Master campagne contemporaine plaquette mars2014 light by floriane jambu

HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

SOMMAIRE HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE p3 _ Béatrice Mariolle LA SOUTERRAINE p7 _ Mobilités p12 _ Ressources p18 _ Typologies p22 _ Nouvelles formes urbaines L’AXE INTERPRÈTE DE SON TERRITOIRE p29 _ MAPP p34_ Habiter ensemble la souterraine p44 _ Le noyau p52 _ Au fil du bois p66 _ Balançoires sociales DES REZ-DE-CHAUSSÉE POUR REDYNAMISER LES CENTRE-BOURGS p75 _ Bouvet Germain _ Dini Thibaut LA SOUTERRAINE SORTIE 54 ET DEMI p89 _ Audren Fanny _ Bresard Gilles _ Peterson Adam IL CUCCHIAO p111 _ Ferrero Martina _ Nadal Eleonora Antonella _ Thomas Benjamin HABITER DIFFÉREMMENT, UN QUARTIER STRATÉGIQUE p125 _ ROZDZIELENIE

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HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE BÉATRICE MARIOLLE

Ce studio s’inscrit dans le cadre d’une recherche ANR FRUGAL (Formes Rurales de l’Urbain Généralisé, IPRAUS / PARIS 1 / MUSEUM). L’OBJECTIF CONSISTE À QUESTIONNER LES FORMES URBAINES ET ARCHITECTURALES EN SITUATION D’URBANISATION DISPERSÉE, ENTRE VILLE ET CAMPAGNE, AU REGARD DES CRITÈRES CLIMATIQUE, ÉNERGÉTIQUE ET HYDROLOGIQUE.

ÉCOLOGIE Cette approche pose des questions de standardisation, de spécificités climatiques, d’implantation et d’agglomération des formes construites… plus largement, il s’agit de considérer l’architecture en tant que parti prenante d’un système écologique et donc d’interroger les relations entre ressources naturelles et bâti. VERNACULAIRE CONTEMPORAIN Sont interrogés les savoirs ancestraux de l’habitat vernaculaire (eau, climat, énergie) au regard des conditions actuelles et futures de la ville écologique. Sont privilégiées des techniques constructives économiques et reproductibles s’appuyant sur des potentielles filières locales. LOGEMENT Le projet concerne une « expérience architecturale » abordée du territoire vers le construit. Collectivement ou individuellement, l’étudiant recherche un site propice à l’implantation de logements. Les conditions d’un milieu favorable à l’habitat sont posées comme un préalable et comme une première étape du projet. Le projet est mené en même temps à plusieurs échelles : celles de la ville 1/2000° - 1/500°, celles du logement, 1/200° - 1/50°- 1 /20°. Le logement est abordé dans toutes ses formes collectives et individuelles mais également quantitative et surtout reproductible. La Souterraine est une petite commune à proximité de Limoges, rurale par son cadre agraire et périurbaine par son accessibilité en TGV et en autoroute. La maire de La Souterraine participera à l’accompagnement du studio en nous accueillant sur place lors de quelques week-ends de travail.

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LA SOUTERRAINE MOBILITÉS RESSOURCES TYPOLOGIES NOUVELLES FORMES URBAINES

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MOBILITÉS AUDREN FANNY _ BOUVET GERMAIN _ BRESARD GILLES _ DINI THIBAUT _ PETERSON ADAM

APPROCHE PAR L’EXPÉRIENCE DU LIEU Voir, ressentir le territoire. Le caractériser à travers le discours qu’en font ses habitants. D’abord, on parcourt le territoire en voiture, filmant, observant, interrogeant les habitants de la région sur leur pratiques de cet espace. On tente de cerner petit à petit les problématiques qui lui sont associées, les attentes, les potentiels en présence. Très vite le bassin de vie s’avère être un outil pertinent pour redéfinir notre territoire d’étude à travers l’accessibilité aux ressources.

BASSINS DE VIE

BASSIN DE VIE C’est le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès aux équipements et services les plus courants. Les services et équipements de la vie courante servant à définir les bassins de vie sont classés en 6 grands domaines: - services aux particuliers - commerces - enseignement - santé - sports, loisirs et culture - transports Nous poursuivons donc une approche centrée sur les humains et la mobilité, abordant ainsi les notions d’interaction, sociabilité, collectif, participatif. Le constat qui se construit peu à peu est celui d’un territoire diffus dans lequel l’automobile tient une place majeure. L’évolution des distances parcourues chaque jour par les habitants montre une concentration progressive des services qui désertent les bourgs au profits de pôles urbains plus importants.

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EVOLUTION DES BASSINS DE VIE SAINT-SULPICE-LES-FEUILLES

SAINT-VAURY

BÉNÉVENT L’ABBAYE

2003

2010

2003

2010

SAINT-PIERRE-DE-FURSAC epicerie médecin pharmacie boulangerie

LAURIÈRE boucherie

MOURIOUX VILLEVIEILLE gare

GRAND BOURG BÉNÉVENT L’ABBAYE

CHAMBORAND

pompes funèbres vététérinaire supermarché stade

bistrot restaurant

maison de retraire collège dentiste

auto école banque gendarmerie

5’ SAINT-ÉTIENNE-DE-FURSAC

10’

garage taxi coiffeur poste école primaire médiathèque

15’

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LA SOUTERRAINE

gymnase librairie droguerie piscine opticien pole emploi station service lycée hypermarché hopital cinéma magasin bricolage

St-Sulpice-Les-Feui mardi samedi ALTERNATIVES DE MOBILITÉ L’automobile est-elle le seul moyen de transport permettant de parcourir ce pays ? C’est par l’étude de tous les réseaux de transports collectifs, secondaires, alternatifs que nous avons pu aborder cette question. Le constat établi montre que la voiture a redessiné la géométrie de l’accessibilité aux services, rendant presque impossible pour les habitants des petits bourgs de se déplacer sans voiture.

Jours de marché GR 654

Accessibilité piétonne 0:25 1:00 1:40

Ramassage scolaire

Arrêt ter TER

Bessines-sur-Garte

Covoiturage quotidien

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vendredi dimanche

SANS VOITURE À LA SOUTERRAINE vers St-Sebastien Chateauroux

Le blanc

illes

Maison-Feyne Dun Le Palestel jeudi

jeudi samedi

1,8km

AIRE DE COVOITURAGE Le trois et demi

Guéret

5km

FROMENTAL vers Limoges

empe

8km Saint-Pierre-De-Fursac vendredi

Saint-Martin-Terressus Bénnévent-l’Abbaye mardi

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RESSOURCES AJILI FADIA _ MORENO CAMPOS JULIA _ PAPADERAKIS NIKOLAOS _ PERRIN ALICE FÔRET

AGRICOLE

EAU

ÉLÉVAGE

SENTIER

PARKING

C. COMERCIAL HEB. TOURISTIQUE

E EQUIPEMENT G. ENSEMBLE EDUCATION

MONUMENT

Chaque territoire offre diverses ressources qu’il convient d’utiliser afin de s’inscrire dans une dynamique territoriale et renforcer l’identité locale. Le territoire dans lequel nous nous inscrivons offre plusieurs types de ressources que l’on peut utiliser dans nos projets d’aménagement du territoire. RESSOURCES SOCIALES : -les associations au cœur de la vie du territoire. La souterraine possède de nombreuses associations qui viennent dynamiser la vie du territoire. Elles sont impliquées dans la transformation du territoire et sont un intermédiaire direct entre les habitants et les différents acteurs des projets. -les entreprises locales: Avec plusieurs pôles d’activité économique, la Souterraine attache une place importante à l’accueil d’entreprise sur son territoire. Ces entreprises prennent une place importante dans le dynamisme économique du territoire et le financement de la commune. -Organismes partenaires: De nombreux organismes tel que le CAUE, l’office du tourisme viennent jouer un rôle important dans la communication et l’information des habitants.

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sédell e

E E

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4 N-1

Reseau routier secondaire Reseau routier terciaire Reseau ferrovière Noeud ferrovière Scieries Scieries

Saint - Yriex - La - Perche

Carrières Carrières

Reseau routier principal Reseau routier secondaire

Ardoisières

Reseau routier terciaire

Ardoisières

Reseau ferrovière Noeud ferrovière

Tuilerie Tuilerie

Chabrigna

Carrières Ardoisières

Reseau Reseauroutier routierterciaire tertiaire Reseauferrovière ferroviaire Reseau Centrale hydroélectrique Noeud ferrovière Noeud ferroviaire

Bellac

Scieries

Reseauroutier routierprincipal principal Reseau Reseau Reseauroutier routiersecondaire secondaire

Tuilerie

10km

Chamboret

Brive

Barrage hydrolique Scieries Carrières Complexe de réseau de chaleur

Brigueuil

Ardoisières Chaleur

Reseau de RESSOURCES NATURELLES Tuilerie

Centrale -un territoire d’eau: La électrique souterraine est un territoire d’eau, elle est traversée par la Sedelle, on y trouve plusieurs lacs qui viennent ponctuer le paysage de la commune. Le sol est constitué de strates géologiques qui empêchent l’infiltration de l’eau dans les sols profonds et viennent se comporter comme une éponge absorbant l’eau pluviale. Reseau routier principal La chapelle Montbrandeix -Le bois ressource locale sous exploitée: La Reseau région du Limousin est une région avec routier plusieurssecondaire forêts principalement composées de conifères. Reseausoit routier Bien que la ville de la Souterraine moinsterciaire recouverte que la moyenne territoriale, elle Reseau ferrovière dispose de nombreuses scieries et exploitations Noeud ferrovière forestières à proximité dont l’une possède son siège dans la commune. Ces scieries peuvent à la fois proposer des matériauxScieries de constructions en bois mais aussi des produits utilisés pour la Carrières production d’énergie. -Les carrières patrimoine du territoire: La région du Limousin est connue pour ses Ardoisières fermes construites en pierre et pour son savoir faire aujourd’hui plus ou moins perdu de la Tuilerie construction en pierre (construction de Paris par les maçons du Limousin). Aujourd’hui ces carrières fournissent des agrégats et des Reseau routier principal gravillons utilisés pour le béton plutôt que routier secondaire de la pierre. Cependant Reseau certaines se sont spécialisées dans la production de pierre Reseau routierà terciaire utilisable dans la construction. Le recourt la pierre permettrait de revenirReseau à une construction ferrovière 10km liée au patrimoine vernaculaire et de raviver N Centrale hydroélectrique Noeud ferrovière l’identité locale de la construction.

Centrale hydroélectrique Barrage hydrolique Verneuil-sur-Vienne

Limog

* Saint Hilaire les Place

Saint - Yriex - La -

Reseau routier princ Reseau routier seco

Reseau routier terci Reseau ferrovière Noeud ferrovière Scieries Carrières Ardoisières Tuilerie

Barrage hydrolique Scieries Carrières HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE SOUTERRAINE Complexe de LA réseau de chaleur Ardoisières Reseau de Chaleur

14 Centrale hydroélectri

LA SOUTERRAINE *

10km

Guéret

Saint Maurice La Souterraine

Jarnages

Benevant l’Abbique

Bourganeuf

Ambazac

Aubusson

Soubrebost

uy Imbert

Felletin

ges

Feytiat

Faux - la - Montagne

Perche

cipal ondaire

iaire

ique

Eyrein Chabrignac Tulle

Allassac

Donzenac

Brive -La-Gaillard

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A partir de : DREAL LIMOUS 15

Centrale hydroélectrique Barrage hydrolique

Cussac

La chapelle Montbrandeix

Barrage hydraulique

Pageas Saint Hilaire les Place

Complexe de réseau de chaleur

Complexe de réseau de chaleur Reseau de Chaleur Réseau de chaleur Centrale électrique

Saint - Yriex - La - Perche

Centrale électrique

Ligne éléctrique Ligne éléctrique Reseau routier principal

Parc eoliens en fonction

Reseau routier secondaire

Parc éoliens en fonctionnement

Reseau routier terciaire

Reseau routier principal

PC accordé

Reseau ferrovière

PC accordéReseau routier secondaire

PC caduc

Noeud ferrovière Bellac

Reseau routier terciaire

Scieries

Reseau ferrovière

RESSOURCES ENERGETIQUES

10km

Carrières

Ardoisières

Tuilerie Chamboret

10km

Brigueuil

Tuilerie

-électricité: Le territoire est recouvert de centrales électriques qui viennent mailler le territoire, l’électricité est en partie produite par des centrales hydroélectriques qui viennent ponctué les grandes rivières du territoire (en grande partie sur la Vienne) -biomasse: Le bois étant très présent sur le Cussac territoire plusieurs centraleCentrale biomasse sont hydroélectrique installées dans le grand territoire et permettent La chapelle Montbrandeix avec la mise en place de réseaux de chaleur Barrage hydrolique de chauffer les habitations, les équipements voir des quartiers entiers. Complexe de réseau de chaleur -Éolien: L’énergie éolienne est présente dans la région, plusieurs parcs sont en fonctionnement dont l’un dans la ville de La Souterraine. Reseau de Chaleur -Les déchets comme ressources de demain: de plus en plus les déchets sont utilisés comme Centrale électrique ressources pour la production d’énergie grâce à des procédés de méthanisation qui permettent la création deLigne bio éléctrique gaz et une production électrique. Le Limousin est un territoire d’élevage produisant de nombreux Parc eoliens en fonction déchet organiques pouvant être réutilisés comme matière première de la production d’énergie. De plus chaque PC habitants, accordé centres commerciaux, communes sont producteurs de cette ressource première et peuvent être mis à contribution dans la production énergétique. PC caduc HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE ZDE enroutier examen Reseau principal Reseau routier secondaire

