Florence martin
Architecte Diplomée d’Etat DSA Architecte Urbaniste ENSAVT florence.martin09@gmail.com 06 31 53 88 44
PORTFOLIO
Florence martin
FORMATION
Architecte diplômée d’Etat née le 9 août 1991(23 ans) à Marseille
2014-2015/
CURRICULUM VITAE
85 Rue des Vignoles 75020 Paris 06 31 53 88 44 florence.martin09@gmail.com
DSA d’architecte urbaniste Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de la ville et des territoires de Marne-la-Vallée.
Juin 2014/
Architecte diplômée d’Etat Diplôme de fin d’études: Réinvestir les quartiers Nord au coeur de la métropole AixMarseille, Nouvelles polarités à Sainte-Marthe et Picon Busserine. En partenariat avec la Mission interministérielle pour le projet métropolitain Aix-Marseille-Provence
2012-2014/
Master, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille Département Architecture, Ville et Territoire
Mémoire de fin d’études:
Usages et appropriation des places publiques à Marseille
2009-2012/
Licence, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille
Mémoire de fin de licence: Architecture et Muséographie
2009/
Baccalauréat scientifique avec Mention bien
2006-2009 /
Lycée Thiers (Marseille,13)
PUBLICATIONS Décembre 2014/
«Carnets d’études, territoires à enjeux», Mission interministérielle pour le projet métropolitain AixMarseille-Provence.
Juillet 2013/
«Atlas Métropolitain»
Septembre 2012/
Workshop «CRASH BOX»
EXPERIENCE PROFESSIONNELLE
COMPETENCES
Janvier 2015 /
Manuelles
Atelier sur la reconfiguration du PLU: DSA en partenariat avec le Ministère du logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité.
Dessin, Photographie, Travail en maquette
Logiciels
All plan, Archicad, Autocad, Sketchup, Photoshop, Illustrator, In Design, Word, Excel, Powerpoint
Février 2014 /
Stage (un mois), Studio Adeline Rispal (Paris)
Autres
Juillet 2013 /
Stage (un mois), Studio Adeline Rispal, chantier du Musée d’Histoire de Marseille (Marseille,13)
Mars 2013-Mai 2014 /
Monitorat pour l’Atlas métropolitain, préparation de l’exposition et de la publication sous la direction de Laurent Hodebert (ENSA Marseille)
Juillet 2012 /
Stage de première pratique (un mois), Atelier Carpino (Aubagne,13)
Juin 2011 /
Stage de chantier (2 semaines). Construction d’un immeuble de logements (gros oeuvre et second oeuvre)
Avril 2007 /
Permis B
LANGUES Français, anglais (courant), italien (courant)
VOYAGES Finlande: Helsinki, Tampere Italie: Rome, Florence, Sienne, Verone, Venise, Naples Portugal: Lisbonne, Porto Espagne: Madrid, Bilbao Belgique: Bruxelles, Anvers, Gand Suède: Stockholm, Göteborg Amsterdam, Berlin, Copenhague, Prague, Londres, New York.
Stage lycéen dans une agence d’architecture (Marseille,13)
INTERETS WORKSHOPS Janvier 2013 /
«Portes du Port: de Saumaty a l’Estaque, aménagement littoral?» ENSA Marseille
Novembre 2012 /
quel
«Bienvenue au Parc», réalisation d’un aménagement public pour la maison de Quartier de la Cayolle, ENSA Marseille, collectif PARC dans le cadre du programme « Quartiers Créatifs » porté par Marseille-Provence 2013
Tennis (en compétition) Musique, Photographie, Art, Voyages, Cinema, Dessin, Couture.
PORTFOLIO
SOMMAIRE
dsa Architecte Urbaniste
Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de la ville et des territoires de Marne-la-Vallée.
Accompagner la densification du Vert Galant
L’espace public comme levier dans la transformation du pavillonnaire
Etude S2
-6-
MASTER Architecture ville et territoire, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille
Les Grands Ensembles dans le territoire métropolitain Projet S9
- 10 Réinvestir les quartiers Nord au coeur de la métropole Aix-Marseille
Nouvelles polarités à Sainte-Marthe et Picon Busserine. Projet de fin d’études
- 14-
Usages et appropriation des places publiques à Marseille Mémoire de fin d’études
Chantier du Musée d’Histoire de Marseille Studio Adeline Rispal Stage
- 20Un quartier commercial à l’entrée Nord de Miramas
Projet S8
- 24La Soude, Lieux de rencontre et nouvelle dynamique
Projet S7
- 28 Patrimoine Culturel et Touristique
Atlas Métropolitain Séminaire S8
- 32 -
- 38 -
LICENCE
Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille
Architecture et Muséographie
L’architecture du musée doit-elle s’effacer au profit des œuvres d’art qu’elle expose, ou doit-elle au contraire s’imposer elle-même comme un objet d’art? Mémoire de fin de licence
- 40 Logements collectifs
Quartier de la Belle-de-Mai, Marseille Projet S5
- 44La voie de Valdonne et la vallée de l’Huveaune
Révéler un territoire métropolitain en échappant à l’évidence de sa traversée Séminaire S7
-36 -
Sélection de travaux
ENSA Marseille 2010-2012
- 46 -
ETUDE S2 Juin 2015
DSA ENSAVT Marne-la-Vallée Eric Alonzo // Frédéric Bonnet // Christophe Delmar Federico Diodato, Léa Herval, Florence Martin, Charles Rives
-6-
Accompagner la densification du Vert Galant
L’espace public comme levier dans la transformation du pavillonnaire
rentielles à l’habitat pavillonnaire, et en créant les condi-
L’étude commanditée par Tremblay-en-France,
tions du mieux vivre ensemble.
