRYSMIAN. Une entrée opportuniste et "contrariante" puisque le groupe a déçu lors de ses dernières publications, si bien que sa valorisation est passée en-dessous de la valeur de ses capitaux propres, soit une hypothèse implicite de destruction de valeur à venir. Nous sommes convaincus que ce groupe mal-aimé va rapidement bénéficier de la reprise de ses marchés en croissance longue et d’une meilleure rentabilité. Le potentiel de revalorisation étant élevé, il n’est, dès lors pas étonnant de retrouver NEXANS en première position d’Agressor.
ECHIQUIER PATRIMOINE Diversifié prudent M. Craquelin - O. de Berranger
C’est essentiellement la poche actions qui a permis à Echiquier Patrimoine de s’adjuger 0,8% en septembre. L’été avait été marqué par le retour en grâce de certaines grandes valeurs de rendement (FRANCE TELECOM, VIVENDI…); avec la rentrée, ce sont deux autres malaimées de la cote en 2010 qui occupent le tableau d’honneur d’Echiquier Patrimoine : CREDIT AGRICOLE et LAFARGE, qui ont en commun d’être valorisées avec une forte décote sur leurs fonds propres. Les deux titres ayant gagné 16 % en l’espace d’un mois, nous en avons profité pour réduire nos positions. Malgré son profil de valeur de croissance, EDENRED, le
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leader du ticket restaurant, fait son entrée dans Echiquier Patrimoine, habitué en effet à sélectionner des recrues au caractère plus défensif. C’est la lisibilité des résultats et le dividende de 5% qui donnent à ENDENRED toute sa place dans votre fonds toujours en quête de rendement. En face de cette entrée, une sortie : nous avons, en effet, cédé notre ligne en CORIO. Beau parcours pour cette société immobilière cotée à Amsterdam grâce à laquelle nous avons réalisé un gain de 17% en seulement trois mois. Tout en gardant une dominante très défensive, Echiquier Patrimoine continue à mettre à profit la volatilité des marchés actions pour gagner quelques précieux points de base dans un environnement de taux toujours très bas. Si le marché monétaire reste atone, la volatilité règne toujours sur celui des obligations souveraines où même les taux des meilleures signatures ont remonté par rapport aux records de faiblesse de la fin d’été. La duration courte du portefeuille obligataire d’Echiquier Patrimoine (1,7 année) et sa concentration sur les entreprises privées de la zone euro aux rendements plus attractifs lui ont permis de passer une rentrée sans encombre.
ECHIQUIER OBLIG Obligations d’entreprises en euro O. de Berranger
Après l’euphorie estivale pour les meilleures signatures de l’obligataire souverain, le mois de septembre a été marqué par la hausse des taux longs. S’il est indéniable que le Bund allemand (obligation à 10 ans) ne présente aucun risque de crédit, il ne faudrait pas oublier qu’il intègre un "risque de taux" et la volatilité qui y est attachée. Il est frappant de constater qu’avec la remontée des taux, un investisseur ayant acheté du Bund fin août avec un rendement annuel de 2,10% sur dix ans a perdu plus de 3% de son placement en l’espace de quelques semaines : c’est beaucoup pour un investissement sans risque ! C’est donc le couple rendement/risque de l’obligataire souverain, fût-il germanique, qui paraît peu attractif et justifie le positionnement d’Echiquier Oblig sur les obligations d’entreprises. En effet, depuis la normalisation du marché du crédit à laquelle nous assistons depuis plusieurs trimestres, les obligations d’entreprises privées de la zone Euro présentent une volatilité à peine supérieure aux emprunts d’Etat, tout en continuant d’offrir une prime de rendement plus qu’appréciable. Il faut néanmoins rester sélectifs dans nos choix d’investissement puisque bon nombre d’entreprises viennent profiter de l’engouement pour cette classe d’actifs et de taux d’emprunt historiquement bas. Echiquier Oblig n’a ainsi participé qu’à une seule émission primaire au cours du mois (RHEINMETALL 2017), estimant que les primes de risque offertes par les autres émetteurs étaient peu attractives. Nul doute que d’autres occasions plus rémunératrices se présenteront d’ici la fin d’année. Au total, Echiquier Oblig gagne 0,2% sur le mois, ce qui porte sa performance annuelle à 4,7%.