Brive -La

Ardoisières

Noeud ferrovière Noeud ferroviaire Scieries

Carrières

ZDE enroutier examen Reseau principalprincipal Reseau routier Noeud ferrovière Reseau routier secondaire Reseau routier secondaire ZDE autorisée Scieries Reseau routierroutier terciairetertiaire Reseau Carrières Reseau ferroviaire Reseau ferrovière

Chabrignac

Puy I Verneuil-sur-Vienne

Limoges

Pageas Saint Hilaire les Place

Saint - Yriex - La - Pe

Reseau routier

Reseau ferroviè

Noeud ferroviè Scieries

Carrières

Ardoisières

LA SOUTERRAINE 10km

Guéret

Saint Maurice La Souterraine

Jarnages

Benevant l’Abbique

Ambazac

Bourganeuf

Aubusson

Soubrebost

Imbert

Felletin

Feytiat

Faux - la - Montagne

erche

r principal

r secondaire

r terciaire

ère

Eyrein

Chabrignac Tulle

Donzenac Allassac HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE Brive -La-Gaillard

TYPOLOGIES BOITTIN MAGALY _ SATO ADRIANA

Après une découverte de La Souterraine au travers d’études préalables et la visite du mois de novembre, nous avons porté une attention particulière à l’implantation du bâti et à son occupation et sa fonction. QUELLE OPTIMISATION DU FONCIER ET DU BÂTI POUR UNE AMÉLIORATION DU MODE DE VIE? EVOLUTION DU BATI En comparant les cartes sostraniennes du XVIII ème, XIXème et XXIème siècle, nous pouvons observer une dispersion du bâti vers l’extérieur du centre ville, formant de nouveaux tissus urbains et différentes occupations des sols. Les constructions sont apparues au cours des années le long des voies principales créant un développement en étoile de la ville. Afin de définir les zones d’activités de la ville, nous avons restitué l’emplacement des ressources sociales. Au centre se trouve une grande majorité des petits commerces, de services et espaces culturels tels que la médiathèque, la mairie ou la Maison de la Jeunesse et de la Culture. A l’extérieur de l’ancien village de La Souterraine se sont installés les commerces de grande distribution ainsi que les bâtiments industriels avec une zone marquée au Nord-Est de la ville. Pourquoi chercher à comprendre l’état actuel d’implantation et étudier ces typologies ? Cela nous permettra par la suite de définir les possibilités d’aménagements qui répondent aux demandes et aux besoins futurs de la ville et de ses habitants. HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

Typologies de bâtis : maisons de ville pavillonnaires immeubles d’appartements fermes bâtiments industriels

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ilot du centre ville TYPOLOGIE DE BATIMENTS La logique d’implantation du bâti au long des voies créé un tissu très arborisé et hiérarchique avec des irrégularités d’occupation de l’espace. Le noyau central est très dense et s’ouvre vers l’extérieur par des routes qui génèrent des îlots de faubourg puis une grande dispersion d’agglomération. Se créent ainsi de forts contrastes avec de grands vides ne permettant pas une bonne connexion entre les différents tissus urbains présents. Pour mieux comprendre cette différence d’implantation nous avons observé de plus près les différents types d’îlots et de bâtis qui se trouvent à La Souterraine. Les trois îlots choisis sont l’îlot de centre ville, l’îlot de faubourg et l’îlot de périphérie. Au niveau de l’îlot de centre ville, l’implantation du bâti représente 70% de la surface totale du sol, alors qu’elle n’en représente que 39% en îlot de faubourg et 11% en îlot de périphérie. De plus, le volume construit sur les deux premiers types d’îlots se situe en général en avant de l’îlot, sur la rue, ce qui donne une impression plus importante de l’occupation du terrain, alors que dans le cas de l’îlot de périphérie, le volume du bâtiment se situe au centre de son terrain, en retrait de la rue, donnant plus d’espace visuel. Il est ainsi possible de comprendre la grande marge de différence qu’il existe entre ces espaces, et donc de leurs difficultés de connexions les uns aux autres. CONSTATS Suite à cette analyse sont ressortis trois points de constat principaux : le centre ville a été déserté des habitants au profit des périphéries de pavillonnaires, les connexions entre le centre ville et sa périphérie prouvent être difficiles, et finalement il y a une délimitation visuelle et physique de la ville par les voies ferrées. La partie Est paraît isolée car il y a une quantité très basse de ressources sociales dans cette zone, et les connexions au centre ville actif sont limitées. Nous chercherons, à travers un projet de redynamisation, à proposer une résolution à ces problèmes. HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

ilot pavillonaire

ilot de faubourg

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ilot industriel

NOUVELLES FORMES URBAINES FERRERO MARTINA _ NADAL ELEONORA ANTONELLA _ THOMAS BENJAMIN

LE COLLIER A la Souterraine notre attention s’est concentrée le long d’une route majeure encerclant la vieille ville, le long de cette route se trouve une série de plaques asphaltées à usage commercial. Ces plaques enfilées comme des perles le long d’un collier abritent de vastes parkings destinés uniquement aux clients des centres commerciaux. Cette route est une voie stratégique, non loin du centre ville et ouverte sur la campagne, l’implantation des commerces de long de celle-ci permet de drainer une clientèle venant à la fois des bourgs et du centre ville. Construite au début autour de la vieille ville, cette route était en quelque sorte la limite entre la ville et la campagne, mais aujourd’hui, avec le développement tentaculaire de la ville, ce collier agit comme une fracture au sein même de la ville, fracture entre un bâti moderne individuel et un centre ville de logements collectifs.

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MINERALISATION DU SOL

PHASE TRANSITOIRE

COMMERCE

RESSOURCES DE CES LIEUX Ces lieux de fractures peu exploités possèdent pourtant de nombreuses ressources : /un emplacement stratégique le long d’une voie primaire /un vaste sol minéral qui retient beaucoup d’eau /de nombreux déchets facilement renouvelables et exploitables /une exposition pleine au soleil. l’OBSOLESCENCE PROGRAMMEE Après avoir étudié l’implantation et les ressources de ces surfaces commerciales, nous nous sommes ensuite intéressé à leur cycle de vie. Les centres commerciaux ont une durée de vie courte. Le bâtiment à été construit rapidement et se dégrade également rapidement puis après une période d’environ 20ans, le terrain est laissé à l’abandon attendant le rachat du terrain, souvent par une autre enseigne commerciale. C’est ce que l’on appelle l’obsolescence programmée.

Nous nous sommes alors posé la question : Comment transformer ces lieux et utiliser leurs ressources pour les rendre multifonctionnels et attractifs afin de réduire la fracture qu’ils créent dans le paysage?

FIN DE VIE/ FRICHE

ANS

TRANSFORMATION

Nous proposons d’agir sur ces zones lorsqu’elles sont en fonction, sans perturber leur activités commerciales, c’est ce que l’on a appelé le projet transitoire, puis nous proposons un projet de réhabilitation lorsque le bâtiment arrive en fin de vie.

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REABILITATION

CARACTERISTIQUES DES PLAQUES Ces espaces sont construits mais sont pour la plupart entièrement vides. Leur multiplicité le long de cette route stratégique, leur immensité, leur occupation mal répartie sur 24h et une semaine, leur absence de présence humaine et végétale font de ces plaques des espaces peu fonctionnels qui renforcent la fracture provoquée par cette route majeure au sein de la Souterraine.

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L’AXE INTERPRÈTE DE SON TERRITOIRE MAPP

Ajili Fadia _ Moreno Campos Julia _ Papaderakis Nikolaos _ Perrin Alice

HABITER ENSEMBLE LA SOUTERRAINE Perrin Alice LE NOYAU Ajili Fadia AU FIL DU BOIS Moreno Campos Julia LES BALANÇOIRES SOCIALES Papaderakis Nikolaos

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L’AXE INTERPRÈTE DE SON TERRITOIRE MAPP

Ajili Fadia _ Moreno Campos Julia _ Papaderakis Nikolaos _ Perrin Alice

UNE INFRASTRUCTURE SUPPORT DE PROJET L’étude initiale prend pour support un axe routier, traversant La Souterraine d’Est en Ouest. Cet axe relie la ville au petit village de Bridiers et à sa tour médiévale. On comprend l’axe comme une droite qui va au-delà des limites de la ville. L’étude se penche sur les territoires qu’il traverse, les cycles de production qui le constituent afin d’en permettre une optimisation dans la phase de projet.

Il est important de noter que cet axe traverse un territoire très diversifié. Il est ponctué de nombreux centres d’intérêts, monuments historiques, bâtiments administratifs, culturels et commerciaux qui organisent l’axe et ses transversales, qui restent accessibles depuis un de ces nœuds, un croisement de cette voie d’étude. Ce sont des constructions hétérogènes qui se sont développées sans logique particulière au fil du temps.

01 bois de MARGOT

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02 03 infraestructures élévage ch. d’eau

05 04 03 02

04 écoquartier

05 église

Les paysages de La Souterraine

c. jeunesse gare c. culturelq.gare

GR-654

T. de Bridiers

Les centres d’intérêts le long de l’axe

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L’aspect linéaire n’est pas l’aspect principal de cet axe, c’est plutôt sa capacité à mettre en relation différents éléments. On a donc analysé des points de convergence, les «nœuds», qu’on a classé selon quatre catégories : ressources (eau, forêts), mobilité (piétonne, automobile), usage (habitationel, commercial, agricole, éducatif), échelles (locale, régionale, nationale). L’étude de ces nœuds permet de définir les cycles, les réseaux, les dynamiques qui régissent le territoire : -les plus éloignés du centre-ville font partis du cycle agricole, de production alimentaire, la plupart d’entre eux à travers l’élevage bovin. Transversalement, ces nœuds donnent accès à des centrales électriques ainsi qu’à des scieries situées à plusieurs dizaines de kilomètres de la ville. -ceux situés dans une couronne large de La Souterraine donnent accès aux centres commerciaux, entourés de leurs parkings de grandes dimensions, et aux zones d’activités reliées entre elles par une boucle périphérique. -les plus centraux se relient à des espaces culturels, administratifs et associatifs, dans un bâti varié, entre maisons particulières et édifices dédiés à ces fonctions.

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ressources mobilité

usage échelle

L’axe et ses noeuds

COMMENT RENDRE EVIDENT CES PROCESSUS LOCAUX SUR UN TERRITOIRE AUSSI FRAGMENTE ? Les nœuds sont des points concentrant les échanges entre les différents réseaux, cycles. C’est donc le lieu idéal pour placer des projets détonateurs permettant de rendre lisible le territoire à travers des programmes didactiques utilisant les ressources locales. Ceux-ci permettraient aux habitants de La Souterraine ainsi qu’aux visiteurs (pèlerins, étudiants, touristes) de comprendre les ressources et les relations avec les villes (sociales, économiques).

Ces projets détonateurs s’organisent autour de différents cycles qui organisent un métabolisme du système : -un cycle alimentaire qui repose sur des ressources locales, comme la gestion de la production qui vient des jardins partagés. -un cycle de production d’énergie par la gestion des déchets agricoles et domestiques, avec un aspect didactique sur le modèle de l’école du traitement d’eau. Ces cycles pourraient mobiliser et mettre en relations différentes dynamiques à travers la complémentarité des programmes, en mettant l’accent sur l’éducation. Les quatre projets s’inscrivent dans un réseau à plusieurs échelles et viennent améliorer l’organisation des réseaux dans la ville. Ces projets sont les suivants : -un centre associatif et de sauvegarde des pratiques artisanales. -une chaufferie biomasse accompagnée d’un programme d’information (diffusion, formation et interprétation) liée au processus productif à partir des ressources locales. -un projet de logement et jardins partagés en cœur d’ilot - un projet de logement participatif avec des espaces en plus pour le quartier.