commune du département de la Seine-Saint Denis, porte sur « les évolutions possibles d’un quartier pavillonnaire aux abords d’une gare de la métropole du
Pour simuler et communiquer nos proposi-
Grand Paris ». Dans cette ville, c’est près de deux tiers
tions, nous utilisons différents scénarios. Cette mé-
de la population qui réside dans ce mode d’habitat. Ce
thode permet de formaliser aussi bien dans le temps
territoire est directement concerné par le nouveau défi
que dans l’espace les conséquences, en termes de
urbain de la ville durable. Il est indispensable d’accom-
forme urbaine, relatives aux choix de densification
pagner ces mutations par une démarche de projet, sans
adoptés. Les scénarios sont par ailleurs un outil pé-
quoi, c’est la logique de marché et la réglementation qui
dagogique pour exprimer physiquement auprès des
feront la ville, au risque d’effacer une identité territoriale
municipalités comme de la population, les différentes
tirée d’une histoire commune.
alternatives possibles en matière de projet urbain et la réalité qu’elles impliquent.
Le projet a pour ambition d’accompagner les
transformations du tissu urbain et social du quartier du
Vert Galant pour en faire un facteur positif de renouvel-
les tendances actuelles de densification auxquelles est
lement du tissu pavillonnaire. Par une réflexion croisée
soumis le Vert Galant afin de visualiser leurs limites et
sur l’aménagement de l’espace public, la requalification
les conséquences possibles qu’elle pourrait avoir sur
paysagère et la recherche typologique, la densité est
l’avenir du quartier. Un troisième scénario proposera,
rendue acceptable, en compensant la diminution des
par des expérimentations sur différents échantillons
espaces extérieurs privés, en proposant une offre de
contextualisés, des alternatives possibles pour le futur
logement diversifiée dont les qualités seront concur
du Vert Galant.
-7-
Deux premiers scénarios cherchent à prolonger
Scenario 3
Scenarios 1 et 2
La cité-jardin, inspiration pour le Vert Galant. Un paysage commun pour des densifications
1.Concentration autour de l’Avenue Pasteur 2.«Stimulation» pavilonnaire
spécifiques
1
2
1
2
-8-
-9-
Projet S9 Janvier 2014
DĂŠpartement AVT ENSA Marseille Studio Laurent Hodebert // Jean-Michel Savignat Julie Freychet, Marine Garand, Anansa Gauberti, Florence Martin
-10-
LES GRANDS ENSEMBLES DANS LE TERRITOIRE METROPOLITAIN
Penser la métropole , Stratégies territoriales
Ce travail aborde la question des grands ensembles dans le territoire métropolitain. Ils se situent dans un système urbain complexe et fortement fragmenté, par la topographie, les infrastructures et les enclaves. Il paraît essentiel de quitter cette logique de poche et travailler la perméabilité. On propose une lecture du site en trois moments qui décomposent et font apparaitre les atouts considérables mais sous exploités du territoire. On peut donc identifier l’arc de la mer aux collines, le haut des Aygalades et la ceinture nord au pied des collines.
Ensuite, dans le but de rendre le territoire
perméable d’est en ouest et d’affirmer la relation mercolline, trois territoires traversants sont proposés. Ces traversées permettent de raccorder entre elles les différentes composantes urbaines. Elles trouvent leur légitimité dans leur croisement avec les grandes infrastructures métropolitaines, à savoir les gares et les autoroutes. L’objectif est de créer ou renforcer des polarités de gares mais aussi des polarités urbaines s’appuyant sur des nœuds d’infrastructures.
Au travers de ce travail, on constate que le
A partir de ces moments trois enjeux principaux
territoire de la métropole présente une très grande
sont dégagés, les enjeux paysagers, la question des
hétérogénéité du tissu, mais finalement peu de mixité.
territoires traversants et enfin les polarités. Au niveau
Par ces stratégies qui s’appuient sur les composantes
paysager, l’objectif est de créer une continuité à l’échelle
et les atouts du territoire, on tente de sortir de la logique
du territoire en s’appuyant sur les parcs, les cours d’eau,
de poche et de fragmentation afin de rendre la ville plus
la végétation existante et les parcelles disponibles. Une
perméable. Les traversées de la mer aux collines sont
partie de cette continuité se greffe au canal de Marseille
une réponse à la problématique de la perméabilité du
qui devient un élément paysager assumé.
territoire.
-11-
DIAGNOSTIC
Persistances Grands ensembles et équipements Mobilités Carte de Lucifer
-12-
STRATéGIES
Paysage, territoires traversants et polarités L’arc de la mer aux collines La traversée du Haut des Aygalades La ceinture Nord au pied des collines
-13-
PROJET de Fin d’études Juin 2014 Département AVT ENSA Marseille Studio Laurent Hodebert // Jean-Michel Savignat Florence Martin
-14-
Réinvestir les quartiers Nord au coeur de la métropole Aix-Marseille
Nouvelles polarités à Sainte-Marthe et Picon- Busserine.