ECHIQUIER MAJOR Grandes valeurs européennes de croissance F. Plisson
Belle rentrée scolaire pour Echiquier Major. Avec une performance de +6,5%, le mois de septembre signe la 8
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deuxième meilleure performance mensuelle de l’année 2010. Qu’y a-t-il de commun entre les meilleures performances d’Echiquier Major, BENETEAU (+24,3%), REXEL (+17,3%), SANDVIK (+17,2%) et RICHEMONT (+16,7%)? La visibilité, sans aucun doute ! Lors de la publication du quatrième trimestre, BENETEAU a rassuré sur le déroulement de son exercice, porté par les commandes des loueurs de bateaux (20 % de son chiffre d’affaires) et la dynamique des pays émergents. REXEL et SANDVIK ont continué de communiquer sur une reprise durable de l’investissement dans les prochains mois. Quant à RICHEMONT, à l’image du secteur du luxe, il bénéficie pour sa part du fantastique appétit des nouveaux consommateurs du monde émergent pour les produits de marque. Ces leaders ont donc, de notre point de vue, une forte visibilité sur les prochaines années. Seconde source de performance, la bonne "surprise" de nos investissements dans le secteur automobile-poids lourds qui a fortement bénéficié du boom des pays émergents depuis le début de l’année, prenant à contrepied ceux qui l’avaient boudé, notamment les gestions typées "croissance", redoutant sa cyclicité et ses surcapacités chroniques. Nous ne sommes pas de cet avis : l’automobile est en croissance partout dans le monde, bénéficiant surtout aux constructeurs ou équipementiers très exposés à la Chine. Sur le premier semestre, le marché chinois progresse de 48% et le marché brésilien du poids lourd de 100%. Si bien que des leaders comme VOLKSWAGEN (la Chine représente 30% de son résultat opérationnel), AUTOLIV (15%) et MAN (le Brésil, 50%) ont agréablement surpris les marchés. Ces trois leaders font partie des meilleures performances du fonds depuis le début de l’année : +48,6% pour MAN, + 38,3% pour VOLKSWAGEN et +16% pour AUTOLIV. Fidèles à notre discipline de gestion, nous avons commencé à alléger ces positions qui représentent aujourd’hui 6,5% d’Echiquier Major.
ECHIQUIER AGENOR Moyennes valeurs européennes de croissance A. de Coussergues
COCA COLA ICECEK, qui s’est apprécié de 16,6% en septembre, constitue une des bonnes surprises de la rentrée pour Echiquier Agenor. Il s'agit de notre unique investissement en Turquie. Contrôlée par le brasseur turc Anadolou Efes, la société est l’embouteilleur de COCA COLA pour le monde musulman. Le géant américain s’appuie, en effet, sur des partenaires embouteilleurs dans le monde entier qui ont la responsabilité de mettre le produit en bouteille et de le distribuer localement. COCA COLA ICECEK a bâti sa réputation en Turquie, son marché d’origine, où il a réussi, à partir des années 2000, à reprendre le terrain perdu face à PEPSI, devenant le leader incontesté de son secteur avec, aujourd’hui, 68% de parts de marché. Fort de ce succès, il a obtenu la responsabilité d’être le grand embouteilleur de COCA COLA pour le monde musulman, avec un challenge particulier à relever au Pakistan depuis deux ans. C’est en effet l’un des pays où COCA COLA n’a que 28% du marché et est dominé par PEPSI. La volonté affichée est claire : devenir le leader dans ce pays dont la population est deux fois plus nombreuse qu’en Turquie et où les consommateurs boivent encore peu de sodas (11 litres par an par habitant contre 100 en France !).
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Ces efforts ne sont pas encore visibles dans les chiffres de COCA COLA ICECEK. En effet, le Pakistan ne représente que 10% de l’activité du groupe en 2009 (contre 80% pour la Turquie). Ce qui laisse augurer de belles années de croissance en perspective. A plus long terme, nous pensons aussi que l’Egypte passera sous le giron de COCA COLA ICECEK et viendra renforcer le potentiel de cette valeur. Depuis le début de l’année, le titre progresse de 24%, favorisé par sa composante "émergente" très recherchée par les investisseurs. Le PE 2011 de 18x reste raisonnable au regard du potentiel de croissance.