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HABITER ENSEMBLE LA SOUTERRAINE MAPP _ ALICE PERRIN

CONTEXTE Le quartier dans lequel s’implante le projet est un quartier résidentiel qui profite de certains équipements comme un centre scolaire et la gare SNCF, et se trouve à proximité du périphérique regroupant centres commerciaux et zones d’activités à l’est de la ville. C’est un projet de logement participatif qui s’étale le long de l’axe en gardant une lisibilité en terme d’image, grâce à ses caractéristiques architecturales en termes de formes et de matériaux. Il s’implante sur des parcelles libres ou délaissées découvertes lors de la visite de La Souterraine, et pourrait s’étendre à d’autres terrains disponibles ou s’implanter sur des parcelles pavillonnaires de grande taille dans une volonté de densification.

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Trois sites en relation de proximité

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Maison des associations

Chaufferie Biomasse

Atelier de bricolage

Salle de réunion

Logement

Ruches

Jardin

Logement

Logement Jardin éducatif

RÉSEAU PARTICIPATIF Le projet met en réseau 3 parcelles, en relation avec les dynamiques organisées tout le long de l’axe. En choisissant trois parcelles assez proches pour pouvoir les rejoindre à pied en un peu plus de cinq minutes, se crée un réseau de programmes partagés. 27 logements s’installent sur ces sites et profitent de ces espaces en plus : une salle commune, un atelier de bricolage et des jardins partagés se répartissent sur les trois sites, permettant à leurs habitants ainsi qu’à ceux du quartier d’en profiter. Ces trois programmes se replacent sur la dynamique de l’axe et complémentent les projets qui s’y installent. Ainsi, l’atelier de bricolage, géré par une association peut participer au principe de construction civique de la maison des associations de l’autre côté du centre historique. Cette construction se fait avec l’aide du fab-lab de la chaufferie bio-masse voisine. La salle commune se prête aussi aux réunions d’associations et peut être utilisés par les habitants du quartier comme de la ville à cet effet. Le jardin partagé et les ruches se placent dans la logique d’éducation développée sur l’axe, en proposant une parcelle réservée aux familles et une initiation à l’apiculture.

Vers zone d’activité

Vers Paris HLM

Vers La Souterraine-centre

Vers Limoges

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Vers N145

Relation entre projets de l’axe Réseau de chaleur Relation directe L’axe Programme principal Programme secondaire Etendue du projet

Vers zone d’activité

Vers St Amand Montrond

Chemin de Compostelle

Groupe Scolaire Tristan L’Hermite

Vers Bridiers

Vers N145

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PARTAGE ET CO-HABITATION Le projet essaye de suivre l’évolution des familles qui y habitent. En partant d’un scénario d’agrandissement et décroissement du noyau familial, on essaye d’organiser un logis évolutif. Cette adaptabilité s’effectue grâce à un système modulaire composé d’une structure porteuse en bois et de mur autoporteurs isolants en béton de chanvre. Ce système permet la création de plateaux libres qui se délimitent ensuite avec des cloisons acoustiques insérées dans des feuillures, déplaçable en fonction des besoins. Il faut une grande entente entre les habitants d’un bâtiment pour réussir à faire fonctionner ces changements même si un appartement de grande taille d’une famille peut lui-même se partager en plusieurs parties pour faire face aux besoins d’autonomie de chacun.

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Site n°1, salle de réunion

Site n°2, atelier de bricolage

Site n°3, jardins partagés

HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

Façade principale

Coupe transversale

Etape n°1 Plan du RDC

Etape n°1 Plan de l’étage

Etape n°2 Plan du RDC

Etape n°2 Plan de l’étage

Etape n°3 Plan du RDC

Etape n°3 Plan de l’étage

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Bardage en Chataigner

Ardoises

Enduit à la chaux

Blocs de béton de chanvre

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VEGETATION

PROTECTION

DENSITE

LE NOYAU FADIA AJILI

ECHANGE

UN ILOT ENTRE DEUX.

RESSOURCES

L’étude initiale qui porte sur l’axe Bridiers - La Souterraine vient mettre en lumière une multitude d’espaces et de paysages composant le territoire. L’îlot que nous avons choisi d’étudier est situé entre l’église de la Souterraine et la tour de Bridiers. Il est en relation direct avec l’axe qui le borde sur un de ces cotés, et en partie bordé par la ligne de chemin de fer l’isolant ainsi du bourg de la Souterraine et ne laissant ainsi qu’un point de passage au niveau de l’axe. L’îlot est dans un état intermédiaire de développement, à la fois composé de logements qui se sont développés dans la périphérie de l’îlot en suivant les axes de circulation (ceuxci viennent grignoter et commencer à diviser l’îlot) et d’un centre d’îlot végétal. Plutôt que

RESSOURCES

HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

Projet : Centrale biomasse

La Souterraine est une ville rurale en plein développement avec l’aménagement de plusieurs pôles économiques et des equipements culturelle et qui cherche à attirer une nouvelle population. Contrairement à l’aménagement de ces pôles de compétitivité, la construction de logements se développe sans véritable cohérence ni harmonie, mais surtout de manière expansive grignotant les parcelles agricoles qui entourent le bourg de la ville. La question du logement et de son évolution prend une place importante dans le développement à venir de la ville, c’est pourquoi nous allons avec ce projet étudier et intervenir dans un îlot en périphérie du bourg en abordant les thèmes de la nature, de l’échange et de la densité.

PROTECTION

Projet : Maison des associations

PRODUCTION

PROTECTION ECHANGE

DENSITE PRODUCTION

Foret communal et intercommunal

VEGETATION

HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE Projet logements, lieu de vie commun.

Pepiniere locale et autres productions

Centrale Biomasse

Centres commerciaux

Logements sociaux

Ecoles

Projet : Amenagement d’un ilot . Jardins pedagogiques partagé et logements

SITUATION DU PROJET SUR L’AXE

SYSTEME RELATIONNELLE A L’ECHELLE DE L’AXE

TECHNIQUES ET FLUX DE RESSOURCES ETAT ACTUEL CENTRE D’ILOT

LOGEMENTS DECHETS

HUMAIN

PROJET

LOGEMENTS

CENTRE D’ILOT

ENERGIE NATURE RECUPERATION DES EAUX

FLUX DES RESSOURCES DANS LE PROJET

ACTIVITE

CHALEUR

INVESTISSEMENT CHEMIN DE COMPOSTEL

MAIRIE

CENTRALE CONNAISSANCE NATURE

LOGEMENT NEUF

ECOLE

LOGEMENT EXISTANT

DECHETS

PROJET AMENAGEMENT

ALIMENTATION

NOUVEAUX HABITANTS

ALIMENTATION

MAIN D’OEUVRE

EAU

ASSOCIATIONS

CONSTRUCTION

APPORT DU CENTRE D’ILOT APPORT DES PROGRAMMES SATELLITES

ACTIVITE JARDINAGE

ESPACE VERT

CHALEUR

INVESTISSEMENT

CONNAISSANCE NATURE

DECHETS

PROJET AMENAGEMENT

ALIMENTATION

NOUVEAUX HABITANTS

ALIMENTATION

MAIN D’OEUVRE

EAU

ACTIVITE JARDINAGE

ESPACE VERT

BOUCLE DES RESSOURCES

HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

EAU USAGERS

RESEAU DE CHALEUR

ENERGIE ELCTRIQUE

BIOGAZ EAU GRISE

MONTAGE PHOTO AMBIANCE DU JARDIN

CIRCULATION VOITURE

VOIE FERROVIERE

PARKING

+50% min CIRCULATION DOUCE

NOUVELLE CONSTRUCTION

CONSTRUCTION EXISTANTE

DENSITE

MODE DE CIRCULATION HAIES BOCAGERES

SENS DE DEVERSEMENT DE L’EAU

POMMIERS

POTAGERS

ESPACE VERT ET BASSIN D’EAU

ORGANISATION DU CENTRE D’ILOT HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

100

RECUPERATION DES EAUX PLUVIALES 47

de continuer ce développement expansif du logement, nous allons nous appuyer sur cet état intermédiairescaractéristique de l’îlot pour proposer un mode de développement qui met l’accent sur les échanges, la densification et la nature. S’INSCRIRE DANS UN SYSTEME DE PARTAGE ET D’ECHANGE A PLUSIEURS ECHELLES. Aujourd’hui l’îlot est morcelé et n’a pas réellement d’unité que ce soit au niveau spatial, au niveau de l’usage ou au niveau des interactions humaines (il n’y a pas d’espaces publics, pas de connexion entre les logements et le centre d’îlot etc.) La requalification du centre d’îlot en jardins potager maraîcher partagé, vient redonner une unité à l’îlot, celui ci devient un centre vers lequel la vie du quartier s’organise. Il met en place un système de production alimentaire qui peut être géré par une association d’habitants, le centre d’îlot devient un projet pilote pour d’autres quartiers et un centre d’information et d’éducation pour les enfants de l’école. En récupérant et produisant des ressources locales ( déchets, main-d’œuvre, etc...) et en produisant des sources d’activité (éducatives, sociales) l’îlot et son centre viennent s’insérer dans un système dynamique d’échange et de partage à plusieurs échelles (logement, îlot, quartier, commune)

CYCLE DE MOBILITE DES HABITANTS

LA NATURE AU COEUR DU PROJET. Le centre d’îlot est aménagé en jardins partagés. Ce nouveau programme vient redonner un sens à ce centre d’îlot enclavé, sans relation avec les habitations qui l’entourent. Les plantes du jardin sont des espèces locales ( pommiers etc...) et viennent redonner une identité locale au lieu. Un réservoir vient récupérer les eaux de l’îlot, et créer un écosystème pour les animaux et les insectes. Le jardin offre un nouveau paysage à l’îlot, et valorise le quartier à travers l’initiative des associations locales. Il devient une expérimentation en matière environnementale, avec une gestion des ressources (eaux, déchets etc...). UNE DENSIFICATION COHERENTE AVEC LES BESOINS DES HABITANTS Avec le développement de la commune, la

PROPOSITION DE DIVISION PARCELLAIRE

HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

TEMPS

PHASE DE DENSIFICATION HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

question du logement devient principale pour attirer de nouveaux habitants mais aussi afin de reloger les seniors dans des habitations qui leur conviennent. Le projet propose une densification de l’îlot limité au zone déjà bâti. Pour cela nous mettons en place un système de division parcellaire accompagné d’un développement des voies de circulation douce (piétonne, cyclable etc.) qui vient structurer l’îlot. Les nouveaux logements doivent s’inscrire dans une approche durable et utiliser des matériaux locaux. De plus sur le long terme et afin d’attirer de nouveaux habitants, les constructions pourront évoluer d’une construction de types maison vers de petits bâtiments collectifs. Un prototype de logement est présenté avec le projet, les logements sont composés de module de 60m², chaque module est basé sur une trame structurelle poteau - poutre en bois de 4x4m et 3x4m qui viennent mettre en

MODULE D’HABITATION

PLAN MASSE

PROPOSITIONS D’ASSEMBLAGE DE MODULE

PLAN DU REZ DE CHAUSSE

PLAN DU 1ER ETAGE

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AU FIL DU BOIS JULIA MORENO

L’axe e/o propose une mise en scène du territoire en profitant du système de ressources locales.en partant des trois concepts générales: ressources locales, didactique et connexion le projet individuel s’insère dans ce logique en ajoutant les conditions particulières de son site et les espaces correspondant à sa fonction spécifique ‘Au fil du bois’ est le titre d’un des quatre projets complémentaires qui prennent place dans différents lieux de cette ligne pour ‘détonner’ un mécanisme de production et information lié à son entourage direct.

CONTEXTE: LE QUARTIER DERRIÈRE LA GARE. Le quartier où se trouve le bâtiment objet d’intervention est très hétérogène, il y existent des usages très différents et des échelles diverses: logements, aires d’activité, grands centres commerciaux et friches inaccessibles se juxtaposent sans aucune relation logique; les espaces sont souvent déconnectés, résultat d’une ordenation absente ou prevue pour la voiture, fragmenté pour la distribution du parcellaire Les mouvements de marchandises de la zone d’activité et les fluxes des voitures qui parcourent l’axe périphérique sont les visibles. Tout ça fait qu’il n’y aïe pas des espaces pensés spécifiquement pour le piéton, pour marcher où se réunir, pourtant la densité de population du quartier est un peu plus élevée que dans autres quartiers de la Souterraine.

