albi
Manifestation
Blocage des prisons jeudi Les surveillants de prison organisent un nouveau blocage des ĂŠtablissements pĂŠnitentiaires jeudi matin. Le mouvement est Ă l’initiative de l’UFAP, le syndicat majoritaire au sein de l’administration. Il dĂŠcrète ÂŤ l’Êtat d’urgence Âť et exige que ‘des dispositions accompagnĂŠes des moyens nĂŠcessaires au retour de l’autoritĂŠ et de l’ordre Âť dans les prisons. Dans le Tarn, sont concernĂŠs par cette mobilisation: l’Êtablissement pour mineurs de Lavaur, le centre de dĂŠtention de SaintSulpice et la maison d’arrĂŞt d’Albi. Un blocage similaire avait ĂŠtĂŠ organisĂŠ le 6 mai dernier.
SAINT-SULPICE > BlessÊe par un cheval. Une adolescente de 14 ans a ÊtÊ secourue par les pompiers hier vers 17 h 30 à Saint-Sulpice sur la route d’Azas après avoir reçu un coup de sabot. BlessÊe à la cuisse, elle a ÊtÊ transportÊe vers l’hôpital de Purpan à Toulouse.
l’essentiel ▟
tarn
Un jeu vidĂŠo pour limiter les erreurs mĂŠdicales tient doit ĂŞtre amputĂŠ de la jambe gauche et sa fiche indique la jambe droite, cela peut avoir des consĂŠquences dramatiques Âť.
Le laboratoire de recherche de l’universitÊ d’Albi et deux mÊdecins toulousains viennent de mettre au point un prototype de serious game. Grâce à ce simulateur, Êtudiants et mÊdecins aguerris pourront amÊliorer leurs rÊflexes au bloc.
ur l’Êcran d’ordinateur figure les quatre personnages clÊs du jeu : l’anesthÊsiste, le chirurgien, et les deux infirmiers. La scène se passe à l’universitÊ Champollion d’Albi la semaine dernière. Le laboratoire de recherche et deux mÊdecins du CHU de Toulouse viennent prÊsenter le prototype de leur  serious game . Ce  jeu sÊrieux , le 3d Virtual Operating room, n’est pas encore commercialisÊ mais il crÊe dÊjà l’ÊvÊnement. Pour la première fois en France, un jeu vidÊo reconstitue un bloc opÊratoire et permet grâce à une interface multijoueur aux mÊdecins et infirmières de se former en même temps. À l’image des simulateurs de vol pour les pilotes,  il existe dÊjà des simulateurs dans chaque spÊcialitÊ oÚ les Êtudiants peuvent apprendre leur mÊtier, explique le Dr Vincent Minville, anesthÊsiste au CHU de Toulouse.
TestÊ d’ici l’ÊtÊ à la fac de mÊdecine L’idÊe c’est donc d’apprendre à gÊrer les couacs dans le travail d’Êquipe. Dans le jeu, comme dans la vraie vie, le mÊdecin peut demander à un collègue un instrument de chirurgie ou des informations sur le patient.  Les joueurs sont connectÊs simultanÊment et coopèrent en temps rÊel, dÊcrypte Catherine Lelardeux prÊsidente du comitÊ scientifique du laboratoire de recherche albigeois sur les serious game. Chaque joueur incarne un rôle : chirurgien, anesthÊsiste-rÊanimateur, une infirmière de bloc opÊratoire ou encore infirmière anesthÊsiste. Si un des joueurs est manquant, l’avatar est alors pilotÊ par une intelligence artificielle de manière à ce que la partie puisse être jouÊe par une Êquipe incomplète d’Êlèves.  LancÊ il y a un an et demi, le projet devrait d’ici l’ÊtÊ être expÊrimentÊ à la fac de mÊdecine et dans les Êcoles d’infirmières. Il devrait ensuite être commercialisÊ l’annÊe prochaine.
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Un prototype du jeu a ÊtÊ mis au point / Capture d’Êcran KTM Advance Serious Game Research Network. Ci-dessous, deux mÊdecins et une ingÊnieure sont à la genèse du projet/Photo DDM Florine GalÊron
AmÊliorer le travail d’Êquipe au bloc opÊratoire L’originalitÊ du projet albigeois est de s’intÊresser plus spÊcifiquement aux erreurs mÊdicales qui peuvent survenir au bloc.  L’idÊe c’est de former les professionnels de santÊ pour Êviter les erreurs, ajoute le Dr Vincent Lubrano, neurochirurgien au CHU de Toulouse. Les principaux facteurs de risques sont liÊs à un manque de communication et à des erreurs de matÊriel. Par exemple, un pa-
Florine GalÊron POUR VOIR UNE VIDÉO
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32.
LA DÉPÊCHE
DU
MIDI.
Mardi 10 juin 2014.
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