ECHIQUIER QUATUOR Valeurs "value" et de retournement J-N. Roffiaen
La vente de SOCIETE GENERALE au cours de l’été ne signifie pas qu’Echiquier Quatuor a délaissé le terrain des valeurs financières. Aux banques, votre équipe de gestion préfère toutefois les assureurs. A cela deux raisons : tout d’abord, ces derniers ne sont exposés à aucun risque significatif de liquidités ; ensuite, les changements réglementaires envisagés dans l’assurance sont beaucoup moins perturbants que ceux en cours dans le secteur bancaire. En dépit de ces différences, la valorisation des assureurs est tout à fait similaire à celle des établissements de crédit : les titres du secteur se traitent habituellement avec des décotes de 10 à 30% sur la valeur de leurs fonds propres. Un régal pour un fonds "value" ! Mais comment opérer une bonne sélection au sein de ce secteur complexe ? Echiquier Quatuor a fait le choix de se concentrer sur des acteurs de niche, plus faciles à comprendre que les ALLIANZ, AXA ou GENERALI. Dans l’assurance-vie, votre fonds est actionnaire de CNP ASSURANCES, le leader français avec 18% de parts de marché. Cette société a développé une "usine" unique par sa taille (13 millions de polices, 24 millions de clients), la diversité de ses produits (assurance-vie, emprunteurs, prévoyance, retraite, santé) et la multiplicité de ses réseaux de distribution. Bénéficiant d’une forte récurrence de ses résultats, le groupe devrait continuer de distribuer un dividende élevé (conférant un rendement de 6%) et bénéficier d’une croissance forte au Brésil (17% du résultat net au premier semestre 2010). Dans l’assurancedommages, votre fonds a opté pour l’italien MILANO ASSICURAZIONI, qui détient 9% du marché transalpin de l’assurance automobile. Après dix-huit mois très difficiles, marqués par un durcissement de la réglementation et des fraudes massives en Italie du Sud, la société va bénéficier d’une nouvelle tarification de ses polices, avec un effet de levier très important sur les résultats. Se traitant avec une décote substantielle sur leurs fonds propres (20% pour CNP ASSURANCES et 50% pour MILANO ASSICURAZIONI), ces deux dossiers offrent un gros potentiel de redressement avec un profil de risque modéré.
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ARTY Actifs de rendement - actions et obligations d’entreprises en euro O.de Berranger
La rentrée aura bénéficié à ARTY qui progresse de 2,2% sur le mois et s’affiche en hausse de 5,3% depuis le début de l’année. Après le fort "rally" de cet été, les obligations marquent le pas. Il faut dire que les 1,50% offerts par l’emprunt à 5 ans de l’Etat allemand ne présentent guère d’intérêt. L’engouement des investisseurs pour les obligations privées d’entreprises se poursuit, notamment dans le segment "High Yield" du marché. Si ARTY a participé à l’émission de CONTINENTAL AG en début de mois (7,50% de coupon pour 7 ans), nous nous sommes abstenus sur l’obligation à 8 ans du même émetteur qui a pu emprunter à 7,125% de coupon en fin de mois. L’afflux de liquidités sur cette catégorie d’obligations provoque un resserrement des primes de risque qui nous semble trop rapide. Le taux d’investissement en actions actuellement autour de 30% (actions en direct et exposition actions des convertibles) est stable sur la période. Nous insistions, le mois dernier, sur l’attractivité des actions à fort dividende dans un environnement de taux bas. ARTY a, par exemple, profité en septembre du bon parcours de SOCIETE DE LA TOUR EIFFEL qui progresse de plus de 18% sur le mois. Malgré des actifs de qualité moyenne, le taux de vacance est stable et la société a pleinement profité de la baisse des taux d’intérêt grâce à son endettement à taux variable. En s’engageant à distribuer 4 € de dividende en 2011, SOCIETE DE LA TOUR EIFFEL offre un rendement de près de 7% dont la pérennité n’est pas remise en doute.