RAPPORT SPATIALE AVEC L’AXE: LES NŒUDS Le nœuds définis dans l’exposé de groupe permettent de réduire l’échelle sans perdre la référence de l’axe. Dans ce cas, le projet est entre deux nœuds reliés à la mobilité et aux infrastructures de transport N-S. Un des deux nœuds se trouve à la limite de la souterraine ‘historique’: il met en rapport la seule rue qui passe devant le projet (et qui fini dans la zone d’activité de la ville: des entrepôts et services pour automobiles et machines agricoles) avec l’axe objet du projet et la voie ferré Paris-Limoges. C’est un point difficile à parcourir, plein de limites et des changements de niveau résultat du croisement de la voie ferré et aux terrains inondables, mais c’est aussi un point visuel intéressant, puis il met en relation ville, mobilité et territoire. L’autre est plus lié a la infrastructure de la route régionale qui connecte avec la route nationale (N-145) . C’est donc un point complètement défini par la circulation routière (sans aucun espace destiné aux piétons); le transit de voitures, trailers et machines agricoles est constant, on peut affirmer que c’est dans ce nœud où on commence à perdre les rapports ‘urbaines’ pour se trouver dans un espace suburbain (pas agricole/pas urbain)relation logique.

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au f

e bois d il

08 06

Habiter La Campagne Contemporaine Enseignante: Béatrice Mariolle Avec Marie-Ange Jambu

és vit i t ac z. 0 logement 12 s

08 06

Habiter La Campagne Contemporaine Enseignante: Béatrice Mariolle HABITER LA CAMPAGNE Avec Marie-Ange Jambu

CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

LA PRÉEXISTENCE: EXPLICATION. Le projet s’insère dans une préexistence, il s’agit d’une construction du moitié du XXème siècle qui faisait partie d’une zone d’activité plus large, et qui était destinée à un usage (semi) industriel (stockage, exposition, distribution). Son échelle n’est donc réduite (1200m2 au RDC), vu qu’il contenait des grands machines de chauffage ou des espaces de stockage. Ce bâtiment a une façade qui préside l’image de la Souterraine dès qu’on arrive à la gare, Aujourd’hui, après d’avoir souffert un incendie, le volume est fragmenté en trois parties dont seulement une est active et appartient à une entreprise de matériel de chauffage. Après l’accident, l’image abîmée du désastre est restée dans l’imaginaire du village, les espaces pas actifs ont été abandonnés et occupés par des vieux matériaux et machines de l’entreprise de chauffage propriétaire du bâtiment, ou même utilisés comme des parkings. Une amélioration esthétique de l’enveloppe a été faite, mais à l’interiur ont peut encore observer les répercussions du désastre DESCRIPTION ET QUANTIFICATION: TERRAIN, SURFACES ET STRUCTURE. TERRAIN Le terrain a une différence de niveau de trois mètres que la préexistence articule avec un mur de soutènement, Il existent des différents accès au bâtiment selon le niveau et l’échelle: il y a un accès à l’échelle du visitant (au niveau +3) depuis la rue principale-la seule rue qui arrive au projet- et deux accès (au nord et au sud au niveau +/- 0)à l’échelle des voitures industrielles et plus proches des zones logistiques interdites aux piétons.

Le changement de niveau apporte un isolement à l’espace du rez-de-chaussée, donc on y trouve un lieu plus approprié pour recevoir activités productives. SURFACES Le bâtiment s’entoure des zones d’activité et des terrains interdits qui appartient à la SNCF, ça fait que les espaces en plein air qui entourent le bâtiment au niveau +/-0 soient incommuniqués La seule rue qui limite le bâtiment dans la façade nord-est a un espace très réduit pour les piétons Si le nouveau bâtiment voulait acuellir des visitants la création d’un espace publique en plein air serait un impératif pour pouvoir articuler les accès depuis un entourage si complexe. L’analyse des surfaces intérieures et des volumes recyclables est utile pour connaître l’échelle des espaces disponibles pour proposer une réactivation viable. STRUCTURE Le structure présente une gride de 6x6m assez adaptable à plusieurs usages du à sa modularité. Il s’agit d’une structure de béton armé, avec des éléments d’épaisseur considérable (poutres rectangulaires de 35x70 cm et piliers de 40x40cm) qui ne conserve plus la dalle à cause de l’incendie, ça permet d’observer la puissance de la relation visuel entre les deux niveaux disparus, un fois qu’on regarde depuis le niveau de la rue principale. Après l’incendie, la grille ‘nue’ de béton armée, déjà colonisée par les agents végétales est l’image que caractérise l’intérieur de cet espace.

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AU FIL DU BOIS

TERRAIN difference de hauteur

SURFACES actives/inactives

STRUCTURE 100% reutilisable

6x6m

v3 +3.5

Julia Moreno Campos

Habiter La Campagne Contemporaine

Studio Master 2013-14 ENSAPB

Enseignante: Béatrice Mariolle 0.0Jambu Avec Marie-Ange

30 m

surfaces m2

170 835 220 1225

AU FIL DU BOIS

Julia Moreno Campos Studio Master 2013-14 ENSAPB

RDC

1et

2et

170 / 220 390

/ / 150 150

Habiter La Campagne Contemporaine Enseignante: Béatrice Mariolle Avec Marie-Ange Jambu

Coupe transversal A-A’

Accès piétons A’

Accès voitures

ouest Julia Moreno Campos Studio Master 2013-14 ENSAPB

sud

est

nord-est

nord

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QUESTION ET STRATÉGIES. Après l’analyse et la proposition de groupe, deux questions fondamentales ont donnée son origine au programme proposé: a. ‘’Comment proposer une réactivation en rapport avec l’axe et son territoire?’’ b. ‘’Comment s’insérer dans la logique de la préexistence?’’ La réponse on la trouve dans les deux principes fondamentales du programme: ils sont liés au territoire décrit par l’axe Est-Ouest et essayent de mettre en valeur les systèmes de production locales.. LES RESSOURCES LOCALES: la situation des forêts sous-exploités*, pour produire de l’énergie thermique pour les quartiers à proximité immédiate *(à Limousin mais c’est un cas étendu dans toute l’Europe : du au système de production globalisé, qui utilise ceux qui sont moins chères dans des autres continents pour faire la majorité des produits en bois est une opportunité, ainsi comment la réutilisation des résidus agricoles locaux) LA LOGIQUE DIDACTIQUE DE L’AXE: l’intention de le projet groupal, de faire lisibles les chaînes productives liées à la matière première fait pertinante la proposition d’un espace informative lié à la transformation de toute sorte de résidus en énergie et à toute question liée au territoire de la Souterraine. RELATIONS ET CONCEPTS La réactivation est donc conformée par deux processus qui travaillent ensemble pour se potentialiser et créer une ‘unité didactique-éner-

gétique’ qui contiendra trois échelles: BÀTIMENT Expérience directe (lieu de transformation-information) AXE Fluxes/échanges (connexion avec les programmes complémentaires: public+travailleurs+activités) RESSEAU TERRITORIAL Ressources (obtention des matières premières) Les deux programmes complementaires proposés s’organisent chacun en trois catégories : Le programme lié à la PRODUCTION : stockage/transformation/distribution Il a la logique logistique de transformation de matières premières, sera donc organisé lineairement optimisant les distances et faisant attention aux locaux tecniques. Le programme lié à l’INFORMATION : difussion (public generale), formation, interpretation, L’unité d’information aura des espaces differents selon la profondeur des connaisances à adquerir, la partie de difussion sera lié à l’accueil et aux espaces plus accesibles, et les lieux de formation et interpretation seront plus especifiques et reservés à un public determiné. Il y aura des espaces partagés entre ces trois categories pour potentialiser l’échange des experiences, ce seront la bibliotheque, la salle de lecture ou la cafeteria et salle de projections, ainsi que la passerelle didactique que comuniquera tous les usages.

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ités v i t ac . z

0 logement 12 s

1+2 08 AU FIL DU BOIS PROGRAMME

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bois u ld

Julia Moreno Campos Studio Master 2013-14 ENSAPB

RESOURCES LOCALES Gestion des bois subexploités. Gestion des residus naturels.

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REA

LOGIQUE DIDACTIQUE DE L’AXE Rendre visibles les chaînes productives liées au territoire. AU FIL DU BOIS

Julia Moreno Campos Studio Master 2013-14 ENSAPB

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ités tiv c a z. 0 logement 12 s

REACTIVATION =

PRODUCTION

= 1 1. stockage 2. traitement 3. distribution

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INFORMATION

+2 1. difussion 2. formation 063. interpretation

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QUESTION ET STRATÉGIES. Pour l’élaboration du projet il y a quelques concepts fondamentales à suivre : NOUVEAU-PRÉEXISTANTE La relation entre nouveau et préexistante doit s’articuler soigneusement. La nouvelle couverture sera un éléments très important pour l’image du projet. INSTALLATION VISITABLE La nouvelle installation qu’on insère a un caractère ouvert et visitable, tout le processus doit être visible et expliqué aux intéressés, le projet doit donc offrir aux visiteurs des espaces pour parcourir l’installation sans danger et s’informer. LIEU DE MÉMOIRE Le projet doit conserver les éléments liés à l’histoire du bâtiment ‘brûlé’, vu que c’était un lieu très visible avec une histoire tragique qui a marqué la population. Pour construire ce lieu de mémoire il faut aussi établir des nouvelles relations visuelles avec la gare et le paysage urbain de la souterraine. Expérience directe (lieu de transformation-information) établir des nouvelles relations visuelles avec la gare et le paysage urbain de la souterraine.

fonction peuvent être recyclables et utilisables pour la nouvelle fonction de transformation, on trouve donc le parcours de la matière vers energie, le bois se transforme en chaleur pour les habitants du quartier. Dans la première étage on a une échelle plus habitable, avec un accès depuis la rue, les usages peuvent être liés aux habitantes ou visiteurs de la Souterraine: un parcours didactique est établi, qui suit la logique du visitant qui decouvre cette nouvelle instalation, accompagné des espaces de formation qui flottent à côté de la passerelle piétonale. Dans la couverture le parcours du reciclage se dessine avec la récuperation de l’eau et les puits de lumière naturelle qui iluminent le grand espace temperé. VALEURS ET OPÉRATIONS. Après la detection des pricipaux valeurs de la préexistence (STRUCTURE ET HETEROGENEITÉ) , les opérations proposées pour intervenir dans le batiment sont quatre: la couverture, la paserelle didactique, l’introduction des modules didactiques et finalement la nouvelle façade qui annonce la reactivation du batiiment. Comme estrategie climatique on propose un grand espace fermé temperé, avec des modules independants climatisés.

LES TROIS NOUVEAUX PARCOURS Le projet s’organise en trois niveaux, avec des differentes circulations: L’échelle du rez-de-chaussée de la préexistence permet une logique de stockage et traitement des produits, les accès hérités de l’ancienne

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Accès nord-ouest

AU FIL DU BOIS AU FIL DU BOIS LES OPÉRATIONS

LA STRUCTURE

Julia Moreno Campos Studio Master 2013-14 ENSAPB

LA COUVERTURE

LES MODULES PRO

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Enseignante: Béatrice Mariolle Avec Marie-Ange Jambu

LA PASSERELLE

LA NOUVELLE FAÇA

LA COUVERTURE

LA COUVERTURE LES MODULES PRO

AU FIL DU BOIS LES OPÉRATIONS

LA STRUCTURE

LA COUVERTURE

LES MODULES PROGRAMMATIQUES

LA COUVERTURE LES MODULES PROGRAMMATIQUES LA PASSERELLE LA PASSERELLE

Julia Moreno Campos Studio Master 2013-14 ENSAPB

LA COUVERTURE

Julia Moreno Campos Studio Master 2013-14 ENSAPB

LA COUVERTURE LES MODULES PRO LA PASSERELLE LA NOUVELLE FAÇA

LA NOUVELLE FAÇADE

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Enseignante: Béatrice Mariolle Avec Marie-Ange Jambu

LA COUVERTURE LES MODULES PROGRAMMATIQUES

Habiter La Campagne Contemporaine

Enseignante: Béatrice Mariolle LA COUVERTURE Avec Marie-Ange Jambu LES MODULES PROGRAMMATIQUES LA PASSERELLE

LA COUVERTURE LES MODULES PROGRAMMATIQUES LA PASSERELLE LA NOUVELLE FAÇADE

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Enseignante: Béatrice Mariolle Avec Marie-Ange Jambu

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PRÉEXIS T

CE EN INFORMA

ON TI

PRO D TION UC

économie = 428 TCO2

Industries du bois Plaquettes forestières

Chaufferie BIOMASSE 500 KW

Bois de rebut

Sources Bois reciclage

15 T bois / semaine

Échelle Commune/région

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PARCOURS ÉNÉRGETIQUE

PARCOURS DIDACTIQUE

PARCOURS RECUPERABLE

S P

L’eau et la lumière solaire Les visitants Le bois et la chaleur

PARCOURS DIDACTIQUE

PARCOURS RECUPERABLE

SUPERPOSITION DES PARCOURS

L’eau et la lumière solaire Les visitants

parcours

res s 2 me loge nts 50

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0 logement 25 s

E/O AXE

08 06

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EXISTANT

OUVERT OUVERT PAS ISOLÉ COUVERT SANS FAÇADE PAS COUVERT

EXISTANT

OUVERT OUVERT PAS ISOLÉ COUVERT SANS FAÇADE PAS COUVERT

FERMÉ// CLIMATISÉ

PROJET

FERMÉ// CLIMATISÉ

HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

FERMÉ// CLIMATISÉ

FERMÉ// TEMPERÉ

FERMÉ// OUVERT CLIMATISÉ COUVERT

PROJET

FERMÉ// CLIMATISÉ

FERMÉ// OUVERT CLIMATISÉ COUVERT

module tecnique

cours/lecture

toilette/vestiaires

magasin/info

16 ºC

20 ºC

22 ºC

50 lx

500 lx

80 lx

200 lx

10 m3/h

480 m3/h

950 m3/h

300 m3/h

18 ºC

9h-19h x3/mod 20m2

10h-18h

fablab_impresion

stockage caf. 15 ºC 400lx

x1/mod 20m2

x5/mod 20m2

x3/mod 20m2

a_x5/mod b_x12/mod 18+18 m2

salle informatique 20 ºC

20 ºC

500 lx

500 m3/h

500 m3/h**

300 m3/h

8h-21h

10h-18h

x3/mod 20m2

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x5/mod 20m2

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BALANÇOIRES SOCIALES DECOMPOSITION ARCHITECTURALE EVOLUTION SOCIALE

NIKOLAOS PAPADERAKIS

LE SITE Le projet s’implantera sur le nœud de l’axe qui se situe à l’ouest du centre ville, juxtaposé au croisement de la rue Jules Ferry et l’avenue Jean Jaurès.