Ce travail porte sur la traversée de la ceinture Nord au pied des collines. Elle s'étend de Cap Janet au vallon du Jarret et croise de grandes infrastructures métropolitaines, de grandes composantes paysagères, ainsi que de nombreux équipements métropolitains. Cette traversée s’appuie aussi sur le tracé de la rocade L2 Nord qui connecte les autoroutes A50 et A7 en contournant le centre-ville. Le projet s’oriente sur la transformation des quartiers de Sainte-Marthe et de Picon Busserine. Ils présentent un tissu urbain hétérogène, d’importants dysfonctionnements urbains, socio-économiques et une situation d’enclavement très marquée. On y trouve beaucoup de grands ensembles qui apparaissent comme des objets isolés, déconnectés de leur environnement direct.
Ce projet de fin d’études propose donc de
désenclaver, de recomposer et de reconnecter les quartiers de Picon Busserine et de Sainte-Marthe en convoquant les échelles territoriales et locales. L’objectif est de créer une nouvelle attractivité, de mettre en valeur la position stratégique de ce territoire au sein de la métropole par l’installation de polarités autour des infrastructures et des équipements métropolitains. Trois situations urbaines sont ici développées.
La reconversion de nombreux terrains du Camp militaire de Sainte-Marthe, qui sont aujourd’hui sous utilisés et qui ont une position stratégique va être un levier pour la transformation du quartier. A l’échelle locale, cela va permettre de tisser des liens entre deux quartiers voisins très différents. Le développement du village de Sainthe-Marthe est tout d’abord proposé du fait de la proximité avec la gare et l’échangeur autoroutier des Arnavaux. Le long de la voie ferrée, la reconversion des terrains militaires en quartier d’habitat et d’artisanat ainsi que la création d’un parc permettent de retrouver une connexion entre le village de Sainte-Marthe et la cité de la Busserine. Les programmes de rénovation urbaine associés au chantier de la rocade L2 entraînent des démolitions et nous amène à réfléchir à la nouvelle façade du boulevard Salvador Allende. Celui-ci va accueillir autour d’un parc linéaire et d’une nouvelle ligne de BHNS un nouveau quartier fondé sur la recherche d’une nouvelle attractivité. Les ensembles de Picon-Busserine, les équipements métropolitains ainsi que les nouveaux immeubles offrent une mixité programmatique. La création de la gare de Picon-Busserine apparaît au centre de la transformation et du désenclavement du quartier.
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Désenclaver Emprises mutables et démolition Emprises militaires Phase 1 Phase 2 Rénovation urbaine Autres emprises Bâtiments démolis
Reconnecter à l’échelle territoriale et locale Nouveau maillage Voies existantes Voies nouvelles BHNS Gares
Trame piétonne et espace public
Trame paysagère Parcs existants Parcs projetés Alignement de voirie
-16-
Sainte-marthe
DĂŠvelopper le village autour de la gare
-17-
Sainte-marthe
Reconnecter Sainte-Marthe et la Busserine autour d’un parc et d’un quartier d’habitat et d’artisanat
-18-
PICON BUSSERINE
Développer une nouvelle attractivité autour de la gare et du nouveau Boulevard Salvador Allende
-19-
mémoire de Fin d’études Janvier 2014 Département AVT ENSA Marseille Sous la direction d’Alexandra Biehler Florence Martin
Palais Longchamp
Mucem Fort St Jean
Hôtel de Ville
Préfecture
Notre-Dame de la Garde
-20-
USAGES ET APPROPRIATION DES PLACES PUBLIQUES A MARSEILLE
Constitution, recomposition et densification du territoire urbain en Méditerranée. La place publique est un lieu public découvert, constitué d’un espace vide et des bâtiments qui l’entourent. Elle est un moment de pause, une respiration essentielle à la ville. L’espace public est sensible aux changements de notre société. Formes et usages sont pris dans un mouvement dialectique permanent où chacun influence l’autre tour à tour.
d’années, ces lieux ont subi des programmes de
requalification urbaine. Ceux-ci ont pour objectif commun de libérer les places de la circulation et du stationnement des véhicules, afin d’offrir à nouveau des espaces collectifs et appropriables par la population. L’aménagement de chacune propose une réponse différente qu’il est intéressant de comparer.
Le Cours Estienne d’Orves, le Cours Julien
Ce travail, à travers l’exploration de l’histoire,
et la Place Jean Jaurès sont des espaces publics
la compréhension de l’organisation spatiale actuelle
emblématiques du centre-ville de Marseille. Ces
et l’observation des pratiques de ces espaces
places n’ont pas le même rôle de représentation, ne
publics, propose de comprendre comment ces places
portent pas les mêmes enjeux, mais elles posent
permettent ou non l’appropriation et l’évolution des
la question de la complémentarité des espaces
usages au cours du temps. Il questionne ainsi la
publics dans le tissu urbain. Depuis une trentaine
pratique du projet urbain.