ECHIQUIER JUNIOR Petites valeurs françaises de croissance
P. Delecourt
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un important programme de vente de sa monnaie pour en limiter la hausse contre les autres devises. On peut y voir une conséquence de la pression des sociétés exportatrices, exaspérées par la rapidité de la hausse du yen et le désavantage fiscal du taux de l’impôt sur les sociétés par rapport aux pays voisins. Enfin, le Japon a aussi été surpris par l’ampleur des achats d’emprunts d’Etat japonais réalisés par les Chinois en mettant en avant l’impossibilité pour les Japonais de faire de même. Ces événements conjugués nous ont incités à racheter des sociétés exportatrices de qualité telles que CANON, KOMATSU, positivement impacté par des programmes d’infrastructure en Chine, ASAHI BREWERIES, actionnaire de TSING TAO, et TDK, seul fournisseur de piles rechargeables lithium-ion polymère. Nous avons aussi acheté RAKUTEN, l’un des leaders du secteur internet, ainsi que MITSUBISHI GAS CHEMICAL, qui devrait profiter de la hausse des prix du méthanol. En revanche, nous avons allégé une partie de notre position en TOKYU REIT. La société est confrontée au départ d’un locataire important, c’est pourquoi nous lui préférons JAPAN REAL ESTATE. Sur le mois de septembre, Echiquier Japon s’est apprécié de +3,1%, ce qui porte sa performance annuelle à +4,3%.
Valeurs japonaises Le mois de septembre 2010 a été marqué par un scrutin majeur. Le Premier ministre actuel, Naoto Kan, a été confirmé en tant que leader du Parti Démocrate aux dépens de Ichiro Ozawa. Par ailleurs, la Banque du Japon a entamé
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V. Lassale - J. Berros
Echiquier Junior a progressé de 4,4% en septembre, portant sa performance depuis le début de l’année à
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+16% contre un indice de référence en hausse de 3,5%. Le portefeuille a bénéficié des belles avancées de SELOGER.COM (+30,6%), BENETEAU (+24,2%), OUTREMER TELECOM (+23,6%) ainsi que des bonnes publications de WEBORAMA (+16,6%) et 1000MERCIS (+ 12,4 %). Le rythme des opérations financières sur les valeurs moyennes tend à s’accélérer, notamment dans le secteur de l’internet. Après le rachat de PRICE MINISTER par le japonais RAKUTEN pour 200 M€ en juin dernier, la prise de participation de PARINVEST à hauteur de 10,1% au capital de RUE DU COMMERCE ou encore le projet de cession de MEETIC, c’est au tour du leader de l’immobilier sur internet SELOGER.COM de faire l’objet d’une OPA inamicale de la part de l’allemand AXEL SPRINGER. Ce dernier propose d’acquérir la totalité du capital de l’entreprise sur la base d’un cours de 34 €, valorisant le groupe 565 M€. Nous étions investi dans cette société pour deux raisons : sa position de leader sur le marché français et un potentiel de croissance de son chiffre d’affaires d’au moins 15% par an d’ici 2012. Nous sommes confiants dans la stratégie du groupe qui passe par l’augmentation des services vendus aux agents immobiliers (logiciels de mise en ligne d’annonces, gestion des biens…) et par son potentiel de pénétration en province d’ici 2012 (objectif de 80 % de parts de marché à cette échéance contre 55% en 2009). Même si la performance du titre sur le mois de septembre est remarquable(+30,6%), nous estimons qu’à 34 €, le potentiel de croissance et d’amélioration des marges est sous-valorisé. Le cours d’OPA étant sensiblement inférieur à notre objectif de vente calculé sans prime de contrôle (40 €), nous avons bon espoir de l’atteindre compte tenu de la réaction des principaux actionnaires (Groupe Arnault et Caledonia Investments) qui ont d’ores et déjà publiquement rejeté l’offre d’AXEL SPRINGER.