Le site et l’axe

Le choix de ce site se justifie par une série des dynamiques existantes. Le fort aspect social de l’éco-quartier, où l’un cinquième de la population sostranienne habite, le groupe scolaire Jules Ferry, d’autres institutions comme le centre de santé, la caserne de pompiers et la maison de retraite mais aussi les grands centres commerciaux expriment ces dynamiques et créent une mixité des usages dans le quartier. Cette mixité transforme le nœud en un lieu important de flux et de mouvement. Un autre élément qui favorisera l’implantation, dans les cadres de l’accessibilité, c’est les nombreux espaces de parking qui se trouvent autour du nœud. Les dynamiques soit sociales et éducatives, soit commerciales et spatiales, vont se mettre en valeur pour la génération d’un projet, avant tout, social. Un projet qui s’exprimera à travers les besoins sostraniens et essaiera de résoudre des problématiques qui existent dans le contexte de la commune. Les recettes de la «couture programmatique» et de la «décomposition architecturale», qui vont être utilisées et expliquées dans ce texte, visent à l’intégration du projet dans le contexte et à son appropriation par la société.

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QUALIFICATION DES BESOINS Les besoins à l’échelle de la commune et dans le contexte du quartier peuvent se qualifier et être résumées en trois points. Des besoins qui envisagent un espace associatif, qui accueillera les différentes associations de la ville. Des besoins pour des espaces destinés aux professionnels artisans et designers, des espaces qui visent à la sauvegarde des techniques locales et artisanales et à leur évolution. Enfin, des besoins d’un espace de recréation pour le quartier et de jeux pour les enfants. Le programme du projet cherche son accomplissent par la mise en rapport de ces espaces. Une mise en rapport qui se réalisera par les dynamiques existantes du quartier, un esprit éducatif et la transmission de l’information pendant la réalisation et la fonction du projet. HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

juxtaposition

distribution

PROGRAMME ET COUTURE PROGRAMMATIQUE le programme proposé, l’intégration et l’objectif social La recherche programmatique s’oriente vers la création de deux programmes majeurs. Une «maison des associations» et une «maison de création». La première accueillera des associations et la deuxième engendra des ateliers de sauvegarde et d’évolution des pratiques artisanales destinés aux artisans et aux designers. Le fonctionnement pertinent de ces deux programmes va être réalisé par des programmes intermédiaires qui ne vont pas mettre que les deux premiers en relation mais aussi le projet avec la société et, avant tout, l’éducation. C’est la mise en relation qu’on appellera «couture programmatique».

en relation les différents programmes intermédiaires et de leur tour les programmes majeurs. La recette de la couture ne permettra pas seulement d’articuler le mouvement spatial mais elle permettra aussi d’articuler les usages sociaux du projet avec celles du quartier. De l’éducation primaire on passe à l’apprentissage artisanal et à l’action civique. De l’éco-quartier on passe à l’expression associative. De la ville à la création et la recréation. Du commerce mainstream à la production participative et aux échanges équitables. La «couture programmatique», on peut finalement supposer, qu’elle sera le levier de l’évolution des dynamiques sociales de la commune.

Les programmes intermédiaires obtiendront une fonction distributive qui liera les progra;;emajeurs. Ils vont aussi servir à la préservation de l’inertie thermique et ils engendreront de fonctions supplémentaires et flexibles. Parmi ces fonctions on retrouvera un marché, un restaurant associatif, des espaces de jardins partagés, des salles de réunion, d’assemblement et de transmission de l’information produite aux programmes majeurs. La «couture programmatique» sera renforcé par une circulation transversale qui mettra HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

circulation transversale

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maquette de site et phasage DÉCOMPOSITION ARCHITECTURALE le phasage, l’appropriation et la matérialisation du projet Dans le but de l’appropriation du projet par la société avant que le projet final commence à exister la démarche conceptuelle vient de fixer un principe de phasage. C’est le principe qu’on appellera «décomposition architecturale». C’est un processus qui évoluera le projet progressivement à partir du centre de la parcelle. La décomposition commencera par la construction des balançoires. Des mobiliers fixes, des espaces de jeux. Des poutres métalliques qui vont servir à la suite à la création de la structure porteuse des espaces bâtis. Les enfants de l’école et de la ville viendront approprier leur espace de jeux, donner de la vie sur ce site, créer un premier point d’activités et de rassemblement. Des balançoires qui vont s’articuler dans l’espace sur les tracés du projet à venir. Progressivement des poteaux verticaux fondés dans le sol vont venir s’ajouter aux balançoires. De portiques temporairement contreventés commencent à se matérialiser. Petit à petit et toujours à partir du centre des éléments structuraux arrivent. Des poutres qui vont venir connecter les portiques. Les contreventements diagonaux disparaissent. La notion d’un volume couvert commence à exister.

Au fil du temps le programme déjà présenté commence à s’implanter entre la structure. Une «boite close» couverte avec de la tôle qui content un programme majeur vient se juxtaposer avec une «boite ouverte» sous pergola ou sous serre qui contient le programme intermédiaire. La juxtaposition se répète. Les portiques aux limites sud des «boites ouvertes» s’isolent. Les portiques aux limites nord se revêtent avec des gabions. Des murs trombes sont crées. Un dispositif de préservation de l’inertie thermique est généré. Le phasage continue vers les extrémités de la parcelle. Une composition architecturale commence à «bouleverser» la décomposition des éléments. L’espace se reconfigure progressivement. L’espace vide entre les volumes comment on le traite? Les moyens sont divers. Surement, la circulation extérieure s’évolue sur ces espaces. D’autre part on peut avoir des terrains de sport qui peuvent à la suite disparaître. On a des balançoires qui vont progressivement disparaître aussi. On peut faire que de spéculations. L’occupation fonctionnelle de l’espace public généré reste modifiable selon les besoins et la volonté de la commune. Ce projet pivote autour des dynamiques primordialement sociales qui existent dans la commune. Il est aussi décrit par un concept. Un concept qui cherche à mettre en valeur ces dynamiques et les évoluer à travers une configuration programmatique et spatiale.

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1 BALANÇOIRES

2 PORTIQUES

3 CONTREVENTEMENT PERMANANT

4 COUVERTURE + PROGRAMME boite close

boite ouverte

5 MURS

mur trombe

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la Cocotte DES REZ-DECHAUSSﾃ右 POUR REDYNAMISER LES CENTRE BOURGS GERMAIN BOUVET & THIBAUT DINI

HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

la Cocotte

DES REZ-DECHAUSSÉE POUR REDYNAMISER LES CENTRE BOURGS DINI THIBAUT _ BOUVET GERMAIN COMMENT EXPLOITER LES REZ-DE-CHAUSSÉE VACANTS POUR REDYNAMISER LES CENTREBOURGS ? “(...) Délaisser un terrain est un acte coûteux: taxes foncières, frais financiers de portage, manque à gagner de sa valorisation, entretien, gardiennage et éventuellement remise en état (dépollution, démolition) diminuent d’autant sa valeur. Il est donc légitime d’intégrer d’autres valeurs, les “valeurs d’option”: la valeur écologique (...), la valeur sociale (les usages autre qu’économiques qui peuvent intéresser les citoyens), voire la valeur symbolique (...). Dès lors, le délaissé a une valeur potentielle plus importante que ne le fait croire son inutilisation”. Romain Paris, La forêt des délaissés, 2000.

L’objectif ici est de redéfinir un nouveau type d’accessibilité aux besoins, pour proposer une alternative à l’échelle du bassin de vie. Comment ? En favorisant la réintroduction de lieux supports d’initiatives, de sociabilité et d’entre-aide dans les bourgs victimes de la désertification. Cette démarche sera l’occasion de re-questionner la dépendance de ces bourgs aux plus grandes agglomérations. Compte tenu du contexte, une intervention lourde et figée sur ces espaces est exclue. Il s’agit donc de développer un champ d’usages liés à une occupation temporaire et éphémère de ces lieux.

HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

...

HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

la Cocotte

HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

SAINT-GOUSSAUD : 199 hab.

CHÂTELUS-LE-MARCHEIX : 364 hab.

DUN-LE-PALESTEL : 1 199 hab.

SAINT-PIERRE / SAINT-ETIENNE : 1614 hab. Travaux de relevé détaillé des rez-de-chaussée commerciaux des communes du bassin de vie de La Souterraine. La vacance de ces espaces est un phénomène observable à toutes les échelles.

LA SOUTERRAINE : 5 522 hab.

HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

la Cocotte

ÉVÈNEMENT PLACE DU FORT LA SOUTERRAINE

« Les habitants des communes alentours ont été convié à l’événement. C’est l’occasion de communiquer sur le potentiel oublié des espace vacants. Tous ceux du centre ville ont été investis pour l’occasion, avec l’accord de leur propriétaires. L’après-midi a permis de parler projet, initiatives, associations. Le forum permet à chacun de d’exposer ses projets à d’autres, venus à la recherche d’action ! Ce soir on s’oriente vers la lumière, la chaleur ou les sons qui fusent des quatre coins de la place. On se presse devant les cuisines mobiles ou autour de l’exposition en attendant le début de la prochaine représentation...» HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

la Cocotte

Le projet imagine une occupation des rez-dechaussée délaissés pour les rendre accessibles aux habitants de l’immeuble, l’ilot, le quartier. OBJECTIF Donner une dimension supplémentaire à l’espace public, l’enrichir. Fournir des espaces utiles et exploitables par le plus grand nombre qui viennent s’insérer dans le tissu existant, en encourageant l’initiative à toutes les échelles, l’entreprise de projets. Nous proposons de créer des lieux supports dans lesquels peuvent prendre corps diverses activités, commerces solidaires et associations de manière éphémère et flexible. Une démarche qui se concrétise à travers deux kits: 1. LE KIT MOBILIER: “LA COCOTTE” Il permet l’appropriation d’espaces, qu’il soient intérieurs ou extérieurs. En effet, en venant s’implanter dans une boutique inoccupée il rend possible instantanément l’utilisation du lieu de manières multiples. Assemblé il est un plan de travail, un comptoir, un guichet. Ouvert il devient une cuisine, un bureau, un placard, des tabourets, une table... Associé au meuble haut ils forment une épaisseur, une cloison, génèrent un nouvel espace ou plus ouvert, esquissent une scénographie, un parcours. Le meuble est le dénominateur commun, l’élément mobile, modulable et assemblable à loisir.

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la Cocotte

RENCONTRES PROGRAMMATIQUES Le rez-de-chaussée devient un équipement hybride qui mixe les usages et temporalités. Il invite à une occupation de l’espace différente de celle binaire des commerces (ouverts/ fermés, mono-activité). Ici, on se croise, on partage un local selon les heures de la journée, les jours de la semaine. On joue sur la surprise, l’étonnement pour amener les habitants à se re-questionner sur le potentiel oublié de leur bourg.