Cours Estienne-d’Orves
Cours Julien
Place Jean Jaurès
-21-
-221 5 10
20
40
1 5 10
20
40
2. Analyse des usages au cours de la journée et de la semaine 3. La question du mobilier urbain
SOMMAIRE Introduction
III. En quoi les usages et l’appropriation dérogent ou non aux choix de conception et questionnent la pratique du projet urbain?
I. L’évolution de l’organisation spatiale de ces places au sein du tissu urbain marseillais est importante dans la compréhension de leur fonctionnement actuel.
1. Les pratiques de l’espace concordent-elles avec les choix de conception des architectes? 2. Entretien et vieillissement des espaces au cours du temps 3. Un mode de composition urbaine selon Michel Coquery 4. Remise en cause de la signification et de la symbolique des espaces publics
1. Histoire 2. Etat des lieux de l’aménagement et des enjeux actuels
II. Analyse des usages et de l’appropriation des places publiques
Conclusion
1. Définition de la temporalité
1 5 10
20
40
Déambulation Arrêt, pratique de l’espace sans consommation Pratique des enfants Touristes Population marginale, entraide
1 5 10
-23-
20
40
Terrasses des restaurants Marché Stationnement Evénement culturel Commerces, échanges entre habitants
Projet S8 Juin 2013
Département AVT ENSA Marseille Studio Gilles Sensini Florence Martin, Charlotte Salles, Eugénie Toucas
-24-
UN QUARTIER COMMERCIAL A L’ENTRéE NORD DE MIRAMAS
Habitat et forme urbaine compacte
Le projet présenté ici consiste en la création d’un quartier commercial à l’entrée Nord de Miramas (13). Le site est bordé par l’avenue du Nord, route principlale de la ville et par la ligne TGV MiramasParis. Le terrain accueille actuellement deux grandes surfaces commerciales. Ce travail a pour but de transformer la vocation commerciale du site par la création d’un quartier mixte composé de commerces, d’équipements et de logements. Il va se développer en phasage.
Dans un second temps, deux nouvelles entités seront crées. Un quartier mixte composé de parkings, d’activités, de locaux artisanaux et de logements se développe le long de la voie ferrée.Un parc habité accueillant des logements et des équipements offre de plus un nouvel espace public boisé à l’ensemble des quartiers au nord de la ville. Le principe de macro-lot a permis l’imbrication et la superposition de différents usages. Le stationnement, résolu par la mutualisation des parkings permet de favoriser la circulation douce dans l’organisation des voiries. Une réelle volonté d’offrir des espaces publics appropriables par les consommateurs et les habitants au quotidien est formulée. La mixité d’usages génèrent deux types d’espaces publics : une grande place publique minérale le long des bâtiments commerciaux ainsi qu’un parc habité.
Premièrement, la fonction actuelle va être
repensée dans une logique de quartier commercial le long de l’axe Nord-Sud. Les parkings associés aux commerces et aux logements seront mutualisés à l’échelle du nouveau quartier.
-25-
-26-
-27-
Projet S7 DĂŠcembre 2012
DĂŠpartement AVT ENSA Marseille Studio Eric Dussol, Thierry Ciccione Julie Freychet, Anansa Gauberti, Florence Martin
-28-
LA SOUDE, LIEUX DE RENCONTRE ET NOUVELLE DYNAMIQUE
Espace public et lieux de la mobilite
Le projet urbain proposé ici consiste à réunir les quartiers de Mazargues, la Soude et la ZAC de Bonneveine, et redonner ainsi une cohésion à cet ensemble de bâti hétérogène. Ce travail se fait autour de la requalification de la voirie, la création de nouveaux équipements et le réaménagement des logements sociaux de la Soude.
sportif Fernand Benoit,de la médiathèque de la Martheline, des logements étudiants de la traverse du Puits, ainsi que du nouveau jardin public. Ils s’ajoutent aux équipements déjà présents et font de ce quartier un lieu attractif.
Le travail de réaménagement des logements
sociaux consiste tout d’abord à affirmer les limites La requalification de la voirie a pour but
des résidences par un travail de clôture et de mise en
de réorganiser, réguler le trafic routier ainsi que
valeur des entrées par des porches. L’objectif suivant
le stationnement.
De plus, il vise à donner plus
est de redonner une centralité aux résidences. Le
d’importance aux circulations douces. Ainsi, un principe
stationnement est supprimé en coeur d’ilôt. Ce coeur
de trottoir partagé entre les piétons et les vélos est mis
d’ilôt devient alors une place minérale délimitée par
en place. Celui-ci s’accompagne d’un jardin linéaire
une coursive. Il accueille des lieux de rencontre, de
qui connecte ces promenades aux différents parcs.
convivialité comme des jardins participatifs, des jeux
La nouvelle voirie relie les différents équipements déjà
d’enfants. Il crée un contraste avec les espaces boisés
présents et nouveaux. Ces derniers se composent de
en périphérie qui mettent à distance les logements des
l’esplanade et du plateau
espaces collectifs et de la rue.