ECHIQUIER REAL ESTATE Valeurs du secteur immobilier D. de Coussergues
Indéniablement, le secteur immobilier va mieux. IMMOBILIERE DASSAULT a finalisé l’acquisition d’un immeuble de bureaux et de commerces situé avenue des Champs-Elysées au prix de 90 M€. Sur cette base, cet investissement va générer un rendement immédiat de 4%. Un niveau aussi bas illustre la confiance des investisseurs patrimoniaux dans la santé du marché immobilier. Cette bonne conjoncture a "porté" Echiquier Real Estate, qui s’est apprécié en septembre de 6,4%, en ligne avec l’indice EPRA Europe (+6,5%). Certaines valeurs ont contribué plus que d’autres à cette performance. C’est le cas de FONCIERE DES 6ème ET 7 ème ARRONDISSEMENTS (+15,5%). La société développe un patrimoine de bureaux dans ces quartiers traditionnellement occupés par le secteur public. De prestigieuses entreprises comme Boston Consulting Group, Alcatel ou la start-up de poker en ligne Winamax ont décidé de quitter le 8 ème arrondissement pour devenir locataires de cette société foncière. Elles entérinent ainsi la stratégie de FONCIERE DES 6ème ET 7ème ARRONDISSEMENTS. 8
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FONCIERE LYONNAISE, dont le patrimoine est basé dans le quartier central d’affaires de Paris, a annoncé des signatures de baux, notamment dans son emblématique immeuble, le Washington Plazza. Le cours a progressé de 19% en septembre. A Londres aussi, les actifs haut de gamme sont très recherchés. Le distributeur de mode espagnol Desigual a signé un bail sur la célèbre Oxford Street à un loyer record. Le cours de GREAT PORTLAND ESTATE, très présent dans ce quartier londonien, a grimpé de 8% sur la période, celui de SHAFTESBURY de 8,4%. Le segment immobilier haut de gamme, largement représenté dans Echiquier Real Estate, est le seul à bénéficier des faveurs des investisseurs. Dans un environnement de croissance économique faible en Europe, ces actifs devraient continuer à mieux tirer leur épingle du jeu que les catégories intermédiaires, beaucoup plus banalisées.
ECHIQUIER AMERIQUE Moyennes valeurs américaines de croissance C. Bowen
Le marché actions américain a connu une fois de plus un rebond en septembre, Echiquier Amérique s’adjuge une hausse de 10% sur le mois, et le Russell 1000 Growth Index, plus de 11%. Nous avions initié une ligne en ROSS STORES fin 2009, et nous nous sommes renforcés dans le capital de ce détaillant de grandes marques à petits prix. ROSS est un distributeur de vêtements qui achète les surplus de stocks des grands magasins et des usines pour les revendre à prix escomptés. Cette action, bien que "value", nous semble peu sensible aux cycles économiques. Le distributeur réalise actuellement de belles performances grâce à une base croissante de consommateurs particulièrement attentifs à leurs dépenses. Nous pensons également qu’il existe un cœur de marché, friand de bonnes affaires, qui permettra à ROSS de rester compétitif même dans un environnement plus normalisé. L’entreprise affiche depuis peu une accélération de sa croissance alors même qu’elle a enregistré une hausse moyenne annuelle de 25 % de ses profits depuis cinq ans. ROSS signe ainsi une des meilleures performances du portefeuille en septembre. En début d’année, nous avons constitué une ligne en SILICON LABORATORIES INC, un concepteur de semiconducteurs. Nous avons une bonne connaissance de ce dossier. La solidité du bilan doublée d’un profil de forte croissance en fait un investissement très attractif. Toutefois, le groupe vient de publier des ventes endessous des attentes, reléguant ainsi le titre dans le bas du tableau des performances du mois. Nous restons cependant convaincus du potentiel de la valeur sur le long terme. L’incertitude de l’environnement macroéconomique nous force à être particulièrement sélectifs dans nos choix. Sans en faire abstraction, nous restons attachés à notre stratégie d’investissement qui consiste à choisir des entreprises de qualité disposant d’équipes managériales talentueuses, d’un avantage comparatif durable et d’une structure de bilan de qualité.
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L’actualité P A T R I M O N I A L E QUELS PLACEMENTS FAUT-IL CHOISIR POUR VOS ENFANTS ?