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2. LE KIT FAÇADE Venant se greffer sur la façade arrière du bâtiment, cette épaisseur rend le local partiellement autonome en énergie tout en créant de l’interaction avec son environnement. Cette structure intègre: un système de récupération des eaux pluviales, un composteur/ méthaniseur associé à des toilettes, et de possibles jardins suspendus. Ces derniers sont accessibles depuis les fenêtres du premier étage, formant un trait d’union avec les voisins. Les toilettes s’adressent aux usagers du local et de la cour arrière et sont alimentés en eau par le récupérateur d’eaux pluviales, relié directement au méthaniseur. Il participe ainsi à l’accélération du processus de méthanisation. Le dispositif de récupération des eaux pluviales (un simple raccord sur la descente de gouttière) permet d’alimenter un réservoir, assurant l’alimentation annuelle en eau du local. Trois systèmes de potabilisation de l’eau permettent, selon l’ampleur du projet de consommer cette eau à l’échelle du local, de l’immeuble, du l’ilot. Le composteur / méthaniseur, lui, est issu d’un développement open source. D’une contenance de 600L, il permet de créer du biogaz à partir de la macération de déchets organiques. Il est alimenté par les usagers du local, habitants de l’immeuble et pourquoi pas de l’ilot. Un bac d’évacuation permet de récupérer les digestats très riches en azote qui pourront servir d’engrais pour les jardins.

Le choix de l’échafaudage - symbole de l’éphémère, mais aussi du changement, de la transformation- présente les avantages d’une structure solide, adaptable à chaque façade. Cette occupation réversible du rez-de-chaussée s’accompagne d’un travail sur la visibilité qui tire parti des éléments déjà présents sur la façade. L’enseigne et la vitrine constituent une surface d’affichage importante permettant de communiquer sur la disponibilité du local, les possibles rendez-vous solidaires, culturels etc.

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la Cocotte Lieu de stockage / entretien des Kits

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Espace possible: co-working

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LA SOUTERRAINE SORTIE 54 ET DEMI AUDREN FANNY _ BRESARD GILLES _ PETERSON ADAM

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LA SOUTERRAINE SORTIE 54 ET DEMI AUDREN FANNY _ BRESARD GILLES _ PETERSON ADAM

UNE HISTOIRE HUMAINE : DU PARADOXE DE L’ESSENCE A L’ESSENCE DU PARADOXE La toute-puissance du règne citadin et industriel est aussi la cause de sa propre ruine. Si les époques fastes de la prospérité urbaine dépeuplèrent les campagnes, on assiste désormais à un regain d’intérêt pour ces dernières. Retour des entreprises profitant des solides infrastructures existantes, de la crise mondiale et des possibilités offertes par l’Internet pour se relocaliser, mais aussi d’une population lassée de la détérioration des conditions de vie urbaines et qui cherche un lien plus fondamental avec une plus pure essence, la nature (ou du moins une certaine idée)… A vouloir chacun son bout de nature, possédé en étendue suffisante pour s’y sentir enfin libre, la nature tant recherchée se morcelle, s’engrillage. Les distances isolant chaque habitation s’étirent encore d’avantage : le regroupement en village dense n’est plus de mise, au vu de l’autonomie motrice des habitants. Après les chemins de fer, leurs entailles violentes et

les bouleversements urbains conséquents mais qui articulaient un développement autour des pôles que constituaient les gares, est arrivé le règne de l’automobile, du véhicule individuel et des voies rapides. Créant des saignées semblables à celles des trains, leur apport en termes d’irrigation du territoire est semblable mais plus diffus, créant de grandes zones industrielles ou ignorant simplement les agglomérations. La Souterraine, comme beaucoup de villes de notre époque, subit et vit grâce aux paradoxes : ce qui l’irrigue est ce qui l’isole, comme dans le passé, ce qui la nourrissait -le talent stéréotomique de la région- avait fini par la vider. “La nature a horreur du vide”, cet aphorisme d’Aristote, observable à notre échelle, nous rappelle que sous son apparente désertification, la campagne contemporaine est le jeu de puissants flux qui peuvent servir ou desservir tous les possibles – toutes les ouvertures. Paradoxe d’un puissant flux qui peut déchirer le territoire, le vider ou l’alimenter, ces voies nouvelles de la vitesse doivent être contrôlées, canali-

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sées, décélérées et articulées, accueillies. Parfois détournées comme on construit une digue, un barrage, un port ou une irrigation. Parmi ces flux, le déplacement humain, à ses vitesses et ses échelles extrêmes, en est un aspect fondamental, par la transformation du territoire et des modes de vie qu’il entraîne, le regroupement ou l’éloignement des activités et des besoins. Les bassins de vie d’un piéton, sont différents de ceux créés par les chemins de fer, des airs, ou encore de ceux dessinés par le réseau routier des voitures individuelles popularisées. L’espace ne pouvant être qualifié qu’en fonction du temps, la vitesse en est l’opérateur, ainsi on peut mesurer l’éloignement des lieux, par la distance qui les sépare, ou par le temps passé à les rejoindre. LE MILIEU ET LES MOYENS Notre époque bouleversée, a, pour grandeur et beauté, le partage d’une cruciale nécessité : celle d’un retour vers des

fondamentaux communs, une union contre l’imminence d’un désastre. Cette conscience collective, associée à l’écoute des particularités du sol, devient comme la charte (tacite ?) d’une nouvelle modernité. Face à nombre de nos acquis et agissements, elle pourrait nous guider dans la façon d’appréhender la difficile attitude à adopter, à en redéfinir l’éthique dans une plus grande globalité, et de là une nouvelle esthétique. Face aux disparités économiques du monde, au gâchis écologique et humain que cela entraîne, un travail doit être porté sur la réduction de la consommation trop considérée comme l’unique critère de progrès. Au contraire d’un amoindrissement des possibilités imaginatives, le défi nouveau est bien d’inventer des formes intégrant les besoins révélés d’une organicité plus élargie. A l’extrémisme des positions individuelles et humaines, opposer l’équilibre du milieu, la redéfinition des moyens.

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Circulations piétonnes lésées

Espaces hyper qual non qual

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(1) La Nationale 145 crée des pôles de developpement aux sorties de la ville. (2) Ce bâti ainsi que les champs, les pavillons et les grands axes créent des insterstices inutilisés. Ce sont les rebuts de la périphérie. (3) Une circulation piétonne ou cycliste depuis le centre serait possible si elle n’était pas fragmentée par les différentes voies consacrées principalement à la voiture et par les grandes étendues “d’entre deux”. HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

ENJEUX ET PROGRAMME Située à 40 minutes de Limoges et 3 h de Paris, La Souterraine est une ville reliée au territoire grâce aux grands axes, elle est donc censée être un pôle d’attraction de la Creuse, d’ailleurs la démographie de ces dernières années tend à le prouver : elle augmente sensiblement, ceci uniquement grâce aux nouveaux arrivants. Nous nous intéressons tout particulièrement à la sortie N°54 de la nationale 145 : son impact sur un tissu essentiellement agricole et pavillonnaire ainsi que son rôle potentialisateur à l’échelle de la ville. On s’aperçoit que déjà quelques bâtiments de services et d’industrie se sont installés à proximité, comme l’hôtel Alexia par exemple. On se retrouve donc dans un espace constitué d’une multitude d’éléments de tailles de types et de textures différentes : végétal et minéral, entrepôt et pavillon, asphalte et terre pleine, morceau de forêt ... Le développement amorcé autour de la sortie N°54 n’en est qu’à son début puisque bientôt une zone d’activités de

près de 50 hectares prendra place au sud de la sortie. Cette zone est donc en expansion et va devoir faire face à de profonds changements dans les années à venir. Trop souvent les villes déconsidèrent leurs périphéries car elles n’ont pas d’Histoire, elles se sont développées spontanément et sans réelle volonté d’ensemble. Or c’est un territoire qui existe et continue de grandir. Même s’il est encore mal qualifié et très hétérogène, il est plein de potentiel. Il regorge d’espaces délaissés et non qualifiés, conséquences directes des coupures infligées au territoire, qui distendent le tissu existant. Alors que ces espaces peuvent être perçus comme un problème nous les voyons comme le lieu de la transformation du visage des périphéries urbaines. C’est pourquoi les changements doivent être opérés délicatement car c’est dans ces périphéries que se joue le futur des villes.

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(5) HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

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(4) Le site est constitué d’une multitude d’éléments de tailles de types et de textures différentes : végétal et minéral, entrepot et pavillon, asphalte et terre pleine ... (5) Trois types d’occupation - Le pavillonaire avec ses petites parcelles et ses jardins. L’agricole et ses grandes étendues de terres exploitées. L’industriel et ses boites posées sur l’asphalte (6) Un réseau de délaissés à exploiter. HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

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L’enjeu de notre travail architectural est d’articuler le développement d’un abord d’autoroute (de voie rapide), avec un centre historique proche, une campagne omniprésente et fondamentale, ainsi qu’avec une périphérie déconsidérée. Par une décélération raisonnée vers l’éternel immuable, nous proposons un plongeon dans l’histoire oubliée, ainsi qu’un écrin : réceptacle pour les pratiques d’aujourd’hui et de demain. La création de ce pôle nous permet de proposer un nouveau modèle de zone d’activité que nous appellerons un “parc d’activité”. Sur un socle voulu économe et généreux, ce parc sera novateur à toutes les échelles de l’architecture : constructive, financière, sociale, énergétique, écologique… ce qui en fera un modèle innovant et une alternative à la traditionnelle zone d’activités en forme de boites à chaussures qui s’étale aujourd’hui le long des nationales et ronge peu à peu le paysage de nos territoires. Il a pour but de promouvoir l’identité du terroir et des nouvelles manières de créer l’économie à

plus petites échelles ainsi que de créer une renommée de ville innovante à la Souterraine. Le programme, riche et varié, ne saurait être exhaustif : sur une zone stratégique destinée à un développement certain, il veut être une proposition concrète répondant aux besoins nouveaux que les bouleversements radicaux de notre monde nous imposent. Il permet une plus grande perméabilité du site ainsi qu’un dialogue ouvert entre les différents types de “programmes” existants : habitation, activité et agricoles. Un échange global en cercles vertueux. Les différents programmes s’articulent autour de trois pôles : loisir, mobilité, production, ils interagissent ensemble d’une manière ou d’une autre pour formé une sorte d’écosystème. Ainsi, les différentes activités et temporalités du lieu, qui jusqu’alors se développaient en parallèle, pourront entrer en contact et créer de nouveaux usages, une nouvelle dynamique et de la mixité au sein de la futur zone d’activité. Elle devient donc plus attractive pour tous.

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La Souterraine

Campagne Campagne Village

Le Projet

Campagne Campagne

Village

Cam

pagne Autre ville

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(7) L’enjeu du projet est de retisser des liens à petite échelle, tout en étant un pôle majeur et attractif branché sur un axe rapide. (8) La première action que nous proposons est territoriale : recoudre la zone grâce à des chemins de traverses (ici représentés en rouge) balisés par notre système constructif décrit çi après. (9) Le programme s’articule autour de trois pôles : loisir, mobilité, production. Ceci permet de créer de la mixité au sein de la futur zone d’activité. Elle devient donc plus attractive.

Dont : •Un lieu de restauration de qualité et bon marché (CAT) : générer des moments conviviaux, créer des rencontres entre locaux et touristes. •Un marché de produits locaux en circuit court : mise en valeur de la créativité des producteurs régionaux. •Une production exemplaire à valorisation triangulaire des déchets (agriculture, aviculture, pisciculture) : se confronter aux enjeux alimentaires. •Un gîte annuel et camping saisonnier : attirer les touristes dans ce lieu étonnant en développement, promouvoir un terroir. •Une salle de musique et de spectacle : profiter de l’espace pour faire du bruit. S’inspirer se ce lieu changeant pour produire des sons et mélodies uniques. Rompre avec l’ennui dont se plaignent certains jeunes.

•Une aire de covoiturage : chaînon manquant entre les déplacements “lents” (vélo, marche) et “rapide” (voiture, train), condition sine qua non pour que le lieu soit relié à toutes les échelles du territoire. Port de départ et d’arrivée de la richesse humaine. •Un atelier de réparation et revalorisation de mobilier, cycles, électroménager et brocante associée : développer le sens du travail manuel. •Un parc naturel : le parc se situe sur la zone inondable au sud de notre terrain, il met en valeur la faune et la flore présentes et sensibilise aux questions de l’eau, de la fragilité de l’écosystème. •Un réseau de chemins de traverses : balisé par la structure de bastaings il vient irrigué la zone tout en amorçant le développement futur du futur du projet. Participe à la mise en valeur d’un mode de cheminement plus doux.