-29-
-30-
-31-
SEMINAIRE S8 Juin 2013
Département AVT ENSA Marseille Laurent Hodebert, Alexandre Field Julie Freychet, Florence Martin SAINT-REMY-DE-PROVENCE EYGALLIERES
TARASCON
SENAS
LES BAUX-DEPROVENCE
CHARLEVAL
1 : 10
MALLEMORT LA ROQUED’ANTHERON
FONTVIEILLE PARADOU
MAUSSANE-LES -ALPILLES
ALLEINS
LAMANON
SAINT ESTEVEJANSON
EYGUIERES VERNEGUES
MOURIES
AUREILLE AURONS LAMBESC
SALON-DE-PROVENCE
ROGNES JOUQUES
PELISSANNE LE PUY-SAINTE-REPARADE SAINT-CANNAT
PEYROLLES-ENPROVENCE
MEYRARGUES
LA BARBEN SAINT-MARTIN-DE-CRAU
GRANS
ARLES
VENELLES
MIRAMAS LANCON-PROVENCE EGUILLES CORNILLON-CONFOUX
VAUVENARGUES COUDOUX
Exploration du ter
ATLAS
ISTRES
SAINT-MARCJAUMEGARDE
LA FARE LES OLIVIERS SAINT-CHAMAS
VENTABREN
OPOLITAIN
LE THOLONET
seille-Provence
VELAUX
SAINT ANTONIN SUR BAYON
AIX-EN-PROVENCE
PUYLOUBIER
SAINTE-MARIES-DE-LA-MER BERRE-L’ETANG ROGNAC ROUSSET MEYREUIL
FUVEAU
FOS-SUR-MER VITROLLES
ST MITRE-LESREMPARTS
CABRIES
BOUC-BEL-AIR
GARDANNE
GREASQUE
LTUREL ET
MARTIGUES
MARIGNANE
SIMIANE-COLLONGUE
ST VICTORET
PORT-SAINT-LOUIS-DURHONE
LES PENNES MIRABEAU
SEPTEMES LES VALLONS
SAINT-SAVOURIN LA BOUILLADISSE MIMET
PAR LES
00
omètres
CADOLIVE
PEYPIN
GIGNAC LA NERTHE
CHATEAUNEUF-LESMARTIGUES
ne s’arrête pas aux monucomprend également les éritées de nos ancêtres et es traditions orales, les arts n inventaire du patrimoine s offices du tourisme de leurs sites internet. es familles de patrimoine. es au paysage sont partassociations permettent erritoire sur lequel nous ications soulève plusieurs ne de chaque commune ? mériterait d’être connu et
TRETS
PEYNIER
BELCODENE PORT-DEBOUC
LA DESTROUSSE
MARTIGUES
LE ROVE
PLAN DE CUQUES ALLAUCH
ENSUES LA REDONNE
ROQUEVAIRE
AURIOL
CARRY LE ROUET SAUSSET LES PINS
N
GEMENOS
MARSEILLE
10
AUBAGNE
quant à la nature de ces identités, é.
CUGES LES PINS
LA PENNE SUR HUVEAUNE
CARNOUX EN PROVENCE
CEYRESTE
CASSIS
LA CIOTAT
uelque forme et par quelque procédé de l’IGN et éventuellement, des autres
-32-
ROQUEFORT LA BEDOULE
PATRIMOINE CULTUREL ET TOURISTIQUE
Atlas métropolitain
Le travail de cartographie présente ici la notion de patrimoine à travers plusieurs aspects: le patrimoine culturel, naturel et touristique revendiqués par les communes et leur office du tourisme, ainsi que la valeur patrimoniale de la forme urbaine associée à un territoire spécifique. Cette dernière composante est souvent méconnue et non reconnue par les communes. Selon l’UNESCO, « Le patrimoine culturel ne s’arrête pas aux monuments et aux collections d’objets. Il comprend également les traditions ou les expressions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants.
mériterait d’être connu et reconnu par celles-ci?
Afin de dévoiler et raconter le territoire dans son ensemble et sa complexité, nous avons décidé de travailler sur différents épisodes du grand territoire. Plusieurs thèmes ont été choisis, pour leurs situations géographique et historique. L’étude des villes historiques de Saint Mitre les Remparts et de Charleval, Gréasque et Biver au cœur du bassin minier, les cités ouvrières et industrielles de Salin de Giraud et Port-Saint-Louis du Rhône, le territoire de l’étang de Bolmon, la ville nouvelle de Carnouxen-Provence et la cité balnéaire de Sausset les Pins compose de notre travail. Dans chacune de ces situations, La forme urbaine, remarquable par son organisation, est directement liée aux spécificités d’un territoire, dans un temps donné. Ce travail tente de révéler les nouvelles composantes patrimoniales, mal valorisées ou non reconnues.