Le placement le plus connu pour constituer une épargne au profit de vos enfants ou de vos petits-enfants est le livret d’épargne. Pourtant presque tous les types de placement peuvent être ouverts au nom d’un enfant mineur. D’autant plus que, en attendant sa majorité, votre enfant dispose par définition d’un horizon d’investissement long. Il peut donc investir sur des actifs plus risqués donc plus rémunérateurs pour son épargne. Les formules peuvent être variées et multiples, que ce soit un compte titres ou encore un contrat d’assurance-vie, afin d’élargir le choix de leurs supports d’investissements. Dans un environnement économique marqué par la faiblesse de la rémunération des placements sans risque, ces alternatives méritent d’être explorées.
Quel est le rôle des parents ? Un enfant mineur ne dispose pas de la capacité juridique mais il peut posséder un patrimoine. Ce sont les parents qui agissent en son nom et qui réalisent les formalités. L’enfant ne pouvant gérer lui-même ses biens, c’est également à eux qu’incombe cette responsabilité. Jusqu’à la majorité de l’enfant, aucun prélèvement ne peut être effectué sans l’accord des parents. A partir de sa majorité, les pouvoirs des parents sur son compte s’éteignent et seul l’enfant en devient maître. D'un point de vue fiscal, à sa majorité, l'enfant devient autonome au regard de l'ISF. Ses placements sortent alors de la déclaration ISF de ses parents. Par contre, concernant l'impôt sur le revenu, l'enfant peut, sous certaines conditions, continuer d'être fiscalement à la charge de ses parents.
Optez pour la diversification avec le compte titres ! Pour votre enfant, vous pouvez opter pour le compte titres. Simple et souple dans son fonctionnement, il permet de diversifier son épargne sur plusieurs supports d’investissement, en allant du plus prudent au plus dynamique. Avec, en prime, les conseils d’un professionnel.
Pensez aussi à l’assurance-vie ! Un enfant mineur peut également souscrire un contrat d’assurance-vie. Vous lui permettez ici, très tôt, de prendre date et d’investir dans une enveloppe dont la fiscalité sera dégressive dans le temps. Pour une donation "transgénérationnelle" (par exemple des grands-parents au profit des petits-enfants) et si vous souhaitez vérifier le bon emploi de la donation, optez pour un contrat d’assurance-vie assorti d’un pacte adjoint. L’objet de ce document consiste à orienter les capitaux donnés dans un contrat d’assurance-vie au nom du donataire (bénéficiaire de la donation). Avec la clause d’inaliénabilité, vous pouvez même y intégrer, au choix, certaines clauses pour empêcher les petits-enfants ou leurs représentants légaux de disposer du capital avant un certain âge, même après leur majorité, sans votre consentement. Pour préparer les futurs besoins de vos enfants (financement des études, aide à l’acquisition d’un logement…), vous pouvez donc diversifier leur épargne par le biais d’un compte titres et/ou d’un contrat d’assurance-vie. Ces formules d’investissement leur donnent accès à d’autres classes d’actifs que le monétaire (actions, obligations…) et leur permettent, sur le long terme, de rechercher une meilleure rémunération.
N’hésitez pas à questionner Avy Amiel au 01 47 23 99 48 Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chacun ; il est susceptible d’être modifié.
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C O N TAC TS I n ve s t i s s e u r s p a r t i c u l i e r s N a d èg e SY LV E ST R E 01 47 23 55 23 n s y l ve s t re @ f i n - e c h i q u i e r. f r
Investisseurs institutionnels et Allocataires d’actifs Célia JACQUETON 01 47 23 96 52 cjacqueton@fin-echiquier.fr
"Pour assurer l'envoi du présent document, certaines informations nominatives vous concernant font l'objet d'un traitement automatisé. Conformément aux dispositions de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès et de rectification que vous pouvez exercer auprès de notre société. Si vous ne souhaitez plus recevoir le présent document vous pouvez nous le faire savoir en nous écrivant."
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Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
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Fonds diversifiés (produits de taux + obligations + actions) Echiquier Patrimoine
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obligations: 38,6% liquidités : 43,6%
obligations: 66,3% liquidités : 1,1%
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Indices boursiers
obligations: 98,6% liquidités : 1,4%
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Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
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