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BAR

Musique

Loisir

REUNION ETAPE

Restaurant

ELEVAGE Gîte Ferme

MARCHE CIRCUIT COURT

Production DISTRIBUTION

Atelier

REPARATION

VELO

FLUX

VILLE

TERROIR

SALLE DE CONCERT

NATIONALE

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VOITURES RENDEZ-VOUS

Mobilité

COVOITURAGE

VENTE OCCASIONS Commerce

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Parking Covoiturage

RELAIS

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FORMES ET ARCHITECTURE La région de La Souterraine est historiquement connue pour ses maçons, ces bâtisseurs du Paris d’Haussmann. Ce que l’on sait moins c’est que la région a une filière bois très développée, notamment de pin douglas. C’est cette filière que nous choisissons de valoriser en employant un élément extrêmement simple comme base de notre système constructif : le bastaing de bois. De 6 ou 3 m de longueur, nous l’utilisons pour expérimenter différents modules et les adapter aux usages et nécessités environnementales du projet (cf schéma explicatif). Par exemple on peut régler l’inclination du toit on fonction de son exposition pour y placer des panneaux solaires, ou encore, placer les ouvertures d’Est en Ouest pour faciliter l’aération ou au Sud pour un éclairement maximum. Le système, du fait de sa modularité et de sa facilité de mise en oeuvre, peut être adapté à tous les programmes, repris et repenser facilement pour le futur. En effet, les zones d’activité ayant tendance à s’agrandir au fil du temps, le projet

n’est que le germe de quelque chose de plus grand, il est destiné à s’agrandir et à mener sa propre vie, mue par les habitants de La Souterraine. Cette structure primaire faite de solives boulonnées entre elles est ancrée dans le sol via des plots de béton de 40x40cm. La structure peut alors rester nue et venir marquer les chemins de traverses ou des espaces de convivialités. Lorsque le programme nécessite un espace couvert et/ou fermé, on habille la structure de panneaux sandwich fait de deux plaques d’OSB (non industrialisés, pour faciliter l’adaptation à toutes sortes de typologies) à l’intérieur ou à l’extérieur de celleci selon les besoins. Comme avec un jeu de mécano les possibilités sont multiples et leur seule limite est notre imagination (cf photo maquette). La récurrence de l’élément de base, le bastaing, marque l’appartenance d’un bâtiment ou d’un chemin à un ensemble plus large et assure une identité forte à cette zone en devenir.

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100

(10) Les éléments de bases dus système constructif : le bastaing, le panneau OSB, le plot de béton. (11) Recherches en maquette (12) Différents types d’assemblage

2cm

40cm

600cm

300cm

240cm

6cm 120cm 20cm

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1146,9

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815,08

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544,38

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431,42

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431,42

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284,55

197,88

417,23

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284,55

199,47

126,83

197,88

199,47

321,56

430,11

358,37

789,48

(11)

694,35

251,99

(13)

(14)

LE PLONGEOIR Pour acceuillir les programmes définis en amont et selon notre système constructif nous installons une sorte de longue halle qui s’étire du rond point jusqu’à l’étang du CAT. La halle plonge en direction du centre de la Souterraine comme pour indiquer la direction à prendre. Le fait de l’implanter au sud de la parcelle incite à emprunter la rue qui mène au CAT et continue jusqu’au centre via un itinéraire peu fréquenté par les voitures. Ce plongeoir est en partie occupé par (du rond point vers l’étang) : l’atelier de réparation, la sallle de musique, les commerces, installés soit de manière éphémère, à l’image des marchés, soit en dur, le restaurant qui donne sur l’étang. Une partie du bâtiment est laissé libre pour de futur installation ou pour acceuillir des événements éphémères. La toiture est plantée et accessible : elle est organisée en promenade.

(13) Vue de l’étange vers le CAT (14) Vue vers l’étang depuis la rue

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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

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REALISE PAR UN PRODUIT A

104 TODESK A BUT EDUCATIF

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AUTODESK A BUT EDUCATIF

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

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REALISE PAR UN PRODUIT A

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(15) Dessins géométraux (16) Vue depuis la rue niveau haut vers l’église (17) Maquette vue intérieur (18) Maquette vue vers le lac (19) Maquette vue vers le restaurant (20) Vue d’ensemble (21) Maquette Vue d’ensemble du projet (page suivante) (16)

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IL CUCCHIAO FERRERO MARTINA _ NADAL ELEONORA ANTONELLA _ THOMAS BENJAMIN

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IL CUCCHIAO FERRERO MARTINA _ NADAL ELEONORA ANTONELLA _ THOMAS BENJAMIN

LES BOITES ENERGETIQUES/ CONCEPT L’idée est de remplir ces espaces vides, avec un projet à la fois vert et minéral de manière à végétaliser le centre de la Souterraine et redensifier ces espaces désertifiés. PHASE TRANSITOIRE Pour notre projet transitoire, pour proposons de réorganiser le parking afin d’y implanter du vert et un système de récupération des eaux, l’eau serait réutiliser uniquement pour l’arrosage des plantes en période de sécheresse car l’eau de pluie récupéré sur les parking est fortement polluée en métaux lourds. De plus, les nombreux déchets produits par ces centres, seraient accumulés dans un digesteur et permettrait de produire du compost pour les espaces verts qui ont été implantés. PHASE REHABILITATION Lors de la phase de réhabilitation, pour palier au manque d’espaces verts du centre ville et permettre à ces habitants de cultiver leur propres fruits et légumes, nous proposons de réintroduire l’activité agricole dans le centre ville en transformant les structures commerciales en structure agricoles communes sous serres. La culture sous serre permet une plus grande diversité de production, souffre moins des aléas climatiques et permet de cultiver en toutes saisons, cependant ces besoins en eau sont très importants. L’installation d’une serre agricole en relation avec des habitations, permet d’instaurer des systèmes énergétiques qui se répondent et s’autosuffisent. Par un système de pompe à chaleur, la serre chauffe les habitations aux alentours, les habitants mangent les denrées produites et fournissent l’engrais nécessaire à la croissance des plantes. L’idée est de transformer ces centres commerciaux en boîtes énergétiques à l’échelle du quartier environnent.

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SITUATION ACTUELLE

FAIBLE DENSITE FORTE DENSITE

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CONCEPT

PROJET

APRES PROJET

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PROJET DE REABILITATION/ Pour expérimenter ce projet de transformation, nous avons choisi un ancien espace commercial abandonné. La parcelle se situe le long de cette route stratégique sur un terrain à la limite entre la ville et la campagne. Elle abritent une immense structure commerciale en friche, un vaste parking et une petite station d’essence encore en fonctionnement qui sera vendu avec le terrain. RESSOURCES Le terrain se trouve dans une zone pavillonnaire à proximité d’un complexe sportif et à 10minutes à pied du centre ville. Situé en contre bas la parcelle est une cuvette imperméable dans laquelle s’écoulent toutes les eaux de pluie des terrains voisins. Elle est également située à moins de 500 mètres du centre international de l’eau qui reçoit des étudiants stagiaires de France et d’Europe. L’importante consommation en eau des serres agricoles et la situation stratégique de notre terrain dans l’une des régions les plus humides de France, nous a amené à faire de cet endroit, un lieu pionnier et expérimental en matière de récupération, stockage et redistribution de l’eau comme ressource naturelle première. De plus, la structure commerciale qui deviendra serre agricole profite d’une pleine exposition au soleil. Collé a la parcelle, se trouve également une prairie avec une ferme délabrée bientôt en vente. PROGRAMME Le programme est établi en fonction des besoins de la ville et des ressources se trouvant sur place. Pour répondre à l’augmentation démographique des zones rurales et pour suivre la volonté de la commune de créer du logement, en particulier pour les étudiants de l’école de l’eau. Nous proposons de construire sur cette zones déjà asphaltée, un complexe résidentiel, pour particuliers et étudiants stagiaires. Les eaux grises de ces habitations seraient traitées par phytoépuration, un système de gradins plantés de plantes phytoépuratrices permet de nettoyer l’eau et de la faire couler jusqu’a une lagune de stockage afin d’être redistribuée pour un usage secondaire (machine à laver, toilettes, arrosage ). Le centre commercial devenue serre agricole privée fonctionne comme une boîte énergétique pour toutes la parcelle et produit des végétaux diversifiés pour la ville entière. La ferme et sa pairie sont le lieu de rassemblement et de culture commune pour tous les habitants de la parcelle. HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

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limite parcellaire Structures sportives Future piscine

Terrain de football

Centre de l’eau Lagune d’eaux traitées

Terrains agricoles Terrains en friche Bâti

Ferme

Petit bourg

Station d’essence

2 1

Ressources HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

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PHASES DE CONSTRUCTION Dans un premier temps il est nécessaire de supprimer la station d’essence qui est une source de pollution pour la parcelle. Le terrain sera désasphalté et clôturé sur un périmètre de 20 mètres autour de la station pour permettre l’extraction des cuves à essence et la plantation d’arbres dépollueurs, qui par leur racines permettent l’assainissement du sol, c’est ce qu’on appelle la phytoremédiation. Pendant toute cette phase d’assainissement, seule la serre sera en fonction, c’est la phase première du projet, la culture hors sol permet aux plantes de rester à distance des substances toxiques. Le nettoyage de toute la plaque d’asphalte se fera par un ruissellement naturel de l’eau sur cette plaque vers les arbres dépollueurs. Cette période de traitement est indéfinie, elle dépend des analyses du terrain, une fois dépollués les arbres sont brulés et le terrain de nouveau praticable pour y construire le reste du programme, c’est la phase secondaire du projet.

PHYTOREMEDIATION

Phase première

SERRE AGRICOLE Le bâtiment est déshabillé pour ne garder que la structure porteuse qui sera recouverte de verre et de polycarbonate. La structure est divisée en deux parties, l’ancien entrepôt au nord et l’espace commercial au sud. L’entrepôt sera transformé en point de vente et l’espace commercial sera tapissé de vasques pour une culture hors sol. HABITATIONS Les logements se situent dans le dénivelé de la parcelle, leur accès se fait en périphérie depuis le point de le haut. Les bâtiments collés les uns aux autres, épousent la topographie du terrain avec des vues orientées vers le centre, sur le plan d’eau. Chacun des bâtiments ne dépassent pas 3 niveaux et sont destinés à accueillir des couples de un à deux enfants ainsi que des stagiaires ou des personnes seules. PHYTOEPURATION Pour des raisons pratiques, les vasques de phytopurations se situent à coté des logements et utilisent également la topographie du terrain pour permettre à l’eau de s’écouler jusqu’au lac artificiel situé au centre de la parcelle. VIABILITE Une route secondaire traverse l’arrière de la parcelle au nord, rejoignant la route de Paris et le boulevard Belmont, pour permettre un accès facile aux logements. Un autres accès le long du boulevard Belmont permet d’accéder à la serre en voiture pour d’éventuelles livraisons.

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A B

plan masse/Phase secondaire

Phytoépuration

Coupe AA

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LA SERRE/

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PRODUCTION

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VENTE

SERRE

BOUTIQUE

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REALISE PAR UN PROD

+3.00

+6.00

TYPOLOGIES DES LOGEMENTS/

Plan logements

+6.00

Module B-C

+3.00

+0.00

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Plan logements

COUPLE 2 ENFANTS

-0.05

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Module A

Coupe BB

Coupe AA

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Second étage

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Second étage

B -3.05

+ 0.00

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COUPLE 1 ENFANT + STUDIO INDIVIDUEL Module B-C

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Coupe BB

Coupe AA

Premier étage

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+3.

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Second étage

Rez de chaussée

ESK A BUT EDUCATIF

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

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Module A

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120 + 0.00

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ODESK A BUT EDUCATIF

+3.00

scala 1:200 0

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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

10 100 10 100 Module D

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scala 1:200

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COLLOCATION 2 PERSONNES

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Module D

Coupe CC

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Premier étage

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0.00

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Coupe CC

Rez de chaussée

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Premier étage

scala 1:100

REALISE PAR UN PRODUIT AUTO

C HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE - 3.00 -3.05

- 3.05

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SYSTEMES ENERGETIQUES/ ELECTRICITÉ Le gaz produit par le digesteur, fait tourner une turbine qui produit de l’électricité. CHAUFFAGE En été et vers fin mars la chaleur de la serre est stockée dans de l’eau coulant sur les parois. L’eau réchauffée est stockée dans un plan d’eau profond. En hiver un système de pompe a chaleur prélève l’énergie du plan d’eau pour la renvoyer dans les logements.

BIOGAZ

COMPOST Le digesteur produit des matières solides qui se déposent au fond, ces matière solide sont utilisées comme bio-engrais. EAU A USAGE SECONDAIRE (toilettes, machine à laver, arrosage ) Les eaux grises (machine à laver, salle de bain, cuisine ) et les déchets liquides du digesteur sont traités par lagunage à l’extérieur. Ces eaux sont ensuite stockées dans un plan d’eau avec les eaux de pluies récoltées sur les toits pour être redistribuées pour un usage secondaire. EAU CHAUDE (douches, robinetterie ) Les logements sont raccordés au réseau d’eau potable de la ville, mais le réchauffement de l’eau potable se fait par combustion du biogaz.