Un premier travail présente un inventaire du
patrimoine culturel et touristique divulgué par les offices du tourisme de chaque commune du territoire de la métropole Aix-Marseille, à travers leurs sites internet. La subjectivité de ces revendications soulève plusieurs questions : quel est le véritable patrimoine de chaque commune ? N’y a-t-il pas un patrimoine invisible qui
-33-
CARTOGRAPHIER
Salin de Giraud / Charleval / Le Jaï
METROPOLITAIN
ATLAS METROPOLITAIN
erritoire Marseille-Provence
ATLAS METROPOLITAIN
Exploration du territoire Marseille-Provence
Exploration du territoire Marseille-Provence
LE JAÏ
LE TERRITOIRE DE BOLMON
En 1677, Charleval n'est qu'une terre inculte, car non défrichée. Ce n'est quand 1741 que César de Cadenet entreprend d'édifier un village sans doute dans le but de faire prospérer ses terres. Il fait appel aux familles des villages voisins : 66 d'entre elles répondent, la plupart venant de la Roque d'Anthéron. Ensemble ils créent la commune sur le territoire de Charleval, Bonneval et Sainte croix. A l’origine le village de Charleval s'est construit devant son Château, suivant un alignement quasi parfait. La grille se compose d’un axe principal et de rues perpendiculaires à celui-ci. Une diagonale vient ensuite percer cette trame et créer des espaces publics de forme triangulaire. Depuis son origine Le château et le canal de Craponne marquent une véritable limite d’étalement urbain. Au-delà, une vaste plaine agricole est alimentée par un réseau de canaux. Aujourd’hui le PLU réglemente la sauvegarde de cette plaine agricole.
vay a été créée en oduction de celle-ci tement liée aux du territoire, le sel tait la fabrication de r le savon. La formaville de Salin de é initiée entre 1900 ar les dirigeants de volonté de ceux-ci aniser le village à e la hiérarchie de n effet, la cité se selon une trame, un qui organise les selon le rang de n des habitants au sine. Ce projet a été qu'à la création de typologies : les uvrières, maisons de sons des ingénieurs, e la direction. La de la ville est entièreôlée par la direction u niveau de l'habitat ment au niveau des nts culturels, éducasociaux. La ville i continue d'évoluer e l'usine. Échelle 1 : 25 000
Échelle 1 : 25 000
N
m sur la carte représente 250 mètres 5
L'étang de Bolmon est situé au sud de l'étang de Berre. Ces deux étangs sont séparés l’un de l’autre par un cordon sableux, le Jaï. L’étang de Bolmon et ses marais périphériques représentent la zone la plus vaste et la plus diversifiée des rives de l’étang de Berre. Il est bordé à l'est par Marignane, et au sud par la plaine de Châteauneuf-les-Martigues, dont il est séparé physiquement par le canal du Rove. Jusqu’au XXème siècle, les rives de l’étang était recouvertes de lapon. Ces algues étaient utilisées par l’usine chimique de Marignane et à Marseille pour la fabrication de soude, de matelas et d’autres produits chimiques. Cette activité par son importance, à entrainé la construction d’habitat ouvrier au Jaï. Cependant cette production à été stoppée par la pollution des sites industriels.Actuellement, ces rives représentent un véritable enjeu biologique et foncier. Le site est Classé Natura 2000 par la communauté européenne. Ces terrains ont été cédés par la société TOTAL au Conservatoire du Littoral, afin d’assurer la protection foncière. Ils sont entretenus depuis 1991 par le SI.BO.JAI (Syndicat Intercommunal du Bolmon et du Jaï) qui réunit le Conservatoire du Littoral, Total et les communes de Châteauneuf et de Marignane.
CHARLEVAL
E GIRAUD
UVRIÈRE
1 cm sur la carte représente 250 mètres 10
0
1
Échelle 1 : 25 000
N
5
1 cm sur la carte représente 250 mètres 10
0
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N
5
10
âti remarquable: cités minières
Bâti remarquable
Bâti remarquable
talement urbain
Etalement urbain
Routes
outes
Routes
Emprise et parcellaire de l’Aéroport
sine Solvay
Cours d’eau
Eau
alins
Terrains agricoles
Berges de l’étang
Terres agricoles
au
et Florence Martin.
n, même patielle, sous quelque forme et par quelque procédé s pays, sans autorisation de l’IGN et éventuellement, des autres ights ©
Réalisé et édité par Julie Freychet et Florence Martin.
Réalisé et édité par Julie Freychet et Florence Martin.
Toute reproduction ou adaptation, même patielle, sous quelque forme et par quelque procédé que ce soit est interdite pour tous pays, sans autorisation de l’IGN et éventuellement, des autres auteurs mentionnés par les copyrights ©
Toute reproduction ou adaptation, même patielle, sous quelque forme et par quelque procédé que ce soit est interdite pour tous pays, sans autorisation de l’IGN et éventuellement, des autres auteurs mentionnés par les copyrights ©
1 : 10
Exploration du ter
ATLAS
OPOLITAIN
seille-Provence
puits Boyer
puits Z
puits Yvon Morandat puits de Coudeil
puits Léonie
ONIALE DE AINE
ÉCONNU, ASSOCIÉ E.
dans son ensemble, et sa iller sur différents épisode nt été choisis, pour leurs Les villes historiques de Gréasque et Biver au cœur ustrielle de Salin de Giraud e de l’étang de Bolmon, la e et la cité balnéaire de notre travail.Dans chacune arquable par son organisaés d’un territoire, dans un de nouvelles composantes connues, liées à la forme
00
omètres
puits Lhuilliers
puits Hély d’Oissel puits Gérard
N 10
le territoire. Chaque épisode fera aillée.