DIGESTEUR

DECHETS ORGANIQUES

Sur cet vaste espace entre ville et campagne, nous avons imaginé, un complexe à la fois agricole et à la fois résidentiel avec des systèmes énergétiques qui se répondent et exploitent au mieux les ressources du terrain. Le site est une façon d’habiter entre ville et campagne. C’est également un lieu d’étude et d’expérimentation pour des stagiaires habitants déjà sur place.

SERRE

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TURBINE

EAU CHAUDE

EAU A USAGE SECONDAIRE

PHYTOÉPURATION

COMPOST POMPE A CHALEUR

LAGUNAGE

RROSAGE

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HABITER DIFFÉREMMENT, UN QUARTIER STRATÉGIQUE ROZDZIELENIE

Magaly Boittin _ Adri-

ana Sato

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HABITER DIFFÉREMMENT, UN QUARTIER STRATÉGIQUE ROZDZIELENIE

Magaly Boittin _ Adri-

ana Sato

Suite aux obserations relevées lors de l’analyse topologique de la ville de La Souterraine, il s’agit, dans notre projet, de répondre aux problématiques posées par la création d’un prototype générique et autosuffisant pouvant se transposer dans différents lieux et cas de figure. Nous cherchons à créer un système indépendant qui viendra dynamiser un quartier bien choisi. DE QUELLE MANIERE PEUT-ON OPTIMISER LES ESPACES RESIDUELS AFIN DE RESOUDRE LES PROBLEMES DE FRANCHISSEMENTS ? COMMENT DEHIERARCHISER L’OCCUPATION DE LA VILLE ? QUELLE NOUVELLE FORME D’ORGANISATION DE REGROUPEMENT HABITABLE, SOCIAL ET ENERGETIQUE ? REVITALISER UN QUARTIER A cause d’une implantation irrégulière du bâti et d’une superposition de tissus urbains tels que le pavillonnaire et l’industriel dans les parties extérieures de la ville, le quartier derrière la gare de La Souterraine présente des limites de connexions. Les habitants des résidences de la partie Est des voies ferrées sont contraints à utiliser leur voitures pour se rendre aux zones d’activités. Physiquement et visuellement la voie du train créé une barrière entre ces deux parties de La Souterraine. HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

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...

Gare de La Souterraine Ilot choisi

Quartier Est

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L’idée du projet est de revitaliser et dynamiser ce quartier Est. C’est-à-dire, de ramener aux habitants, des ressources sociales, donc des activités qui soient proches de leur habitat. Ceci permettra de donner plus de vie à cette partie de la ville. Via un ilot, la zone vient donc accueillir plusieurs ressources sociales et énergétiques. Tous les éléments du bâti et du foncier ont un rôle à jouer dans ce nouveau système, une nouvelle manière d’habiter. Ainsi, passer d’un système de ressources dispersées à un système de ressources assemblées en relation dynamique avec son bâti et ses habitants alentours permet de regrouper des activités et donc de les rendre “visibles” et attrayantes. Dans cet îlot choisit est créé un bâtiment au cœur du système de dynamisme et d’autosuffisance sociale et énergétique, en relation avec des logements nouveaux et préexistants. Créer ce système réduit à un seul îlot permet d’envisager une organisation générique pouvant se répéter dans plusieurs cas de figures, dans plusieurs lieux différents, afin d’apporter de l’activité à plusieurs zone d’une ville. Ce système apporte les avantages suivants : • revitaliser et dynamiser la ville, les espaces dits résiduels, • passer de la dépendance à l’autosuffisance (sociale et énergétique), • construire des systèmes écologiques et durables, • augmenter les activités du secteur, création d’emplois, amélioration du mode de vie, • encourager l’utilisation des transport non polluants (vélo et marche) par un réduction des besoins de mobilité.

Ainsi les surfaces vides perméables sont importantes et vont permettre d’y aménager un espace public contribuant à l’amélioration du paysage de cet îlot. Il y a ensuite trois types de bâtis : l’industriel, le logement et le désaffecté. Le bâtiment représentant du programme de ce projet est la structure brûlée et désaffectée au sud de l’îlot, que nous allons réaménager pour y installer le projet du bâtiment public regroupant des activités diverses et variées. De plus, afin de rendre le système de dialogue entre les habitants et les activités sociales plus complet et efficace, un ensemble de logements de type universitaire est créé au nord de l’ilot. (Les énergies et ressources sont récupérées par le biais de trois systèmes : les fours à composte pour l’énergie thermique, les panneaux photovoltaïques pour l’énergie électrique, et la récupération et le recyclage des eaux pluviales pour l’utilisation d’eau.)

UN ILOT STRATEGIQUE Le choix de l’îlot qui accueillera ce système de revitalisation sociale, est un choix d’emplacement stratégique. Il se situe en face de la gare de l’autre côté des rails. Bien que l’accès des voyageurs à la ville se fait du côté Ouest, les passagers sont accueillis par le paysage dominant de cet îlot à l’Est. A travers ce projet il y a donc non seulement une recherche d’implantation d’activités et de dynamisme, mais aussi une volonté de reprendre l’image visuelle que peuvent se faire les visiteurs de La Souterraine et de leur proposer un tableau visuel accueillant de la ville. Les surfaces de l’îlot sont divisés en trois types : l’asphalté, le perméable et le bâti. Chaque type de sol représente environ 1/3 de la surface totale. HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

Système générique redynamisant 128

F C

CHAUFFAGE

RODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT

C : Composte

F : Four à composte

PV : Panneaux photovoltaïques

Système énergétique d’ensemble

70 68

66 71 68

Surface perméable :

37%

Surface asphaltée :

29%

72 68

72 72 72 68

Surface bâtie :

34%

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SUR UN MODELE CUBIQUE Le bâtiment choisi est réhabilité afin d’accueillir les nouveau programme. L’enveloppe en brique rouge ainsi que la trame de béton brûlé sont conservés afin d’y garder la beauté du caractère de la construction. Dû à la quantité élevée d’associations de la ville de La Souterraine (plus de 130) et à la surface importante de ce bâtiment (environ 1061m2), nous proposons d’y réaliser un ensemble modulable pour répondre aux besoins d’activités des associations, mais aussi aux besoins des habitants ou entreprises environnants (espaces de réunions, espaces d’expositions, etc.) De part cet édifice multifonctionnel, et de l’envie de garder l’existant visible, nous avons choisit de créer un module d’espace cubique qui suit les proportions de la trame. C’est ainsi qu’est obtenu des cubes de 2,65m x 2,65m x 2,65m d’une surface de 7m2 et d’un volume de 18,6m3. Le choix de créer des cubes totalement indépendant de l’ossature permet de mettre en valeur la structure du bâtiment et de rendre visible sa matérialité et ses perspectives. Les volumes peuvent s’assembler verticalement et horizontalement suivant la trame de l’ossature puisqu’ils y sont proportionnés. Ils peuvent se superposer les uns sur les autres jusqu’à trois modules, ce qui représente trois étages différents. Les cubes sont autonomes et indépendants que ce soit au niveau de l’isolation ou de la ventilation. Suite à une étude de l’espace et d’assemblages possibles des cubes, chaque module aura une fonction propre afin de pouvoir réaliser un assemblage selon les besoins de son usagé. Chaque association peut selectionner un nombre de cube: un module escalier composé de deux cubes superposés, un module point d’eau, un module W.C., un regroupement de quatre modules pour une salle de réunion, un module bureau, un module atelier ou encore un module d’exposition etc. Selon les besoins de l’association ou d’une personne, les cubes peuvent être assemblés de manière personnalisée. Les cubes ont pour caractéristique d’avoir des façades modulables où il est possible de jouer avec les ouvertures et fermetures des parois, avec les choix des matériaux intérieurs ou encore avec les entrées de lumières. Afin de poursuivre et compléter cette idée de dimension cubique, nous avons imaginé une série de mobiliers en cubes tels que tables, chaises, rangement ou gradins, définis comme des modules « accessoires ». HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

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Coupe longitudinale - profile des modules

Propositions de modules

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Ce bâtiment se défini non seulement par une multitude de fonctions et de possibilités mais aussi par une multitude de matériaux. L’existant se compose d’un mélange de brique et béton brûlé ainsi qu’une intégration naturelle de végétal, auxquels viendront s’ajouter des modules d’ossatures acier à parois métallique, boisée, vitrée ou plastique. Les matériaux utilisés, qu’il s’agisse de matériaux de revêtement ou d’isolation, sont tous légers et majoritairement recyclés et recyclables de ressources locales. A cette structure existante viendra simplement s’ajouter en guise de couverture, une cloche en toile translucide afin de protéger l’intérieur du bâtiment de l’eau tout en permettant une ventilation naturelle. Cette couverture sera dotée d’une ouverture donnant sur une cour qui prendra place au cœur de la surface intérieure du bâtiment. Proposer un espace vert au centre du bâtiment permet de rappeler l’aspect végétal sauvage de l’existant, et d’aérer et structurer l’espace où les modules seront assemblés en plus de pouvoir y placer un système de recyclage des eaux par phytoépuration. trame proportion sur cubes

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Vue intérieure

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DUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF DUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

LOGEMENT Afin de compléter le système créé de zone de dynamisme entre le social et l’habitat, nous avons imaginé un ensemble de bâtiment deAUTODESK A BUT EDUCATIF REALISE PAR UN PRODUIT logements étudiants au nord de l’îlot. Proposer un nouveau type de logement sur l’îlot (la majorité des autres habitats sont des maisons de Type A EDUCATIF REALISE UN PRODUIT AUTODESK A BUT famille) apportera activité etPAR vitalité à la zone. Studio x2 De même que pour le bâtiment public, nous avons gardé l’existant du lieu et travaillé de manière indépendante par rapport à sa structure. Afin de réaliser un rappel physique et visuel entre les deux projets, nous reprenons la modularité de volume d’acier, avec la même hauteur d’espace de 2m65, la plupart des matérialités et systèmes d’isolations, mais dans un assemblage différent. Il s’agit ici d’utiliser les boxes existants comme locales à vélo et poubelles, ainsi que pour les cellules intérieures de traitement des eaux. Sur une structure indépendante en métal viennent se superposer des habitations par deux ou trois. Chaque étage représente un type d’habitation : type A (deux studio) ou type B (un appartement à deux chambres). En plus des habitations se trouve à l’Est de l’ensemble une terrasse commune dégagée plein Sud. Les logements sont concu pour être des logements étudiant lors de la période scolaire ainsi que des logements touristiques lors des vacances estivales. Cet assemblage de logement est un exemple d’élément du système énergétique que nous avons imaginée pour l’îlot. Les eaux pluviales sont récupérées et traitées dans les cellules intérieures à l’échelle du bâtiment. De plus c’est un système d’immeubles à autosufisance énergétique. La façade Sud se compose d’une vitre qui sert de tampon pour retenir la chaleur et la réutiliser dans les pièces intérieures lorsqu’il Type B y en a besoin. Sur la façade nord un patio est Appartement 2 pièces creusé, ouvert vers l’extérieur pour une ventilation naturelle. Sur ce patio seront placés les gaines et le cheminement des eaux grises guidant aux cellules des locaux aux rez-de-chaussée. De plus, sur les toitures sont placées des panneaux photovoltaïques pour répondre aux besoins électriques des habitats. Ces deux propositions de projets différents sont deux cas répondants à la réhabilitation de ce site stratégique. Ils permettent de faire redécouvrir des espaces existants et de leur recréer une nouvelle utilité, une nouvelle fonction. HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

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système de traitement d’eau du

Logements

Rapport au système de l’îlot HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

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seront placés

PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT

Désaffecté

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emplacement des logements - role du logis dans l’ilot

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Façade Nord - Acces entrée

Coupe longitudinale - système d’autosuffisance énergétique HABITER LA CAMPAGNE CONTEMPORAINE LA SOUTERRAINE

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UN GRAND MERCI A Monsieur le Maire et à toute l’équipe municipale de La Souterraine pour son accueil chaleureux et les ressources mises à notre disposition, A Jean-Noël Pinault et Martine Escure pour nous avoir ouvert les portes de leur territoire avec enthousiasme, A Monsieur Coler et à ses collègues de la DDT 27, à Madame Durand du CAUE Creuse, et à Gilbert Texier Maire de Saint-Maurice-la-Souterraine pour leur disponibilité et leur éclairage. A l’ENSAPB, pour la réalisation de cette plaquette retraçant le travail d’un semestre de Master inédit à Belleville, au coeur de la campagne contemporaine.