uelque forme et par quelque procédé de l’IGN et éventuellement, des autres
-34-
puits Castellane
PHOTOGRAPHIER
Carnoux-en-Provence / Charleval / Salin de Giraud / Biver
-35-
SEMINAIRE S7 Janvier 2013 Département AVT ENSA Marseille Jean-Michel Savignat, Alexandre Field Julie Freychet, Florence Martin
MONTAGNE DU REGAGNAS St Joseph
LE REGAGNAS
LA BOUILLADISSE
PEYPIN
Le Maltrait LA DESTROUSSE
AURIOL
Explor
AT Pont de Joux
AIN
nce
COL DU MARSEILLAIS LA COLOMBIERE
LA ROUVEIROLLE ROQUEVAIRE
Le Bassan
Lascours Les Platrières Villecroze Le Piedoulard
ET
LE GARLABAN
Pont de l’Etoile
AIN EN SEE
Le Coularet TETE DE ROUSSARGUE
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Saint Pierre les Aubagnes
RUISSATEL
Font de Mai 2000
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La Thuilière
Tracé du GR
Gare
Restanques
AUBAGNE
Reliefs
Agglomérations
Lieux dits
Monuments
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LA PENNE SUR HUVEAUNE
TETE DU DOUARD
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La voie de valdonne et la vallee de l’HUVEAUNE
Révéler un territoire métropolitain en échappant à l’évidence de sa traversée Itinéraire métropolitain, Parcourir
Ce parcours est une échappée à travers la vallée de l’Huveaune dont l’organisation est guidée par les réseaux. Cette proposition pour le GR 2013 déroge à l’évidence de la traversée habituelle de ce territoire par les infrastructures (routes, autoroutes, voie ferrée). Elle offre une nouvelle lecture de cet espace dans son ensemble.
La voie ferrée de Valdonne a, depuis sa
création et encore après sa fermeture, eu un impact sur le développement et l’organisation de la vallée de l’Huveaune. Nous observons qu’elle offre une traversée séquencée. Dans cette même logique, le parcours proposé révèle en s’éloignant du train, tout ce que celui-ci ne dévoile pas.Ce cheminement vient donc décomplexifier le territoire métropolitain et révéler les lieux oubliés par les différents réseaux.
La vallée de l’Huveaune soulève les grandes
questions que pose un territoire métropolitain, à savoir l’étalement urbain et la question de la ville, la mobilité des biens et des personnes, l’exploitation des ressources du territoire, la politique agricole, le rôle de la géographie dans l’organisation spatiale, ainsi que l’impact historique.
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STAGE S8 Juillet 2013 Formation Pratique Florence Martin
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CHANTIER DU MUSée d’histoire de marseille
Studio Adeline Rispal
Le Studio Adeline Rispal est une agence d’architecture installée à Paris. Son activité se concentre principalement dans le domaine de la scénographie muséale et aborde des projets culturels de nature variée dans le monde entier. L’équipe s’associe pour chaque projet à des consultants variés: historiens, conservateurs, muséologues, scientifiques, ingénieurs éclairagistes, designers multimédia, graphistes.
Le Musée présente ainsi un très grand nombre d’objets, de nature, de taille et d’époques très différentes. Cette variété m’a permis de me familiariser au large éventail des modes de présentation. J’ai donc participé avec les muséographes et les conservateurs à l’installation des oeuvres et me familiariser aux différentes étapes du chantier comme la réception du mobilier muséal, le soclage, la signalétique et l’éclairage.
Etre au coeur du musée d’Histoire de
Marseille a été pour moi une excellente manière de découvrir le métier d’architecte muséographe. Cette
1. et 2. Contrôle et réception du mobilier
expérience in situ m’a permis d’avoir une vision
muséographique.
très concrète de tous les éléments qui construisent
3. Suivi des tests d’éclairage.
un projet muséal. J’ai ainsi pu observer comment
4.,5. et 6. Suivi du soclage d’oeuvres de nature variée.
se déroulait un chantier de cette nature, quels
7. Suivi et assistance à l’installation des collections.
étaient les acteurs et leur rôle (coordinateurs OPC,
8. Assitance à la mise en place de la signalétique.
directeur du musée, conservateurs, socleurs, etc...).
9. Plan d’exécution d’une séquence du musée.
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MEMOIRE de fin licence Juin 2012 ENSA Marseille Sous la direction de StĂŠphane Baumeige Florence Martin
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ARCHITECTURE ET MUSEOGRAPHIE
L’architecture du musée doit-elle s’effacer au profit des œuvres d’art qu’elle expose, ou doitelle au contraire s’imposer elle-même comme un objet d’art? La culture apparaît aujourd'hui comme une valeur sacrée aux yeux de la population. Le musée est le symbole de cette effervescence culturelle, comme le nouveau lieu de culte aujourd'hui qui rend accessible à tous le patrimoine. En ce jour, le bâtiment muséal n'est plus purement et simplement au service des collections. Dans la ville, il fait irruption, en devient l'un des éléments structurant ou restructurant du paysage. Il peut devenir un facteur de revitalisation d'un quartier, lui redonner une attractivité, un dynamisme. L’institution muséale est un instrument social, politique. Pour cela, elle doit être aperçue, reconnue. Nous avons observé qu’elle était ainsi devenue au cours des dernières décennies une opportunité formidable pour la création architecturale contemporaine.
l’institution muséale ne doit jamais perdre à l’esprit son rôle premier: présenter les oeuvres au public. Le contenant ne doit jamais prendre le dessus sur le contenu. Une architecture médiatique est certes une publicité, un gage de notoriété pour l’institution muséale mais celle-ci ne doit pas pour autant éclipser les collections qu’elle présente. Le musée peut développer une architecture singulière dans le paysage, une oeuvre d’art aux formes séduisantes, étonnantes. Mais une oeuvre d’art au service des oeuvres d’art qu’elle expose.
Il est difficile d’affirmer aujourd’hui, au regard
des exemples évoqués auparavant et de la diversité des réponses formulées, qu’il existe une architecture spécifique au musée. Chacun doit développer une réponse architecturale propre, formulée, à partir d’un
A la question l'architecture du musée doit-elle
programme muséologique et d’un contexte. Le parcours
s'effacer au profit des oeuvres d'art qu'elle expose, ou
architectural doit interpeller, créer une émotion chez le
doit-elle au contraire s'imposer elle-même comme un
visiteur. Pour rendre les oeuvres accessibles à tout type
objet d'art?, nous pourrions répondre selon ces termes.
de public, de la petite enfance aux grands connaisseurs,
Le musée a besoin pour exister d'une architecture
le musée doit divulguer un propos. Ce propos est
signal, en rupture avec son environnement. Par ailleurs,
développé grâce à la muséographie. La scénographie
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muséale est une médiation spatiale entre les oeuvres,
Les centres d’art offrent donc une liberté plus grande
l’architecture et le public. C’est elle qui, par des
et un terrain d’expérimentation aux artistes. La relation
installations valorisant les objets exposés, accompagne
entre espace architectural et oeuvre d’art en est plus
le visiteur dans un voyage de l’inconscient. Le
forte. Ainsi, les centres d’art contemporain ne sont-ils
fondement du Musée est donc une confrontation entre
pas les musées de demain?
espace et discours, entre Architecture et Muséologie.
SOMMAIRE
Nous pourrions aussi parler de la confrontation
Avant-propos Introduction
entre musées et centres d’Art contemporain. Dans le musée, les oeuvres s’installent de manière définitive.
I. Le musée: une institution en pérpétuelle évolution
On y pense l’espace et la lumière en fonction d’une collection, de chaque oeuvre. Les centres d’art sont
II. Existe-t-il aujourd’hui une architecture spécifique du musée? 1.Les constructions neuves 2.L’insertion dans un bâtiment existant
eux, des institutions destinées à un art plus récent, n’appartenant pas encore aux collections des musées. C’est un tremplin et un centre de formation pour les jeunes artistes, ainsi plus attractif et accessible que le
III. La muséographie, une médiation entre l’architecture, les collections et les visiteurs 1.Architecture et muséographie indépendantes 2.Architecture et muséographie intimement liées 3.Les musées de site: quand l’architecture crée sa propre muséographie.
musée d’art contemporain traditionnel. A la différence de celui-ci ce sont les oeuvres qui sont pensées en fonction de l’espace d’exposition et non pas l’espace d’exposition qui est pensé en fonction d’une collection. Les artistes conçoivent des installations éphémères en fonction du lieu proposé par le centre. Chaque intervention transforme donc la perception de l’espace.
Conclusion
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PROJET S5 Janvier 2012 ENSA Marseille Studio Gilles Sensini, Géraldine Vieillepeau Mathilde Ferrer, Florence Martin, Eugénie Toucas
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LOgements collectifs
La Belle de Mai, Marseille
Cet ensemble de logements collectifs dans le quartier marseillais de La Belle de Mai est composé de deux bâtiments reliés par une promenade plantée et un jardin public. Le rez-de-chaussée est dédié à des équipements sportifs et associatifs sur deux niveaux. Le sol en pentes de ces derniers permet d’accueillir des usages insolites et divers. L’accès aux logements se fait par l’extérieur et de manière individualisée grâce à des tours de circulation
extérieures et dépendantes. Celles-ci sont reliées aux appartements par des passerelles. De plus, chaque logement possède des terrasses ouvertes sur le jardin et l’espace public.
L’organisation intérieure des appartements
est fondée sur le principe de modularité. Les espaces s’agencent selon les envies et besoins des habitants.
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LICENCE 2009-2012
ENSA Marseille Florence Martin
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Sélection de travaux
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1. Médiathèque (Projet s4) 2. Trois écoles à la Caserne du Muy (Projet s6)
3. et 4. Ecole des Beaux-Arts (Projet s6)
5. et 6. Atelier sur rue (Projet s3) 7.,8. et 9. Vivre et sculpter dans les callanques (Projet s3) 10. et 11. Crash Box Axonométrie de lA gAre sncf de monAco Anna camacho florence martin
(Arts plastiques s5)
12. Sérigraphie (Architecture Art et Paysage s7)
13. Gare de Monaco (Analyse s6) 14. Balloon Frame Fisher House 12
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(Analyse s4)
Florence martin 85 Rue des Vignoles 75020 Paris florence.martin09@gmail.com 06 31 53 88 44